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Le ministère de l’Agriculture dévoile ses dépenses logicielles à Isabelle Attard

Mieux vaut Attard que jamais

Le ministère de l’Agriculture dévoile ses dépenses logicielles à Isabelle Attard

Le 03 juillet 2013 à 08h15

Suite aux sollicitations de la députée écologiste Isabelle Attard, le gouvernement commence à dévoiler le détail de ses dépenses en logiciels, qu'ils soient libres ou propriétaires. Le ministère de l'Agriculture vient en effet de se plier à l'exercice. Le Quai d'Orsay et trois ministères qui lui sont rattachés ont eux aussi répondu à l'élue, sans toutefois donner de chiffre précis. 

isabelle attard

Isabelle Attard, à l'Assemblée nationale.

 

Le 28 mai dernier, Isabelle Attard questionnait individuellement chacun des 37 ministres du gouvernement Ayrault. L’objectif de la députée écologiste ? Connaître les suites ayant été données à la circulaire du Premier ministre sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue souhaitait tout particulièrement obtenir une précieuse information de la part des différents ministères : quelles étaient leurs dépenses annuelles en logiciels pour la période 2008 - 2012. La parlementaire avait d’ailleurs pris le soin de demander à ce qu’une distinction soit faite entre les montants correspondants aux logiciels propriétaires et ceux relatifs aux logiciels libres.

 

Cette semaine, les premières réponses sont arrivées.

 

Le ministère des Affaires étrangères explique à Isabelle Attard qu’il n’est tout simplement pas capable de lui donner de montant précis. Le Quai d’Orsay dit ne pas avoir « de comptabilité analytique séparant les investissements logiciels, propriétaires ou en libre. La plupart des systèmes d'information mixent les composants propriétaires et libres dans leur architecture technique ». Dès lors, Laurent Fabius indique à la députée que « le décompte comparé entre les deux familles de logiciels, sur la période 2008 - 2012 n'est pas possible ».

Le Quai d'Orsay affirme ne pas pouvoir donner de chiffres

Si aucun chiffre, même global, n’est finalement donné, l’élue écologiste aura tout de même réussi à obtenir certaines informations. On apprend ainsi que « la suite bureautique LibreOffice est installée systématiquement sur les postes de travail informatiques », en parallèle toutefois à la suite propriétaire de Microsoft : Office. « Une solution de PC portable sécurisé a été élaborée avec un socle système Linux Ubuntu » ajoute le Quai d’Orsay. Il est également indiqué que les sites institutionnels du ministère sont développés à partir du logiciel libre SPIP.

 

D’une manière plus générale, le Quai d'Orsay dresse un bilan de ses efforts en matière de logiciels libres depuis plusieurs années. « Dès 2005, le ministère des affaires étrangères a orienté la stratégie de développement de son système d'information à partir de logiciels libres » clame Laurent Fabius, s’appuyant sur la filière de développement ACUBE, laquelle est « entièrement basée sur des solutions ouvertes », mais aussi sur HORNET, présentée comme « la dernière génération de cette filière ». Cette dernière « répond aux exigences du référentiel général d'interopérabilité et d'accessibilité pour les administrations », précise le Quai d’Orsay.

 

Trois ministères, tous rattachés au Quai d’Orsay, ont également adressé la même réponse à Isabelle Attard : le ministère délégué au Développement, celui de la Francophonie, et celui des Français de l’étranger.

Plus de deux millions d'euros de dépenses logicielles pour l'Agriculture en 2012

Le ministère de l’Agriculture s’est néanmoins fait plus bavard, et a surtout accepté de dévoiler combien il avait dépensé entre 2008 et 2012 à la fois pour ses logiciels propriétaires (bureautique et infrastructure), mais aussi libres. En 2008, la Rue de Varenne affirme ainsi avoir déboursé pour 790 000 euros de logiciels propriétaires, et rien du tout en logiciels libres. Deux ans plus tard, on en est à 2,305 millions d’euros pour les logiciels propriétaires, et 154 000 pour les logiciels libres. L’année dernière, ces montants étaient de 1,914 million et de 174 000 euros.

 

dépenses logicielles agriculture

 

À noter que selon la Rue de Varenne, « plus de 95 % des dépenses d'infrastructures concernent les logiciels de base de données (SAP Sybase), les logiciels décisionnels (SAP Business Objects, dans le cadre de l'accord cadre interministériel) et les logiciels de virtualisation (VmWare) ». S’agissant de l’irrégularité manifeste des dépenses ressortant au travers du tableau ci-dessus, le ministère de l’Agriculture indique que ceci « s'explique par les renouvellements de marchés, associés à des engagements pluri-annuels ». Concernant les dépenses en logiciels libres, l’essentiel des dépenses « concernent l'assistance à la mise en oeuvre et le support de la gestion électronique de document (Nuxeo), du gestionnaire de flux (Bonitasoft), de système d'exploitation (Red Hat) et de logiciels de supervision (Nagios/Centreon) » est-il précisé.

 

Enfin, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, détaille tout comme son collègue du Quai d’Orsay les efforts engagés par son ministère au cours des dernières années en matière de logiciels libres. « Le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt met en oeuvre depuis plus de 10 ans une stratégie technique faisant un large usage de composants libres, affirme ainsi le ministre. Le recours à ce type de logiciels est systématiquement étudié tant sur les plans techniques qu'économiques (en coûts complets). Le recours à un logiciel libre ou à un logiciel propriétaire est décidé au terme de ces études ». En dépit d’une « très forte homogénéité du système d'information », la Rue de Varenne affirme utiliser la suite Open Office depuis 2008 (même s’il n’est pas précisé si une suite propriétaire telle qu’Office est parallèlement installée) et avoir généralisé le format OpenDocument.

 

Alors que la réponse du ministère de l’Agriculture n’était pas encore publiée, l’April, l’association de promotion du libre, saluait hier l’exercice « de transparence et de présentation des actions en faveur du logiciel libre » auquel commençaient de se plier les ministères. Malgré certaines lacunes, l’organisation estimait que celui-ci restait intéressant. « L'April attend avec impatience les réponses des autres ministères » terminait l’association. 

Commentaires (28)

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« Une solution de PC portable sécurisé a été élaborée avec un socle système Linux Ubuntu » ajoute le Quai d’Orsay.



Techniquement, c’est pas faux. Dans la réalité, c’est juste un Ubuntu qui démarre un Windows :)



En tout cas, grâce au Ministre de l’Agriculture, on voit bien que les logiciels libre ont un coût, et pas des moindre d’ailleurs!

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lol.2.dol a écrit :



Techniquement, c’est pas faux. Dans la réalité, c’est juste un Ubuntu qui démarre un Windows :)



En tout cas, grâce au Ministre de l’Agriculture, on voit bien que les logiciels libre ont un coût, et pas des moindre d’ailleurs!







Comme tu a l’air de connaitre le ministère de l’agriculture , à ton avis est ce que les budgets annoncés prennent en compte les lycées ?


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C’est vrai que BO & Co. ça coûte une blinde et il ne me semble pas qu’un équivalent libre aussi performant existe. :/

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BO et Sybase sont en fin de vie suite à la mort programmée des serveurs Linda (même virtualisés).

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lol.2.dol a écrit :



(…)

En tout cas, grâce au Ministre de l’Agriculture, on voit bien que les logiciels libre ont un coût, et pas des moindre d’ailleurs!







Ce n’est pas franchement nouveau que les logiciels libres engagent un investissement…

On voit aussi que le logiciel proprio coûte un bras (voire les deux), ce qui n’est pas non plus une surprise…


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Drepanocytose a écrit :



Vous semblez tous dire que les logiciels d’infras coutent un bras, ce qui est vrai, en sous-entendant que les logiciels bureautiques ne sont pas grand chose…

C’est 2 à 3 fois moins, mais c’est pas négligeable.



Quend on regarde le tableau, on se rend compte :




  • déjà que la distinction bureutaique / infra est faite pour le proprio mais pas pour le libre

  • que le gros chiffre du libre (492 k€) en 2011 est associé cette année là à une grosse baisse de l’infra proprio : est-ce à dire qu’en 2011 le ministère a investi dans de l’infra libre ? Ou bien alors que suite à une baisse du coût de l’infra proprio, cette année là ils ont pu debloquer bcp plus de fonds pour le libre ?



    Bref, ne pas faire la distinction infra / bureautique à la fois pour le libre et le proprio est étrange…









    Le caractère de logiciel privateur est largement pire sur les logiciels serveurs, par rapport à des pauvres documents Office. Quand tu vois la présentation des textes officiels, pas besoin de macro de compét ou de mises en forme 3D glossy.



    Le logiciel proprio ruineux à migrer, c’est une autre affaire… Du coup, on ne migre pas vers de l’open source ou du spécifique, mais on paye les mises à jour et le support.


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moi1000 a écrit :



Si les sources sont fournies gratuitement, c’est donc bien que le logiciel est gratuit. Donc libre = gratuit. Rien n’oblige le possesseur de logiciels libres de payer une fortune le SAV de l’éditeur.

(…)







Non non non et re-non !

Ce n’est que toi qui affirme que les sources sont distribuées gratuitement…

Les sources peuvent être entièrement disponible seulement après avoir fait un chèque, par exemple ! Donc dire libre = gratuit, c’est juste complètement faux.


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malock a écrit :



Non non non et re-non !

Ce n’est que toi qui affirme que les sources sont distribuées gratuitement…

Les sources peuvent être entièrement disponible seulement après avoir fait un chèque, par exemple ! Donc dire libre = gratuit, c’est juste complètement faux.







???

Si c’est libre, le code source est public. Si c’est payant c’est pas libre !


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Anartux a écrit :



???

Si c’est libre, le code source est public. Si c’est payant c’est pas libre !







Si c’est libre le code source n’est pas forcément public: Il est mis à la disposition de tout ceux qui accèdent au logiciel en version compilé..



Si je fais un logiciel libre uniquement pour 3 de mes clients, je ne passerais le code source qu’à trois de mes clients. Mais si je fais un logiciel libre disponible publiquement, les sources seront disponibles publiquement.


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Anartux a écrit :



???

Si c’est libre, le code source est public. Si c’est payant c’est pas libre !







Huumm… c’pas possible que je bute encore sur ça…

Je crois que là, tu parles de l’Open Source…. qui est différent du libre.

En tout cas, la gratuité ne signifie pas libre, on est ok ? Le libre, c’est la liberté d’utilisation du programme n’est ce pas ? Tu paies ton Windows, tu n’as pas le droit de le modifier à ta convenance, tu paies la licence du framework QT à Digia, tu peux y apporter toutes les modifications que tu souhaites (sans avoir l’obligation de faire remonter les modif’ à la communauté).

Bon, je reviens avec de la définition…



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moi1000 a écrit :



Si les sources sont fournies gratuitement, c’est donc bien que le logiciel est gratuit. Donc libre = gratuit. Rien n’oblige le possesseur de logiciels libres de payer une fortune le SAV de l’éditeur.





Au delà des questions déjà soulevées, avoir le code source n’est pas toujours suffisant.

Compiler le programme et y trouver les outils qui sont particulièrement pertinents pour chaque cas demande de l’expertise et du temps. Pour une entreprise, on peut payer pour que ce soit l’éditeur qui le fasse.



C’est par exemple le cas de Redhat, qui est principalement payé pour apporter une garantie sur la cohérence et la mise à jour de la distribution.

Tout le monde peut faire une distribution linux dans son coin s’il le souhaite, mais pour une entreprise, mieux vaut payer Redhat plutôt que de payer des experts qui vont bosser là dessus à plein temps et qui seront sans doute moins efficaces qu’une équipe spécialisée comme celle de Redhat qui bénéfice d’un plus grand champ d’expérience.





D’ailleurs, il faudrait un loi qui rend le SAV gratuit (pas simplement dans l’informatique, mais dans tous les domaines). Ca obligerait les entreprises à sortir des produits réellement fiables dès le début, et non pas des merdes qu’on “patche” toutes les semaines.



Il faut distinguer le “SAV pour correction de bugs” et le “SAV pour service spécifique”.

Mais sinon, oui (c’est comme l’histoire des médecins qui ne devraient pas être payé lorsqu’ils sont appelés pour soigner un patient qui est tombé malade).


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moi1000 a écrit :



Si les sources sont fournies gratuitement, c’est donc bien que le logiciel est gratuit. Donc libre = gratuit. Rien n’oblige le possesseur de logiciels libres de payer une fortune le SAV de l’éditeur.





D’ailleurs, il faudrait un loi qui rend le SAV gratuit (pas simplement dans l’informatique, mais dans tous les domaines). Ca obligerait les entreprises à sortir des produits réellement fiables dès le début, et non pas des merdes qu’on “patche” toutes les semaines.







Le SAV fera quoi concrètement ?



Allo, dites j’arrive pas à faire ça, ah, bah c’est pas encore implanté/c’est pas prévu, attendez un patch/allez voir ailleurs <img data-src=" />


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lol.2.dol a écrit :



Techniquement, c’est pas faux. Dans la réalité, c’est juste un Ubuntu qui démarre un Windows :)



En tout cas, grâce au Ministre de l’Agriculture, on voit bien que les logiciels libre ont un coût, et pas des moindre d’ailleurs!







Personne n’a dit qu’ils n’en avaient pas. Il faut arrêter de penser à libre= gratuit.

On constate juste qu’il y a une différence importante entre le coût proprio et libre, et pas des moindres d’ailleurs !



Après il faudrait connaître la proportion de chacun pour se faire une idée réelle des coûts des deux.


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geloud a écrit :



Comme tu a l’air de connaitre le ministère de l’agriculture , à ton avis est ce que les budgets annoncés prennent en compte les lycées ?





Quai d’Orsay = Ministère des Affaires Étrangères et Européennes ? Ministère de l’Agriculture ? Ministère de l’Éducation Nationale







malock a écrit :



Ce n’est pas franchement nouveau que les logiciels libres engagent un investissement…

On voit aussi que le logiciel proprio coûte un bras (voire les deux), ce qui n’est pas non plus une surprise…





C’est surtout les logiciels propriétaire d’infrastructure qui coûte un bras! On tape toujours sur Microsoft et ses offres Windows/Office mais on oublie qu’un Windows Server coûte un bras, qu’un VMWare coûte un énorme bras, un Veeam coûte cher aussi,…

C’est pas nouveaux mais avec les chiffres à l’appui, c’est mieux.





Tirr Mohma a écrit :



Personne n’a dit qu’ils n’en avaient pas. Il faut arrêter de penser à libre= gratuit.





Si il faut “arrêter de penser à libre=gratuit”, alors des personnes ont dit que les logiciels libre étaient gratuits. <img data-src=" />







Tirr Mohma a écrit :



Après il faudrait connaître la proportion de chacun pour se faire une idée réelle des coûts des deux.





<img data-src=" /> Balancer des chiffres comme ça n’amène rien… Il faudrait plutôt voir dans le détail!


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lol.2.dol a écrit :



Si il faut “arrêter de penser à libre=gratuit”, alors des personnes ont dit que les logiciels libre étaient gratuits. <img data-src=" />







Alors, ces personnes sont \(*ù^\)*ù^$:! <img data-src=" />





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lol.2.dol a écrit :



(…)



C’est surtout les logiciels propriétaire d’infrastructure qui coûte un bras! On tape toujours sur Microsoft et ses offres Windows/Office mais on oublie qu’un Windows Server coûte un bras, qu’un VMWare coûte un énorme bras, un Veeam coûte cher aussi,…

C’est pas nouveaux mais avec les chiffres à l’appui, c’est mieux.

(…)

<img data-src=" /> Balancer des chiffres comme ça n’amène rien… Il faudrait plutôt voir dans le détail!







Faut se décider hein !

Je crois que personne n’a vraiment de doute quant au coût assez astronomique des logiciels d’infrastructures (qui est justifié ou pas, c’est un autre débat)

Tu as pourtant raison : pour l’année 2012, tant que nous ne savons pas ce qu’il y a dans les 86k€ des logiciels proprio bureautique et les 174k€ de logiciels libres… difficile de tirer une quelconque conclusion (et celle que tu as formulé “le libre a un coût et pas des moindres” me semble donc incorrecte)


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lol.2.dol a écrit :



En tout cas, grâce au Ministre de l’Agriculture, on voit bien que les logiciels libre ont un coût, et pas des moindre d’ailleurs!





C’est principalement les formations, supports et mises en place qui coûtent, mais ca, ca existe dans les 2 mondes.

Les principales différences, ce sont la licence d’utilisation qui est souvent gratuite et les coûts de développement qui sont mutualisés.


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lol.2.dol a écrit :



Quai d’Orsay = Ministère des Affaires Étrangères et Européennes ? Ministère de l’Agriculture ? Ministère de l’Éducation Nationale







Oula , grosse fatigue , je retourne me coucher <img data-src=" />



Il n’empêche que sans détaillé le budget c’est difficile de se faire un avis


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geloud a écrit :



Oula , grosse fatigue , je retourne me coucher <img data-src=" />



Il n’empêche que sans détaillé le budget c’est difficile de se faire un avis





Les points d’interrogation sont sensés être des signes différents :)


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Espionnés, attaqués, arnaqués, les inconditionnels du logiciel privateur ont toujours de bons arguments pour justifier leur addiction et le syndrome de Stockholm qui les ronge. <img data-src=" />

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lol.2.dol a écrit :



Si il faut “arrêter de penser à libre=gratuit”, alors des personnes ont dit que les logiciels libre étaient gratuits. <img data-src=" />





Qui ça ?



Personnellement, j’ai rarement vu quelqu’un dire simplement: “il faut utiliser le logiciel libre, parce que ceux-ci sont gratuits”.

(mais plus souvent: “… sont moins chers”)



Par contre, le “libre=gratuit” revient très souvent chez ceux qui ne sont pas en faveur du libre (sans pour autant être forcément en défaveur).

C’est un peu un contre-argument facile:




  • c’est moins cher.

  • vous pensez que le libre est gratuit alors qu’il ne l’est pas, donc, chaque fois que vous dites que c’est moins cher, vous partez d’une hypothèse fausse.

    Sauf que non, la première affirmation n’émet pas l’hypothèse que le libre est gratuit.



    (au final, de nouveau, avec les chiffres donnés, difficile de conclure, mais on voit que “open office” + “OS Redhat” + autres outils est en général de l’ordre de grandeur de “logiciel propriétaire bureautique” uniquement, ce qui semble aller dans le sens: “c’est moins cher” (surtout si ça inclut les fameuses formations et que les premiers chiffres “logiciels libres” corresponds aux années de renouvellement))


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Ha ! J’avais raison !



Dans toutes les actus précédentes, je réduisais le rôle de Windows/Office, et citais le coùt des logiciels d’infrastructure.

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les soft SAP doivent représenter à eux seul 70% des dépenses <img data-src=" />

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Vous semblez tous dire que les logiciels d’infras coutent un bras, ce qui est vrai, en sous-entendant que les logiciels bureautiques ne sont pas grand chose…

C’est 2 à 3 fois moins, mais c’est pas négligeable.



Quend on regarde le tableau, on se rend compte :




  • déjà que la distinction bureutaique / infra est faite pour le proprio mais pas pour le libre

  • que le gros chiffre du libre (492 k€) en 2011 est associé cette année là à une grosse baisse de l’infra proprio : est-ce à dire qu’en 2011 le ministère a investi dans de l’infra libre ? Ou bien alors que suite à une baisse du coût de l’infra proprio, cette année là ils ont pu debloquer bcp plus de fonds pour le libre ?



    Bref, ne pas faire la distinction infra / bureautique à la fois pour le libre et le proprio est étrange…

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Drepanocytose a écrit :



Vous semblez tous dire que les logiciels d’infras coutent un bras, ce qui est vrai, en sous-entendant que les logiciels bureautiques ne sont pas grand chose…

C’est 2 à 3 fois moins, mais c’est pas négligeable.



Quend on regarde le tableau, on se rend compte :




  • déjà que la distinction bureutaique / infra est faite pour le proprio mais pas pour le libre

  • que le gros chiffre du libre (492 k€) en 2011 est associé cette année là à une grosse baisse de l’infra proprio : est-ce à dire qu’en 2011 le ministère a investi dans de l’infra libre ? Ou bien alors que suite à une baisse du coût de l’infra proprio, cette année là ils ont pu debloquer bcp plus de fonds pour le libre ?



    Bref, ne pas faire la distinction infra / bureautique à la fois pour le libre et le proprio est étrange…







    Vouip, je n’ai pas voulu laisser sous entendre que les logiciels bureautiques ne coûtent pas grand chose.

    D’accord avec toi : ce tableau n’est juste pas suffisant… la question du “pourquoi pas de distinction infra/bureautique dans le libre ?” est tout à fait pertinente.


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Drepanocytose a écrit :





  • que le gros chiffre du libre (492 k€) en 2011 est associé cette année là à une grosse baisse de l’infra proprio : est-ce à dire qu’en 2011 le ministère a investi dans de l’infra libre ? Ou bien alors que suite à une baisse du coût de l’infra proprio, cette année là ils ont pu debloquer bcp plus de fonds pour le libre ?





    Comme dit dans l’article, il y a “les renouvellements de marchés, associés à des engagements pluri-annuels”. Du coup, difficile de savoir si la baisse du coût de l’infra proprio est du au fait que celle-ci a été réduite ou qu’il s’agit d’une année où contrairement aux autres des factures bisannuelles (par exemple) n’avaient pas à être payées.



    Bref, très difficile de conclure quoi que ce soit.

    (même si de mon côté, j’y vois aussi que le libre est plutôt intéressant, cf. mon commentaire précédent)


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Ce serait intéressant de savoir combien de personnes sont concernées par ces dépenses. Parce que dépenser 1M d’euros pour 10 personnes ou 500 c’est quand même pas pareil.



Après je sais pas comment ça se passe dans les ministères , mais souvent dans l’administration quant on alloue un budget une année et que tu le dépense pas complètement , on le diminue l’année suivante (logique). Du coup pour être sur d’avoir un budget suffisant on dépense , quitte à changer le pc de la secrétaire tous les ans :/

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Si les sources sont fournies gratuitement, c’est donc bien que le logiciel est gratuit. Donc libre = gratuit. Rien n’oblige le possesseur de logiciels libres de payer une fortune le SAV de l’éditeur.





D’ailleurs, il faudrait un loi qui rend le SAV gratuit (pas simplement dans l’informatique, mais dans tous les domaines). Ca obligerait les entreprises à sortir des produits réellement fiables dès le début, et non pas des merdes qu’on “patche” toutes les semaines.

Le ministère de l’Agriculture dévoile ses dépenses logicielles à Isabelle Attard

  • Le Quai d'Orsay affirme ne pas pouvoir donner de chiffres

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