Gameloft entame un virage serré vers le modèle free-to-play
On tire le frein à main à fond et on ferme les yeux
Le 11 juillet 2014 à 12h50
2 min
Société numérique
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Gameloft, le plus gros éditeur français de jeux vidéo sur mobiles, a l'intention de changer son fusil d'épaule. L'entreprise compte prendre un virage assez serré vers les jeux free-to play, et rallonger ses délais pour le développement de nouveaux titres afin de prendre davantage de temps pour les peaufiner.
Asphalt 8 : Airborne
Jusqu'ici, Gameloft était un éditeur connu pour son abondante production de jeux sur mobiles, certains de plutôt bonne qualité tandis que d'autres laissaient parfois à désirer. La plupart d'entre eux étaient vendus à un prix fixe, même si quelques titres s'appuyant sur des franchises cinématographiques connues ont pu tenter l'aventure du free-to-play comme Iron Man 3 pour ne citer que lui.
Interrogé par nos confrères de GamesIndustry, Baudouin Corman, le vice-président de l'édition pour les Amériques chez Gameloft, affirme que cette époque est révolue et que l'éditeur est en train de remettre sa stratégie à plat, selon le principe du « moins, plus gros, meilleur ».
« Nous avions pour habitude de lancer 30 jeux par an sur smartphones et tablettes. Cette année nous allons en publier entre 12 et 14, mais nous n'avons pas réduit pour autant le nombre de nos développeurs, les chiffres parlent donc d'eux-mêmes. Nous développons moins de jeux, mais nous investissons davantage sur chacun. Nous voyons des tas d'entreprises faire leur beurre avec seulement un deux ou trois titres. Donc quand vous avez un jeu qui rencontre le succès, cela peut devenir si gros que vous n'avez pas besoin d'en faire beaucoup d'autres ».
Concernant le modèle économique utilisé dans les prochains titres de l'entreprise, la tarification classique n'est semble-t-il plus celle qui rencontre le plus de suffrages en interne, l'entreprise étant désormais « très très concentrée » sur les titres free-to-play. De l'aveu même de l'éditeur, cela serait entièrement dû au fait que le marché actuel propose de meilleures opportunités pour les titres gratuits bardés de micro-transactions que pour les jeux « premium », visiblement en perte de vitesse. « La vérité, c'est qu'en ce moment, le free-to-play domine, et que personne ne sait de quoi sera fait demain », admet le dirigeant.
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 11/07/2014 à 12h57
si même ubi soft commence a ce tourner vers le “faux free to play” ou va t on…
Le 11/07/2014 à 12h58
Le 11/07/2014 à 12h59
oui depuis le début…gameloft=filiale mobile d’ubisoft (un cousin bossait la bas…j’en dirais pas plus en pub ^^)
Le 11/07/2014 à 13h01
Ah je ne savais pas merci. " />
Le 11/07/2014 à 13h01
Le 11/07/2014 à 13h02
c’est sur que les histoires flappy bird et candy crush saga doivent donner envie…
Le 11/07/2014 à 13h05
Les rois du jeu en kit, leur modèle est l’un des plus infâmes que j’ai pu voir.
Le 11/07/2014 à 13h07
Le 11/07/2014 à 13h11
Bah, franchement, le “faux” free-to-play bardé de micro-transactions, pourquoi pas après tout, surtout si le jeu est bon.
Si les gens sont près à payer, ça serait idiot de ne pas en profiter. Y a bien des gens qui s’achètent un paquet de cigarettes ou une bouteille de vodka par jour.
Chacun son poison. Moi c’est les Simpsons Tapped Out " />
Le 11/07/2014 à 13h13
Le 11/07/2014 à 13h15
Le 11/07/2014 à 13h21
Gameloft n’appartient pas à Ubisoft et réciproquement. Il y a eu des liens à un moment, venant du fait que ce sont des membres de la famille Guillemot qui possèdent l’un et l’autre, et forcemment il y a eu du business entre les deux.
Mais pour l’actualité en question, Ubisoft n’a rien à voir dans l’histoire, Gameloft gère sa stratégie comme il l’entend, Gallean se trompe.
Le 11/07/2014 à 13h23
Le 11/07/2014 à 13h27
Le 11/07/2014 à 13h38
Le 11/07/2014 à 13h39
Le 11/07/2014 à 14h00
Tu prends un jeu “premium” vendu 5 €, téléchargé par 50.000 joueurs.
50.000 joueurs x 5 € = 250.000 € une seule fois.
Tu prends le même jeu en “free to rip off” avec une moyenne de 5 € de micro-transactions par mois et par joueur (ce qui reste modeste comme moyenne).
50.000 joueurs x 5 € = 250.000 € mais par mois ! (3 millions € / an).
90% des meilleures ventes de jeux mobiles sont des F2P si on se fie aux classements des stores. Donc dans ces conditions, même le plus respectable des studios ne peut pas faire autrement que d’y passer. Non seulement c’est démesurément plus rentable, mais les consommateurs le plébiscitent !
Et parmi ces consommateurs il y a énormément de jeunes, ce qui signifie qu’ils sont “éduqués” dès le plus jeune âge à ces pratiques, et que ce sera donc de plus en plus la norme tout à fait commune pour les générations qui arrivent.
Bref on peut toujours essayer de limiter dans son cercle privé, mais le mouvement global lui n’est pas prêt de s’arrêter.
Le 11/07/2014 à 14h03
Le 11/07/2014 à 14h07
Le 11/07/2014 à 14h11
Le 11/07/2014 à 14h19
Le 11/07/2014 à 14h27
Surtout que t’en a qui sont prêt à mettre 2000€ par mois ce qui compense le faite que plusieurs autre millier de joueur ne paye rien.
Le 11/07/2014 à 14h49
Ubi et Gameloft sont bien deux société indépendantes.
Ubi ne possède plus de part de Gameloft
Le contrat de licence ubi / gameloft est arriv éà expiration et ubi ne souhaite pas le renouveler car l’éditeur préfère valoriser lui même ses marques sur smartphone et tablettes.
Le 11/07/2014 à 15h17
Ils ont un metro de retard, le Free to play commence à ce tasser !
Le 11/07/2014 à 15h43
Si c’est comme pour le jeu “Worlds At arms”, il se mette le doigt bien profond. Ce jeu est comme Dungeon Keeper, tu doit payer pour avancer ou attendre des heures et des heures.
En ce moment, je tourne sur 7 free to play : Criminal Legacy, Castle clash, Clash de chateau, Guardian cross, Monsters, Knigts & Dragons et Brave frontier.
Comme ça, en attendant que l’énergie se remplisse sur un jeu, je peux continuer à jouer.
J’ai juste acheté le pack de départ pour certains jeux, ou une promo quand elle apportait vraiment un plus et que le jeu me plaisait
J’ai aussi Battle Nation et Mini Warrior, mais je n’y passe qu’une fois par jour pour relever les compteurs et recevoir les récompenses journalières.
Le pire c’est que ces jeux sont online, impossible de jouer dans le métro par exemple. Heureusement, j’ai aussi de bon titre sans cette play du free to play online, comme Aralon, Plague Inc, Yesterday, Clarc, Spider.
Sur ces jeux pay to play, on se rend compte que les éditeurs font des promos régulières. C’est surement pour retenir le joueur, tout comme les cadeaux journaliers de plus en plus beau si on se connecte tout les jours.
Le 11/07/2014 à 15h48
Le 11/07/2014 à 15h54
Le 11/07/2014 à 16h14
Le 11/07/2014 à 16h19
Le 11/07/2014 à 17h08
Dans un sens c’est pas complètement faux. Le F2P, c’est un peu le modèle du shareware qui revient, en moins bien, mais nécessaire. Je joue à Royal Revolt 2, et j’avoue avoir acheté un pack de diamants à 4,49€ au tout début, parce que j’aime le jeu et sa franchise. S’il avait été proposé directement à ce prix-là, sans possibilité de test, je ne l’aurais tout simplement pas téléchargé.
Le 11/07/2014 à 17h22
Le 11/07/2014 à 17h51
Le 11/07/2014 à 18h14
Le 12/07/2014 à 05h56
Comportement humain qui me surprendra toujours, on ne veut pas payer une fois 5€ pour un jeu complet, mais on est capable de dépenser des fortunes dans un jeu gratuit.