C’était la topologie qui était compliquée? Ou le fait de devoir maîtriser le sujet dans un temps limité? (eg un semestre)
Le
26/09/2023 à
22h
27
Si, c’est difficile, ça doit venir des enseignants, j’ai connu de bons profs, mais jamais en maths, il faut dire que les hiéroglyphes ça n’aide pas à l’enseignement, il faudrait sortir de l’écriture et des mots de l’antiquité, il y a du boulot de traduction, tout ça est bien trop élitiste, c’est clair. A croire que ça leur permet de générer un petit monde à part, secte ?
Une dernière remarque pour clore mon monologue…
Je pense que les difficultés pour appréhender les maths sont dues en bonne partie parce qu’on n’apprends jamais explicitement aux gamins à affronter des problèmes, à tenir des raisonnements. On a plutôt tendance à leur mettre des exercices. Ceux qui par chance ont une réaction naturelle qui correspond à la “bonne attitude” pour y parvenir y arrivent, les autres restent dans les choux et font des maths en mode “cargo cult”. On peut faire mieux en terme de pédagogie que d’enchaîner des exos…
Pour ma part, j’ai eu exactement le même problème mais dans les matières littéraires: j’ai toujours été plus ou moins nul, même en bossant, et j’ai jamais compris pourquoi… Et aucun prof n’a vraiment cherché à me l’expliquer non plus…
Plus jeune, ma perception du monde ressemblait un peu à la citation de von Neumann: “If people do not believe that mathematics is simple, it is only because they do not realize how complicated life is.” Conceptuellement, maîtriser le language est beaucoup plus difficile que les “règles” des maths, c’est pas pour rien qu’on l’automatise avec du machine learning plutôt que des algos
Le
26/09/2023 à
22h
12
Dans la même veine, l’utilisation des nombres complexes en électronique. Et puis quelle idée, un nombre dont le carré est négatif !
Malheureusement, à l’université, on nous enseignait les maths sans se soucier au préalable des connaissances des élèves. Naufrage garanti. J’espère que cette époque est révolue, ça ne donnait pas une bonne image de cette matière.
J’ai eu un sentiment “de pas avoir pied” avec les nombres complexes pendant longtemps, jusqu’au jour où j’ai enfin rencontré une définition qui a levé mes doutes. Ironie de l’histoire: c’est souvent en voulant “simplifier” les maths, notamment par gens plus typé physique ou ingénieur pour arriver plus rapidement aux applications, qu’on néglige les fondamentaux, et au final on n’a pas très bien compris et on perd pied. Les concepts de base sont souvent remarcablement simples, mais encore faut-il l’entendre/l’exprimer sous un angle qui permet de remarquer cette simplicité. Par contre, le fait de s’habituer à cette nouvelle perception demande du temps, effectivement.
Le
26/09/2023 à
22h
02
Petit conseil pour les parents de gamins de 5 à 12 ans: il y a un jeu vidéo du nom de “L’Odyssée des Zoombinis” qui enseigne les bases de la logique (différences/similitudes/reconnaissance de pattern/etc) tout en restant un vrai jeu, trop mignon de surcroît!
C’est un peu “ancien” (1996, plus un remake un peu plus récent mais bugué), mais c’est une pépite et a très bien viellit!
Edit: typo
Le
26/09/2023 à
21h
56
Pour commencer, il faut voir c’est quoi qu’on appelle mathématiques.
En particulier, il y a une grosse différence entre calculs et maths: souvent on confond les deux! Les mathématiciens ont horreur des calculs… (Contrairement aux ingénieurs!)
De l’autre côté, ça ne vous est jamais arrivé (par exemple) de voir un motif sur un mur et de vous demander par combien de chemins différents on peut relier deux points de cette fresques? (Ou n’importe quel autre “problème” du genre.) Pour moi c’est ça “faire des maths”! Et je pense qu’effectivement, ce n’est pas fondamentalement difficile… (Par contre le problème peut l’être.)
Sur le point précis du brevet Tinder, il y est effectivement mention que des critères privilégient certains profils plus que d’autres, et ces critères sont différents suivants les sexes (typiquement favoriser les matches femme un peu plus jeune que l’homme, ou mettre plus de poids sur la carrière de l’homme qui celui de la femme, etc). Néanmoins: (i) il n’est pas précisé si ces critères sont choisits suivant l’idéologie des gérants de Tinder (ce qui serait effectivement problématique), ou s’ils découlent de l’observation du comportement/préférences des utilisateurs. (ii) Ce brevet date des débuts de Tinder et il n’y a aucune assurance que Tinder continue de fonctionner conformément à ce qui est décrit dans ce brevet. Ils ont très bien pu ajuster leurs pratiques, ne serait-ce que pour s’ajuster aux besoins utilisateurs. Mais ce brevet est peut être la seule information publique que l’on dispose sur le fonctionnement interne de Tinder, donc à défaut de mieux… Pour moi, c’est un argument assez faible.
Perso j’utilise gedit sur une moitié d’écran et Typora sur l’autre moitié, ce dernier rechargeant la page automatiquement à chaque fois que le fichier est modifié sur le disque quand je sauvegarde avec gedit. J’utilise Typora simplement comme un viewer en fait 😉️
Le
14/11/2020 à
14h
49
A propos de l’expérience utilisateur, je trouve que la grosse différence par rapport à un traitement de texte type Word, c’est qu’il dispose de beaucoup moins de fonctionalités. En Markdown il est impossile de tweaker les choses dans le détail, par exemple décider explicitement de la largeur d’une colonne. En réalité c’est un avantage: puisqu’il est impossible de faire des modifications de forme, on est contraint de se concentrer sur l’essentiel: le contenu.
Quand j’utilise Markdown, je suis tout seul devant ma page blanche, avec aucune barre de tâche pleine de bouttons pour me distraire.
9 commentaires
À la maison Poincaré, « les mathématiques ont enfin leur musée »
26/09/2023
Le 26/09/2023 à 22h 33
C’était la topologie qui était compliquée? Ou le fait de devoir maîtriser le sujet dans un temps limité? (eg un semestre)
Le 26/09/2023 à 22h 27
Une dernière remarque pour clore mon monologue…
Je pense que les difficultés pour appréhender les maths sont dues en bonne partie parce qu’on n’apprends jamais explicitement aux gamins à affronter des problèmes, à tenir des raisonnements. On a plutôt tendance à leur mettre des exercices. Ceux qui par chance ont une réaction naturelle qui correspond à la “bonne attitude” pour y parvenir y arrivent, les autres restent dans les choux et font des maths en mode “cargo cult”. On peut faire mieux en terme de pédagogie que d’enchaîner des exos…
Pour ma part, j’ai eu exactement le même problème mais dans les matières littéraires: j’ai toujours été plus ou moins nul, même en bossant, et j’ai jamais compris pourquoi… Et aucun prof n’a vraiment cherché à me l’expliquer non plus…
Plus jeune, ma perception du monde ressemblait un peu à la citation de von Neumann:
“If people do not believe that mathematics is simple, it is only because they do not realize how complicated life is.”
Conceptuellement, maîtriser le language est beaucoup plus difficile que les “règles” des maths, c’est pas pour rien qu’on l’automatise avec du machine learning plutôt que des algos
Le 26/09/2023 à 22h 12
J’ai eu un sentiment “de pas avoir pied” avec les nombres complexes pendant longtemps, jusqu’au jour où j’ai enfin rencontré une définition qui a levé mes doutes. Ironie de l’histoire: c’est souvent en voulant “simplifier” les maths, notamment par gens plus typé physique ou ingénieur pour arriver plus rapidement aux applications, qu’on néglige les fondamentaux, et au final on n’a pas très bien compris et on perd pied. Les concepts de base sont souvent remarcablement simples, mais encore faut-il l’entendre/l’exprimer sous un angle qui permet de remarquer cette simplicité. Par contre, le fait de s’habituer à cette nouvelle perception demande du temps, effectivement.
Le 26/09/2023 à 22h 02
Petit conseil pour les parents de gamins de 5 à 12 ans: il y a un jeu vidéo du nom de “L’Odyssée des Zoombinis” qui enseigne les bases de la logique (différences/similitudes/reconnaissance de pattern/etc) tout en restant un vrai jeu, trop mignon de surcroît!
C’est un peu “ancien” (1996, plus un remake un peu plus récent mais bugué), mais c’est une pépite et a très bien viellit!
Edit: typo
Le 26/09/2023 à 21h 56
Pour commencer, il faut voir c’est quoi qu’on appelle mathématiques.
En particulier, il y a une grosse différence entre calculs et maths: souvent on confond les deux! Les mathématiciens ont horreur des calculs… (Contrairement aux ingénieurs!)
De l’autre côté, ça ne vous est jamais arrivé (par exemple) de voir un motif sur un mur et de vous demander par combien de chemins différents on peut relier deux points de cette fresques? (Ou n’importe quel autre “problème” du genre.) Pour moi c’est ça “faire des maths”! Et je pense qu’effectivement, ce n’est pas fondamentalement difficile… (Par contre le problème peut l’être.)
En Suisse comme en France, l’enjeu d’attirer et maintenir les femmes dans la tech
12/09/2023
Le 12/09/2023 à 18h 34
Sur le point précis du brevet Tinder, il y est effectivement mention que des critères privilégient certains profils plus que d’autres, et ces critères sont différents suivants les sexes (typiquement favoriser les matches femme un peu plus jeune que l’homme, ou mettre plus de poids sur la carrière de l’homme qui celui de la femme, etc). Néanmoins: (i) il n’est pas précisé si ces critères sont choisits suivant l’idéologie des gérants de Tinder (ce qui serait effectivement problématique), ou s’ils découlent de l’observation du comportement/préférences des utilisateurs. (ii) Ce brevet date des débuts de Tinder et il n’y a aucune assurance que Tinder continue de fonctionner conformément à ce qui est décrit dans ce brevet. Ils ont très bien pu ajuster leurs pratiques, ne serait-ce que pour s’ajuster aux besoins utilisateurs. Mais ce brevet est peut être la seule information publique que l’on dispose sur le fonctionnement interne de Tinder, donc à défaut de mieux… Pour moi, c’est un argument assez faible.
Le volet numérique du programme EELV pour la présidentielle
24/09/2021
Le 25/09/2021 à 01h 53
+1
Typora : un très bon éditeur de texte, multiplateforme, mais encore en bêta
12/11/2020
Le 14/11/2020 à 14h 51
Perso j’utilise gedit sur une moitié d’écran et Typora sur l’autre moitié, ce dernier rechargeant la page automatiquement à chaque fois que le fichier est modifié sur le disque quand je sauvegarde avec gedit. J’utilise Typora simplement comme un viewer en fait 😉️
Le 14/11/2020 à 14h 49
A propos de l’expérience utilisateur, je trouve que la grosse différence par rapport à un traitement de texte type Word, c’est qu’il dispose de beaucoup moins de fonctionalités. En Markdown il est impossile de tweaker les choses dans le détail, par exemple décider explicitement de la largeur d’une colonne. En réalité c’est un avantage: puisqu’il est impossible de faire des modifications de forme, on est contraint de se concentrer sur l’essentiel: le contenu.
Quand j’utilise Markdown, je suis tout seul devant ma page blanche, avec aucune barre de tâche pleine de bouttons pour me distraire.