Matif
est avec nous depuis le 19 novembre 2008 ❤️
Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?
69 commentaires
Vote en ligne : le gouvernement refuse finalement de se passer de Java
Le 18/08/2014Le 18/08/2014 à 14h 07
Une députée souhaite l’interdiction du vote électronique
Le 08/07/2014Le 12/07/2014 à 23h 55
Le 10/07/2014 à 16h 30
Effectivement.
Mais c’est le genre de point où on peut facilement creuser. Trouver un moyen de faire vérifier les votes par les électeurs, et ptètre ajouter des briques autour d’Helios qui feraient des checks (sans compliquer le système de base : simplement des outils à part qui nous donneraient plus de garanties).
Dans l’état actuel, le système Helios apparaît donc bien loin d’être mieux que le vote électronique “de base”. En tout cas, loin de tenir ses promesses. Et promettre mieux demain n’est pas suffisant (certes on peut “facilement” creuser, mais je ne vois encore rien d’acceptable à l’horizon)
Bien cordialement
Le 10/07/2014 à 16h 26
Croiser les disciplines peut résoudre énormément de problèmes actuels (et je ne parle pas du système de vote comme un problème). Dire à quelqu’un « ce n’est pas ton domaine, ne t’en approche pas » est extrêmement contre-productif. Pourquoi un cryptologue ne pourrait pas avoir de notion de politique et de droit ?
Pour moi c’est juste la philosophie ingénieur.
C’est justement ce que je dis : que les cryptologues s’intéressent au droit et aux sciences politiques.
Je tiens à préciser le contexte dans lequel j’imagine des votes par Internet. Ce ne serait pas dans le cadre d’une constitution similaire à la nôtre. C’est-à-dire pas dans un système où il y a très peu de choix et où ces choix décident de toute une politique pendant cinq ans sans rien pouvoir faire.
Je pense plutôt à une démocratie directe, où les citoyens seraient appelé à voter pour les décisions en matière législative. Donc beaucoup plus de plus « petits » scrutins (enfin tout dépend du texte bien sûr).
Restons dans le sujet : le vote électronique tel qu’il est fait, et avec le contexte législatif actuel, doit être interdit au plus vite.
Pour le reste, que les chercheurs prennent position clairement (sur le vote électronique tel qu’il est fait actuellement), or très peu le font (aucun n’a fait connaître son opposition lors de la mise en place du vote par internet au CNRS), et qu’ils continuent de chercher.
Bien cordialement
Le 10/07/2014 à 15h 09
Le 10/07/2014 à 15h 00
Le 10/07/2014 à 12h 15
De plus en plus d’élections professionnelles se déroulent par internet. Or, les élections professionnelles ont un impcact très important, notamment depuis la loi ayant réformé la représentativité syndicale.
" />Le décret no 2007-602 du 25 avril 2007 s’avère très intéressant.
« Les fichiers comportant les éléments d’authentification des électeurs, les clés de chiffrement et de déchiffrement et le contenu de l’urne ne doivent être accessibles qu’aux personnes chargées de la gestion et de la maintenance du système. »
Je laisse les informaticiens apprécier à sa juste valeur ce texte d’anthologie.
Le 10/07/2014 à 10h 45
Le 10/07/2014 à 10h 40
Le 10/07/2014 à 10h 37
Mais c’est clair que pour des élections sans enjeu majeur, cela peut être envisagé.
La question est de savoir ce qu’est une élection sans enjeu : on a vu des gens s’étriper pour des motifs futiles comme le choix de l’emplacement du terrain de pétanque. " />
Voici un test simple : si le vote est vraiment sans enjeu, alors, il est inutile qu’il soit secret (et voter électroniquement sans secret ne pose aucun problème : un échange de courriers électroniques peut faire l’affaire) . Si des personnes refusent la levée de l’anonymat, c’est qu’il y a un enjeu.
Le 09/07/2014 à 16h 45
Au sujet du vote vérifiable (Helios), il reste plusieurs pb dont :
1- La plupart des électeurs ne vérifient pas leur bulletin quand ils en ont la possibilité.
2 - Ce n’est pas un informaticien qui décide si l’élection est ok, mais un juge. Et le juge, il y comprend que dalle à la crypto. Autrement dit, si 3 personnes vérifient et que voient un pb tandis que les autres ne vérifient pas, le juge déclarera l’élection valide." />
Le 09/07/2014 à 09h 30
Le 09/07/2014 à 09h 22
Le 09/07/2014 à 09h 21
A signaler : l’Observatoire du Vote a publié les remarques portées dans les bureaux de vote où il y a des machines à voter, c’est édifiant ! " />
http://w3.observatoire-du-vote.eu/PV2014/
Bugs du vote électronique : le gouvernement promet d’abandonner Java
Le 09/07/2014Le 09/07/2014 à 15h 58
Le 09/07/2014 à 15h 24
Quelle que soit la solution technique choisie, les systèmes de vote électroniques n’offrent aucune transparence. Un bug affectant une grande quantité de vote pourrait passer inaperçu. Peut-être même est-ce déjà arrivé. " />
Il est impossible de prouver que les résultats énoncés sont fidèles au vote des électeurs.
Une élection qui n’est pas transparente, ça s’appelle une élection ratée.
Élections consulaires : la CNIL donne son feu vert au vote par Internet
Le 06/03/2014Le 07/03/2014 à 16h 43
« le logiciel choisi est le même que celui utilisé lors des élections des députés pour les Français de l’étranger »
Justement, il avait eu une très belle démonstration de la possibilité de frauder " />ce système de vote.
Voir l’article de Laurent Grégoire : “Comment mon ordinateur a voté à ma place (et à mon insu)” du 27 mai 2012.
Cet article détaillé est facile à trouver sur internet…
Cette fraude qui se déroule entièrement sur le poste des électeurs est invisible du serveur…
De nouveau, les autorités en charge de l’organisation des élections choisissent le vote par internet, un mode de vote opaque par nature : une belle machine à dissimuler les fraudes." />
Vote électronique : un député remonte des dysfonctionnements persistants
Le 25/09/2013Le 25/09/2013 à 15h 55
« Par contre, tous les résultats de cet audit, sans exceptions, sont transmis à la CNIL dès la fin des opérations »
C’est encore du grand n’importe quoi pour nous endormir.
La CNIL est chargée de la protection des données confidentielles, donc elle va regarder si les votes restent bien secrets.
En revanche, elle n’est pas " /> chargée de surveiller si les élections sont truquées ou buguées. Elle n’en n’a pas le droit et donc elle ne le fera pas.
Cet audit doit être rendu public, qu’on rigole un peu ! Il s’agit quand même de l’élection des députés à qui nous déléguons notre souveraineté, pas des miss France !
Le vote électronique bientôt étendu aux élections présidentielles ?
Le 25/07/2013Le 28/07/2013 à 12h 29
Il faudra bannir le mot “scrutin” de notre vocabulaire. Il vient de la même racine que scruter ou scrutateur. Il rappelle que la transparence et le contrôle des élections directement par les électeurs sont une caractéristique fondamentale des votes démocratiques.
" />Le vote électronique porte en soi la négation de cette nécessaire transparence. Bugs et fraude peuvent contribuer à modifier les votes des électeurs sans que quiconque puisse s’en rendre compte.
" />Avec le vote électronique, le vote est tellement secret que même l’électeur ne sait pas ce qu’il a voté !
L’ASTI, fédération de 30 associations professionnelles et scientifiques d’informaticiens (plus de 5000 membres), a d’ailleurs été très claire sur le sujet :
« l’ASTI recommande que […] pouvoirs publics, partis politiques et société civile ne recourent en aucune manière au vote électronique anonyme »