Le NAS Helios 64 de Kobol annoncé : cinq baies, 2,5 Gb/s et onduleur intégré dès 189 dollars
Le combo presque parfait ?
Le 03 janvier 2020 à 09h52
5 min
Hardware
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Un peu plus de deux ans après l'Helios4, Kobol revient avec un nouveau NAS compact, complet et ouvert exploitant une architecture ARM, l'Helios64. Outre des caractéristiques renforcées, il est proposé avec un nouveau boîtier et des fonctionnalités plutôt intéressantes.
Le monde du NAS est en pleine transformation ces dernières années, avec pour raison principale l'inertie des grands constructeurs du secteur. Même les plus actifs semblent peiner à comprendre les évolutions en cours et les attentes de certains de leurs clients, notamment les professionnels.
NAS et stockage : la révolution est en marche
On pense bien entendu à la couche logicielle, fermée, faisant face à des solutions comme FreeNAS, Unraid, NextCloud ou encore OpenMediaVault. Proxmox VE gagne aussi du terrain pour ceux qui cherchent des fonctionnalités liées à la virtualisation et aux conteneurs sans être limités par des machines aux CPU peu véloces, vendues à prix d'or.
Car l'un des problèmes est là : des NAS se reposant encore souvent sur des CPU issus de la branche Atom d'Intel ou ARM, à plusieurs centaines d'euros pour les premiers prix et jusqu'à plus de 1 000 euros pour certains. Passer la barre du Pentium, Core i3 ou Xeon demande alors un lourd investissement, sans lien avec le prix public de ces processeurs.
Logiciel et matériel sont ainsi vendus ensemble, intrinsèquement liés. Vous ne pouvez ainsi pas installer l'OS de votre choix sur un NAS qui ne serait plus mis à jour par le constructeur par exemple. Pas plus que vous ne pouvez vous payer une licence d'ADM, DSM ou QTS pour l'installer où bon vous semble. Un point qui va bientôt changer chez QNAP.
Outre la montée en puissance des solutions open source, on a donc vu émerger ces dernières années de nouvelles plateformes matérielles, elles aussi plus ouvertes et vendues nues. On pense au Raspberry Pi qui peut être utilisé comme un NAS, mais les solutions sont nombreuses, des cartes Home Cloud d'Odroid en passant à l'Helios4.
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- Helios4 : le NAS open source et open hardware de nouveau en vente
Helio64 : bien plus complet, un pack à 300 dollars
Financé de manière participative dès 2017, ce dernier a été une petite révolution pour beaucoup. Compact, passif, il proposait une connectique complète et un boîtier pour moins de 200 dollars. Kobol, la société qui en est à l'origine, profite de ce début d'année pour annoncer son nouveau modèle reprenant les mêmes objectifs : l'Helios64.
Pour 189 dollars, vous n'obtiendrez cette fois que la carte mère. Le boîtier, dont la finition a largement été revue à la hausse par rapport au premier modèle, est annoncé à 95 dollars. Des accessoires comme l'adaptateur secteur 12V/10A (14 dollars) ou une batterie 2S1P à base de cellules NCR18650BD (12 dollars) sont également proposés.
Un pack complet contenant ces quatre éléments est annoncé à 295 dollars, 285 dollars si vous l'achetez avant mars 2020, les précommandes ouvrant d'ici quelques jours.
Cinq baies, SoC ARM 2 + 4 cœurs, une connectique renforcée
La carte mère reste au format Nano ITX de 120 x 120 mm. Un SoC ARM est toujours aux commandes, mais c'est cette fois un modèle Rockchip RK3399(K) avec deux cœurs Cortex-A72 et quatre Cortex A-53. On passe à 4 Go de LPDDR4 avec 16 Go d'eMMC. Un emplacement M.2 (S-ATA, partagé avec un USB 3.0) complète cinq S-ATA 6 Gb/s.
Car on peut bien installer jusqu'à cinq périphériques 3,5" dans les baies du boîtier, le M.2 pouvant être utilisé pour un cache SSD par exemple. L'extraction à chaud est possible, deux ventilateurs de 80 mm PWM assurant le refroidissement de l'ensemble. Un port USB 3.0 peut être déporté en façade, où l'on trouve également plusieurs LED de statut.
Côté connectique on a droit à un port à 2,5 Gb/s en complément d'un second à 1 Gb/s. Un lecteur de cartes MicroSD est présent, ainsi q'un port USB Type-C pouvant être utilisé via DisplayPort ou en DAS (Direct Attached Storage). Trois USB 3.0 Type-A, dont un pouvant être déporté en façade, complètent l'ensemble.
On trouve également des fonctionnalités rarement présentes dans les NAS comme une connectique intégrée fournie (I2C, SPI, UART, GPIO) ou un double système d'alimentation. En effet, outre le connecteur DC externe, un autre interne peut être exploité pour la batterie. Le NAS disposera alors de son propre onduleur intégré, lui permettant d'être autonome en cas de micro-coupure ou de problème à plus longue durée. L'autonomie attendue n'est pas précisée.
Le boîtier affiche des dimensions de 222 x 134 x 250 mm, son poids ou même les matériaux utilisés ne sont pas donnés pour le moment. On devrait en savoir plus à l'occasion de la mise en vente la semaine prochaine. Pour le moment, la documentation technique n'est pas en ligne.
Il n'est d'ailleurs pas fait mention de l'aspect open hardware de ce projet, il faudra donc voir si cela sera à nouveau le cas. Côté logiciel, rien n'a été précisé pour le moment, Kobol se reposant en général sur Armbian (qu'il finance en partie) et OpenMediaVault pour ceux qui veulent plutôt une solution clé en main.
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Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 03/01/2020 à 10h08
le même en 12 baies svp :/
je m’arrache les cheveux pour trouver un truc pas hors de prix :/
au final je pense partir sur 2 boitiers 5 baie en USB3 de chez orico (150€ le boitiers)
mais ça me fais suer
Le 03/01/2020 à 10h30
Oui, ou à minima un 8 baies serait pas mal. Mais ça va se développer je pense.
Vivement les premiers retours sur cette machine qui me fait de l’oeil !
Le 03/01/2020 à 10h32
Super intéressant. Moi qui suis trop juste dans mon NAS QNAP à 2 baies…
Excellente solution d’évolution pour rester sur des DD à 3 To (réutilisation de ceux existants dans mon NAS) et en ajouter au besoin. Je sens que je vais me lancer !
Côté boîtier, il est indiqué sur le site qu’il est en “Aluminium Premium”.
Le 03/01/2020 à 10h38
Si on met de côté l’alimentation secouru, “onduleur intégré”, qui est un vrai plus, pour le reste la révolution je sens pas trop d’ou vient elle là dessus ?
Le 03/01/2020 à 10h48
Intéressant, j’attends la fiche technique pour avoir plus d’info sur le raid, un retour de leur OS ?
Le 03/01/2020 à 10h57
Ouch. Je crois que j’ai enfin trouvé le remplaçant de mon combo {raspberry pi 3b+, ssd usb2, hdd usb2}
Le 03/01/2020 à 11h14
Un partie de la “révolution” doit être au niveau prix. 300$ tout compris, c’est bien moins que ce qui se fait sur le marché. Quelques exemples pris sur Matériel.net (oui c’est pas le moins cher mais ça donne une idée) :
Le prix n’est pas vilain. Ok, on n’a pas d’évolution de RAM, pas de sortie vidéo mais c’est possible sur l’USB-C.
Comme dit plus haut, il faudrait en savoir plus sur tous les détails de la fiche technique, le prix en € avant de trancher.
Le 03/01/2020 à 11h30
Ils n’ont pas d’OS, ils vendent seulement du Hardware. Ils fournissent par contre la documentation pour installer Armbian, Debian, Ubuntu ou encore Openmediavault. Par contre pour l’instant la doc est inexistante pour l’Helios 64 mais c’est ce qu’ils avaient fait pour l’Helios 4.
Le 03/01/2020 à 11h31
Ça dépend vraiment de ton budget et de la place dont tu disposes.
Si tu as un peu de matos de récupération, tu peux acheter un boitier rack avec des baies HDD.
C’est ce que j’ai fait avec un boitier 20 baies HDD, j’y ai rajouté un ensemble carte mère, CPU, RAM de récupération. J’ai dû investir dans une carte LSI pour connecter tous les disques.
J’y ai mis un openmediavault, ça fonctionne super bien.
L’investissement de départ est conséquent et j’ai du mettre les mains dans le cambouis mais ça n’a pas d’équivalent chez les marques de NAS habituelles.
Le 03/01/2020 à 12h22
Pour un boitier plus compact et un peu moins cher, tu peux regarder du côté de U-NAS (http://www.u-nas.com/cases.html).
Par contre, pas plus de 8 baies disponibles…
Le 03/01/2020 à 15h21
Je me pose la question du suivi logiciel sur ces cartes “confidentielles”.
Si c’est du debian la commu s’en chargera en cas de defaillance du constructeur évidemment , mais avec quelle qualité?
Le 03/01/2020 à 15h39
Je peux faire un rapide retour sur l’HELIOS4 (que j’ai acheté).
Bien qu’ils soient au final différents :
Actuellement j’ai :
Concernant l’HELIOS4, l’OS est en effet un DEBIAN (ARMBIAN) et le RAID est uniquement un raid logiciel (MDADM). Je suppose qu’il en sera de même pour l’HELIOS64 et c’est tant mieux : c’est la garantie qu’en cas de panne hardware, les disques seront remontables sans problèmes ailleurs et reconfigurables facilement avec MDADM pour récupérer les données (raison pour laquelle le RAID logiciel est souvent préférable, à mon avis, à une carte RAID hardware).
L’installation de l’OS était super simple (par JTAG via micro-USB, en lançant un terminal type “putty” sur un PC classique).
L’OS dans mon cas est sur un clé USB, les disques ne sont utilisés que pour la données en RAID.
Le kit est rangé dans un rack fermé et ne chauffe pas / est totalement silencieux (en tendant l’oreille, j’entends juste un peu les disques gratter).
Les ventilateurs tournent très faiblement et donc sans s’entendre (sauf au reboot où là ils sont pendant 30 secs de démarrage à fond).
Les performances sont tout à fait correctes en lecture/écriture (et me suffisent), je suis sans pbs à 70-80mo/sec en écriture depuis le réseau (sur un simple réseau 1GBITS).
En pratique je monte en SSHFS sur mon autre NAS les fichiers exposés sur l’HELIOS (et/ou j’y accède via SAMBA depuis windows).
Bref j’en suis tout à fait satisfait. A noter que je n’y fais rien tourner (ayant un serveur à côté) d’autrese que quelques containers docker (type netdata pour le monitoring).
Je me tâte pour la suite (j’aimerais remplacer mon gros serveur-qui-prend-de-la-place-et-fait-du-bruit-et-n’est-plus-du-tout-extensible) :
Le 03/01/2020 à 15h55
Super, merci pour ton retour ! Tu entends quoi par “en progressif” ?
Le 03/01/2020 à 15h55
Il y a un truc qui me semble rédhibitoire d’entrée : l’eMMC que j’imagine soudée.
Sur les 15 machines que j’ai achetées il y a 18 mois pour un usage spécifique (Atom z8350, Windows 10, utilisé comme pointeuse+badgeuse, 24h/7), 6 sont hors d’usage à cause d’une défaillance de l’eMMC.
Au prix d’un SSD aujourd’hui (et un port M.2 est en plus super compact), je ne comprends pas qu’on en fasse l’impasse au profit d’un truc irréparable.
Le 03/01/2020 à 16h13
Juste le fait de commencer sur le NAS par 3 disques en RAID 5 (= 2 x la capacité utile des disques), et de rajouter un 4e disque plus tard puis un 5e encore après.
En filesystem distribué (GlusterFS, etc.), c’est un peu pareil aussi, çà peut aussi se faire en progressif en rajoutant des “stack” (1 HDD + 1 carte + alim (partagée ou non)) au fur et à mesure, mais ici sans être bridé par le nombre max de slots au sein du boitier et/ou au niveau de la carte mère (en terme de nombres de slots SATA).
(bien sûr dans le cas d’un NAS “home made” avec un vrai boitier PC ou serveur, il est possible d’ajouter une carte PCI comme la LSI-9211 pour avoir des ports SATA supplémentaires pour étendre le nombre de ports SATA disponibles sur la carte, mais a) il faut que le boitier le permette en terme de place et b) c’est moins fault-tolerant que du distribué)
Le 03/01/2020 à 16h17
Pas faux … je n’ai jamais eu le problème (et j’ai qqs devices avec eMMC soudée, comme la carte Latte Panda), mais sur le principe, tu as tout à fait raison. Mais je pense qu’une partie de leur équation est de proposer quelque chose de complet au coût aussi maîtrisé que possible.
En complément sur ce sujet de la mémoire embarquée soudée, les créateurs de la carte HELIOS64 semblent dire :
(source : CNX software)
Le 03/01/2020 à 16h18
Ah d’accord tu pars sur du RAID 5. j’ai toujours lu que du RAID 5 avec de telles capacités de disque, ça devenait très dangereux compte tenu des temps de reconstruction
Le 03/01/2020 à 16h23
C’est vrai, il ne faut pas être pressé, même sur l’ajout d’un disque …
Sur le HELIOS4, avec des disques de 5 TO, je n’avais malheureusement pas noté le temps d’ajout d’un disque, j’avais juste copié/collé çà :
(avec 120mo / sec, une fois arrivé à 50%, il restait ~6 heures pour finir le taf (sachant que ce n’est pas tout à fait linéaire sur tout le process))
Donc en pratique plus de 12h en cas de reconstruction sur un disque HS de 5TO (l’ajout d’un disque pour agrandissement ou pour remplacement est la même manip / prend le même temps).
Et pour info pendant que j’y suis, le retaillage de la baie de 3 5TO vers 4 5TO, toujours sur l’HELIOS4 =
= 33 minutes
Le 03/01/2020 à 18h03
Je me pose la question : L’idée même d’installer un système d’exploitation très réputé pour écrire sans arrêt sur disque (base de registre, cache, temp, et données utilisateurs) sur de la mémoire SD/eMMC n’est-elle pas en sois saugrenue ?
Ici, même si l’eMMC n’est certes pas idéal, il s’agit d’un système Linux dédié à la gestion de services NAS. Du coup, la stabilité de cette mémoire parait moins importante.
Exemple très concret : J’ai installé une dizaine de serveurs Deell/HP sous VMWare ESXi avec le noyau installé sur des cartes SD, tout de même redondées. Le stockage étant sur disques SAS, ou iSCSI. Et je n’ai depuis 3 ans pas eu de soucis avec !
Le 03/01/2020 à 18h44
Pas tellement le choix au vu de l’infra au boulot. Et au prix où j’ai payé les machines ($200 US HT en import direct depuis Shenzen=10” tactile capacitif 1920x1080, 4Go RAM, 32 eMMC, Wifi N, USB 3x4, RJ45 Gigabit, Win10), fallait pas non plus s’attendre à un miracle de fiabilité long terme
Voir plus haut, ceci explique cela : j’ai certainement acheté du dernier choix (boot en mode roulette russe )
Le 03/01/2020 à 21h14
pour le budget 3-400€
mon ancien nas était basé sur une phenom II x4 965BE avec 16Go de ram sous proxomox+openmediavault.
là j’ai remplacer le prox par un micro pc dell avec un i5 et 16Go de ram
je cherche une solution économe en énergie (l’ancien nas consomais à mort)
j’ai vu des boitiers 12 baies sur aliexpress à 250€ mais faut rajouter CM/CPU et là c’est le drame je sais pas quoi prendre, et faut ensuite rajouter un contrôleur SAS 3 port (150€~) et une table lack longue (j’ai une courte actuellement pour le bandeau de brassage le switch 24ports Giga POE et le panneau de distribution d’alim
niveau CM j’ai une machine avec un apu amd tri core qui traine, manquerai que la carte sas
ha et enfin faut arriver à monter le WAF à mort pour que madame valide :p
si tu as des idées je suis preneur :)
Le 04/01/2020 à 07h16
Au risque de paraître “insistant”, à quand le dossier “Mieux tirer parti de votre NAS” annoncé pour le début de l’été 2019 ? 😅
Le 04/01/2020 à 07h40
On y travaille, on a déjà quelques gros éléments de prêt, on va voir comment on se goupille avec DSM 7.0 mais ça ne devrait plus tarder
Le 04/01/2020 à 09h53
Super intéressant ce pti NAS :) Merci
Le 04/01/2020 à 17h35
Le Helios64 est il compatible avec Xpenology ?
Le 04/01/2020 à 19h25
Xpenology je crois que c’est les versions x86 qui sont récupéré uniquement. Et puis c’est pas hyper fiable…
Le 06/01/2020 à 07h02
“On pense au Raspberry Pi qui peut être utilisé comme un NAS”
J’ai échappé de peu à la crise cardiaque.
Le 06/01/2020 à 07h32
Un NAS c’est du stockage accessible via le réseau. Le RPi permet de mettre ça en place rapidement et pour pas trop cher (surtout depuis la v4 avec USB 3.0 en complément du lecteur SD). Je suis le premier à dire que c’est insuffisant pour certains usages (multimédia, RAID, nombreux utilisateurs, etc.). M’enfin si tu veux juste des fichiers sur le réseau accessibles de temps en temps… (Et les NAS Syno & co d’entrée de gamme en 1 baie n’ont pas un hardware si éloigné ;))
Le 06/01/2020 à 14h02
“les NAS Syno & co d’entrée de gamme en 1 baie n’ont pas un hardware si éloigné ”
tu veux dire avec une BP partagée entre l’usb (rt donc les disques), et l’ethernet 100mb ?
/me grilpenau grenier pour recycler son amiga 500 comme NAS.
Le 06/01/2020 à 16h29
Faut ce mettre à la page, maintenant c’est 2 puces séparées
Elle se partage une ligne PCIe Gen2 1x pour un débit de 500 Mo/s. Je pense que l’on est loin de saturer le lan et 2 DD en usb3.
Le 06/01/2020 à 16h47
De toute façon, vu la performance de l’eMMC, aucun intérêt de l’utiliser :
Je ne comprends que très peu la présence même de cette puce, si ce n’est qu’un utilisateur peu fortuné pourra ne pas acheter de SSD.
Le 06/01/2020 à 16h48
J’utilise un Rpi3b+ depuis sa sortie avec
Et mis à part des ralentissements de temps en temps, il tourne très bien (70 jours d’uptime aujourd’hui).
Le 06/01/2020 à 17h39
Je suis pas un puriste du NAS, et se servir d’un rpi comme solution de stockage en réseau domestique d’appoint me paraît parfaitement envisageable (pourvu qu’on banisse l’OS installé sur une carte SD qui cramera tôt ou tard), chacun ses besoins/envies/budgets.
J’ai moi-même un PC “classique” (un shuttle) qui me sert de truc à tout faire, y compris de solution de stockage domestique, avec un seul disque et une réplication ‘non real time’ vers un serveur distant pour la redondance. C’est dire si je ne suis pas jusqu’au boutiste.
Mais ici, invoquer un rpi pour comparaison, dans un article dont le sujet est du hard dédié à cette fonction, sachant qu’un rpi (1-3, certes) ce sont des trucs qui vont brider ne serait-ce que le débit d’un seul disque mécanique, c’est juste une référence totalement inappropriée dans ce contexte pour moi.
Le 07/01/2020 à 09h39
pour celui qui ne cherche pas la perf un pi fait le taff largement en solution de stockage à faible coûts !
faut juste pas lui demander de faire du raid5 soft :)
mais une fois booter si il fait juste du share cifs/nsf et que le stockage des fichiers est sur un hdd ya pas de soucis.