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Le ministre de l’Éducation annonce la création d’un Capes d’informatique dès 2020

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Le ministre de l’Éducation annonce la création d’un Capes d’informatique dès 2020

Le 08 janvier 2019 à 15h54

Le ministre de l’Éducation nationale vient d’annoncer la création d’un Capes d’informatique à horizon 2020. Objectif : améliorer la formation des professeurs, et plus particulièrement de ceux qui seront chargés du nouvel enseignement de spécialité « Numérique et sciences informatiques », prévu dans le cadre de la réforme du bac.

« Nous avons un problème avec le vivier d’enseignants » avait prévenu Pierre Mathiot, auteur du rapport de préfiguration de la réforme du bac, en février dernier, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

Et pour cause : à partir de la rentrée prochaine, les élèves de première se façonneront un parcours « à la carte », en complément d’un socle d’enseignements communs. Finies les traditionnelles série S, ES et L : tous les lycéens suivront désormais les mêmes cours de français, d’histoire-géo ou d’EPS, outre différents enseignements de « spécialité » (qu’ils pourront choisir).

Le numérique pourrait ainsi faire plus largement son irruption au lycée. Du côté des enseignements obligatoires, l’introduction d’un cours d’ « humanités scientifiques et numériques » (de deux heures hebdomadaires) avait initialement été annoncée par le ministère de l’Éducation nationale. En passe d’être plus génériquement intitulé « enseignement scientifique », cette discipline transverse pourrait néanmoins conduire les élèves à « apprendre à coder », comme le souhaite l’exécutif.

Au rayon des enseignements de spécialité, figure d'autre part un cours de « Numérique et sciences informatiques », dont le volume horaire sera de quatre heures en première, puis de six heures en terminale.

Résultat, près de 1 500 lycées auraient besoin de professeurs d’informatique selon Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale.

Jean-Michel Blanquer promet « des progrès structurels considérables »

Les nouveaux programmes ne sont toujours pas arrêtés. Sur France Culture, le ministre de l’Éducation a néanmoins annoncé hier qu’un Capes d’informatique (du nom de ce concours que doivent passer les professeurs de collège et de lycée) verrait le jour « dès 2020 ».

« C’était quelque chose qui était attendu depuis très longtemps et que l’Éducation nationale ne faisait pas. Aujourd’hui, nous avons créé la raison d’être de ce Capes informatique, et dans quelques années nous créerons probablement une agrégation d'informatique », a poursuivi Jean-Michel Blanquer.

La réforme du bac entrant en vigueur dès la rentrée prochaine pour les élèves de première (en vue de changements progressifs d’ici au bac 2021), le locataire de la Rue de Grenelle a expliqué que les besoins seraient couverts dans un premier temps « par des professeurs qui suivent des formations continues, aujourd’hui même et dans les mois qui viennent ». L’Éducation nationale pourrait en outre faire appel aux enseignants qui assurent actuellement l’option « ISN », pour « Informatique et sciences du numérique ».

Il y a quelques mois encore, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, en appelait pourtant à « laisser mûrir » le nouveau Capes de mathématiques, qui dispose depuis 2015 d’une option « informatique ».

Jean-Michel Blanquer devrait ainsi satisfaire l’association Enseignement public et informatique, des parlementaires tels que Laure de La Raudière, le MEDEF et d’autres représentants des entreprises du numérique (Tech In France...), qui réclamaient de longue date l’introduction d’un Capes d’informatique. Le Syntec numérique s’est d’ailleurs réjoui aujourd’hui de cette « décision politique forte », destinée à améliorer in fine la formation des élèves.

Une « montagne d'opportunités »

« Nous créons un cercle vertueux de la présence de l’enseignement numérique », a prédit le ministre de l’Éducation nationale. « Nous consacrons le numérique dans le système – et dans un sens non superficiel (...). Nous avons besoin d’avoir des élèves qui développent leur sens logique grâce à la programmation, des élèves qui relient les savoirs numériques aux autres savoirs, grâce à leurs approfondissements numériques et à l’approfondissement de leur culture générale dans d’autres domaines. C’est cela que nous allons faire. »

D’après l’intéressé, l’enseignement de spécialité « Numérique et sciences informatiques » sera dispensé dans « plus de 50 % » des lycées. « C’est une innovation formidable », s’est félicité Jean-Michel Blanquer, étant donné qu’il y a « beaucoup de jeunes qui ont envie d’aller vers ces métiers, qui correspondent à des métiers d’avenir. Ce sera au passage une occasion d’inciter plus de jeunes filles à faire cette discipline, et donc de compenser les problèmes d’égalité hommes-femmes qu’on a dans cette branche. »

L’introduction d’un Capes et d’une agrégation d’informatique est pourtant loin de faire l’unanimité, notamment au sein du corps enseignant. « Les métiers de demain nous sont parfaitement inconnus. On sait simplement que, pour s’y préparer, les élèves devront avoir acquis à l’école une très grande culture générale et, notamment, une culture numérique fondamentale et humaniste » nous avait ainsi confié il y a quelques mois Michel Guillou, consultant numérique éducatif et auteur du blog Culture-Numérique.

Pour cet ancien de l’Éducation nationale, une telle réforme « n’a aucun sens » : « L'enseignement de l'informatique n'a rien à voir avec l'acculturation numérique qui, elle, concerne toutes les disciplines. »

Michel Guillou plaide ainsi pour davantage de numérique au sein des différentes matières, plutôt que pour la mise en place d’un cours spécifique qui risquerait de décharger et déresponsabiliser les autres enseignants. « C’est dans les disciplines existantes que vont se construire peu à peu les compétences transversales propres à cette culture numérique. En ouvrant ainsi les portes des possibles, en donnant l’opportunité de rencontres entre elles, le numérique contribue à enrichir, à augmenter, à éclairer les disciplines traditionnelles. »

Jean-Michel Blanquer a toutefois balayé ces réticences, hier : « Je veux bien entendre toute une série d’inquiétudes, mais je ne voudrais pas qu’on perde de vue, devant la colline de problèmes, la montagne de solutions que nous avons, la montagne d’opportunités qu’il y a derrière cette réforme. »

Commentaires (34)

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Comme toujours on met la charrue avant les boeufs.  J’enseigne la physique-chimie et j’étais à priori intéressé par cet enseignement (une formation est prévue) mais comme pas mal de collègues je vais reculer devant la somme de travail qui se profile  (modifications des programmes en même temps en seconde, première, spécialité….). Il était évidemment préférable de créer ce Capes avant de créer cet enseignement.

Bon on se dira qu’il vaut mieux ça que rien ou presque mais ça sera pas mal du bricolage au départ.

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Il a un bon postulat de départ le monsieur Guillou : « L’enseignement de l’informatique n’a rien à voir avec l’acculturation numérique qui, elle, concerne toutes les disciplines. »

Mais il tire une mauvaise conclusion. C’est justement parce que culture numérique et informatique ne sont pas la même chose qu’il ne faut pas se contenter d’une culture numérique saupoudrée dans toutes les matières, et avoir des cours d’informatique à proprement parler.

 

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Vu qu’il y aura 50 places au CAPES d’informatique, et qu’il est question d’enseignement de l’informatique dans 1500 lycées, il faudrait attendre 30 ans avant de démarrer…

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Il y a un autre problème, comment recruter ? On ne trouve déjà pas de profs de maths et physique. Alors informatique !? qui serait assez fou pour lâcher un bon job d’informaticien, être payé une misère et gérer 35 élèves par classe ? Sûrement pas moi. Les vocations pour être enseignant vont être de plus en plus rares à mesure que les conditions de travail empirent.

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Et pour cause : à partir de la rentrée prochaine, les élèves de première….

…Finies les traditionnelles série S, ES et L : tous les lycéens suivront désormais

les mêmes cours de français, d’histoire-géo ou d’EPS…



“pour/contre”, la question divise ??? <img data-src=" />

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On te le proposera comme “offre raisonnable d’emplois” si t’es au chômage ;-)

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esver a écrit :



On te le proposera comme “offre raisonnable d’emplois” si t’es au chômage ;-)





Carrément. Je sens bien l’armée de contractuels envoyés au casse pipe avec une formation via youtube et une matraque en guise de pédagogie.


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Bwarf, tu prends un mec qui sort de philo, tu lui rappelle que comme il a appris, on ne peut pas satisfaire tout ses désirs. Tu lui expliques ensuite que son désir de devenir un grand philosophe, c’est mort que son désir de prof de philo, c’est presque possible, mais que ça ne sera pas de la philo.


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Entièrement d’accord.



D’ailleurs, que va-t-il y avoir dans ce CAPES D’informatique ? C’est bien gentil de parler “informatique”, mais c’est comme la médecine, il y a plusieurs spécialités avec des compétences transverses (réseaux, sécu, crypto, sysadmin, etc.).

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Comme dans toutes les disciplines il y plusieurs spécialités, ce sera un socle commun et des connaissances de bases sur les différentes branches je suppose.

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Ca va etre dur de convaincre un étudiant avec un master en informatique qu il peut devenir prof pour 1800 euros

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Bac +5 pour le CAPES.



Sans Agrégation et le salaire qui va avec, je vois mal comment ils vont convaincre les bac+5 à majeure informatique/ingénierie de venir dans l’enseignement.

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La question du salaire ne concerne pas que les futurs enseignants de NSI, ça concerne tous les enseignants, comment les attirer en les payant si peu ?



On est encore dans une vision de “l’enseignant par vocation” alors qu’un enseignant est un vrai professionnel.

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il faut voir cela comme la disparition du problème que pose l’éducation des math en France, baisse du niveau général, peu de candidat au capes, (des pas trop nul hein !) moins de cours de math et plus de cours a partir de la première pour&nbsp; les série A (ouais je suis vieux)&nbsp; et baisse du nombre d’heure enseigné pour les serie scientifique (c et d)= besoin de moins de prof, du coup moins de probleme de recrutement.<img data-src=" />



pour les prof qui restent&nbsp; leur voix porte peu contre cette reforme qui va alléger leur emploi du temps au détriment des futur élèves



après c’est dommage de repartir avec un capes d’informatique qui va créer un nouveau pb, qui va accepter 1400€ en seine saint denis ( a 500 km de sa maison) pour vivre dans une chambre avec un master en ingénierie informatique, qui serai probablement payer plus de 2800€ dans un environnement cool avec des tickets restos. mystère …

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a mon avis le plus gros probleme c’est l’affection national, partir 1015 ans sur paris pour pouvoir espérer revenir, ce n’est plus dans l’air du temps. surtout si on brule ta voiture tous les ans <img data-src=" />



par exemple il y a 4 a 5 ans pour aller en Bretagne il fallait environ 980 point, en aquitaine 1200 point a 20 point par an, t’a le temps de faire une dépression.&nbsp; si tu as les points il faut attendre un poste <img data-src=" />.&nbsp;&nbsp; joie

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sscrit a écrit :



a mon avis le plus gros probleme c’est l’affection national





En quoi aimer son pays est-il un problème ? <img data-src=" />


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+1 pour le sous titre :)



Et pour repondre a l’article, je suis pas d’accord avec le mec qui dit qu’il fait mettre de l’informatique dans les autres matieres. C’est deja bien assez complique comme ca d’apprendre a programmer, comprendre l’environment informatique dans lequel on evolue en 2019, avoir des notions d’histoires pour savoir d’ou ca vient, identifier les differents secteurs qui composent le matos informatique (hardware/software), etc.&nbsp;



La seule matiere qui pourrait en beneficier, c’est les maths. Il y a une logique intraseque au code qui va de pair avec l’approche mathematique. Je pense notemment a l’algorythmie qui a plus que ca place en math de nos jours. Et qui peut ensuite tres bien se reappliquer en code.



&nbsp;Quick sort I love you.&nbsp;

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ça va être marrant à voir en effet

j’attends de voir les mecs qui vont se dire, ok super je vais enseigner de l’informatique à des gamins qui n’en ont peut être rien à faire pour rien. alors que je peux le faire pour un montant bien plus important sur des adultes ou des étudiants en reconversion qui sont motivé eux.



bref encore les breles du gvt qui délire dans leur coin

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Surtout ne rien tenter, ne rien changer, ne rien risquer <img data-src=" /> !!

C’est tellement plus confortable (et à terme mortifère) de rester dans son confort et ses certitudes …

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“affectation” <img data-src=" />

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sscrit a écrit :



a mon avis le plus gros probleme c’est l’affection national, partir 1015 ans sur paris pour pouvoir espérer revenir, ce n’est plus dans l’air du temps. surtout si on brule ta voiture tous les ans <img data-src=" />



par exemple il y a 4 a 5 ans pour aller en Bretagne il fallait environ 980 point, en aquitaine 1200 point a 20 point par an, t’a le temps de faire une dépression.  si tu as les points il faut attendre un poste <img data-src=" />.   joie



En gros tu fais toute ta carrière sur Paris avant de pouvoir retourner chez toi à la retraite, si je comprends bien…

Cumulé à tous les problèmes de l’EN qui ont l’air de s’aggraver avec le temps, tu m’étonnes qu’ils ne trouvent personne.


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« Les métiers de demain nous sont parfaitement inconnus. On sait simplement que, pour s’y préparer, les élèves devront avoir acquis à l’école une très grande culture générale et, notamment, une culture numérique fondamentale et humaniste » nous avait ainsi confié il y a quelques mois Michel Guillou



Complètement à l’ouest ce monsieur

Merci à lui de contribuer à ce qu’on fasse encore de la merde en termes d’éducation

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Avant que j’y soit, le bac c’était filières A, B, C…

Les formes changent. Ce qui compte c’est le résultat.

Si ça permet de vrais cours d’informatique, ça sera mieux que la filière S sans ces cours.

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Certains ont fait ce choix… en restant “chercheurs” à la FAC.

Moi je préfère la pratique.

En revanche, enseigner avant la FAC, tout le monde sait que c’est un enfer, alors bonne chance.

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Après avoir pensé dans les années 90 - 2000 que c’était un truc d’ado attardé,&nbsp;puis dans les années 2010 un truc de technicien sous qualifié qu’on pouvait refiler à n’importe quel prof de maths moyennant 1j ou 2 de “formation” (alors que les mecs peinent déjà quantitativement et qualitativement dans leur matière).&nbsp;Ils réalisent enfin que c’est un tout petit peu plus compliqué que ça …Youpi, en 2020 on commence à les former, en 2030 on récoltera les premiers fruits.Hâte de voir le contenu ^^M’enfin quand je lis des choses comme : “Nous avons besoin d’avoir des élèves qui développent leur sens logique grâce à la programmation”, c’est pas gagné.L’informatique ou le numérique au sens large, ce ne sont pas des baguettes magiques qui font pousser la logique, tout au plus il y a un côté ludique et interactif plus présent que dans d’autres matières, mais la logique en elle même, on l’attrape tout autant en jouant aux legos.

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Baradhur a écrit :



+1 pour le sous titre :)



Et pour repondre a l’article, je suis pas d’accord avec le mec qui dit qu’il fait mettre de l’informatique dans les autres matieres. C’est deja bien assez complique comme ca d’apprendre a programmer, comprendre l’environment informatique dans lequel on evolue en 2019, avoir des notions d’histoires pour savoir d’ou ca vient, identifier les differents secteurs qui composent le matos informatique (hardware/software), etc.&nbsp;



La seule matiere qui pourrait en beneficier, c’est les maths. Il y a une logique intraseque au code qui va de pair avec l’approche mathematique. Je pense notemment a l’algorythmie qui a plus que ca place en math de nos jours. Et qui peut ensuite tres bien se reappliquer en code.



&nbsp;Quick sort I love you.&nbsp;



Je te rejoins sur le fait que l’enseignement de l’informatique est aujourd’hui trop axé sur la programmation en elle-même et oublie souvent toute l’histoire autour, et avec toutes les couches d’abstraction qu’il faut traverser en 2019 pour revenir à la réalité du courant électrique dans un composant, ça fait un sacré chemin à survoler.



&nbsp;Au-delà de ça, sans même apprendre à programmer, il y a tout un tas de questions d’ecosystème numérique qui ne sont jamais abordées non plus, sans pour autant descendre dans les détails, comment fonctionne internet, une connexion réseau sans fil, facebook, snapchat, la géolocalisation, etc.



&nbsp;Rien qu’en prenant n’importe quelle application moderne, il y aurait déjà de quoi couvrir les années de cours.



&nbsp;&nbsp;Cependant, l’informatique au sens large, ce sont aussi tout un tas d’outils de simulation et d’expérimentation qui n’ont pas leur pendant dans la vie réelle, intégrer des choses comme universe sandbox dans un cours de physique par exemple ça ne me semblerait pas déconnant (et il y en a des centaines d’autres que je ne connais pas qui doivent être tout aussi intéressants).



&nbsp;Faut-il encore que les investissements en matériel / logiciels / formation des enseignants suivent, mais surtout avant ça trouver dans la galaxie “Éducation Nationale” des personnels aptes et volontaires pour évaluer ces outils et leur plus value en terme d’enseignement, comment les intégrer et valoriser ce qu’ils apportent.


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fcthulhu a écrit :



L’informatique ou le numérique au sens large, ce ne sont pas des baguettes magiques qui font pousser la logique, tout au plus il y a un côté ludique et interactif plus présent que dans d’autres matières, mais la logique en elle même, on l’attrape tout autant en jouant aux legos.





Disons que, la pratique de la programmation va quand même entraîner le cerveau à une certaine forme de logique. Mais c’est ça qui est important : une certaine forme. Le cerveau s’adapte aux problèmes auxquels on est confronté et il n’y a pas qu’une seule et unique forme de logique, c’est peut-être là où le raisonnement du type pèche.

La programmation a ce côté empirique qui la rend sans doute plus accessible que des matières plus théoriques mais, à mon avis, la discipline reine pour la logique ça reste les maths et par ailleurs le fait que nos ministres veulent les supprimer du tronc commun au lycée… ça ne va vraiment, vraiment pas dans le bon sens.


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+1 sur ce que tu dis. Pour eclaircir&nbsp;mon propos, je ne suis pas contre mettre de l’info dans les autres matieres, c’est une tres bonne idee.



&nbsp;Je suis contre n’avoir de l’info qu’en a cote de ces matieres! Il faut garder&nbsp; un cours specialise info au sens large, avec, comme tu le dis, l’informatique au sens large, pas que du code. Savoir comment fonctionne internet beneficie a tous. Compter en binaire moins et savoir faire des listes chainees en C, moins <img data-src=" />

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Pas sûr. Il y a plus de vacances, personne pour te demander de faire 50H payées 35, on ne vend pas comme expert sur des trucs que tu connais pas etc…

Donc ça pourrait en intéresser certains.

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ManusDei a écrit :



Pas sûr. Il y a plus de vacances, personne pour te demander de faire 50H payées 35, on ne vend pas comme expert sur des trucs que tu connais pas etc…

Donc ça pourrait en intéresser certains.







Tu as oublié les perspectives d’évolution proche du néant…


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Je m’attendrais à quelque chose proche du C2i niveau 1 (obligatoire en Licence) :

http://www.c2imes.org/

A1 - Tenir compte du caractère évolutif des TIC

A2 - Intégrer la dimension éthique et le respect de la déontologie

B1 - S’approprier son environnement de travail (Linux et Bash, plutôt que Windows !)

B2 - Rechercher l’information

B3 - Sauvegarder, sécuriser, archiver ses données en local et en réseau filaire ou sans fil

B4 - Réaliser des documents destinés à être imprimés - Textes

B4 - Réaliser des documents destinés à être imprimés - Tableurs

B5 - Réaliser la présentation de ses travaux en présentiel et en ligne

B6 - Échanger et communiquer à distance

B7 - Mener des projets en travail collaboratif à distance (Point de salut hors Google Docs ?)



(Ironiquement, le site gouvernemental ne semble pas être accessible ?)

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Il semblerait qu’arrivé à l’université, il y a une bonne moitié d’élèves (inscrits en L1 d’informatique !) qui ne sont tout simplement pas capables de comprendre la logique de la programmation ! (eng)



Il serait intéressant de savoir à quel moment cette distinction se crée?

(Il est par contre peu probable que ce soit dans les deux années que précède l’université…)

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Oui, il y a aussi des avantages à être prof, bien sûr. J’ajouterais le sentiment d’avoir une utilité sociale, qui pourrait en motiver certains qui ont le sentiment de faire un “bullshit job”. Mais il faut bien admettre que ça n’empêche pas d’avoir des carences de profs dans des matières où les perspectives professionnelles sont plus reluisantes ailleurs. On verra bien !

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Ah ça clairement. C’est en réponse au commentaire de base, je pense qu’il se trouvera des gens pour être intéressés par une carrière de profs pour ces points. Possible qu’une partie des “vieux” de plus de 35 ans y voient une deuxième carrière après 10-15 ans en ESN. Mais de là à dire que ça suffira à avoir assez de profs j’en sais rien :)

Le ministre de l’Éducation annonce la création d’un Capes d’informatique dès 2020

  • Jean-Michel Blanquer promet « des progrès structurels considérables »

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