Cet article a été publié à l’origine dans notre Mag#4. Il est maintenant accessible à l’ensemble de nos abonnés.
[Autoportrait] Sébastien Gavois : tribulations d’un pigiste devenu rédac’ chef
Me voilà à poil sur Internet
[Rediffusion du Mag #4] Mon aventure avec Next INpact a commencé en 2010, suite à une longue série de hasards et de rencontres. Rien ne me destinait à devenir journaliste. Ma passion pour l’informatique remonte par contre à ma jeunesse, et celle pour la cryptographie d’une certaine manière à mon père.
Le 01 décembre 2023 à 17h18
18 min
Next
Next
Cet autoportrait n’est pas chronologique, il est comme la vie : à prendre comme ça vient. N’y cherchez aucune logique dans l’ordre – sans doute un reste de Pulp Fiction (oui, je suis fan de Tarantino) – et n’espérez pas y trouver l’intégralité de ma vie. Certains souvenirs n’appartiennent qu’à moi, mes amis, ma famille.
Les voyages forment la jeunesse
Le terreau de ma rencontre avec PC INpact se trouve dans le Nord. Je suis arrivé à Lille au début des années 2000, j’y ai suivi celle qui deviendra ma femme un an plus tard, Ingrid. CAPES de lettres classiques en poche, elle participe au mouvement et se retrouve mutée… dans le Nord, son 16e vœu.
Vous avez vu Bienvenue chez les Ch'tis ? C’était pareil pour nous : pleurer ou presque en arrivant, se dire qu’on va partir au plus vite, finalement acheter une maison au bout de six mois, y rester 10 ans, fonder une famille. Timéo, Lillo et Valentin y sont nés. On part en 2012 direction La Rochelle, la chaleur du Soleil nous manque un peu trop.
J’ai toujours voyagé durant ma vie. Quelques jours après ma naissance, je partais avec ma mère et mon père, militaire, en Allemagne pour trois ans. Retour en France et de nouveau départ pour l’étranger. Durant les dix années suivantes, j’ai passé presque sept ans en Arabie saoudite, à Djeddah et Riyad. Bref, une jeunesse d’expat'.
Je reviens définitivement en France (à Achères) pour ma rentrée en 4e au collège. Vous l’imaginez, le choc culturel est parfois assez surprenant/violent. De ces voyages je garde des souvenirs, certainement une ouverture d’esprit et tellement d’autres choses. J’apprends aussi la dureté de la vie et à relativiser.
Ambassade, chiffre, morse et bandes perforées
Avant cela, mon père a fait différents corps de métiers dans l’armée, mais j’ai surtout le souvenir de lui en tant que « chiffre » à l’ambassade. Enfant, j’adorais aller dans son bureau et jouer avec des bandes perforées. Je vous parle d’un temps avant Internet, les clés USB et tutti quanti. Je m’inventais des histoires à partir de ces petits trous… Ma passion pour la théorie des nombres et la cryptologie vient au moins en partie de cette époque je suppose.
Je le regardais aussi sans faire le moindre bruit lorsqu’il avait son casque sur les oreilles, écoutant les messages qui arrivaient en morse à toute vitesse, parfois plus vite qu’il n’était capable de les retranscrire. J’étais fasciné, comme presque tous les bambins regardant leur père.
Il parlait très peu de son travail et faisait beaucoup de sport ; j’ai compris des années plus tard pourquoi. Au fil des années, je découvrais certaines « astuces » de son travail. Par exemple, diffuser des messages en morse à très grande vitesse et très faible volume afin de les « cacher » dans de la musique sur des ondes courtes.
Sans savoir vraiment où j’étais et ce que cela représentait, je suis passé du côté des invalides, aux « grandes oreilles » quand je n’étais encore qu’un gamin. Jean-Marc aurait certainement échangé sa place avec moi afin de jeter un œil ; moi j’attendais simplement le retour de mon père.
Il est amusant, 30 ans plus tard, de se retrouver à travailler avec Jean-Marc, qui est probablement celui qui a écrit le plus d'articles sur le Groupement interministériel de contrôle (GIC).
Rue Montgallet et Internet très bas débit
Le collège se passe tranquillement… ou presque. Avec Loïc, on achète chez R.A.M (place de la Nation) un kit micro/émetteur FM, que l’on monte et place dans le faux plafond de la salle de notre conseil de classe. Des écoutes illégales avant l’heure : on a enregistré l’intégralité des échanges, mais on a aussi ensuite été balancé par des mecs de la classe à qui on l'avait fait écouter. On passe en conseil de discipline, mais le collège ne veut pas trop faire de vagues…
Au lycée, je laisse un peu l’électronique pour l’informatique. Je découvre la rue Montgallet et passe des heures à fouiller dans les bacs fourre-tout. Mon premier salaire y passe. Après un mois à trier des colis à Montparnasse pour La Poste, je m'achète un disque dur (160 Mo, il me semble).
C’est en fait un retour aux sources. Mon premier ordinateur était un Amstrad PC 1512, alors que j’étais encore en Arabie saoudite. Je l’ai « hacké » et presque transformé en 1640 (640 ko de mémoire, mais toujours une carte graphique CGA). C’était le début d’une passion : démonter et bidouiller. J’ai aussi été bercé au gré des premières versions de DOS, puis de Windows (j’ai mis du temps à passer à l’interface graphique…)
J’ai connu les serveurs BBS (Bulletin Board System) qui étaient un peu l’ancêtre d’Internet. J’ai pendant longtemps utilisé des modems 28k, puis la « révolution » du 56k. J’ai passé plusieurs heures à récupérer de la musique, des jours pour des vidéos qui n’étaient souvent pas les bonnes, etc. Je bavais aussi devant les lignes RNIS à 2 Mb/s. Bref, j’ai eu la chance de grandir en même temps que l’informatique grand public et Internet prenait son envol [\mode vieux con].
Lors de mon arrivée dans le Nord, la passion de l’informatique ne m’a pas quitté. J’entre alors dans l’association 59 Hardware. J’y teste du matériel dont je ne pouvais parfois que rêver et j’y ai fait des rencontres humaines, certaines indélébiles. Motivé, je suis rapidement devenu « admin » avec des responsabilités. Je me suis même mis au PHP pour « améliorer » le site – qui était sous Joomla à l’époque – et l’adapter à nos besoins. Pierre-Alain me truciderait sur place s’il voyait ces lignes de code.
Deux Français à Taipei, mon premier Computex en 2009
Avec 59 Hardware, je suis parti avec un « bro » – Julien Beguec – à Taipei pour mon premier Computex. Médecin et passionné d’informatique, il avait de la bouteille : il était passé par MatBe et a même écrit des tests pour feu Hardware.fr, une consécration ! Une rencontre qui a largement dépassé le cadre de l’informatique et du temps. Il m’a appris à faire de belles photos et la rigueur que nécessite un bon protocole.
Toujours au Computex, mais en 2010 cette fois-ci, j’ai eu l’honneur d’être sacré « worst babe ever » par un certain… David Legrand, avec en prime une actualité sur PC INpact. J’étais pendant longtemps en tête sur Google Images avec ces trois mots clés. Influenceur avant l’heure, je n’ai pas tenté de reconversion.
Le monde de l’informatique était petit à l’époque (on se connaissait tous plus ou moins), mon chemin a rapidement croisé celui de l’overclocking avec notamment Aurélien (Bob le magnifique) et Christopher (Pepinorang). Du Computex, aux overclocking party dans une grange, j’en prends plein les yeux et les oreilles. Pour la petite histoire, mon premier overclocking remonte au Pentium (socket 5). À cause d’un mauvais réglage des jumpers sur la carte mère, mon Pentium 75 MHz fonctionnait à… 90 MHz. La peur de ma vie au démarrage.
Je regardais alors avec envie des sites comme Hardware.fr, MatBe, Presence-PC et PC INpact. J’y lisais des articles de ceux qui allaient devenir des collègues et amis plus tard. Beaucoup de sites ont fermé depuis (Presence-PC est devenu Tom’s Hardware France), pas PC/Next INpact.
L’éducation nationale, Microsoft et les logiciels libres
C’est en 2010, alors que j’écrivais des articles pour 59 Hardware, que David m’a contacté. J’arrivais au bout de mon statut d’assistant d’éducation en collège, sans possibilité de prolonger et sans trop savoir quoi faire ensuite. J’étais aussi « personnel ressource » en charge de l’informatique et j’assistais, malheureusement impuissant, à l’entrée en force de Microsoft.
Dans mon collège, élèves et professeurs avaient accès gratuitement à toutes les versions de Windows, à la suite Office, aux logiciels de dev, etc. Tout était fait pour que les élèves et les enseignants utilisent Microsoft tous les jours, et ainsi les rendre dépendants. De l’open bar comme cela s’appelle désormais. Déjà à l’époque cela me gênait et je proposais systématiquement des suites bureautiques libres.
En charge de l’informatique, j’ai également négocié avec le gestionnaire pour abandonner Pronote pour la gestion des bulletins et passer sur une solution libre (et gratuite) : Garennes, développé par Jean-François Campan. Projet validé par le collège, mais il fallait se battre avec le rectorat pour l’installer et le configurer sur notre serveur (dans le collège), mais sur lequel nous n’avions que partiellement la main.
Garennes remplissait parfaitement son rôle, avec bien plus de fonctionnalités que le Pronote de l’époque. Les professeurs étaient ravis, l’administration et le gestionnaire aussi. Hélas, l’éducation nationale n’en a pas profité pour développer sa propre solution alors qu’elle avait tout sous la main. Collèges et lycées passent aujourd’hui par des logiciels payants, et doivent racheter la licence tous les ans. J’ai vraiment le sentiment d’un immense gâchis quand j’y repense…
« La pire chose que tu puisses faire est de travailler pour moi »
Bref, revenons à ma rencontre avec David Legrand, dans un Mc Donald : parfait pour un entretien d’embauche, le plus rapide de ma carrière (le temps pour David de dégommer une boite de 20 nuggets). Il me propose d’écrire des piges, avec un gros disclaimer : « la pire chose que tu puisses faire est de travailler pour moi ». Au moins le décor était posé avec franchise ! Avait-il raison ? Non, je suis content du chemin parcouru.
J’ai donc commencé à écrire quelques courtes actualités pour PC INpact, la première date du 27 mai 2010, sur les GeForce GTX 470 et 480 « Superclocked » d’EVGA. Au début, l’écriture se faisait plutôt de manière épisodique en parallèle de mon boulot d’assistant d’éducation. Quelques mois plus tard, j'étais à mi-temps, puis finalement à temps plein, avec un CDI. J’étais payé pour le travail que je faisais bénévolement sur 59 Hardware, le rêve !
Détour par les années lycée et la fac
Rien à voir avec mes études. Les années lycée étaient un peu magiques : je suis arrivé en seconde l’année de l’ouverture du lycée Charles de Gaulle à Poissy. L’ambiance est particulière, il faut installer les machines, les ordinateurs, le réseau… On organise des défilés de mode et des fêtes chaque année, on descend le mur intérieur en rappel, on s’aime… J’y fais la connaissance d’Ingrid, j’y trouve aussi des amis pour la vie. En terminale, mon monde s’effondre avec le décès de mon père.
Bon an, mal an, je me suis retrouvé sur les bancs de la Fac à Cergy, faute d’avoir été accepté ailleurs. Les années passent avec un DEUG MIAS puis une licence en mathématiques et physiques. Pour la maitrise, je change d’air et pars à Versailles Saint Quentin pour des mathématiques pures et de la cryptographie (théorie des nombres, algèbre…). C’est dur, mais je m’accroche.
Je me souviens bien davantage des parties de belote coinchée que des théorèmes. Je garde un souvenir fort de Laurent Gruson, emporté par la Covid en 2020, et de Nicolas Pouyanne. Rien à voir avec des études de journalisme, d’autant que j’étais une brêle en français avec jamais plus de 0 en dictée, mais ce cursus est une aide précieuse pour la vulgarisation, la cryptographie et la physique quantique.
Péter un NDA sans le savoir et rencontrer Damien
Mon arrivée chez PC INpact s’est faite à peu près au même moment que Cyrel Daniel (Cydoo) et Damien Labourot… Hasard de la vie, j’avais déjà discuté avec ce dernier quand j’étais chez 59 Hardware et lui responsable presse chez Intel. Pour la petite histoire, MSI m’avait envoyé une carte mère P35 avec un processeur et de la DDR3 (c’était nouveau à l’époque).
J’ai donc préparé tranquillement mon test, avec un comparatif des perfs entre DDR2 et DDR3, puis je l’ai publié sans spécialement regarder si d’autres tests étaient en ligne. Rapidement, coup de téléphone de Damien avec une phrase du genre « heu… y’a un NDA sur le P35 et la DDR3 »… Ma réponse : « heu… un NDA, késako ? ». Il s’agit d’un embargo pour la publication (Non disclosure agreement, ndlr) : une date avait été fixée, mais MSI avait « oublié » de me prévenir.
Le grand mercato
Sur PC INpact je découvre ceux qui restent de la team historique : Marc Rees, Nil Sanyas, Vincent Hermann et David Legrand. Xavier Berne et Kevin Hottot sont arrivés peu de temps après. Puis c’était au tour de Guénaël Pépin et de Guillaume Henri. Nous avons été jusqu’à huit ou neuf journalistes à temps plein, et ce n’était pas le travail qui manquait !
Depuis, l’équipe s’est considérablement réduite avec les départs (dans le désordre) de Damien, Xavier, Kevin, Guillaume, Guénaël et dernièrement David. Il ne reste actuellement que trois journalistes (Marc, Vincent et moi-même), mais il faut bien évidemment ajouter Jean-Marc Manach et Flock qui est heureusement là pour nous détendre le vendredi avant le week-end.
Flock d’ailleurs qui a sauvé une année de fac de mon fils, en le déposant un jour de grève. J’ai à cette occasion prononcé une phrase que je n’aurais jamais imaginée : « si tu vois un mec baraqué, barbu et tatoué, monte dans la voiture sans poser de question ». J’ai depuis eu la chance de boire des bières avec Flock, une magnifique rencontre.
Des projets tous azimuts
En plus des actualités, avec Damien et Cyril on s’occupait des bons plans et d’animer Prix du Net lorsqu’il y avait du contenu en plus du comparateur. J’étais aussi en charge de Tous les Forfaits et Les offres Internet. Les projets fusaient de tous les côtés, les journées passaient à toute vitesse. Le rythme effréné n’était pas toujours facile à suivre, mais les journalistes y croyaient et on se donnait à fond, sans compter. Conférences en live à l’heure des USA, auditions pendant la nuit, tests à boucler, etc.
Pendant des années, nous passons des heures au téléphone avec David, parfois (souvent au début) pour m’expliquer tout ce qui n’allait pas dans mes actualités (merci de m’avoir permis de progresser), d’autres fois pour avancer sur des projets, des dossiers, des comparatifs, etc. Next INpact occupe mes journées et une bonne partie de mes soirées.
Call me maybe
Il nous arrivait aussi de parler de tout et de rien, de refaire le monde, de tester de nouveaux outils collaboratifs pour la team, des solutions d’échange de fichiers, des bouts de code, etc. Il y a notamment eu l’aventure Tous les forfaits. Alors que Free Mobile faisait parler de lui (sans encore être disponible), David lance l’idée d’un comparateur. Je remplis des cases sur une feuille de calcul, il développe un bout de site. Le projet est validé et prend de l’ampleur. Il a été une source de revenus importante pour Next, avant d’être déréférencé et finalement revendu.
J'ai pu gouter à « l’humour » très particulier de David qui est un jour venu me voir avec une phrase du genre « Et paf la base de données ». Lors d’une mise à jour du comparateur, la BDD devait être remaniée et remise à zéro. J’ai donc dû re-rentrer toutes les informations des opérateurs et le détail de plus de cent forfaits ; un travail passionnant pour celui qui aime décrypter les fiches d’information standardisée.
Les voyages forment la vieillesse
Pendant des années, l’aventure PC INpact, puis Next INpact continue. Avec David, nous nous rendons au CES de Las Vegas, au MWC de Barcelone et au Computex de Taipei, plusieurs années de suite. Nous y découvrons parfois des start-ups qui se trouvent parfois à côté de chez nous… un comble.
Des voyages nécessaires et importants pour suivre les tendances et être au cœur des nouveautés, mais qui sont aussi fatigants physiquement : les nuits sont très courtes entre le brief avec le décalage horaire, les actualités et arpenter les allées du salon.
(Le)Grand(e) démission
Un changement important arrive fin 2021 : la démission de David. C’est la fin des calls de plusieurs heures tout au long de la journée, alors qu’on en faisait depuis plus de 10 ans. Le site continue et je me propose de reprendre une partie des responsabilités de David, notamment la gestion des pigistes.
Je demande alors à Christophe de passer rédacteur en chef adjoint, ce qu’il accepte avec plaisir. Je passe donc de l’autre côté de la barrière (j’ai commencé comme pigiste) et découvre une autre facette de ce métier, humainement enrichissante, mais aussi très prenante en temps. Je travaille davantage avec Marc et prend plaisir à le connaitre et écrire quelques articles à quatre mains.
Et maintenant ?
La suite, vous la connaissez : Christophe annonce la possible mort imminente de Next INpact. Vous avez répondu plus que présent à cet appel. Cela m’a procuré un mélange de sentiments : reconnaissance, fierté et angoisse. Comment être à la hauteur après cela ? Cela nous a également poussés à un important travail d’introspection, avec une certitude : les choses doivent changer.
Je profite de cet auto-portrait pour remercier David sans qui je ne serais évidemment pas là et qui m’a tellement appris et m’a laissé aller vers de nouveaux sujets (espace, science…). Vincent qui m’a patiemment expliqué encore et encore qu’on mettait un s à enfants quand il y en avait plusieurs. Marc qui a toujours répondu présent quand j’avais une question, besoin d’un avis ou d’un contact, encore plus maintenant que l’on travaille en binôme.
Je n’oublie pas non plus tous les autres avec qui nous avons plus ou moins longuement discuté, de tout, de rien, de la vie, du temps qui passe. Ma maison est toujours ouverte ! La vie est faite de rencontres, de choix, d’espoirs, de déceptions, de remords et de regrets (mais faut-il choisir entre les deux ?).
D’autres chapitres sont j’espère à ajouter, avec ou sans Next INpact. Et si j’ouvrais un gite ? Si je devenais artisan (électricien, plombier…) ? Si je réintégrais l’Éducation nationale ? On se donne rendez-vous dans 10 ans !
Septembre 2023, l’aventure moji commence
Depuis la publication du magazine, c’est peu dire que les choses ont changé. Next INpact a été racheté par moji, la V7 du site n’est plus depuis quelques jours, remplacée par Next.ink sur lequel vous êtes en train de lire cet autoportrait.
Hé oui, Next est notre nouveau nom, plus simple et représentant l’avenir (oui, c’était facile). L’équipe de journalistes reste exactement la même qu’avant – avec Flock en CDI comme cerise sur le gâteau –, et nous avons maintenant des moyens de nous projeter à moyen et long terme. Ferdinand et toute l’équipe de moji sont à nos côtés.
De nouvelles aventures et donc un nouveau chapitre qui est en train de s’écrire pour, je l’espère, de nombreuses années. Mon autoportrait dans le magazine se terminait par « On se donne rendez-vous dans 10 ans ! », c’est encore et toujours valable.
[Autoportrait] Sébastien Gavois : tribulations d’un pigiste devenu rédac’ chef
-
Les voyages forment la jeunesse
-
Ambassade, chiffre, morse et bandes perforées
-
Rue Montgallet et Internet très bas débit
-
Deux Français à Taipei, mon premier Computex en 2009
-
L’éducation nationale, Microsoft et les logiciels libres
-
« La pire chose que tu puisses faire est de travailler pour moi »
-
Détour par les années lycée et la fac
-
Péter un NDA sans le savoir et rencontrer Damien
-
Le grand mercato
-
Des projets tous azimuts
-
Call me maybe
-
Les voyages forment la vieillesse
-
(Le)Grand(e) démission
-
Et maintenant ?
-
Septembre 2023, l’aventure moji commence
Commentaires (21)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 01/12/2023 à 18h35
Le lien vers la "worst babe ever" marche pas, tristesse :-p
Next INpact
Le 01/12/2023 à 19h04
Malheureusement, l'image pointe désormais vers un 404 (pas la Peugeot). :(
Le 01/12/2023 à 19h13
Sinon trois mots clés dans Google images et ça se trouve "worst babe ever" ^^
Modifié le 01/12/2023 à 19h58
Modifié le 02/12/2023 à 11h05
Le 06/12/2023 à 21h10
Le 01/12/2023 à 22h42
Le 01/12/2023 à 23h15
Modifié le 02/12/2023 à 10h31
Le 02/12/2023 à 11h03
Le 01/12/2023 à 20h22
Le 01/12/2023 à 21h14
Modifié le 02/12/2023 à 07h43
Je m'y retrouve un peu dans la passion de l'informatique, mes débuts avec mon Amstrad 464 ( merci Papi d'avoir été curieux et passionné et de me l'avoir offert )
Les débuts avec le hardware, avoir touché le contrôleur clavier de sa CM avec son tourne vis et se retrouver comme un con bloqué au boot du BIOS sur l'écran obligatoire y'a des années.. "Appuyez sur une touche pour continuer"... Tristesse et devoir racheter une nouvelle CM.
L'achat démesuré d'un énorme DD Wester digital Caviar de 1.6Go au prix minus de 1600Frs (environ 240€) !
La vulgarisation, l'envie de communiquer sa/ses passions, de partager, crédo de PCI à l'époque ce qui à provoqué chez moi cet attachement à PCI.
Bref, merci :)
Le 02/12/2023 à 09h55
c'est que chez moi ?
Le 02/12/2023 à 12h05
Le 02/12/2023 à 11h32
On doit être nombreux ici à avoir - ou au moins avoir eu - ce côté bidouilleur, mettre les mains dans la bécane pour la démonter/remonter, en essayant de suivre (avec les très maigres moyens financiers de mes parents) l'évolution du matos.
Installer une carte son, un lecteur CDR-ROM sur cette même carte son*, des barrettes de RAM (EDO, DDR, ...), des disques dur (mon 1er faisait 40Mo)
* Sound Blaster 16 ASP Multi-CD, ASP=Advanced Sound Processor, Multi-CD: y'avait 3 ports IDE sur lequel on pouvait branche un CD-ROM : Mitsumi (mon lecteur 3x), Sony, ou Panasonic; à l'époque, il fallait souvent une carte fille pour brancher un lecteur CD, alors un branchement "en direct" comme ça...
partitionné en 2x20Mo parce que DOS3.1 ne supportait pas plus de 32Mo, j'avais lu TOUT le bouquin du Dos3.1, oui m'sieur !
Le 02/12/2023 à 15h59
Le 04/12/2023 à 11h25
Le 04/12/2023 à 12h15
YouTube
Merci de t'être livré à cet exercice si particulier. Je retrouve en tout cas plein d'expériences communes liées à notre génération (j'ai pas mal la nostalgie de la rue Montgallet aussi !)
Le 04/12/2023 à 19h49
Le 04/12/2023 à 20h29