Médiateur des télécoms : 5 484 avis rendus en 2018, un taux de refus toujours élevé chez Free

Finalement, la liberté a un prix

Médiateur des télécoms : 5 484 avis rendus en 2018, un taux de refus toujours élevé chez Free

Le 19 février 2019 à 14h20

Commentaires (13)

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Il propose enfin une piste de développement aux opérateurs : « Et si les services clients étaient considérés non comme des centres de coûts, à compresser nécessairement, mais comme des centres de profit ? ».





Un vœu pieu de tous les services “support”…

En attendant, à moins de multiplier par 10 le cout des appels au service client, ce n’est pas près de devenir un “centre de profit” qui sera visible dans les tableaux de suivi financier. Ou alors, il faudrait trouver un moyen de chiffrer financièrement la satisfaction ou la “non-perte” d’un client mais je vois même pas par quel bout prendre cette question…


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J’ai failli devoir faire appel au médiateur. Abonné chez Free, j’ai dû, après une coupure totale des services pendant 32 jours, faire 2 LRAR et attendre 3 mois pour être remboursé de cette coupure. Le 3ème LRAR pour saisir le médiateur était prêt que Free a enfin daigné m’appeler au téléphone pour m’annoncer qu’une partie de mes demandes étaient acceptées.



Vu l’échange téléphonique avec eux (aucune explication sur le délai, aucune excuse, rien, nada), j’ai tendance à croire qu’il s’agit là d’une attitude délibérée de leur part. Combien de client en panne ont la patience de faire ces procédures pour être remboursé d’un mois de coupure ? Moins de 1 sur 1000 probablement, c’est donc tout bénéf’ pour notre opérateur. Il devrait y avoir une obligation pour imposer aux opérateurs de rembourser les coupures de plus de 3 semaines de façon automatique si le client n’est pas en cause.



À noter qu’effectivement Free a refusé de me rembourser l’explosion du forfait DATA du fait de cette coupure prolongée, pourtant avec trois abonnements Free mobile. Un comble.



Bref, pris isolément, le client n’a aucune importance pour ces gens là.

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comme on parle du service client il eu un bon exemple, un peu long a lire, mais ça fait rêver.

 

https://medium.com/@djo/obsession-service-client-captain-train-cb0b91467fd9



Le probleme c’est qu’il n’y a pas de relevé bancaire: ce mois ci le service client a rapporté 3M€

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KP2 a écrit :



Un vœu pieu de tous les services “support”…

En attendant, à moins de multiplier par 10 le cout des appels au service client, ce n’est pas près de devenir un “centre de profit” qui sera visible dans les tableaux de suivi financier. Ou alors, il faudrait trouver un moyen de chiffrer financièrement la satisfaction ou la “non-perte” d’un client mais je vois même pas par quel bout prendre cette question…







Avec l’IT qui est encore considérée comme un centre de coûts et une variable d’ajustement par trop d’entreprises au lieu d’un investissement et d’un moyen, c’est pas demain la veille qu’ils se poseront cette question pour le support.


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Certains aussi s’y entendent pour se tirer un obus dans le pied. Ici, je considère l’IT comme un parasite : financés par le boulot des autres, service rendu médiocre, entrave systématique et refus de progresser.

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La réponse est facile, même si il y’a concurrence, il y’a entente tacite des opérateurs pour la médiocrité de service.

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mtaapc a écrit :



Certains aussi s’y entendent pour se tirer un obus dans le pied. Ici, je considère l’IT comme un parasite : financés par le boulot des autres, service rendu médiocre, entrave systématique et refus de progresser.







Ce sont des choses qui arrivent… après, ils ont certainement aussi leurs contraintes budgétaires et leurs crises internes.


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Merci pour le partage ! J’ai travaillé pour une boite spécialisée dans le support sous-traité (bien que le site où j’étais ne faisait pas de support ou de télédémarchage), et c’était en effet assez incroyable de voir à quel point ils étaient à côté de la plaque en général, mais surtout par rapport à notre site en particulier.



Par contre, ce qui me manque vis-à-vis de Captain Train / Trainline Europe, c’est que les notes de mise-à-jour sont maintenant insipides au possible…

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Après, ça dépend de pleins de facteurs. Si l’entreprise n’investit pas pour que le département informatique fonctionne correctement, tu te retrouves soit avec une équipe démotivée qui n’a pas les ressources pour travailler dans de bonnes conditions, voire une bande de bons-à-rien (refus d’investir = bas salaires = les bons gars trouvent des meilleurs postes ailleurs voire n’essaient même pas de postuler). Dans un cas comme dans l’autre l’expérience pour les utilisateurs est excécrable.



Il faut voir aussi que de bosser dans un département informatique est vachement ingrât, parce que du point de vue du reste de la boite quand tout va bien tu ne sers à rien puisque tout fonctionne, mais quand ça pète c’est de ta faute parce que tu ne fais pas ton boulot. Alors que dans la réalité, pas mal de problèmes sont complètement transparents pour les utilisateurs grâce au travail fourni, et des fois la connexion internet pète parce qu’il y a des travaux dans la rue et que dans un duel entre un marteau-piqueur et un fourreau téléphonique, je vois pas comment le fourreau ressort indemne, voilà ce que l’équipe se mange dans la gueule ! Alors ouais, OK, ils auraient pu mettre en place une seconde ligne (bonne chance pour qu’elle ne passe pas par le même fourreau sans que ça coûte un bras) avec un failover automatique, mais quand ta direction te dit que ça sert à rien donc t’as pas le budget, pour ensuite t’engueuler parce que t’as pas vu venir le problème, je ne me demande pas trop où est le vrai problème…

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en gros ca dépend de la direction, je faisait a mon niveau ce qu’il y a dans le blog, jusqu’a ce que l’on m’interdise de parler a des autres personnes que le responsable qualité. c’est moins pratique <img data-src=" />



du coup ca fait téléphone arabe, lorsque je reçois une demande qui a été traduite par moulte personne, impossible de répondre correctement. Le travail en direct a la source, avec du pouvoir financier ya que ca de vrai.

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Juste un exemple pour illustrer. La calculatrice Windows 10 plantait, avec le lien vers le store Windows pour la réinstaller, store bloqué par le proxy, réponse du support : il faut remasteriser le PC… Connexion filaire du PC sur un réseau ouvert, 2 clics, problème résolu !

Et là c’est juste un exemple bureautique tout bête, je suis dans le domaine automatisme / robotique. Pour l’industriel, c’est du grand n’importe quoi notre DSI, sortis de Windows, Office et SAP ils sont paumés mais imposent leur paranoïa (la sécurité oui, la paranoïa par manque de connaissance, non). Pourtant, ce qui nous et les fait vivre, c’est de produire des pièces.

Mais c’est pas tant une question de moyens financiers que de stratégie : politique 0 développement interne, tout en sous-traitance, les coûts et les délais sont délirants, aucune maîtrise. La hiérarchie ce sont uniquement des gestionnaires, voir les responsables de secteurs se servir de leurs PC c’est à pleurer. Par contre, la com sur la digitalisation ça tourne à fond !

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sscrit a écrit :



en gros ca dépend de la direction, je faisait a mon niveau ce qu’il y a dans le blog, jusqu’a ce que l’on m’interdise de parler a des autres personnes que le responsable qualité. c’est moins pratique <img data-src=" />



du coup ca fait téléphone arabe, lorsque je reçois une demande qui a été traduite par moulte personne, impossible de répondre correctement. Le travail en direct a la source, avec du pouvoir financier ya que ca de vrai.



Je ne vois pas comment on peut bosser correctement dans ces conditions, même avec la meilleure volonté du monde…

Je suis en contact avec tout le monde sans exception dans l’établissement, du buandier (qui a aussi besoin d’un PC, entre autre pour faire remonter les problèmes et gérer ses stocks) à l’intégralité de la direction, et même comme ca j’ai parfois du mal à avoir les infos nécessaires. Alors se limiter à une seule personne qui fait le téléphone arabe, heu… <img data-src=" />


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certaine entreprise c’est un peu Game of throne. Donc l’expérience utilisateur ca passe après le manque de papier toilettes dans les wc.

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