Google officialise Data Studio, son outil gratuit de visualisation
Voir le monde dans un grain de sable
Le 30 mai 2016 à 09h20
4 min
Internet
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Google a lancé une version gratuite de son offre Data Studio. L’objectif reste de connecter des sources de données pour les visualiser, mais avec quelques limitations. Le service est pour l’instant disponible aux États-Unis et sera diffusé plus largement avant la fin de l’année.
Data Studio 360 est une offre professionnelle payante qui permet aux entreprises de connecter des sources de données pour gérer des rapports. L’outil a pour mission de présenter efficacement les tonnes de données qu’on lui donne pour fournir des graphiques et autres éléments permettant de mieux appréhender les informations.
Pas de limite sur les sources de données
Google a lancé il y a quelques jours une version gratuite de ce produit, dont le nom perd au passage le « 360 » pour bien marquer la différence. Le concept reste exactement le même : on connecte des sources de données, pour l’instant des services de Google uniquement, puis on génère des rapports « live » qui peuvent être partagés avec des équipes, les données pouvant être mises à jour.
Produit gratuit oblige, il y a bien sûr une différence avec la mouture 360. Elle se joue sur le nombre de rapports : seulement cinq en cours par compte, contre un nombre illimité pour l’abonnement payant. Mais l’idée de Google est de répondre ici aux besoins de petites équipes, tout en montrant de quoi est capable son outil. Data Studio n’a en effet pas d’autres limites et pourra par exemple recevoir autant de connexions à des sources de données que l’utilisateur le souhaite.
Des rapports vivants, mais limités à cinq
Les rapports sont créés et mis à jour en utilisant Google Docs, permettant à l’éditeur de lier ses services sous un ensemble cohérent. Leur présentation dépend directement des choix de l’utilisateur, même si des modèles sont proposés. Une fois le cinquième publié, il faudra impérativement en supprimer un pour en recréer un autre. Rien n’empêche cependant d’en créer une version statique pour la sauvegarder, mais les données n’en seront évidemment pas mises à jour automatiquement.
Car ce sont bien les versions « live » des rapports qui sont les plus utiles. Les informations présentées dépendent directement des sources de données. Si les services connectés sont mis à jour et modifient des informations, il y aura répercussion sur le rapport. L’utilisateur disposera d’outils de styles et de contrôles, notamment des sélecteurs de données et des filtres dynamiques. Ces derniers permettront aux rapports de présenter les informations selon des critères qui pourront être changés pendant une présentation par exemple, pour varier les vues, braquer la lumière sur un segment particulier, classer les informations par marché et ainsi de suite.
D'abord aux États-Unis, le reste du monde dans les mois qui viennent
On peut se demander si cette version gratuite ne serait pas la réponse de Google à d’autres produits déjà en place, notamment Power BI de Microsoft, ou encore Tableau. Si Data Studio ne se concentre actuellement que sur des services Google tels que Analytics, AdWords, Sheets et BigQuery, l’éditeur a indiqué qu’il disposerait « bientôt » de connecteurs pour d’autres bases de données.
Mais pour l’instant, la seule vraie limite pour les utilisateurs français, ou même européens, est que Data Studio n’est disponible qu’aux États-Unis. Google indique cependant que l’outil sera diffusé dans les autres régions d’ici la fin de l’année, sans plus de précisions.
Ceux que l'outil intéresse pourront cependant ouvrir cette page, qui contient des instructions pour le maniement de Data Studio, au sein justement d'un rapport produit par le service. L'exemple est interactif, l'utilisateur pouvant par exemple modifier les critères et voir les visualisations s'adapter en conséquence.
Google officialise Data Studio, son outil gratuit de visualisation
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Pas de limite sur les sources de données
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Des rapports vivants, mais limités à cinq
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D'abord aux États-Unis, le reste du monde dans les mois qui viennent
Commentaires (21)
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Abonnez-vousLe 30/05/2016 à 09h47
Magnifique, comme ca Google sait tout ce que vous visualisez et croisez….
Que ce soit des données personnelles ou des données publiques….
Le 30/05/2016 à 09h51
Le «360» ne faisait il pas trop Office aussi ?
Le 30/05/2016 à 09h58
@Mimoza oui mais du coup c’est bizarre, c’est tout benef’ pour eux, étant donné la bonne image d’Office… Peut-être pour éviter un énième procès concernant le nom ?
Le 30/05/2016 à 10h07
Le 30/05/2016 à 10h18
=> Pour les particuliers, c’est bon, on les a déja habitués et ils nous donnent depuis longtemps accès à tout leur répertoire et navigations (et ils ne lisent pas la CLUF de Gmail de toutes façons donc on scanne ce qui pourrait dans les mots clés de leurs mails);
=> les webmasters du monde entier sont dressés aussi et truffent déjà leurs pages de trackers pour nous, ça fait longtemps que c’est fait;
=> mais ça commençait à devenir compliqué de devoir croiser trop de data morcelée concernant les entreprises, et certains n’utilisaient pas notre cloud… ouf, ça c’est fait aussi maintenant, c’est quand même mieux de tout avoir déjà agencé et propre plutôt que d’avoir à le refaire…
Merci beaucoup.
Le 30/05/2016 à 11h39
Ca tombe à pic après la perquisition !
Le 30/05/2016 à 14h02
Ce serait cocasse que les agents du fisc utilisent Data Studio pour leur rapport d’enquête
Le 30/05/2016 à 14h20
Toutafè, de toute façon si t’a quelque chose a cacher c’est que t’es un terroriste c’est bien connu.
Le 30/05/2016 à 14h30
Le 30/05/2016 à 15h13
Personne ne me force et je ne l’utilise d’ailleurs pas…
Le probleme est la naiveté navrante des utilisateurs qui trouvent dans ce ssolutions gratuites des moyens qu’ils croient efficaces mais qui ne sont que des outils de collectes de données personnelles, d’entreprises…. pire, certains chercheurs ou services de R&d
Le 30/05/2016 à 16h06
Le 30/05/2016 à 16h18
Une PME pourra trouver plus simple d’utiliser les cloud d’amazon, Google ou Microsoft plutôt que de se battre matin et soir contre les tracasseries administratives Françaises, l’incompétence de nos hauts fonctionnaires et énarques, etc. etc. etc.
Le 31/05/2016 à 09h15
C’est quoi le rapport entre choisir ton outil de Data vis et ce bashing administratif en règle que tu fais ? On dirait un commentaire du Figaro là …
Le 31/05/2016 à 09h40
Il est donc interdit d’évoquer les problèmes structurels de la France dans un environnement mondialisé ?
On dirait la CGT et Libération là….
Le 31/05/2016 à 10h17
Le 31/05/2016 à 12h02
Le fait que les startups Françaises s’exilent à Londres ou aux US, le fait que les sociétés Françaises préfèrent travailler avec Amazon plutôt qu’avec les Clouds souverains Français ratés….. tout cela n’a rien à voir avec la choucroute de voir leurs données stockées aux USA ???????
Mmmmhhhhh, tu es un visionnaire !
Le 31/05/2016 à 12h28
C’est au choix:
A- un gros troll velu
B- un commentaire d’enfant de 11 ans biberonné au libéralisme
C- Papi Dassault qui a découvert NextInpact
D- la réponse D
Je vote A : ce n’est pas possible d’être aussi naïf et hors de propos en même temps.
Le 31/05/2016 à 13h31
Le 31/05/2016 à 13h36
Le 31/05/2016 à 14h07
pffffuuuuhhhh , lorsqu’on a un avis diffèrent du votre….
Lorsqu’on parle stratégie et réflexion à long terme….
C’est tout de suite un troll..
Cela vous dépasse donc à ce point ?
Ton boulot d’informaticien disparait lentement mais surement en France…. va pas falloir venir pleurer plus tard!
Le 31/05/2016 à 14h15