Si depuis tout ce temps, ils n’ont pas été fichus de trouver de quoi inculper ces pirates (le piratage d’Hilary serait suffisant en France), le fait de dire leurs noms maintenant ne changera plus rien du tout.
Pas forcément. Ces gens-là sont sûrement plus utiles à leurs ennemis en liberté plutôt qu’en prison, ne fût-ce que par les relations qu’ils peuvent avoir
Top secret mais on balance le global à la presse, dont notamment l’histoire de la caméra qui les surveille. c’est tout à fait cohérent… " />
Sûrement. Probablement pour les pousser à la faute, ou attirer l’attention là-dessus avant d’attaquer ailleurs.
Le plus probable, c’est qu’il s’agit d’une forme de diversion. On dit qu’on sait ça alors qu’en fait, on en sait bien plus mais on vous le camoufle. Ou aussi, pour foutre la merde dans le groupe en faisant croire qu’il y a un agent double dans le tas qui a tout vendu aux Hollandais. Ce ne sont pas les explications possibles qui manquent.
Le
30/01/2018 à
14h
40
js2082 a écrit :
Le truc, c’est qu’il y a de grosses incohérences dans cette histoire.
Le piratage est connu depuis 2014 et le groupe de pirates sous l’oeil des services secrets depuis cette date, et les américains ont été avertis par la suite.
Malgré cela, les américains n’auraient rien fait et auraient volontairement laissé les “russes” les pirater pendant la campagne? (du genre Obama a une dent contre hilary)
Des ratés grotesques dans des machines administratives a priori bien huilées, j’en ai vu pas mal tout au long de ma carrière de fonctionnaire. Et ça me semble rentrer dans cette catégorie ce que tu décris là.
De même, la caméra de surveillance leur a permis de comparer les visages aux agents russes… mais ils ne disent pas s’ils ont effectivement identifé des agents russes ou des pirates connus.
Normal, ils ne vont pas se griller, et ils veulent les coincer au meilleur moment. Dire leur noms, c’est dire publiquement qui est surveillé par qui, et inciter la personne à se protéger au mieux, voire à se mettre au vert.
Et bien évidemment, le tout est classé top secret, donc on peut rien dire, seulement assez pour lancer des insinuations sans élément concret ni tangible derrière.
Compte tenu du caractère sensible de l’opération, le classement en question est des plus logiques.
Pour moi, ce n’est pas du complot mais ça relève de la connerie de gens/services qui veulent se faire mousser (notamment les services secrets danois).
Il y a une procédure judiciaire ouverte contre Donald Trump aux USA, ça joue aussi.
Je ne connais pas tes autres remarques sur le sujet, mais si c’est aussi pertinent qu’ici, c’est normal qu’on te réponde que la blockchain est sécurisée " />
Je te fais pas d’historique, mais ce qui arrive ici, j’en avais parlé auparavant. Avec en réponse “oui, mais la blockchain…”
Sans parler de l’utilité pratique du zinzin pour autre chose que la spéculation que j’avais questionnée. Même réponse : “oui, mais la blockchain…”
Maintenant, je ne m’emmerde plus à être constructif vu que les partisans du machin ne l’ont jamais été quand je leur ai tendu la perche pour leur demander des réponses claires à mes objections. Même pas foutus de défendre leur bifteck avec autre chose qu’un slogan creux…
D’où ma remarque constante désormais sur ce sujet : “oui, mais la blockchain…”
Le
30/01/2018 à
11h
18
CryoGen a écrit :
Rien à voir avec la blockchain ici. Les gens ont cru investir dans les crypto via leurs “vrai” pognons. Il me semble bien que ceux sont ces fonds là qu’ils ont tenté de piquer.
Je le sais très bien, mais cette réponse est celle qui m’a toujours été faite de façon systématique à chaque fois que je pointais quoi que ce soit de critiquable sur le Bitcoin ou les cryptomonnaies.
Comme je l’ai déjà dit ici, c’est pas la blockchain le problème, c’est tout le reste…
Le
30/01/2018 à
08h
08
Deux fonds ont justement été épinglés ces derniers jours par l’autorité, qui a porté plainte contre chacun d’eux. Il leur est reproché d’avoir tenté de disparaître avec l’argent confié par leurs clients. Le tout pour un préjudice dépassant le million de dollars.
A part ça, la blockchain est géniale car super sécurisée…
L’entreprise proposait également à ses clients d’investir dans un fonds en crypto-monnaie, dont le rendement pouvait atteindre plus de 300 % par semaine. Un niveau de rentabilité invraisemblable auquel plusieurs clients semblent tout de même avoir cru.
Argumentio ad maximum, dit plus communément : “plus c’est gros, plus ça passe”.
silent screamer a écrit :
OUaih enfin, une partie du problème est les gogols qui croient à des rendements à 1256354545335% par mois.
Je veux bien que la nature humaine amène certains à vouloir devenir riche à tout prix, mais là, c’est la limite de la stupidité qui est atteinte…
Vieux proverbe chinois : “Celui qu te promet la Lune le fait pour mieux t’y enfoncer le doigt, ainsi que le reste de la main dans la foulée”.
Les transfos fleshman son effectivement très cher mais pourtant il y en à pour 15€ max de composant soit un énorme gouffre entre un prix moyen de 80€. C’est sur que si tu balance du 15v sur un régulateur de tensions de 12v monté en direct sur un pont en h tu risque d’avoir des soucis mais tu peu très bien acheter un driver pour moteur à courant continue qui intègre les protection, le coupler avec un Arduino pour 20€.
Comme mon chauffe-eau : j’aurais pu acheter l’engin 300 € et rajouter 50 € de fournitures pour le remplacer moi-même.
Manque de bol, je ne suis pas bricoleur, et encore moins plombier. J’ai préféré payer un pro qui m’a installé l’engin prêt à l’emploi pour 600 € en deux heures de temps. Ça m’a évité d’inonder mon voisin du dessous…
Dès fois, le prix, ça regroupe un service qui consiste à laisser faire à ta place des gens qui savent. Franchement, je connais mes limites, et je préfère payer certains services plutôt que faire le boulot moi-même.
D’un autre côté, je m’y connais suffisamment en cuisine pour me démerder tout seul et ne pas avoir à acheter de prêt à manger. On ne peut pas tout savoir, mais on ne peut pas non plus ne rien savoir faire du tout dans la vie. Le tout, c’est de connaître ses limites. Moi, en bricolage, s’il faut faire plus que visser/dévisser, ça dépasse mes compétences, je le sais très bien.
Le
29/01/2018 à
09h
24
aeris22 a écrit :
Si tu n’as pas les moyens de te payer un kiné complet, tu ne vas pas pour autant chez le charlatan du coin 3× moins cher mais qui risque plus de te niquer complètement ton dos qu’autre chose…
C’est pareil en info : si tu n’as PAS les moyens de mettre correctement un site en ligne (maj de sécu, veille technique, maintenance…), tu ne mets PAS un site en ligne.
Ton site qui te rapporte 600€ mais livré sans maintenance ni mise-à-jour de sécurité, il me coûte peut-être à moi 100€/mois parce que ton super client va venir faire du DDoS chez moi, ou m’envoyer du spam, ou servir de plate-forme de relai de Wanacry, ou que sais-je encore.
+1.
C’est valable pour tout. il y a un ticket d’entrée qui correspond à une qualité correcte et des fonctionnalités utilisables, c’est pas pour rien.
Exemple tout bête : un transfo pour mon train électrique, c’est entre 50 et 100 €, au pif, suivant la puissance. Cela comprend un boîtier anti-feu, des composants électroniques pour la régulation de la marche, et des disjoncteurs en cas de court-circuit ou de surchauffe.
Je peux me faire une merde pour 10 € qui délivrera du 12 volts plus ou moins continu mais, outre que je vais niquer les moteurs de mes locos à la longue, si ça crame chez moi à cause de ça, mon assurance va pas aimer…
Comme tu dis, on y met le prix ou on a des emmerdes…
Le
26/01/2018 à
18h
35
aeris22 a écrit :
Imbattable au niveau de la compatibilité, mais au niveau de la sécurité ?
Si PHP5 a été déprécié, ce n’est pas pour rien… Cette version souffre de GRAVES problèmes de sécurité puisque n’est plus supportée officiellement par l’équipe PHP. Donc plus de correctif de sécurité depuis plusieurs années déjà…
Idem pour ta version 0.8 de EasyPHP, juste t’as un trou de sécurité juste monstrueux sur ta machine quoi…
Erwannys a écrit :
Lorsque l’on gère des plateformes informatiques (web ou autres) il faut se donner la peine de gérer les évolutions et d’anticiper les mises-à-jour et les fins de vie des outils.
Effectivement, cela coûte du temps et le temps n’est pas gratuit ! …
La question n’est pas de “violenter” l’installation d’une version de PHP en fin de vie, mais bien de migrer vers la version 7.x qui est la version actuelle.
Se recroqueviller sur des vieilles versions au nom de la “sacro-sainte” compatibilité est le pire qui puisse se faire en termes de cybersécurité.
De plus, une telle attitude est tout sauf professionnelle.
L’obsolescence de PHP 5.x est annoncée depuis longtemps (ce n’est plus un scoop depuis belle lurette), ne pas l’avoir anticipée est une faute.
Le problème n’est pas Stretch, bien au contraire, puisque Debian, Ubuntu & Co. communiquent clairement dans les notes de version sur la baseline logicielle de la nouvelle distribution. C’est également la raison pour laquelle il y a un “tuilage” entre les versions, afin de laisser le temps aux administrateurs système de préparer correctement les changements de version.
@skankhunt42: je ne sais pas si tu es amateur ou professionnel, mais dans le second cas , ton attitude relève de la faute professionnelle. Désolé de devoir être aussi direct.
Merci de prévenir le noob que je suis. Je vais me monter un serveur Webdav sous peu, et c’est bon de savoir qu’il ne faut pas que je prenne n’importe quelle version de PHP.
Donc, je force la 7.0 à l’install. Merci pour l’info ! " />" />" />" />" />
aeris22 a écrit :
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec des boîtes infectées par Wanacry et autres saloperies, parce que certains prestataires préfèrent taire les coûts cachés de sécurité et de mise-à-jour juste pour remporter les marchés…
+1.
J’ai un pote qui est du métier et qui, justement, ne fait pas de low-cost dans ce genre parce qu’il a des clients très exigeants (entreprises qualifiées secret défense entre autres…). Il est pas donné mais, avec lui, on paye la sécu et le techno qui arrive sur site moins d’une heure après qu’on lui ait signalé la panne.
Il a perdu des clients qui voulaient des sites web à deux balles et qui ont refusé de mettre le prix dans la sécu. Généralement, quand ils n’ont pas fait faillite, il les retrouve six mois ou un an plus tard convaincus par l’exemple qu’il faut y mettre le prix pour avoir un site correct, leur merdouille à deux milliardièmes de kopeks ayant été infectée façon SIDA par le premier hacker venu.
Le
25/01/2018 à
13h
19
A voir. La fonction calendrier m’intéresse, par exemple (le mien est chez GMX pour le moment)
Et puis, l’application pour les factures et la banque, ça me parle. A suivre.
À le relecture, ce n’est effectivement pas limpide :
la lecture de ton article disant que les députés ne sont pas forcément qualifiés pour voter, me laisse penser que c’est un argument contre les parlementaires et la représentation du même nom.
C’est leur boulot de s’informer et c’est pour cela qu’ils doivent être présent en début de session comme au moment du vote.
Sinon, les projets de loi, ça passe d’abord par écrit, ils peuvent les lire.
Ou demander à leur assistant parlementaire de leur faire une note de synthèse à ce sujet.
Ton commentaire est brouillon car on ne distingue pas bien qui a écrit quoi.
Tu noies le poisson et essaie de critiquer ce qu’a expliqué à loisir “Commentaire_supprime”, mais je ne vois pas comment lui donner tort.
Critiquer Delaigue parce qu’il a fait l’ENS, c’est la meilleure. Reprocher aux gens d’être rationnel, ou “trop” rationnel, cette blague.
Va falloir autre chose pour me convaincre. Des arguments précis et basés sur des faits et du rationnel. Pas des supposition, ou des “oui mais l’obsolescence tout court ça existe” (merci Captain Obvious).
+1.
Sinon, il y a quelque chose de très simple que ces gens-là peuvent faire : refaire les calculs et nous prouver ainsi, avec des chiffres, que l’on peut faire durer une ampoule électrique plus de 1000 heures avec des conditions de fonctionnement optimales.
Autre chose tant que j’y pense : quand j’étais gamin, dans les années 1970, toutes les ampoules électriques vendues avaient une durée de vie de 1000 heures, alors que le cartel Phoebus était mort et enterré, et que la concurrence sur ce produit était des plus raides. Complot ou optimum technique ?
Le
24/01/2018 à
22h
32
megabigbug a écrit :
[
A toi maintenant de me trouver des sources qui montrent que la norme GOST 1931 c’était des ampoules dont la durée de vie doit être comprise entre 800 et 1500 heures comme l’a fait le cartel Phoebus.
Scan du texte original de la norme en question faite par le pote que j’ai consulté à ce sujet, j’ai souligné le plus important.
Le
24/01/2018 à
20h
53
megabigbug a écrit :
[
Je suis d’accord sur tout ton argumentaire concernant le fait que la durée de vie optimale était de 1000 heures et je l’ai trouvé fort intéressant. Mais toi aussi tu ne gardes que la moitié qui t’arrange en ne voyant pas la différence entre une durée de vie garantie de 1000 heures et une durée moyenne qui doit être égale à 1000h.
T’aimes jouer sur les mots…
Le calcul pour une durée de vie OPTIMALE d’une ampoule électrique est de 1000 heures. Les tolérances de fabrication étaient à +/- 5% dans les années 1920-1930.
megabigbug a écrit :
One of the first actions of the Phoebus organisation when it was created in 1925 was to lay down a standard life of 1,000 hours—then already in common use in the United Kingdom and elsewhere—for general service filament lamps; it was provided that no mention of “ long life” should be made in any advertisement for lamps. A scheme for penalising excessive life or short life was worked out and after 1929 there were fines for a life in excess of 1,500 hours and fines on a lower scale for a life shorter than 800 hours unless the manufacturer had given notice that he had economic justification for making the life shorter.
Oui, et alors ?
1500 heures, c’est 50 % de plus, théoriquement possible, mais aussi 50% d’électricité bouffée en plus à éclairage équivalent à . Le cartel Phoebus s’est prévu une marge en cas d’évolution technique permettant d’arriver à ce résultat sans avoir un rendement moindre ou une luminosité minable.
Dans la pratique, on n’y est arrivé qu’avec les lampes à halogènes dans les années 1960 (2000 h).
Tu ne m’as toujours pas exmpliqué pourquoi les ampoules du concurrent hors cartel Phoebus sous marque Sylvania n’avaient pas une durée de vie supérieure, mais identique à celle des membres du cartel…
Le
24/01/2018 à
08h
02
Au passage, petite correction technique.
La durée de vie de 1000 heures est un compromis surtout en termes d’efficacité énergétique de l’ampoule. On peut faire durer l’ampoule plus longtemps, mais, par watt consommé, elle produira plus de chaleur et moins de lumière, impliquant qu’à puissance d’éclairage équivalente, elle consommera plus d’électricité.
Donc, il y a un point optimum entre la durée de vie et l’efficacité énergétique d’une ampoule qui est de 1000 heures de durée de vie, CQFD.
Le
24/01/2018 à
07h
55
OlivierJ a écrit :
J’y crois vachement à ton histoire. " />
(pour plusieurs raisons)
Si c’est du même niveau que l’amende pour dépassement de durée limite de fonctionnement des ampoules électriques, ça en dit long sur la qualité de l’argumentaire du monsieur…
Le
24/01/2018 à
07h
54
megabigbug a écrit :
Pour les fluocompacte il faut effectivement attendre assez tard. Pour les tubes fluo il y en avait d’installés dans les années 30 qui faisaient 2000h. Leur luminosité n’était par contre pas terrible, il a fallu attendre les années 70 pour trouver un meilleur revêtement fluorescent.
Plutôt les années 1950 avec des blocs d’électronique de puissance enfin disponibles à des coûts raisonnables, même si l’adoption des circuits transistorisés dans les années 1960 a été un progrès conséquent en la matière en termes de réduction de coût et de fiabilité.
Le
24/01/2018 à
07h
49
megabigbug a écrit :
Quand tu fais payer une amende à celui qui la dépasse c’est bien une limite maximale. Que cette valeur soit le résultat d’un compromis technique à un moment donné n’y change rien. ça rentre la réalité ?
Source pour l’amende ?
C’est bien possible qu’ils aient prévu cette clause au cas où une technologie de rupture serait développée par un des concurrents, et j’attends toujours des preuves convaincantes de ce fait, mais la durée de vie d’une ampoule électrique a été fixée à 1000 heure pour des raisons purement techniques. Et pas seulement par le cartel Phoebus.
Sachant que Sylvania, le concurrent du cartel Phoebus qui leur a piqué des parts de marché en vendant la même chose qu’eux trois fois moins cher, avait des ampoules qui avaient la même durée de vie.
Et que la norme GOST de 1931 sur les ampoules électriques, émise dans un pays où dénigrer le capitalisme était l’idéologie officielle, impose aussi une durée de vie de 1000 heures.
La réalité, ça rentre mieux quand on n’en laisse pas la moitié qui ne nous arrange pas à la porte…
Le
23/01/2018 à
21h
28
megabigbug a écrit :
Non les lois de la physique n’imposent pas que les ampoules (toutes techniques confondues) ne dépassent pas 1000 heures.
Argument de l’homme de paille.
J’ai expliqué qu’en application des lois de la physique, il y avait un COMPROMIS à trouver pour avoir des ampoules à la fois pas chères à l’achat et à l’utilisation, qui éclairent correctement pendant toute leur durée de vie et que cette dernière soit raisonnablement longue. Et ça, c’est de l’application des lois de la physique, que ça te plaise ou non.
Pourtant en 1926 a été inventé une autre technique pour faire des ampoules: les fluocompacts qui ont au aujourd’hui une durée de vie de 15000 heures
WikipediaProblème : il faut de l’électronique de puissance pour avoir un fonctionnement correct de ce genre d’ampoule. Et avant l’invention du transistor, tu peux t’y asseoir dessus pour avoir une fluocompacte à la fois d’un coût abordable et d’une fiabilité correcte. Essaye d’en fabriquer une avec la technologie disponible dans les années 1920-1930 (typiquement, des lampes électroniques pour l’étage de puissance de l’engin) et tu m’en diras tant, en matière de coût et d’encombrement.
Si la technologie de l’ampoule fluocompacte n’a percé qu’au début des années 1980, c’est parce qu’il n’était pas possible d’en fabriquer à un coût raisonnable avant faute d’électronique de puissance disponible.
La technologie évolue.
Oui. Et alors ?
C’est complètement stupide de mettre une limite de qualité maximale.
C’est pas une limite de qualité maximale sombre idiot, c’est un COMPROMIS TECHNIQUE déterminé et choisi avec les LIMITATIONS de la technologie DISPONIBLE À L’ÉPOQUE. Ça rentre, la réalité ?
Les acteurs qui l’ont tenté ne l’ont fait que pour des considérations protectionnistes.
Et c’est pour des considérations protectionnistes que l’on n’a pas la fusion thermonucléaire de disponible comme énergie, je suppose ?
Donc ils avait très bien les outils pour valider qu’une ampoule (toute technique confondue) a la qualité souhaitée si pour une luminosité constante, une consommation inférieure à une certaine valeur, elle a une durée de vie supérieure à 1000 heures.
Et elle a une lumière de qualité minable en plus d’un coût d’utilisation qui grimpe en flèche. Prends un dictionnaire et regarde la définition de “compromis” s’il te plaît.
Ils ont délibérément choisi de ne garder que le critère de durée de vie et d’en faire une limite à ne pas dépasser et non une limite minimale. Ce choix n’est pas motivé par des considérations techniques (un ingénieur sait que les techniques vont évoluer pour faire encore mieux) mais uniquement économiques. Il ne fallait pas qu’un autre acteur sature le marcher avec des produits qui durent trop longtemps ne leur laissant pas le temps de retourner leur veste et de pouvoir se réimposer à temps sur le marcher.
Mais bordel, tu sais lire ou je parle si mal que ça le français ?
LA DURÉE DE 1000 HEURES, C’EST UN COMPROMIS TECHNIQUE ENTRE LE COÛT DE FABRICATION ET D’UTILISATION, LA QUALITÉ DE L’ÉCLAIRAGE ET LA DURÉE DE VIE DE L’AMPOULE.
Et un autre acteur a bien fait un doigt au cartel Phoebus en vendant ses ampoules trois fois moins cher, c’était le suédois Sylvania. Curieusement, ses ampoules ne duraient pas plus longtemps que celles de la concurrence. Curieux, non ?
Certes, mais aujourd’hui aucun industrielle ne fait des normes qu’il impose aux autres avec des critères de qualité maximale comme l’a fait le cartel phoebius.
Le cartel Phoebus était un cartel purement économique et la durée de vie des ampoules électrique est purement un paramètre technique. T’explique comment qu’elle était aussi de 1000 heures en URSS ? (Norme GOST de 1931).
Imagine si les constructeurs automobiles se mettait d’accord pour que les voitures ne puissent pas avoir une consommation moyenne inférieure à 2L/100mm parce qu’ils ont trouvé que c’est le meilleur compromis puissance délivrée/vitesse avec la technologie actuelle de moteur thermique.
S’ils pouvaient le faire, ils le ferait mais ça serait trop gros.
Et tu sais qu’une voiture, c’est AUSSI un compromis technique, surtout pour les modèles d’entrée de gamme ?
Tu peux faire une voiture no limits point de vue technique, ça donne une Maserati ou une Lamborghini, avec un tarif à six chiffres. La Clio de monsieur tout le monde, c’est un compromis entre le prix de vente et les performances. Sachant qu’on a une gamme dans laquelle on peut choisir le véhicule que l’on souhaite, de l’engin basique pour aller au boulot à celui typé sport.
Et à chaque fois, c’est de compromis. Une petite voiture orientée utilisation urbaine et petits parcours consommera peu mais n’aura pas de performances terribles sur autoroute et longs parcours. A contrario, une sportive sera à l’aise sur autoroute ou route de montagne, mais sera minable en ville point de vue consommation de carburant. Naturellement, tu vas me dire que c’est la faute du cartel des constructeurs si on n’a pas des voitures à la fois sportives et avec une consommation de chameau…
Désolé d’aligner des faits et de m’en tenir aux preuves tangibles, mais ton ignorance bornée des faits les plus élémentaires est désolante.
Le
23/01/2018 à
08h
38
megabigbug a écrit :
Ok, tu as raison ils se sont basé sur des critères techniques pour déterminer un optimum de durée de vie pour une méthode de fabrication.
Et alors ? Sachant que la méthode de fabrication était amenée à évoluer, qu’est-ce qui justifie d’utiliser comme unique critère cet optimum plutôt que les contraintes dont il est issue ?
Les lois de la physique, lire mon explication.
Pour fabriquer une ampoule à filament en grande série, tu n’as pas grand-chose à améliorer dans la méthode de fabrication en dehors de la capacité brute des machines-outils qui fabriquent le produit. C’est un article très basique, d’un point de vue technologique, et il n’y a guère qu’au niveau des matériaux que l’on peut changer quelque chose, et encore…
Les ampoules à filament classiques (pas les halogènes actuelles) sont restées les mêmes, d’un point de vue technologique, depuis que leur conception a été figée vers 1915, ce qui prouve que ladite conception était satisfaisante en l’état, et que des améliorations de la technologie ne pouvaient aboutir qu’à des gains négligeables pour des dépenses en R & D considérables.
Ils avaient que des chronomètres à disposition pour faire le contrôle qualité ? Ils n’avaient pas de wattmètre et de luxmètre ?
Justement, si. Et c’est en grande partie en effectuant des mesures sur des prototypes qu’ils sont arrivés à déterminer quels étaient les paramètres de base que l’on pouvait faire varier sur une ampoule électrique : température du filament, longueur, diamètre, gaz raréfié à mettre dans l’ampoule, et cetera.
Tu as au départ un modèle théorique déterminé par calcul. Ensuite, à partir de ce modèle, des prototypes sont faits, et testés en variant divers paramètres afin d’affiner et de valider le modèle. Puis, une fois que le modèle est validé, on passe à la présérie en déterminant quels paramètres de fabrication donnent des ampoules au fonctionnement le plus proche du compromis calculé. Une fois la bonne formule trouvée, on passe en production.
Toute l’industrie fonctionne suivant ce mode de développement.
Le
22/01/2018 à
22h
15
megabigbug a écrit :
Si leur intention avait été réellement basée sur des critères techniques et non économiques, ils auraient créée une norme de qualité avec une limite inférieure d’au moins 1000 heures à XXX Cd d’intensité lumineuse et pas une limite supérieure de 1000 heures.
Déjà expliqué en long, en large et en travers…
Je résume : OUI, ILS SE SONT BASÉS SUR DES CRITÈRES TECHNIQUES, C’EST SI DIFFICILE QUE ÇA À ADMETTRE, BORDAK ?
Une ampoule électrique, c’est un filament de tungstène dans une enceinte de verre étanche et sous faible pression d’air. Le filament doit chauffer pas loin de son point de fusion pour produire une lumière d’une température de couleur de 3200°K.
Donc, il faut y faire passer du jus dedans, chauffer le filament, ce qui le détruit au fur et à mesure. Par voie de conséquence, il faut calculer la longueur et l’épaisseur du filament en fonction de plusieurs critères : la consommation d’électricité de l’ampoule, son prix de fabrication, et sa durée de vie. Le tout majoré du côut d’utilisation effectif, comprenant son remplacement.
L’optimum entre ces différents critères donne une durée de vie de 1000 heures. Moins long, le coût d’utilisation est excessif à cause du remplacement de l’ampoule, plus long, le coût d’utilisation remonte, parce qu’il faut dimensionner le filament en conséquence, et que ça a un coût.
Donc, le compromis choisi, ce sont des ampoules qui durent 1000 heures. C’est un choix technique, deal with it.
Un de mes potes à qui j’ai parlé de cette info m’a dit que les normes sur les ampoules électriques établies par le GOST soviétique (leur organisme de normalisation) en 1931 pour les appareils électriques grand public imposait lui aussi une durée de 1000 heures… Sachant que l’URSS a été une économie de pénurie jusqu’à sa disparition fin 1991, si cette durée avait été choisie pour des raisons commerciales à l’Ouest, elle aurait été forcément supérieures pour les ampoules soviétiques : moins à produire, moins de matières premières utilisées, et des travailleurs employés ailleurs.
Mais non, les ampoules en URSS duraient 1000 heures, comme à l’Ouest… Si c’est pas un choix purement technique, je suis danseuse étoile au Bolchoï.
Le
22/01/2018 à
13h
00
joma74fr a écrit :
On est d’accord sur la question technique, mais la question économique fait partie de la question : ce qui s’est passé dans les années 1920, c’est le même problème que Google qui impose ses services grâce à sa prédominance sur un marché.
Moi, je ne cautionnerais jamais un marché dans lequel un oligopole ou un membre d’un oligopole décide des normes techniques à la place de ses clients ou de ses fournisseurs, comme ça a été le cas avec Phoebus, ou comme c’est le cas actuellement avec Facebook, Amazon, Google, etc, sur le marché de la publicité ciblée ou dans l’édiction des normes du Web ou des plateformes de communications électroniques.
On ne sera pas d’accord, et c’est tant mieux parce que vous (toi et OlivierJ) m’avez mis en colère contre la bien séance actuelle envers cette société de la surconsommation de productions inutiles qui crée de la valeur artificiellement sans pour autant combler les besoins réels de l’utilisateur. Je crois au marché, je ne crois pas au rationalisme efficient des industriels (qui ont des intérêts particuliers qui ne concernent pas forcément leurs utilisateurs).
Sur la partie économique, nous sommes pourtant d’accord sur le fait que les oligopoles, et à plus forte raison, les monopoles sont nuisibles.
Je suis aussi d’accord pour dire que confier exclusivement au secteur privé la régulation du marché (qui n’est qu’un outil, n’en déplaise aux hystéro-libéraux qui le déifient) est une stupidité dont tu as bien pointé les conséquences.
Après, sur la consommation, les consommateurs ont leur part de responsabilité dans le système actuel, il ne faut pas l’oublier. Même si cette responsabilité est variable et discutable.
Olbatar a écrit :
" />" />" />" />" />
Et sinon c’est quel mot que tu comprends pas dans la phase «était il possible de fabriquer ampoule qui dure 1000h»?
Devinette : en dehors de cette ampoule, combien y en a t-il, fabriquées à la même époque, qui ont duré jusqu’à aujourd’hui ?
Réponse : zéro.
Cas d’espèce, donc non pertinent.
«était il possible de fabriquer ampoule qui dure 1000h»? en grande série et à un cout abordable pour des particuliers = NON.
Parce que la non seulement ça répond parfaitement mais en plus il faut savoir que cette ampoule date de 1900 donc bien avant et qu’en plus a l’époque par rapport aux bougie ça devait bien leurs suffire a éclairer une pièce oui…m’enfin pour comprendre ça faut se donner la peine de remettre les choses en perspective…
En 1900, l’éclairage domestique le plus courant, c’était l’éclairage au gaz, et cette ampoule était à peine suffisante pour remplacer un bec de gaz, bien plus pratique et moins cher à l’usage avant l’invention de l’ampoule à filament de tungstène (elle a un filament en carbone).
Qu’elle est durée jusqu’à nos jours alors que les mêmes modèles de cette époque ont tous grillés depuis longtemps (surtout parce qu’elle n’a jamais été éteinte et rallumée X fois, ce qui nique le filament) parce que leur durée de vie était, au mieux, de 300 heures, ça n’en fait qu’une exception qui confirme la règle. Donc, sa représentativité de la technologie de l’époque est nulle et non avenue.
Comme tu dis, pour comprendre ça faut se donner la peine de remettre les choses en perspective…
Le
22/01/2018 à
10h
49
2show7 a écrit :
Je vois que pour l’obsolescence programmée, vous gardez chacun votre position (dans un sens comme dans l’autre).
Trouvez vous que ces tonnes de déchets récupérables ou pas est le meilleur moyen de gérer nos ressources globales ?
Non, et c’est un autre débat.
Les consommateurs pour les objets ayant un Os ont une durée déterminée, savent-ils qu’ils n’auront pas la même longueur de temps de l’employer pleinement si ils l’achètent en début ou en fin de vie à prix cassé (à la fin de l’OS) ?
S’ils se renseignent un peu, oui. Et il faut accepter des limitations à l’usage.
Les objets peu réparable très bon marché, le client est-il au courant ?
Idem ci-dessus. J’en ai acheté un en pleine connaissance de cause (robot pétrisseur à 100 € pièce, pour cause d’utilisation personnelle peu intensive).
Le problème vient du fait que même faire une enquête sur tous les composants revient trop cher, on ne peut contrôler la qualité de chaque élément.
Nous, ici, nous réfléchissons quand nous nous faisons avoir pour du matériel informatique. Quand est-il de ceux qui n’y connaissent rien ? (ils rachètent autre chose ou le modèle au dessus en pensant peut-être résoudre leur problème, parfois ça tourne bien, parfois pas ou ils changent de marque)
Entre bon marché ou pas, l’obsolescence vient un jour (je n’ai jamais aimé le tout en un, si un truc ne fonctionne pas tu le gardes quand même ou tu le jettes. Je n’ai jamais aimé les combinés hi-fi, je me retrouvais avec des éléments de marques différentes, en fonction de mes moyens, pas toujours idéal en fonction de leur dimension, mais j’ai fait avec)
Pour ma part, je fais la différence entre plusieurs concepts :
-l’obsolescence per se : l’appareil en question est techniquement dépassé, mais il est toujours pleinement utilisable, même si l’on n’a pas accès à toutes les fonctions actuelles. Exemple : j’ai un ordinateur portable acheté fin 2011 qui est partiellement obsolète (pas de ports USB 3 par exemple) mais toujours parfaitement utilisable, et pleinement fonctionnel.
-le matériel dégradé : toujours partiellement utilisable, mais avec certaines fonctions qui ne sont plus accessibles pour cause de panne d’un des composants, sans que la fonction principale de l’engin ne soit affectée. Exemple : un robot de cuisine dont le bol à mayonnaise est cassé, mais qui fait toujours hachoir et trancheur. ou mon vieux smartphone, dont l’écran a pris une tonche, mais qui est toujours utilisable pour sa fonction principale.
-le matériel hors d’usage : là, on ne peut plus rien en faire, sauf éventuellement récupérer des composants. Comme une carte mère grillée dont on peut récupérer le proco et la RAM.
Effectivement, la modularité est un plus. En dehors de mes ultra-compacts (NUC et Zotac, et encore, la RAM et le SSD, c’est moi qui fournit), je fais mes ordis maison, ça me permet de ne changer que ce qui crame vraiment en cas de panne.
Après, faut accepter aussi de ne pas en avoir rien à foutre de son matos, et d’apprendre à se servir d’un tournevis. Nous avons tous une catégorie d’équipement où nous n’avons pas envie de nous investir dans la maintenance pour des raisons X ou Y, et que nous acceptons de ne pas réparer nous-même, avec les conséquences que cela suppose.
Comme ce que je disais plus haut, c’est un filament au carbone. Passé 100 à 200 heures, t’éclaires plus grand-chose avec.
La durée de vie de cette ampoule[11] s’expliquerait par l’augmentation de la valeur de la résistance de son filament (en carbone) avec le temps[11],[Note 2]. Ce qui fait que, d’une valeur nominale de 60 W en début de vie, sa puissance consommée n’est plus que de 4 W (7 % de la valeur du début) et sa luminosité ne correspond plus qu’à 0,3 % de la valeur d’origine[11]. Son rendement a donc été divisé par 24, ce qui revient à dire que le prix en électricité de la lumière produite est 24 fois plus élevé que la normale.
Pour battre un record, c’est peut-être génial, mais pour éclairer chez moi, j’en voudrais pas.
Je suis d’accord avec cet aspect technique des choses. Cependant, je ne vois pas pourquoi balayer d’un revers de main la question économique et productiviste de la société de consommation (à part chercher à faire peur à quelques illuminés paranoïaques ou hédonistes).
La question économique, c’est un autre débat. Et on retombe sur l’aspect technique : pouvait-on fabriquer, en 1920, des ampoules électriques fonctionnant plus de 1000 heures ? Si oui, à quel prix ? Et ce prix était-il compatible avec les capacités économiques des acheteurs potentiels ?
Oui, sûrement que c’est mieux, plus efficace, plus professionnel, etc. Mais encore une fois, ce n’est pas parce que quelques paranoïaques-complotistes racontent des âneries qu’il faut nier qu’une ampoule à incandescence des années 1920 pouvait être commercialisée sans garantir forcément sa luminosité jusqu’à son extinction.
Dans les années 1920, j’imagine que le débat industriel devait être intense (comme décrit dans le documentaire d’ARTE) : dans le contexte de l’époque où les gens s’éclairaient à la bougie, à la lampe à huile ou au gaz, une ampoule peu performante techniquement était sûrement valable.
Dans les années 1920, pour que les gens passent du bec de gaz à l’ampoule électrique pour s’éclairer, il fallait que cette dernière soit concurrentielle. Donc, qu’elle éclaire aussi bien, qu’elle coûte moins cher à l’usage, et qu’elle soit plus pratique. L’optimisation de sa durée de vie à 1000 heures est une conséquence de cette recherche d’une concurrence à l’éclairage au gaz (rapport qualité/prix optimum : plus de 1000 heures = trop cher à qualité équivalent d’éclairage, ou qualité d’éclairage moindre à prix équivalent, moins de 1000 heures : pas assez concurrentiel).
Une ampoule peu performante était invendable, les gens seraient restés à l’éclairage au gaz. Donc, il fallait, comme plus produit, non seulement la praticité de l’électricité, mais aussi des performances qui permettaient à l’éclairage électrique d’enfoncer, pour moins cher, l’éclairage au gaz. Si tu as mieux pour moins cher avec l’électricité, tu laisse tomber le gaz, CQFD.
Les premières ampoules électriques avec filament au carbone avaient une durée de vie d’une centaine d’heures, et coûtaient un bras à l’époque, en plus de perdre de leur puissance d’éclairage en fin de vie. Par rapport aux becs de gaz qui éclairaient constamment, et pour pas grand-chose, c’était pas la joie. C’est quand les ampoules électriques à filament en tungstène sont apparues vers 1910-1915 que l’éclairage électrique a commencé à devenir compétitif. Et que des recherches ont été faites pour qu’il le soit le plus possible.
Si tu veux remplacer un produit bien installé sur un marché de masse, tu ne te contentes pas de faire quelque chose d’à peine mieux que l’existant. Tu fais quelque chose qui défonce l’ancien sur tous les points de vue. C’est pour cela que l’éclairage au gaz a disparu.
Le
21/01/2018 à
22h
17
joma74fr a écrit :
Si une norme technique a été édicté et qu’il y a eu entente sur un partage du marché mondial, donc il y a bien eu une sorte d’obsolescence programmée.
Non. Les normes techniques (d’ailleurs, curieusement adoptées par les concurrents du cartel Phoebus, bizarre… ou pas) sont un compromis entre qualité d’éclairage et durée de vie de l’ampoule. Aucun rapport avec un oligopole.
On peut faire des ampoules qui dirent plus longtemps mais elles éclaireront moins passé les deux tiers ou les trois quart de leur durée de vie, et elles ne coûteront pas moins cher, ça serait même l’inverse.
Encore une fois, 1000 heures, c’est un compromis technique entre prix de vente, durée de vie, rendement énergétique, et qualité d’éclairage constante tout au long de la durée de vie de l’ampoule. Quelqu’un avait posté des liens ici avec l’explication technique, s’il veut les remettre, il est le bienvenu.
Bref, la durée de vie des ampoules, ce qui en a décidé, ce sont les lois de la physique et leur application par les ingénieurs concernés.
Mais, tout producteur industriel cherche à vendre plus, c’est un enjeu de rentabilité. Dans le cas d’un oligopole comme Phoebus, c’est facile de comprendre l’intérêt industriel. Pourquoi ne pas avoir laissé le marché en décidé ?
Le cartel Phoebus s’est constitué parce que les producteurs d’ampoules qui le composaient se connaissaient bien et voulaient éviter entre eux une guerre économique qui n’aurait arrangé aucun de leurs membres.
Manque de chance, il y a des fabricants d’ampoules hors cartel qui les ont concurrencés.
BlueTemplar a écrit :
Oui. Je rappelle, encore une fois, que les membres du cartel avaient des amendes si leurs ampoules duraient trop longtemps !
Source ?
C’est quand même assez curieux et bien indirect comme méthode, si l’objectif final est juste d’harmoniser la couleur d’éclairage, la luminosité ou la consommation électrique, non?
Aucun rapport entre la durée de vie des ampoules, un compromis technique, et le cartel Phoebus, un oligopole qui visait à distordre le marché.
D’ailleurs, les ampoules de la concurrence hors cartel Phoebus n’ont jamais duré plus de 1000 heures de fonctionnement, pour des raisons bien évidemment techniques.
Le
21/01/2018 à
20h
12
joma74fr a écrit :
Si j’ai bien compris, selon toi, le Cartel Phoebus n’est qu’une association de normalisation industrielle au même titre que la GSMA dans la téléphonie mobile (par exemple).
Les faits : le cartel Phoebus a, effectivement, été un cartel qui a eu pour but une entente sur les prix et un partage des marchés. Le problème, c’est qu’un concurrent hors cartel leur a fait un doigt et leur a bouffé leurs parts de marché.
La normalisation de la durée de vie des ampoules à incandescence est un problème purement technique, indépendant du cartel en question.
Le
21/01/2018 à
19h
20
cyril8 a écrit :
Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Que tu sois myope et qu’il y ait un facteur génétique “en général” est avéré.
Maintenant le fait qu’il y ait une “explosion” de cas (même dans des pays au terreau fertile) en si peu de temps peut difficilement s’expliquer par la génétique.
Je suis d’accord avec ton point de vue factuel.
La génétique n’explique pas tout en pareil cas, même si c’est un facteur qui joue.
Le
21/01/2018 à
18h
28
BlueTemplar a écrit :
Le problème avec ta définition du conspirationnisme c’est que “l’intention volontaire d’un groupe plus ou moins occulte agissant pour ses intérêts au détriment de tout le reste” s’applique très bien à une entreprise capitaliste…
C’est LA définition du complotisme. Et un complot, ça se prouve.
La partie “groupe plus ou moins occulte” fait la différence dans la définition du complotisme. Bien sûr, les entreprises agissent dans leur intérêt, mais elle le font ouvertement. Ne fût-ce que pour attirer des investisseurs.
Certes, il y a des cas où il y a eu, de la part d’entreprises, de véritables complots. Volkswagen et ses diesels truqués, ou toute l’industrie du tabac qui savait, sans la moindre ambivalence, que son produit tuait la moitié de ses clients depuis 1964, et a passé trois décennies à nier l’évidence.
Mais tout ça, c’est prouvé et rendu public. On en est loin pour l’obsolescence programmée.
Le problème avec ta définition de l’esprit critique, c’est que non seulement cette exhaustivité n’est pas possible (ni forcement souhaitable), mais en plus les êtres humains - même ceux entraînés à la démarche scientifique - ne fonctionnent pas comme ça.
On peut émettre des hypothèses à partir d’informations parcellaires, mais il y a un seuil à partir duquel les hypothèses sont recevables, c’est quand on a suffisamment d’éléments pour étayer une ou plusieurs hypothèses émises. Et cela n’implique pas que l’ont ait la totalité des éléments sous la main.
Nos cerveaux sont pratiquement incapables de ne PAS émettre d’hypothèses, et s’accrochent à la première hypothèse venue qui semble désirable. L’esprit critique, n’est ce pas plutôt d’essayer d’examiner ces hypothèses alors qu’elles nous viennent, en ayant conscience de nos biais?
Il y a émettre des hypothèses à partir des faits, et émettre des hypothèses à partir de ses préjugés. Le complotisme, c’est la seconde démarche.
Je rappelle que c’est OlivierJ qui a employé en premier le terme “conspirationnisme soft”, à propos des reportages d’Arté, notamment celui sur l’obsolescence programmée.
Qui donc, d’une part étudie la société capitaliste, et d’autre part comment savoir si les auteurs ont présumé certaines hypothèses d’avance (et comment en général ce documentaire a été crée), et n’est-ce pas leur faire un procès d’intention?
Non, c’est faire un constat.
Le concept même d’obsolescence programmée est des plus fumeux, et ce documentaire l’a présenté d’entrée comme étant un fait avéré, en alignant des exemples choisis pour étayer la thèse soutenue. Ce que l’on appelle un biais de confirmation.
Le
21/01/2018 à
17h
53
cyril8 a écrit :
La prévalence a augmenté fortement et en moins d’une génération (à partir des années 90 de manière simplifiée). Difficile d’y voir un facteur génétique….
Cela ne les exclut pas. Et des facteurs environnementaux peuvent permettre à des facteurs génétiques de s’exprimer. Même si cela n’est pas la cause majeure.
Je suis d’une famille de myopes depuis trois générations, et myope moi-même.
Le
21/01/2018 à
17h
51
BlueTemplar a écrit :
Je réitère donc que, tout du moins dans cet exemple précis, “conspirationnisme soft” égale bien esprit critique
Non.
Le conspirationnisme, c’est de présumer dès le départ que l’origine de la situation que l’on étudie relève d’office de l’intention volontaire d’un groupe plus ou moins occulte agissant pour ses intérêts au détriment de tout le reste.
L’esprit critique veut que l’on commence à étudier tous les éléments d’une situation avant d’émettre la moindre hypothèse sur son origine. Origine qui peut être un authentique complot, comme le Watergate entre autres…
Le
21/01/2018 à
17h
36
PercevalIO a écrit :
C’est très étonnant, je suis dans une région avec un des plus forts taux de luminosité du pays, j’ai toujours travaillé en lumière naturelle, avec un taux de luminosité très faible, je suis devenu hyper myope. Va falloir que je regarde ce replay moi… :-)
Il suffit de regarder le taux des connexions 4G entre les opérateurs pour voir que free est à la traîne (plus de 10% derrière les autres).
Ensuite tu regardes les résultats du baromètre pour ce qui est des connexions 3G et tu comprends donc que les utilisateurs de free vont passer plus de temps que les autres en 3G et en plus malheureusement pour eux c’est dans ce domaine que leur opérateur est le plus à la traîne avec des débits divisés par deux comparés aux autres. Et pour des débits assez faibles comme ceux de la 3G, une division par 2 peut fortement impacter le ressenti de l’utilisateur…
Sans vouloir jouer la mouche du coche (je suis chez Sosh et content d’y être), il ne me semble pas qu’universfreebox soit un site particulièrement réputé pour son impartialité et son objectivité…
Allez donc faire un tour en afrique pour voir si le roaming c’est la panacée…
En ce qui me concerne, mes déplacements à l’étranger se font pour du tourisme.
Si j’ai pas de réseau pendant ce temps-là, je peux m’en passer. Même si ne pas me prendre la tête pour envoyer des cartes postales électroniques est un gros plus.
Au pire du pire, un wifi d’hôtel, ça me suffit.
Par contre, pour des déplacements pros, oui, je suis d’accord, c’est la galère. Après, c’est au cas par cas suivant les boites. Un de mes potes, ingénieur en génie civil, a résolu le problème de façon radicale avec des téléphones satellite au nom de son cabinet pour les pays où le réseau GSM est merdique (il a des contrats en Afrique). Problème : faut les payer les Iridium, et c’est pas donné…
Le
17/01/2018 à
08h
00
Antwan a écrit :
Faut arrêter avec le segment « voyage ». Tout le monde a son portable en voyage, et les offres de roaming ne manquent plus.
Le segment « box » pourquoi pas, surtout avec la fonction d’optimisation du choix de l’antenne.
Mais clairement le positionnement est bancal… Ça sert au nomadisme pas à la mobilité.
+1.
Surtout avec l’évolution récente du roaming data en Europe.
Après, pour les zones blanches sans ADSL, je pense qu’il y a déjà d’autres technologies déjà opérationnelles.
Je pense que tu m’as mal compris. Je suis tout à fait d’accord sur le fait d’être plus sévère avec les conducteurs qui ne respectent pas tout ce que tu cites, mais on ne peut pas ne regarder qu’un seul côté. Tout comme un certains nombre d’automobiliste ne respectent pas les piétons, un certains nombres de piétons ne respectent pas les règles du code de la route qui s’appliquent à eux.
S’il faut arriver à sanctionner pour faire rentrer dans les têtes certains comportements pourtant basiques (ne pas traverser au rouge, ne pas traverser sans regarder, ne pas traverser à un carrefour dangereux alors qu’un passage piéton et présent à 50 mètres). Hé bien tant pis, sanctionnons aussi.
On ne peut pas dire d’un côté, on va durcir les contrôles pour les automobilistes qui ne respectent pas les piétons et ne pas agir contre les piétons qui ne respectent pas les règles qui s’appliquent à eux.
+1. Rien à rajouter.
Comme je l’ai dit, il y a des règles à respecter des deux côtés. Et il faut les faire appliquer.
Le
15/01/2018 à
19h
07
SebGF a écrit :
J’étais à Milan.
Mais ça corrobore aussi les dires du taxi que j’ai pris pour aller à l’hôtel à mon arrivée, il me disait que Milan est une des villes italiennes les moins dépaysantes pour un français car elle ressemble beaucoup à Paris.
Sur ce point là il n’avait pas tout à fait tort, ça roulait n’importe comment, les rues étaient dégueulasses et des clodos et vendeurs d’attrapes couillons qui viennent vous emmerder aux gares. " />
A part ça c’est quand même une belle ville, bien qu’on ressente beaucoup son côté industriel.
J’aime beaucoup Milan. C’est une ville de province qui fait vraiment capitale.
Kiev, c’est l’inverse (et j’aime aussi beaucoup). " />" />" />" />" />
Quand je parlais de 160€ c’était pour les Ducky, HHKB ça dépasse allègrement les 200€ si je me trompe pas. Mais ça confirme que les HHKB dès qu’on en a on ne revient pas en arrière :)
HHKB, les prix que j’ai vus sur Amazon, c’est entre 250 et 350 €.
Le
16/01/2018 à
12h
19
ErGo_404 a écrit :
Je n’ai jamais compris l’intérêt de ces claviers. A part te faire croire que t’es un pro parce que tu claques 150€ dans des touches interchangeables et faire un bruit à réveiller un mort…
Pour ma part, confort d’écriture inégalé, plus grande rapidité de saisie avec moins d’erreurs, et prévention des TMS. J’ai eu des problèmes à l’épaule à cause d’un clavier à deux balles, je fais gaffe depuis à ce que j’achète comme périphérique de saisie.
Je suis écrivain non professionnel, et mon dernier roman représente environ un million et demi de signes saisis. Sans parler des corrections, des fichiers complémentaires (liste personnages, synopsis, notes diverses…) et des commandes Latex ou xhtml suivant la sortie (PDF ou epub). Et ça représente la moitié de mon travail annuel d’écrivain.
Donc, un clavier de compétition, c’est indispensable pour moi. Mon Steelseries G6V2 m’a coûté 80 € il y a cinq ans et demi, il a la même esthétique bureautique sobre que le clavier du Lenovo du bureau avec lequel je rédige en ce moment, et il a déjà facilement 10 millions de signes de saisis dans la gueule. Et il est toujours impeccable.
Les membrane, j’ai essayé toutes les combinaisons possibles, j’en veux plus pour du travail de masse. J’en ai encore chez moi sur des postes secondaires, du très correct (un Microsoft qui a dix ans) au franchement merdique (un Microsoft récent).
Le
15/01/2018 à
15h
47
Patch a écrit :
Ce à quoi on t’aurait rétorqué que tu confonds méca et gamer " />
+1.
Je suis pas gamer (écrivain) et j’ai un clavier mécanique, par exemple.
J’ai un pote qui bosse dans l’informatique et qui tape du code et des commandes à longueur de journée, et qui a pris le même Steelseries que moi pour le boulot. Et il en est content.
Le
15/01/2018 à
11h
50
tazvld a écrit :
Je voue un culte au clavier Dell fournis avec leur PC. Ils ont surement l’un des meilleurs touché que j’ai pu avoir avec un clavier membrane.
Là je frappe avec un clavier logitech à membrane (un MX5500) c’est de la merde ! les touche se mettent en biais dans leur “rail” et se bloquent dans leur course. Je me tâte pour acheter un G.Skill RIPJAWS KM780 Cherry MX RGB Brown, pour ses touche Brown qui sont polyvalentes, le fait qu’il ai un repose poignet et des vrai touches dédié au média (et pas de raccourcis).
Au bureau, j’ai un clavier Lenovo à membrane qui est pas mal, suffisamment ferme et précis pour faire de la rédaction facilement.
Le
15/01/2018 à
11h
31
tazvld a écrit :
Ha ! non! j’ai horreur des touches “low profil” avec une course toute petite. Je sais, je suis un gros bourrin qui tabasse ses touches comme s’il frappait une machine à écrire mécanique.
Bienvenue au club. " />" />" />" />" />
C’est pour cela qu’il me faut des touches fermes, non seulement je suis un gros bourrin, mais je tape sur la durée (2/3h par soir de semaine pour mes nouvelles/romans).
Au passage, j’ai ressorti pour une machine secondaire le vieux clavier à membrane Microsoft que j’avais acheté il y a dix ans suite à des TMS avec un clavier de merde à pas cher. C’est toujours agréable de l’utiliser cet engin, pour de la membrane.
Par contre, les claviers actuels MS avec leurs touches tarabiscotées, c’est nul en termes de confort d’utilisation.
Le
15/01/2018 à
11h
28
athlon64 a écrit :
Les Topre peut être " />
A voir. Il me faut une frappe bien ferme, et les 65 cN des Cherry Black me conviennent bien à l’usage.
Le
15/01/2018 à
11h
23
PtiDidi a écrit :
160€
" />
Pas si cher que ça pour un produit spécifique.
J’avais payé mon Steelseries dans les 80 € il y a de cela cinq ans et demi (juin 2012).
Le
15/01/2018 à
11h
15
Charly32 a écrit :
Tu rêve, un clavier gamer “normal”c’est déjà dans ces prix là.
C’est quoi le tarif au fait ? Le lien ne marche pas chez moi…
Le
15/01/2018 à
10h
54
Pourquoi pas ? Il est vrai que mon Steelseries G6v2 est loin d’être compact, mais ses Black sont inégalées en ce qui me concerne (frappe de texte longue durée).
J’attends de voir les produits qui vont sortir avec ces nouveaux switchs. A suivre…
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Deux fonds ont justement été épinglés ces derniers jours par l’autorité, qui a porté plainte contre chacun d’eux. Il leur est reproché d’avoir tenté de disparaître avec l’argent confié par leurs clients. Le tout pour un préjudice dépassant le million de dollars.
A part ça, la blockchain est géniale car super sécurisée…
L’entreprise proposait également à ses clients d’investir dans un fonds en crypto-monnaie, dont le rendement pouvait atteindre plus de 300 % par semaine. Un niveau de rentabilité invraisemblable auquel plusieurs clients semblent tout de même avoir cru.
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Comme d’hab, les autres sont bien aussi.
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Au passage, petite correction technique.
La durée de vie de 1000 heures est un compromis surtout en termes d’efficacité énergétique de l’ampoule. On peut faire durer l’ampoule plus longtemps, mais, par watt consommé, elle produira plus de chaleur et moins de lumière, impliquant qu’à puissance d’éclairage équivalente, elle consommera plus d’électricité.
Donc, il y a un point optimum entre la durée de vie et l’efficacité énergétique d’une ampoule qui est de 1000 heures de durée de vie, CQFD.
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+1 pour le projet d’OS téléphone. Je vais suivre ça de près.
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10/01/2018
Le 15/01/2018 à 14h 54