Spotify a encore creusé ses pertes en 2015

Spotify a encore creusé ses pertes en 2015

I am a dwarf and i'm digging a hole...

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Spotify a encore creusé ses pertes en 2015

Spotify a publié ses comptes annuels pour 2015. Le géant suédois de la musique en ligne n'est toujours pas rentable, ce malgré une hausse très nette de ses revenus issus des abonnements et de la publicité.

À la fin du mois de mars, nous apprenions que Spotify venait de lever la bagatelle d'un milliard de dollars de dettes convertibles dans des conditions très difficiles pour financer ses activités. En sachant que la société disposait d'un épais matelas de 600 millions de dollars de trésorerie disponibles, certains y voyaient les premiers signes d'une future offensive contre Apple Musique, ou sur le marché de la vidéo. 

Des pertes à éponger

Avant de lancer son assaut, Spotify va néanmoins d'abord devoir s'attacher à retrouver un certain équilibre dans ses comptes. Selon le Wall Street Journal qui a pu se procurer le dernier bilan annuel de la société, la situation n'est pas encore reluisante sur tous les points. 

La bonne nouvelle, c'est que les revenus de la plateforme explosent. Son chiffre d'affaires est ainsi passé de 1,08 milliard d'euros en 2014 à 1,95 milliard sur 2015. Cette progression est à la fois due aux abonnements, qui comptent pour 1,74 milliard d'euros sur cet exercice contre un peu moins d'un milliard un an plus tot, et au quasi doublement des revenus publicitaires qui atteignent 195,8 millions d'euros. Au total, la plateforme revendique près de 100 millions d'utilisateurs dont 30 millions d'abonnés. 

La mauvaise, c'est que pendant ce temps, les versements de royalties aux majors du disque (beaucoup) et aux artistes (un peu) ont eux aussi quasi doublé pour atteindre 1,63 milliard d'euros. Résultat des courses, Spotify affiche des pertes nettes de 173,1 millions d'euros, en légère hausse par rapport à 2014

Pas de plan de bataille public pour le moment

Dans le document que nos confrères se sont procurés, Martin Lorentzon et Par-Jorgen Parson, deux dirigeants du groupe, expliquent que la société fait face à quelques difficultés, notamment à cause de la concurrence. « Nous faisons face à une concurrence dont les acteurs ont des ressources substantielles à leur disposition », notent-ils, faisant ici référence à Apple et Google qui ne sont pas entrés sur le marché de la musique en ligne pour faire de la figuration. 

Spotify ne donne par contre aucun indice sur la stratégie qui sera employée pour tenter de contrer ces deux géants. Les dirigeants se contentent en effet de préciser que « le groupe a l'intention de continuer à investir significativement dans le développement de nouveaux produits » ou que Spotify génèrera « des revenus substantiels avec l'accroissement de notre portée ». Des lieux communs qui ne permettent pas de voir de quoi demain sera fait.

Commentaires (33)




I am a dwarf and i’m digging a hole..







merci Ellierys <img data-src=" />


<img data-src=" /> le sous titre


Les ayants droits vont bien réussir a faire mourir Deezer, Spotify et co. Comme sa il pourront revenir au bon vieux temps de l’album a 13€ et du 1,33€ le titre.


De toute façon, les US ne laisseront pas survivre les des concurrents Européens sur ces créneaux hautement stratégique pour eux !

Deezer, spotify et dailymotion pour ne citer qu’eux doivent crever ! C’est écrit !


La mauvaise, c’est que pendant ce temps, les versements de royalties aux majors du disques (beaucoup) et aux artistes (un peu) ont eux aussi quasi doublé pour atteindre 1,63 milliard d’euros.



Ce n’est plus une ponction, c’est une saignée.

Comment une société peut elle vivre en reversant 84% de ses revenus en royalties ?







Les Majors n’ont pas intérêt à ce que Deezer Spotify & co coulent,

je suppose qu’elles n’ont pas négocié des accords aussi favorables avec

Google & Apple qui n’ont pas besoin de la musique pour survivre.



Autrement dit, elles devraient désserrer l’étranglement la prise si

elles veulent que leurs poules aux oeufs d’or continuent à leur fournir

des revenus exponentiels.


J’ai hésité <img data-src=" />


spotify existe donc encore ^^








Cypressh a écrit :



La mauvaise, c’est que pendant ce temps, les versements de royalties aux majors du disques (beaucoup) et aux artistes (un peu) ont eux aussi quasi doublé pour atteindre 1,63 milliard d’euros.



Ce n’est plus une ponction, c’est une saignée.

Comment une société peut elle vivre en reversant 84% de ses revenus en royalties ?



Les Majors n’ont pas intérêt à ce que Deezer Spotify & co coulent,

je suppose qu’elles n’ont pas négocié des accords aussi favorables avec

Google & Apple qui n’ont pas besoin de la musique pour survivre.



Autrement dit, elles devraient désserrer l’étranglement la prise si

elles veulent que leurs poules aux oeufs d’or continuent à leur fournir

des revenus exponentiels.







En même temps, spotify ne fait rien que revendre quelque chose qu’elle n’a pas créer donc 84% de royalties ne me choque pas vraiment



Voilà pourquoi je pense qu’Apple Music dominera le marché… Apple peut se permettre de Dumper sur la durée, contrairement à Spotify.


Microsoft n’a plus qu’à racheter Spotify pour combler son petit groove et on aura “encore” un oligopole américain !








Anonymous0112358 a écrit :



Les ayants droits vont bien réussir a faire mourir Deezer, Spotify et co. Comme sa il pourront revenir au bon vieux temps de l’album a 13€ et du 1,33€ le titre.



Non car il restera toujours Apple & Google qui négocient mieux que les “petits”. Ils vont juste arriver à faire mourir ceux qui pourraient leur rapporter encore plus s’ils leurs laissaient un peu de marge pour vivre…

Au final ils se feront racheter par google ou un autre et voila, moins de concurrence.





boglob a écrit :



En même temps, spotify ne fait rien que revendre quelque chose qu’elle n’a pas créer donc 84% de royalties ne me choque pas vraiment



Pas vraiment d’accord, il y a quand même du boulot pour proposer des sélections par pays, par intérêt etc, récupérer les nouveaux morceaux, les classer correctement, les stocker, assurer le transport dans un flux de qualité, assurer l’application, les régies de pub etc. Ya quand même du boulot derrière mine de rien, là où le boulot des majors se résume à… enregistrer un morceau et attendre que les $$$ tombent… &nbsp; (j’exagère mais bon le travail est partagé à mon avis!)

&nbsp;



Je savais pas que les majors reversaient 84% de leurs revenus au artiste…



Ah pardon, on me dit dans l’oreillette que les artistes ne toucheraient qu’entre 5 et 10% de la vente final.


C’est plus aussi vrai maintenant. Peut être encore pour les artistes type “nouvelle star”, “the voice” et d’autre créé par les maisons du disque, mais pour le reste maintenant les contrats sont plus rémunérateur mais aussi plus casse gueule.








jiph a écrit :



Ah pardon, on me dit dans l’oreillette que les artistes ne toucheraient qu’entre 5 et 10% de la vente final.





Et il a sorti combien de sa poche l’artiste pour l’enregistrement, la pub, le pressage et le transport ?



Argument valable dans les années 90, mais aujourd’hui à l’heure du dématérialisé. Tu as ni pressage ni transport.



Et dans le cas de Spotify, ni même de publicité.








Cypressh a écrit :



Argument valable dans les années 90, mais aujourd’hui à l’heure du dématérialisé. Tu as ni pressage ni transport.



Et dans le cas de Spotify, ni même de publicité.





Tu veux donc dire qu’à l’heure actuelle, les artistes signés sur les majors ne font plus aucune sorties physique, qu’ils mettent tout directement sur Spotify ou autre, sans faire aucune pub d’aucune manière que ce soit (clips entre autre) ?



si c’est pour faire du clip sponsorisé avec gros placement de produit dégueulasse…non merci

idem que jiph je trouve anormal que l’artiste touche aussi peu. (5% c’est vraiment pas grand chose)








Cara62 a écrit :



merci Ellierys <img data-src=" />







Owii

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boglob a écrit :



En même temps, spotify ne fait rien que revendre quelque chose qu’elle n’a pas créer donc 84% de royalties ne me choque pas vraiment



Je ne connais pas beaucoup de commerces qui ne font que 16% de marge sur leurs prix de vente HT, et pourtant eux non plus ne produisent rien.







jiph a écrit :



Je savais pas que les majors reversaient 84% de leurs revenus au artiste…



Ah pardon, on me dit dans l’oreillette que les artistes ne toucheraient qu’entre 5 et 10% de la vente final.



5 à 10%, c’est déjà beau, c’est pour les plus gros…







Pochi a écrit :



Et il a sorti combien de sa poche l’artiste pour l’enregistrement, la pub, le pressage et le transport ?



Tu es sûr que ca coûte aussi cher que ca la préparation d’un album, à l’heure où on vend de plus en plus de démat?



Si l’on considère que le coût de pressage et de transport sont proportionnels au nombre de ventes physiques, alors on peut affirmer en 2016 qu’il est largement minoritaire par rapport aux ventes dématérialisées (streaming et ventes en lignes) qui elles n’induisent aucun coût de ce type.




Et dans le cas des plateformes de streaming c'est tout benef, la mise à  disposition d'un catalogue n'implique aucun coût supplémentaire qu'il y  ait eu clip/pub ou pas.     






A la rigueur, on pourrait supposer que les clients premium achètent moins de musique puisque tout à disposition.     





Ce qui induirait une baisse de revenue des ventes classique, compensée bien évidemment par les revenus taxés à plus de 80% comme précisé plus

haut.



Mais ca parait trop simple, dans mon cas je n’achetais plus de musique, pas pour autant que je téléchargeais.



J’étais donc un mouton gris : ni illégal, ni dans la troupeau.



Aujoud’hui premium, les majors ont réussi à me faire rentrer dans le rang et à toucher un revenu là où de toute façon ils m’avaient perdu.

Bravo l’artiste !








AlphaBeta a écrit :



De toute façon, les US ne laisseront pas survivre les des concurrents Européens sur ces créneaux hautement stratégique pour eux !

Deezer, spotify et dailymotion pour ne citer qu’eux doivent crever ! C’est écrit !





Tout à fait. Et je ne serais pas non plus surpris, si un jour, on apprend que les majors du disques (beaucoup) et les&nbsp; artistes (un peu), demandent 40% du chiffre d’affaire de royalties aux entreprises US, et 60 à 70% à celle du reste du monde. ( /!\ chiffres sortis au pif de mon chapeau )









jinge a écrit :






 Pas vraiment d'accord, il y a quand même du boulot pour proposer des sélections par pays, par intérêt etc, récupérer les nouveaux morceaux, les classer correctement, les stocker, assurer le transport dans un flux de qualité, assurer l'application, les régies de pub etc. Ya quand même du boulot derrière mine de rien, là où le boulot des majors se résume à... enregistrer un morceau et attendre que les $$$ tombent... &nbsp; (j'exagère mais bon le travail est partagé à mon avis!)    



&nbsp;



En fait, mettre en place et développer “l’offre légale”, que les “majors” ne font et ne veulent pas faire !









Cypressh a écrit :



Argument valable dans les années 90, mais aujourd’hui à l’heure du dématérialisé. Tu as ni pressage ni transport.



Et dans le cas de Spotify, ni même de publicité.



Le risque de sortir les thunes revient tout de même aux majors. Et ça a un coût. De là à être aux proportions qu’ils sont, je ne suis pas compétent pour juger.



Pour la partie vente physique, il faut également avancer l’argent, même en produisant peu de cd. Et c’était déjà le cas dans les années 90 : le stock initialement produit n’est pas énorme pour des groupes peu/pas connus.









Patch a écrit :



Tu es sûr que ca coûte aussi cher que ca la préparation d’un album, à l’heure où on vend de plus en plus de démat?





C’est pas tant le coût qui importe que le fait d’apporter les sous. Avec le pognon, c’est toi qui négocie. Mais bon je pense que la plupart des artistes en sortent malgré tout gagnant, sinon il leur reste le DIY.









Anonymous0112358 a écrit :



Les ayants droits vont bien réussir a faire mourir Deezer, Spotify et co. Comme sa il pourront revenir au bon vieux temps de l’album a 13€ et du 1,33€ le titre.





D’un autre coté, si les ayant droit ne devaient vivre que du Streaming, &nbsp;heu non, en fait mauvaise supposition, &nbsp;ca ne sera jamais possible…



Pardonnez moi ma “jeunesse”, mais si une entreprise ne fait que des pertes, comment fait-elle pour exister? (question valable également pour twitter)








GvLustig a écrit :



Pardonnez moi ma “jeunesse”, mais si une entreprise ne fait que des pertes, comment fait-elle pour exister? (question valable également pour twitter)





Pour simplifier :

Elle fait miroiter un proche avenir radieux à ses investisseurs qui la maintiennent à flot.

Principe même de l’économie numérique.



Helas je ne vois pas d’avenir &nbsp;radieux pour ce genre de site.

le nombre d’abonné augmente certe, ceux-ci ont la conscience tranquille, il peuvent écouter de la musique en toute légalité. mais en aucun cas cela (e ne sera) une source de revenue pour les ayants droits.

99.9999% des artiste doivent toucher autant si vosu les écoutez en Streaming que si vous écouter un mp3 téléchargé illégalement, et pour le 0.0001% restant, ça doit leur donner de quoi se payer quelque bière…

D’ailleurs pas mal d’artiste en reviennent, aussi bien des connus que des inconnus… 1 seul MP3 vendu sur leur site perso doit leur rapporter autant que quelque plusieurs millier d’écoute en streaming légal…

&nbsp;








Cypressh a écrit :



Les Majors n’ont pas intérêt à ce que Deezer Spotify & co coulent,

je suppose qu’elles n’ont pas négocié des accords aussi favorables avec

Google & Apple qui n’ont pas besoin de la musique pour survivre.



Autrement dit, elles devraient désserrer l’étranglement la prise si

elles veulent que leurs poules aux oeufs d’or continuent à leur fournir

des revenus exponentiels.

&nbsp;



Les majors sont bien trop court-termiste pour ça. Il avait créé un monopole avec itunes, qui a finit par dicter ses prix. Ils ont continué avec le streaming en interdisant de fait les disquaires spécialistes avec les frais d’accès aux catalogues (genre 250000€/an/major pour avoir le droit de regarder).









jaretlafoudre a écrit :



Helas je ne vois pas d’avenir &nbsp;radieux pour ce genre de site.

le nombre d’abonné augmente certe, ceux-ci ont la conscience tranquille, il peuvent écouter de la musique en toute légalité. mais en aucun cas cela (e ne sera) une source de revenue pour les ayants droits.

99.9999% des artiste doivent toucher autant si vosu les écoutez en Streaming que si vous écouter un mp3 téléchargé illégalement, et pour le 0.0001% restant, ça doit leur donner de quoi se payer quelque bière…

D’ailleurs pas mal d’artiste en reviennent, aussi bien des connus que des inconnus… 1 seul MP3 vendu sur leur site perso doit leur rapporter autant que quelque plusieurs millier d’écoute en streaming légal…

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Euh, c’est la première fois qu’ils sont payés à l’écoute… Combien de fois un CD tourne ? Est-ce qu’ils ont fait la division avec le prix d’achat ?









cyrano2 a écrit :



Euh, c’est la première fois qu’ils sont payés à l’écoute… Combien de fois un CD tourne ? Est-ce qu’ils ont fait la division avec le prix d’achat ?







dans le cas de ma femme, auteur/compositeur/interprete qui donc retouche le max possible, il faudrais environs 9 millions d’écoute pour gagner l’équivalent de la vente d’un CD lors d’un concert…









jaretlafoudre a écrit :



dans le cas de ma femme, auteur/compositeur/interprete qui donc retouche le max possible, il faudrais environs 9 millions d’écoute pour gagner l’équivalent de la vente d’un CD lors d’un concert…





Tu peux détailler ton calcul ?



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