#Replay : Parthénon, smartphone chronophage et boss de jeux vidéo
Bowser posay
Le 24 novembre 2017 à 16h48
5 min
Société numérique
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Ces derniers jours, le petit écran a tenté de reconstruire le Parthénon, s'est inquiété du temps passé devant les smartphones, ainsi que de celui à combattre des boss. Sans oublier de revenir sur le moment où l'Homme s'est sédentarisé, il y a quelques milliers d'années.
Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).
Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités :
- Publiez un tweet en mentionnant @nextinpact avec le hashtag #Replay
- Contactez directement la rédaction en mentionnant #Replay dans votre message
Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)
Intelligence artificielle, volcan mystère et Charles de Gaulle nucléaire
Cette semaine, Le Tube de Canal+ se demande si l'intelligence artificielle pourrait remplacer les artistes. L'émission se plonge au coeur de plusieurs expérimentations musicales, pour jauger de l'intérêt de la génération massive de contenus artistiques au vu du résultat. Arte propose une liste de sept extraits d'émissions sur l'étude du cerveau et de son avenir.
La chaine cherche aussi « le secret du groove », dans de courtes vidéos traitant des effets de la musique sur notre psyché. Elle s'intéresse aussi au mystérieux volcan du Moyen-Âge (disponible jusqu'au 17 janvier), à l'origine de l'une des plus importantes éruptions des dix derniers millénaires. Problème : le localiser a demandé du temps. C'est ce que suit ce documentaire.
Pour sa part, RMC rediffuse son reportage sur le porte-avion Charles de Gaulle et la vie à bord. Il n'est visionnable que jusqu'à ce soir. Arte enchaine avec « Cannabis sur ordonnance », qui se penche sur son retour en grâce dans le monde médical. L'émission est en ligne jusqu'au 29 novembre. Dans Points de repère, la chaine diffuse Darwin à la découverte du monde (jusqu'au 26 novembre).
Enfin, dans Le Dessous des cartes, elle s'inquiète de la disparition progressive du sable, déjà abordée dans des documentaires diffusés ces derniers mois. L'épisode est disponible jusqu'au 11 janvier.
La reconstruction du Parthénon (jusqu'au 26 novembre)
Le Parthénon était « le symbole de la civilisation occidentale » dans la Grèce antique. Au fil des siècles et des ravages, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Ce documentaire entreprend de suivre les travaux de reconstruction et de détailler les techniques qui ont permis de le concevoir, toujours à force de vues réelles et de modélisations 3D précises.
En 1h20, l'émission plonge dans l'histoire du lieu et la difficulté de reproduire les techniques de construction de l'époque, dont la difficulté aurait été sous-évaluée par les équipes chargées de lui rendre sa gloire d'antan.
Les smartphones, rongeurs de temps (jusqu'au 23 décembre)
Dans sa dernière émission, Complément d'enquête pointe sa loupe sur les embouteillages et les smartphones, accusés de rogner nos journées, par minutes ou heures entières. Dans la deuxième partie de l'émission, à partir de 30 minutes, l'équipe part à la rencontre de chercheurs et spécialistes pour comprendre comment, à coups de notifications et de techniques de rétention, les applications mobiles grappillent notre temps.
L'enquête mène aussi l'équipe chez Celsius Online, un développeur de jeux PC converti aux jeux mobiles chronophages, flattant l'égo de l'utilisateur pour le retenir, lui et son portefeuille. Le segment se conclut par un entretien avec la psychologue Vanessa Lalo, spécialiste du numérique.
Du temps de l'âge de pierre, les évolutions de l'Homme (jusqu'au 2 février 2018)
Arte propose un documentaire en deux parties sur nos ancêtres de l'âge de pierre, dont le Paléolithique, soit 12 000 ans avant notre ère. La première émission se concentre sur ce qui a suivi, à savoir la transition du chasseur-cueilleur à l'agriculteur, au Néolithique. Les bases de la sédentarisation étaient là.
La seconde vidéo s'intéresse, elle, aux traces laissées au Néolithique, à savoir les nombreux menhirs et autres constructions qui parsèment le monde. Ce sont à partir d'eux qu'on peut deviner l'organisation de ces sociétés, toujours dans la transition entre nomadisme et vie sédentaire.
- Regarder Les énigmes de l'âge de pierre : Et l'homme devint agriculteur (1/2)
- Regarder Les énigmes de l'âge de pierre : Témoins éternels (2/2)
Les boss plus ou moins insurmontables du jeu vidéo
Cette semaine, BiTS d'Arte consacre son émission aux boss de jeux vidéo, en se demandant quelle figure cet ennemi de fin de niveau est censé imiter, et quelle utilité elle a pour le concepteur ou pour le joueur. Des boss scriptés avec leurs patterns, imposés, à ceux qui deviennent adaptatifs, son utilisation varie de plus en plus.
L'équipe discute de la question avec le journaliste Christophe Butelet et le directeur créatif de La Terre du Milieu : L’ombre de la Guerre, Michael de Plater. Ils reviennent notamment sur quelques occurrences marquantes, qui ont construit leur utilisation par le reste de l'industrie.
#Replay : Parthénon, smartphone chronophage et boss de jeux vidéo
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Intelligence artificielle, volcan mystère et Charles de Gaulle nucléaire
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La reconstruction du Parthénon (jusqu'au 26 novembre)
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Les smartphones, rongeurs de temps (jusqu'au 23 décembre)
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Du temps de l'âge de pierre, les évolutions de l'Homme (jusqu'au 2 février 2018)
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Les boss plus ou moins insurmontables du jeu vidéo
Commentaires (12)
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Abonnez-vousLe 24/11/2017 à 17h35
L’enquête mène aussi l’équipe chez Celsius Online, un développeur de
jeux PC converti aux jeux mobiles chronophages, flattant l’égo de
l’utilisateur pour le retenir, lui et son portefeuille.
Connaissant l’équiope je vais me faire un plaisir de regarder l’émission ! Mais ils ont averti que le reportage final était biaisé par rapport à ce qu’ils avaient dit " />
Le 24/11/2017 à 17h47
Attention, le doc sur le Parthénon est ancien, je l’avais vu en 2008 (de mémoire).
Le 24/11/2017 à 19h15
Le Dessous des Cartes sans Jean-Christophe Victor ça fait tellement bizarre… Par contre, on voit que le reste de l’équipe n’a pas lâché le morceau, c’est toujours de très bonne qualité ! " />
En espérant que les autres docu en prennent de la graine ^^
Le 24/11/2017 à 21h45
la transition du chasseur-cueilleur à l’agriculteur
Comme l’explique délicieusement Y. N. Harari dans Sapiens, cette transition (la Révolution Agricole) fut la plus grande escroquerie de l’Histoire : ce n’est pas nous qui avons domestiqué la Nature, c’est la Nature qui nous a domestiqué !
Le 24/11/2017 à 23h20
Le 25/11/2017 à 09h16
Le 25/11/2017 à 12h43
Le 25/11/2017 à 14h56
Le 25/11/2017 à 15h45
Ouf !!
C’est rassurant de savoir que l’homme ne détruit rien mais qu’il se contente juste de “domestiquer” pour le bien de toutes les autres espèces animales et végétales… " />
Le 25/11/2017 à 19h09
Concernant l’entretien de Complément d’Enquête avec Anne Hidalgo, je ne comprends pas en quoi les péages urbains (comme à Londres, Milan, Oslo, Stockholm, Dublin) défavoriseraient les banlieusards les plus pauvres et en quoi interdire les véhicules diesels seraient plus équitable envers l’ensemble des automobilistes. Un péage urbain peut proposer des abonnements gratuits, des tarifs selon la situation familiale et la situation financière.
Je veux bien admettre que les péages urbains ne réduisent pas le flux de véhicules qui entrent dans le centre-ville (les automobilistes acceptent bien de payer l’assurance auto, les taxes sur le carburant, etc, pour pouvoir se déplacer avec leur véhicule individuel sur la route), mais au moins ces péages urbains financent-t-ils une partie des transports en commun et une partie de la transformation de l’espace public et des infrastructures dont les piétons et cyclistes ont besoin.
Perso, je n’ai pas de voiture, mais si j’en acquière une un jour par nécessité, il est hors de question que je fasse la démarche d’acheter une vignette Crit’air qui ne sert actuellement strictement à rien.
(j’habite une agglomération de 200 000 habitants)
Le 26/11/2017 à 12h12
L’un des gros soucis avec la politique du moment “anti voitures”, c’est qu’elle fonctionne à l’envers.
Ils veulent interdire tout, mais à côté de ça, il n’y a aucune infrastructure pour la transition vers d’autres moyens.
Si je prends l’exemple de Lille.
Bornes de recharges pour les véhicules électriques encore rares, elles devraient être obligatoires pour tous les nouveaux immeubles dotés d’un parking privé collectif et pour les entreprises à mes yeux (si j’en avais une dans ma résidence, j’aurais surement sauté le pas, au lieu de ça la solution actuelle serait de tirer une rallonge de 50m depuis mon balcon au 4eme).
Aménagements pour vélos et garages sécurisés en sous nombre, pas assez de pistes cyclables (qui en plus sont squattées par les zombis smartphone et l’armada poussettes), trottoirs pavés parfaits pour les trottinettes ( " /> ), plaques d’égout sur les pistes cyclables en mode cratères, toujours pas de généralisation de l’autorisation de passer les feux pour tourner à droite, pistes accolées à des grands boulevards avec un feu tous les 20m qui faire perdre son rythme en vélo. Si je voulais aller à mon taff en vélo, il faudrait que je me tape 16km de détour en passant par des zones industrielles bardées de camions à cause de l’échangeur A26/A1 Dunkerque/Lille/Paris.
Les grandes métropoles et l’Etat devraient prendre l’exemple d’Oslo qui a violemment favorisé la voiture électrique à coup d’avantages fiscaux et à l’usage. Cependant, aujourd’hui ça commence à coûter horriblement cher et le ROI est encore bien loin pour eux.
A voir si pour les institutions un tel projet d’avenir à long terme peut dépasser la vision long terme habituelle des élus (AKA : la durée de mon mandat + la réélection).
Le 26/11/2017 à 16h33
+1, je n’ai pas encore vu d’épisode sans lui et j’ai un peu peur, cette émission, c’était un visage, une voix…