Open Data : la piqûre de rappel de Matignon à destination des ministres
À data, à data, voilà les daltons
Le 18 septembre 2013 à 08h28
3 min
Droit
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L’exécutif multiplie depuis quelque temps les signes en faveur de l’ouverture des données publiques. Après avoir promis une accélération du mouvement de l'Open Data, signé une charte en ce sens avec les membres du G8, l’ensemble des ministres du gouvernement Ayrault vient de recevoir une circulaire du Premier ministre à ce sujet. Explications.
Jean-Marc Ayrault a bien transmis une circulaire relative à l’Open Data à l’ensemble de ses trente-sept ministres, comme le révélaient hier Les Échos. Le document (PDF), daté du 17 septembre, rappelle aux membres du gouvernement qu’ils doivent agir en faveur de l’ouverture et du partage de données publiques. Un tel engagement avait d’ailleurs été gravé dans le marbre dès le début du quinquennat, au travers de la « Charte de déontologie » signée en mai 2012 par chaque ministre.
Dans ce document administratif, Matignon enjoint les membres du gouvernement à diffuser largement et à veiller à la mise en œuvre d’une série de recommandations contenues dans une sorte de guide pratique accompagnant ladite circulaire (voir ci-dessus). Dans ce vade-mecum à destination des nombreux responsables de services administratifs, le Premier ministre insiste sur le fait que l’exécutif « attache une grande importance à l’ouverture et au partage des données publiques (ou "Open Data") », en ce que « cette politique est un axe essentiel de la construction d’un gouvernement plus ouvert et plus efficace ».
Piqûre de rappel des grands principes
Il est surtout expliqué que toutes les données produites ou détenues par l’administration et entrant dans le champ des données publiques « doivent être partagées, gratuitement, et librement réutilisables ». Les services doivent cependant mettre prioritairement en Open Data les données susceptibles de présenter « un enjeu démocratique ou un intérêt pour les réutilisateurs ». On notera à cet égard que certains se posaient hier la question de l’intérêt de la mise en ligne d’informations relatives au nombre de visiteurs du site Internet de l’Élysée (voir notre article).
« Pour en permettre une réutilisation simple par le plus grand nombre, il est recommandé de présenter ces données dans des formats ouverts (Exemple : CSV, JSON, XML, RDF...) qui permettent la réutilisation sans restriction d’accès ni de mise en œuvre, par opposition à un format fermé ou propriétaire » poursuit la circulaire. Le reste des explications se veut très pratique, et rappelle par exemple que la mission Etalab (en charge du site d’Open Data gouvernemental « data.gouv.fr ») est là pour épauler une administration qui souhaiterait partager des données publiques sans trop savoir comment s’y prendre.
Au final, ce vade-mecum fait à la fois office de piqûre de rappel et de piqûre de dopage afin que les ministères tiennent le cap fixé il y a quelques mois par Matignon en matière d’Open Data. Différentes administrations ont en effet été accusées de freiner des quatre fers à l’ouverture de certaines données, à l’image du secteur de la santé.
Open Data : la piqûre de rappel de Matignon à destination des ministres
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Piqûre de rappel des grands principes
Commentaires (20)
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Abonnez-vousLe 20/09/2013 à 11h57
Le 20/09/2013 à 16h30
Le 18/09/2013 à 09h15
Tout à fait c’est dû registre de là CNIL . mais ça dépend aussi comment tu diffuse ton info et quête que tu diffuses exactement. ..
Le 18/09/2013 à 09h26
Le 18/09/2013 à 09h32
D’ailleurs, en parlant d’Open Data, ça en est où entre PCI et le ministère de la culture ?
Ils jouent le jeu où ils espèrent que vous lâcherez l’affaire ?
Mis à part ça, l’Open Data, c’est quand même un peu la base de la démocratie (que le peuple puisse voir et vérifier ce que fait le gouvernement / l’administration, entre autres).
Donc s’ils le font pas réellement…et bien, faut en tirer les conclusions utiles…
Le 18/09/2013 à 09h36
Bon, Marc n’a plus qu’à relancer le ministère de la culture pour son rendez-vous en s’appuyant sur cette piqûre de rappel et en profiter pour demander que les prochains rapports soient produits dans un format ouvert pour que les données facilement récupérables ainsi que cette circulaire le précise.
S’il n’a pas de réponse satisfaisante sous 8 jours, il attaque directement an niveau du premier ministre afin de dénoncer le non respect manifeste de cette circulaire.
Le 18/09/2013 à 10h05
Le sous-titre " />
Sinon, concernant les premiers posts au sujet de la santé, il suffit de cliquer sur le lien dans la news " />, il ne s’agit bien évidemment pas de données personnelles, mais de données nationales (cout des hopitaux, tarifs des professionnels, etc.).
Le 18/09/2013 à 11h18
Le 18/09/2013 à 11h53
Le 18/09/2013 à 12h23
Open Data, encore une obsession d’Avocats et de Capitalistes dirigeants (pour en mettre plein la poire, on en fait pas autant pour les mafieux qui délèguent tout à leurs seconds kamikazes)
Le 18/09/2013 à 12h33
Le 18/09/2013 à 15h03
Pour en permettre une réutilisation simple par le plus grand nombre, il est recommandé de présenter ces données dans des formats ouverts (Exemple : CSV, JSON, XML, RDF…)
Whouhou, six mois à un an pour s’en rendre compte.
D’ici un an ils parlerons de gestion des versions
Dans un an et demi la notion révolutionnaire de point d’entrée à url pérenne pour les fichiers
D’ici deux ans ils proposeront un systèle d’alerte en push à la MAJ des données
D’ici trois ans la possibilité de maj partielle.
D’ici quatre ans on passera un marché d’un milliard à sopra ou cap gemini pour réfléchir à mettre tout ça sous forme de web services.
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Je veux bien 10% de l’argent que touchent les gens qui bossent là dessus pour pondre un vrai cahier des charges… " />
Le 18/09/2013 à 15h12
Le 18/09/2013 à 17h09
Le 18/09/2013 à 18h23
Le 19/09/2013 à 06h15
Le 19/09/2013 à 07h06
Le 19/09/2013 à 17h05
Le 18/09/2013 à 08h36
Pour la santé, les données gérée par la Sécu ne sont pas toutes à mettre sur la table, si pour se retrouver avec son dossier médical sur la toile.
La question que se posent les administrations est jusqu’à précisions de donner peut-on aller ? À un moment cela devient suffisamment précis pour que l’on puisse en déduire l’identité de la personne.
Le 18/09/2013 à 08h46