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La criminalité organisée occupe 20 % du temps de nos services de renseignement

DPR drop

La criminalité organisée occupe 20 % du temps de nos services de renseignement

Le 02 novembre 2022 à 09h00

Dans son rapport annuel, la délégation parlementaire au renseignement (DPR) met l'accent sur la lutte contre la criminalité organisée et la nécessité pour les services d'institutionnaliser leurs coopérations avec la police judiciaire. Elle déplore par contre que le secret défense opposé par deux ministres l'ait empêché de remplir sa mission.

En guise d'introduction générale, la DPR, qui réunit quatre députés et autant de sénateurs, souligne que depuis sa création, en 2007, elle s'est surtout intéressée à la lutte contre le terrorisme, « eu égard à l'actualité, qu'il s'agisse des attentats perpétrés sur le territoire national depuis 2015 ou des menaces pesant sur nos intérêts, y compris à l'étranger » : 

« Néanmoins, la DPR a toujours eu le souci d'investir d'autres champs du renseignement tels que la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France, le renseignement territorial, le renseignement pénitentiaire, le renseignement d'intérêt militaire, la cyberdéfense, la surveillance des communications électroniques internationales, etc. »

Elle déplore cela dit ne s'être « pas véritablement penchée sur la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées » alors que cette finalité est pourtant « l'une des plus invoquées à l'appui des demandes de techniques de renseignement formulées par les services ».

Ce, alors que « d'autre part, certaines organisations criminelles transnationales menacent les intérêts fondamentaux de certains de nos voisins européens, et même leurs institutions ».

Dans une vidéo de présentation de son rapport, le président de la DPR, le sénateur François-Noël Buffet, souligne que « la criminalité organisée occupe 20 % du temps de nos services de renseignement ». 

Dans un communiqué, la DPR précise qu'elle « souhaite que soit pleinement prise la mesure du risque de déstabilisation et de corruption que le trafic de stupéfiants fait peser sur notre pays, et que nos services de renseignement soient équipés pour faire face à cette menace ».

Moins de terrorisme, plus de criminalité

Les statistiques compilées par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) indiquent en effet que la prévention du terrorisme était passée de 38 à 46,3 % des demandes de techniques de renseignement entre 2019 et 2020, quand la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées était passée de 19 à 14,4 %.

DPR

Comme nous le relevions dans notre décryptage du rapport de la CNCTR, le volet criminalité est encore plus marqué si l'on se penche, non pas sur les demandes de techniques de renseignement, mais sur la répartition des personnes surveillées. En 2021, 34,1 % relevaient du terrorisme, mais 25,8 % de la criminalité.

La CNCTR soulignait d'ailleurs « une reprise de l’activité des services en matière de prévention de la criminalité et de la délinquance organisées (5 932 personnes ayant été surveillées sur ce fondement en 2021, contre 5 021 en 2020) », soit une augmentation de 18 %.

CNCTR

Ce contexte a dès lors incité le président de la DPR, également président de la commission des lois du Sénat, à proposer la « prévention de la criminalité et de la délinquance organisées » comme axe principal de travail pour l'année en cours : 

« Après s'être penchée en 2017 sur les défis du renseignement économique et financier, puis à plusieurs reprises sur le renseignement en matière de radicalisation et de terrorisme, et en 2021 sur le renseignement territorial, la délégation parlementaire au renseignement a souhaité cette année consacrer la partie thématique de son rapport annuel au renseignement criminel. »

L'UE privilégie le commerce à la lutte contre la fraude

La DPR constate, en l'espèce, que les services de renseignement « ne peuvent affecter des ressources équivalentes sur l'ensemble des thématiques », et qu'ils sont donc affectés « en fonction des priorités définies par les pouvoirs publics ». Sa première recommandation est à ce titre d'accentuer la lutte contre la fraude à la TVA. Depuis juillet 2021, l'Europe a mis en place de nouvelles règles sur l'importation de produits, le dropshipping était notamment dans le viseur.

En effet, la délégation « a ainsi pu entendre que l'ampleur de la fraude à la TVA par l'intermédiaire du commerce électronique, fraude organisée depuis la Chine, reste sans réponse adéquate faute de moyens suffisants », et ce malgré son impact sur les finances publiques françaises et européennes : 

« La stratégie de submersion des services douaniers empêche l'organisation d'une entrave et de poursuites efficaces en l'absence d'une volonté déterminée de contrôle au niveau européen. Malgré l'action d'Europol, l'Union paraît en effet privilégier la fluidité de circulation des biens et l'allègement des procédures, au détriment du respect des règles fiscales. »

Les narcos à l'assaut du port du Havre 

La DPR s'inquiète également du fait que le port du Havre serait de plus en plus utilisé par les narco-trafiquants utilisant d'ordinaire ceux d'Anvers et de Rotterdam : 2,2 tonnes de cocaïne auraient ainsi été saisies au cours du seul mois de janvier 2022 – soit plus qu'au cours de l'année 2019 –, et 10,086 tonnes en 2021. Et ce, alors qu'on estime que seuls 10 % du volume des drogues transitant par le port sont réellement saisis.

La délégation recommande dès lors d'augmenter les moyens humains de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), mais également d'accompagner la croissance de Tracfin afin de permettre un développement de ses compétences et une diffusion de son expertise en matière de blanchiment.

Elle souhaite enfin qu'un assouplissement du statut de repenti puisse être examiné par la Chancellerie, « en lien avec les services de renseignement », et donc potentiellement à leur demande.

100 millions de dollars à blanchir par semaine

La DPR relève en outre que la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) « indique effectuer 1 500 demandes par an à des services de renseignement », mais déplore que « l'activité de renseignement en tant que telle n'est pas spécifiquement orientée vers la criminalité organisée ».

La DCPJ voudrait dès lors « institutionnaliser la relation entre services de renseignement et services de police judiciaire ». La DPR, de son côté, appelle à « renforcer la fluidité du recours des offices, en tant que chefs de file dans leur domaine de compétence respectif, aux services de renseignement spécialisés du premier cercle ».

Soulignant que « les gains à blanchir résultant du trafic de stupéfiants représenteraient 100 millions de dollars par semaine », la DPR relève que l'Office anti-stupéfiant (Ofast) « présente un recours massif et structuré aux services de renseignement des premier et second cercles ».

Elle n'en recommande pas moins d'« élever le niveau de priorité de la lutte contre la criminalité organisée dans le renseignement fourni par les services du premier cercle, dans le respect de leurs compétences ».

De la corruption de fonctionnaires du fisc et des douanes

L'objectif serait d'éviter d'en arriver à ce que vivent les Pays-Bas. Il y a deux ans, des syndicalistes policiers accusaient le pays d'être devenu un « narco-État ». Depuis, le premier ministre et la princesse héritière Amalia, 18 ans, menacés d'enlèvement par un groupe mafieux qui a déjà assassiné un avocat et un journaliste, ont du se résoudre à y vivre sous protection policière.

Jérôme Bonet, directeur central de la police judiciaire, estime à ce titre que la corruption, y compris de fonctionnaires « dans le domaine des douanes et de l'administration fiscale », constituait un « vrai sujet qui n'est pas anecdotique » : 

« Pour ne pas risquer d'atteindre la situation de "narco-État" observée dans certains pays du Nord de l'Europe où l'emprise des organisations criminelles vise le plus haut sommet de l'État, la DCPJ alerte sur le traitement insuffisamment frontal de la corruption. À ce titre, elle préconise trois axes de lutte :

    • faire de la corruption un véritable item des politiques publiques économiques de lutte contre la fraude ;
    • renforcer la prévention en s'inspirant de l'expérience anti-mafia qu'a menée l'Italie dans l'opération mani pulite ;
    • élargir le champ d'application des déclarations d'intérêts aux agents en charge de la lutte contre la criminalité organisée. »

L'objectif serait de « garantir la sécurité des agents, des élus et de leur entourage, par la mise en œuvre rigoureuse de protocoles permettant de séparer leur vie personnelle de leur activité professionnelle liée à la lutte contre le crime organisé ».

+ 144 % de notes sur des ingérences étrangères

Évoquant le bilan statistique de l'activité des services de renseignement, la DPR relève par ailleurs que la production écrite totale des services spécialisés est en progression de 6,1 % en un an : 

  • « 14 802 notes ont été produites en 2020 par les services spécialisés de renseignement, soit une légère baisse par rapport à 2019 (15 123), et une augmentation par rapport à 2018 (13 607) ;
  • 6 962 dossiers thématiques, plus exhaustifs, ont été produits en 2020 (contre 5 390 en 2019). »

A contrario, la production écrite des services de renseignement n'appartenant pas au premier cercle « accuse une baisse de 13 % en 2020 avec 114 705 notes et dossiers thématiques (contre 131 866 en 2019) », baisse qui s'explique, « pour partie, par les deux périodes de confinement ». 

La DPR souligne par ailleurs « une très forte hausse des renseignements relatifs à la prévention des ingérences étrangères qui ont été transmis (+ 144 %) » au Président de la République et au Premier ministre les renseignements, notamment au travers d'un « Bulletin quotidien du renseignement » : 

« En 2020, la part consacrée aux sujets de défense des intérêts majeurs de la politique étrangère et des engagements internationaux, et de défense des intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs, a progressé jusqu'à atteindre 54 %, alors que la part relative à la prévention du terrorisme est passée de 16 % en 2019 à 12 % en 2020. »

20 266 agents, 30 % de femmes, un turnover de 11 %

En 2021, les effectifs des services de renseignement de premier et de second cercles s'élevaient à 20 266 agents, « soit une augmentation de 10 % depuis 2017 », tout en restant stables par rapport à l'année 2020, « dans un contexte marqué par des difficultés de recrutement et de fidélisation des agents » :

« L'analyse des flux révèle un ralentissement du flux entrant (+ 4,7 %) et une augmentation du flux sortant (+ 18,3 %). Cette hausse des départs appelle une attention particulière car elle souligne une difficulté de fidélisation des agents et pourrait, à terme, induire une perte de savoir-faire pour les services. »

Le turnover, qui s'établit désormais à 11 % pour l'ensemble de l'appareil de renseignement, est tel que « 62 % des effectifs ont une ancienneté de moins de 6 ans dans leur service ». Un problème de fidélisation qui serait plus prégnant au sein des services du second cercle, où « 90,4 % des agents ont une ancienneté inférieure à 6 ans, et seulement 5,7 % supérieure à 12 ans ».

Le renforcement des procédures de sécurité mises en place pour les recrutements suite à l'attaque terroriste survenue à la DRPP en octobre 2019 a de son côté entraîné 44 départs en 2020 du fait d'une perte d'habilitation, contre 19 en 2019.

« Pour la première fois, la part des agents de moins de 35 ans a très légèrement diminué en 2020, après une période de hausse continue », 52,7 % des agents ayant entre 35 et 50 ans.

« Les femmes représentent environ 30 % des effectifs ; si leur nombre a progressé ces dernières années, le taux de féminisation n'a cependant pas évolué de façon significative (+ 1,7 % en 5 ans), le nombre d'hommes ayant lui aussi augmenté à la faveur de la montée en puissance des effectifs. »

Un suivi de l'actualité bloqué par le secret défense

La DPR rappelle par ailleurs que la loi du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement a, entre autres, complété les missions de la délégation en prévoyant qu'elle « assure un suivi des enjeux d'actualité [en matière de renseignement] et des défis à venir qui s'y rapportent » :

« Il s'agit, sans interférer sur les opérations en cours, de souligner l'intérêt pour la DPR de mener des travaux en prise avec l'actualité, en usant de droit d'accès à des informations classifiées, ce qui n'est permis à aucun autre organe parlementaire. »

Ce pour quoi la DPR s'est penchée sur les deux grandes actualités médiatisées de l'année passée : le logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO, et l'affaire Sirli, révélée par l'ONG de journalisme d'investigation Disclose.

Cette opération militaire, décidée en juillet 2015 par Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, faisait suite à une demande de son homologue égyptien de sécuriser les 1 200 kilomètres de sa frontière avec la Libye.

Un avion loué par la Direction du renseignement militaire (DRM) y aurait été affrété afin de surveiller les mouvements de terroristes. Mais l'armée égyptienne en aurait profité pour procéder à 19 bombardements de véhicules civils soupçonnés de trafics.

De plus, souligne la DPR, « les notes révèleraient enfin que le principal objectif que poursuivent les Égyptiens serait la lutte contre le trafic transfrontalier, suivi de l'immigration illégale et, seulement en troisième position, la lutte antiterroriste - soit une liste de priorités inverse à celle qui aurait été communiquée aux forces armées françaises ».

La DPR a dès lors voulu auditionner les ministres des Armées et des affaires étrangères, qui en ont certes accepté le principe, mais « tout en précisant qu'ils ne pourront pas répondre, en l'état actuel du droit, sur les affaires ayant motivé ces demandes ».

Une « interprétation juridique » confirmée par le Premier ministre, qui n'a donc pas permis à la DPR de pouvoir assurer le « suivi des enjeux d'actualité et des défis à venir » en matière de politique publique du renseignement dont l'avait pourtant doté la loi de juillet 2021.

Des sources similaires entre journalistes et services

Si les ministres se sont tus au sujet du détournement égyptien, les services de renseignement, par contre, ne semblent guère avoir eu de telles pudeurs pour ce qui est de Pegasus.

La DPR souligne en effet que les services interrogés ont cherché à « relativiser l'effet de surprise engendré » par la médiatisation de l'affaire, du fait que le logiciel espion israélien était déjà bien déjà connu pour être utilisé par plusieurs États dans la « traque des opposants ». 

Un « second facteur d'absence de surprise » relèverait du fait que « ce logiciel est reconnu comme la meilleure solution commerciale du marché ». 

La DPR, pour qui « le véritable élément de surprise demeure l'ampleur des cibles françaises », ne s'en dit pas moins alertée quant à « la nécessité d'une réponse rapide des solutions souveraines de cybersécurité ».

On rappellera à toutes fins utiles que les ONG et journalistes du Pegasus Project n'avaient pas répondu à nos questions quant aux incohérences et incongruités que nous avions à l'époque identifiées dans leurs enquêtes et portant, notamment, sur le nombre de cibles avérées rapportées à celui des cibles qualifiées de « potentielles ».

Évoquant l'intérêt « particulièrement marqué » de la presse d'investigation au sujet de la criminalité organisée, la DPR relève enfin que « des enquêtes journalistiques souvent très fouillées s'effectuent en parallèle de l'analyse des services et reposent parfois sur des sources similaires » : 

« La délégation a ainsi pu retrouver dans certaines présentations qui lui ont été faites, et dans des articles de presse, des éléments très proches. »

Commentaires (34)

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Passionnant! Merci pour l’article.

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Les statistiques compilées par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement



En lisant le tableau, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer Monsieur Silvestre en train d’énumérer les niakoués, ruskofs et autres…



:pastaper:

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Beeeuharg ça ne vous fait pas rêver ça ? Tout ça piloté par la World Company.

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“Prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions ; des actions tendant au maintien ou à la reconstruction de groupements dissous ; ou de violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique”.



Traduction : fourre tout pour dire “manifestant” ou “libre penseur”.



Quelle est la différence entre la république et l’oligarchie, au fond ?



Le pouvoir se recase et profite du pays de la même manière que certains se partageaient l’URSS. Regardez Castex lol Ce sont tous des recasés entre potes. La France est devenue une propriété privée détenue par un groupe de privilégiés qui se cooptent. Ça s’appelle la république.



Cela va en faire du monde à surveiller… Heureusement qu’on peut résoudre le problème facilement avec QrCode et “identité numérique” oxymorique.

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Ce sont tous des recasés entre potes.



Le 7 juillet 2022, le président de la République Emmanuel Macron propose
le nom de Jean Castex à la présidence de l’Agence de financement des infrastructures
de transport de France (AFITF)

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Cent millions de dollars à blanchir par semaine, déjà des doigts qui se lèvent pour être corrompus ! Les bénéfices du narco-trafic sont tels que rien ne résiste. C’est le problème depuis longtemps : le budget des criminels a été multiplié par 100 tandis que celui des services de répression baissait.



Sinon, sur la fraude à la TVA, les “places de marché” des sites vente en ligne m’ont l’air suspects. Leur plan :




  1. des produits fabriqués en Chine ne passent pas les tests de qualité et devraient être détruits mais ne le sont pas



  2. des marioles bien organisés récupèrent ces produits et les refourguent en Europe à prix cassés à travers les places de marché, fraudant la TVA au passage. Ils vendent en France par exemple - en étant situés hors de France. Les prix sont hors TVA



  3. les vendeurs disparaissent promptement sans payer la TVA et recommencent sous une autre identité.




Le coût des produits vendus tend vers zéro pour le vendeur (le transport depuis l’Asie surtout) et ils sont achetés avec un rabais de 2030 % sur le prix catalogue. L’acheteur croit réaliser un bon achat jusqu’à la panne. L’état est également arnaqué à répétition. Vive la libre circulation des marchandises et des capitaux !

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L’ironie c’est que le trafique de drogue est maintenant inclus dans le PIB.

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Chiuchu a dit:


Quelle est la différence entre la république et l’oligarchie, au fond ?


Dans un cas c’est le peuple qui décide celui/ceux qui gouvernent le pays.
Dans l’autre c’est une classe de privilégié qui décide.



Mais bon, je te rejoins sur le fait que le peuple décide “qui” mais pas “comment”.



Donc si des élus se mettent d’accord pour dévier de leur programme de campagne, on n’a pas de moyen institutionnel de s’opposer à leur gouvernance :/

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Ce sont les médias qui décident, donc ceux qui les tiennent. Cela est prouvé / démontré 1000 fois. Le résultat à l’élection est directement proportionnel au temps d’exposition dans les médias.



Si je passais à la télé 20% du temps pendant une campagne, même si je sors de nul part, je ferai pas loin de 20% des scores.



Donc on en revient à la question. La différence entre la république et l’oligarchie… si t’as pas de lunettes qui font microscope, bah tu la vois pas.

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(quote:2102302:127.0.0.1)
on n’a pas de moyen institutionnel de s’opposer à leur gouvernance :/


On pourrais si on s’alliaient tous peut importe le bord politique et ensuite grève générale pendant quelques jours. Nous avons assez de problème comment pour facilement s’accorder.

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(quote:2102315:skankhunt42 )
On pourrais si on s’alliaient tous peut importe le bord politique et ensuite grève générale pendant quelques jours. Nous avons assez de problème comment pour facilement s’accorder.


L’alliance des opposants n’a d’effet que si le groupe du gouvt n’a pas la majorité absolue à l’assemblée. Et la grève générale n’empêche pas de voter des lois.



Ce qu’il manque c’est un droit de véto initié par le peuple (genre referendum d’initiative populaire)

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(quote:2102317:127.0.0.1)



Ce qu’il manque c’est un droit de véto initié par le peuple (genre referendum d’initiative populaire)


Ce qui manque : que les gouvernants ait plus craindre que juste d’être provisoirement éjectés de leurs glorieuses et lucratives fonctions. Tant qu’on remettra pas de la peur dans le système, une peur physique, ils continueront de profiter. Leur PME peut prospérer sur fonds publics tandis que le pays sombre.



Cela s’appelle la Terreur.



Bien noter que les GJ mutilés ont prouvé que les gouvernants n’hésitaient pas sur les moyens quand ils s’estimaient menacés.

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JnnT a dit:


Cela s’appelle la Terreur.


A moins d’être Sandrine Rousseau ou de vouloir revenir à certaines heures sombres de la Révolution, tu n’as pas besoin d’avoir recours à menacer l’intégrité physique des dirigeants.



Si tu veux les “effrayer”, il faut juste (yakafocon) que la Justice soit moins clémente et plus efficace contre eux. A partir du moment où tu les mettras pas en véritable derrière les barreaux comme des criminels (avec tout ce que ça implique sur leur casier &cie), ce genre de foutage de gueule continuera d’exister.
Menacer leur intégrité physique, c’est une méthode pour le pignouf Russe qui agite l’arme nucléaire comme moi ma culotte sur un séchoir. Pas pour un pays un peu plus respectable comme la France (même si il y a un énorme gouffre en l’image de la France et la réalité, mais c’est un autre sujet).

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(reply:2102441:BlackLightning) Le problème de la justice c’est que ceux qui y travaillent veulent devenir des politiques et ils ne vont donc pas ce couper l’herbe sous le pied. Il y à suffisamment de jurisprudence en la matière pour le démontrer.


De fait ils nous reste plus que menacer leur intégrité physique et l’histoire nous prouve que c’est vraiment la seule solution que nous avons. Cela veut dire que certains devront ce sacrifier et l’histoire nous à prouvé que le mouvement gilet jaune n’était pas suffisant.



Je l’ai dis dans un com précédent : Grève générale pendant quelques jours.

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(reply:2102454:skankhunt42 )


Tu fais une généralité, je pense. Certes le dernier en date concerne l’actuel ministre de la Justice et ses histoires de pressions sur des juges-anticorruption. Mais tu oublies également les juges anti-corruptions qui veille à ce que la loi soit respecté.



Souviens-toi de Chirac et du recours aux services secrets (le nom n’est peut-être pas le plus approprié car ça change quasiment à chaque président) pour éviter son procès concernant des emplois fictifs et des histoires de financements bizarres. Clairement, je pense pas que ce juge n’avait pas spécialement envie de faire de la politique.



Ce qu’ils veulent en faire de la politique, c’est soit qu’ils considèrent qu’il n’y a que ce moyen pour faire bouger les choses dans leur domaine, soit envisage une carrière politique pour d’autres raisons (lassitude, appât du gain…).
Après, il est vrai qu’avoir fait du droit (et donc avoir les connaissances du systèmes) aident plus q’un diplôme d’ingénieur. Mais cette observation marche également dans d’autres domaines.



Je le répète, mais menacer l’intégrité physique de nos dirigeants n’est pas une bonne idée ni à court ni à long terme sauf à vouloir une répression encore plus dur qui va amener à des lois plus liberticides et de violences.



Néanmoins, je te rejoins sur un point quant tu mentionnes que c’est la seule solution. Alors certes, c’est un raccourcis mais il est vrai que les politiques sont clairement déconnectés de la réalité et que les moyens d’expressions du peuple (et d’obtenir quelque chose) ne passe quasiment plus que par la contestation physique. Et là, là, il y a un énorme problème dans le fonctionnement même de notre démocratie.

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(quote:2102302:127.0.0.1)
Dans un cas c’est le peuple qui décide celui/ceux qui gouvernent le pays. Dans l’autre c’est une classe de privilégié qui décide.


Et quand les médias sont aux mains d’une classe de privilégiés et influencent massivement les élections, c’est quoi comme régime ?

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Ploutocratie?

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BlackLightning a dit:


Mais tu oublies également les juges anti-corruptions qui veille à ce que la loi soit respecté.


Ce que tu oublies c’est que la justice ne s’arrête pas à la porte du tribunal mais continue également à l’extérieur. Et à l’extérieur on va forcément privilégier l’incarcération d’un “véritable” criminel et pas des cols blancs.



Du fait ce que risquent au pire les cols blanc c’est quelques années de bracelet électronique et si ils ne respectent pas le bracelet à de nombreuses reprise ils feront au pire 6 mois d’emprisonnement. Au pire de chez pire il reste toujours la “tentative” de suicide qui leur permet d’éviter la prison.




Mais cette observation marche également dans d’autres domaines.


Comme Castex qui ce retrouve parachuté boss de la RATP parce qu’il aime les trains ?




il est vrai que les politiques sont clairement déconnectés de la réalité


Comme Castex qui n’a surement pris qu’une fois le métro dans sa vie pour une photo ?




mais menacer l’intégrité physique de nos dirigeants n’est pas une bonne idée


N’oublies pas que si les politiciens étaient forcés de vivre comme nous, comme par exemple prendre les transport en commun ça serais déja menacer leur intégrité physique vu l’état des lieux.




qui va amener à des lois plus liberticides et de violences.


Tout ceci n’est qu’un problème de point de vue…



Pour un citoyen normal, devoir acheter un ticket pour prendre le métro et ne pas ce faire voler / agresser et avoir des lois ( qui soient appliquée de bout en bout ) n’a rien de liberticide ni violent.




il y a un énorme problème dans le fonctionnement même de notre démocratie.


Disons que la différence entre un citoyen lambda et un politicien à partir d’un certain niveau est tel qu’il est difficile pour eux de revenir en arrière. Nous en somme arrivés à un tel point d’abus de part et d’autre qu’il sera très difficile de faire une transition rapide.

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BlueSquirrel a dit:


Et quand les médias sont aux mains d’une classe de privilégiés et influencent massivement les élections, c’est quoi comme régime ?


C’est toujours une république.



Le même régime que celui où les rezosociaux sont trollés par une minorité d’excités qui (pensent) influencer massivement les élections. Et puis, au final, ni les medias ni les rezosociaux n’arrivent à influencer les élections. Zemmour n’est pas président, et Melanchon n’est pas premier ministre.



Arrêtez de fantasmer sur une “main invisible” qui gouverne le monde. Si le pays en est là où il est ajd on le doit uniquement aux décisions (ou aux non-décisisons) du peuple.

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JnnT a dit:



Cela s’appelle la Terreur.


Si tu fais référence à la guerre civile qu’il y a eu après la révolution française, non merci. La veuve a assez travaillé.



Je préfère 2-3 profiteurs qu’un pays où tu peux te faire égorgé par ton voisin car tu n’es pas un bon citoyen.

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Ce n’était pas ça la terreur… et elle a été menée par des gens qui étaient d’une certaine caste, largement aussi corrompus et vénaux que nos politiciens actuels. Tu es aussi hors sujet que celui que tu contredis, je pense, sur le sujet de “la terreur”.

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BlackLightning a dit:



Si tu veux les “effrayer”, il faut juste (yakafocon) que la Justice soit moins clémente et plus efficace contre eux. A partir du moment où tu les mettras pas en véritable derrière les barreaux comme des criminels (avec tout ce que ça implique sur leur casier &cie), ce genre de foutage de gueule continuera d’exister.


Problème : la justice sert les intérêts de la caste au pouvoir dont elle fait partie. C’est elle qui a fait l’élection de Macron en torpillant Fillon. Qui n’a eu que ce qu’il méritait mais la subite frénésie du parquet est troublante.
Sinon, la Terreur n’exclut pas un appareil judiciaire. Bien au contraire. Un appareil judiciaire adapté aux circonstances.

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(reply:2102498:Soriatane) Actuellement nous avons les deux hein…


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(reply:2102502:skankhunt42 )
Où sont les colonnes infernales?? L’armée a réprimé des révoltes à Lyon??


Il faut garder les proportions, la France n’est pas dans la situation du Mexique, du Liban ou de la Syrie Et il n’y a pas de chauffeurs sur les aires d’autoroutes!!

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(quote:2102482:skankhunt42 )
Ce que tu oublies c’est que la justice ne s’arrête pas à la porte du tribunal mais continue également à l’extérieur. Et à l’extérieur on va forcément privilégier l’incarcération d’un “véritable” criminel et pas des cols blancs. Du fait ce que risquent au pire les cols blanc c’est quelques années de bracelet électronique et si ils ne respectent pas le bracelet à de nombreuses reprise ils feront au pire 6 mois d’emprisonnement. Au pire de chez pire il reste toujours la “tentative” de suicide qui leur permet d’éviter la prison.


C’est une question de loi. La loi français considère que les crimes “financiers” commit par les cols blancs ne sont pas aussi grave qu’un meutre/viol/aggression….
On peut le regretter ou vouloir le changer, mais c’est un fait. Voler 100 k€ à l’Etat est moins grave en terme de préjudices et d’impacts qu’un viol sur mineur (oui je vais dans les extrêmes).
Si tu souhaites que ça change, tu peux toujours contacter tes députés pour exprimer ton point de vue, monter une association ou réussir une mobilisation de grèves avec ses exigences. Après, est-ce que la loi changera… c’est un autre débat.



Castex ou autres qui sont parachutés peuvent l’être par compétence (il était peut-être un mauvais premier ministre mais pas forcément un mauvais gestionnaire) [entre nous j’en doute] mais plus par copinages et retour de faveurs politiques. Hors ça, on n’a rarement des infos sur ce sujet.
Reste que je préfère un Castex qui aime les trains (et qui peut travailler avec passion comme on embauche parfois des jeunes qui sont passionnées mais pas forcément bon mais qui faut un bon travail car c’est leur travail) qu’un énarque qui en rien à foutre. Pour le moment laissons-lui le bénéfice du doute.




N’oublies pas que si les politiciens étaient forcés de vivre comme nous, comme par exemple prendre les transport en commun ça serais déja menacer leur intégrité physique vu l’état des lieux.


Même le Japon qui est un pays sûr (et je parle avec expérience) ne laisse pas ses hommes d’Etats se déplacer dans les transports en commun.
Ce que tu dis est juste irréalisable sauf à vouloir changer de politiques toutes les semaines. Et même si tu le faisais, il apparaîtrait très vite qu’un service de sécurité est nécessaire et par de là il serait logistiquement plus simple de transporter les hommes politiques en dehors du transport commun des citoyens.
Si les hommes politiques ne se mélange pas avec toi dans le métro, c’est tout simplement qu’ils sont des cibles importantes et qu’ils doivent être hors-de-portée pour assurer la stabilité et la vie du pays.
Ce sont des cibles importantes. Imagine que Macron, dans ta vision du monde, se fasse descendre par un agent étranger (Russe, Iran ou que sais-je) en sortant du métro. T’imagine le bordel politique, économique et sociale, la réorganisation d’élections… Pour que finalement, le nouveau président se fasse descendre 2 jours plus tard. A moins de vouloir devenir aussi stable qu’un pays africains sujet à des coups d’Etats (qu’importe l’origine) je ne vois vraiment pas l’utilité de cette mesure.



Encore une fois, si tu veux exprimer ton mécontentement au président il y a plein façon de faire sans avoir besoin de menacer leur intégrité physique.
Par exemple, je me suis expatriée car j’en avais marre de leur connerie. L’herbe n’est pas plus verte ailleurs, mais elle est parfois plus grasse.




Pour un citoyen normal, devoir acheter un ticket pour prendre le métro et ne pas ce faire voler / agresser et avoir des lois ( qui soient appliquée de bout en bout ) n’a rien de liberticide ni violent.


Ce n’est pas un problème de point de vue. C’est différent de ce que tu as énoncé dans ton premier poste. Mon post est déjà trop long mais tu soulignes un point intéressant, néanmoins.




Disons que la différence entre un citoyen lambda et un politicien à partir d’un certain niveau est tel qu’il est difficile pour eux de revenir en arrière. Nous en somme arrivés à un tel point d’abus de part et d’autre qu’il sera très difficile de faire une transition rapide.


La différence n’est pas là pour moi. Pour la différence est que si je fraude avec ma piscine, je serais emmerdé plus vite et plus fortement qu’un Balkany avec sa fraude (ou un Caluzac ou un Fillon…). Et ça, ça contribue très fortement au sentiment que tu décris.

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BlackLightning a dit:


La différence n’est pas là pour moi. Pour la différence est que si je fraude avec ma piscine, je serais emmerdé plus vite et plus fortement qu’un Balkany avec sa fraude (ou un Caluzac ou un Fillon…). Et ça, ça contribue très fortement au sentiment que tu décris.


A mon humble avis que tu sois un Balkany ou un Random la seule différence entre les deux c’est le compte en banque. Avoir un compte en banque bien garnis permet de tellement ralentir les procédure via de multiples avocats qu’a la fin personne n’osera t’attaquer.




(reply:2102504:Soriatane) Réflexion classique des gens qui ont la tête dans le sable.


Prendre toujours exemple sur le pire pour ensuite pouvoir minimiser.



Logiquement en france nous devrions pouvoir manifester en famille car c’est un droit et ce sans ce faire gazer parce que t’a 10 mecs qui viennent foutre le bordel.



Dans certaines villes des milices sont en train de débarquer car les force de l’ordre ( et la justice ) sont débordés. Logiquement nous ne devrions avoir ça dans un pays “ civilisé “.



Tu ne peut donc pas imaginer que dans certains pays une femme peut ce balader à n’importe quelle heure n’importe ou sans être emmerdée ? Si oui alors je comprend mieux pourquoi tu nous compare à des pays du tiers monde.



La Syrie, mais lol quoi.



La bas une femme ne peut même pas exercer un métier, sortir sans voile ou non accompagnée.

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(reply:2102502:skankhunt42 )


Non on a deux terreurs, pas pareil : Darmanin, Dupond-Morretti :pastaper:

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(quote:2102515:skankhunt42 )
La Syrie, mais lol quoi.



La bas une femme ne peut même pas exercer un métier, sortir sans voile ou non accompagnée.


Voire. J’ai connu la Syrie sous Afez el Assad, père de Bachar et incontestable autocrate. Le régime était laïque. Les familles se promenaient tranquillement de nuit - il fait moins chaud en été - et sans aucune inquiétude. Du moment que tu ne contestais pas le régime, tu étais protégé. Criminalité et délinquance tendaient vers zéro. Le trafic de drogue existait : au profit des généraux. Lesquels n’auraient toléré aucune concurrence. Je ne fais pas l’éloge des régimes autoritaires, mais la délinquance existante est celle que l’état tolère ou ne peut empêcher s’il est faible. Dans un état failli - le Mexique par exemple - les criminels s’organisent pour régner par la terreur. L’état, c’est eux. Donc l’insécurité en France reflète juste un affaissement de l’état.

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(reply:2102542:JnnT) On est quasiment au niveau du Mexique si cela continue comme ça.


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Chiuchu a dit:


Ce sont les médias qui décident, donc ceux qui les tiennent. Cela est prouvé / démontré 1000 fois. Le résultat à l’élection est directement proportionnel au temps d’exposition dans les médias.


Ca montre seulement que les médias se sont davantage focalisés sur le(s) potentiel(s) vainqueur(s) de l’élection.




Si je passais à la télé 20% du temps pendant une campagne, même si je sors de nul part, je ferai pas loin de 20% des scores


Non. Mais si tu avais 20% d’intention de vote dans les sondages, les médias t’accorderaient surement 20% du temps.

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C’est l’exposition aux médias qui fait le sondage. Tu n’as rien suivi.

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Corrélation ne fait pas causalité.
Il y a corrélation certes.



Prenons deux exemples :
Quelqu’un comme Zeymour est clairement une fabrication.
La question est de jusqu’à quel pourcentage la fabrication permet d’aller et je ne pense pas que ça permette d’aller jusqu’au pouvoir dans un pays éduqué et riche comme la France. En tous cas pas avec des extrémistes.



Macron était clairement une fabrication aussi pour sa première candidature et a de son côté atteint le pouvoir. Mais parce que son discours, calibré au big data, collait plus à ce qu’attendent les électeurs. Moins extrémiste, au moins en façade, il a bénéficié d’une couverture presse “stalinienne/people” :transpi: qui a beaucoup fait pour lui.



Pour moi impossible de trancher qui de la poule ou de l’oeuf, ce n’est pas mécanique non plus la couverture médiatique et l’accès au pouvoir , ça dépend quand même des idées.



A noter que sans être au pouvoir la collusion media+candidats fabriqués permet de mettre une sacré pression au pouvoir et à ce titre relève d’une bien trop grande influence.

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(reply:2102292:skankhunt42 )


Il l’a toujours plus ou moins été, l’argent de la drogue irriguant largement le petit commerce et la restauration qui permettent de blanchir le cash.

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BlackLightning a dit:


Si tu veux les “effrayer”, il faut juste (yakafocon) que la Justice soit moins clémente et plus efficace contre eux.


Et la justice elle obéit à qui? :transpi:




BlackLightning a dit:


Menacer leur intégrité physique, c’est une méthode pour le pignouf Russe qui agite l’arme nucléaire comme moi ma culotte sur un séchoir. Pas pour un pays un peu plus respectable comme la France


Tu es hors sujet, il ne s’agit pas de relations entre états mais entre gouvernants et gouvernés, et pendant longtemps l’existence des duels d’honneur et de certaines sociétés secrètes a assuré ce rôle en France donc il ne s’agit absolument pas de “trucs de pignoufs” mais d’une vraie question de fond sur les moyens de garantir l’intérêt général.

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