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Mailo : un webmail français riche en fonctions, en manque de modernité

Le grand écart

Mailo : un webmail français riche en fonctions, en manque de modernité

Le 04 septembre 2020 à 15h24

Quand on parle de webmail, notamment chiffré, on pense rapidement à ProtonMail. Mais il existe un acteur français dans ce domaine : Mailo, anciennement Net-C et NetCourrier. Un service misant (forcément) sur la lutte contre les grande plateformes. Mais est-il au niveau ?

Mailo ne date pas d’hier. Ses prémices remontent à 1998, quand Pascal Voyat et Philippe Lenoir créent Francemail. Un an plus tard, le service est renommé FranceMel, puis racheté peu de temps après par Lagardère, qui le renommera à son tour en NetCourrier.

Il va alors garder ce nom pendant plusieurs années. Y compris après un nouveau changement de propriétaire. En 2007, Voyat et Lenoir le rachètent via la société Mail Objectif. Au cours des années suivantes, plusieurs produits sont lancés, dont NetCourrier Enfants et NetCourrier Family. En 2012, NetCourrier devient Net-C. Le service se développe tranquillement jusqu’en 2019, où de nombreux changements interviennent.

Net-C reprend la messagerie Mailoo.org, libre et gratuite (15 000 comptes). Dans les mois qui suivent, Net-C devient finalement Mailo. Aujourd’hui, Mailo ne saurait se résumer à un simple webmail. Il s’agit d’une suite complète de services, plus encore que Fastmail, auquel nous avons récemment consacré un article.

Un service freemium, des tarifs très abordables

L’arrivée dans Mailo est un peu moins simple. La faute à une procédure d’inscription un peu pénible, pour deux raisons : une page unique dans laquelle on entre toutes les informations et qui oblige à chercher ce qui cloche en cas d’erreur à la validation, et un CAPTCHA peu pratique. Ce dernier donne des instructions mathématiques, à l’internaute de les comprendre. Mais attention à la confusion des caractères, particulièrement les 3 et 8.

Mailo

L’histoire de Mailo lui confère une longue liste de domaines sélectionnables. Nulle obligation d’avoir une adresse en @mailo.com : on peut choisir net-c.com, netcourrier.com, plusieurs variantes de netc ou net-c selon les pays, et on peut même reculer jusqu’à des domaines nettement plus anciens comme francemel.fr. L’impression un peu « passée » de ce formulaire d’inscription ne se retrouve heureusement pas dans le service lui-même.

Le service français a l'avantage d’être freemium, avec une formule gratuite. Elle est bien sûr plus limitée que les abonnements, mais il sera beaucoup plus simple de créer un compte et de l’utiliser pendant quelques mois pour se faire une idée précise du socle fonctionnel, de la sécurité, de l’interface ou encore des performances.

En outre, Mailo fournit aux comptes gratuits 1 Go pour la boite email et 500 Mo pour le disque virtuel (nous y reviendrons). En contrepartie, il faudra supporter un peu de publicité, dont une colonne à droite conçue pour être pénible (elle dévore l’espace de lecture, particulièrement en vue trois colonnes).

Mailo

Cette évolution en douceur est d’autant plus agréable que les tarifs pratiqués par Mailo sont, eux aussi, très doux. Plusieurs formules sont proposées. Le pack Premium est ainsi vendu 1 euro par mois et fait grimper le stockage à 20 Go pour l'email et 5 Go pour le stockage. Le pack Family fournit cinq comptes de ce type pour 2 euros par mois, « pour une famille, une association, une entreprise, une école ou une mairie ».

On peut passer à Premium+, donc le prix dépend du stockage souhaité : 50 Go pour 2 euros par mois, 100 Go pour 3 euros, 250 Go pour 5 euros ou 500 Go pour 10 euros. Ce type de tarification à la carte est reprise pour le pack Pro, sorti tout récemment (29 juin) et à destination des structures comptant 5 à 30 comptes : 

  • 5 comptes, 50 Go : 4 euros par mois
  • 10 comptes, 100 Go : 12 euros par mois
  • 15 comptes, 150 Go : 18 euros par mois
  • 20 comptes, 200 Go : 24 euros par mois
  • 30 comptes, 300 Go : 36 euros par mois

Mais attention, car à cette tarification légère, Mailo adjoint un engagement de 12 mois au minimum. La formule est donc très différente de ce que l’on peut trouver dans un Fastmail ou un ProtonMail. D’où l’intérêt du compte gratuit, qui aidera à prendre une décision sûre.

Interface et généralités

Pour comprendre Mailo, il faut garder en tête qu’il s’agit d’un regroupement de services. En haut, on trouve donc une barre dont les boutons renvoient vers le tableau de bord, courrier, contacts, stockage, agenda et autres.

Le service principal, la boite email, est assez classique dans sa présentation, ce dont on lui sait gré. On retrouve les dossiers à gauche, tandis que la zone de droite affiche la liste des emails. Les utilisateurs préférant avoir un panneau de lecture à droite ou en bas peuvent l’activer dans les options, (Préférences puis Messagerie).

MailoMailo

Les 20 derniers courriers sont affichés par défaut, chiffre que l’on peut changer. Pour les autres, il faudra avoir recours aux pages suivantes. Le service trie automatiquement certains emails en fonction de la provenance, notamment ceux issus des réseaux sociaux et les newsletters. Ce tri, ainsi que la reconnaissance des courriers indésirables, est effectué par un outil nommé Vade Retro.

Depuis la liste des dossiers à gauche, Mailo ajoute deux fonctions : les cartes virtuelles et les recommandés. Les premières sont dédiées aux anniversaires et autres évènements joyeux, que l’on peut personnaliser avec un message. Rien de bien fracassant, mais nul doute que certains apprécieront.

Les seconds sont plus sérieux, accompagnés d’un accusé de lecture et potentiellement d’un mot de passe. Pour être sûr que le système fonctionne comme imaginé, le destinataire ne reçoit qu’une simple notification avec un lien de consultation. L’accusé de lecture est alors généré. Le mot de passe n’est pas obligatoire, mais apporte une sécurité supplémentaire. Il faudra alors le communiquer au destinataire par un autre moyen.

Mailo précise que le mot de passe ne peut pas être celui du compte, si certains avaient cette idée saugrenue.

MailoMailo

Le reste de l’interface ne réserve pas de surprise. On retrouve les classiques boutons d’action pour les emails au-dessus du cadre principal, mais on note certaines fonctions disponibles au survol de chaque courrier : répondre, transférer, supprimer et spam. Un vrai gain de temps quand on enchaine les manipulations, évitant de faire des allers et retours entre chaque courrier et les boutons plus hauts.

Les options de Mailo lui confèrent une bonne souplesse. On peut modifier de très nombreux aspects du service, y compris les tailles des colonnes à la volée. Comme d'autres, Mailo fournit plusieurs thèmes, pour de nombreux goûts, y compris les nostalgiques de NetCourrier. Malheureusement, aucun thème sombre n’est fourni.

Cette nostalgie se retrouve dans divers aspects du service qui mériteraient d’être modernisés. Par exemple, l’écriture d’un nouvel email occupe presque tout l’écran, alors qu’on aurait aimé une vue réduite en bas à droite. Dans les options, on ne trouve que la possibilité de créer une nouvelle fenêtre, à la taille conséquente.

L’onglet contenant Mailo n’affiche pas non plus par défaut le nombre de nouveaux emails en attente, il faut en passer par les options. Ces dernières mériteraient d’ailleurs un peu de ménage et de regroupement. Elles s’entassent et rappellent celles de Gmail, qui n’a rien d’un modèle dans ce domaine. On note enfin les très bonnes performances générales du service. Tout y est réactif, sans fausse note.

Mailo

Caractéristiques principales et fonctionnalités

Mailo est conçu principalement pour être utilisé à travers le webmail et les applications mobiles. Le service est cependant compatible IMAP et POP3, même si ce dernier est réservé aux abonnements Premium.

On note également une compatibilité Exchange ActiveSync, plus rare. Elle prend en charge les emails, le carnet d’adresses et l’agenda, comme on peut s’y attendre. Le service propose différentes façons de synchroniser des données ou d’en récupérer depuis d’autres comptes ou sources.

L’agenda peut ainsi récupérer des informations via CalDAV ou des fichiers ICS, le disque virtuel depuis un FTP ou WebDAV et CardDAV pour le carnet d’adresses. On peut même connecter un flux RSS à la messagerie. Mailo permet également d’importer les emails depuis d’autres comptes.

Une fonction classique, mais qui demande un peu de travail. Tous les comptes ne sont en effet pas logés à la même enseigne, particulièrement Outlook.com quand l’authentification à deux facteurs est active. Le service réclame alors des mots de passe spécifiques d’application.

Mailo

Dans Fastmail, la procédure de connexion renvoyait automatiquement vers la bonne page d’Outlook.com. Dans Mailo, on reçoit simplement un message informant que la connexion a échoué. Il faut alors se rendre dans les options de sécurité d’Outook.com pour y créer manuellement un mot de passe d’application, exploitable ensuite dans Mailo. Une procédure lourde, qui mérite quelques travaux.

Cependant, Mailo n’est pas avare en protocoles et permettra de récupérer les emails, contacts et agendas d’un très grand nombre de services. Dans l’idée, bien sûr, de faciliter un changement que l’éditeur espère permanent.

Sécurité et vie privée

Au chapitre de la sécurité, Mailo fait à la fois mieux et moins bien que certains concurrents. Sur la question de la double authentification par exemple, le mécanisme de sécurité est limité à deux cas de figure : l’application mobile Mailo pour Android ou iOS ou une application tierce de type Authenticator, avec génération de codes à six chiffres.

De clés USB type Yubico, il n’est pas question. Contrairement à Fastmail, il ne se distingue pas sur le support de SPF, DKIM et DMARC. Seul SPF est pleinement supporté et implémenté ici. Si certains fournisseurs ont des enregistrements DMARC et DKIM, Mailo n’en a tout simplement pas. Mais c'est en cours.

Mais Mailo prend en charge le chiffrement via OpenPGP. Le service propose deux méthodes : le laisser créer les clés, ou en importer que l’on aura soi-même générées depuis une application. La différence ? Mailo ne donne pas la main sur les paramètres et génère directement une paire de clés RSA sur 4096 bits.

Mailo PGPMailo PGP

Ce choix conviendra en fait au plus grand nombre. La question de la génération se posera si vous comptez en créer plusieurs clés ou si vous souhaitez accéder à des options supplémentaires, comme d’autres algorithmes. Auquel cas un client dédié s’avèrera plus pratique. Un petit encadré dans la section PGP de Mailo résume les informations.

L’empreinte (hash) y est directement affichée, sa durée de validation, ainsi que des fonctions d’export pour les clés publique et privée, ainsi que la suppression.

Une fois la paire de clés créée, son utilisation devient disponible dans le panneau de rédaction des emails. Dans les boutons en haut à droite, il suffit de cliquer sur « Afficher les options » puis « Chiffrement PGP » (en bas).

Dès lors, une ligne du même nom apparait sous le champ objet. Par défaut, le réglage est sur « Non ». Si l’on veut signer ou chiffrer le message, il faut basculer sur « Oui ». Plusieurs points à noter ici. L’échange d’emails chiffrés ne peut fonctionner qu’entre services supportant OpenPGP. Dans le cas par exemple d’un échange avec un compte ProtonMail, il faudra exporter la clé publique depuis Mailo puis l’importer dans ProtonMail.

Dans ce dernier, la réception d’un courrier de Mailo sera accompagnée par la fameuse petite enveloppe verte montrant que l’email est chiffré via OpenPGP.

Mailo PGPMailo PGP

ProtonMail ne permet d’envoyer des emails chiffrés qu’à d’autres destinataires du service. Dans le cas contraire, y compris pour Mailo, il faudra se rabattre sur la forme chiffrée hébergée par ProtonMail, seul le lien étant envoyé.

À l’inverse, on peut regretter justement que Mailo ne propose pas ce service : soit le destinataire possède une clé PGP dument intégrée dans l’interface, soit l’email n’est pas chiffré. La seule éventuelle solution serait de passer par le « recommandé » propre à Mailo, mais il ne s’agit pas tout à fait d’un équivalent, puisque le contenu est certes protégé par mot de passe, mais pas chiffré, du moins pas avec la clé privée de l’expéditeur.

Mailo n’est donc pas sensible aux arguments avancés par Fastmail contre le chiffrement. L’éditeur australien lui reproche notamment – et à raison – de n'apporter aucune garantie en cas de compromission des serveurs. Et jette le bébé avec l’eau du bain. La question de l’emplacement des serveurs est également vite réglée : ils sont en France.

Il n’y a donc pas d’analyse des données par les plateformes américaines, l’entreprise insiste régulièrement sur ce point dans sa communication. Il n’y a donc pas à craindre non plus de lois anglo-saxonnes sur la vie privée, ce terrain étant progressivement sacrifié sur l’autel de la sécurité depuis plusieurs années.

Mailo affirme donc ne jamais scanner les emails (même pas pour la publicité) ni récupérer la moindre donnée personnelle, et respecter scrupuleusement le RGPD. Une affirmation qui étonne au regard de son service Vade Retro, qui comme toute solution du genre et n'importe quel anti-spam se base sur le contenu des emails pour sa prise de décision. Quoi qu'il en soit, ces engagements sont réunis dans sa charte éthique existant depuis 2011.

Envoi et réception des emails, recherche et règles

Le compte nouvellement créé est utilisable immédiatement. Il n’y a pas d’étape supplémentaire comme dans Fastmail où, tant qu’aucun abonnement n’a été payé, il est nécessaire de confirmer son identité via un code reçu par SMS, obligeant à fournir son numéro. Comme nous l’avons vu, l’envoi d’un courrier ne réserve pas de surprise particulière. Seule l’activation du chiffrement demande de connaitre les grands principes l’accompagnant.

La réception, elle, distingue deux cas : les emails classiques et ceux chiffrés. Les premiers seront sans doute les plus courants et s’affichent sans attirer l’attention. Les emails chiffrés sont pour leur part signalés dans la colonne par une enveloppe verte. La recherche est très classique également. Au vu de l’aspect central d’une telle fonction d’ailleurs, on regrette qu’à l’instar de ses concurrents, Mailo ne présente pas directement un champ de recherche. Il faut d’abord cliquer sur la petite loupe en haut à droite pour arriver sur une page dédiée.

Ses capacités sont alignées avec ce que l’on trouve ailleurs : recherche par dossier, expéditeur, destinataire, objet, contenu du message, reçu avant et/ou après une date particulière, présence d’une pièce jointe ou encore poids du courrier. Dommage, puisque Mailo propose un stockage cloud, que les pièces jointes ne soient pas analysées pour que l’on puisse les rechercher par type, comme le propose Fastmail.

Aucune surprise non plus du côté des règles. Dans Mailo, il s’agit en fait de filtres, dont l’utilisation est identique à bien des services du genre. Ils s’activent depuis les Options > Réception d’emails. La mouture fournie est cependant relativement pauvre et rigide. On ne peut définir qu’une seule condition et les actions possibles se résument à des listes déroulantes pour quatre thématiques : placement dans un dossier, transfert vers une autre adresse (Premium requis si hors de Mailo), réponse automatique et un marquage comme lu ou important.

Ces cas seront suffisants pour de nombreux utilisateurs, mais les internautes ayant des besoins plus poussés seront vite à court de moyens. Outlook permet par exemple d’activer trois conditions en même temps : l’expéditeur, le destinataire et l’objet.

Calendriers, contacts, fichiers et notes

Entrons dans les forces vives de Mailo, qui ne sont ni ses performances ni le chiffrement, mais bien les services intégrés. Dans ce domaine, il fait plus fort que Fastmail, qui concentrait déjà bon nombre de fonctions.

Aux côtés de l’email, on retrouve d’abord les sections Contacts et Agenda. On passe rapidement sur les contacts, dont la gestion est aussi classique qu’efficace, avec une importation depuis un fichier VCF, CSV ou autre. À ce sujet, les photos ne sont pas transférées, mais Mailo permet d’en ajouter si besoin.

Mailo

L’agenda est lui aussi traditionnel. Il accepte (bien sûr) l’import de fichiers aux formats vCal et ICS, permettant de récupérer tous les évènements depuis un autre compte. Attention de vérifier que votre export contient bien tous les éléments voulus, car les services proposent en général un calendrier différent par thématique (personnel, professionnel, vacances, etc.). Il faudra donc exporter autant de calendriers que nécessaire.

On retrouve toutes les fonctions basiques : vue (jour, plusieurs jours, semaine, mois, an…), l’activation/désactivation des agendas, le partage du calendrier (par lien ou email, avec autorisation séparée pour les ajouts/suppressions d’évènements), la recherche, la création des évènements par simple clic ou encore les attributs habituels de ces derniers, comme le créneau ou la journée, la couleur, le type, l’emplacement et autres. On peut bien sûr être averti un certain temps avant par email, notification ou SMS, si ces derniers ont été crédités.

La zone Fichiers fonctionne comme on s’y attend, mais avec une différence nette par rapport à Fastmail : on ne peut pas faire glisser les éléments depuis le bureau ou le gestionnaire de fichiers dans le navigateur. Une preuve supplémentaire que certaines zones ont besoin d’être modernisées. De même, la fenêtre apparaissant pendant l’upload des données brille par son inutilité : une jauge ou un pourcentage aurait été bien plus pratique.

  • Mailo
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  • Mailo

Pour le reste, on retrouve ses données, que l’on peut donc consulter de n’importe quel endroit, à la manière d’un stockage cloud comme Dropbox (à ceci près qu’aucun dossier spécifique n’apparait dans le gestionnaire de fichiers). On peut créer des dossiers, ranger ses fichiers, changer la vue (liste, détails, grille…), lancer un diaporama, partager par lien, envoyer par email, propriétés, etc.

Bien qu’elle soit liée, la création d’albums photos est séparée et accessible depuis le bouton grille de la barre principale en haut à gauche. On y trouve une vue plus adaptée aux images, avec quelques outils très simples comme la modification de l’orientation, auxquelles s’ajoutent les deux symétries.

On termine ce chapitre avec Notes pour clore la comparaison directe avec Fastmail. La fonction est pratiquement identique, avec quand même quelques options supplémentaires de présentation de la liste dans Mailo. On est cependant vite coincés : du texte et rien de plus. Des navigateurs comme Edge et Opera font mieux (notamment avec les images), et les utilisateurs Apple resteront sur l’application Notes.

Les autres fonctions

Mailo ne se contente pas des fonctions citées. Plusieurs autres sont disponibles depuis le bouton grille en fin de barre de lancement. D’ailleurs, depuis la vue qui s’ouvre, on peut choisir précisément ce qui est affiché ou non dans la barre. Une personnalisation de bon aloi. Les fonctions supplémentaires sont les albums photos, les tâches, les rappels, les pense-bêtes, le porte-clés, les signets, les flux RSS et la recherche sur le web, exploitant Qwant.

Ce bouquet de services est synchronisé entre les appareils. Pour des fonctions comme les tâches ou les rappels, l’interface est très simple, permettant d’ajouter des éléments et de les retrouver ensuite sur les applications mobiles, qui se chargeront alors d’avertir l’utilisateur par des notifications si nécessaire.

MailoMailo

Le pense-bête est similaire à celui intégré dans Windows 10, et porte d’ailleurs le même nom. Il permet la création de post-its qui resteront affichés au sein de l’interface de Mailo. Ils sont librement déplaçables et redimensionnables. Plusieurs couleurs sont également possibles. L’ensemble est élémentaire : on clique simplement sur la croix pour supprimer un cadre quand il n’est plus nécessaire.

Le porte-clés sert à rassembler les mots de passe utilisés sur les sites (ou autres). Après validation du mot de passe du compte Mailo pour débloquer la fonction, elle permet d’enregistrer de nouvelles clés en renseignant le nom du service, l’identifiant et le mot de passe. Ce peut être une bonne idée quand on s’applique à choisir un mot de passe différent pour chaque site – ce qui est toujours fortement recommandé – mais cette fonction de Mailo ne saurait remplacer un vrai gestionnaire de mots de passe.

On citera deux raisons principalement. La première a trait à la sécurité : si Mailo peut stocker les mots de passe, il ne peut pas en créer. Les gestionnaires permettent tous de créer de longs mots de passe aléatoires prenant appui sur les quatre groupes de caractères.

La seconde est pratique : il s’agit d’une base statique, dans laquelle il faudra venir puiser les informations pour entrer sur un site. Au contraire d’un gestionnaire, il n’y a donc pas d’extension pour faire automatiquement ce travail. Mailo rappelle, dans tous les cas, que la sécurité des mots de passe stockés dépend de la force de celui utilisé pour le compte : s’il n’est pas assez fort, les données hébergées peuvent être en danger.

On rappellera, une fois encore, l’importance de la double authentification, et on regrette que Mailo ne soit pas compatible avec les clés matérielles.

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Finissons par les signets. Il s’agit tout simplement d’un espace où renseigner des favoris. La fonction est basique, mais permet l’ajout de descriptifs et la mise en favori, pour que les liens préférés soient affichés en tête de liste.

Beaucoup se demanderont l’intérêt par rapport à un navigateur, mais Mailo fournit la réponse dans un encadré : justement parce que le service est indépendant des navigateurs. La collection de signets se retrouvera aussi sur mobile. Il faut se placer dans la perspective de Mailo pour mieux comprendre l’intérêt de ces services. Puisqu’ils forment un tout, ils se présentent comme un environnement uniforme de fonctions auxquelles on accède par le webmail ou les applications mobiles.

Au vu de la concentration éventuelle de données que cela peut représenter, certains hésiteront peut-être à mettre tous leurs œufs dans le même panier.

Mailo Family et Junior

Mailo fournit des services supplémentaires aptes à faire la différence au sein d’une famille. Pour s’en servir, il faut d’abord activer le mode Family, qui va créer un espace spécifique comprenant messagerie instantanée, « frigo » familial ou encore espaces de communication professionnels (car on retrouve les mêmes ajouts dans la formule Pro). Mailo permet en outre l’achat d’un domaine personnalisé et la création d’un site web.

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Ce qui nous intéresse tout particulièrement, c’est Mailo Junior. Une fois le mode Family activé, on peut ajouter des comptes pour d’autres membres du foyer. Lors de la création d’un compte, on peut définir trois paliers : mini (6 à 9 ans), junior (10 à 14 ans) et normal. Les deux premiers diffèrent par le nombre de fonctions, le second en permettant davantage que le premier.

Mais dans les deux cas, les sécurités en place sont les mêmes. D’une part, un enfant ne pourrait échanger des emails qu’avec les autres membres de la famille et les adresses qui auront été validées par le compte principal. Ensuite, tout ajout de contact nécessitera une validation, toujours du compte principal. Enfin, « messages envoyés à votre enfant à partir d'autres adresses sont automatiquement redirigés vers votre adresse e-mail ».

La gestion des emails y est différente. L’interface est haute en couleur, presque bariolée (plusieurs thèmes sont disponibles). Tout est fait pour rendre l’utilisation de la messagerie ludique, l’enfant ayant accès à des réglages simples comme la taille du texte, sa couleur ou encore l’ajout d’un papier à lettres (parents, attention à vos yeux).

Des émoticônes sont proposés, dans un style rappellant la gloire passée de MSN Messenger. Il pourra ajouter des images, avec un parcours en partie guidé servant à intégrer la logique de gestion des fichiers sur le système utilisé.

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Applications mobiles : le gros gadin

S’il ne devait y avoir qu’un point noir, ce serait celui-là : les applications mobiles de Mailo sont, en l’état, proches de la catastrophe. On est loin, très loin de ce que proposent les concurrents.

Le client ne semble pas natif, davantage un rendu web qui aurait mal tourné. Les éléments sont peu accessibles, pas toujours dans les bonnes tailles, très proches ou au contraire trop éloignés les uns des autres. Les gestes tactiles existent en partie, mais n’ont aucun rendu visuel.

Par exemple, le glissement vers la gauche sur un email dans la liste pour le supprimer. Au vu de l’importance de ces applications aujourd’hui pour promouvoir l’utilisation d’un service, on comprend bien mal le manque criant d’attention porté à ces versions pour Android et iOS, qui ont exactement les mêmes carences : elles sont laides, lentes et très peu pratiques.

Mailo mobileMailo mobileMailo mobileMailo mobileMailo mobileMailo mobile

Elles sont également desservies par un faible rythme de mise à jour. La version iOS l'a par exemple été pour la dernière fois fin juin, celle d’avant datant d’un an, pour rafraichir l’identité visuelle lors de la transformation de Net-C en Mailo. En l’état, l’application mobile ressemble davantage à un prototype oublié en chemin.

Et ce n’est pas l’application Junior qui redressera le niveau. L’aspect web y est encore plus prégnant. On peut comprendre la volonté de parvenir à une interface la plus simple possible, mais la facilité d’utilisation ne peut excuser cet imbroglio graphique, mélange de couleurs vives et d’éléments semblant avoir été posés là au hasard.

Si les mots sont durs, ils sont à la hauteur de la surprise que les internautes peuvent avoir en découvrant ces applications. Depuis plusieurs années qu’elles existent, leurs fiches sur l’App Store et le Play Store ont accumulé de nombreux commentaires négatifs, essentiellement sur l’ergonomie, souvent jugée « à revoir ».

Une très bonne base, qui nécessite une modernisation

Mailo a pour lui deux avantages : son intégration des services et sa nationalité. Ce n’est pas rien, car un acteur français capable de fournir une alternative réellement viable aux GAFAM, en jouant justement sur les services, est assez rare pour être signalé. Et même mis en avant.

C'est un service efficace qui fourmille de bonnes idées. Si les besoins ne sont pas trop importants, on peut y stocker de très nombreux types d’informations, pour les concentrer chez un seul fournisseur. Aussi pratique que potentiellement dangereux : la force du mot de passe et la double authentification sont primordiales.

Ce bouquet s’acquitte très bien de sa mission. L’interface n’est pas de la toute dernière fraicheur, mais sera facilement prise en main. La création des clés de sécurité, leur gestion et leur utilisation dans les emails sont relativement simples. Pas autant que dans un ProtonMail, mais au moins Mailo laisse l’utilisateur libre d'envoyer des courriers chiffrés à d’autres fournisseurs.

Mais Mailo a un problème : il est âgé, et cela se ressent. Tout particulièrement dans l’ergonomie du service, avec une interface certes assez propre, mais froide. Certaines manipulations semblent d’un autre âge, la pire étant l’absence de support du bouton Précédent, action par défaut du clic latéral des souris le plus souvent. Ne songez pas à l’utiliser : Mailo ne fera rien tant que vous n’aurez pas appuyé sur la flèche de retour en haut à droite de son interface. Une approche antédiluvienne, qui devient vite problématique dans les nombreux panneaux des options.

Ce besoin de modernisation se ressent de manière criante dans les applications mobiles. En l’état, Mailo devrait faire table rase et repartir sur du code natif, qui aurait au moins pour avantage de fournir une vraie intégration dans les plateformes mobiles. Combattre les plateformes ne devrait pas empêcher de s’en inspirer quand il s’agit de rendre service à l’utilisateur. Dans le domaine de l’expérience utilisateur, elles ont apporté d’indéniables progrès, dont Mailo ne semble pas avoir pris la mesure. Et pour se battre avec un Google, il ne suffit pas de déclarer que les emails ne seront pas scannés. Encore faut-il que l’utilisateur se sente un minimum bienvenu.

En fait, ce qui sauve finalement ces applications mobiles, c’est que l’on peut s’en passer, en tout cas si l’on se contente du triptyque email/contacts/agenda. Mailo gère suffisamment de protocoles pour être utilisé sans problème dans d’autres clients email. La compatibilité Exchange permettra d’ailleurs une synchronisation des trois en même temps, si vous utilisez un client compatible. Mail (Apple) et Outlook le prennent en charge, notamment.

Elles sont d’autant un point noir qu’elles ne rendent pas justice à la qualité du service principal. Pire, elles semblent à ce point inachevées qu’elles peuvent rendre un utilisateur potentiel prudent : ce manque de sérieux sur mobile n’est-il pas le reflet d’une qualité plus générale ? Non, le service principal fait son travail, et depuis longtemps.

Mailo est donc un bon service, avec bon nombre d’utilisateurs fidèles depuis des années, des serveurs en France, de nombreux services et une tarification particulièrement raisonnable. Il faudra cependant que l’équipe continue la modernisation du webmail et revoie complètement ses applications mobiles.

Commentaires (29)

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J’ai plusieurs comptes mailo (compte commun avec Madame, un compte perso sur un domaine et le compte du fiston). C’est assez ringard mais le boulot est fait sans aucun problème !!!
Il est à noter qu’en ouvrant un compte famille gratuit, il est possible de rattacher un domaine gratuitement et d’ouvrir des comptes sur ce domaines (tant que les comptes individuels sont rattachés à la famille). Ce qui est assez rare.

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J’ai un compte mailo aussi qui est mon compte principal, pour 12 balles par an ça vaut franchement le coup histoire de se passer de google et cie.

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Pareil, Mailo et ça fait le travail.



Par contre, gros points noir :




  • Le bouton “page précédente” du navigateur retourne réellement à la page précédente. Si vous étiez sur Google avant de consulter votre webmail, vous retournez sur Google ! Ainsi pour revenir sur la page précédente de Mailo, il faut appuyer sur le bouton correspondant, en haut à droite. Déroutant !

  • Pas de glissé/déposé pour le disque virtuel ni de prévisualisation pour les PDF.

  • L’interface est visuellement vieillotte sauf si vous activez l’interface en bêta.

  • L’incompréhension absolue entre l’offre Mailo Family et Mailo Pro (apparemment la différence se situe dans l’espace alloué, fixe chez Family et libre sur Pro)

  • Les dénominations commerciales : compte premium = compte payant mais c’est différent du pack premium, qui offre des comptes premium à 5 utilisateurs.

  • Le système de recherche dans l’aide a des années-lumières de ce qui se fait actuellement.



Après, si on utilise qu’un client mail, Mailo fait le boulot.

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Ne pas oublier les alias. Mailo fait très fort dans ce domaine.
Avec mon offre family, chacun peut s’offrir 100 alias en quelques clics. J’en suis fan, je m’en sers souvent.

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+1 partisan pour les alias.

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Cool ça. Ils autorisent les wildcard dans les alias ?

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Je ne comprends pas trop la question dans le cas de mailo. En effet, chaque alias créé est automatiquement collecté par l’adresse mail principale.
Pour faire le tri, j’ai créé des règles.
Espérant ne pas avoir répondu à côté de la plaque :fou:

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Ce que j’entendais par là c’est créer, par exemple, un alias site-*@domain.com
Du coup si tu envoies un mail à [email protected] ou [email protected] tu recevras bien le mail.



Gandi accepte ce genre de règle mais ovh non (pour une question de sécurité que je n’ai pas compris). C’est très pratique pour éviter de créer des alias sans arrêt, tout en gardant l’avantage de pouvoir détecter les fuites de spam et refuser certaines adresses particulières.

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Moi, ayant fini mon école je voulais passer sur un mail dont je ne sois pas le produit, et cerise sur le gâteau le @netc.eu claque un max :8
Pour l’instant je m’en sers juste comme mail basique, il faut que j’explore les autres services proposés

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J’utilise Mailo (Netcourrier) depuis années. Il est clair que l’interface n’est pas leur point fort.
Mais bon, il fallait quitter GMail et prendre un service français, donc… le choix était limité. :)



Les points noirs que je rajouterai :




  • Pas d’intégration des photos dans le webmail (vous devez les télécharger pour les voir… so 90’s :))

  • L’active sync… ben j’ai eu les pires ennuis avec un téléphone Android. Impossible de synchroniser correctement. Je me suis rabattu sur le CalDAV, CardDAV)

  • Le calendrier… c’te blague… l’interface est catastrophique mais il fait le taf



Pour info, avec mon propre nom de domaine, je me prends un petit 610 sur https://www.mail-tester.com/ … Alors que si j’utilise mon nom de domaine avec gandi.et (webmail SoGo) j’ai un 810



Bref, il y a encore du chemin à faire, mais il faut tenir pour garder un hébergeur de mail français ;)



P.S : Je suis abonné prémium chez mailo, depuis 3 ans
P.P.S : Le support est assez réactif

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Est-ce que mailo gère les normes sur les emails avec l’utilisation des caractères “+” et “.” ?



Avec mon mail google j’use et j’abuse des + pour me créer une infinité d’alias (1 par compte/site/utilisation), c’est quelque chose dont je ne pourrais pas me passer. :mad2:

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Zerbus a dit:


Gandi accepte ce genre de règle mais ovh non (pour une question de sécurité que je n’ai pas compris).


C’était possible chez OVH avant, mais je comprends que ça ne soit plus le cas, car cela permet à plein d’emails de m de transiter sur leur serveurs, les spammeurs utilisant souvent de la génération d’adresse. Là, l’adresse n’existe pas l’email est boulé direct, et oui, ça oblige à se prendre la tête à faire des alias. Ce que je fais d’ailleurs avec ma boite email chez Gandi, je n’utilise pas de règle wildcard et je ne savais d’ailleurs pas que ça existait chez eux !

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Si tu utilises un prefix assez long et “pas standard” je ne vois pas en quoi c’est plus un soucis qu’une adresse Précise. Gandi force à avoir 2 caractères minimum en plus de la wildcard. On peut dire qu’il en faut plus mais totalement virer la fonctionnalité je trouve ça dommage.



Perso je suis chez ovh et j’en ai parfois ras le bol d’ajouter des alias à chaque fois. Sachant que le manager est pas terrible et que ça prend quand même un certain temps pour en créer un (2 minutes peut-être).

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J’ai un abonnement famille depuis fin 2015 et on est tous les 5 très satisfaits du service. Il est très fiable (jamais connu de panne depuis 5 ans) et si l’interface Web est peut-être un peu vieillotte elle fait parfaitement le job. Je la trouve personnellement plus claire que celle de Gmail.
Je suis parfaitement d’accord sur le fait que le gros point noir c’est l’application mobile… Je l’ai d’ailleurs abandonné au profit de l’excellent TypeApp
Merci pour cet article, Mailo gagne vraiment à être plus connu.

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Je ne savais pas que gandi gérait la wildcard… je viens de créer l’alias qui va bien 😁

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bilbonsacquet a dit:


C’était possible chez OVH avant



Zerbus a dit:


Perso je suis chez ovh et j’en ai parfois ras le bol d’ajouter des alias à chaque fois.


Si tu as un compte email chez OVH (récent ou migré*), pas besoin d’utiliser des alias. Tu peux tout utiliser le plus/sub-addressing:




RFC a dit:


A message addressed to “[email protected]” is delivered into a
mailbox called “sieve” belonging to the user “ken”.



Zerbus a dit:


Sachant que le manager est pas terrible et que ça prend quand même un certain temps pour en créer un (2 minutes peut-être).


Comme alternative tu peux aussi utiliser un système d’adresses emails jetables, genre erine.email:
C’est presque comme un wildcard, et ça redirige (ou bloque, si tu le demandes) l’email vers ta boîte email principale.



*bon, ce n’est plus du logiciel libre derrière, snif. :(
par contre ça c’est libre! :D

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Comme alternative tu peux aussi utiliser un système d’adresses emails jetables, genre erine.email: C’est presque comme un wildcard, et ça redirige (ou bloque, si tu le demandes) l’email vers ta boîte email principale.


Merci pour erine.email, je ne connaissais pas, je note au cas où, mais reste pour le moment avec spamgourmet.com , son inspirateur (reconnu et assumé), aux fonctionnalités plus étendues (pour ce que je vois d’erine.email, en tout cas).

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Merci pour l’info pour le +. Ça peut être utile mais même si c’est accepté par les site je trouve ça pas incroyable contre les spameurs car c’est facile de trouvé l’adresse “mère”.

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eltonio a dit:


Si tu as un compte email chez OVH (récent ou migré*), pas besoin d’utiliser des alias. Tu peux tout utiliser le plus/sub-addressing:


Ce qui est impossible à utiliser sur beaucoup de sites (ils considèrent le mail comme erronné s’il y a un + dedans).

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Pas d’accord avec le qualificatif “beaucoup”.
Comme je disais, je me sers de cette fonctionnalité (sous compte Gmail) systématiquement et je dois pas avoir plus de 5 comptes sur lesquels je n’ai pas pu mettre de +.
Là où c’est chiant, c’est quand tu vois que les sites en question c’est par exemple Microsoft ou encore EDF… :/

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Surtout que le site Microsoft en question l’acceptait à une certaine époque. Je ne t’explique pas les problèmes quand tu ne peux plus te logguer à cause de ça…

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DanLo a dit:


Pas d’accord avec le qualificatif “beaucoup”. Comme je disais, je me sers de cette fonctionnalité (sous compte Gmail) systématiquement et je dois pas avoir plus de 5 comptes sur lesquels je n’ai pas pu mettre de +. Là où c’est chiant, c’est quand tu vois que les sites en question c’est par exemple Microsoft ou encore EDF… :/


La plupart de ceux où je tente, ca me l’interdit…

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DanLo a dit:


Pas d’accord avec le qualificatif “beaucoup”. Comme je disais, je me sers de cette fonctionnalité (sous compte Gmail) systématiquement et je dois pas avoir plus de 5 comptes sur lesquels je n’ai pas pu mettre de +. Là où c’est chiant, c’est quand tu vois que les sites en question c’est par exemple Microsoft ou encore EDF… :/


Ah moi je suis d’accord avec le “beaucoup”.
La plupart des sites auxquels je suis inscrit déclarent comment erronés une adresse mail avec un “+”

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Bon, à croire que l’on ne se log pas tout à fait sur les mêmes sites ahah. :)
Je trouve ça vraiment dommage qu’il y ait des sites qui refusent cela…

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Je m’en sers depuis quelques années maintenant, et je trouve que ça fait très bien le job !
Les alias sont un vrai atout, d’autant qu’avec la liste de domaines proposés longue comme le bras, on a l’embarras du choix. Parfait pour empêcher certains recoupage d’adresses e-mails entre services.



Et côté interface, c’est vrai que c’est un peu light, mais j’utilise principalement le service en IMAP, parfait avec Thunderbird.

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Je ne suis pas sûr de comprendre cette partie :




ProtonMail ne permet d’envoyer des emails chiffrés qu’à d’autres destinataires du service. Dans le cas contraire, y compris pour Mailo, il faudra se rabattre sur la forme chiffrée hébergée par ProtonMail, seul le lien étant envoyé.


ProtonMail peut envoyer des épaules chiffrés vers des utilisateurs externe, pour peu que la clé pgp du contact ait été importée (voir même pas si la clé est exposée sur un serveur de clé).



Il devrait être possible d’exporter la clé mailo et de l’importer dans ProtonMail non ?

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+1 j’allais justement réagir sur ce point aussi.
d’ailleurs dans le lien fourni dans l’article il y a toute l’explication pour justement échanger des mails chiffrés avec des destinataires extérieurs au service. à partir du moment où l’externe a fourni sa clé publique, elle est directement importable dans protonmail et utilisable pour le chiffrement.

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Je suis très satisfait de mailo, après les mésaventures de Yahoo, j’ai du me résigner à abandonner mon @ mail créée au siècle dernier.



A noter également qu’il existe un thème sombre, je l’utilise.



A noter enfin que les flux rss sont tous ouverts dans la même fenêtre, fonctionnalité que j’aimerai bien trouver sur NXi pour IH.

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J’utilise aussi en adresse mail principale. Mise à part le côté vieillot et l’interfaces webmail a revoir. Mailo fait largement le job.

Mailo : un webmail français riche en fonctions, en manque de modernité

  • Un service freemium, des tarifs très abordables

  • Interface et généralités

  • Caractéristiques principales et fonctionnalités

  • Sécurité et vie privée

  • Envoi et réception des emails, recherche et règles

  • Calendriers, contacts, fichiers et notes

  • Les autres fonctions

  • Mailo Family et Junior

  • Applications mobiles : le gros gadin

  • Une très bonne base, qui nécessite une modernisation

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