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Windows 11 24H2 : la liste complète des nouveautés, du bon et du moins bon

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Windows 11 24H2 : la liste complète des nouveautés, du bon et du moins bon

La sortie de la nouvelle évolution majeure de Windows 11 est désormais imminente. Du moins pour les PC classiques, car cette version équipe déjà les modèles Copilot+ depuis juin. La mise à jour contient bon nombre d’améliorations, certaines notables. Elle ne répond cependant pas à tous les problèmes.

Le 17 septembre à 17h38

Windows 11 reçoit pour le moment une mise à jour majeure par an. À cette occasion, Microsoft ajoute dans son système de nombreuses nouveautés et procède à des changements. En plus des mises à jour de sécurité mensuelles et d’autres de « qualité » de temps en temps, ces évolutions majeures ont déjà nettement transformé le système depuis son apparition il y a environ trois ans.

La nouvelle version 24H2 représente donc une étape importante dans la vie du système, mais davantage pour des raisons internes. C’est en effet cette version que l’on trouve au cœur des machines Copilot+, le travail de support pour les puces Snapdragon X ayant pris place dans ce cadre. Curieusement, cela signifie que ces PC, disponibles depuis juin, ont déjà un système en 24H2. Pour les PC x86 ordinaires, ce n’est pas encore le cas.

Barre des tâches, Démarrer, Explorateur et menus contextuels

En matière d’interface, Windows 11 24H2 ne va pas bouleverser vos habitudes. Dans le menu Démarrer, on trouve principalement deux changements. D’abord, une mise en avant plus prononcée des applications récemment installées dans la partie Recommandations. Ensuite, pour les personnes ayant activé Mobile connecté avec leur smartphone Android, un panneau dédié qui s’affiche immédiatement à droite du menu principal.

Comme le montre la capture, le panneau donne toutes les informations principales sur l’état du téléphone, dont le niveau de la batterie, la présence du Bluetooth, la présence d’évènements en attente dans les messages et le journal d’appels, un accès aux photos et l’affichage des derniers contacts avec qui l’on a échangé.

Côté Explorateur, on trouve aussi un apport pour les smartphones Android. On peut ainsi naviguer dans les fichiers présents dans le téléphone quand il est connecté. Entre autres améliorations, on trouve aussi la possibilité de dupliquer un onglet et la possibilité de créer des archives 7zip et Tar, avec réglages personnalisés. Bien que ces changements soient apparus dans les versions de développement de cette version 24H2, ils ont cependant été répercutés sur l’actuelle 23H2.

Menus contextuels et réglages rapides

Quant aux menus contextuels, toutes les fonctions principales ont désormais une icône. Un ajout bienvenu, car ces menus étaient jusqu’à présent très austères et finalement peu lisibles. En revanche, les performances laissent toujours à désirer, comme aux premiers jours de Windows 11. On ne comprend pas bien comment une fonction aussi simple peut afficher un tel délai d’apparition, même sur des machines très performantes.

Enfin, on note quelques apports dans la zone des réglages rapides. Les éléments y sont paginés, de sorte que l’on peut tous les consulter, et pas uniquement une sélection de six boutons. On peut toujours personnaliser leur position. Dans le panneau des réseaux Wi-Fi, un bouton apparait pour rafraichir la liste. Un autre a été ajouté pour activer ou désactiver rapidement le VPN installé. Live Captions fait également son entrée dans cette zone, ce qui a tout son sens. Cette fonction, issue du bouquet Copilot+, est évoquée plus bas dans l’article.

Un seul Teams pour (presque) tous

Dans un ancien article, nous avions dit notre agacement face à l’occasion totalement manquée de Microsoft avec le nouveau Teams intégré à Windows 11. Plus sobre et léger, il ne gérait que les comptes personnels et sacrifiait bien trop de fonctions élémentaires.

Cette application est remplacée par un autre, tout simplement le client Teams 2.0 disponible depuis l’année dernière. Bien plus performant que sa mouture précédente, le nouveau venu est compatible avec les comptes personnels, professionnels et scolaires.

Il était temps, même si pour une partie des utilisateurs, cela signifie une cassure dans les habitudes, puisqu’il faudra appendre à se servir de la nouvelle application.

Évolutions dans les Paramètres

Depuis la première version de Windows 10, les Paramètres ont largement évolué. Il le fallait, mais on se demande pourquoi Microsoft a mis tant de temps à se défaire du panneau de configuration. Windows 11 a accéléré le mouvement, mais il reste certains reliquats.

L’une des options les plus demandées et pour lesquelles il fallait passer par l’ancien panneau est enfin gérée : paramétrer l’action en cas de fermeture de l’ordinateur portable ou d’appui sur le bouton d’alimentation (pour tous les PC). Une option si simple que l’on se demande pourquoi il a fallu tant de temps. On la trouve dans Système > Marche/Arrêt.

Puisque l’on parle d’énergie, citons plusieurs améliorations. Ainsi, sur les ordinateurs portables, on peut choisir le comportement pour l’énergie selon que l’on est sur secteur ou batterie. Là encore, on se demande ce qui a bien pu prendre autant de temps, puisque ces réglages étaient disponibles dans l’ancien panneau de configuration. Toujours dans l’énergie, les mesures servant à la conserver sont également disponibles sur les PC de bureau. Plus généralement, Microsoft les présente comme plus efficaces.

Encore un exemple de réglage qui n’avait pas d’équivalent dans Paramètres ? La gestion des couleurs. Dans Système > Écran > Gestion des couleurs, on peut désormais ajouter des profils de couleurs, calibrer l’écran, modifier les options, etc.

Sous le capot

On trouve un certain nombre de nouveautés invisibles dans cette mise à jour 24H2. Voice Clarity est par exemple une fonction qui était jusqu’ici réservée aux appareils Surface. Basée sur un modèle IA de faible complexité, elle permet les habituels traitements : suppression de l’écho et du bruit de fond, réduction de la réverbération en temps réel, etc. Désormais, plus question de NPU ou autre : elle est disponible sur l’ensemble des PC, sans nécessiter de matériel spécifique. Toutes les applications utilisant le CSPM (Communications Signal Processing Mode) peuvent s’en servir.

Windows 11 24H2 introduit également une nouvelle manière de distribuer les mises à jour et de patcher le système. Comme nous l’avions indiqué en juillet, elles visent à réduire le temps d’installation, ne téléchargeant que ce qui est réellement nécessaire. La nouvelle version de Windows sait aussi procéder au hotpatching, capable de mettre certains composants à jour sans avoir besoin de redémarrer la machine. On attend donc de voir impatiemment si le nouveau mécanisme tient ses promesses.

La mise à jour est en outre importante pour les machines Arm antérieures aux PC Copilot+, quand les SoC étaient moins puissants. La couche d’émulation PRISM remplace l’ancienne, fournissant une hausse générale des performances pour toutes les applications n’existant qu’en version x86 et donc émulées par le système.

Côté impression, une nouvelle option apparait. Nommée « Mode d’impression protégé par Windows », elle n’est disponible que pour les imprimantes récentes compatibles avec Mopria. Cette technologie, développée par l’alliance du même nom, permet aux imprimantes de proposer toute une liste de fonctions sans avoir besoin de pilote ou d’application.

La version 24H2 introduit officiellement le support du Wi-Fi 7 et de la norme USB80Gbps pour l’USB4.

Sur un plan plus technique et moins « concret », Windows 11 24H2 est la première version du système à intégrer les premiers pans de code écrits en Rust dans le noyau. On se souvient que Microsoft avait manifesté un grand intérêt pour Rust dès 2019. La société figure même au conseil d’administration de la Rust Foundation, qui pilote le développement du langage.

Signalons aussi la disparition de plusieurs applications. La plus visible est Wordpad. Microsoft avait prévenu au début du printemps dernier que la mise à jour 24H2 signerait sa retraite. Courrier s’en va également et est remplacée par… le nouvel Outlook. Une application qui devait mettre d’accord tout le monde et ne plait finalement à personne, tant il lui manque de fonctions. Cortana disparait aussi (certains s’étonneront même de la voir citée ici), tout comme Cartes, Contacts et Films & TV.

Bon, et qu’en est-il de Copilot+ ?

Les fonctions liées à Copilot+ sont effectivement présentes dans la mise à jour 24H2. Pour l’instant, on ne les trouve que sur les PC estampillées Copilot+ vendus depuis juin. Tous ont une puce Snapdragon X, Plus ou Elite, et au moins 16 Go de mémoire.

Ces fonctions sont au nombre de six, dont le tristement célèbre Recall. Conçue pour analyser en permanence ce qui se passe sur l’ordinateur, la fonction enregistre continuellement des informations et prend des captures d’écran pour pouvoir remettre la main plus tard sur un peu tout et n’importe quoi.

On le sait, l’accueil de cette fonction a été calamiteux. Microsoft n’avait clairement pas bien ficelé Recall, ni même sa présentation, tant les angles morts sur la vie privée étaient nombreux. La fonction n’est actuellement pas présente sur les machines. Elle a été mise en suspens jusqu’à son retour en test dans un canal Windows Insider, a priori le mois prochain.

Les autres fonctions sont :

  • Live Captions : génération de sous-titres en temps réel pour n’importe quelle source audio sur l’ordinateur
  • Windows Studio Effects : utilisation de l’IA pour des retouches de photo, avec des opérations classiques comme le lissage de la peau, les modifications sur la lumière, le flou de l’arrière-plan…
  • Génération d’images dans Photos depuis un champ de texte
  • AutoSR (Automatic Super Resolution) : l’équivalent maison des technologies d’upscaling matériel que l’on trouve chez NVIDIA (DLSS), AMD (FSR) et Intel (XeSS) pour simuler une plus grande définition d’image
  • Paint Cocreator : permet de générer des illustrations à partir d’un champ de texte (le pendant « dessin » de la génération d’images dans Photos)

Nous avons pu observer ces fonctions lors du lancement des PC Copilot+ en juin. La puissance du NPU (Neural Process Unit) dans les Snapdragon X semblait très largement suffisante pour qu’elles s’exécutent rapidement.

Seulement voilà, aucune autre configuration n’est estampillée Copilot+. Ce qui laisse l’intégralité des configurations x86 dans le flou pour l’instant. Comme nous l’avons vu, certains processeurs ont la puissance nécessaire, même si Microsoft n’est pas très claire sur la puissance réellement requise pour le NPU. Et c’est sans parler des GPU, dont la plupart ont très largement les performances pour exécuter ce type d’opération. À moins que le baromètre de la société n’intègre un rapport performances/watt, mais il ne s’agit que d’une spéculation.

Avec la sortie de la mise à jour 24H2, on y verra peut-être plus clair.

Le cas de l’assistant Copilot

La première incursion maison de l’IA générative dans Windows se nomme Copilot, qu’il ne faut pas confondre avec Copilot+ – la magie des noms chez Microsoft. L’assistant est apparu sous forme d’une colonne latérale (à droite), à partir de laquelle on peut poser les mêmes questions qu’à ChatGPT, puisque c’est le modèle GPT qui alimente la fonction (3.5 en version gratuite, 4 Turbo en version payante). On peut également donner des instructions à Windows, comme passer au mode sombre, définir une alarme, etc.

D’accord, mais où ? Microsoft avait évoqué des incompatibilités avec le droit européen (plus particulièrement le RGPD) et devait lancer la fonction en Europe durant le premier semestre. Aujourd’hui, Copilot est disponible via le Microsoft Store. Sur une installation neuve ou sur un PC Copilot+, le raccourci est présent dans la barre des tâches.

Windows 11 24H2 fait d’ailleurs évoluer le composant. Il a été transformé en application dédiée, avec sa propre fenêtre séparée. Ce qui veut dire qu’elle peut se manipuler de la même manière, y compris en la redimensionnant, en l’épinglant dans la barre des tâches, en la minimisant et ainsi de suite. Fini donc la colonne latérale fixe. Autre évolution : puisqu’il s’agit d’une application, elle peut être désinstallée.

Tous les changements ne sont cependant pas positifs. Toutes les actions semblent avoir disparu. Lorsque l’on demande à Copilot de passer Windows en thème sombre, l’application répond maintenant avec la procédure à suivre. On ne sait pas ce qui a motivé ce changement.

Que penser de cette mise à jour ?

Bien que la version 24H2 apporte certaines améliorations importantes, on est toujours dans l’attente de vraies évolutions pour de nombreux points.

Windows 11 traine encore avec lui un héritage d’anciennes versions du système d’exploitation, notamment dans son interface. Elle comporte toujours de vieux panneaux, comme le panneau des propriétés ou les boites apparaissant lors de la copie ou du déplacement de données. Avec le flux des mises à jour, on note une progression, notamment dans l’Explorateur, les Paramètres et le gestionnaire des tâches. Mais ce rythme est lent, brisant encore trop souvent l’unité graphique du système, neuf ans après l’arrivée de Windows 10.

Certaines fonctions élémentaires manquent toujours à l’appel. Il nous semble incroyable qu’il ait fallu attendre cette version 24H2 pour obtenir des réglages aussi basiques que le choix du comportement du bouton d’alimentation ou de la fermeture du capot d’un ordinateur portable.

Aujourd'hui, alors que l'année approche de son terme, Windows 11 ne sait pourtant toujours pas faire basculer ses thèmes automatiquement en fonction de l’heure. On ne peut toujours pas prévisualiser facilement un document ou une photo (pas sans les excellents PowerToys). Il est toujours impossible de créer rapidement un évènement depuis le calendrier présent dans la colonne de notifications (fonction qui existait dans Windows 10). On ne peut toujours pas choisir un mode d’installation pour le système avec une variante minimale ou personnalisable. Ajoutons le durcissement du ton sur la création de compte utilisateur, qu’il est presque impossible désormais de créer sans compte Microsoft.

La mise à jour 24H2 est donc intéressante, mais son installation n’aura rien d’urgent à sa disponibilité. Sauf peut-être sur les machines Arm existantes, puisque la nouvelle couche d’émulation apporte un gain de performances.

Puisque l’on parle de disponibilité, on ne sait pas encore quand cette version sera proposée. En revanche, la diffusion sera habituelle. Dans un premier temps, elle ne sera pas téléchargée automatiquement et seules les personnes qui iront cliquer sur « Rechercher » dans Windows Update pourront la voir.

Ce n’est pas avant plusieurs mois que Windows 11 la mettra plus en avant, sans rien forcer. Si le rythme habituel est conservé, elle ne deviendra réellement obligatoire que dans un an environ, chaque évolution majeure du système étant supportée 12 mois.

Commentaires (21)

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Ça fait quand même bien chier que toutes les améliorations visuelles de l'explorer, barre des tâches, settings, gestionnaire des tâches,... se soient faites au détriment de performances calamiteuses de WinUI, et surtout que des années après ça ne soit toujours pas corrigé.
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Des solutions existent pour les points que tu soulèves ... mais bon, tout dépend de ta marge de manoeuvre sur la gestion logicielle de tes PC
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Disons qu'il serait bien d'avoir quelque chose qui tienne la route nativement. Mais sinon oui, heureusement qu'il y'a des solutions tiers.
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Pas sûr que ça permette d'améliorer drastiquement la perception qu'ont les utilisateurs de Win 11 ; s'il faut passer des heures à regarder des tutos, télécharger des applications, changer des paramètres dans la base de registre... et redémarrer 12 fois !
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Est on vraiment obligé de conserver Win11 ? :non:
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J'utilise Start11 v2 sur mon W11 24H2 (la RTM de mai). Aucun souci ^^
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Perso moi ce qui me déplaît foncièrement avec W11, c'est un ralentissement généralisé de la vitesse de copie des fichiers (d'une unité à l'autre), j'ai pourtant maintenant quatre SSD NVME connectés en Thunderbolt qui carburent à mort... une fois branchés sur mon vieux Mac mini x86 ET sous Windows 10.

Si je connecte exactement les mêmes, toujours en TB / USB4, à mon portable MSI sous Win11, des ralentissements incroyables et inexplicables se produisent...

J'avais lu un article comme quoi je ne suis pas le seul à connaître ce phénomène, il semblerait que MS aie merdé grave sur cette fonction...

La seule solution que je verrais éventuellement, serait d'augmenter une mémoire cache spécifique, dont je ne me rappelle plus le nom, qui se charge de retenir en mémoire les paths (rien à voir avec les paths système qui sont chargés au démarrage, là il s'agit d'autre chose) et/ou d'autres joyeusetés afin d'accélérer les copies (désolé pour l'imprécision, je sais uniquement ce que cette fonction n'est pas).

Attention : ce cache / cette fonction particulière (pardon d'avoir oublié son nom, elle est liée à l'Explorateur, PAS au drivers) est complètement différente du cache en écriture que l'on active lorsque l'on choisis "Meilleures performances" dans l'onglet "Stratégie" des propriétés matérielles d'un disque dur (déjà fait et re-vérifié, pour toutes les unités).
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Si tu veux t'affranchir de ces limitations logicielles et profiter des capacités réelles de ton matériel ... ben, :rem:
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Perso en tant que musicien et mixeur je n'ai pas tellement le choix ! Cubase / Nuendo n'existe pas pour Linux, de plus les drivers de mon interface audio (Quantum 2626), connectée en Thunderbolt afin d'avoir le minimum de latence, n'existent pas, et n'existeront jamais, sous Linux.

C'est comme ça que les fabricants et développeur nous tiennent par les... en nous cantonnant dans un système privatif et fermé.

Ceci dit, pour tout ce qui n'est pas ma passion et mon gagne-pain (la musique), j'utilise EndeavourOS (basé sur Arch) avec grand plaisir. Je suis resté là-dessus principalement à cause de sa communauté, hautement sympathique.
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Ceci dit Thunderbolt n'impose pas que des limitations logicielles ... il y aussi un joli pan matériel. Bref, toujours est il que le Thunderbolt est pris en charge sous Linux (j'ai toute une page dans la gestion de configuration KDE Plasma à ce sujet).
Quelques infos intéressantes sur le sujet : https://linuxmusicians.com/viewtopic.php?t=19316
:)
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Oui bien sûr ! Mes disques NVME connectés en TB marchent aussi bien sous Win, sous mac et sous LInux, aucun problème majeur de ce côté-là.

MAIS une carte son / interface audio pro réclame malheureusement des drivers spécifiques au modèle choisi pour fonctionner... Impossible de s'en passer.

C'est pour ça que je dis que les fabricants nous tiennent, parce que même si plusieurs fabricants peuvent utiliser la même puce (DSP, convertisseurs A/D/A...), leur firmware et leur connections spécifiques font que le driver de l'un ne fonctionnera jamais sur l'autre.

Citation du forum que tu indiques dans ton lien :
Linux supports Thunderbolt, but no one has written a Linux driver for a Thunderbolt audio interface (yet).
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Y a aussi l'ajout du WDDM 3.2
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Copilot+ qui se veut à la pointe de la modernité, et toujours ces vieilles briques qui trainent, un panneau de configuration qui n'en finit pas de mourir mais qui bouge encore. Toujours rien pour empêcher l'installation automatique des applications publicitaires et de divertissement, notamment sur les versions Pro (c'est vrai que montre Tik Tok en pleine page du menu démarrer en entreprise c'est d'une importance vital...). Le mode démarrage rapide toujours activé par défaut devrait aussi être supprimé, devenu inutile avec les ssd, plus ce qui est cité dans cet article, Microsoft fait du bling bling à base de marketing d'IA sans de réels effort pour le quotidien.
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Windows 11 traine encore avec lui un héritage d’anciennes versions du système d’exploitation, notamment dans son interface. Elle comporte toujours de vieux panneaux, comme le panneau des propriétés ou les boites apparaissant lors de la copie ou du déplacement de données. Avec le flux des mises à jour, on note une progression, notamment dans l’Explorateur, les Paramètres et le gestionnaire des tâches. Mais ce rythme est lent, brisant encore trop souvent l’unité graphique du système, neuf ans après l’arrivée de Windows 10.
Et les lenteurs d'affichage, c'est un héritage de Windows Vista c'est ça ? :D
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Bonjour à tous !

De mon côté, j'ai résolu le problème autrement. Pour ma machine principale, j'utilise Windows Server 2025, très légèrement customisé (Start11 + désactivation du gestionnaire de serveur au démarrage), activé avec une licence trouvée sur un site fiable. Une base récente de Windows, légère et réactive. Les seuls problèmes que je rencontre sont les suivants :

Impossible d'installer les pilotes Brother pour Windows 10 (je pense être sur la bonne voie en modifiant le manifeste dans le fichier .exe, j'y suis presque, mais j'ai dû manquer quelque chose). Si quelqu'un a un lien vers un tutoriel, je suis preneur.

Impossible d'installer certaines applications du Microsoft Store, même en passant par l'Appx, visiblement à cause d'un problème de dépendance. Là aussi, si quelqu'un a un tutoriel qui fonctionne pour installer correctement les applications du Store sans erreurs absurdes, je suis preneur.

Concernant les applications du Store, j'utilisais principalement les applications de streaming (MyCanal, Disney+, Netflix, Prime Video) sous Windows 11. Pour l'instant, je contourne le problème avec les versions web, ce qui fonctionne bien vu que mes écrans sont en Full HD. Cependant, j'envisage de passer prochainement à un écran 4K qui nécessiterait les applis pour en profiter. Là aussi si quelqu'un a un lien vers un tuto je suis preneur!

Ce qui a motivé ce changement peu orthodoxe, c'est que Windows devient de plus en plus lourd, nécessitant un "debloat" à chaque fois, et aussi l'apparition de Recall, qui semble devenir obligatoire.

Pour mon PC de salon, je suis passé sur Ubuntu 24.04.1. Même si le streaming n'est pas en 4K HDR, je peux lire les films en 24 Hz. Pour les raffinements mentionnés plus haut, je passe par la télévision connectée.

Concernant l'IA, je m'auto-héberge et j'utilise pour l'instant LM Studio avec Llama 3 sur ma machine principale. Je m'en sers pour corriger des textes et trouver des idées de plans de cours (j'anime des ateliers informatiques dans un fablab). J'envisage de l'installer sur mon serveur dédié pour y accéder en permanence depuis toutes les machines de mon réseau.

Voilà pour mon retour d'expérience !

Prenez soin de vous.
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Windows serveur 2025 sur un pc domestique ? Ça revient à essayer d'utiliser une enclume pour tuer un moustique.
Ici sous Windows 11 pro depuis 2 ans. 0 problème. Open shell + O&O shut up + explorer patcher + 7+taskbar tweaker.
Recall sera desinstallable.
Aucun problème avec les applications du store.
Windows serveur n'est pas fait pour un pc domestique.
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Je comprends ton point de vue, mais je t’assure que l’enclume est bien plus légère qu’il n’y paraît. Quand tu dis que Windows Server n’est pas conçu pour un PC domestique, je comprends. Cela dit, il faut parfois oser sortir des sentiers battus. Si je suis ta logique, qui semble à première vue plus rationnelle que la mienne, penses-tu vraiment que Windows 11 Pro, avec tous ses bloatwares natifs, soit adapté aux entreprises ? On ne devrait pas avoir à customiser un OS professionnel pour qu'il soit à peu près utilisable. De mon point de vue, Microsoft s’est volontairement "égaré" pour récupérer des données et vendre des services annexes (ce qui, dans les deux cas, génère plus de profits).

Mis à part les versions LTSC, théoriquement inaccessibles à tous, les derniers véritables systèmes d’exploitation professionnels de Microsoft sont, selon moi, Windows NT 4 et 2000. Mes OS préférés de Microsoft restent d’ailleurs DOS 6.22 et Windows 2000 ;). Autrement, une version minimale d’Ubuntu avec Gnome, souscription Ubuntu Pro et 10 ans de mises à jour, c’est aussi une bonne option ;)

Prends soin de toi.
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windows pro n'est pas specialement reserve aux entreprises. Plein de petites entreprises utilisent windows familiale, et ca fonctionne parfaitement bien, sans rien faire de special.
La notion de bloatwares... simplement des programmes dont on n'a pas besoin, rien de plus.
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Les Windows Server ne sont pas si lourds que ça.

Je me souviens avoir installé à l'époque un Windows Server 2012 sur un Portable LDLC tout basique. Ça tournait comme un charme. :8
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Je me rappelle avoir utilisé y a une quinzaine d'année (le temps passe bordel!) Une windows modifiée qui s'appelait Windows trust qui était basée sur windows server 2003 sur ma machine de jeu de l'époque ça tournait nickel et en plus à l'époque j'étais un dingue;) J'avais couplé mon phenom x4 940 à 8go de ram. La windows trust les géraient sans soucis et m'avait permis de passer outre vista sp1 à l'éopque lent et pas stable et d attendre Windows 7
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Ma comparaison avec une enclume prêtes à confusion. Je ne voulais pas parler de lourdeur au sens propre du terme, je voulais parler de problèmes parce que Windows serveur n'est pas fait pour être utilisé sur un pc grand public.
Et il le dit lui même : grosse galère pour installer son imprimante et impossible d'installer certaines applications du store

Windows 11 24H2 : la liste complète des nouveautés, du bon et du moins bon

  • Barre des tâches, Démarrer, Explorateur et menus contextuels

  • Menus contextuels et réglages rapides

  • Un seul Teams pour (presque) tous

  • Évolutions dans les Paramètres

  • Sous le capot

  • Bon, et qu’en est-il de Copilot+ ?

  • Le cas de l’assistant Copilot

  • Que penser de cette mise à jour ?

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