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Jupiter : un problème sur la sonde Juno incite la NASA à la prudence

Dans le doute, pas de mise à feu du moteur

Jupiter : un problème sur la sonde Juno incite la NASA à la prudence

Le 17 octobre 2016 à 15h31

En orbite autour de Jupiter, la sonde Juno rencontre un problème avec des vannes de son moteur. La NASA a décidé de reporter la mise à feu de ce dernier le temps de comprendre ce qui se passe. En attendant, les capteurs de la sonde sont parfaitement fonctionnels et se préparent à un nouveau passage à proximité de la planète.

Cela fait maintenant un mois et demi que la sonde Juno de la NASA est en orbite autour de Jupiter, après avoir réalisé avec succès une manœuvre délicate. Elle a d'ores et déjà renvoyé des données « intrigantes » ainsi que des images de son pôle Nord, qui est finalement « complètement différent de ce que nous avons vu ou imaginé auparavant ». Alors que la NASA avait prévu de procéder à une réduction de la période orbitale le 19 octobre en la passant de 53,4 jours à 14 jours, cette opération a été décalée à cause d'un dysfonctionnement au niveau du moteur.

La sonde continue pour le moment sa route sur la même orbite

« La télémétrie indique que les deux vannes antiretours d'hélium, qui jouent un rôle important dans la mise à feu du moteur principal de la sonde, n'ont pas fonctionné comme prévu lors d'une séquence de commandes lancée hier » explique le chef du projet Rick Nybakken du Jet Propulsion Laboratory (JPL).

Alors qu'elles auraient dû s'ouvrir en l'espace de quelques secondes, il a fallu attendre plusieurs minutes indique l'ingénieur, qui ajoute qu'il faut encore du temps pour bien comprendre ce qui se passe. Cette opération de réduction de la période orbitale devant être réalisée lorsque la sonde est au plus proche de la planète, la prochaine fenêtre de mise à feu du moteur est le 11 décembre (soit un peu plus de 50 jours après celle du 19 octobre), à condition que tout fonctionne correctement bien évidemment.

Dans tous les cas, le temps n'est pas forcément l'ennemie de la NASA sur cette opération et l'agence spatiale souhaite donc prendre son temps pour estimer les risques pour le moment. Si elle ne parvient pas à réduire sa période orbitale, elle ne pourra certainement pas collecter une partie des données qui étaient initialement prévues.

Juno NASA

Un second survol de Jupiter, avec tous les capteurs en marche

Initialement, la sonde devait limiter le nombre d'instruments scientifiques en marche lors du survol de Jupiter le 19 octobre, mais avec ce report de la mise à feu du moteur, l'ensemble des capteurs sera en marche afin de récolter un maximum de données affirme la NASA. Dans tous les cas, le survol du 19 octobre sera le deuxième effectué par la sonde, avec certainement de nouvelles données et images à la clé.

Pour rappel, il est possible de suivre en direct le déplacement de la sonde Juno grâce à l'application Eyes interactives de la NASA :

Commentaires (18)

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CryoGen a écrit :



Oui enfin, je ne sais pas quel rôle ces vannes jouent exactement, mais j’imagine bien le délire





  • Ok, propulsion dans 3… 2… 1… … bon alors la propulsion !!!

  • Ca arrive chef !

  • Roh on dépasse le point de mise à feu là !

  • Ca y est chef !

  • ok on arrête dans 10 secondes là ca va plus du tout !

  • Euh chef, on a lancé l’ordre, mais ca prendra un peu plus de temps que prévu pour s’arrêter

  • Ah tiens, en trajectoire de collision avec une des lunes -_-”







    C’est à peu près ça.



    Sous réserve de validation par quelqu’un du métier, ces vannes servent à empêcher que l’hélium qui sert à pressuriser les turbopompes avant qu’on envoie de l’hydrazine dedans pour faire fonctionner les moteurs ne revienne vers ses réservoirs de stockage une fois l’hydrazine envoyée dans les moteurs et les fasse péter au passage, avec un poil d’hydrazine dans le mélange en prime…



    Le séquençage permet d’ouvrir les vannes pour envoyer l’hélium, puis de les refermer quand la pression dans les turbopompes des moteurs est OK et qu’on peut balancer l’hydrazine servant à la propulsion. Si elles se ferment trop tard = boum, adieu la sonde.



    Donc, ils revoient la chaîne complète, sachant que son élément le plus fragile (la mécanique) fonctionne.


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Commentaire_supprime a écrit :



C’est à peu près ça.



Sous réserve de validation par quelqu’un du métier, ces vannes servent à empêcher que l’hélium qui sert à pressuriser les turbopompes avant qu’on envoie de l’hydrazine dedans pour faire fonctionner les moteurs ne revienne vers ses réservoirs de stockage une fois l’hydrazine envoyée dans les moteurs et les fasse péter au passage, avec un poil d’hydrazine dans le mélange en prime…



Le séquençage permet d’ouvrir les vannes pour envoyer l’hélium, puis de les refermer quand la pression dans les turbopompes des moteurs est OK et qu’on peut balancer l’hydrazine servant à la propulsion. Si elles se ferment trop tard = boum, adieu la sonde.



Donc, ils revoient la chaîne complète, sachant que son élément le plus fragile (la mécanique) fonctionne.







Dans ce cas , et si le problème n’est pas corrigeable, il faut espérer que le temps d’ouverture / fermeture soit inférieure au temps nécessaire pour pressuriser….


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La NASA est assez forte pour résoudre ou contourner ce genre de problèmes !

La mission Galileo ils l’ont même faite sans utiliser l’antenne principale.

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Je connaissais pas l’appli NASA’s Eyes, c’est génial :) Trop cool de revivre les missions avec le point de vu des sondes.

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Commentaire_supprime a écrit :



Bon, c’est un problème de vannes qui ne s’ouvrent pas assez vite. Elles s’ouvrent quand même, ça pourrait être un bug informatique.





Dans les commentaires de NI, les vannes sont bien ouvertes <img data-src=" />


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Ils ont eu du mal à communiquer avec la sonde c’est tout. Surement un certificat GlobalSign ou une connexion Orange



/me déjà loin

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CryoGen a écrit :



Ils ont eu du mal à communiquer avec la sonde c’est tout. Surement un certificat GlobalSign ou une connexion Orange



/me déjà loin





tant qu’il n’y a pas un note 7 dedans


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Quelque chose me dit que Poutine y est pour quelque chose.

Un faisceaux d’indices tend a confirmer la complicité du Boucher Assad.

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darkbeast a écrit :



tant qu’il n’y a pas un note 7 dedans







Ca pourrait servir de retropoussé ou alors d’accélérateur ! Bon normalement c’est une bombe nucléaire, mais c’est presque pareil <img data-src=" />


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Juno? C’est pas un prénom Gaulois ça

Pas étonnant qu’elle veuille émigrer

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jackjack2 a écrit :



Juno? C’est pas un prénom Gaulois ça

Pas étonnant qu’elle veuille émigrer





Plutôt une déesse romaine (forme latine de Junon)… :-)


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Bon, c’est un problème de vannes qui ne s’ouvrent pas assez vite. Elles s’ouvrent quand même, ça pourrait être un bug informatique.



En tout cas, ils sont sur le dossier à la NASA, on verra bien ce qu’il en est. À suivre…

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Les réacteurs interrogent les serveurs DNS de la NASA. Mais les IP des réacteurs sont blacklistés dans un fichier.



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impossible vu sa date de lancement

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On pourrait presque lire le titre autrement :



Juniper : un problème sur la sonde Juno incite la NSA à la prudence<img data-src=" />

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Encore un coup des aliens ça. Tous les mêmes ces étrangers…

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Oui enfin, je ne sais pas quel rôle ces vannes jouent exactement, mais j’imagine bien le délire





  • Ok, propulsion dans 3… 2… 1… … bon alors la propulsion !!!

  • Ca arrive chef !

  • Roh on dépasse le point de mise à feu là !

  • Ca y est chef !

  • ok on arrête dans 10 secondes là ca va plus du tout !

  • Euh chef, on a lancé l’ordre, mais ca prendra un peu plus de temps que prévu pour s’arrêter

  • Ah tiens, en trajectoire de collision avec une des lunes -_-”

Jupiter : un problème sur la sonde Juno incite la NASA à la prudence

  • La sonde continue pour le moment sa route sur la même orbite

  • Un second survol de Jupiter, avec tous les capteurs en marche

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