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Liva Q1A (Plus) : ECS dévoile de nouveaux mini PC à base de SoC Rockchip

Qui tient dans la poche

Liva Q1A (Plus) : ECS dévoile de nouveaux mini PC à base de SoC Rockchip

Le 18 janvier 2021 à 07h21

Encore confidentielles il y a quelques années, les machines exploitant des processeurs ARM ont peu à peu gagné les faveurs de grands constructeurs. C'est notamment le cas d'ECS avec sa gamme Liva Q qui gagne deux nouvelles références exploitant des SoC Rockchip.

Au commencement était le Raspberry Pi, qui a démocratisé l'accès à de petites cartes à tout faire, équipées d'un processeur ARM plutôt qu'un CPU x86 classique d'AMD, Via ou Intel. Depuis, de nombreuses sociétés se sont glissées dans la brèche et se sont fait une spécialité de ce genre de solutions. Elles ne sont plus seules.

Liva Q passe à ARM

Comme on l'a encore vu récemment avec les Tinker Board d'ASUS, de grands noms du secteur sont désormais présents sur ce terrain, visant tant le marché de la bidouille que celui de l'entreprise et de l'embarqué/IoT, de l'analyse par l'IA, etc. ECS est de cela à travers sa gamme de mini PC Liva.

ECS Liva Q1AECS Liva Q1A Plus
Les Liva Q1A (à gauche) et Q1A Plus (à droite)

Elle gagne aujourd'hui deux références à base de SoC Rockchip, les Q1A (Plus). Deux machines assez proches, mais avec une conception très différente sur le fond. Elles partagent ainsi un format de 74 x 74 x 34,6 mm, déjà vu au sein de la série Q. Mais aussi leur alimentation 24 watts (12 V pour 2 A), 2 Go de LPDDR3-1600, un port réseau Gigabit, du Wi-Fi 4 (b/g/n/), du Bluetooth 4.0 et un emplacement eMMC (32/64 Go en option).

Deux SoC, deux ambiances

Mais, elles se distinguent par de nombreux points, à commencer par le SoC. Un Rockchip RK3288 à quatre cœurs Cortex-A17 cadencés jusqu'à 1,6 GHz pour le Q1A. La version Plus, a droit, elle, à un Rockchip RK3399 plus véloce et flexible puisqu'embarquant deux cœurs Cortex-A72 cadencés jusqu'à 1,8 GHz et quatre Cortex-A53 jusqu'à 1,4 GHz. 

La connectique diffère, le Q1A Plus ayant droit à du DisplayPort 1.2 en plus de l'HDMI 2.0 et de l'USB 3.2 (5 Gb/s) plutôt que seulement de l'USB 2.0. Il perd par contre un micro USB, faute de place. Tous deux sont entièrement passifs, leur système de refroidissement n'ayant pas recours à un ventilateur.

ECS Liva Q1A (Plus)

ECS annonce une compatibilité de ces machines avec Android 8.1 et une version maison d'Ubuntu (Lite 18.04). La société évoque des performances en hausse de 50 % avec une baisse de 15 % de la consommation, sans préciser la base de comparaison. Elle dit viser le marché des transports, de la santé, des équipements de centres commerciaux et autres classes d'école. Les tarifs ou la disponibilité de ces produits n'ont pas encore été détaillés.

Commentaires (20)

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J’ai arrêté avec les mini PC car ce n’est pas assez puissant pour lire les films en 4k que je tipiak. C’est dommage d’ailleurs…

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Pour la lecture de vidéos 4K, ça dépend surtout de la composition de la puce. Il y a des modèles ARM avec de bon accélérateurs intégrés (Shield TV par exemple), mais ce n’est pas toujours le cas. La 4K n’est pas le gros des usages visés par de tels produits (plus dans l’écran connecté que le pirate de base)

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Annonce intéressante mais sans les prix (et ECS ne communique pas dessus) dur de voir comment se positionne l’engin.
Après vérification, je ne trouve pas de dispo ni de prix sur la version précédente Liva Q1D (à part un prix indicatif dans les 215 usd) .



Moi qui cherche à remplacer un Raspeberry 3 par un truc un peu plus véloce ça pourrait m’intéresser (mais pas à 200€ pour 2Go de ram clairement).

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Je sais bien, surtout avec le h265 embarqué. Toutefois faut pas des formats trop hétérogènes.



Par exemple, sur un rpi3, tous les films rament sur kodi… Sur une télé Samsung, depuis Plex car j’ai pas testé sur une clef usb, il faut du h265 avec une piste son AAC sinon ça passe pas. Les pistes son dts ou dca, ça rame car encodage à la volée. Pareil si on a le malheur de choisir une piste de sous titre pgs car seuls les srt sont lus sans réencodage.

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Le RPi n’est pas fait pour le multimédia. On peut l’utiliser pour ça, mais ce sera forcément à minima vu que son SoC (et le support logiciel qui va avec) n’est pas franchement fait pour. Mais le cas du RPi n’est pour autant pas généralisable à l’ensemble du (vaste) écosystème ARM.

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Sauf erreur de ma part, il y a une grosse différence entre les deux produit, l’un est une architecture ARM-v7 32 bit et l’autre ARM-v8 64 bit. Ce qui fait un gouffre niveau perf

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L’œil humain est tapissé d’un peu moins de 4 millions de récepteurs, la distribution n’est ni homogène, ni uniforme.
Un film montre par essence des objets en mouvement, le cerveau se focalise sur les choses en mouvement et élimine le reste.
Quand vous regardez votre télé 4k, regardez vous les images les une après les autres ? Il doit vous falloir un temps de dingue pour visionner un film de la sorte.
D’autre part, il n’y a pas de différence entre un 2k et un 4k à 3 mètres. Attention aux réglages différents dans les show room…



Idem sur un smartphone à 30cm on ne peut faire la différence entre une image 2k et une 4k, l’œil lit un texte avec la même facilité. Encore moins pour un film. Par contre l’occupation mémoire, l’énergie dépensée, le débit ne sont pas les même.



J’ai troqué 4 écrans 19 pouces pour un 40 pouces 4K comme écran d’ordinateur… Finalement c’est moins pratique à l’usage, Windows n’étant pas capable de virtualiser 4 écrans dans un grand… J’ai été très déçu.

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vVDB a dit:


L’œil humain est tapissé d’un peu moins de 4 millions de récepteurs, la distribution n’est ni homogène, ni uniforme. Un film montre par essence des objets en mouvement, le cerveau se focalise sur les choses en mouvement et élimine le reste. Quand vous regardez votre télé 4k, regardez vous les images les une après les autres ? Il doit vous falloir un temps de dingue pour visionner un film de la sorte. D’autre part, il n’y a pas de différence entre un 2k et un 4k à 3 mètres. Attention aux réglages différents dans les show room…



Idem sur un smartphone à 30cm on ne peut faire la différence entre une image 2k et une 4k, l’œil lit un texte avec la même facilité. Encore moins pour un film. Par contre l’occupation mémoire, l’énergie dépensée, le débit ne sont pas les même.



J’ai troqué 4 écrans 19 pouces pour un 40 pouces 4K comme écran d’ordinateur… Finalement c’est moins pratique à l’usage, Windows n’étant pas capable de virtualiser 4 écrans dans un grand… J’ai été très déçu.


Ben justement, s’il utilise un mini PC sous puissant, il verra le film 4K saccadé et donc il verra les choses images par images :D

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thecis a dit:


J’ai arrêté avec les mini PC car ce n’est pas assez puissant pour lire les films en 4k que je tipiak. C’est dommage d’ailleurs…



vVDB a dit:


[..] D’autre part, il n’y a pas de différence entre un 2k et un 4k à 3 mètres. Attention aux réglages différents dans les show room…


De ce que j’ai vu, ce qu’on trouve en “tipiak” n’est pas forcément de grande qualité visuelle, par exemple le 1080p est un peu trop compressé (je n’ai pas encore de télé 4k). Du coup, prendre un fichier 4k et le réduire en 1080p avec un bon débit, on obtient une version d’excellente qualité en 1080p et qui prend moins de place (suis en partie sérieux) :-) .

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C’est drôle comme réponse. Je dois avoir des yeux exceptionnels car je vois la différence entre tous les supports cités.

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si jamais, on peut snap des fenetres sur des demi / quart d’écran : https://www.a7la-home.com/fr/split-your-screen-in-windows-10/

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Je suis passé par Raspberry et mini pc atom et ce n’était pas assez puissant pour mon usage, finalement j’ai pris un NUC 8 Intel avec un CPU i5 et j’en suis très satisfait.



Avec un i3 et 8 go de RAM, ça peut se trouver à 242€.



NUC8 i3 pour 208€, commandable mais pas en stock :
https://www.amazon.de/Intel-NUC8i3BEH-Mainboard-Generation-Processors/dp/B07JB2M5JS/ref=sr_1_3
8 Go de RAM 34€ :
amazon.fr Amazon



Pour un lecteur multimedia, comme l’a mentionné David, la shield gère très bien la 4K.
Sinon un mini PC avec un bon proco comme les NUC.
En utilisation serveur Plex, j’ai pas encore testé le réencodage à la volée en 4K, mais en tout cas en lecture direct (kodi, vlc, client plex, …), ça lit n importe quel fichier 4K.

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un i3 de 2013 chez moi en serveur multimédia. mais il fait pas grand-chose, il ne transcode quasiment pas vers la TV qui accepte un peu de tout. j’en étais d’ailleurs agréablement surpris, y compris via Plex.

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Bah non justement, sur les tv Samsung en utilisant le client Plex droits un serveur sur un NAS, le seul format qui passe sans réencodage, c’est du hevc (10 bit) aac srt.



Si piste son dca ou dts, ça passe pas.
Si sous-titre pgs, ça passe pas.



Par contre, sur kodi depuis un smartphone, aucun soucis.



Puis bon la Shield tv et cie, c’est relou car on multiplie les télécommandes, là où un nuc, c’est le contraire, il faut la souris. Spa pratique !



La solution serait d’avoir un petit NAS puissant sympa, genre un ds1621xs+, pour gérer le réencodage à la volée. Mais bon, ça fait un peu cher si c’est juste pour du streaming.

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Quand je disais “ça lit n importe quel fichier 4K”, je parlais d’un NUC branché en HDMI sur la télé en remplacement de la solution intégré à la TV.
Mais d’après ce que tu dis, ça ne te conviendrait pas comme solution.



Une autre solution, ça serait d’avoir un NUC en serveur plex à la place du NAS.
Un NUC i5 à 260€ fera mieux qu’un DS1621xs+ en transcodage.
Mais pour être tranquille en transcodage 4K, je pense qu’il faudrait plutôt partir sur un NUC avec un i7 (~500€).
C’est cher payé pour évier une deuxième télécommande, mais c’est toujours moins cher qu’un DS1621xs+ :D

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PS : d’après la doc plex et des tests que j’ai vu, un DS1621xs+ n’est pas top pour le transcodage en 4K. Et même un i7-8559U qui est plus puissant est insuffisant.



https://support.plex.tv/articles/201774043-what-kind-of-cpu-do-i-need-for-my-server/



Bref, le transcodage 4K pour l’instant, mieux vaut pas trop compter dessus.

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thecis a dit:


Puis bon la Shield tv et cie, c’est relou car on multiplie les télécommandes


Y’a le HDMI CEC pour éviter ça. Je contrôle ma PS4 depuis la télécommande de la télé sans me poser de question (juste besoin de la manette pour l’allumer et rien d’autre).



Sinon je confirme, la version Samsung de Plex est aux fraises (en plus d’être moche).



Plex gère l’accélération matérielle sur du matos Intel et nVidia (AMD seulement sur un serveur Windows, Linux c’est flou encore). Normalement avec un Kabylake minimum (donc 7xxx) l’IGP gère l’HEVC 10bit en décodage et encodage donc il n’y a pas de problème de puissance CPU. Pour l’HDR par contre je sais pas, ça ne semble pas lié à Quicksync.

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Merci pour le conseil, mais pour mon besoin c’est probablement overkill, mon rpi3 sert essentiellement à domoticz pour le moment, je voudrais juste pouvoir faire en plus de l’agrégation de lien (OpenMPTCProuter), un poil de docker au besoin (mais rien de très consommateur).



Par contre je veux également améliorer l’analyse des data domiticz et garder un historique précis donc probablement monter une petite bdd.

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Y’a des logiciels pour (essayer de) faire ça. Matrix Power Desk par exemple, mais il ne fonctionne peut-être pas sans hardware matrox connecté.

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Powertoys fancyzones permet de créer des zones à l’écran.

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  • Deux SoC, deux ambiances

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