Bloqueurs de publicité : les études s’empilent, les pratiques restent
Le changement, c'est pour quand ?
Le 04 mars 2016 à 15h10
8 min
Internet
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Alors que les études sur le marché de la publicité et l'utilisation des bloqueurs ne cessent de se multiplier, on voit encore assez mal les solutions concrètes que chacun cherche à apporter. Si les instituts de sondage s'en mêlent, l'IAB a un rôle à jouer. L'association va-t-elle saisir sa chance ?
Si la montée en puissance des bloqueurs de publicité n'est pas nouvelle, la prise de conscience du marché publicitaire se renforce ces dernières années. Cela prend le plus souvent la forme d'un débat de plus en plus constant, que ce soit à travers les diverses conférences du secteur ou les articles dans les médias, le tout animé par de nombreuses études.
L'étude qui fait peur : un bon moyen de communiquer
Longtemps, celles-ci ont été organisées par ceux qui y avaient un intérêt direct. Ainsi, Adobe et PageFair ont rapidement compris l'intérêt médiatique qu'ils avaient à donner consistance à des chiffres qui ont de quoi effrayer n'importe quel éditeur ou responsable du secteur publicitaire.
Ainsi, la dernière édition qui date d'août 2015 mettait en avant le fait que le blocage de la publicité coûtait pas moins de 22 milliards de dollars aux éditeurs, concernait 198 millions d'internautes (soit 111 dollars par utilisateur), était en croissance de 41 % sur un an et que certains pays comme le Royaume-Uni voyaient le phénomène croitre de manière plus importante que d'autres.
Comme souvent, il est plus intéressant de regarder les choses dans les détails, notamment pour voir quelles sont les disparités selon la thématique des sites, les motivations du blocage, etc.
Mais on se retrouve tout de même le plus souvent avec des analyses qui nous ramènent aux grandes heures de l'industrie musicale. Elle qui cherchait à convaincre que la lutte contre le piratage devait avant tout passer par la lutte contre les pirates qui lui coûtaient des milliards, sans vraiment se remettre en question.
L'étude qui rassure : pour faire accepter son point de vue
Certaines études ont un but parfois un peu plus précis : celui de vanter un nouveau format. En effet, le monde de la publicité étant en pleine remise en question, chacun cherche à être celui qui proposera la potion magique. Cela passe en général par un format innovant et surtout commercialisé en exclusivité.
Celui-ci doit apparaître comme révolutionnaire et convaincant, ce qui passe par quelques astuces dans la communication de l'entreprise, mais aussi par l'acceptation par un nombre croissant d'éditeurs, quitte à leur proposer un minimum garanti sur la rémunération. Mais pour convaincre un peu plus, une étude permet de démontrer par A+B que le format colle parfaitement aux besoins et demandes des internautes.
Une chance alors que l'utilisation du blocage est souvent l'expression de leur rejet des pratiques publicitaires (voir notre propre sondage). Mais comme nous l'avons déjà évoqué, ces études se permettent le plus souvent d'éluder les questions les plus gênantes. N'allez donc pas vous attendre à voir un résultat sur la confusion des genres lorsqu'il est question de native advertising ou sur le rejet de la lecture automatique (pourtant réel) quand le format utilise de la vidéo.
L'étude à vendre : pour ceux qui cherchent à comprendre en lisant
Mais désormais, ce sont les instituts de sondage qui s'en mêlent. Ainsi, CSA évoque la « nécessité d'un new deal ». Dans le résumé public de son étude, qui prend la forme d'une infographie, on apprend ainsi que 83 % des internautes sont irrités par la publicité en ligne mais que seulement 24 % d'entre eux utilisent un bloqueur sur au moins une de leur machine. Attention tout de même, 15 % ont l'intention de sauter le pas.
Ces chiffres, ont l'intérêt d'être valables sur la France uniquement, mais on ne dispose pas de détails sur la méthodologie ou sur d'autres éléments. On aura tout de même droit à quelques informations sur ce qui gêne les internautes comme le fait que les formats sont de plus en plus intrusifs, qu'ils complexifient l'accès au contenu ou qu'ils ont une durée parfois plus importante que le contenu lui-même (dans le cas des vidéos).
Les internautes, « qui n'ont pas conscience de l'impact économique réel de l'Adblocking » doivent ainsi reprendre le contrôle et retrouver une expérience utilisateur plus vertueuse, notamment grâce à un engagement moral des sites et annonceurs. Les publicités doivent aussi être ciblées, inscrites dans le référentiel du site visité et optimiser l'acte d'achat. Elle doit ainsi être « une bonne copine qui saurait ce dont on a besoin et qui propose et non pas impose ! » termine l'infographie.
Certains trouveront sans doute que le constat sonne un peu « captain obvious », et que la fin semble légitimer le courant « Big data » de la publicité, qui se nourrit des données des internautes sans toujours leur consentement (ce que la loi européenne va changer d'ici peu).
Mais l'objectif est surtout de donner envie d'en savoir plus à ceux qui s'intéressent à ces questions, ce qui est l'activité principale des instituts qui mènent ce genre d'études. Vous pouvez ainsi obtenir la version complète de l'étude pour 9 000 euros HT (5 000 euros pour la version courte).
L'IAB entre dans la danse
Reste l'étude « institutionnelle ». En l'occurrence, tout le monde est pendu aux lèvres de l'IAB France qui livrera ce mercredi les résultats d'une enquête menée avec l'IFOP à ses membres. De celle-ci, on ne connaît pour le moment qu'un chiffre : 30 % des français bloquent la publicité. Un résultat plus élevé que celui de CSA, donc.
Dans une étude similaire dévoilée par l'IAB UK et menée par YouGov, on apprenait que 22 % des adultes anglais étaient concernés, contre 18 % en octobre dernier. 64 % avaient reçu un message d'au moins un site leur demandant de couper leur bloqueur, et 54 % ont indiqué qu'ils pourraient consentir à le faire. Un résultat qui passe à 73 % si l'on se focalise sur les 18/24 ans.
Des chiffres qui ont de quoi donner espoir au secteur : les internautes ne sont pas opposés à la publicité, mais bien à leurs pratiques. D'ailleurs, les études menées sur les questions de modèles économiques montrent bien que rare sont ceux qui accepteraient de payer pour financer les contenus qu'ils lisent. Un point en général assez peu détaillé, mais qu'il serait intéressant de pondérer en fonction du niveau de qualité du contenu, et d'adhésions aux valeurs d'un site.
Pour autant, on retrouve vite les vieilles habitudes. Ainsi, 20 % des personnes interrogées indiquent ne plus utiliser un bloqueur, et la seconde raison, invoquée derrière le changement d'appareil, est que le contenu était bloqué. Ainsi, l'IAB UK explique qu'« une partie de la solution pour lutter contre les bloqueurs réside dans le fait d'informer les consommateurs sur les conséquences [...] S'ils réalisent qu'ils ne peuvent plus accéder au contenu ou qu'ils doivent payer pour cela, alors ils pourraient arrêter d'utiliser les bloqueurs de publicité ».
Derrière les multiples constats, quelles actions ?
Un constat qui semble dans la ligne de la pensée actuelle du secteur puisque les tentatives de blocage des bloqueurs prennent de l'ampleur, et devraient toucher la France de manière croissante. Mais une telle décision ne peut pas aller sans un changement profond du marché publicitaire et des pratiques.
L'IAB, qui a un vrai rôle à jouer tant l'association est référente et transversale sur ces questions, ne peut ainsi se contenter d'un tel constat. Et bien que les arguments évoqués en France comme ailleurs par ses représentants n'ont pas toujours été d'une pertinence folle, elle semble en avoir pris conscience.
Cela passe notamment par l'initiative LEAN dont nous avons déjà parlé, mais qui n'a pour le moment pas été vraiment détaillée et qui ne sera sans doute pas contraignante. Dans les résultats de l'étude anglaise, l'IAB précise néanmoins que les internautes indiquent clairement qu'ils ne bloqueraient pas la publicité si elle n'était pas un problème ergonomique (45 %), si les espaces étaient moins nombreux par page (29 %) et si les campagnes étaient plus pertinentes (12 %).
Preuve qu'il faudra avant tout changer les habitudes d'un marché parti à la dérive pour renouer le dialogue avec les internautes et trouver des solutions. Ainsi, plus que les résultats de l'étude française qui sera présentée ce mercredi, c'est bien l'analyse qui en sera faite par l'IAB et les différents acteurs qui sera intéressante à décortiquer, ainsi que les solutions que chacun aura à apporter.
Car si les études sont souvent des prétextes, et des moyens d'adapter la réalité à la vision de tel ou tel, celle-ci fini toujours pas nous rattraper. Et contrairement à beaucoup, elle ne se satisfait que de solutions concrète lorsqu'il s'agit de changer la donne et révolutionner un secteur malade.
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Commentaires (50)
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Abonnez-vousLe 04/03/2016 à 18h12
Le 04/03/2016 à 19h05
Bloqueur de pub activé par défaut, et je whitelist uniquement les sites et chaînes youtube que je consulte régulièrement; sur PC uniquement. Sur smartphone, c’est niet, l’écran est trop petit pour que les pubs passent inaperçues.
Le 04/03/2016 à 20h05
Le siècle dernier les anars de Hara-Kiri avaient décrété: « La publicité nous prend pour des cons, la publicité rend con ! »
50 ans plus tard, rien n’a changé.
Sauf que depuis, avec le net, elle est devenue franchement agressive.
Je le répète, je préfère payer pour un site dont les idées et les options me conviennent et je bloque les pubs sur les autres. S’ils me font le coup du “Pas de bras, pas de chocolat!” je les zappe définitivement.
Dans les années 90, j’étais abonné à Compuserve, un site de fora tendance geek de l’époque. On avait eu une discussion sur l’arrivée de la pub sur internet. Je me souviens avoir affirmé que si la pub venait sur cet espace de DON, elle le tuerai. C’est pas encore fait, mais on en prend le chemin …
Le 04/03/2016 à 22h18
Le 05/03/2016 à 06h53
ou alors c’est un jeu de mots pour dire qu’ils se touchent toute la journée " />
Le 05/03/2016 à 08h50
Le 05/03/2016 à 09h15
Depuis quelques jours, sur le site Le Point, un message d’alerte anti ad-block s’affiche.
Bon ok, mais pourquoi me spam t’il mon email de pub (une par jour) pour un abo alors que je me suis désinscris de leur putain de liste à plusieurs reprises, liste où par ailleurs je ne me suis jamais inscris ?
Quelle hypocrisie.
A+
Le 05/03/2016 à 09h32
Le 05/03/2016 à 11h02
Le 05/03/2016 à 11h24
Ce qu’il y a de bien avec les ordinateurs, c’est que les publicitaires peuvent leur faire afficher ce qu’ils veulent : des publicités sur les côtés, en haut, en bas, en pleine page, avant la vidéo, pendant la vidéo, avant d’écouter un mp3… Ils ne se sont donc pas gênés et ont mis de la publicité partout sur le Web, ad nauseam.
Mais ce qu’il y a de bien avec les ordinateurs, c’est que l’utilisateur final peut bloquer ce qu’il veut. Ils ne se sont donc pas gênés et ont bloqué TOUTES les publicités, réduisant à néant les efforts des premiers.
Le 05/03/2016 à 12h02
Le 05/03/2016 à 12h23
Le 05/03/2016 à 14h46
A mort la pub !!! Vive les bloqueurs de pub !!! " />
Le 05/03/2016 à 20h36
Le 05/03/2016 à 20h52
Il faut un accès root, mais AdAwayest parfait pour bloquer TOUTES les pubs sur Android, que ce soit sur navigateur ou dans les apps " />
Pour root : Towelroot de geohot fait parfaitement l’affaire.
Le 06/03/2016 à 11h22
Le 04/03/2016 à 15h15
Il y a donc 17% de gens interrogés qui travaillent dans le marketing digital, sinon je ne comprend pas " />
Le 04/03/2016 à 15h20
Le 04/03/2016 à 15h23
Le changement, c’est pour quand ?
les sites n’ont aucun interet a enlever leur pub ou a changer leur modele economique
les internautes n’ont aucun interet a enlever leur adblock
ne vous attendez pas a un changement imminent (aka dans les années a venir)
ca changera juste pas
Le 04/03/2016 à 15h24
Internet est une invention qui n’est pas techniquement adaptée pour imposer de la pub à ceux qui utilisent ce moyen technologique, c’est tout, point barre, inutile de chercher, les gens peuvent désactiver les images, virer les pubs, afficher sur la taille qu’ils veulent, couper le son, etc, internet <> télévision, internet <> papier, eux pas comprendre. Tant pis s’il faut payer pour accéder à certains sites, il en restera toujours des gratuits, à chacun son choix dans un monde sans pub.
Le 04/03/2016 à 15h26
83 % des internautes sont irrités par la publicité en ligne mais que
seulement 24 % d’entre eux utilisent un bloqueur sur au moins une de
leur machine. Attention tout de même, 15 % ont l’intention de sauter le
pas.
Ouuuuh 15% font les gros yeux. Et si ça ne suffit pas, ils fronceront les sourcils " />
Sand déc’, on ne parle pas de faire un crédit. Ca veut dire quoi “j’ai l’intention d’installer un adblocker” ? Qu’ils ne savent pas comment faire ? Qu’ils en ont appris l’existence pendant le sondage ?
Le 04/03/2016 à 15h27
Le problème reste encore et toujours le même, une énième étude ne va pâs faire réagir le monde publicitaire et les faire se remettre en question.
Le vrai souci est que les pubs nous polluent plus qu’elles ne nous aident, ce ne sont pas des copines qui nous accompagne, c’est plus des compagnes qui nous saignent.
Des pubs plus ciblées, OK, pourquoi pas, mais faut qu’il y en ai moins…
Je prends un exemple lambda : T411, j’ai essayé d’accéder au site depuis un IE tout ce qu’il y a de plus vanilla, impossible de voir la page d’accueil tellment j’étais rediriger d’un site à un autre., sous FF avec uBlock, pas de soucis…
Sur NI il n’y a presque pas de pubs, elles ne sont pas envahissantes et pas relou à popper à chaque fois que tu cliques quelque part.
Le problème des sites qui vivent grâce aux pubs c’est qu’ils se contentent de contenu putaclik, donc c’est évident que les visiteurs ne sont pas près à payer pour savoir que le 3ème bidule du Top 5 des machins va les choquer. ou alors que telle ou telle femme est détesté par les médecins à cause de sa vieille astuce de grand mère pour maigrir.
On retrouve d’ailleurs cette pratique du titre putaclik sur youtube, ce qui je l’avoue m’agace au plus haut point, et m’a fait me désabonner de pas mal de chaines du genre…
Le 04/03/2016 à 15h32
Mais est ce que ça ne montre pas juste l’incompétence des agences de communication qui rédigent les annonces ?
Finalement le rejet massif porte plus sur la forme (agressivité de la pub) que sur le fond (telle ou telle marque).
Donc c’est bien la “lourdeur” des créatifs de pub qui est à blâmer.
Le consommateur n’est pas opposé à être informé c’est juste le gavage de cerveau façon canard du Périgord qui lui donne des boutons.
On est passé progressivement de la “réclame” des années 60 à la manipulation mentale “façon Le Lay”.
Le réponse est inévitable : on bloque tout tout tout !
Quand les sites clickbait seront morts (de faim), alors les annonceurs reverront leur copie. A mon avis pas avant. Faisons donc crever ces sites le rapidement possible.
… et tant pis pour les dommages collatéraux …
Le 04/03/2016 à 15h32
Le 04/03/2016 à 15h35
Au final si chacun reste sur ses positions, ce seront toujours les éditeurs les perdants.
Alors je vois pas pourquoi je vais désactiver mon adblocker…
29977 pubs bloquées depuis début décembre sur mon pc du boulot " />
Le 04/03/2016 à 15h36
J’ai un peu de mal à croire que la majorité des utilisateurs désactiveraient vraiment au-delà de la déclaration d’intention. La publicité étant fondamentalement une agression, l’expérience sera toujours plus agréable sans, et le retour en arrière pénible.
En conséquence de quoi, le blocage des utilisateurs/contenus est la solution logique. Sauf que si les sites n’osent pas sauter le pas c’est pour une raison simple : les trois quarts savent pertinemment que leur contenu ne vaut pas grand-chose, qu’on le trouve ailleurs, et que la majorité des internautes se passeraient d’eux du jour au lendemain sans aucun problème. Dur retour à la réalité.
Le 04/03/2016 à 15h42
Entre les vidéos qui se lancent toutes seules, les autorefresh, les sites ou tu te tapent 2 pubs avant d’accéder. Le pire était commentçamarche avec son énorme bandeau. La pub est trop envahissante et consomme trop de data sur le forfait.
Tout en sachant qu’il y’a d’autres manières de faire de la pub: publicommercial,blog ou campagne viral. L’important c’est que la pub ne soit pas imposée.
Le 04/03/2016 à 15h42
Il y a des sites qui demandent à ce que je débloque la pub.
La pub n’est pas le problème, car elle n’est pas gênante.
Le problème, c’est qu’une fois la publicité débloquée, la page met 10 secondes de plus à charger (contre 2 sec à la base), pain !
Le 04/03/2016 à 15h52
Le 04/03/2016 à 15h57
La pub a tué l’intérêt de la radio, des magazines, des journaux, puis de la TV et corrode maintenant internet.
Sans compter les ignobles panneaux le long des routes et dans les villes ainsi que l’amoncellement dans les boîtes aux lettres.
Cette activité est clairement néfaste et devrait être contrôlée : 1 diffusion par jour par media maximum, pour une durée maximum d’1 heure. Après, retrait.
Et que les annonceurs regroupent leurs présentations dans des catalogues ou un site web unique sur internet, accessible par les moteurs de recherche.
Le 04/03/2016 à 16h05
Je préférais lire une étude sur le coût de la pub sur ce que j’achète " />
Le 04/03/2016 à 16h05
Le 04/03/2016 à 16h08
D’un autre côté, les internautes ne veulent pas payer pour les services auxquels ils accèdent et qui peuvent être de grande qualité !
Cela dit, je pense que, lorsqu’on veut gagner des sous avec un site, il faut d’abord réfléchir au modèle économique et ne pas foncer et prendre une régie publicitaire. C’est foutu dès le départ.
Maintenant, les publicités ne me gênent pas, sauf quand elles m’empêchent d’accéder au contenu.
Le 04/03/2016 à 16h08
Le 04/03/2016 à 16h21
Le 04/03/2016 à 16h45
Mouais partant du principe qu’on surfe de plus en plus depuis un appareil android, où il est difficile d’installer un bloqueur de pub, je vois mal pourquoi il s’inquiète.
D’ailleurs, ces brave gens devraient tenter l’expérience et voir à quel point elle est pénible et rébarbative. Par exemple, je suis allé sur Clubic cet après midi, il m’a fallu trois essais avant d’arriver sur leur site, les deux autres fois une page de pub s’est ouvert A LA PLACE de leur site. Carrément intolérable et juste tenté pour l’expérience, en temps normal, je serai allé voir directement ailleurs.
A+
Le 04/03/2016 à 16h48
Je bloque presque tout (en publicité).
Quand je vais sur un pc qui n’est pas équipé de bloqueur, je compare et c’est un cauchemar (nxi étant à ma connaissance la seule exception).
C’est simple avec bloqueur le web peut être agréable, sans bloqueur c’est de la torture.
Dois-je rappeler que la torture est illégale ?
Le 04/03/2016 à 16h59
Ils se prennent pour qui les publicitaires pour nous imposer leur web commercial ?
Le 04/03/2016 à 17h32
Pas du tout: firefox + ublock et en moins d une minute plus de pub sur ton internet mobile.
Le 04/03/2016 à 17h36
Tiens, justement, je viens de voir que Deezer a lancé une campagne pour demander aux utilisateurs gratuits (web) de désactiver Adblock, ce que je viens de faire.
Je suis totalement pour un soutien des sites qui n’abusent pas de la publicité, mais, par flemme, j’ai tendance à laisser le bloqueur activité par défaut, pour seulement le désactiver sur certains sites où je vais régulièrement, comme NX1. " />
Le 04/03/2016 à 17h37
Le 04/03/2016 à 17h39
Le 04/03/2016 à 17h49
Le 04/03/2016 à 18h04
+1000000
Le 04/03/2016 à 18h05
Le 06/03/2016 à 16h58
J’utilise un bloquer de publicité absolument sur tous les sites. Je suis un vieil internaute et, au début, il n’y avait aucune pub. Je ne veux pas de popup à tout bout de champ. Je fuis immédiatement un site qui déclenche automatiquement une musique, même si ce n’est pas une pub, alors à fortiori … Je trouve que c’est d’une extrême impolitesse. Si un site m’empêche de voir des contenus parce que je bloque les publicités, je le mets sur ma liste noire. Je n’utiliserai plus de bloqueur de pub quand les annonceurs et les sites deviendront raisonnables et rendront la pub non agressive, ce qui ne semble pas être demain la veille…
De toute façon je ne suis pas influençable par la pub donc, même si je ne la bloquais pas, ce ne serait pas vraiment utile aux annonceurs.
Le 06/03/2016 à 20h14
nextimpact est l’un des rares sites sur ma whitelist : franchement, niveau pubs, vous êtes un model du genre.
Quand je compare avec cl##ic (Que je ne visite plus car pubs trop invasives, video lancé par defaut … etc)
Le 07/03/2016 à 08h57
Le 07/03/2016 à 12h49
La pub via commentaire.
C’est l’avenir !
ou pas … " />
Le 07/03/2016 à 15h06
une équipe de site assez connu, avec ses pub, ils touchent combien concrètement ?