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Intelligence artificielle et reconnaissance d’images : Google rachète Moodstocks

Moodstocks ferme boutique et intègre les équipes de Google

Intelligence artificielle et reconnaissance d'images : Google rachète Moodstocks

Le 06 juillet 2016 à 09h42

Google vient d'annoncer le rachat de la start-up Moodstocks, spécialisée dans la reconnaissance visuelle. Les services proposés par cette dernière s'arrêtent et son équipe viendra renforcer celles de Google sur l'intelligence artificielle.

L'intelligence artificielle est au cœur de nombreux services proposés par Google. On peut citer pêle-mêle Traduction, Smart Replay d'Inbox, Street View, AlphaGo, etc. Afin de se renforcer dans ce domaine, le géant du Net annonce avoir racheté la start-up Moodstocks, spécialisée dans ce domaine. Le montant de la transaction n'est pas précisé.

Google se renforce dans l'intelligence artificielle

« Moodstocks est une équipe d’ingénieurs et chercheurs basée à Paris, qui développe de nouveaux algorithmes de reconnaissance visuelle et de machine learning, ainsi qu’une technologie de reconnaissance d’images et d’objets sur appareils mobiles » explique Google. Vincent Simonet, responsable du centre de R&D en France, ajoute que cette équipe viendra s'installer dans ses locaux parisiens.

Sur son site, Moodstocks explique qu'elle s'est lancée dans la reconnaissance d'images en 2012 et qu'elle a depuis peaufiné son outil « en utilisant des approches basées sur l'apprentissage profond ». La société explique que son « objectif sera de construire de grands outils de reconnaissance d'image au sein de Google ». Elle ajoute que les « clients payants actuels de Moodstocks seront en mesure d'utiliser ce service jusqu'à la fin de leur abonnement ».

Moddstocks

Clap de fin pour les services Moodstocks et son application Overlay

Par la suite, il faudra trouver probablement un autre prestataire, car ce rachat « signifie aussi que nous arrêterons bientôt nos services de reconnaissance d'images ». Pour rappel, des offres allant de 89 à 898 dollars par mois (avec un engagement d'un an) étaient proposées au début de l'année.

Moodstocks proposait également une application mobile Overlay dont le principe est assez simple : « flashez les pages d’un mag (Glamour, Be, Vogue, Cosmo...) ou un catalogue (Ikea, Verbaudet, 3 Suisses… entre autres) et retrouvez-vous direct sur le site où acheter l'objet en question ». Elle aussi a disparu, n'étant plus disponible que dans WebArchive. Des démonstrations sont néanmoins toujours disponibles sur leur compte YouTube.

Il faudra maintenant voir comment tout cela prendra forme au sein de Google. Pour rappel, Facebook dispose également d'un centre de recherche sur l'intelligence artificielle en France et son directeur, Yann LeCun, est Français. Dans tous les cas, l'intelligence artificielle est au centre de la stratégie de développement des grands groupes et cela ne devrait pas se calmer de sitôt, chacun rachetant ou se rapprochant à tour de rôle des spécialistes du domaine.

Commentaires (16)

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Grossir jusqu’au rachat, tel est le destin du wouaibe Français.

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Le machine learning c’est de plus en plus demandé. Avis aux dev spécialisés dans ce domaine !

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Elle ajoute que les « clients payants actuels de Moodstocks seront en mesure d’utiliser ce service jusqu’à la fin de leur abonnement ».



Ça donne envie de faire confiance à de petites sociétés performantes, se retrouver à chercher une autre solution avec assez peu de temps pour l’évaluer et l’adopter !

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… dans quelques années certains comprendront le pourquoi de ces rachats ciblés par Google : KurzWeilveille.

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exact : certains utilisent le terme “lopette” aussi.

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Donc bientôt google va intégrer la reconnaissance d’images à android ?

Pour les types qui marchent en textotant, la caméra du smartphone va filmer l’environnement et les prévenir “attention poteau de signalisation droit devant, dévier le cap de cinq degrés” ou “bombasse en 95D droit devant, levez les yeux quelques secondes”.

 

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Si ils sont spécialisé dans ce domaine, je pense qu’ils sont aux courants :)

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Lol le coup de la réalité très augmentée en 95D



C est quand même triste toute ces boîtes françaises innovante avec un vrai savoir faire qui se casse à la étranger ou se font racheter… ça engraisse les gros américain (ou japonais comme avec Aldebaran Robotics ( et ça ait pas les affaires de l économie française… alors que l ia, les nbic, la robotique sont porteurs mais en France on va rater le marché alors même qu on avait des cerveaux

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Ils ont déjà planché sur le sujet avec le projet Tango, mais ce projet requiert une technologie similaire à la Kinect pour reconnaître son environnement.

Ici ils veulent faire de la reconnaissance uniquement avec une caméra.

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Faut pas oublier que souvent il n’y a aucun marché en France pour ces sociétés, pour reprendre l’exemple d’Aldebaran ils avaient fait des demandes dans tous les sens sans réponse avant que les japonais ne se pointent pour les racheter.









Northernlights a écrit :



Grossir jusqu’au rachat, tel est le destin du wouaibe Français.







Historiquement c’est une progression si tu considères que les pionniers du ouèbe français ont tous finis fermés avec un procès au train avant même de devenir gros et il faudra attendre le début des années 2000 et quelques implications politiques pour pouvoir devenir gros. Pour la petite histoire c’était d’ailleurs une certaine Marie-Françoise Marais qui avait jugé les premières affaires impliquant Internet. Elle peut bien nous dire qu’elle n’est pas la mère fouettarde de l’Internet elle en a toutes les caractéristiques. <img data-src=" />


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Pour permettre à une startup high-tech de se développer, il y a pas beaucoup de moyens:




  1. le rachat/partenariat avec une grande entreprise high-tech

  2. l’investissement massif dans la startup par des acteurs privés

  3. l’investissement/l’aide des acteurs publics (= état)



    En France, il n’y a pas de grande entreprise high-tech, les investisseurs français ne s’intéressent pas au high-tech, et l’état n’aide pas les entreprises (c’est mal vu).

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«&nbsp;clients payants actuels de Moodstocks seront en mesure d’utiliser ce service jusqu’à la fin de leur abonnement&nbsp;»

Et bien, et bien… C’est assez cruel pour ceux qui avaient tout un business qui fonctionnait là dessus, parce que les service de reconaissance sont certe &nbsp;assez nombreux mais surtout extremement specifique dans ce qu’ils analyse et les resultats qu’ils donnent. Ça va pas etre si facile de trouver un equivalent dans certains cas… :S

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127.0.0.1 a écrit :





  1. l’investissement massif dans la startup par des acteurs privés



    1. l’investissement/l’aide des acteurs publics (= état)



      En France, il n’y a pas de grande entreprise high-tech, les investisseurs français ne s’intéressent pas au high-tech, et l’état n’aide pas les entreprises (c’est mal vu).





      C’est tellement loin de la réalité pour (2) et (3)… L’état aide les jeunes entreprises à mort (statut JEI, Crédit Impot Recherche, aides de la BPI, bourses en tout genre, concours type CMI ou CIN…). Les fonds d’investissement sont aussi très intéressés par les entreprises de tech et sont bien conscients que c’est à peu près le seul secteur qui leur permettra de scorer de grands succès.



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C est quand même triste toute ces boîtes françaises innovante avec un vrai savoir faire qui se casse à la étranger ou se font racheter… ça engraisse les gros américain (ou japonais comme avec Aldebaran Robotics ( et ça ait pas les affaires de l économie française… alors que l ia, les nbic, la robotique sont porteurs mais en France on va rater le marché alors même qu on avait des cerveaux



&nbsp;+1000

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MoonRa a écrit :



Si ils sont spécialisé dans ce domaine, je pense qu’ils sont aux courants :)







Ouai mais les postes sont assez rares encore.


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127.0.0.1 a écrit :



l’état n’aide pas les entreprises (c’est mal vu).





Bah Aldebran Robotics avait quand même raflé pas mal de subventions des régions et de l’état particulièrement pour Roméo…



J’ai plus tous les chiffres en tête mais rien que pour 2013, c’était 15 millions apportés par l’État via la Caisse des dépôts et consignations dans les poches d’Aldebran.

lefigaro.fr Le Figaro



Arriver à faire des lever de fonds au prêt d’étanger en restant une entreprise Française c’est possible…

Aldebaran l’a fait des années avant de vendre son âme au diable

Ex: En 2011 c’est 8,8 millions de fonds apporté par Intel au Français

http://www.lesechos.fr/08/06/2011/LesEchos/20949-125-ECH_intel-investit-dans-un-…



Et quand le succès arrive avec Pepper et que l’affaire devient rentable.. hop la société n’est plus Française…







Crillus a écrit :



pour reprendre l’exemple d’Aldebaran ils avaient fait des demandes dans tous les sens sans réponse avant que les japonais ne se pointent pour les racheter.







Ce serait même intéressent d’avoir un article de Nextinpact sur ces financements publique Français qui ont fini dans les poches du Japonais Soft Bank… et que deviens le projet Romeo suite au rachat? (car c’était 12 société française et pas juste Aldebran ce robot)









Aldebaran, Whithings, Moodstocks… et combien d’autres encore?

Perso, je trouves que c’est du gachi pour le made in France pourtant reconnu pour être les plus innovant…


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