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Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 23/11/2015 à 17h 47

La situation n’a strictement rien à voir. Sous Windows, de base, il s’agit effectivement de pilotes génériques. Mais à côté de ça, les constructeurs fournissent des pilotes complets (mais propriétaires) qu’ils développent eux-mêmes. L’utilisateur peut donc installer ces derniers pour jouir d’une meilleure expérience.



En ce qui concerne Linux, ces mêmes constructeurs ne s’y intéressant généralement pas (il existe tout de même quelques exceptions bienvenues, comme Intel), c’est à la communauté de se débrouiller par elle-même. On tente donc de fournir de base les meilleurs pilotes possibles, puisque il n’y a généralement pas d’autres pilotes fournis à côté (et que nombre d’utilisateurs ne souhaiteraient pas s’emmerder avec des pilotes comme sous Windows).



Les pilotes de cartes graphiques sont plutôt une exception. La carte graphique est, de loin, l’élément le plus complexe de nos machines. Développer des pilotes libres par rétro-ingénierie est un travail de titan. Et pour le reste des pilotes propriétaires (typiquement le cas de certains chipsets Wi-Fi), en général il n’existe pas de pilote libre, et c’est donc ça ou rien.

Le 23/11/2015 à 16h 25

Pour faire quoi ? Avec des distributions comme Manjaro ou Mint, installer le pilote nVidia se fait en deux cliques de souris, et ça se met à jour tout seul par la suite.



En dehors des pilotes graphiques propriétaires, le reste des pilotes (audio, contrôleurs…) sont généralement fournis de base avec le noyau. C’est donc encore plus simple que sous Windows, puisque l’utilisateur n’a rien à installer, et qu’il suffit de mettre à jour le noyau pour mettre à jour quasiment tous les pilotes.

Le 23/11/2015 à 15h 19

Les correctifs sont rétroportés. Même si la version ne change pas, tant qu’il applique bien les mises à jour proposées par sa distribution, tout va bien.






Le 23/11/2015 à 15h 11

Si tout fonctionne bien chez toi, il n’y a aucun intérêt à changer. Maintenant, si le support de ton matériel n’est pas parfait, de mettre à jour le noyau mettra également à jour la plupart des pilotes, ce qui pourrait éventuellement améliorer la situation.



En passant, Linux Mint 17.3 ne devrait plus trop tarder à sortir.

Le 19/11/2015 à 05h 46







parnetiel a écrit :



tu viens pourtant de dire qu’il faudrait encore 6 mois juste pour avoir un affichage qui tient la route et quelque chose d’aussi basique que le support multi-gpu…







J’avais oublié de rebondir sur cette partie concernant Wayland (qui concernera également dans la foulée ton avis sur la contribution d’Intel).



Le protocole en lui-même est stable depuis plusieurs années. Il se trouve qu’il est même utilisé depuis un certain temps dans plusieurs projets commerciaux, tels que Sailfish OS, le système utilisé par Jolla pour ses tablettes et ses smartphones, ainsi que Tizen (systèmes de loisir, télévisions connectées…) ou la GENIVI Alliance pour les systèmes de loisir d’un certain nombre de constructeurs automobiles (BMW, Jaguar, Nissan, Renault, Peugeot…). Alliance dont font également parti Intel et nVidia.



Même si les systèmes GNU/Linux ont du mal à percer sur le poste de travail, on le retrouve partout ailleurs. Et ce sont généralement les mêmes technologies. Plutôt que pour le jeu vidéo, Intel contribue peut-être à des pilotes libres ainsi qu’à Wayland plutôt pour le marché automobile ou que sais-je encore. Mais à l’arrivée, ça profite également aux gamers. Aussi bien Intel que nVidia, ils voient Linux dans sa globalité, et le fait qu’on le retrouve désormais partout.



Maintenant, si Wayland n’est pas encore disponible par défaut sur la plupart des distributions, c’est qu’il restait un certain nombre de problèmes à corriger concernant les environnements de bureau (comme la gestion du copier-coller). Problèmes qui n’ont pas forcément cour sur un système de loisir ou une console de jeux vidéo. Au niveau de Steam OS, je pense que Valve attend surtout que nVidia se sorte rapidement les doigts du cul et qu’ils proposent enfin des drivers compatibles.



Même si ça ne change rien à la choucroute, je tenais tout de même à apporter ces quelques précisions <img data-src=" />


Le 18/11/2015 à 10h 49







Oryzon a écrit :



Vous vous foutez de sa gueule, car le ton est péremptoire et que c’est peut-être un fanboy MS, mais à la lecture des uns et des autres lui argumente et répond par des faits tangibles et vous par de l’espoir et des sarcasmes…







En même temps, ça tourne en rond et il refuse de voir que l’offre existe déjà. Alors oui, Windows est la plate-forme majoritaire (et plus encore depuis Windows 10 et la convergence PC / Xbox). DirectX, framework fourni par défaut sous Windows est, de fait, le plus utilisé. Et bien évidemment, avec une telle part de marché, quasiment tous les jeux sortent sous Windows. Ils sont là depuis plus de 30 ans et ont une logithèque de folie, tous les constructeurs proposent des pilotes pour cette plate-forme, et blah blah, et blah blah. On peut aller loin comme ça. Mais tout ça, on le savait déjà.



Tout comme Valve et d’autres constructeurs / éditeurs, je préfère me dire qu’une alternative est possible. Maintenant, personne n’a dit que ça se ferait d’un claquement de doigts. Énormément de travail a été accompli (développement des technologies manquantes, optimisations…), et plus de 1600 jeux sont d’ores et déjà disponibles. C’est loin d’être parfait, il reste encore beaucoup à faire, mais ça n’en demeure pas moins une alternative crédible. Alors bien sûr, le hardcore gamer qui souhaite jouer à tous les derniers gros blockbusters sera pour le moment plus heureux sous Windows. Mais le fan de jeux indépendants ou le gamer occasionnel qui n’accorde aucune importance au fait de jouer à un titre bien précis le jour même de sa sortie, peut très bien se satisfaire de l’offre Linux.



Et à n’en pas douter, plus le temps passera, plus la situation s’améliorera. De bien meilleurs pilotes qui proposeront des performances similaires, toujours plus de jeux, de vrais portages natifs…







athlon64 a écrit :



Je veux bien une explication parce que justement je me pose la question







Il y a les vrais jeux, et les autres… Tout comme il y a les vrais gamers, et les autres XD


Le 18/11/2015 à 02h 17







parnetiel a écrit :



après tu peux bien en penser ce que tu veux si ça te chante, mais ç la fin si tu n’es pas capable d’accepter un commentaire qui soit d’abord et avant tout un minimum réaliste et pragmatique, c’est ton problème pas le mien.







En même temps, Valve part de loin. Même si Linux n’est plus un projet récent, pendant longtemps, le jeu vidéo n’était clairement pas une priorité. Et des différentes interviews de développeurs de jeux que j’ai pu lire sur Gaming on Linux, ce qu’il en ressortait, c’est que tout le monde en est conscient. Le marché est encore petit et il y a encore énormément à faire d’un point de vue technique. Mais c’est un pari sur l’avenir.



Ça fait trois ans que Valve s’intéresse à Linux, et en trois ans, les constructeurs ont énormément améliorés leurs pilotes ; Mesa, l’implémentation libre de la bibliothèque OpenGL (sur laquelle s’appuient les pilotes graphiques libres), a enfin quasiment rattrapé son retard. On a désormais des pilotes libres pour de nombreux périphériques de jeu (manettes Xbox, PlayStation, volants Logitech…). D’ici moins de six mois, certaines distributions majeures devraient enfin passer à Wayland (affichage parfait, meilleures performances, support natif des configurations multi-GPU…)



De nombreuses briques sont enfin en place, d’autres ne devraient plus trop tarder. Personnellement, je trouve que la situation a véritablement avancée dans le bon sens. Alors même si, sur certains points, nous ne sommes pas encore au niveau de Windows 10, il ne faudra pas non plus 107 ans pour y arriver.



Si personne n’y croyait, Valve ne s’y serait pas intéressé, Intel n’aurait pas mis plusieurs dizaines de développeurs sur son pilote et sur Mesa, et les éditeurs n’auraient pas suivi le mouvement.


Le 17/11/2015 à 20h 38

Je trouve les distributions GNU/Linux bien différentes de Windows sur ce point. Là où Windows sera, à peu de choses près, le même pour tous, chaque distribution GNU/Linux est différente et s’adresse à un public différent.



Si on met de côté les distributions spécialisées pour se concentrer sur les généralistes, j’y vois trois grosses familles :





  • Celles qui font en sorte de proposer le système le plus fonctionnel possible par défaut (noyau récent, installation de tous les codecs multimédia, y compris ceux qui sont toujours soumis à des brevets logiciels, plugins propriétaires mains néanmoins populaires, tels que Adobe Flash, pilotes plus performants mais propriétaires, tels que ceux de nVidia, wifi ou autre…). Je citerai par exemple Manjaro ou Linux Mint.



  • Celles qui aimeraient faire de même, mais qui préfèrent privilégier le libre et le respect des lois (pas de codecs soumis à brevets…). On peut citer Fedora ou Ubuntu dans sa version de base (avec cette dernière, le choix est reporté sur l’utilisateur, qui doit répondre à une question durant la phase d’installation).



  • Celles qui ne pré-installent rien, laissant l’utilisateur installer et configurer par lui-même son système comme il l’entend pour qu’il réponde exactement à ses besoins. Et là, je pense à Arch Linux, Debian, Gentoo…



    Après, bien évidemment, il y a d’autres questions à prendre en compte, comme l’évolution de la distribution dans le temps et la durée de sa prise en charge. Dans le cas de Manjaro, c’est une rolling release, ce qui signifie qu’on bénéficie régulièrement de mises à jour pour toujours bénéficier des dernières versions. Certains préfèrent, quand d’autres sont exaspérés par le nombre de mises à jour et la possibilité qu’un problème puisse plus facilement survenir. À l’inverse, avec une Debian ou une Ubuntu LTS, on a droit à une certaine tranquillité durant plusieurs années. Mais en contrepartie, il faut faire avec des logiciels un tantinet plus vieux:)



    Le choix d’une distribution demande donc une certaine réflexion.

Le 17/11/2015 à 01h 07







parnetiel a écrit :



Ah ouai direct comme ça? lui aussi Vulkan il a le vent en poupe alors qu’il est même pas sorti, qu’on sait même pas quand il sortira, et surtout qu’on sait même pas qui va bien pouvoir l’utiliser c’est ça?? ça en fait du “vent” partout dites voir, du bien “venteux” même <img data-src=" />







Google a d’ores et déjà annoncé le prendre en charge dans Android. Valve, par le biais de son moteur Source 2, en a fait de même.



Puis comme c’est vu comme le successeur d’OpenGL, j’imagine que d’autres moteurs de jeu feront de même en temps voulu.


Le 17/11/2015 à 00h 56







parnetiel a écrit :



euh non, autant OpenGL est compatible quasi toutes plateformes, autant hormis android et linux toutes les plateformes ont une autre API de référence que l’open GL, et d’ailleurs la PS4 c’est pas de l’Open GL non plus en fait, pour un dév c’est même plus proche de DX… et pourquoi donc tout ça ? parce que OpenGL est un fail tout simplement jusque là… <img data-src=" />







Pour la PlayStation 4, je l’ignorais. C’était effectivement la PlayStation 3 qui utilisait LibGCM et PSGL, qui se basaient tous deux sur OpenGL ES et le Cg d’nVidia.



Pour iOS, ils proposent effectivement Metal depuis la version 8. Et apparemment, ça serait en option. Les développeurs ne semblent avoir aucune obligation de l’utiliser. De plus, ça n’enlève rien au fait qu’OpenGL y est disponible depuis des années et que pendant une longue période, c’était même l’API recommandée.



Je ne suis pas développeur d’applications 3D et ne saurais donc juger de la pertinence du propos, mais je ne pense pas qu’OpenGL soit un fail. J’ai l’impression que Direct3D lui a été inférieur pendant longtemps, mais que malheureusement, le Khronos Group a mis trop longtemps à réagir et qu’il a fini par se faire distancer. À voir ce que donnera Vulkan.


Le 16/11/2015 à 19h 37







Marco07 a écrit :



je me suis soudainement rappelé pourquoi j’avais laissé tout ça de côté (sauf pour mon serveur)….

1 après midi de cramé (j’ai pas essayé l’imprimante).







Tout comme je peux sortir l’expérience inverse de mon côté avec une Manjaro. Je créé une clé USB, je boot dessus, ça s’installe en moins d’un quart d’heure et j’obtiens un système complet pleinement fonctionnel sans rien faire de spécial.



Mon imprimante et mon scanner sont parfaitement supportés.


Le 16/11/2015 à 17h 45







linconnu a écrit :



L’OS est voué à l’échec de toute façon. Linux ne gère pas DirectX qui est utilisé pour une majorité des jeux donc le choix de jeux sera toujours très limité.







Hormis Windows et la Xbox, toutes les autres plate-formes (OS X, iOS, Android, la Playstation 4….) utilisent OpenGL. Ensuite, on en voit pas encore forcément les fruits puisque c’est plutôt récent, mais tous les gros moteurs de jeu (CryEngine, Source, Unity, Unreal Engine…) sont désormais compatibles Linux, rendant ainsi bien plus simple le portage de jeux sur ce système.


Le 16/11/2015 à 16h 50







Alucard63 a écrit :



Je sais…il n’empêche qu’Intel et AMD ont quand même beaucoup moins de soucis dans l’ensemble…







Les moyens ne sont pas non plus les mêmes. Phoronix a récemment tenté de deviner combien de développeurs étaient employés par Intel pour travailler à temps plein sur le pilote et sur Mesa. Au moment de l’article, ils étaient apparemment une bonne quarantaine avec une adresse Intel à intervenir sur les listes de diffusion dans les neuf derniers jours, et près d’une centaine dans les six derniers mois.



Dans le même temps, la FAQ de Nouveau semble dire qu’ils n’en ont aucun payé à temps plein dans leur équipe. FAQ qui ne doit pas être totalement à jour, puisque Red Hat semble avoir mis deux développeurs sur le coup. Ça reste néanmoins ridicule en comparaison.



Maintenant, s’il y a des développeurs intéressés pour aider, For New Developers There Are a Lot of Ways to Help Nouveau ;)


Le 16/11/2015 à 16h 25







Alucard63 a écrit :



Même pas: la dernière fois (deux semaines) que j’ai essayé nouveau chromium était invisible…bug graphique…







Ça me paraît tout de même étonnant que pour une application majeure telle que Chromium (qui sert de base à Google Chrome), un tel problème ait pu passer. Reste également à vérifier que le problème provient bien du pilote et non du toolkit, du compositeur ou de l’application elle-même.



Ça fait plus d’un an et demi que je me suis offert un i7 et que j’utilise désormais le GPU intégré. Mais avant ça, j’avais utilisé le pilote Nouveau durant plusieurs années sans souci.







Alucard63 a écrit :



Nouveau est juste une merde: point barre.







Comme tous les projets libres, en cas de problème, il faut vérifier que le bug n’a pas déjà été rapporté ou prendre un peu de temps pour le faire.



C’est chiant et on préférerait tous que d’autres s’en chargent et qu’on puisse bénéficier de produits pleinement fonctionnels à l’arrivée, mais ça reste le principe même du libre, qui bénéficie de bien moins de moyens. Si on souhaite que ça avance dans le bon sens, faut rapporter les problèmes quand on les rencontres.


Le 16/11/2015 à 15h 52







KissFC a écrit :



Quant à Nvidia, y’a pas a chier, ils ont la polio a utiliser du CPU sur leurs drivers (et le drivers opensource, j’en parle même pas de la bouse infâme que c’est)







En ce qui concerne le pilote libre Nouveau, je ne formulerais pas ça ainsi. Alors ok, les performances sont clairement moins bonnes, dû au fait que l’équipe en charge du pilote est bien moins nombreuse et qu’ils n’ont pas accès à toute la documentation nécessaire (bien que les relations avec nVidia se soient améliorées et qu’ils sont désormais plus coopératifs).



Maintenant, pour qui n’est pas gamer, Nouveau fonctionne très bien pour une utilisation au quotidien (bureautique, multimédia…), tout en ayant l’avantage d’être bien mieux intégré au reste de l’écosystème libre et ses différentes technologies (il est pour le moment le seul à prendre en charge Wayland ou la dernière version de X.org). Les bugs y sont également bien plus rapidement corrigés.



Encore une fois, pour qui n’est pas gamer, on a généralement bien moins de problèmes sous Linux avec uniquement des pilotes libres (même chose côté Intel ou tout autre constructeur).


Le 16/11/2015 à 15h 24

Comme ça tu pourras nous dire si t’obtiens les mêmes écarts que Phoronix, qui a fait ses tests sous Ubuntu.



NVIDIA OpenGL: Windows 10 Pro vs. Ubuntu Linux Benchmarks



On notera tout de même que pour un certain nombre d’entre eux, ils obtiennent de meilleures performances que sous Windows 10.

Le 16/11/2015 à 15h 11







otto a écrit :



<img data-src=" />  Les drivers NV subissent des mises à jour très fréquente… Par contre si tu attends la version dans les repo, c’est même pas la peine… mais ça ce n’est pas de la faute de NV…







Et encore, ça dépend des distributions. Sous Arch / Manjaro (cette dernière préinstallant également Steam) on a bien la dernière version des pilotes nVidia dans les dépôts.


Le 18/11/2015 à 12h 02







UtopY-Xte a écrit :



Si j’ai bien compris la news, gstreamer reste pour l’instant, mais alors lequel est activé par défaut? comment savoir lequel est utilisé?







Si tu n’as que GStreamer d’installé, ça utilise ce dernier. Mais si t’as GStreamer et ffmpeg, alors ça privilégie ffmpeg.


Le 18/11/2015 à 12h 01







CryoGen a écrit :



Prochaine étape GTK remplacé par Qt <img data-src=" />







Quelle horreur. Mais bonne nouvelle pour moi, la prochaine version de Firefox utilisera enfin GTK+ 3 \o/


Le 18/11/2015 à 08h 49

Bien que ce soit le framework multimédia officiel du projet GNOME, GStreamer est multi-plateforme. On le retrouve aussi bien sous Windows et OS X, que sous Android et iOS.



Et lors de la dernière conférence qui s’est tenue en octobre dernier, on a vu de nombreux intervenants issus de nombreuses entreprises : Samsung, Texas Instruments, Ubicast, Red Hat, Collabora, Igalia… Tout comme on retrouvait également Google en tant que principal sponsor. C’est donc loin d’intéresser uniquement GNOME.

Le 18/11/2015 à 08h 17

Mouais. La liste contenant des bugs datant de 2012, il faudrait voir s’ils n’ont pas été corrigés entre temps. La version 1.6 de GStreamer sortie en septembre dernier en corrigeant par exemple plus de 1400.

Le 16/11/2015 à 15h 18

Tu pourrais également choisir de privilégier OpenStreetMap en tant que bien commun.

Le 15/11/2015 à 17h 08







hurd a écrit :



Je pense qu’un fork d’un logiciel par l’EI rentre sans trop de difficulté dans cette case.







L’État islamique n’ayant aucune existence légale et le respect du droit n’étant clairement pas leur fort, c’est mort pour obtenir une quelconque réparation XD



Mais admettons que tu sois un écologiste anti-nucléaire et qu’Areva décide d’utiliser ton logiciel libre. Même là, je ne suis pas certain que tu puisses obtenir gain de cause. Faudrait vraiment que ton nom soit publiquement associé à quelque chose qui te porte préjudice.



C’était par exemple le cas de groupes tels que M83 ou MGMT dont certaines morceaux avaient été repris lors de meetings ou clips de campagne de l’UMP ou du Front National. Quand il n’y a pas d’accord et que t’es associé à un parti politique que tu désapprouves avec un morceau qui peut être reconnu par plein de monde, t’es directement concerné.



Mais là encore, je trouve des accords financiers pour clore l’affaire ou des demandes de retrait YouTube, mais pas vraiment de décisions de justice. La seule histoire dont j’avais eu vent, c’était pour deux suites à un roman de Victor Hugo, pour laquelle les ayants droits de l’auteur s’étaient opposés (mais je te laisse découvrir la conclusion).


Le 15/11/2015 à 16h 09

Faudrait voir s’il existe une quelconque jurisprudence à ce sujet, mais je ne suis pas particulièrement convaincu. Ça s’adresse surtout au droit d’auteur traditionnel. Si on prend les licences libres, elles sont par exemple non révocables (par rapport à ton droit de retrait ou de repentir).



L’auteur peut très bien changer la licence après coup, mais ça ne concernera que les futures versions. Les précédentes resteront à jamais sous licence libre. Dans le cas des Creative Commons, en cas de changement de licence pour quelque chose de non libre, Wikimedia se contente de signaler que l’auteur a décidé de changer après coup, mais que ça restera libre sur Wikimedia Commons.



Pour le côté inaliénable, les licences BSD demandaient autrefois à ce que la paternité soit toujours indiquée. Mais par la suite, il y a eu de nouvelles versions de la licence où ce n’était même plus une obligation.



Donc ouais, peut être qu’en France on est plus chiant que la moyenne, mais comme tu le dis, ce n’est clairement pas valable partout.

Le 15/11/2015 à 00h 44







parnetiel a écrit :



pour ce qui est de faire de l’optimisation fiscale Canonical, Red Hat et Google le font tous déjà, comme quoi “linux” et “vertueux” ça ne colle pas autant ensemble que ce que certains illuminés veulent bien nous faire croire….







Il te manque SUSE. Comme ça, tu pourras citer les trois seules distributions GNU/Linux commerciales et généraliser à toutes les autres distributions communautaires (Debian, Arch, Manjaro, Slackware, Gentoo…)



Linus étant particulièrement pragmatique, il s’en fout royalement.



Pour rappel, contrairement à une entreprise, le libre appartient à tout le monde, et tant que les quatre libertés sont respectées, tout le monde est libre d’en faire ce qu’il veut. Si ce n’est déjà fait, l’État islamique pourrait très bien créer sa propre distribution pour aider ses djihadistes à commettre des attentats sans se faire repérer. Ce n’est pas pour autant que les différents logiciels libres auront été développés dans ce but et que leurs développeurs le cautionneront. C’est juste libre.



Merci de ne pas généraliser le comportement de certains à toute la communauté…


Le 14/11/2015 à 19h 43







levieuxtoby a écrit :



Merci CaptainObivous : avec une entreprise comme Google au cul (donc avec toute la puissance en matières de moyens que ça représente), linux sur mobile réussit là où tout au plus des petites fondations (quand il y en a) ont échoué avec le linux desktop…







C’est clair. Pour moi, le meilleur moyen de réussir, ça serait de faire comme Apple, de fournir à la fois le système et de très bonnes machines, tout ayant une puissance financière suffisante pour jouer sur le long terme, et tant pis si on perd de l’argent au début. De pouvoir lancer de grosses campagnes publicitaires, d’avoir des magasins en dur pour que les gens puissent voir et essayer le produit, être assistés pour le transfert de leurs données, assurer le SAV…



Et le coup de tenir sur la durée, c’est exactement ce qu’a longtemps du faire Microsoft avec Bing, ses Surface, ses téléphones mobiles… avant d’avoir pu envisager une certaine rentabilité.



C’est facile de louer les louanges de Microsoft. Quand on a des centaines de milliards de cash, on peut beaucoup plus facilement se tromper, se vautrer, se relever, tester de nouvelles idées…



Ce n’est pas impossible. Après sa traversée du désert, Apple a très bien su nous le montrer. Le gros soucis, c’est qu’il faudrait également être comme eux. Déposer de nombreux brevets, ne pas hésiter à faire des procès pour des conneries, faire de l’optimisation fiscale, gagner de l’argent avec les données personnelles des utilisateurs, avoir de nombreuses pratiques peut être légales, mais éthiquement répréhensibles. Et clairement, non seulement ce n’est pas notre philosophie, mais c’est justement ce que l’on combat.


Le 12/11/2015 à 23h 48







methos1435 a écrit :



Quand on me parle de pratiques qui constituent forcément de l’abus de position dominante j’attend là encore des textes juridiques qui le prouve. J’attend toujours.







Ils ont bel et bien eu des pratiques détestables par le passé et ont été condamnés des deux côtés de l’Atlantique. Que ce soit par leur refus de fournir des informations nécessaires à l’interopérabilité, le fait d’imposer leur navigateur web ou de ne pas respecter les lois antitrust américaines.



Maintenant, après toutes ces condamnations, je pense qu’ils ont compris. Malheureusement, le mal est fait. Et ça ne concerne pas que les distributions GNU/Linux. BeOS, qui était pourtant incroyablement novateur et techniquement supérieur à l’époque, n’a pas su percer pour les mêmes raisons.



Alors, je ne dis pas que c’était la seule raison et que Microsoft est responsable de tous les maux. Mais ils ont malheureusement une part de responsabilité particulièrement importante dans toute cette histoire. Et il en va de même des politiques, qui auraient pu privilégier le libre depuis bien longtemps dans l’Éducation et l’administration.







methos1435 a écrit :



Et excusez moi effectivement de continuer à penser que la “non percée” des distributions GNU/Linux a des causes bien éloignées de domination de Microsoft.







Si tu n’accordes aucune importance à la liberté, au respect de l’utilisateur, à la bidouillabilité, à la supériorité technique… toutes ces questions qui n’intéressent pas le grand public. Qu’est-ce qui te ferait changer pour autre chose quand, dans le même temps, il n’y a pas la moindre publicité et que l’écrasante majorité des gens n’ent ont jamais entendu parler ?



Microsoft est arrivé le premier, avec un écart de temps particulièrement conséquent. Juillet 1981 pour la première version commerciale de MS-DOS, août 1991 pour la première version guère utilisable du seul noyau Linux (on ne parle pas encore d’un système complet). La première distribution date quant à elle de 1992.



En plus de dix ans, MS-DOS, Windows, MS Office… ont eu tout le temps de s’imposer pour devenir incontournables. De tout temps, en allant au supermarché, on ne trouvait que des machines avec les systèmes Microsoft pré-installés. Tout comme, pendant des années, les formats de fichiers propriétaires de la suite MS Office ont su la rendre obligatoire pour pouvoir lire ou modifier les documents envoyés par nos interlocuteurs.



Avec des systèmes Microsoft imposés sur chaque nouvelle machine vendue, les éditeurs n’avaient plus aucun intérêt à développer pour d’autres plate-formes. À l’arrivée, si tu souhaitais lire les fichiers MS Office, il te fallait cette suite bureautique et donc il te fallait Windows. Si tu souhaitais utiliser telle ou telle application, il te fallait encore Windows. Cerce vicieux.



Donc oui, sans les dizaines de milliards de budget (R&D, marketing…) de Microsoft et autres éditeurs propriétaires, il a fallu énormément de temps au libre pour en arriver là. Et on peut saluer l’effort au vu des faibles moyens dont la communauté disposait en comparaison.



C’est juste dommage que l’Europe et les différents gouvernements n’aient pas su le voir et n’y ait pas contribué plus que ça. Rien que dans le domaine de l’éducation (et au vu des ristournes effectuées par Apple et Microsoft, on peut dire qu’ils l’ont bien compris), les enfants d’aujourd’hui sont les clients et les décideurs de demain. Si on les avait formés sur du logiciel libre, la situation serait sans doute bien différente.



Maintenant, mon point de vue personnel, c’est que le libre ne cherche pas à conquérir de nouvelles parts de marché et dominer le monde. Et c’est très bien ainsi. Par contre, que l’on adhère ou non à la philosophie libriste, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un bien commun accessible à toute l’Humanité sans distinction. C’est donc fort déroutant de constater que l’Europe ou tout autre gouvernement démocratique n’ait pas embrassé ce mouvement.


Le 12/11/2015 à 19h 33







methos1435 a écrit :



Que tu penses… L’openXML à été standardisé. Et les seules critiques sur cette standardisation ont été “ouinouin ya déja l’odt”. 



Pire encore, il a été dit par certains que vue la taille du document décrivant l’openXML (trop grand) ça serait dure de l’implémenter sur libreOffice. “On à pas envie de s’emmerder à l’implémenter donc c’est la faute à Microsoft” …







Le certains, c’est Google, qui estime qu’une revue comparable au standard ODF prendrait 18 ans (contre 871 jours pour l’ODF). IBM était également contre, de même qu’un certain nombre de pays.



Connaissant Microsoft, ça a encore dû être magouilles et compagnie. Enfin bon, je t’invite à lire le paragraphe Wikipédia Un projet de norme contesté, et surtout, les différentes références associées.


Le 12/11/2015 à 19h 26







methos1435 a écrit :



Et ily a quelques années en France on voyait des machines sous Mandrake (à l’époque) dans tous les carouf de France. Ils ont retiré: un bide total, comme quoi …







Houla, Mandrake c’est super vieux. Ça s’est arrêté il y a bien dix ans, en 2005 (sauf si t’inclus également Mandriva, mais je ne pense pas qu’il y ait eu de nouvelles tentatives avec cette dernière).



On avait également eu droit à un essai avec la distribution Xandros sur les tous premiers Asus Eee PC sortis en 2008.



À l’époque, ça m’avait vraiment fait plaisir. Mais avec du recul, en voyant les technologies qui nous manquaient, le niveau de certains logiciels importants, clairement, on était pas prêts pour le grand public. Dommage que ça se soit fait au mauvais moment.



Néanmoins, il faut tout de même rappeler certains faits. Pour Mandrake, je n’en ai aucun souvenir, mais pour Xandros, déjà à l’époque, j’avais reproché d’avoir opté pour une distribution inconnue plutôt que pour Ubuntu, qui avait pourtant le vent en poupe. Ils n’avaient pas choisi un environnement de bureau traditionnel mais avaient créé leur propre interface, avaient créé un thème singeant celui de Windows et sont même allés jusqu’à préinstaller un anti-virus…



Mais surtout, le gros reproche, c’est qu’il n’y a eu aucun accompagnement des utilisateurs. Je suis prêt à parier que nombreux sont ceux qui l’ont acheté pensant que c’était du Windows dessus. Puis, voyant que leurs applications habituelles ne fonctionnaient pas, ont sans doute eu une mauvaise image du produit ou ont demandé un échange.



Enfin bon, on ne parle pas ici de monsieur tout le monde qui fait bien ce qu’il veut chez lui, mais de l’État et des collectivités, avec des utilisateurs qui auront droit à une formation, et qui doivent utiliser les outils fournis par leur employeur.



Et si ça doit se faire, ça se fera par étapes. On commence par la messagerie et le navigateur. Ensuite la suite bureautique puis tel ou tel autre outil. Et au final, quand on utilise plus que du libre au quotidien, que ce soit sous Linux plutôt que Windows, ça ne les dépayseras pas plus que ça. Le plus important, ce sont les outils.


Le 12/11/2015 à 10h 49







soumdematte a écrit :



C’est hallucinant tous ceux qui parlent sans savoir, sans jamais avoir mis le pied dans un service informatique et qui pensent tout savoir parce qu’ils ont un PC linux à la maison !







Éric Ficheux, chef de projet sur la migration de la Ville de Nantes / Nantes Métropoles vers LibreOffice, avait l’air de déclarer qu’ils faisaient de belles économies au final. Migration qui concerne 5000 postes.



Vidéo de sa conférence aux RMLL 2015, ainsi que son support.


Le 12/11/2015 à 10h 38







parnetiel a écrit :



D’ailleurs tu commets là encore une erreur classique qui est de croire que tu payes juste un logiciel, alors qu’il ne t’appartient pas en plus, car non pas du tout quand tu achètes Windows tu achètes juste une licence d’utilisation et surtout un vrai support sur 10 ans, et quand tu achètes Office c’est la même chose tu achètes aussi un support sur 10 ans et celui là il est clairement et indéniablement le meilleur du marché et reconnu comme tel par l’industrie, ce qui explique en fait bien mieux sa suprématie!! car pour une entreprise s’assurer de la continuité de ses activités en toute circonstance c’est ça qui justifie le prix surtout! après je sais bien qu’il y a sur les forums d’amateurs une vraie mode, qui consiste en fait à prendre les professionnels qui font des choix dans les DSI que pour des couillons qui comprennent rien, le tout sans même vraiment savoir de quoi on cause ni se mettre à leur place, mais comme le dit si bien l’adage justement : “les conseilleurs ne sont pas les payeurs” et les payeurs ne choisissent pas Libre Office, justement parce qu’il n’est pas le meilleur pour leurs besoins à eux <img data-src=" />







Red Hat propose également un support de plus de dix ans sur ses systèmes, tout comme Collabora propose du support de plusieurs années sur LibreOffice.







parnetiel a écrit :



Mais je rajouterai quand même une précision certes simpliste mais essentielle : rajouter des fonctionnalités différenciantes même si incompatibles avec une concurrence qui accuse encore un lourd retard, ça permet justement de conserver son avance encore et toujours! c’est la base même du commerce et c’est de bonne guerre, et d’ailleurs si c’était si facile que ça de faire s’asseoir les gens autour d’une table sur n’importe quel sujet et de les faire s’entendre sur un consensus en claquant des doigts sur absolument tout, non seulement ça se saurait, mais surtout le monde irait bien mieux, ouh là là oui! mais ce n’est pas le cas évidemment et là encore faut bien faire avec <img data-src=" />







C’est très bien qu’ils proposent des fonctionnalités supplémentaires. Mais dans le cas présent, ce qu’on leur demande, c’est de respecter un standard et d’être compatible avec les autres.



Si on prend le HTML5, c’est un standard ouvert et bien documenté. Si certains navigateurs sont en retard sur son implémentation, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Mais à l’arrivée, on a une norme commune sur laquelle tout le monde s’appuie.



Dans le cas présent, la seule et unique norme, ça aurait du être l’OpenDocument. De vouloir, encore et toujours, créer une norme Microsoft à part, ne fait qu’ajouter des problèmes et complexifier la situation inutilement.







parnetiel a écrit :



Mon dieu que j’ai horreur de cet argument, si linux ne dépasse toujours pas les 2% sur PC au bout de rien de moins que 20 ans ce n’est absolument pas parce que les forks à rallonge sont une idiotie commerciale sans nom qui ne fait que paumer toujours plus les gens, que le retard en matière d’ergonomie a très longtemps été imbitable, que le dogmatisme et les guerres de clochers intestines ont souvent empêché la naissance d’une bibliothèque de logiciels en capacité d’attirer le plus grand nombre, que toutes les tentatives des divers constructeurs et centres commerciaux de proposer à Mme Michu des machines préinstallées sur linux ont toujours été un échec retentissant (le meilleur exemple étant les netbooks), que la plus-value est inexistante au niveau de ce qui intéresse vraiment les gens, que d’ailleurs les gens se contrefoutent du libre en général et privilégie l’usage au dogmatisme, que le support n’a longtemps jamais été à la hauteur de l’ombre de ce que proposait Microsoft, et qu’enfin l’incapacité de savoir monétiser le logiciel libre a crée un très net déséquilibre en matière de soutenance d’une stratégie commerciale et marketing à même de promouvoir ce dernier auprès du plus grand nombre, faute de budget pour le faire, car on a beau dire mais la réalité de ce monde c’est qu’une petite pub bien calée sur TF1 entre la météo et Mimi Mathy ça aide à pas mal de choses quand même… c’est d’un triste certes mais factuel là encore <img data-src=" />







Qu’il n’y ait qu’une distribution ou qu’il y en ait mille, ça ne change strictement rien à la situation. Pour le grand public, Linux = Ubuntu, et les constructeurs / éditeurs de logiciels propriétaires peuvent également se concentrer sur Ubuntu.



En quoi le libre ne répond pas aux besoins ? Canonical s’est associé avec Dell et HP pour vendre des machines avec Ubuntu pré-installé dans un millier de points de vente en Chine, 800 en Inde, 500 en Amérique du Sud… Au final, Canonical annonce avoir plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs. J’imagine que ça répond donc très bien aux besoins de tous ces gens et que la seule différence portait donc bel et bien sur les partenariats et la stratégie marketing.


Le 12/11/2015 à 01h 06







catseye a écrit :



Oui et quel rapport … t’es conscient que 99% des projets libres que tu trouves sous Sourceforge, github, codeplex et compagnie ne sont issues d’aucune entreprise, codé avec les pieds … pratiquement pas compilable tel quel.

Tu parles d’ailleurs de logiciels mastodontes où justement pratiquement personne ne peut contribuer, justement parce que ce sont des entreprises derrière non des gens ‘libres’ avec des objectifs qui n’ont rien à voir avec des requêtes d’utilisateurs lambda.







En même temps, c’est ce dont on parle depuis le début. L’État ne va pas utiliser des logiciels récupérés au petit bonheur la chance sur GitHub, mais plutôt utiliser les mastodontes en question.







catseye a écrit :



Quand tu es une entreprise ou une administration, la seule chose intéressante dans les logiciels libres c’est leur prix quasi-nul, le reste, on sait très bien que si il y a un souci avec, un bug ou autre, on est au même point qu’avec du proprio.







Et bien évidemment, l’indépendance (le fait de ne pas être lié à un éditeur en particulier), l’ouverture (le respect des standards), la flexibilité (la possibilité de modifier l’application selon ses besoins), la pérennité (si l’éditeur original met la clé sous la porte ou abandonne son logiciel), la qualité et la sécurité ne rentrent pas en ligne de compte.



À n’en pas douter, si Google ou Facebook utilisent Linux et des logiciels libres à grande échelle, c’est uniquement pour faire de petites économies…







catseye a écrit :



C,est comme si on te donnait le plan complet de chaque pièce de ta voiture et le code source de l’ordinateur de bord … ça va pas vraiment t’aider à remplacer le système électrique ni la transmission avec tes petites mimines … tu feras appel à un garagiste, bha dans le logiciel libre c’est pareil tu vas payer un support par une société de service, ou par l’éditeur du logiciel proprio, y a aucune différence. Et si personne ne veut plus supporter le projet ou logiciel en question, parce que c’est pas rentable, t’es baisé de la même façon.







Bah non, ce n’est pas pareil. Premièrement, la possibilité de le faire m’est offerte. Que ce soit par moi-même ou par un prestataire n’a aucune importance. Si tu demandes à Microsoft de t’ajouter une fonctionnalité dans le prochain MS Office, il y a fort à parier que tu récoltes un refus. Tu peux toujours leur soumettre l’idée, mais si ça ne les intéresse pas, c’est mort. Avec LibreOffice, tu peux le faire toi même ou demander par exemple à Collabora de le faire. À partir du moment où tu paies, ce n’est pas un souci. Et si jamais ça n’intéresse pas le projet, Collabora te fera une version rien que pour toi.



Ensuite, autre grosse différence, le choix du prestataire. Dans le cas d’un logiciel propriétaire, en général, il n’y a qu’un seul éditeur, qui a tout contrôle. Dans le cas de MS Office, seul Microsoft possède le code source et a le droit de le modifier. Avec le logiciel libre, tu choisis le prestataire de ton choix et tu peux changer à tout moment.



Situation radicalement différente, puisque ça te permet de choisir selon différents critères (nationalité du prestataire, tarifs, choix de soumettre ou non les modifications au reste de la communauté…) tout en rendant ta solution pérenne (quoi qu’il arrive à ton prestataire, tu pourras toujours en choisir un autre au besoin).


Le 11/11/2015 à 23h 52







parnetiel a écrit :



Sachant que Red Hat\( et Canonical\) sont tout autant des sociétés non-européennes qui pratiquent l’optimisation fiscale à tour de bras comme les autres avec leurs bureaux en Irlande… sans parler des portes ouvertes à des gouvernements étrangers qui sont tous aussi présentes pour nous espionner librement, ce n’est même plus à démontrer ça !







Elles sont où les portes dérobées, dans le libre ? Et en quoi le libre ne permet pas la souveraineté, sachant que tu ne dépends pas d’un éditeur en particulier, que tu peux contribuer à la destinée du logiciel et qu’il t’offre finalement toutes les garanties possibles et imaginables (même si ça peut avoir un coût).



Sinon, je ne suis pas allé vérifier pour l’optimisation fiscale de Red Hat, mais si c’est bel et bien confirmé (c’est toujours mieux d’avancer des sources), ça reste critiquable, mais à choisir entre l’entreprise qui contribue énormément au libre, et donc au bien commun, et les autres, j’ai tout de même l’impression que ça serait le choix le moins pire.







parnetiel a écrit :



Si tu prends en compte rien que toute l’intégration à AD, ou les options de collaboration en temps réel, l’offre complète de Office 365 et tous ses avantages, les versions mobiles de Office présentes partout et synchronisées, etc… au final Libre Office a encore et toujours 2 ou 3 wagons de retard sur le usages modernes!







Je ne dis pas que MS Office n’est pas mieux. Même chose pour n’importe quel autre logiciel propriétaire dans n’importe quel autre domaine. Mais si mon entreprise tourne sous Linux (si si, ça existe), MS Office n’étant pas disponible sur cette plate-forme, ça ne m’est d’aucune utilité. Tout comme je n’ai pas forcément besoin de la partie collaborative ou je ne sais trop quelle autre fonctionnalité.



Peut-être que LibreOffice répond parfaitement à mon besoin et à celui de mes collaborateurs.



Qu’un logiciel soit meilleur qu’un autre, on s’en fout. Ce qui compte, c’est qu’il réponde aux besoins demandés, qu’il soit disponible sur la plate-forme de notre choix, et que la différence de prix par rapport à une autre solution répondant également aux mêmes besoins soit justifiable.







parnetiel a écrit :



+1000 les formats ouverts et le libre sont 2 choses très différentes <img data-src=" />







MS Office ne doit pas très bien les gérer, sinon, depuis le temps, on entendrait pas aussi régulièrement des problèmes de compatibilité entre les différentes suites bureautiques.



J’irai même jusqu’à ajouter qu’il n’y a aucun intérêt à sortir qu’on est pleinement compatible avec les formats libres et ouverts si, dans le même temps, on ajoute volontairement des surcouches d’incompatibilités comme ces fameuses macros qui posent tant problème.







parnetiel a écrit :



Et sinon rappelle-moi la part de marché des Mac, c’est 7,2% ou 7,4% déjà? j’ai pas trop suivi perso j’ai juste vu qu’en 3 petits mois d’offre de mise à jour vers Windows 10, il y avait déjà plus de Windows 10 uniquement que de n’importe quoi d’autre sous n’importe quel OSX, ça en dit long sur l’hégémonie vacillante de Windows effectivement… <img data-src=" />







Mon Dieu que j’ai horreur de cet argument. Si Windows à 90 % de parts de marché, ce n’est absolument pas parce que Microsoft est arrivé le premier, qu’il n’a jamais eu de pratiques détestables comme le « Adopte, étend et étouffe », et que ça n’a pas créé un cercle vicieux, qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir faire des campagnes publicitaires planétaires d’un milliard de dollars (quand le libre n’en fait pas du tout), que le fait qu’il soit pré-installé d’office sur toutes les nouvelles machines, que le choix n’est pas possible, que la séparation des prix n’est pas indiquée, qu’il n’y a pas une certaine résistance au changement… n’y est pour rien.



De mon côté, ma théorie c’est qu’en allant acheter une machine chez Carrefour, Mme Michu ne se voit proposer que du Windows. Et que ça tombe bien, son gamin a été formé sous Windows à l’école, son voisin a également du Windows, puis à la télé ils ont dit que Windows c’était génial, puis elle est persuadée qu’un PC = Windows, puis ça l’emmerderait de devoir tout réapprendre…



Non, bien sûr que non. Si Windows en est là, c’est uniquement pour sa seule supériorité technique et le respect total et sincère de ses utilisateurs XD


Le 11/11/2015 à 20h 42







DotNerk a écrit :



Je ne suis pas sûr, mais je crois que Mozilla et Wikipedia ne sont pas des entreprises mais des fondations <img data-src=" />







Dans le cas de Mozilla, il y a bien la Mozilla Foundation, qui gère le développement logiciel, mais le petit millier d’employés est quant à lui payé par Mozilla Corporation. En ce qui concerne la Wikimedia Foundation, j’ai hésité à les citer, mais bien que ce ne soit pas une entreprise, ils ont tout de même un budget de plusieurs dizaines de millions de dollars, plus de 280 employés, et développent un gros logiciel libre, MediaWiki.



Je me suis dit que malgré leur statut, ça ne changeait finalement pas grand chose au résultat <img data-src=" />


Le 11/11/2015 à 19h 44







methos1435 a écrit :



Et je ne cherche pas à minimiser leur travail. Mais vouloir à tout prix minimiser, voir pour certains, interdir le proprio aura des conséquences non négligeables sur le monde libre.







Personne ne cherche à interdire le logiciel propriétaire de par le monde. Encore une fois, les entreprises et les particuliers font bien ce qu’ils veulent de leur argent.



Alors bien sûr, les contrats étatiques peuvent peser lourd dans l’activité de certaines entreprises, mais si on prend ça globalement, ça ne représente pas grand-chose pour l’ensemble des éditeurs. Que l’État français ou l’Europe décident tout à coup de privilégier le libre n’aura, à mon avis, aucune incidence sur le logiciel propriétaire.



Par contre, à l’inverse de ta conclusion, s’ils jouent bien le jeu en contribuant aux logiciels libres qu’ils utilisent (par l’attribution de ressources humaines et/ou financières), alors je pense qu’au contraire, ça pourrait donner un sérieux coup de pouce à ces derniers.



Si on prend le cas de LibreOffice, d’après leur rapport pour l’année 2014, ils semblaient n’avoir que 807.718 euros de budget (moins d’un million) et seulement six employés. Sans les développeurs fournis par différentes entreprises (Red Hat, Collabora, Canonical…), la fondation n’aurait pas les moyens d’employer par elle-même et ne pourrait compter que sur les bénévoles. Le développement irait incroyablement moins vite.



Et pourtant, LibreOffice est un logiciel libre majeur. Alors que dire de tous les petits logiciels conseillés dans le socle interministériel de logiciels libres ?


Le 11/11/2015 à 18h 17







doum a écrit :



Ca a deja du etre dit 10 fois, mais si seulement le libre pouvait chercher à s’imposer par ses qualités et non par ses lobbyismes ….







Le problème, c’est qu’en réalité, à l’inverse du proprio, dans le monde du libre il n’y a quasiment aucun lobbying. On ne peut pas comparer des éditeurs, qui investissent parfois des millions sur ces questions, avec 2-3 associations sans moyens.







doum a écrit :



Moi j’utilise du libre, quand c’est meilleur. J’utilise du MS quand c’est meilleur. Ou du proprio x ou y peu importe.

et j’applique la meme chose au boulot quand c’est moi qui suit decisionnaire.







Oui, à titre personnel, tu peux bien évidemment faire ce que tu veux. Et il en va de même des entreprises. Mais on parlait ici de l’État, dont le budget provient de nos impôts. Personnellement, ça me dérange que les miens servent à financer a) une entreprise américaine plutôt que française ou européenne, b) une entreprise qui fait de l’optimisation fiscale, c) que l’État ne privilégie pas le bien commun…







doum a écrit :



Je vois citer bcp d’alternatives aux logiciels fermés. D’alternative aux OS, d’alternative a des softs de bureautique, de traitement de photos, de 3D, de xxx, mais qui, en dehors de toute notion philosophique et de cout (libre ou pas libre, gratuit ou payant), les utiliserait vraiment si on retire le fait que ce sont des logiciels libres et souvent gratuit ? Les exemples fondent comme neige au soleil ! J’echangerai pas lightroom contre darktable, office contre libre office, etc. Les logiciels libres vraiment connus le sont parcequ’ils sont excellents ! Firefox n’a pas grandi parcequ’il est libre. Il a grandi parcequ’il etait meilleur que les autres. VLC n’est pas autant utilisé parcequ’il est libre. Il est utilisé parcequ’il lit tout et bien. Etc…







À tout hasard, moi, et des millions d’autres personnes de par le monde ? Je ne remets pas en cause la légalité de tes licences, mais malheureusement, énormément de gens vont pirater la suite Adobe, le dernier MS Office et j’en passe. À partir de là, c’est facile de dire qu’ils sont les meilleurs et que le reste c’est de la merde. Si tout le monde respectait les licences, ces mêmes applications libres que tu critiques seraient sans doute bien plus populaires…


Le 11/11/2015 à 17h 32







methos1435 a écrit :



il ya surtout les employés de grosses boites pondant du code proprio qui participent activement au développement de gros logiciels libres. Et c’est principalement eux qui font tourner ce que presque tout le monde appelle aujourd’hui un logiciel libre. Enlève ces personnes (parce que tu supprimes leurs jobs et leurs revenus) et le libre s’écroule lentement mais surement. Beaucoup de ces contributeurs ne développent par pur plaisir, mais parce leur employeur voit un certain intérêt à les payer pour ça. Tout travail à un prix.







Il existe bien évidemment de nombreuses entreprises qui contribuent au logiciel libre. Mais on trouve tous les cas de figure. Des entreprises dont le logiciel n’est pas forcément le coeur de métier, comme Facebook qui emploie les principaux développeurs du système de fichier Btrfs ou des développeurs de la pile réseau du noyau Linux. Des entreprises qui font du propriétaire en temps normal mais qui ont également contribué à des projets libres. On se souvient par exemple de la contribution de Microsoft pour la prise en charge de son hyperviseur Hyper-V au sein du noyau.



Mais à côté de ça, on trouve également des entreprises qui ne font que du libre : Red Hat, Mozilla, Collabora, Igalia, Wikimedia…



Si jamais les premiers arrêtaient de contribuer, le logiciel libre progresserait évidemment bien moins vite, mais il existait avant même ces contributions et il perdurera quoi qu’il arrive.


Le 11/11/2015 à 17h 16







jinge a écrit :



Dans tous les cas il y a peu de chances que ces sources servent car c’est trop complexe. D’où l’invention des plugins/extensions et équivalents pour les logiciels propriétaires: ça permet de faire évoluer un logiciel pour qu’il corresponde à des besoins qui n’étaient pas satisfaits à l’origine.

Donc du coup, pourquoi prendre du libre (qui devra être re-modifié à chaque mise à jour) plutôt qu’un système propriétaire avec des extensions sur mesure qui elles pourront rester compatibles et n’interfèreront pas avec les sources du logiciel (donc pas de création de bugs, etc).







J’ai l’impression que tu penses que c’est au client final de développer lui-même ce dont il a besoin. Quand la ville de Munich est passée à Linux et LibreOffice, elle a pris du support auprès de Collabora, que ce soit pour l’aide à la migration ou les développements personnalisés. Le client paie et c’est le prestataire de service qui s’occupe du reste.



Et c’est bien sur le service que la plupart des entreprises qui font du libre gagnent de l’argent.



Ensuite, le client peut spécifiquement demander à ce que ça ne soit que pour lui, mais ça serait idiot. En général, le prestataire va partager le travail accompli avec le projet pour que les modifications soient intégrées et qu’elles puissent ensuite bénéficier à tous. Le client n’ayant ainsi plus besoin de payer pour que ce soit porté à chaque nouvelle version de l’application.



Et pour terminer sur tes greffons, le développeur de l’application peut très bien apporter des changements importants qui les rendraient incompatibles. Ce n’est en rien une garantie de pérennité.







sr17 a écrit :



Mais il faut bien reconnaître qu’il y a quand même quelques domaines ou le financement du modèle libre est quasiment inexistant, par exemple dans le jeu vidéo.



C’est hélas grâce à cela que l’hégémonie de Windows se maintient chez les jeunes…







Pour le premier point, faut voir. Les jeux en free to play sont de plus en plus courants, l’éditeur se finançant sur l’achat de vies ou de niveaux supplémentaires, des habillages différents pour les personnages, des armes plus puissantes, l’accès à des tournois…



Dans le cas de jeux libres, même s’ils sont modifiables, puisque c’est avant tout pour les jeux en ligne et qu’il y a un serveur pour fournir et contrôler, ça doit tout de même pouvoir s’appliquer.



Pour inciter à faire des dons au projet, SuperTuxKart propose ses derniers circuits en avant première aux donateurs sous une licence non libre, avant qu’ils ne passent ensuite sous licence libre quelques mois plus tard quand ils font finalisés et qu’ils rejoignent le jeu de base.



Sinon, pour l’hégémonie de Windows, Steam vient récemment de passer la barre des 1600 jeux compatibles Linux, et l’on voit arriver de plus en plus de gros jeux et de sorties simultanées.


Le 11/11/2015 à 16h 51







Argonaute a écrit :



Pour ma part, je pense que l’APRIL devrait se battre plutôt pour l’adoption du libre dans l’éducation Nationale, car c’est là, quoiqu’on puisse en discuter, que sont formés les décideurs futurs.







Elle le fait déjà, mais comme d’habitude, tout le monde s’en fout :



* Logiciel libre et éducation

* Appel pour l’interopérabilité dans l’Éducation nationale







millcaj a écrit :



Cela dit, je ne connais pas un logiciel à usage professionnel gratuit et/ou ouvert qui soit meilleur qu’un logiciel propriétaire. Je voudrais bien, mais ce n’est pas le cas, sauf à s’attacher à des points précis ou à rester à un niveau superficiel du genre “Gimp c’est pareil que Photoshop” (et,d’une part, je HAIS Adobe, et, d’autre part, je pense qu’il y a des tonnes de choses qui pourraient être mieux faites dans Photoshop et qui le seraient s’il y avait une concurrence réelle mais je ne peux pas pour autant prétendre qu’il y a mieux en “libre”… Je voudrais bien.. )







Je ne pense pas qu’il faille se focaliser sur le meilleur ou non (sinon, tout le monde aurait de super voitures allemandes) mais voir si ça répond ou non au besoin. Et pour le coup des logiciels Adobe, ça me fait un peu penser à ceux qui veulent à tout prix le dernier Photoshop pour supprimer des yeux rouges sur leurs photos, uniquement parce que c’est le plus cher et le meilleur.



Des logiciels libres de très grande qualité, on en trouve énormément. Que ce soit pour les serveurs, le cloud, la virtualisation… Mais même dans les applications métier, on en trouve un certain nombre. Pour les progiciels de gestion intégré, on peut citer Odoo ou Dolibarr.



Dans le domaine médical, on peut citer Orthanc (serveur DICOM pour l’imagerie médicale), GNU Health (système d’information hospitalier), MedinTux (gestion de dossier médical)…



Mais puisque tu citais un logiciel pour la création artistique, on peut également citer Blender (modélisation, animation et rendu 3D), Ardour (station audio-numérique), darktable (traitement photographique), Scribus (PAO), Inkscape (dessin vectoriel), Krita (traitement d’image bitmap)…



Tu peux aller sur les différents sites, on trouve souvent des cas d’utilisation en milieu pro. Le logiciel libre touche vraiment à tous les domaines, et encore une fois, tant que ça répond au besoin, c’est bien là le principal.


Le 11/11/2015 à 15h 47







jinge a écrit :



De plus si le logiciel libre est si accessible, comment cela se fait-il que les interfaces graphiques soient toujours aussi pourries (ok, elles ont été grandement améliorées en 10 ans, mais ont toujours plus de 10 ans de retard sur ce qui se fait à coté).







T’es sérieux ? T’as regardé les dernières applications GNOME 3.18, Plasma 5.4, Pantheon ? Même si, aux yeux de certains ça peut paraître un poil moins joli que le dernier OS X (les goûts et les couleurs), je n’irai pas jusqu’à dire qu’on a des années de retard. Certains trouveront même ça bien plus joli que Windows et compagnie.







methos1435 a écrit :



Mais le type de licence ne devrait pas intervenir dans ces choix. Le Proprio à toujours sa place en informatique, pas plus mais pas moins que les autres.







Encore une fois, on ne parle pas d’une entreprise, mais du choix de l’État et des collectivités. Non seulement le libre devrait être privilégié, mais on devrait également prendre en compte un certain nombres de critères : le fait que le logiciel ne soit pas européen est-il une menace ? Son éditeur fait-il dans l’optimisation fiscale ? Est-ce qu’il respecte bien la vie privée des utilisateurs ?…







catseye a écrit :



Ils ne sont pas juste en retard, ils sont excessivement complexes et très mal écrits (pour la plupart des gros projets), ce qui fait que seuls les développeurs d’origine ou qui y passent leurs week-end s’y retrouvent, d’où la lenteur à l’implémentation de nouvelles fonctionnalités ou corrections de bugs (qui sont systématiquement niés pendant des semaines juste pour décourager les utilisateurs). En même temps les développeurs ne sont redevables de rien, et peuvent partir du projet sur un oui ou sur un non, rendant le projet à l’état de zombie.







T’es conscient que la plupart des gros projets libres (Firefox, LibreOffice, le noyau Linux, Docker…) ont de nombreuses entreprises derrières, et qu’un nombre conséquent de développeurs sont salariés pour travailler dessus à plein temps ?



Certains allant même jusqu’à penser que « Le logiciel libre est de meilleure qualité que le code propriétaire », estime Coverity.


Le 11/11/2015 à 15h 23







Spacewolf1 a écrit :



Ne confonds pas logiciel libre (open source) et logiciel gratuit (freeware), ce sont 2 choses totalement différentes !!!

Un logiciel libre peut tout aussi bien être gratuit que payant… tout comme un logiciel propriétaire qui peut être gratuit ou payant.







Je ne confonds rien du tout. Mais jusqu’à présent, quand choix du libre il y a eu, ça a plus été pour des raisons économiques que pour des raisons idéologiques ou techniques (contribuer à un bien commun, souveraineté, capacité à modifier le logiciel pour qu’il réponde exactement aux besoins…)



Ensuite, même si on aime à rappeler qu’un logiciel libre n’est pas forcément gratuit, c’est un non-sens. Si t’as besoin d’équiper plus d’un poste avec ce logiciel, tu peux très bien ne l’acheter qu’une fois et le dupliquer autant de fois que tu veux. Je préfère m’arrêter au support, qui est effectivement bien souvent payant.



Maintenant, comme le rappelait François Elie, « un logiciel libre est gratuit une fois qu’il a été payé », et « l’argent public ne doit payer qu’une fois ».


Le 11/11/2015 à 11h 45







dandrz a écrit :



Il faut reconnaître qu’au boulot, je serai très frustré de devoir utiliser LibreOffice. Certes c’est tout à fait utilisable (notamment  à la maison) mais dans le cadre pro, on est 5 à 7 ans en retard sur MS Office.







Je suis d’accord avec toi sur le fait que certains logiciels libres sont en retard sur les équivalents propriétaires. Mais l’idée, s’il y a adoption du libre, ça ne serait pas de voir seulement le gratuité et de ne rien donner en retour. Si l’État et les collectivités font des millions d’économies sur les licences, ça serait bien qu’elles en contribuent un certain pourcentage aux projets utilisés.



Avec plus de ressources, lesdits projets pourraient ainsi avancer plus vite, et combler plus rapidement les lacunes. En optant pour LibreOffice et en association avec Collabora, la ville de Munich a, par exemple, financé le développement d’un certain nombre de fonctionnalités dont elle avait besoin.


Le 11/11/2015 à 11h 38







after_burner a écrit :



Qu’en pense ceux qui utilisent tous les jours les logiciels dans les secteurs visés. On leur a demander si ils voulaient favoriser de facto le libre?







En même temps, si t’écoutes la plupart des utilisateurs, pour qui l’informatique n’est qu’un outil et qui détestent le changement, devoir réapprendre, tout le monde serait resté bloqué sur Windows XP et MS Office 2003.


Le 14/11/2015 à 21h 53

Il y a quelques mois, il y avait eu une excellente réponse d’un fonctionnaire décisionnaire à ce sujet.

Le 11/11/2015 à 17h 58







deepinpact a écrit :



A quoi aurait ressemblé selon toi un OS mobile Open Source sponsorisé par l’état avant l’iphone et les smartphones android par exemple et quel serait sont intérêt aujourd’hui face à l’offre mondiale ?







Je pense que ton erreur, c’est de voir l’État en tant que chef de projet et unique contributeur.



Bien souvent, le libre ce n’est pas ça. Plusieurs entreprises concurrentes peuvent collaborer sur un même projet, de même que des institutions ou des particuliers.



Et on a vu l’erreur que ce fut que de voir Sun, puis ensuite Oracle, diriger le développement d’OpenOffice.org et de rejeter les contributions de la communauté. Depuis la création de la Document Foundation et le fork du projet qui donna naissance à LibreOffice, le développement est incroyablement plus sain et plus actif.



Je crois sincèrement que les gros projets devraient être gouvernés par des fondations qui représentent tous les contributeurs. Que les décisions et la communication soient publiques, transparentes. Et qu’aucune entreprise ou institution ne puisse avoir la main mise sur le projet.



Ce que je demande à l’État, c’est d’apporter des ressources humaines et/ou financières aux projets libres qu’il utilise. Si le projet est bien ouvert, l’innovation viendra naturellement.



Sinon, ton exemple me fait penser à Arnaud Montebourg qui, il y a deux ans de ça, souhaitait développer un système d’exploitation Made in France. Idée stupide s’il en est, alors qu’il aurait suffit de contribuer à GNU/Linux ou Firefox OS pour obtenir des systèmes qui auraient répondu au besoin. Tristan Nitot avait publié une tribune à ce sujet.



Ça montre néanmoins que nos politiques ne comprennent rien aux différentes problématiques ou aux incroyables possibilités offertes par le logiciel libre.


Le 10/11/2015 à 22h 37







deepinpact a écrit :



L’état à des fonctions régaliennes, je considère que le logiciel et l’IT n’en fait pas partie…







Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté, où l’informatique est devenue omniprésente. Les démarches administratives se font désormais par Internet, et il faut bien du logiciel derrière. Il en va de même de tous les domaines. Et dans bien des cas, il ne peut pas se contenter d’acheter des solutions sur lesquelles il n’a aucun contrôle (calcul des impôts, radars routiers, machines à voter, Défense…)







deepinpact a écrit :



Et puis dans l’ensemble même si je ne suis pas contre tes propos, tu mélanges un peu tout, Open Source et partage de la connaissance qui sont deux choses différentes !







Je suis pour le libre sous toutes ses formes : logiciel, savoir, culture, données…



Ensuite, il arrive que ces différentes sources s’imbriquent les unes les autres. J’avais cité le cas de manuels scolaires. Encore aujourd’hui, même s’ils sont disponibles dans un format numérique, ils doivent garder une approche plutôt traditionnelle. Mais demain, ça sera sans doute bien plus interactif.



Plutôt qu’un bête livre électronique, on trouvera de véritables applications qui pourront faire appel à des données ou d’autres œuvres sous licence libre. Une application éducative sur la géographie pourra très bien utiliser des photos sous licence libre issues de Wikimedia Commons, des données géographiques issues d’OpenStreetMap et des données factuelles issues de Wikidata.



C’est d’ailleurs également le cas du libre dans son ensemble. Ce n’est pas du logiciel, mais LibreOffice utilise par exemple les thèmes d’icônes Oxygen, Breeze, Tango… crées par les projets KDE ou FreeDesktop. À partir du moment où c’est libre, tout le monde peut réutiliser le travail des autres.







deepinpact a écrit :



Pareil, pour VMWARE, ils disposent de 50% du marché de la virtualisation, mécaniquement derrière cela veut dire qu’il y aura plus d’admin VMWARE, que d’admin KVM par exemple !







Apple venant de les abandonner au profit de KVM, ça leur en fera un peu moins <img data-src=" />



Pour la CAO, ce n’est absolument pas mon domaine et n’ai donc aucune idée de ce que ça vaut, mais EDF (dont l’État français est actionnaire majoritaire) a développé et publié sous licence libre plusieurs logiciels tels que Salome (CAO), Code_Aster (mécanique des structures), Code_Saturne (mécanique des fluides)… Encore une fois, c’est donc faisable :)


Le 14/11/2015 à 19h 19







freechelmi a écrit :



C’était pas dans linux 4.2 ? Faut attendre 4.3 ?







Le pilote se base sur Mesa, et c’est apparemment la version 11.1 qui devrait arriver en fin d’année qui apportera la prise en charge de ce qu’il manque actuellement. Sur Wikipédia, tu peux jeter un oeil aux articles Mesa 3D et Pile graphique Linux.



Et pour les tests de performance, Intel Skylake Graphics: Windows 10 vs. Ubuntu Linux Performance.


Le 13/11/2015 à 17h 12







Jed08 a écrit :



Au fait, apparemment Steam OS serait vraiment moins performant que Windows pour les jeux : arstechnica.com Ars TechnicaComme toujours, on peut faire dire un peu ce qu’on veut à ce genre de test. Surtout quand on ne test qu’un seul jeu, qui a peut être été volontairement choisi parce qu’il était connu comme étant le moins optimisé sur cette plate-forme.



Je ne dis pas que tout est déjà pleinement fonctionnel et parfaitement optimisé sous Linux. La prise en charge de la nouvelle architecture Skylake d’Intel laisse encore franchement à désirer. Les pilotes GPU Intel ne prennent en charge que le vieil OpenGL 3.3, quand celui d’OpenGL 4.4 n’arrivera qu’en fin d’année. Les distributions ne sont pas encore passées au nouveau serveur d’affichage Wayland (qui devrait permettre de meilleures performances). D’ailleurs, les pilotes propriétaires nVidia ne sont pas encore compatibles avec ce dernier…



Ce n’est donc pas parfait, mais la professionnalisation du jeu vidéo sous Linux est franchement récente. Ça ne date finalement que de l’arrivée de Valve il y a trois ans de ça. Ce n’était autrefois clairement pas une priorité.



Néanmoins, selon les tests, il arrive qu’on obtienne parfois de meilleures performances sous Linux. Mais en règle générale, avec de bons pilotes et un jeu qui n’a pas été mal porté, c’est plutôt kif-kif entre les deux systèmes, et le joueur ne verra sûrement pas une différence de 20 à 58 % comme tu le laisses entendre.







Le 13/11/2015 à 13h 10

Le catalogue Steam et la qualité d’un même titre également dispo sur console n’est pas pas forcément le même. On peut donc penser que certains préfèrent le catalogue et le rendu PC.



Maintenant, je pense qu’il faut voir les SteamBox différemment (ce n’est qu’un nom commercial avec un cahier des charges à respecter). En gros, plutôt que de s’embêter à trouver un PC sans Windows pour ne pas dépenser de l’argent inutilement, installer soit-même SteamOS et je ne sais trop quoi d’autre, la personne intéressée a juste à chercher SteamBox dans le catalogue pour obtenir un produit fini sans avoir à s’emmerder.



Alors oui, ce n’est qu’un PC, mais de nos jours, ce qui est important pour les gens, c’est surtout le côté « ne pas avoir à s’emmerder » qui prime. T’achètes, tu branches, ça fonctionne.

Le 13/11/2015 à 12h 53

Au delà du nombre de jeux (on vient d’ailleurs de franchir la barre des 1600 titres), je pense qu’il y a deux points importants à relever. Le premier, c’est que huit des dix jeux les plus populaires sur Steam sont également dispos sous Linux. Le second, c’est qu’on commence à voir arriver des jeux qui sortent désormais simultanément sur toutes les plate-formes, comme Football Manager 2016, qui vient de sortir aujourd’hui.



Sinon, dans les sorties à venir, je remarque tout de même un certain nombre de gros titres : Saints Row IV, Total War: ROME II - Emperor Edition, RollerCoaster Tycoon World, GRID Autosport, Duke Nukem: Manhattan Project, XCOM 2, Batman: Arkham Knight, Payday 2, Project CARS…