#Le brief du 11 décembre 2023

La DGCCRF traque les faux avis sur Internet avec son Polygraphe

La DGCCRF traque les faux avis sur Internet avec son Polygraphe

Le 11 décembre 2023 à 07h14

Les équipes de la répression des fraudes disposent de cet outil, développé en interne, depuis plusieurs mois maintenant. Laurent Cadillon, chef de la Cellule numérique, explique que c’est important, car, lors d’un achat, « 85 % des consommateurs se disent influencés par les avis publiés sur internet ».

Problème, « certains professionnels ont ainsi mis en place des stratégies consistant à rédiger ou à faire rédiger des avis de consommateurs fictifs, qu’ils soient positifs pour améliorer leur propre e-réputation ou négatifs pour nuire à celle de leurs concurrents ».

Dans la pratique, Polygraphe permet de traiter « plusieurs centaines de millions d’avis. Il facilite le ciblage en mettant en évidence la présence d’avis suspects et aide ainsi les services d’enquêtes à la prise de décision de diligenter ou non des investigations pour vérifier le caractère licite de ces commentaires ».

Le 11 décembre 2023 à 07h14

La DGCCRF traque les faux avis sur Internet avec son Polygraphe

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’accord entre Microsoft et OpenAI à la loupe

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’accord entre Microsoft et OpenAI à la loupeOpenAI

Le 11 décembre 2023 à 06h57

Microsoft a investi plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, qui en a fait un partenaire privilégié. On sait notamment qu’OpenAI se sert d’Azure pour développer ses grands modèles de langage et que Microsoft a droit à la primauté sur certaines technologies.

Au Royaume-Uni, la CMA (Competition and Markets Authority, l’autorité de la concurrence) a annoncé vendredi 8 décembre qu’elle se penchait sur ce rapprochement. Dans son communiqué, elle indique donner l’occasion aux deux entreprises, ainsi qu’aux tiers intéressés, de se prononcer.

La chronologie de cette annonce ne peut que rappeler l’aventure de Sam Altman en novembre. Le PDG d’OpenAI a en effet été brutalement évincé par le conseil d’administration. Une grande partie de l’entreprise est alors entrée en révolte ouverte et Microsoft s’en est mêlée, son PDG Satya Nadella ayant annoncé qu’il accueillerait Altman – et tous les employés intéressés – au sein d’une nouvelle division.

On connait la suite : un nouveau conseil d’administration a été constitué, Sam Altman a été rétabli dans ses fonctions et Microsoft est membre du nouveau conseil, sans droit de vote.

La CMA souhaite maintenant « déterminer si le partenariat Microsoft-OpenAI, y compris les développements récents, a donné lieu à une situation de fusion pertinente et, dans l'affirmative, l'impact potentiel sur la concurrence ».

En particulier, la CMA veut chercher « une influence matérielle, un contrôle de facto ou plus de 50 % des droits de vote ». Si tel était le cas, la CMA devrait déterminer l’influence d’une telle situation sur la concurrence au Royaume-Uni.

Dans les heures qui ont suivi cette annonce, Reuters a indiqué qu’aux États-Unis, la FTC (Federal Trade Commission) comptait faire de même. La Commission n’a pas confirmé cette information. Selon nos confrères, elle en serait aux travaux préparatoires, mais la finalité serait la même que la CMA.

Le 11 décembre 2023 à 06h57

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’accord entre Microsoft et OpenAI à la loupe

87 % des agences états-uniennes ne parviennent pas à respecter les normes de cybersécurité

87 % des agences états-uniennes ne parviennent pas à respecter les normes de cybersécurité

Le 11 décembre 2023 à 06h54

Seules trois des 23 agences états-uniennes respectent les normes édictées dans le décret sur la cybersécurité de 2021 du président Joe Biden et dans une note ultérieure du Bureau de la gestion et du budget, relève FedScoop.

Le rapport du Government Accountability Office (GAO, l'équivalent de la Cour des comptes) relève cela dit que les 23 agences ont enregistré des progrès concernant les exigences de réponse aux incidents de cybersécurité.

Le GAO déplore néanmoins que « tant que les agences n'auront pas mis en œuvre toutes les exigences en matière de journalisation des événements, la capacité du gouvernement fédéral à détecter, enquêter et remédier pleinement aux cybermenaces sera limitée ».

Trois des 20 agences non conformes ont indiqué qu'elles devraient pouvoir répondre aux exigences en 2024, sept qu'elles devraient y parvenir « au cours de la période fiscale 2024 - 2026 », les dix restantes n'ayant pas partagé de calendrier de mises à jour.

Le GAO relève « trois principaux obstacles » empêchant les agences de « se préparer pleinement à répondre aux incidents de cybersécurité » : le manque de personnel, les défis techniques en matière de journalisation des événements, et les limites du partage d’informations sur les cybermenaces.

Les responsables informatiques fédéraux interrogés ont également cité, de leur côté, le « manque de financement », alors qu'aucun crédit supplémentaire n'avait été alloué à ces nouvelles exigences de cybersécurité.

Le 11 décembre 2023 à 06h54

87 % des agences états-uniennes ne parviennent pas à respecter les normes de cybersécurité

Florie Marie démissionne de la présidence du Parti Pirate International

Florie Marie démissionne de la présidence du Parti Pirate InternationalPar Arjan Adriaanse – 2016, licence CC-by-sa

Le 11 décembre 2023 à 06h51

La présidente du Parti Pirate International (PPI), Florie Marie, a annoncé ce week-end sa démission. « Ce que j’ai entre les mains, le mandat que je dois mener aujourd’hui, c’est celui de la présidence d’une coquille vide pour une organisation qui se meurt », explique-t-elle dans un billet de blog reprenant le texte de sa démission.

Florie Marie avait pris la tête du PPI en janvier dernier après s'être présentée aux législatives de 2017 avec l'étiquette du Parti Pirate français dans la sixième circonscription de Seine-Saint-Denis, puis avoir mené la liste de ce même parti aux élections européennes en 2019.

« Le Parti Pirate était peut-être une belle promesse, au départ, la promesse d’une transformation de la société avec des idées progressistes, des propositions ambitieuses, un programme futuriste qui suggérait un renouveau démocratique, la défense des libertés individuelles, l’utilisation de cet outil merveilleux qu’est Internet dans l’exercice de la politique. Mais cette promesse a été portée par des personnes malveillantes avec des ambitions personnelles, à tel point qu’elles ont détruit tout ce qui aurait pu faire du Parti Pirate une organisation saine, pérenne et progressiste », se lamente-t-elle.

Dans une vidéo diffusant l'assemblée générale du PPI qu'elle a publiée, La militante décrit un climat hostile, de harcèlement et pointe des problèmes de sexisme dans l'organisation internationale.

Elle explique que sa parole était dévalorisée au sein du parti par « le discrédit, l’insulte, le mépris, la condescendance… ». Elle ajoute que « l’Islande, la Suède, l’Autriche, même la France avaient fini par fuir devant leurs gamineries, devant leur approbation ou leur absence de réaction face aux pires traitements réservés à toutes les femmes qui auraient eu l’outrecuidance de leur tenir tête, même l’espace d’un instant, quel que soit le sujet ».

Cette démission est annoncée à sept mois des européennes, élections où le Parti Pirate Européen, membre observateur du Parti Pirate International selon le site du PPI, essaye généralement de se faire entendre.


Mise à jour : la dernière phrase a été éditée pour précision.

Le 11 décembre 2023 à 06h51

Florie Marie démissionne de la présidence du Parti Pirate International

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