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Des cellules photovoltaïques organiques au rendement « record » pour les objets connectés

Flexibles, légères, peu coûteuses…

Des  cellules photovoltaïques organiques au rendement « record » pour les objets connectés

Le 24 mars 2020 à 16h30

Le CEA annonce avoir produit des cellules photovoltaïques organiques ayant plusieurs propriétés intéressantes : fines, flexibles, avec un rendement « record ». Les chercheurs espèrent qu’elles seront utilisées d’ici trois ans comme source d'énergie pour l’Internet des objets, notamment pour différents capteurs.

Il y a peu, nous expliquions comment certains objets connectés récupèrent de l’énergie ambiante pour être autonomes. Différentes technologies peuvent être utilisées pour cela, principalement grâce à des transducteurs ayant une source d’énergie mécanique (vibrations, pression), thermique (différence de température), (électro)magnétique (ondes) ou lumineuse (photovoltaïque). Ce dernier cas intéresse particulièrement le CEA.

Après six mois de recherche en collaboration avec le spécialiste japonais de la chimie Toyobo, ils ont fabriqué « de petites cellules photovoltaïques organiques (PVO) sur un substrat en verre qui ont obtenu le meilleur rendement de conversion au monde dans une pièce sombre ». Mais au-delà de l’effet d’annonce, la société a un projet.

Dans les années à venir, elle souhaite (entre autres) « faire de ce matériau la source d'énergie sans fil pour l’Internet des Objets, à l’image des capteurs de température-humidité et de mouvement ».

Les chercheurs revendiquent 60 % de rendement supplémentaire

Rappelons que le CEA et le Japon ont une histoire chargée en collaborations, sur des domaines aussi divers et variés que le calcul haute performance, les réacteurs à neutrons rapides, l’intelligence artificielle et évidemment le photovoltaïque. Preuve supplémentaire si besoin, la tenue des CEA Tech Days au pays du Soleil levant depuis plusieurs années.

En juin 2019, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives signait un accord de recherche avec la société Toyobo dans le domaine de la technologie photovoltaïque organique (PVO ou OPV dans la langue de Shakespeare). Les deux entités sont complémentaires : le CEA apporte son expertise sur le sujet, Toyobo étant spécialisé dans la chimie fine, la production de film d’emballage, de produits liés à l'environnement et de bioproduits. 

Le CEA rappelait alors que les perspectives de cette technologie étaient vastes puisqu’elle devrait permettre de « produire des cellules solaires flexibles, semi-transparentes, légères et peu coûteuses, ouvrant la voie à une intégration à grande échelle des technologies solaires dans les façades des bâtiments, les fenêtres, les dispositifs Internet des objets et les applications d'intérieur ». Il fallait encore passer de la théorie à la pratique.

Les travaux ont été réalisés à l’INES (Institut national de l’énergie solaire) et ils ont porté leurs fruits puisque les deux partenaires annoncent en cœur rien de moins que la fabrication « de petites cellules PVO sur un substrat en verre avec le meilleur rendement de conversion au monde ».

Ainsi, avec un éclairage au néon de 220 lux, « équivalent à la luminosité d'une chambre sombre » selon le CEA, les cellules photovoltaïques organiques auraient atteint un rendement de conversion d'environ 25 %, « soit 60 % de plus que celui des cellules solaires en silicium amorphe couramment utilisées pour les calculatrices de bureau ».

Selon les mesures de la société Toyobo, ces dernières ne dépasseraient en effet pas les 16 % de rendement. Le CEA revendique ainsi le « record mondial de rendement pour de petites cellules photovoltaïques organiques ».

Photovoltaique CEA

Les avantages du photovoltaïque organique

Déposer des cellules photovoltaïques sur du verre (un matériau rigide) est une première étape, mais il faut ensuite passer la seconde avec un substrat de film PET (une forme de plastique), une opération « plus complexe », reconnait le CEA.

Les chercheurs ont également pu développer des prototypes de modules photovoltaïques organiques placés sur un substrat de film PET d’une superficie de 18 cm². Résultat des courses : une production d’énergie de 130 microwatts dans la pièce que nous évoquions précédemment (220 lux). D’autres avantages des cellules PVO sont mis en avant : « La flexibilité, la légèreté (inférieure à 1 kg/m2) et la finesse (inférieure à 1 mm) des modules, qui permettent une intégration sur des supports souples à faible rayon de courbure, comme des films, des textiles ».

De plus, ces cellules seraient une « alternative efficace aux cellules solaires à base de silicium dont le coût énergétique et carbone à la fabrication est très important ». Bref que des avantages sur le papier, du moins si la technique de fabrication est maîtrisée. Par contre, la durée de vie des cellules PVO n’est pas précisée par l’un ou l’autre des partenaires. 

Et maintenant ?

Le CEA explique que Toyobo prévoit maintenant « de proposer ce matériau notamment aux fabricants de cellules solaires […] L'objectif est qu’il soit utilisé d'ici mars 2023 essentiellement comme source d'énergie sans fil pour les capteurs de température-humidité et de mouvement ». 

De tels capteurs pourraient alors être autonomes en énergie, c’est-à-dire se passer de pile ou de fil. Pour rappel, dans les produits EnOcean il existe déjà depuis longtemps des interrupteurs et boutons connectés sans fil ni pile, mais ils se servent de l’énergie générée par l’appui pour envoyer le message. 

Dans tous les cas, le CEA « attend donc beaucoup de la PVO comme source d'énergie sans fil pour les capteurs et les appareils portables, qui sont indispensables à l'internet des objets (IoT) ». Ce n’est néanmoins que le début de l'aventure. Il faut maintenant que cette technologie soit adoptée et qu’elle passe par l’étape de l’industrialisation.

Commentaires (22)

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Intéressant !

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Beau travail&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Et bonne nouvelle..&nbsp;




        Historiquement notre chaine énergétique (hors alimentation) est passé de:              

&nbsp;



Soleil -&gt; plantes&nbsp;-&gt; animaux -&gt; énergie mécanique

à

Soleil -&gt; plantes&nbsp; -&gt; énergie mécanique

et aujourd’hui:

Soleil&nbsp; -&gt; énergie électrique&nbsp;




 &nbsp;La première transition (révolution industrielle) nous a permis de nous passer du travail des animaux en brulant directement les matières organiques. L'efficacité supplémentaire qui en a résulté fut gigantesque et a sorti l'humanité de la misère.              






        La seconde transition permettra peut-être de conserver la planète dans un équilibre chimique permettant la vie.
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Tu veux dire qu’on peut se passer des plantes et des animaux maintenant?

Plus de remords avec les espèces en voie d’extinction toussa?

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Quel progrès!

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Je suis étonné de cette comparaison avec les cellules solaires de calculatrices. J’aurais tendance à penser que, vu que c’est ce qu’il y a de plus vieux comme utilisation, c’est ce qui existe de plus pourri, et qu’ils ont choisi ça pour gonfler au maximum le chiffre de 60 % de rendement en plus. C’est le cas ou pas ?



En plus de ça on s’en fiche des calculatrices, c’est pas du tout la même utilisation ni la même échelle qui est visée avec ces nouvelles cellules. Bref, étrange comme comparaison.

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En dehors du rendement, les cellules organiques ont une dette énergétique moins grande. Donc, on peut espérer que l’énergie totale obtenue dans son cycle de vie dépassera la dette d’énergie de fabrication et de recyclage.

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Inodemus a écrit :



Je suis étonné de cette comparaison avec les cellules solaires de calculatrices. J’aurais tendance à penser que, vu que c’est ce qu’il y a de plus vieux comme utilisation, c’est ce qui existe de plus pourri, et

qu’ils ont choisi ça pour gonfler au maximum le chiffre de 60 % de rendement en plus. C’est le cas ou pas ?

&nbsp;

&nbsp;En plus de ça on s’en fiche des calculatrices, c’est pas du tout la même utilisation ni la même échelle qui est visée avec ces nouvelles cellules. Bref, étrange comme comparaison.



OK d’accord, j’ai lu trop vite la fin, j’ai surtout retenu “les façades des bâtiments, les fenêtres”, sans tilter que même si c’est le but à long terme, pour l’instant ils ont testé que des petits modèles. Mais si quelqu’un a la réponse à ma première question, ça m’intéresse toujours.


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Je t’ai branché un peu pour les cycles et les ressources, … désolé.



Concernant les cycles énergétiques selon le tempo au cours des siècles:

on a eu l’esclavagisme comme ressource primaire pendant longtemps,

puis on a trouvé le charbon qui a permis de sortir de l’esclavagisme dans les années 1900…

on a enfin trouvé le pétrole qui a permis d’exploser la consommation des ressources.

Bref, aujourd’hui on consomme au delà du réel, et la bourse temporise cette projection sur le futur…

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une production d’énergie de 130 microwatts dans la pièce que nous évoquions précédemment (220 lux)





Pour donner un ordre d’idée, beaucoup d’appareils (capteurs notamment) peuvent tenir une année ou plus avec une pile CR2032. Une pile CR2032 a une capacité d’environ 600mWh (3V 200mAh). Elle peut donc fournir environ 70 microwatts pendant un an.

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“rendement de conversion au monde dans une pièce sombre” : le rendement ne dépend pas de la quantité de lumière, il me semblait.



On peut même, en concentrant les rayons du soleil sur une cellule, en tirer d’autant plus d’électricité, c’est un projet d’il y a quelques années déjà, couplé avec la production d’eau potable ; les cellules comportant des micro-réseau de circulation d’eau pour être refroidies (vu qu’on utilise un miroir parabolique pour y concentrer le soleil, ça chauffe dur). L’avantage c’est que comme les cellules sont chères à fabriquer, plus qu’un miroir parabolique, on minimise la surface de cellule.



https://lenergeek.com/2013/04/23/ibm-developpe-le-photovoltaique-a-haute-concent…









barlav a écrit :



Concernant les cycles énergétiques selon le tempo au cours des siècles:

on a eu l’esclavagisme comme ressource primaire pendant longtemps,





On a eu en partie l’esclavagisme pour certaines tâches, mais ça fournit pas grand chose en énergie un esclave (cf Jancovici), mais surtout l’énergie animale (pour labourer ou transporter, boeufs et chevaux et autres mules), on a aussi eu l’énergie de l’eau et du vent pour les meules et les systèmes d’irrigation.







barlav a écrit :



puis on a trouvé le charbon qui a permis de sortir de l’esclavagisme dans les années 1900…





Pas la seule cause mais ça a aidé (pour le coup, tu as dû déjà voir du Jancovici je suppose).







barlav a écrit :



Bref, aujourd’hui on consomme au delà du réel, et la bourse temporise cette projection sur le futur…





Je ne vois pas le rôle de la bourse ici. La bourse n’existerait pas, on consommerait nos ressources fossiles de toutes façons, elles sont tellement pratiques, le pétrole surtout (liquide, facile à transporter).


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OlivierJ a écrit :



“rendement de conversion au monde dans une pièce sombre” : le rendement ne dépend pas de la quantité de lumière, il me semblait.



On peut même, en concentrant les rayons du soleil sur une cellule, en tirer d’autant plus d’électricité, c’est un projet d’il y a quelques années déjà, couplé avec la production d’eau potable ; les cellules comportant des micro-réseau de circulation d’eau pour être refroidies (vu qu’on utilise un miroir parabolique pour y concentrer le soleil, ça chauffe dur).





&nbsp;Il faut bien les refroidir alors, parce que le rendement diminue avec l’augmentation de la température. On arrive à gagner quel facteur en faisant ça ?


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Inodemus a écrit :



Il faut bien les refroidir alors, parce que le rendement diminue avec l’augmentation de la température. On arrive à gagner quel facteur en faisant ça ?





Je n’en ai pas d’idée, l’article ne le mentionne pas.



Je ne sais pas à combien monte la température d’une panneau PV en plein soleil en été en France, en tous cas dans l’article il est expliqué que le système de refroidissement chauffe l’eau à 90 degrés déjà (certes c’est bien différent d’un simple panneau vu la concentration par la parabole), alors que le rendement attendu serait de 30 %, ce qui est plutôt élevé.


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OlivierJ a écrit :



Je n’en ai pas d’idée, l’article ne le mentionne pas.




Je ne sais pas à combien monte la température d'une panneau PV en plein soleil en été en France, en tous cas dans l'article il est expliqué que le système de refroidissement chauffe l'eau à 90 degrés déjà (certes c'est bien différent d'un simple panneau vu la concentration par la parabole), alors que le rendement attendu serait de 30 %, ce qui est plutôt élevé.








Un panneau solaire thermique est enfermé derrière une vitre et utilise l'effet de serre pour obtenir la température la plus élevée possible. Pendant les grosses chaleurs ils peuvent aussi avoir besoin d'être refroidis (par l'eau qu'ils chauffent) car les matériaux qui le constituent ne supportent pas tous d'être autant chauffés. Ce qui implique dans ce cas une circulation continue d'eau vers un dissipateur quand l'eau chaude n'est pas utilisée, ou alors couvrir le panneau (je ne sais pas si ça se fait). Sinon je ne serait pas étonné qu'il puisse dépasser les 200 °C.     



&nbsp;

Un panneau photovoltaïque n’a pas de vitre (ou tout du moins pas d’air entre sa surface et ses cellules) pour générer un effet de serre, il chauffe donc beaucoup moins, à peu près comme le toit autour (à la grosse louche, 50-60 °C en plein été). Ce n’est pas dangereux pour lui, mais ça nuit à son rendement. Sans refroidissement, on obtient généralement de meilleures productions pendant les belles journées de mars à mai, ou septembre-novembre, où il doit être moitié moins chaud, plutôt qu’en plein été où il fait trop chaud, et en plein hiver où il y a trop de journées couvertes et de mauvais angles et durées d’ensoleillement.



Dans une installation avec concentration des rayons, le panneau va chauffer d’autant plus (plus de puissance pour la même surface de dissipation), et il risque de mal le supporter comme le panneau thermique. En plus, si on fait ce genre d’installation c’est qu’on vise une production maximale, et donc le refroidissement me paraît indispensable pour optimiser le rendement.


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OlivierJ a écrit :



dans l’article il est expliqué que le système de refroidissement chauffe l’eau à 90 degrés déjà (certes c’est bien différent d’un simple panneau vu la concentration par la parabole), alors que le rendement attendu serait de 30 %, ce qui est plutôt élevé.





Au sujet de l’article en particulier, je suis effectivement très étonné de voir une cellule photovoltaïque fournir 30 % de rendement à 90 °C (même à 20 °C d’ailleurs). Je me demande s’il n’y a pas, à cause du principe de la concentration, une subtilité qui m’échappe dans le calcul du rendement. On ne sait pas non plus ce qu’ils utilisent comme technologie de “puce photovoltaïque”.


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Inodemus a écrit :



je ne serait pas étonné qu’il puisse dépasser les 200 °C.





Ca me paraît beaucoup quand même, pour un truc à l’air libre, sans concentration :-) .







Inodemus a écrit :



Un panneau photovoltaïque n’a pas de vitre (ou tout du moins pas d’air entre sa surface et ses cellules) pour générer un effet de serre, il chauffe donc beaucoup moins, à peu près comme le toit autour (à la grosse louche, 50-60 °C en plein été)





Disons que comme un PV c’est bien noir et bien face au soleil (de midi), ça doit être ce qui chauffe le plus, la température que tu indiques me semble facile à atteindre ; peut-être à dépasser.



Pour ton dernier paragraphe c’est ce qui est expliqué dans l’article :-) .


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OlivierJ a écrit :



Ca me paraît beaucoup quand même, pour un truc à l’air libre, sans concentration :-) .




  Disons que comme un PV c'est bien noir et bien face au soleil (de midi), ça doit être ce qui chauffe le plus, la température que tu indiques me semble facile à atteindre ; peut-être à dépasser.        






  Pour ton dernier paragraphe c'est ce qui est expliqué dans l'article :-) .








 Je suis pas sûr de mes températures, je les ai données à la louche pour essayer de te donner un ordre d'idée. Pour le panneau thermique j'ai dit que je ne serais pas étonné que ça l'atteigne, mais peut-être que c'est moins, par contre je suis sûr que c'est plus de 100 °C, vu qu'en temps normal (mauvaise saison plus ou moins comprise) il est fait pour chauffer de l'eau à 50-60 °C, par grosse chaleur et avec peu de circulation d'eau, ça me paraît raisonnable qu'il atteigne au moins le double. De plus, il garde une partie de sa chaleur d'une journée sur l'autre, ce qui fait que sa température maximale augmente chaque jour quand il y a des séries de journées chaudes. Mais je t'encourage à faire des recherches si tu veux une réponse plus précise.       






 Pour la couleur, les deux types panneaux sont de couleurs bleu foncé ou noir, donc à ce niveau il n'y a pas trop de différences.       

&nbsp;&nbsp;

Pour le panneau photovoltaïque, c'est surtout qu'il n'y a pas d'air qui va accumuler de la chaleur derrière une vitre pendant des heures/jours. Il dissipe directement sa chaleur vers l'extérieur, avec le minimum d'isolant, ce qui limite beaucoup sa température par rapport au panneau thermique. Il atteindra plus rapidement sa température maximale que le panneau thermique mais elle sera moins élevée. A l'inverse, le panneau photovoltaïque sera totalement froid la nuit, contrairement au panneau thermique. Donc disons peut-être jusqu'à 70 °C, quand il fait 40 °C dehors et sans vent, mais je pense pas plus.





Finalement c’est un peu l’équivalent de laisser sa voiture en plein soleil, vitres ouvertes ou vitres fermées. Le résultat ne sera pas le même, même si la voiture est noire.


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Voici un avis du CSTB concernant des panneaux solaires thermiques, la température de stagnation est donnée pour 197° et 198° pour les deux modèles présentés.



http://www.cstb.fr/pdf/atec/GS14-O/AO152086.pdf

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sleid a écrit :



Voici un avis du CSTB concernant des panneaux solaires thermiques, la température de stagnation est donnée pour 197° et 198° pour les deux modèles présentés.



http://www.cstb.fr/pdf/atec/GS14-O/AO152086.pdf





Merci pour l’info.

Il me semble que dans ce cas le fluide caloporteur n’est pas de l’eau (sinon je ne dis pas la pression dans le circuit ;-) ), sinon on ne dépasserait guère 100 degrés.


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Ce sont des fluides caloporteurs adaptés mais malheureusement certains margoulins d’installateurs mettent de l’eau avec du glycol ce qui entraine évidemment une fuite des soupapes de sécurité (malgré les vases d’expansion) en plein soleil et le manque de liquide le lendemain avec les conséquences que vous pouvez imaginer lors du retour du plein ensoleillement.

En conclusion une installation solaire thermique cela fonctionne très bien à condition de respecter toutes les règles, après si vous êtes un tant soit peu transverse vous pouvez configurer un Arduino pour gérer des volets roulants sur vos panneaux thermiques surdimensionnés pour l’été mais encore diablement efficaces en hiver.

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sleid a écrit :



En conclusion une installation solaire thermique cela fonctionne très bien à condition de respecter toutes les règles, après si vous êtes un tant soit peu transverse vous pouvez configurer un Arduino pour gérer des volets roulants sur vos panneaux thermiques surdimensionnés pour l'été mais encore diablement efficaces en hiver.





On pourrait aussi imaginer que la vitre s’ouvre légèrement pour évacuer le trop-plein de chaleur non (façon Velux ou en coulissant, je pense qu’il n’y a pas besoin d’un grand débattement) ?

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Non on ne peut pas adopter cette solution car l’humidité de l’air créerait de la buée. D’ailleurs les panneaux sont scellés avec un déshydratant voire sous vide dans le cas des capteurs tubulaires.

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Inodemus a écrit :



On pourrait aussi imaginer que la vitre s’ouvre légèrement pour évacuer le trop-plein de chaleur non (façon Velux ou en coulissant, je pense qu’il n’y a pas besoin d’un grand débattement) ?





Nous les geeks on aime bien imaginer tout un tas de mécanismes :-) , mais ce qui fait aussi l’intérêt du solaire thermique c’est sa relative simplicité et coût abordable, c’est du “low-tech” plutôt fiable.

Là on introduirait une complexité peu utile et un risque de défaillance.







sleid a écrit :



Non on ne peut pas adopter cette solution car l’humidité de l’air créerait de la buée. D’ailleurs les panneaux sont scellés avec un déshydratant voire sous vide dans le cas des capteurs tubulaires.





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