Mais à quel prix vont-ils payer cette electricité, vu le dérapage monstrueux de la construction ?
Le prix de vente de l'électricité qui sera produite par les deux EPRs d'Hinkley Point C est fixé pour 35 ans. Quand la construction prend du retard, c'est EDF qui perd en rentabilité, pas les consommateurs britanniques qui absorbent le surcoût.
Non, comme l'indique Changaco, les 3 rôles sont normalement séparés dans une démocratie telle que nous l'envisageons (la séparation des pouvoirs est un des critère de l' "état de droit"): - le parlement vote les lois, pouvoir législatif - la commission les applique, pouvoir exécutif - la justice arbitre, pouvoir législatif.
Le soucis est effectivement que les rôles sont brouillés dans l'Union Européenne ou la commission décide des lois également et ou il n'y a pas réellement de justice indépendante. Mais à aucun moment le parlement devrait pouvoir intervenir sur le pouvoir législatif; tout au plus il peut décider de changer la loi (non rétroactivement hors exceptions) et la justice appliquera la nouvelle loi.
Les rôles ne sont pas brouillés. La Commission ne décide pas des lois, elle les propose. La CJUE est indépendante.
Le Parlement n'aurait pas son mot à dire sur le report (pour ne pas dire l'abandon) de poursuites pour des raisons purement politiques, venant d'un organe exécutif qui agit au nom des 27 ? Ah...
Après il y a toujours la possibilité de censure de la part du Parlement. Mais on rentre dans des démarches un cran supérieur, qui de toute façon n'aboutiraient pas (sauf grande surprise). La Commission s'est arrogée beaucoup trop de droits dans le temps (incapable de dire si c'est la seule faute aux Traités, mais je ne pense pas). En terme démocratique, c'est un réel problème. Encore plus dans le contexte géopolitique mondial actuel.
Le Parlement Européen peut adopter une résolution pour exprimer son éventuel désaccord et mécontentement, mais il ne peut pas ordonner à la Commission de prononcer une sanction, tout comme le parlement français ne peut pas ordonner à la DGCCRF de sanctionner une entreprise spécifique.
La Commission Européenne ne s'arroge aucuns droits. Elle n'en pas le pouvoir.
Mais pas en Europe, ou la commission décide des lois, et aussi de leur application (dans une certaine mesure, oui…). C’est d’ailleurs le fond du problème ici. La sanction ne vient pas d’une cour indépendante (justice), mais de la commission (exécutif) qui est soumise à des pressions politiques…
La Commission Européenne ne fait pas partie du pouvoir législatif. Elle propose les lois, mais ce sont le Parlement et le Conseil qui les votent. Ce fonctionnement est similaire au système français dans lequel le gouvernement soumet ses projets de loi qui sont votés par l'Assemblée et le Sénat. La différence est que le Parlement français a le droit (mais en pratique rarement l'opportunité) de voter des propositions de loi n'émanant pas du gouvernement.
La sanction ne vient pas d'une court de justice car elle n'est pas une sanction judiciaire mais administrative. Au niveau français aussi les sanctions pour violation des règles de concurrence relèvent d'une administration attachée à un ministère, la bien connue DGCCRF qui est régulièrement le sujet d'articles de Next.
Non, sanctionner une entreprise ne devrait pas relever du parlement, ce n'est pas son rôle. Le parlement vote les lois, l'exécutif les applique, et la justice arbitre.
Si si une centrale nucléaire est bien une centrale thermique vu que c'est la chaleur dégagée par la réaction de fission qui permet de produire de l'électricité. Par contre effectivement ce n'est pas pilotable avec la rapidité des centrales à gaz ou charbon.
Le charbon ne fait pas partie des combustibles qui facilitent la modulation de puissance. Un feu de charbon est long à allumer et long à éteindre, parce qu'il est massif.
Un réacteur nucléaire est long à lancer et à arrêter, mais quand on n'a pas besoin de sa production on ne l'arrête pas, on ralentit la réaction en chaîne et on évacue la chaleur en trop.
Les erreurs de sécurité mémoire comptent en général pour les deux tiers des vulnérabilités critiques dans la plupart des logiciels C et C++ non triviaux. Donc si, Rust apporte, de base, un gros progrès pour la sécurité des logiciels qui ont besoin d'une maîtrise du bas niveau. Ceci dit Rust fait aussi des effort pour aller au delà de la simple sécurité mémoire, en évitant par défaut, autant que possible tous les comportements risqués. Par exemple, dans sa bibliothèques standard, l'utf-8 est validé et les hash utilisent par défaut des algorithmes crypographiquement sûrs, ...
Empêcher absolument tous les défauts qui peuvent mener a des vulnérabilités, c'est juste impossible, vu que leur liste ne peut pas être exhaustive. Un langage ne peut juste rien faire si l'implémentation logique est fausse. La plupart des autres type courants de failles ne se traitent d'ailleurs pas au niveau du langage mais, par exemple, au niveau du framework web (XSS, ...) ou des bibliothèques de sécurité (authentification, cryptographie, ...)
La sécurité ça ne marche pas en mode tout ou rien : faire disparaître totalement des classes de bug graves et courants, ça reste une amélioration excellente.
Ce que je voulais dire, c'est que Rust est loin de faire tout ce qu'un langage de programmation peut faire pour éliminer les failles de sécurité et autres bogues. C'est dommage, parce qu'on a besoin d'un tel langage pour que peut-être un jour les logiciels en général atteignent un niveau de qualité satisfaisant, c'est à dire qu'ils n'aient pas de failles de sécurité et qu'ils aient peu ou pas de bogues. Rust est indéniablement un progrès, mais la route est encore longue.
Malheureusement, à l'exception de son système de gestion de la mémoire, Rust n'est pas vraiment un progrès par rapport aux langages de programmation précédents. Pour être un langage réellement sûr, il aurait fallu qu'il soit conçu pour éliminer toutes les catégories de défauts qui peuvent mener à des vulnérabilités, pas seulement celle des erreurs de gestion de mémoire. C'est un peu déprimant de savoir qu'il faudra peut-être encore 10 ou 20 ans pour qu'un langage qui corrige d'autres erreurs de conception apparaisse et commence à s'imposer.
Bien vu, perso j'utiliserai plus le terme "fossile" car il existe bien aussi une fillière solaire thermique pour produire de l'électricité mais pas en France. Si cela t'intéresse, il existe une grosse centrale solaire thermique au Maroc et son article Wikipedia est assez fourni.
Le mot « fossile » seul n'aurait pas suffi. Premièrement parce qu'il n'inclut pas la biomasse. Deuxièmement car étymologiquement il signifie « tiré de la terre », or j'ai déjà vu des anti-nucléaires utiliser ce sens large et vieilli pour inclure l'uranium dans les énergies fossiles.
[…] Mélanger nucléaire, hydraulique, thermique, solaire et éolien […]
[…] les pilotables comme le nucléaire, les centrales thermiques et l’hydraulique […]
Dans ces deux passages, le mot « thermique » est utilisé comme si les réacteurs nucléaires n'étaient pas eux-mêmes thermiques. Dans le premier passage, il peut aussi donner l'impression qu'il n'existerait aucune centrale solaire thermique. Utiliser « carbone » ou « hydrocarbures » à la place de « thermique » aurait évité ces problèmes.
Ok, mais qui va signaler aux éditeurs? Ce ne sont pas les éditeurs qui signalent les failles, ou alors des cellules dédiées sécu en interne. Et les éditeurs européens ne doivent pas être beaucoup à avoir de telles cellules.
@Wosgien Les failles qui sont découvertes par des chercheurs tiers continueront à être signalées aux éditeurs par lesdits chercheurs, mais les éditeurs auraient l'obligation de déclarer lesdites failles aux autorités compétentes si les chercheurs ne le font pas eux-mêmes.
Une obligation pour une personne qui découvre une faille de la signaler à l'éditeur du logiciel pourrait aussi être créée. Une telle obligation limiterait fortement les entreprises qui vendent des exploitations de failles.
Au delà du stockage, c'est l'alimentation qui m'inquiète
@Wosgien L'UE pourrait probablement imposer par la loi aux éditeurs de logiciels de signaler toutes les vulnérabilités aux autorités compétentes, tout comme le RGDP impose de signaler les incidents qui concernent les données personnelles.
Dans ce cas Tuta mail n’est il pas encore mieux (car au sein de l UE / RGPD) ? Ou il me manque une info ?
Le RGPD s'applique quelque soit le pays dans lequel l'entreprise est basée.
Tuta fait partie des entreprises allemandes qui prétendent que leur infrastructure est « verte » alors que leurs serveurs sont en Allemagne et donc consomment une électricité qui nuit au moins six fois plus au climat que l'électricité française. Il n'y a que cinq pays en Europe qui ont une électricité bas carbone en 2023 : la Norvège, la Suisse, la Suède, la France et la Finlande. Source: Our World in Data. Mettre ses serveurs dans un autre pays nuit au climat.
Alors, oui et non. Personne ne vérifie le code des applications qu'il utilise, on est d'accord. Et si Google ou Apple mettait une backdoor exfiltrant les messages avant chiffrement ou après déchiffrement, le commun des mortels ne saurait pas le voir.
Par contre, ça serait très très vite découvert par des chercheurs en cyber (ne serait-ce qu'avec une analyse réseau) et ferait bien parler.
La question de fred42 portait sur une exfiltration légale. Dans ce contexte l'existence du mécanisme ne serait pas secrète, donc il n'y aurait pas besoin d'examiner le code ou le trafic réseau pour le découvrir.
Aucune entreprise n'a accès à la clé de déchiffrement. Par contre, les applications ont accès aux messages en clair avant chiffrement à l'émission et après déchiffrement en réception.
Une entreprise a accès à toutes les informations que ses applications et appareils sont techniquement en capacité d'exfiltrer. Google a accès à tous les messages envoyés et reçus par son application Messages. Apple contrôle non seulement les couches logicielles mais aussi les composants matériels des machines sur lesquelles ses logiciels tournent.
N'importe quelle entreprise qui a accès d'une manière ou d'une autre à la clé de déchiffrement. Même dans le cas où le protocole est parfait, ça laisse au moins les éditeurs des logiciels de messagerie, typiquement Google et Apple. Il suffit de viser un seul participant pour avoir accès à toute une discussion.
En ce qui concerne les moteurs de recherche, l'auteur du billet A look at search engines with their own indexes estime que Mojeek (article Wikipédia) est actuellement la meilleure alternative aux trois grands (Google, Bing et Yandex), et il se trouve qu'elle est européenne (britannique).
En ce qui concerne la messagerie instantanée, l'alternative européenne est Element, aussi disponible sous le nom Gitter pour les développeurs, et plus globalement connue sous le nom du protocole sous-jacent Matrix.
C'est bien de rappeler que les individus peuvent agir, mais on sait que ça ne suffira pas à régler le problème. À quand une interdiction européenne de ces reventes massives de données de localisation qui semblent être obtenues via des applications que les utilisateurs installent pour qu'elles leurs fournissent un service et non pour qu'elles les espionnent ? Les entreprises qui les vendent violent-elles déjà le RGPD, quoi qu'elles en disent, ou un changement législatif est-il nécessaire ? La CNIL ou une autre autorité européenne a-t-elle été ou s'est-elle saisie de ce dossier ?
Mais en fait, après réflexion, je me demande même si c'est techniquement possible.
Si par exemple on verse par le haut dans le la même chaudron citerne de l'eau provenant de plusieurs sources différentes et qu'ensuite en bas on a plusieurs robinets pour en distribuer à plusieurs clients, comment connaitre le mix % par source qui est ensuite distribué pour chaque client une fois que ça été tout mélangé dans la citerne (Power Grid)? Pas sûr qu'on puisse réellement identifier les flux d'électrons à l'arrivée de où ils sont partis...
Il n'y a pas vraiment de flux d'électrons dans un réseau en courant alternatif, ils ne font qu'osciller sur place, et même en courant continu ils ne se déplacent que très lentement.
Pour déterminer l'équivalent CO2 des exportations d'électricité il faudrait savoir ce qui ce serait passé sans elles, c'est à dire quelles sources d'électricité auraient été moins voire pas du tout sollicitées. Je ne sais pas s'il est possible de calculer ça exactement en ayant accès à toutes les données du marché de l'électricité, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas au moins l'estimer à peu près correctement.
J'avais déjà mis un lien vers Electricity Maps dans mon commentaire initial sous l'article sur l'EPR de Flamanville (celui-ci), ainsi qu'un lien vers une des pages d'Energygraph.info.
Il y a aussi la localisation de la centrale qui joue sur les exportations (ce n'est pas Flamanville qu'on va faire monter en puissance pour alimenter l'Espagne).
Par effet domino une montée en puissance à Flamanville peut probablement aider à exporter un peu plus d'électricité vers l'Espagne ou l'Italie, tout comme un surplus d'électricité d'un côté de l'Europe peut théoriquement affecter les échanges entre pays à travers tout le continent, alors même qu'il n'existe actuellement pas de câble permettant de transmettre de l'électricité entre le Portugal et la Finlande par exemple.
Pas convaincu… même si je n'ai pas réussi à trouver les chiffres (si tu as des chiffres à partager d'ailleurs) mais... :
1 – Les centrales Fioul & Gaz (le charbon a quasiment disparu) ne sont utilisées normalement qu'en appoint pour compléter un manque de production (ex: en hiver) ou bien pour réguler – lisser les pics et la demande en électricité car très très réactives (qq minutes vs 30-45min pour du nucléaire quand on appuie sur l'accélérateur).
Les centrales Fioul & Gaz sont celles qui ont le coût de production le + élevé et ne sont mises à contribution que quand le besoin est nécessaire. C'est d'ailleurs ce qui est à la base de la logique du mécanisme ARENH où le prix du kWh est basé sur le moyen de production qui a le coût le plus élevé car si un exploitant de centrale au gaz devait vendre sur le marché son kWh en-dessous de son prix de revient, prix de marché tiré par le bas par l'hydraulique & le nucléaire, et perdre de l'argent et bien sa centrale au gaz, il la laisse éteinte. Conséquence: pénurie & déconnecter des régions entières pour éviter un black-out.
De plus produire de l'électricité polluante EN France pour ensuite l'exporter à l'étranger, vu que la France doit respecter des quotas de pollution stricts, est contraire à toute logique ici. En plus, on ne produit pas de gaz ou du pétrole, donc la balance commerciale va encore s'aggraver.
(Pour une centrale nucléaire, le coût en uranium représente < 5% du coût de production de l’électricité produite)
2 – Les clients qui vont consommer cette électricité en France devront bien la payer et elle ne sera offerte gratuitement... D'où rentrée d'argent pour l'Etat au travers de :
- facturation de l'électricité (EDF est une entreprise publique détenue maintenant à 100% par l'Etat Français)
- impôt sur les bénéfices des entreprises
- taxes professionnelles
- taxes sur les salaires
- impôts sur le revenu
(et TVA payée par les salariés quand ils iront faire leurs courses et leur plein d'essence).
Donc pas si simple...
Je n'ai pas de chiffres spécifiques sur le niveau de décarbonation de l'électricité exportée par la France. Je sais simplement, parce que je regarde Electricity Maps quasiment tous les jours, qu'il arrive souvent que la France exporte de l'électricité alors que ses centrales à carburants fossiles ne tournent pas au minimum (sachant que ce minimum n'est pas zéro, car certaines font de la cogénération et donc que c'est le nucléaire qui baisse pour leur laisser la place et non l'inverse). D'ailleurs c'est le cas au moment où j'écris cette phrase (en réalité il y a trois heures, car la carte n'est plus temps réel), non seulement en France mais aussi en Espagne qui nous exporte de l'électricité qui n'est que partiellement décarbonée (gaz et charbon ne sont pas à leur minimums).
Tu confonds ARENH et marché de l'électricité. J'ai aussi l'impression que tu ne comprends pas vraiment ce qu'est la balance commerciale d'un pays.
Il est tout à fait possible et logique qu'on brûle du carburant fossile en France pour exporter l'électricité produite vers les pays voisins. Il suffit que ce soit économiquement rentable pour les producteurs et qu'on ait assez de câbles transfrontaliers pour que la transmission soit physiquement possible. Pour que ça puisse dégrader la balance commerciale, il faudrait que les opérateurs de centrales vendent à perte. Ce n'est pas strictement impossible, mais ce n'est pas le cas en général.
Le budget de l'État est hors sujet. Ma remarque concernait seulement la balance commerciale, pas les autres conséquences macroéconomiques possibles.
Premièrement, l'électricité exportée par la France n'est que partiellement décarbonée. Autrement dit le surplus exporté ne vient pas que du nucléaire et des renouvelables.
Deuxièmement, réduire nos exportations d'électricité risque de nuire à notre balance commerciale. Autrement dit pour que les nouveaux serveurs ne soient pas nuisibles d'un point de vue macroéconomique, il faut qu'ils génèrent des revenus extérieurs supérieurs à ceux perdus pour les alimenter en électricité.
Quid d'une fusion des services météorologiques au niveau de l'Union Européenne ? Le rapport du Sénat de 2021 recommandait de « concrétiser les projets de coopérations européens destinés à mutualiser les infrastructures informatiques, définir des standards et harmoniser les règles relatives aux transferts et à la mise en ligne des données publiques ».
Personne n'est omniscient. Un bon politique est quelqu'un de généraliste, qui ecoute ET comprend les sujets. Mais surtout qui sait s'entourer de techniciens compétents dans un domaine.
Si tu veux un parallèle c'est un chef d'orchestre. On ne demande pas à un chef d'orchestre de savoir jouer de chaque instrument, mais de savoir faire travailler les musiciens ensembles.
Il me semble qu'un ministre a beaucoup plus de décisions à prendre qu'un chef d'orchestre et qu'elles sont plus difficiles, donc le parallèle me semble être un peu simpliste.
On a eu une discussion de famille sur le sujet hier, je me suis amusé à faire un calcul rapide avec du solaire pour comparer. Avec une valeur à 1USD le W déployé en solaire (valeur 2024), l’équivalent en puissance crête est de 4,3 Milliards de dollars, soit moins cher que le premier EPR de la tête de série. Si on part sur un facteur de charge de 14%, « l’équivalent » solaire couterait 30 Milliards, en étant optimiste, sans le foncier, sans les batteries nécessaires à l’intermittence (ce qui nous emmènerait beaucoup plus haut), vs 20 Milliards pour l’epr tête de série « seulement ». Et je ne parle même pas de l’empreinte en co2 et en matériaux d’une telle installation, largement supérieure à n’importe quel EPR, quels qu’en soient les paramètres. D’ailleurs la solution solaire n’est pas vraiment équivalente tant l’intermittence est forte là quand nous avons besoin de l’énergie (en hiver), mais il fallait bien oser la comparaison.
Bon, on peut se dire que c’est tout de même un bon choix malgré tout, d’autant plus que les epr suivants vont couter moins cher, selon tout probabilité.
PS je ne suis pas anti solaire, du tout. C’est une excellente solution pour diminuer l’empreinte CO2 du fossile, ou faire de l’auto production. Mais si on doit se passer du nuc, il faut savoir ce que les alternatives impliquent réellement.
Cet article est factuel mais me semble un peu morose. Il aurait pu être utile de rappeler, à la fin de la section sur les paliers, que les EPR sont les réacteurs les plus puissants au monde.
Je trouve dommage que l'évolution du coût estimé ne soit pas expliquée. Je doute que ce soit évident pour tout le monde qu'elle est due en bonne partie aux coûts financiers, pas exactement au chantier en lui-même. Autrement dit à chaque retard le coût global augmente automatiquement, même dans le cas où celui de la construction en elle-même ne change pas, simplement parce qu'EDF est endettée et doit emprunter davantage que prévu tant que l'EPR de Flamanville ne produit pas ce qu'il était censé produire.
Enfin, j'aurais préféré une fin d'article orientée vers le futur, évoquant l'EPR2, voire l'étude massive publiée par RTE en 2021, mais peut-être est-ce en réserve pour un prochain article ?
Si on suit ta logique les produits carbone machin ne vont modifier que le climat, pas assez l'atmosphère pour la rendre irrespirable, encore que pour les plantes, c'est l'inverse des animaux, sauf les villes trop près de la côte, on peut s'adapter. La radio activité va durer des milliers d'années, mais de toute façon, c'est une ressource limitée, autant voire plus que le pétrole ou le gaz, le solaire et le vent, tant qu'il y a une atmosphère, on a encore de la marge. Ce qui m'amuse (un peu pas tant que ça) c'est ceux qui disent que le nucléaire est une énergie nationale alors que même les américains dépendent des russes à ce niveau, alors nous ...
La licence créée par Sentry n'est pas conçue pour les SDKs et ne sera pas utilisée pour ceux-ci, mais même si c'était le cas il n'y aurait aucune « boîte noire » puisque le code source est toujours disponible.
Le nucléaire reste une très mauvaise alternative, malgré le fait que la plupart des centrales soient sûres. Les déchets qu'on laisse pour les générations futures restent un énorme point noir, et la fusion n'est, et de loin, pas encore prête pour être produite à large échelle. Donc à choisir entre le carbone et les déchets nucléaires, c'est un peu comme choisir entre la peste et le choléra. Mais au moins, avec le carbone, il existe des solutions pour le faire baisser, alors que pour faire baisser la radioactivité, c'est un peu plus compliqué... Pour le reste, je suis entièrement d'accord avec ton analyse. Edit: faute d'orthographe
@sylvaing Les rejets dans l'atmosphère provenant de la combustion des hydrocarbures fossiles sont beaucoup plus dangereux que les combustibles usés des centrales nucléaires. La modification de la composition de l'atmosphère peut la rendre invivable pour toujours pour une grande partie des espèces y compris l'humanité. Les déchets radioactifs ne peuvent dans le pire des cas que précipiter la mort des individus qui y sont exposés, et ils ne sont dangereux que pendant un temps déterminé qui est certes long mais pas infini.
Cette histoire confirme qu’il pourrait être utile d’avoir des logiciels libres capables de repérer ce genre d’erreurs. Une partie du travail dans ce sens a déjà été fait, mais il en reste encore beaucoup. Pour contribuer, c’est par là : GitHub
Cela ne sera hélas pas probant pour permettre aux victimes de s’identifier. En effet, de ce que j’ai pu obtenir comme info, seulement une minorité des 500.000 lignes (moins de 15%) contiennent une adresse email
L’objectif ne serait pas vraiment d’alerter les victimes mais plutôt d’intégrer les 11 000 mots de passe dans la base de données « Pwned Passwords » qui est utilisée par plein de services tiers pour détecter les tentatives d’utilisation de mots de passe fuités.
oui des réacteurs à neutrons rapides pourraient recycler les produits de fission (conditionnel car on n’a pas encore dépassé le stade du prototype), et si je considère l’abandon de la recherche sur ces réacteurs comme stupide, ça n’a pas non plus fait du mal au climat. L’électricité française à toujours une faible intensité carbone, et elle reste climato-compatible. Superphénix ou pas. Même sans Fessenheim, elle le reste.
Tant que l’électricité européenne n’est pas entièrement décarbonée, chaque fermeture de centrale nucléaire en France ou ailleurs en Europe aggrave le réchauffement climatique en augmentant les émissions de CO2. (Non, la baisse du nucléaire ne peut pas être compensée par des énergies renouvelables, car celles-ci sont prioritaires sur le réseau, donc quand une centrale nucléaire fournit de l’électricité c’est qu’il n’y a pas assez de renouvelable à ce moment là.)
De plus, la France a besoin d’augmenter sa production d’électricité pour pouvoir décarboner tout ce qui utilise actuellement des énergies fossiles (transports, chauffage, etc.), donc fermer des centrales nucléaires freine la décarbonation du reste de l’économie.
danarmk a dit:
Rappelons au passage qu’au niveau global, l’utilisation massive de nucléaire pour limiter le changement climatique n’est pas nécessaire.
Peut-être, mais continuer à exploiter les centrales nucléaires qui sont déjà construites et toujours en bon état est une nécessité, car on ne peut pas les remplacer par des renouvelables à court terme.
(quote:1854710:N.Master) Les centrales type phénix et superphénix avaient l’ambition de fonctionner avec les déchets nucléaires. Ca a été stoppé pour plein de raisons, entre autre pas mal d’incidents avec le caloporteur au sodium, mais aussi parce que “recycler ça sert à rien tant qu’on a du combustible neuf à la pelle”
Et donc les salaires sont revus à la hausse par l’opération du saint-esprit ? Où alors c’est répercuté sur la hausse du prix du bien/service… c’est à dire que tout le monde paye plus cher pour la même chose ?
Je ne suis pas d’accord avec le passage que vous citez. Je ne pense pas qu’il y aura des changements brusques, ni dans les salaires ni ailleurs, car certains facteurs (comme la peur du changement) nous amèneront probablement à faire une transition en douceur.
Pochi a écrit :
Je ne parle même pas de la source du financement de cette allo (allô ?)cation… bizarre c’est la première question qu’il se pose pour la licence globale…
Le financement est souvent la première question que les gens se posent, mais en réalité elle est secondaire (tout comme celle du montant).
Si le détail du financement vous intéresse il y a une thèse d’économie sur la transformation du système bordélique français en un système à revenu de base, dont le résumé est disponible sur le site de l’auteur (lien direct vers le PDF).
Quoi qu’il en dise, l’argent et l’art sont forcément liés car l’art nécessite des moyens : au minimum un humain vivant, ce qui signifie qu’il a de l’argent pour (sur)vivre et s’adonner à son art.
Ce n’est pas spécifique aux artistes, tout le monde a besoin d’un minimum pour vivre. Le problème n’est pas spécifique aux artistes et donc la solution non plus.
Pochi a écrit :
Le mec est contre une licence globale mais pour une allocation universelle ?
La vache, il troque une solution utopique pour une truc encore plus n’importe quoi ! " />
Les articles cités ne datant pas d’hier, j’ajoute que la solution qu’ils évoquent (le revenu de base) fait l’objet en 2013 d’une initiative citoyenne européenne, qui a besoin de signataires: http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
41 commentaires
Le 18/09/2025 à 19h06
Modifié le 04/09/2025 à 19h17
Le 04/09/2025 à 19h10
La Commission Européenne ne s'arroge aucuns droits. Elle n'en pas le pouvoir.
Le 04/09/2025 à 19h00
La sanction ne vient pas d'une court de justice car elle n'est pas une sanction judiciaire mais administrative. Au niveau français aussi les sanctions pour violation des règles de concurrence relèvent d'une administration attachée à un ministère, la bien connue DGCCRF qui est régulièrement le sujet d'articles de Next.
Le 03/09/2025 à 18h17
Le 17/06/2025 à 21h21
Un réacteur nucléaire est long à lancer et à arrêter, mais quand on n'a pas besoin de sa production on ne l'arrête pas, on ralentit la réaction en chaîne et on évacue la chaleur en trop.
Le 17/05/2025 à 11h08
Modifié le 17/05/2025 à 09h22
Modifié le 07/05/2025 à 13h36
Le mot « fossile » seul n'aurait pas suffi. Premièrement parce qu'il n'inclut pas la biomasse. Deuxièmement car étymologiquement il signifie « tiré de la terre », or j'ai déjà vu des anti-nucléaires utiliser ce sens large et vieilli pour inclure l'uranium dans les énergies fossiles.
Modifié le 06/05/2025 à 23h06
Le 18/04/2025 à 10h22
Une obligation pour une personne qui découvre une faille de la signaler à l'éditeur du logiciel pourrait aussi être créée. Une telle obligation limiterait fortement les entreprises qui vendent des exploitations de failles.
Le 17/04/2025 à 09h50
Le 17/04/2025 à 09h46
Le 17/04/2025 à 09h41
Le 04/04/2025 à 10h01
Tuta fait partie des entreprises allemandes qui prétendent que leur infrastructure est « verte » alors que leurs serveurs sont en Allemagne et donc consomment une électricité qui nuit au moins six fois plus au climat que l'électricité française. Il n'y a que cinq pays en Europe qui ont une électricité bas carbone en 2023 : la Norvège, la Suisse, la Suède, la France et la Finlande. Source: Our World in Data. Mettre ses serveurs dans un autre pays nuit au climat.
Le 18/03/2025 à 10h27
Le 15/03/2025 à 14h05
Le 14/03/2025 à 20h37
Modifié le 08/03/2025 à 17h03
En ce qui concerne la messagerie instantanée, l'alternative européenne est Element, aussi disponible sous le nom Gitter pour les développeurs, et plus globalement connue sous le nom du protocole sous-jacent Matrix.
Le 08/03/2025 à 11h50
Modifié le 15/02/2025 à 12h28
Pour déterminer l'équivalent CO2 des exportations d'électricité il faudrait savoir ce qui ce serait passé sans elles, c'est à dire quelles sources d'électricité auraient été moins voire pas du tout sollicitées. Je ne sais pas s'il est possible de calculer ça exactement en ayant accès à toutes les données du marché de l'électricité, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas au moins l'estimer à peu près correctement.
J'avais déjà mis un lien vers Electricity Maps dans mon commentaire initial sous l'article sur l'EPR de Flamanville (celui-ci), ainsi qu'un lien vers une des pages d'Energygraph.info.
Modifié le 16/02/2025 à 09h44
Par effet domino une montée en puissance à Flamanville peut probablement aider à exporter un peu plus d'électricité vers l'Espagne ou l'Italie, tout comme un surplus d'électricité d'un côté de l'Europe peut théoriquement affecter les échanges entre pays à travers tout le continent, alors même qu'il n'existe actuellement pas de câble permettant de transmettre de l'électricité entre le Portugal et la Finlande par exemple.
Le 14/02/2025 à 10h20
Tu confonds ARENH et marché de l'électricité. J'ai aussi l'impression que tu ne comprends pas vraiment ce qu'est la balance commerciale d'un pays.
Il est tout à fait possible et logique qu'on brûle du carburant fossile en France pour exporter l'électricité produite vers les pays voisins. Il suffit que ce soit économiquement rentable pour les producteurs et qu'on ait assez de câbles transfrontaliers pour que la transmission soit physiquement possible. Pour que ça puisse dégrader la balance commerciale, il faudrait que les opérateurs de centrales vendent à perte. Ce n'est pas strictement impossible, mais ce n'est pas le cas en général.
Le budget de l'État est hors sujet. Ma remarque concernait seulement la balance commerciale, pas les autres conséquences macroéconomiques possibles.
Le 13/02/2025 à 18h04
Premièrement, l'électricité exportée par la France n'est que partiellement décarbonée. Autrement dit le surplus exporté ne vient pas que du nucléaire et des renouvelables.
Deuxièmement, réduire nos exportations d'électricité risque de nuire à notre balance commerciale. Autrement dit pour que les nouveaux serveurs ne soient pas nuisibles d'un point de vue macroéconomique, il faut qu'ils génèrent des revenus extérieurs supérieurs à ceux perdus pour les alimenter en électricité.
Le 03/01/2025 à 00h10
Le 24/12/2024 à 23h51
Modifié le 24/12/2024 à 00h07
Modifié le 23/12/2024 à 23h39
Je trouve dommage que l'évolution du coût estimé ne soit pas expliquée. Je doute que ce soit évident pour tout le monde qu'elle est due en bonne partie aux coûts financiers, pas exactement au chantier en lui-même. Autrement dit à chaque retard le coût global augmente automatiquement, même dans le cas où celui de la construction en elle-même ne change pas, simplement parce qu'EDF est endettée et doit emprunter davantage que prévu tant que l'EPR de Flamanville ne produit pas ce qu'il était censé produire.
En ce qui concerne le suivi de la production électrique, il y a Electricity Maps et Energygraph.info en complément d'éCO2mix.
Enfin, j'aurais préféré une fin d'article orientée vers le futur, évoquant l'EPR2, voire l'étude massive publiée par RTE en 2021, mais peut-être est-ce en réserve pour un prochain article ?
Le 16/12/2024 à 22h11
Le 29/09/2024 à 13h31
Le 24/09/2024 à 14h21
Modifié le 24/09/2024 à 22h37
Le 09/05/2022 à 13h20
Cette histoire confirme qu’il pourrait être utile d’avoir des logiciels libres capables de repérer ce genre d’erreurs. Une partie du travail dans ce sens a déjà été fait, mais il en reste encore beaucoup. Pour contribuer, c’est par là :
GitHub
Le 28/02/2021 à 12h26
L’objectif ne serait pas vraiment d’alerter les victimes mais plutôt d’intégrer les 11 000 mots de passe dans la base de données « Pwned Passwords » qui est utilisée par plein de services tiers pour détecter les tentatives d’utilisation de mots de passe fuités.
Le 27/02/2021 à 10h18
Ce serait bien que quelqu’un qui a accès aux données les envoie à Have I Been Pwned.
Le 19/02/2021 à 13h00
Tant que l’électricité européenne n’est pas entièrement décarbonée, chaque fermeture de centrale nucléaire en France ou ailleurs en Europe aggrave le réchauffement climatique en augmentant les émissions de CO2. (Non, la baisse du nucléaire ne peut pas être compensée par des énergies renouvelables, car celles-ci sont prioritaires sur le réseau, donc quand une centrale nucléaire fournit de l’électricité c’est qu’il n’y a pas assez de renouvelable à ce moment là.)
De plus, la France a besoin d’augmenter sa production d’électricité pour pouvoir décarboner tout ce qui utilise actuellement des énergies fossiles (transports, chauffage, etc.), donc fermer des centrales nucléaires freine la décarbonation du reste de l’économie.
Peut-être, mais continuer à exploiter les centrales nucléaires qui sont déjà construites et toujours en bon état est une nécessité, car on ne peut pas les remplacer par des renouvelables à court terme.
Le 16/02/2021 à 13h41
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superphénix#1997_:_Décision_d’arrêt_définitif">Superphénix a été arrêté par un gouvernement qui avait besoin du soutien des verts, tout comme Fessenheim. Ce sont des décisions purement politiques, qui ont coûté cher aux français et au climat.
Le 21/05/2013 à 16h58
Le 21/05/2013 à 15h43
Le 21/05/2013 à 12h16
Les articles cités ne datant pas d’hier, j’ajoute que la solution qu’ils évoquent (le revenu de base) fait l’objet en 2013 d’une initiative citoyenne européenne, qui a besoin de signataires: http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
Le 21/05/2013 à 11h54
On s’en fout de la mauvaise foi Lescure, il y a de vrais arguments contre la licence globale.
À lire: Il faut rejeter la licence globale !
Ou plus court: Rémunération des artistes : un problème ? Quel problème ?