Contrefaçon : 2 500 noms de domaines suspendus par le Royaume-Uni
Suspension de famille
Le 29 avril 2014 à 06h40
2 min
Droit
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Les autorités britanniques ont attendu le 26 avril, journée mondiale de la propriété intellectuelle, pour annoncer que « plus de 2 500 sites » commercialisant des produits contrefaits avaient été suspendus depuis septembre 2013, mois de lancement de la toute nouvelle unité de police dédiée à la contrefaçon en ligne, la « Police Intellectual Property Crime Unit » (PIPCU).
La suspension de ces plus de 2 500 noms de domaine est le fruit de l’opération « Ashiko », menée en coopération avec les ayants droit et certains registraires tels que Nominet. Tous les sites visés servaient selon la police à vendre des produits contrefaits. Il était essentiellement question de grandes marques de vêtements (Abercrombie), de chaussures (UGG), de luxe (Gucci) ou de bijoux (Thomas Sabo). Selon les autorités, ces sites ont permis à des bandes criminelles organisées d’engranger « des dizaines de millions de livres sterling ».
Sachant que l’opération est menée depuis le mois de septembre, cela donne une moyenne de plus de 300 suspensions de noms de domaine par mois. La PIPCU ne divulgue cependant aucun détail supplémentaire. Comme le rappelle la BBC, c’est suite aux signalements des marques s’estimant lésées que l’unité de police spécialisée entre en contact avec les registraires de nom de domaine. Après vérification que le site litigieux mène bien des activités illicites, les autorités demandent à l’intermédiaire de bien vouloir couper les vannes.
La PIPCU procède d’ailleurs de façon très semblable s’agissant des sites accusés de piratage de films ou de musiques. Suite aux dénonciations des ayants droit, les agents peuvent en effet contacter le registraire de nom de domaine du site dénoncé, afin que celui-ci soit suspendu jusqu’à nouvel ordre. L’unité de police explique alors que le site concerné viole la législation britannique relative au copyright - voire éventuellement les propres conditions d’utilisation du registraire. Avec cette sorte de « riposte graduée » à l’encontre des sites, la PIPCU affirmait en décembre dernier avoir obtenu la suspension de 40 sites « pirates » à l’issue d’une période de test de trois mois (pour en savoir plus, voir notre article).
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 29/04/2014 à 06h44
Le site de produit contrefait sont de plus en plus nombreux et ça vas etre un jeu du chat et de la souris
Le 29/04/2014 à 08h49
2 500 noms de domaines suspendus
Ils n’ont peur de rien, ils font office de jardinets " />
(je fais référence aux jardins suspendus de Babylon) " />
Le 29/04/2014 à 08h57
ces sites ont permis à des bandes criminelles organisées d’engranger « des dizaines de millions de livres sterling ».
Leur ancêtres vendaient du beurres au allemands durant la guerre de 39-45 ? " />
Ce qui m’inquiète dans l’histoire ce sont les dérives possibles : Après ce sera quoi ? Les sites disant du mal de … (Un nom au hasard) max mosley ?
Le 29/04/2014 à 10h22
La guerre, c’est la paix.
Le 29/04/2014 à 11h47
Le rouge, c’ est le bleu.
Le 29/04/2014 à 12h20
Le 29/04/2014 à 14h04
De nos jours on protège beaucoup plus les biens que les personnes.
Le 29/04/2014 à 14h14
Le 29/04/2014 à 15h59
Le 29/04/2014 à 17h10
Le 29/04/2014 à 18h09
Le DNS “officiel” est centralisé… donc censurable et peut devenir une censure invisible ou encore être utilisé pour du bon gros spoofing pour faire des choses bien cracra.
Va falloir revenir à des listes d’IPs.
Le 29/04/2014 à 19h05
Le 29/04/2014 à 19h21
Le 29/04/2014 à 19h25
Le 30/04/2014 à 08h31
Le 02/05/2014 à 11h38