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Une élue veut un système de surveillance sur les ordonnances électroniques

Lutter contre la surconsommation

Une élue veut un système de surveillance sur les ordonnances électroniques

Le 19 mars 2013 à 16h45

Afin de lutter contre la surconsommation de médicaments, une députée de la majorité vient de proposer à la ministre de la Santé d'exploiter les informations contenues dans les feuilles de soin électroniques. L'élue demande au gouvernement d'imposer à plusieurs structures de lever certaines barrières afin que ce système puisse être pleinement mis en place.

médicament

 

Geneviève Gosselin, députée socialiste de la Manche, vient d’interpeller la ministre de la Santé au sujet de la consommation de médicaments des Français. L’élue s’inquiète au travers d'une question parlementaire d’un phénomène qui n’est pas nouveau : la surconsommation de médicaments, qu’elle relie également aux prescriptions parfois « inappropriées » faites par certains médecins.

 

Pour faire face à ce problème, régulièrement critiqué du fait de son impact sur les finances publiques, la parlementaire propose une solution : mettre en place « un système de surveillance renforcée » basé sur la télétransmission des ordonnances. Geneviève Gosselin fait en effet valoir que « des outils, non intrusifs dans la liberté de prescription, ont été développés. Ils exploitent les flux de données provenant des officines pharmaceutiques de façon anonyme à partir des feuilles de soin électroniques ». Selon la députée, opter pour cette solution aurait pour avantage de mieux identifier d'éventuels détournements de prescriptions.

 

Seulement, l’élue explique ensuite que le développement de tels outils se heurte actuellement à l’opposition de deux organismes placés sous l’autorité de la ministre de la Santé, la CNAM-TS et le GIE Sesam-Vitale. « Le GIE refuse de mettre à disposition des concepteurs de ces outils statistiques, le logiciel frontal stockant de manière sécurisée les clés de déchiffrement des codes de médicament des feuilles de soin électroniques » regrette ainsi Geneviève Gosselin. Cette opposition lui paraît surtout « incompréhensible » au regard d’une décision rendue par la CNIL en septembre 2011. D’après elle, cette délibération « autorise ce type de traitement informatique et reconnait la pertinence et l'efficacité des mesures de précaution prises pour assurer l'anonymisation des données de santé et la sécurisation des clés de déchiffrement ».

 

Elle demande par conséquent à la ministre Marisol Touraine ce qu’elle entend faire pour que le GIE Sesam-Vitale et la CNAM-TS « autorisent la transmission aux concepteurs des outils statistiques du dispositif contenant les clés de déchiffrement nécessaires à l'analyse des flux de données, et ainsi permettre l'amélioration de la pharmacovigilance et le suivi épidémiologique ».

Commentaires (37)

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Surveillez les ordonnances électroniques = BIG BROTHER !

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durthu a écrit :



Par exemple, pour les somnifères c’est un comprimé le soir. Si l’ordonnance comporte plus de 28cp/mois (un mois = 4 semaines pour la sécu), on peut supposer qu’il y a une surconsommation.





Je doute qu’un seul médecin fasse des ordonnances avec plus de 28 comprimés, à moins de vouloir un procès pour négligence suite au suicide de son patient. Et comme je l’ai dit ça ne permettrait de toute façon pas de sanctionner ces hypothétiques médecins puisque les ordonnances seraient anonymes.


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Le principal problème, de mon point de vue, ce sont les médecins qui prescrivent bien trop de médicaments.



Le 14 des “maladies” sont soignable avec des placebos.



Voila de quoi faire de belles économies de médicaments / antidépresseurs / somnifères etc..

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maestro321 a écrit :



Le principal problème, de mon point de vue, ce sont les médecins qui prescrivent bien trop de médicaments.



Le 14 des “maladies” sont soignable avec des placebos.



Voila de quoi faire de belles économies de médicaments / antidépresseurs / somnifères etc..





Le 14 des maladies avec des placebos ? Ca me parait très gros….



Sinon les medecins sont inféodés à leur clientèle : que les médecins refusent une prescription du patient qui croit tout savoir parce qu’il a cliqué 3 fois sur le net, et ce patient changera de médecin et aura sa prescription quand même, le médecin en question ayant perdu un client.

Pourquoi les medecins qui lâchent des arrêts maladie facilement ont-ils autant de client, d’après toi ?



Il y a un problème chez les médecins c’est évident, mais il y a aussi un très gros problème chez les patients, pour qui la médecine est devenue (croient-ils) un sujet de consommation comme un autre…







durthu a écrit :



Par exemple, pour les somnifères c’est un comprimé le soir. Si l’ordonnance comporte plus de 28cp/mois (un mois = 4 semaines pour la sécu), on peut supposer qu’il y a une surconsommation.





C’est un problème de l’industrie pharmaceutique, qui package ses médicaments de sorte qu’il en reste toujours un peu (ou plutôt, que pour faire une prescription qui aille jusqu’au bout, il faille toujours rajouter une boite en plus).

C’est bien dommage qu’en France, les pharmaciens ne puissent pas delivrer le nombre de pilules précises, sans plus. Obligés de fournir des boites entières…


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Drepanocytose a écrit :



Le 14 des maladies avec des placebos ? Ca me parait très gros….





Si si <img data-src=" />

Même avec les interventions chirurgicales <img data-src=" />

Je te donne pas de sources, y’en a plein partout.







Drepanocytose a écrit :



Il y a un problème chez les médecins c’est évident, mais il y a aussi un très gros problème chez les patients, pour qui la médecine est devenue (croient-ils) un sujet de consommation comme un autre…





Sans doute du aux pressions du milieu pharmaceutique sur les médecins pour prescrire toujours plus.


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maestro321 a écrit :



Si si <img data-src=" />

Même avec les interventions chirurgicales <img data-src=" />

Je te donne pas de sources, y’en a plein partout.





Je sais (c’est mon domaine), mais 14 ca me parait gros. c’est pas sur le fait que je doute, c’est sur le chiffre.

On ne soigne pas les maladies cardiovasculaires, l’arthrite, etc aux placebos.





Sans doute du aux pressions du milieu pharmaceutique sur les médecins pour prescrire toujours plus.



Ca ne dedouane pas pour autant les consommateurs-patients…

C’est les médecins, c’est les labos, mais ce ne serait jamais les clients ?

Quand tu assistes à une réunion de vieux qui ne parlent de rien d’autre que du dernier antiinflammatoire que leur a prescrit le medecin, ou du cardiotenseur à la mode (“tu devrais essayer Jeannine”), c’est édifiant.



Sur le médiator, les médecins ne l’ont pas prescrit d’eux mêmes : la majorité des “patients” (qui n’avaient pas la “patience” de faire un régime) leur ont clairement demandé parce qu’ils ont vu ca dans les revues.


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maestro321 a écrit :



Le principal problème, de mon point de vue, ce sont les médecins qui prescrivent bien trop de médicaments.



Le 14 des “maladies” sont soignable avec des placebos.



Voila de quoi faire de belles économies de médicaments / antidépresseurs / somnifères etc..





Les psychotropes sont prescrits à des patients qui expriment un mal-être. Ça ne se soigne pas avec des placebos. Les psychotropes prescrits ne sont peut-être pas la bonne solution dans bien des cas, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème ou que renvoyer le patient avec un placébo suffirait.



Par ailleurs l’essentiel des consultations ne représentent pas l’essentiel des dépenses de santé. Celles-ci sont représentées par les affections longue durée. Or on ne traite pas un malade cardiaque, diabétique ou sidéen avec des placébos. Dans plusieurs de ces affections le médicament n’est pas toujours indispensable, il est même pour beaucoup d’entre elles secondaire par rapport à l’hygiène de vie, mais sur dix millions de personnes traitées ces médicaments préviennent des milliers ou dizaines de milliers de décès par an. La loi des grand nombres.







maestro321 a écrit :



Je te donne pas de sources, y’en a plein partout.





De quel type de sources parle t-on ? Type homéopathie, ostéopathie et phonothérapie à base de youkoulélé ?





Sans doute du aux pressions du milieu pharmaceutique sur les médecins pour prescrire toujours plus.



Des pressions peuvent être exercées ici ou là mais les labos n’ont aucun moyen de pression sur la majorité des médecins (ceux qui ne sont pas chercheurs, etcétéra).



C’est plutôt sur l’information qu’ils ont un avantage. D’abord parce que réaliser une étude clinique sur cinq ans avec dix mille patients (pour avoir trente infarctus dans le groupe témoin afin de vérifier si le médicament réduit ce risque) coûte quelques centaines de millions, ou quelques milliards. Donc elles sont le plus souvent réalisées par le privé, qui ne financera que les études dont le sujet et le protocole seront sans doute à l’avantage de leurs médicaments. Or le médecin a une obligation morale à suivre les seules donnée disponibles, même insatisfaisantes, plutôt qu’à agir à l’aveugle.



Ensuite, en France, il n’y a pas d’information publique, elle est privée. Or les labos financent évidemment la plupart des colloques et revues. Et il n’y a guère de sous publics pour ce genre d’activités. Des solutions existent, certains médecins font plus d’efforts que d’autres, mais enfin ce n’est pas facile non plus, les réponses scientifiques n’étant que rarement claires dans le domaine du vivant (on a inventé un truc appelé l’éthique qui empêche de prendre les patients et de leur faire subir tout ce qu’on veut, comment veux-tu bosser dans ces conditions ?).



Enfin la plus grosse pression exercée sur le médecin lambda, c’est celle du patient qui exerce une pression morale (la même qu’un vendeur de bagnoles sur un acheteur, ou que celle du type avec qui tu parles depuis cinq minutes qui te demande un euro), et le risque juridique. Si l’Association Européenne des Diabétiques a formulé telle recommandation et que le prescripteur s’en écarte, il devra s’en défendre lors d’un procès au cours duquel son droit d’exercer sera en jeu.







Drepanocytose a écrit :



C’est bien dommage qu’en France, les pharmaciens ne puissent pas delivrer le nombre de pilules précises, sans plus. Obligés de fournir des boites entières…





Oui, cela dit ça resterait accessoire. Encore une fois, sur le gros des dépenses, les affections longue durée, ton traitement est perpétuel ou quasiment, donc aucune perte.



En revanche les prix des médicaments en France sont singulièrement plus élevés que dans le reste de l’Europe. Il semble y avoir un problème dans la façon dont sont menées les négociations avec les labos, et il semble que ce soit bien un simple problème de mauvaise gestion plutôt que de politique industrielle sous la table (“je t’achète ton médoc 10€ la boîte mais tu crées un labo de recherche en France, ok coco ?”)


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@Drepanocytose @Harmattan Blow

Concernant l’efficacité des placebo, c’est pour un public en bonne santé générale.

On est d’accord qu’on ne soignera pas un bras cassé avec un placebo.









Drepanocytose a écrit :



Ca ne dedouane pas pour autant les consommateurs-patients…

C’est les médecins, c’est les labos, mais ce ne serait jamais les clients ?

Quand tu assistes à une réunion de vieux qui ne parlent de rien d’autre que du dernier antiinflammatoire que leur a prescrit le medecin, ou du cardiotenseur à la mode (“tu devrais essayer Jeannine”), c’est édifiant.



Sur le médiator, les médecins ne l’ont pas prescrit d’eux mêmes : la majorité des “patients” (qui n’avaient pas la “patience” de faire un régime) leur ont clairement demandé parce qu’ils ont vu ca dans les revues.





Moi, je vois marketing de la part des labos (relayé par les médecins) c’est tout.

Mamie Jeannine écoute son médecin, elle n’utilise pas doctissimo. ^^



Si je demande de la morphine à mon médecin, il ne m’en prescris pas.

Ça aurait du être pareil avec le médiator.

Si le médecin ne met pas de garde fou au patient/client personne d’autre le ferra.



Je pense réellement que la responsabilité incombe au corps médical d’informer correctement son patient/client.


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HarmattanBlow a écrit :



Je doute qu’un seul médecin fasse des ordonnances avec plus de 28 comprimés, à moins de vouloir un procès pour négligence suite au suicide de son patient. Et comme je l’ai dit ça ne permettrait de toute façon pas de sanctionner ces hypothétiques médecins puisque les ordonnances seraient anonymes.







Tu doutes mal…

Je vois pas mal de prescriptions à 2 cps/j, ou alors des médecins qui vont des ordonnances en avance car ces médicaments ne peuvent être prescrit que pour une durée de 28 jours.


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maestro321 a écrit :



Si je demande de la morphine à mon médecin, il ne m’en prescris pas.

Ça aurait du être pareil avec le médiator.

Si le médecin ne met pas de garde fou au patient/client personne d’autre le ferra.





La morphine c’est extrême comme exemple, mais demande lui un antidouleur ou un un psychotrope, il te le donnera dans 95% des cas.. Clairement

Et quant aux gardes-fou que personne ne mettra, si, qqun doit le mettre : TOI ! Les médicaments ne sont pas des bonbons….

Il y a sinon le pharmacien qui peut donner des billes pour mieux comprendre, c’est aussi son taf….



C’est personnellement comme ca que je choisis mes médecins à l’installation dans une ville : je leur demande un psychotrope en pleurant, et s’il me le donne sans discuter ni approfondir le pourquoi : c’est un mauvais médecin. Et je dirais qu’une bonne moitié agit comme ca, par clientélisme.

Je lui dis donc gentiment que c’est honteux, et je m’en vais….





Je pense réellement que la responsabilité incombe au corps médical d’informer correctement son patient/client.



Ca dédouane trop le consommateur. Lui aussi est responsable de sa propre santé.

Sans blague, arrêtons un peu avec l’assistanat total….







durthu a écrit :



Tu doutes mal…

Je vois pas mal de prescriptions à 2 cps/j, ou alors des médecins qui vont des ordonnances en avance car ces médicaments ne peuvent être prescrit que pour une durée de 28 jours.





Clairement. La plupart des pharmaciens que je connais (et j’en connais beaucoup) ont la même analyse.


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HarmattanBlow a écrit :



Des pressions peuvent être exercées ici ou là mais les labos n’ont aucun moyen de pression sur la majorité des médecins (ceux qui ne sont pas chercheurs, etcétéra).







Ha bon ^^

Les hôpitaux sont très largement fréquenté par les représentent d’industries pharma.

Officiellement pour de bonne raison (présentation des nouvelles machines, nouveau traitements, nouveaux médicaments etc…)

Mais malheureusement la nature commerciale de ces interventions prend trop souvent le pas.



Si tu as un cancer un peu récalcitrant dans un hopital lambda, tu as toutes les chances pour que ton traitement soit décidé non pas par un médecin mais par une commission composée en partie par des représentant des industries pharma qui doivent venter les vertus de leurs nouveau produit inti-cancereux tout juste sortie de l’oeuf.



L’indépendance des médecins est malheureusement de moins en moins évidente.


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Drepanocytose a écrit :



La morphine c’est extrême comme exemple, mais demande lui un antidouleur ou un un psychotrope, il te le donnera dans 95% des cas.. Clairement

Et quant aux gardes-fou que personne ne mettra, si, qqun doit le mettre : TOI ! Les médicaments ne sont pas des bonbons….





Non, je ne suis pas d’accord, si certains médicaments doivent êtres fournis sur prescription médical ce n’est pas pour rien, c’est au médecin de s’assurer que le traitement est adapté au patient.



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maestro321 a écrit :



Non, je ne suis pas d’accord, si certains médicaments doivent êtres fournis sur prescription médical ce n’est pas pour rien, c’est au médecin de s’assurer que le traitement est adapté au patient.





Encore une fois : benfluorex ! (mediator)

Les médecins ont clairement foiré, mais les patients aussi !



Croire à la pilule miracle qui va te faire maigrir pour éviter de te bouger le derrière à faire un régime et du sport, c’est ridicule !

Et se renseigner ne coute rien : en 15s tu te rends compte que c’est un antidiabétique. Sinon en lisant la notice (ce que personne ou presque ne fait, alors que ca devrait être SYSTÉMATIQUE) tu t’en rends aussi compte.

Et prendre un antidiabétique quand t’as pas le diabète, comment dire ?



Par ex, ma mère est allé se le faire prescrire, mais a eu la bonne idée de m’en parler avant de la gober. Et je me suis renseigné, je lui ai expliqué : antidiabétique, elle l’a compris, et ne l’a pas pris du coup.



Les pharmaciens aussi ont foiré sur le coup, parce que eux savaient ca aussi très bien, et connaissaient (auraient dû connaitre) les antécédents avec l’isoméride, et le fait qu’il s’agisse d’un analogue de l’isoméride.



Je pense qu’on ne tombera pas d’accord là dessus.


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Drepanocytose a écrit :



Encore une fois : benfluorex ! (mediator)

Les médecins ont clairement foiré, mais les patients aussi !



Croire à la pilule miracle qui va te faire maigrir pour éviter de te bouger le derrière à faire un régime et du sport, c’est ridicule !

Et se renseigner ne coute rien : en 15s tu te rends compte que c’est un antidiabétique. Sinon en lisant la notice (ce que personne ou presque ne fait, alors que ca devrait être SYSTÉMATIQUE) tu t’en rends aussi compte.

Et prendre un antidiabétique quand t’as pas le diabète, comment dire ?



Par ex, ma mère est allé se le faire prescrire, mais a eu la bonne idée de m’en parler avant de la gober. Et je me suis renseigné, je lui ai expliqué : antidiabétique, elle l’a compris, et ne l’a pas pris du coup.



Les pharmaciens aussi ont foiré sur le coup, parce que eux savaient ca aussi très bien, et connaissaient (auraient dû connaitre) les antécédents avec l’isoméride, et le fait qu’il s’agisse d’un analogue de l’isoméride.



Je pense qu’on ne tombera pas d’accord là dessus.





Bha tu donnes un exemple qui concorde avec ce que je dit précédemment:

“Je pense réellement que la responsabilité incombe au corps médical d’informer correctement son patient/client.”



Quand à la vérification de son traitement elle a ses limites, toute les informations a savoir sur un médicament ou un traitement n’est pas inscris sur la notice ou doctissimo.

Quand tu es à l’hôpital, tu ne vas pas demander aux infirmières ou aux médecins les notices d’utilisation des médocs qu’ils te filent. <img data-src=" />



Donc si tu ne peux pas faire confiance au corps médical… gros soucis…


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maestro321 a écrit :



Si tu as un cancer un peu récalcitrant dans un hopital lambda, tu as toutes les chances pour que ton traitement soit décidé non pas par un médecin mais par une commission composée en partie par des représentant des industries pharma qui doivent venter les vertus de leurs nouveau produit inti-cancereux tout juste sortie de l’oeuf.

L’indépendance des médecins est malheureusement de moins en moins évidente.







Je ne sais pas où tu as ses infos mais lorsque les professionnels de santé se réunissent en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire), il n’y a aucun représentant de laboratoire…

Ils n’ont rien à y faire et n’ont aucunes compétences et légitimité pour décider le meilleur traitement à utiliser pour le patient.


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durthu a écrit :



Je ne sais pas où tu as ses infos mais lorsque les professionnels de santé se réunissent en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire), il n’y a aucun représentant de laboratoire…

Ils n’ont rien à y faire et n’ont aucunes compétences et légitimité pour décider le meilleur traitement à utiliser pour le patient.





Dans le cas de traitements “experimentaux”, si.

Où penses-tu que les industries pharma trouvent les patients pour les essais cliniques de phase 2 et 3 ?


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difficile d’être contre difficile d’être pour…aussi si on était pas dans une société où consommer des médicaments est considéré comme normal….flicage flicage

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Je ne comprends surtout pas que ce ne soit pas encore possible directement au niveau de la sécurité sociale…



Après si le GIE ne veut pas transmettre les données, le gouvernement peut l’obliger.

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La secu communique déjà les prescription en volume pour les medecins depuis longtemps. Par contre, les données sont annonymisée au niveau des patients.



Si on souhaite, par rapport aux pathologies et aux patients, voir si il y a surprescrption. Il faut alors déannonymiser les données au niveau des patients. Or en fonction des prescrptions, il est possible de determiner les pathologies des patients.



Parler d’annonymat, c’est mentir.

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Après si on veut savoir si il y a surconsommation, pourquoi ne pas comparer la posologie maximale avec le nombre de boite prescrite ?

On s’en fout de connaitre la pathologie lorsque c’est pour savoir si il y a surconsommation, non ?

On va me répondre que la posologie peut dépendre de la pathologie mais par exemple pour les somnifères c’est pas compliqué c’est généralement 1cp/j donc si plus d’une ou deux boites/mois il y a surconsommation.

Je suppose que les médicaments qui vont être étudiés seront surtout les hypnotiques, tranquillisants, anxiolytiques, … et pas les médicaments pour la tension.

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durthu a écrit :



Je ne comprends surtout pas que ce ne soit pas encore possible directement au niveau de la sécurité sociale…

.







Ben si justement, c’est déjà le cas. Mais apparemment cette députée voudrait que le ministère puisse y accéder sans passer au préalable par la sécu. Je ne vois pas bien l’intérêt, il doit y avoir quelque chose qui m’échappe…


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Sachant que la SS a déjà tout ce qu’il faut en interne… mais peut-être justement qu’elle garde tout ça pour elle…

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Très très bien ! Excellent même !



Quand tu vois le nombre de gens qui vont chez le médecin A pour avoir une ordonnance le jour J ; puis chez le médecin B histoire d’avoir la même ordonnance le jour J+1 (pour “avoir du rab”, ou bien “au cas où”), c’est clairement ca qu’il faut faire.

Sur les antibios c’est de la folie, par exemple. Sur les antidouleur, aussi.

Et après on s’étonne qu’il y ait des résistances aux antibios et une vague de junkies pharmacologiques….



N’importe quel pharmacien, ou personne travaillant dans les mutuelles, vous le dira

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Drepanocytose a écrit :



Très très bien ! Excellent même !



Quand tu vois le nombre de gens qui vont chez le médecin A pour avoir une ordonnance le jour J ; puis chez le médecin B histoire d’avoir la même ordonnance le jour J+1 (pour “avoir du rab”, ou bien “au cas où”), c’est clairement ca qu’il faut faire.

Sur les antibios c’est de la folie, par exemple. Sur les antidouleur, aussi.

Et après on s’étonne qu’il y ait des résistances aux antibios et une vague de junkies pharmacologiques….



N’importe quel pharmacien, ou personne travaillant dans les mutuelles, vous le dira







La résistance au antibiotique c’est peut être pas du a ce phénomène et les junkies pharmacologiques on toujours exister


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En effet, gros gros abus un peu partout… Et même le même jour, voir 5-6 médecins pour récupérer 5-6 doses, c’est possible (c’est pas non plus ça qui creuse le trou, faut pas croire).



Mais je trouve que ça fait tâche quand même.



Après le pharmacien n’est pas sensé faire la police. Des fois c’est quand même dur de rester calme.



La sécu a tout déjà, mais je suis toujours ébahi par les quantités astronomiques qu’il faut atteindre pour que ça fasse “tilt” et qu’ils décident d’envoyer le fameux courrier de “à partir de maintenant, pour le patient Bidule, on ne remboursera plus ce traitement car il en a eu pour 15 mois ces 2 dernières semaines”…



Je ne comprends pas pourquoi ils ne peuvent pas réagir un peu plus vite, ou en tout cas à des paliers un peu plus bas…



Bref. Sans aller jusqu’à filer les dossiers (médicaux, donc confidentiels, y compris aux yeux de l’état et des autorités), faire réagir la sécu (qui a déjà ces données) plus vite permettrait :

1- d’avoir moins d’abus.

2- des économies (très faibles quand même).

3- d’éviter encore des dossiers et des fuites de données.

4- une bien meilleure pharmacovigilance (qui n’est quand même déjà pas si mal que ça à l’heure actuelle en France).



La solution (pas parfaite, ok) ?

Un dossier médical unique, rassemblant dossier pharmaceutique et médical, d’accès via Carte Vitale ET Carte de Professionnel de Santé, un peu de la même façon que le Dossier Pharmaceutique qui fonctionne très bien et est sécurisé… MAIS obligatoire. Les médecins auraient accès aux données en intégralité, nous pharmaciens, uniquement aux données de délivrance de médocs (donc pas d’accès aux diagnostics, ça me parait logique). Les urgentistes auraient un accès illimité… Etc. Mais la CNIL veille. Le souci sont les dérapages possibles avec un tel système… Dommage.

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Stargateur a écrit :



La résistance au antibiotique c’est peut être pas du a ce phénomène et les junkies pharmacologiques on toujours exister





La résistance aux antibios n’est pas seulement due à ca on est d’accord (antibios dans les élevages, antibios prescrits pour affections virales donc inutilement, etc.) mais ca y participe largement.

Combien de personnes ont de l’amoxicilline, de la fucidine ou de la pristinamycine en rab chez elles, au cas où ? J’en connais PLEIN ! Le problème c’est que quand on s’automédicamente aux antibios, d’une il faut suivre ca sur une certaine durée, bien après la “disparition” des symptomes (ce que les gens font peu, en automédication), et de deux il faut choisir le bon antibio.

Deux symptomes similaires ne sont pas forcement à soigner avec le même antibio, et pourtant les gens te disent “ca j’ai dejà eu, j’ai ce qu’il faut”



Quant aux junkies, évidemment que ca y participe largement. De nombreuses personnes ne peuvent plus vivre sans tramadol (ixprim, etc.) ou sans benzos, et font tout et n’importe quoi (dont ca) pour en avoir ? J’en connais aussi tout un tas.



Et travaillant dans le domaine, c’est un fait bien connu.



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Drepanocytose a écrit :



Très très bien ! Excellent même !



Quand tu vois le nombre de gens qui vont chez le médecin A pour avoir une ordonnance le jour J ; puis chez le médecin B histoire d’avoir la même ordonnance le jour J+1 (pour “avoir du rab”, ou bien “au cas où”), c’est clairement ca qu’il faut faire.

Sur les antibios c’est de la folie, par exemple. Sur les antidouleur, aussi.

Et après on s’étonne qu’il y ait des résistances aux antibios et une vague de junkies pharmacologiques….



N’importe quel pharmacien, ou personne travaillant dans les mutuelles, vous le dira





Et dans le cas des personnes seules/âgées, c’est parfois juste pour avoir du contact humain, pour pouvoir se confier à quelqu’un, alors que les médicaments finissent à la poubelle…


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J’ai du mal à comprendre plusieurs choses…



Comment l’analyse des seules prescriptions anonymes, sans connaître le dossier du patient et ce dont il souffre, où ce qu’il a pu consommer par ailleurs, pourrait permettre de détecter des surconsommations ?



Quand bien même ce serait le cas, les prescriptions étant anonymes, sur quoi ce genre de mesure pourrait-il déboucher ? Il serait notamment impossible de sanctionner un médecin. Et rien ne règlemente la consommation de médicaments pour le patient.



En quoi cette mesure répond t-elles aux vrais problèmes nécessitant l’ouverture de certaines données de la santé, comme l’examen des habitudes de prescription ou la mesure de la mortalité et autres affections causées par les médicaments eux-mêmes ?











MastaDaddy a écrit :



En effet, gros gros abus un peu partout… Et même le même jour, voir 5-6 médecins pour récupérer 5-6 doses, c’est possible (c’est pas non plus ça qui creuse le trou, faut pas croire).





Faut-il s’intéresser à ce qui est anecdotique et le demeurera ?





La solution (pas parfaite, ok) ?



Ta solution d’un dossier médical unique est déjà en cours de déploiement depuis plusieurs années. Et comme tout ce qui implique des données centralisées à un endroit, il y aura des fuites et ce sera une catastrophe car alors les pirates auront accès à toutes les infos de santé de toute la population Française. C’est une base de données valant plusieurs milliards d’euros aux yeux des assurances, et pour cette raison elle sera piratée.


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Nous on veut un système de surveillance sur les compte en Suisse de nos politiques pour éviter de blanchir l’argent de nos pardon de leurs retraites a vie…

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Histoire de faire passer la pilule…

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HarmattanBlow a écrit :



Faut-il s’intéresser à ce qui est anecdotique et le demeurera ?





Pas si anecdotique que ca, et ca s’amplifiera avec le vieillissement de la population : parce que soyons clairs, la majorité de ceux là sont des vieux.

Ils sont logiquement plus malades que les autres, et ils ont le temps et une certaine forme de “légitilmité” (en gros, ca passe mieux, parce que c’est plus crédible). Les pharmaciens le savent bien.



Et traiter ca n’empêche pas de s’attaquer aux autres problèmes en même temps. Qui d’ailleurs mettront beaucoup plus de temps à être traités, parce que beaucoup plus complexes.



Le tout évidemment en se gardant bien de centraliser l’information, pour les risques que tu décris bien.


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[quote:4504841:HarmattanBlow]J’ai du mal à comprendre plusieurs choses…



Comment l’analyse des seules prescriptions anonymes, sans connaître le dossier du patient et ce dont il souffre, où ce qu’il a pu consommer par ailleurs, pourrait permettre de détecter des surconsommations ?



]/quote]



Pas compliqué pour certains médicaments, plus compliqué pour d’autres.



Par exemple, pour les somnifères c’est un comprimé le soir. Si l’ordonnance comporte plus de 28cp/mois (un mois = 4 semaines pour la sécu), on peut supposer qu’il y a une surconsommation.


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Drepanocytose a écrit :



Dans le cas de traitements “experimentaux”, si.

Où penses-tu que les industries pharma trouvent les patients pour les essais cliniques de phase 2 et 3 ?







Pour les traitements expérimentaux , oui mais je parlais du tout courant comme ce que je vois tous les jours au boulot.


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maestro321 a écrit :



Les hôpitaux sont très largement fréquenté par les représentent d’industries pharma.

Officiellement pour de bonne raison (présentation des nouvelles machines, nouveau traitements, nouveaux médicaments etc…)

Mais malheureusement la nature commerciale de ces interventions prend trop souvent le pas.





Évidemment que ce sont des interventions commerciales mais tu parlais de pressions et je te répondais que les labos n’avaient aucun moyen de pression sur la majorité des médecins, notamment sont ceux qui ne sont pas impliqués dans la recherche.





Si tu as un cancer un peu récalcitrant dans un hopital lambda, tu as toutes les chances pour que ton traitement soit décidé non pas par un médecin mais par une commission composée en partie par des représentant des industries pharma qui doivent venter les vertus de leurs nouveau produit inti-cancereux tout juste sortie de l’oeuf.



Comme Durthu l’a expliqué, les compagnies pharmas n’interviennent pas dans les prescriptions, sauf parfois dans certains CHU. Encore une fois, via la recherche.


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HarmattanBlow a écrit :



Comme Durthu l’a expliqué, les compagnies pharmas n’interviennent pas dans les prescriptions, sauf parfois dans certains CHU. Encore une fois, via la recherche.





Maestro parlait de cancer “un peu recalcitrant” : on est là dans de l’experimental.

Alors on peut appeler ca recherche si on veut, mais pour l’indus pharma on est déjà dans le business…. Disons qu’on est dans le développement, pour couper la poire en deux.



Sinon +1, les labos ne font pas pression sur les médecins : ils font juste des “cadeaux” <img data-src=" />. Ceci via les visiteurs.


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Drepanocytose a écrit :



Maestro parlait de cancer “un peu recalcitrant” : on est là dans de l’experimental.





Je n’ai pas voulu faire de distinction entre recherche pure et développement avec les essais cliniques. Simplement je n’ai pas l’impression qu’une fraction significative des cancéreux, même pour les cancers récalcitrants, bénéficierait de ces traitements expérimentaux. Sans doute en Île de France mais, dans ma région, si ton cancer est récalcitrants j’ai plutôt l’impression que tu réserves ta concession au cimetière et basta.





Sinon +1, les labos ne font pas pression sur les médecins : ils font juste des “cadeaux” <img data-src=" />. Ceci via les visiteurs.



En effet, et il y aurait beaucoup à dire sur ces cadeaux et ceux qui les acceptent. <img data-src=" />

Tu veux assister à des colloques sur une île tropicale ? Fais médecine.


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HarmattanBlow a écrit :



Simplement je n’ai pas l’impression qu’une fraction significative des cancéreux, même pour les cancers récalcitrants, bénéficierait de ces traitements expérimentaux. Sans doute en Île de France mais, dans ma région, si ton cancer est récalcitrants j’ai plutôt l’impression que tu réserves ta concession au cimetière et basta.





Si si, bien sûr que si.

Pour les labos, il y a une grave pénurie de “clients” pour les phases 2 et 3.

Les différents labos se battent à coups de millions (au sens propre) pour s’accaparer les cobayes potentiels.

T’entends même desfois dire dans le milieu que les cancers “orphelins” sont bien mieux traités que les cancers avec prophylaxie déjà existante….

Tout benef pour les labos : plus ils vont vite à développer, plus ils auront de temps sur l’AMM pour vendre, et moins de concurrence.

Surtout pour les médicaments qui apportent une réelle nouveauté : on parle là d’ASMR1 (Amélioration du Service Medical Rendu), et pour les ASMR1 le labo est libre de fixer son prix. Jackpot, quoi.

Et l’hôpital touche aussi énormément de thunes pour ca….



Et bon, si ton hôpital ne gère pas bien ca, t’es bien souvent transféré ailleurs..

Le pharma c’est un business terrifiant, depuis que j’y bosse, plus rien ne me surprend.


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