Trappist-1 : la NASA met en ligne 74 jours d’observation par le télescope Kepler
Et toujours pas le moindre signe de vie...
Le 09 mars 2017 à 09h00
3 min
Sciences et espace
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Le système Trappist-1 continue d'intéresser les scientifiques. Le télescope Kepler l'a observé pendant plus de deux mois afin de récolter davantage de données. Ces dernières ont été mises en ligne par la NASA et sont donc accessibles au public.
Il y a deux semaines, la NASA avait organisé une conférence de presse afin de présenter sa dernière découverte majeure : un système composé d'une étoile – Trappist-1 – et de sept exoplanètes. Point intéressant, elles ont toutes une taille proche de celle de la Terre et sont probablement rocheuses. De plus, trois d'entre elles se trouvent en « zone habitable » (voir notre compte rendu).
Après Spitzer, c'est au tour du chasseur de planètes Kepler d'entrer en piste
Ces résultats sont la conséquence d'une observation pendant près de 500 heures (soit environ 20 jours) du système par le télescope spatial infrarouge Spitzer, combiné à des systèmes au sol. Mais la NASA ne compte visiblement pas en rester là et souhaite améliorer sa connaissance de Trappist-1.
Entre le 15 décembre 2016 et le 4 mars 2017, le télescope Kepler – surnommé à juste titre le chasseur de planètes – a observé ce système afin de traquer les changements de luminosité. Pour rappel, c'est via cette technique appelée transit astronomique que les scientifiques ont déduit la présence et la composition des sept exoplanètes.
74 jours d'observations, des données librement accessibles
Kepler s'est donc concentré sur Trappist-1 pendant 79 jours, mais avec seulement 74 jours de données exploitables (le télescope était pendant 5 jours en mode sans échec au mois de février). Une période qui reste trois fois plus longue que lors de la précédente observation par Spitzer.
For those following at home, here is the full 79 days of the #K2Mission's look at #TRAPPIST1, including the 5 day safe mode in early Feb. pic.twitter.com/QoPc16ePJx
— Ethan Kruse (@ethan_kruse) 8 mars 2017
Ces données supplémentaires « devraient permettre aux astronomes d'affiner les mesures précédentes des six planètes, et de fixer la période orbitale et la masse de la septième et dernière planète ». En effet, c'est sur celle-ci que les scientifiques ont pour le moment le moins de données car sa période orbitale est justement d'une vingtaine de jours environ. La précédente mission ne permettait donc qu'une courte observation.
L'ensemble de ces informations est désormais librement accessible au public indique la NASA. Il s'agit pour le moment des mesures « brutes et non calibrées ». À la fin du mois de mai, « le traitement de routine des données sera terminé et les données entièrement calibrées seront mises à disposition dans les archives publiques » indique l'agence spatiale.
Le 09 mars 2017 à 09h00
Trappist-1 : la NASA met en ligne 74 jours d’observation par le télescope Kepler
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Après Spitzer, c'est au tour du chasseur de planètes Kepler d'entrer en piste
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74 jours d'observations, des données librement accessibles
Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 09/03/2017 à 09h10
#1
Au début je me disais : si on les observe, on verra ce qu’elles étaient il y a des milliers d’années, mais elle sont toutes proches en fait, donc c’est cool :)
Avec un peu de chance on va trouver un Trappien en train de faire du feu pour griller ses saucisses trappiennes :)
Le 09/03/2017 à 09h18
#2
Plutôt en train de faire de la bière si ça se trouve ! " />
Le 09/03/2017 à 09h21
#3
Cool, on a découvert des planètes en forme de pixels!
Le 09/03/2017 à 09h21
#4
Faire de la bière pour pouvoir la boire en faisant des grillades " />
La boucle est bouclée, j’aime déjà cette nouvelle civilisation Trappienne " />
Le 09/03/2017 à 09h22
#5
Il serait vraiment temps qu’un Einstein découvre une physique capable de nous faire voyager “plus vite que la lumière”… on reste bloqué sur notre caillou là :(
Bon je serai preneur d’une techno pouvant déjà nous permettre de nous extirper de la gravité planétaire sans avoir à construire ces feux d’artifices géant " />
Le 09/03/2017 à 09h23
#6
Pour être astronome aujourd’hui, il faut aimer les pixels !
Le 09/03/2017 à 09h30
#7
Clairement.
Puis sur le lien vers les données, le premier commentaire c’est un lien vers ce fichier:
https://www.cfa.harvard.edu/~avanderb/trappist1lc.txt
C’est vraiment du chinois pour moi tout ça.
Le 09/03/2017 à 09h31
#8
C’est moi ou on ne voit que des gros pixels tout moches, donc la vidéo ne sert à rien ?
Le 09/03/2017 à 09h35
#9
Le 09/03/2017 à 09h36
#10
A priori juste comme ça en regardant le fichier sans autre source que la découverte de planètes extra-solaires, je dirai que c’est un log des valeurs du flux lumineux de l’étoile hôte (méthode de détection par transit). Mais je me trompe (surement) peut être ..
En tout cas si c’est ça, la valeur de luminosité fléchie à chaque transit d’un objet devant. Elle chute plus ou moins en fonction de la taille de l’objet (entre autre)
Le 09/03/2017 à 11h00
#11
Le 09/03/2017 à 11h04
#12
Oh ! même les télescopes spatiaux ont un mode sans échec. " />
Windows Embedded XP inside?
Le 09/03/2017 à 11h35
#13
Le mode sans échec de Windows ressemble à un truc lourd comparé à celui de ce genre de bêtes.
C’est du fait main et validé dans toute les conditions, avec pour adage “moins c’est mieux”
Car si le sans échec a un échec " /> ça fait cher pour accéder à la machine ^^
Le 09/03/2017 à 11h39
#14
Où sont-ils ?
😮
Le 09/03/2017 à 13h11
#15
Le 09/03/2017 à 14h02
#16
Comme par hasard, hier certains expliquaient à raison qu’on nous mentait et que tous ces soit disant satellites n’existaient pas car de toute façon la terre était plate.
Et subitement, voilà qu’on aurait une vidéo de l’espace, digne d’un minecraft sur gameboy.
Complot " />
Le 09/03/2017 à 14h19
#17
Le 09/03/2017 à 14h20
#18
Le 09/03/2017 à 14h29
#19
Ce film m’a tellement peu marqué que j’ai du aller sur qwant pour comprendre la référence " />
Le 09/03/2017 à 15h06
#20
Malheureusement j’avais rien d’autre en stock " /> Bon c’est aussi un des seul qui traite de ce point précis.
Le 09/03/2017 à 17h04
#21
“Et toujours pas le moindre signe de vie…”
On voit clairement un mec qui fait coucou sur le gif vers le 13 janvier
Le 10/03/2017 à 06h36
#22
c’est quand même dingue de voir 7 planetes dans ces pixels.
Le 10/03/2017 à 07h07
#23
Le 10/03/2017 à 08h08
#24
Pb avec le moteur d’Alcubierre, c’est qu’il déforme l’espace-temps pour atteindre plusieurs C, donc impossible de l’activer dans un champs gravitationnel puissant. Le plus gros pb à ce jour consiste encore à quitter l’attraction gravitationnelle de la Terre, et pour l’instant, bah y’a que les moteurs chimiques. Un test a été fait à la NASA sur l’Em-drive, à faible puissance, mais il y a eu des résultats.
Un système électrique de type catapulte railgun a été pensé aussi, mais il faudrait un système anti-G (genre de la mousse) pour que les astronautes dans le module se transforment pas en bouillie " />
Le 10/03/2017 à 08h44
#25
Le 10/03/2017 à 09h51
#26
Il va être temps de déterrer les deux portes des étoiles…
Le 10/03/2017 à 11h33
#27
Justement, le but du réchauffement climatique c’est bien de rendre accessible celle située en antartique. " />
Le 10/03/2017 à 11h36
#28
Ca ressemble à la lune dans minecraft " />