votre avatar Abonné

Okki

est avec nous depuis le 11 novembre 2009 ❤️

Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1318 commentaires

Le 04/12/2015 à 17h 00







MadLluks a écrit :



Les malwares arrivent petit à petit. Et le jour où le parc informatique sera essentiellement des des Linux et Consor, la progression sera plus net. Le but étant de touché un maximum de personne, la cible principale est celle dominante chez les personnes non initiées : Windows.







Je ne sais pas. Encore une fois, il est difficile de prévoir l’avenir. Mais à moins de transposer sous Linux les comportements qu’on a sous Windows et de se mettre à télécharger des applications à droite à gauche, en se limitant aux logiciels libres des dépôts de sa distribution, ça limite tout de suite le nombre de problèmes potentiels qu’on pourrait rencontrer.



Mais avec le sandboxing applicatif qui devrait enfin arriver sous Linux d’ici moins de six mois, même les applications propriétaires, les erreurs de conception (on repense au client Steam qui supprimait les données de l’utilisateur) ou l’utilisateur qui exécute une pièce jointe douteuse reçue par email, ça devrait là encore grandement limiter les problèmes potentiels.



La grande différence, c’est que sous Linux, il est tout de même bien plus simple d’obtenir un environnement complet uniquement composé de logiciels libres récupérés depuis des dépôts de confiance.


Le 04/12/2015 à 15h 37







Pochi a écrit :



Je pense que ce point est vraiment ce qui en fait l’outil de choix pour les moins informaticiens. Bien évidemment qu’Unix propose de multiples outils mais comment le choix sera fait ? Par qui ? Que penseront les profs (non informaticiens) qui vont devoir changer de GUI ou outils années après années, eux qui râlent déjà au moindre changement de rythme scolaire ?







Personnellement, je suis fan de l’environnement de bureau GNOME et vais donc surtout parler de ce dernier.



De base, l’environnement se veut particulièrement simple et efficace, et fait en sorte que l’utilisateur ne puisse pas se tromper et tout casser par accident (il ne peut pas supprimer le panel, « perdre » ses applications qu’il aurait tout bêtement minimiser, et ainsi de suite).



Un Windows qui tente de satisfaire tout le monde, aussi bien les néophytes que les utilisateurs confirmés, ne pourra jamais proposer une telle approche.



Ensuite, toujours sous GNOME, le projet tente de couvrir tous les besoins de base de l’utilisateur. Par défaut, nous avons donc un navigateur, un client de messagerie, un éditeur de texte, un lecteur audio et un lecteur vidéo, un visualiseur d’images et un gestionnaire de photos, un agenda, un carnet de contacts, un gestionnaire de notes, des outils de gestion de disques (y compris pour visualiser graphiquement la place occupée par tous les répertoires, si tu souhaites trouver qui prend le plus de place), un client IRC, un IDE…



Les distributions complétant le tout avec diverses applications tiers supplémentaires, telles qu’une suite bureautique, un client BitTorrent, un outil pour gérer ses sauvegardes…



En gros, t’as vraiment tout par défaut, et quand t’as besoin d’installer des applications en plus, en général ça sera des jeux ou des applications avancées (montage vidéo, traitement photo, station audio numérique, architecture d’intérieur…)



Au final, c’est vraiment rare que l’utilisateur ait besoin de se demander quoi installer pour faire une action, puisque bien souvent, tout est déjà installé. Puis comme indiqué précédemment, avec le principe des mots clés, il lui est également particulièrement simple de trouver l’application dont il a besoin.


Le 04/12/2015 à 15h 16







Asa a écrit :



Bref le jour où les associations auront enfin compris que le problème ne viens pas de la partie logiciel, mais biens service à la personne (installation/maintenance /formation) ils pourront peut être travailler sur des solutions intelligente.







Il existe plusieurs distributions Linux commerciales avec support. De nombreuses SSLL françaises fournissent également du support. Il existe également des centres de formation autour du logiciel libre…



Éric Ficheux, qui s’était occupé de la migration de plus de 5000 postes sous LibreOffice pour la ville de Nantes, avait donné une conférence lors des RMLL 2015 (vidéo et PDF) où il aborde la préparation de la migration, l’accompagnement aux utilisateurs, la migration elle-même, la formation, les économies réalisées…



Tout s’est bien passé et ils ont réalisé de belles économies. Il faut donc arrêter le FUD comme quoi ça serait beaucoup plus coûteux au final. D’autant plus que tous les exemples de migration abondent dans le même sens.







Pochi a écrit :



J’avais essayé y a quelques années maintenant une Ubuntu dont tout le monde vantait la simplicité. J’ai arrêté au moment au j’étais obligé de créer à la mimine un fichier contenant les résolutions possible de l’écran.







houla. Ça fait un paquet d’années que le serveur d’affichage de Linux s’auto-configure tout seul. Ta dernière tentative doit donc sérieusement dater XD







Pochi a écrit :



Pourtant ça résume bien ce que je pense: Linux n’est pas franchement un bon départ pour le grand public qui n’a pas envie de s’impliquer. Les gens sont déjà mauvais sur Windows, par quel miracle pourraient-ils être meilleurs sur Linux.







Personnellement, j’ai l’avis inverse. Avec les dépôts de logiciels libres gérés par les distributions, tout est infiniment plus simple que sous Windows. En gros, t’as besoin d’un logiciel, tu vas dans la logithèque, tu recherches ce que tu veux, tu cliques sur Installer et c’est bon. Sous Windows, il faut se promener sur le web pour trouver le site de l’éditeur, s’assurer que c’est le bon et non pas un parasite qui va proposer ton logiciel accompagné de malwares (ce qui arrive malheureusement souvent pour les applications dont le code source est disponible). Ensuite il faut le télécharger, l’exécuter, répondre à tout un tas de questions, souvent rebooter…



Puis comme tout est majoritairement libre et gratuit, pas la peine de sortir sans cesse le porte-monnaie ou, pire encore, de devoir s’emmerder avec des cracks.



Le fait qu’il n’y ai pas de virus, malwares, barres publicitaires à la con… apporte la tranquillité de l’esprit XD



L’ensemble du système, des applications ou des pilotes de périphériques se mettent à jour en même temps, facilitant grandement la maintenance du système en corrigeant dans la foulée les éventuelles failles de sécurité qui pourraient être exploitées, renforçant ainsi la sécurité du système.



Si tu souhaites tester à nouveau, je te conseillerais Manjaro GNOME (simple et proche de ce qu’on trouve sous Mac), Xubuntu 15.10 (léger et plus traditionnel dans son approche) ou Linux Mint 17.2 avec l’environnement Cinnamon.



Tu peux facilement créer des clés USB bootables avec LinuxLive USB Creator, ce qui permet de tester directement sans même avoir besoin de les installer (ça sera juste un plus plus lent). Si tu n’es pas trop juste en RAM, tu peux également tester depuis Windows avec une machine virtuelle comme VirtualBox.


Le 04/12/2015 à 14h 46







Konrad a écrit :



Quant au problème du « Impr. écran », c’est sûr que si on dit juste ça et qu’on s’en va, les gens ne comprennent pas. Ce que je voulais dire, c’est que si tu arrives à l’expliquer sous Windows, alors tu y arriveras aussi bien sous Linux, il n’y a pas de raison que ce soit plus compliqué : le clavier est le même, la fonction est la même, l’explication est la même.



Et si tu n’arrives pas à l’expliquer sous Windows, alors c’est que le problème est ailleurs, il ne faut pas venir dire que Linux est compliqué…







Je ne connais pas Windows, mais sous Linux, en plus du clavier, sur les environnements modernes (c’est le cas sous GNOME, mais j’imagine qu’il en va de même de KDE, Cinnamon et compagnie) la fonction recherche permet également de trouver le bon outil grâce à tout un tas de mots clés : cliché, capture, impression, capture d’écran…



Par conséquent, même sans personne pour l’aider, je suis quasiment sûr que la personne arrivera par elle-même à faire sa capture. Bien sûr, il ne faut pas non plus rester coincer sous Windows XP :)







Pochi a écrit :



Parce que bon avoir un OS pour apprendre à utiliser cet OS, c’est un peu le serpent qui se mort la queue. Pour moi c’est totalement logique que l’informatique deviennent de plus en plus simple et naturelle à utiliser pour tout le monde (et pas juste l’informatique pour les informaticiens). Parce que bon un monde où les smartphone fonctionnent en ligne de commande, c’est juste de la blague.







Le problème, c’est qu’à t’entendre, on a l’impression que Windows est super simple, et que dès que tu dois réutiliser Linux, tout devient compliqué.



On va donc commencer par faire une mise au point. À l’inverse d’un Windows qui est le même pour tous, sous Linux on trouve une multitude de distributions et d’environnements de bureaux, qui s’adressent à des publics différents. Il existe donc des distributions particulièrement simples d’accès (Ubuntu, Mint, Manjaro) et d’autres qui s’adressent à un public averti (Arch, Gentoo). Même chose pour les environnements de bureau. Certains seront particulièrement simples et épurés (GNOME) quand d’autres proposeront un nombre incroyable d’options pour tout configurer dans les moindres détails (KDE).



Et c’est encore la même chose pour les applications. Tout comme on trouve des outils en ligne de commande (parfois plus difficiles à prendre en main, mais souvent bien plus puissants à l’arrivée), il existe toujours un équivalent graphique. Donc oui, il existe vim ou emacs en ligne de commande, mais tu trouveras également nombre d’éditeurs ou d’IDE graphiques (sous GNOME, gedit ou builder).


Le 03/12/2015 à 23h 44







legurt a écrit :



plus sérieusement,et sans dédire mes propos, dans la défense on paie le prix du suivi qui n’existe pas sur linux.







C’est faux. Des distributions comme Ubuntu LTS ont un support commercial de cinq ans. Pour Red Hat Enterprise Linux, ça monte même au-delà des dix ans. En ce qui concerne la bureautique, des entreprises comme Collabora fournissent également un support commercial de plusieurs années.







sephirostoy a écrit :



Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas parce que l’EN se mettait au tout libre que ça influencerait tant que ça les gamins; qui sont bien plus influencés par ce qu’ils ont chez eux, ce que leur parents utilisent, et ou leurs loisirs (aka les jeux vidéo en majorité sous Windows).







Raison de plus. Si on est quasiment sûr qu’ils ont tous du Windows à la maison, autant proposer un peu de diversité à l’école, ce qui leur permettrait éventuellement d’avoir un autre regard sur ce qu’ils utilisent (en bien ou en mal), renforçant ainsi leur esprit critique et d’être plus à même de faire des choix en connaissance de cause.







coreylus a écrit :



Du coup je maintient que promouvoir libre office à l’ecole, c’est un frein au recrutement sauf si l’objectif est de devenir fonctionnaire.







En même temps, s’il y a bien un domaine où il est particulièrement difficile de prédire l’avenir, c’est bien l’informatique. Qui sait quels outils on utilisera dans dix ans. De plus de 100 millions aujourd’hui, peut être que LibreOffice en aura 500 millions demain, et que les entreprises la verront sous un œil nouveau. Ou peut être que Google deviendra un acteur majeur dans les solutions d’entreprise, incluant sa suite bureautique.



En attendant, plutôt que de former à une suite en particulier, ça serait bien mieux d’enseigner les principes de base, et de faire en sorte que les utilisateurs soient capables de s’adapter facilement par eux-mêmes en cas de changement.


Le 03/12/2015 à 23h 24







coreylus a écrit :



Promouvoir open office à l’école est une hérésie.







En même temps, OpenOffice.org est mort depuis de nombreuses années et ça fait un bout de temps que le développement (infiniment plus actif qu’à l’époque d’OOo) se fait désormais sur LibreOffice. Un jour, il faudrait essayer <img data-src=" />



Et comme t’aimes bien les pommes et que t’es en entreprise, il existe même une version commerciale avec support étendu disponible sur l’Apple Store. Elle est pas belle, la vie ? XD







Patch a écrit :



OO n’est pas abandonné, Apache continue à le développer.







Bof. Ce « développement » est une grosse blague. Il y avait même eu une lettre ouverte pour en demander l’arrêt, cette situation causant finalement plus de tort qu’autre chose. Rien que sur Next INpact, il suffit de voir le nombre de commentaires qui font toujours référence à Open Office, alors que toutes les grosses nouveautés se font du côté de LibreOffice, et que l’ensemble de la communauté a clairement fait son choix.


Le 03/12/2015 à 17h 06

N’étant plus scolarisé depuis un certain nombre d’années, j’avoue ignorer la liste des logiciels installés sur l’ensemble des postes du territoire (et non pas uniquement par choix d’un établissement en particulier).



Sinon, ta référence à OOo, c’est un amalgame pour désigner toutes les suites bureautiques libres, ou ils continuent réellement d’utiliser une application abandonnée depuis près de cinq ans ? Si c’est réellement le cas, ça ne serait pas idiot de passer enfin à LibreOffice <img data-src=" />



Tout comme on pourra ensuite se poser la question d’opter maintenant pour MS Office, s’ils étaient déjà équipés et formés à LibreOffice.

Le 03/12/2015 à 16h 57







zangdor a écrit :



Je ne suis pas d’accord avec le discours qui demande à l’EN de passer complètement au Libre mais en revanche l’EN doit permettre à un élève d’être en mesure de choisir ce qu’il préfère et/ou ce qui est le plus adapté à ses besoins par le biais de ces connaîssances et expériences.







Malheureusement, d’avoir choisi MS Office, je ne pense pas qu’ils aient en plus installé LibreOffice en parallèle. Je ne pense pas non plus que les professeurs aient prévus d’expliquer les principes du logiciel libre, les méthodes de développement collaboratives ou centralisées… Tout comme, à l’arrivée, on ne laissera pas les élèves faire leurs propres choix.



Sur le même principe, à la grande époque d’Hadopi, les collégiens s’étaient vus remettre des prospectus expliquant que la copie et le partage, c’était forcément mal (aucune référence au logiciel ou la culture libre).


Le 03/12/2015 à 16h 47







Bobmoutarde a écrit :



Je suis sûr que ceux qui beuglent ici sont encore en windows chez eux, ce serait les premiers à gueuler si leurs boites passaient sur du linux parce qu’il faudrait tout apprendre et tout réadapter… Bouhouuuuuu







Au niveau du système d’exploitation, je serais tout de même curieux de savoir comment on pourrait se perdre ou avoir besoin d’une formation. On peut avoir un menu démarrer comme sous Windows, des icônes sur le bureau comme sous Windows, faire des recherches comme sous Windows…



Le plus important, c’est tout de même les applications. Mais là, il faut faire les bons choix sous Windows pour retrouver les mêmes une fois sous Linux ^_^


Le 03/12/2015 à 16h 17







YohAsAkUrA a écrit :



non on est d’accord mais si tu formes les gens a se servir de l’informatique uniquement sur du libre avec des Os linux et des OpenOffice et compagnie je peux te garantir qu’aucune société ne voudra d’eux une fois leurs études finies….







Ou alors, puisque les jeunes d’aujourd’hui sont les décideurs de demain, peut être qu’une fois en entreprise ces dernières se convertiront au logiciel libre. Par cet accord, c’est aussi ce que souhaite éviter Microsoft.







tybreizh a écrit :



Association loi 1901, donc ne rentre pas dans les critères, et même si c’était une entreprise trop petit.







Framasoft se contente de proposer des services à base de logiciels libres pour montrer que c’est faisable, qu’une alternative existe. Dans le cas de Framadrive (instance d’ownCloud), c’est même géré par une entreprise, IndieHosters. Dans le cloud bien chez nous, t’as également OVH, Gandi ou Ikoula.


Le 03/12/2015 à 16h 05







krysenn a écrit :



Je pense exactement la même chose que toi, il est où le problème ? Microsoft possède les plus grosses part de marché grâce à leur système d’exploitation et leur outils bureautique il est tout à fait normal de faire un partenariat avec Microsoft



J’aime bien le libre mais parfois on ne peut pas concurrencer !







Donc ça y est, la partie est définitivement finie, ce n’est plus la peine de lutter ? Pour résumer, tant pis si le premier n’est pas particulièrement respectueux (ne serait-ce que sur la question fiscale), c’est le premier, c’est donc avec lui que je souhaite m’associer ? J’avais espéré un peu plus d’un État, dont le rôle est tout de même de proposer un projet de société, de défendre certaines valeurs…







krysenn a écrit :



Au moins quand les jeunes arriveront en entreprise ils seront pas perdu par les outils mis à leur disposition !

Au contraire ils auront déjà eu l’habitude de les utiliser ;)







Entre ce qu’ils apprennent aujourd’hui à l’école et ce qu’ils utiliseront cinq à dix ans plus tard en entreprise, il risque d’y avoir un gouffre. Ensuite, pour qu’une formation soit efficace, il faut, non pas former à Word et Excel, mais former à l’utilisation d’un traitement de texte et d’un tableur, pour que la personne soit ensuite capable de s’adapter sans problème à une nouvelle version de l’application qui aurait subie de gros changements, voir à une application concurrente tout aussi différente.



Dans le cas contraire, tu n’obtiens que des gens inefficaces, complètement perdus dès que tu changes une icône de place ou qu’une option a été nommée différemment.


Le 03/12/2015 à 15h 52







MonsieurPomPomPom a écrit :



Revenons aux fondamentaux: Office, à la base, c’est quand même plutôt pas mal comme suite bureautique, on est tous d’accord là dessus ? Donc, nos enfants vont apprendre avec un logiciel qui se situent dans le haut du panier, au final c’est tout bénèf’ pour eux, je me trompe ?







Tu peux également voir le problème sous un autre angle. En tant que logiciel libre, LibreOffice est un bien commun profitable à tous. D’investir dans le développement de LibreOffice plutôt que d’acheter des licences à Microsoft Ireland qui ne paiera pas d’impôts, non seulement tu peux créer bien plus d’emplois locaux (qui eux, paieront bien leurs impôts), mais à l’arrivée, l’ensemble du peuple français pourra bénéficier de ces améliorations, et non pas uniquement ceux qui auront les moyens de s’offrir des licences MS Office.







Xarkam a écrit :



En attendant, Une chose revient souvent, c’est l’utilisation de office 365 et office online.

Déjà office 365 c’est couplé à Exchange et Sharepoint (et selon avec du Azure) Rien que mettre ça en place en équivalence libre c’est bullshit.







Sincèrement, tu peux nous expliquer l’intérêt, pour des élèves, d’utiliser une suite bureautique dans les nuages, ou l’intérêt d’un groupware comme Exchange ? Encore une fois, cet accord concerne des élèves et non les employés d’une grosse entreprise.







Xarkam a écrit :



De toute manière depuis maintenant 3ans le libre donne vraiment une mauvaise image de part les disputes incessantes et les fork à tout vas.







T’aurais un exemple ? Non, parque la création de la Document Foundation et de LibreOffice furent les meilleures idées qui soient. Et heureusement que le libre permet le fork. Ça a permis de passer d’une situation désastreuse gérée par une entreprise qui n’avait que faire du libre (Oracle) a une situation bien plus efficace, transparente, communautaire.



En règle générale, les forks qui n’ont pas lieu d’être meurent rapidement d’eux-mêmes. Les autres (et on peut également citer XFree86 qui donna X.Org) ont généralement été incroyablement bénéfiques pour la communauté, ou répondaient à un vrai besoin.


Le 03/12/2015 à 15h 35







k43l a écrit :



Dans une période ou tout les ministère doivent gérer un budget serrer, c’est pas l’EN qui doit se lancer dans un projet d’OS souverain ou démarcher des sociétés qui ne peuvent pas rivaliser.







En même temps, ils ont bien réussi à trouver un milliard d’euros pour offrir des tablettes aux collégiens…







tybreizh a écrit :



Ce n’est pas à l’Etat de mettre en place une distribution tricolore et la maintenir.







Ça existe déjà (voir EOLE, justement développé par le Pôle de Compétence Logiciels libres du Ministère de l’Éducation Nationale). Et ils n’ont pas eu besoin de partir de zéro. Puisque tout est libre, ils ont pu reprendre la distribution Ubuntu et y apporter les quelques modifications dont ils avaient besoin (Canonical propose des outils simples pour personnaliser leur distribution et créer de nouvelles images à installer).


Le 03/12/2015 à 15h 12







martin230389 a écrit :



“N’hésitez pas à proposer”.

Canonical peut-il proposer des ordi sous linux ?







De nombreuses machines Asus, Dell, HP, Lenovo… sont déjà certifiées.







romainsromain a écrit :



Ok on propose : Créer une distribution linux nationale basée sur Debian par ex … ensuite chaque ministère reprend la base pour adapter selon ses besoins, et y contribue également …







Ça existe déjà. On retrouve par exemple EOLE. D’autant plus que j’aime bien la note de bas de page : « Ce projet est développé par le Pôle de Compétence Logiciels libres du Ministère de l’Éducation, avec le soutien du Ministère du Développement Durable et de l’Énergie. Il est recommandé dans le cadre du SILL (Socle Interministériel de Logiciels Libres) ». En gros, faites ce que je dis, pas ce que je fais. Voir la page d’informations sur le projet.



Tout comme il existe également Edubuntu, qui est livré avec un ensemble de logiciels libres destinés à l’éducation.


Le 04/12/2015 à 04h 23







parnetiel a écrit :



Chut Konrad ne sais pas qu’IBM c’est juste un blague quand on parle de R&D







Je ne suis clairement pas un spécialiste d’IBM, mais rien que leur intelligence artificielle Watson, ça a tout de même l’air de nettement plus roxer du poney que le Cortana de Microsoft, par exemple.



On notera au passage qu’en plus de tourner sous Linux, ça utilisait également des composants libres comme UIMA ou Hadoop, avec des données sous licence libre issues de DBpedia, WordNet, YAGO ou Wikipédia.


Le 04/12/2015 à 00h 19







nightcyborg a écrit :



Pourquoi ? ce n’est pas la même suite logicielle il me semble ? Mais je n’ai jamais utilisé LibreOffice je dois bien l’avouer.







Au tout début, il y avait StarOffice, une suite bureautique propriétaire développée en Allemagne par StarDivision. Par la suite, l’entreprise Sun Microsystems les racheta, changea le nom en OpenOffice.org (l’extension ridicule faisait bel et bien parti du nom) et la publia sous licence libre.



La communauté a tenté tant bien que mal d’y contribuer, mais Sun n’était pas particulièrement coopératif et refusa un certain nombre de changements pourtant nécessaires (comme la traduction des commentaires du code source de l’allemand vers l’anglais, histoire de faciliter l’arrivée de nouveaux développeurs) et autres contributions.



Un peu plus tard, Sun s’est à son tour fait racheter par Oracle, qui eux avaient horreur du libre. Plutôt que de tout céder à la communauté (le code était libre, mais le nom en tant que marque leur appartenait), ça a tergiversé pendant un bon bout de temps.



De son côté, la communauté a fini par en avoir marre et a décidé de forker le projet pour donner LibreOffice, puis de créer dans la foulée la Document Foundation pour gérer son développement de façon bien plus transparente et communautaire.



Un an plus tard, après que toute la communauté ait migré vers LibreOffice, Oracle finit par refiler la marque à la fondation Apache, ce qui donna Apache OpenOffice. C’est finalement plus pour embrouiller les gens et emmerder qu’autre chose, puisque le développement est quasiment mort. De plus, de par leurs licences respectives, LibreOffice peut récupérer les contributions intéressantes d’Apache OpenOffice, mais l’inverse n’est pas vrai.



Au final, il vaut mieux choisir LibreOffice et oublier les deux autres.


Le 03/12/2015 à 01h 01

Cherche pas, en dehors du monde pro pour lequel il peut effectivement manquer certaines applications métier, pour une utilisation personnelle, ça fait belle lurette que le libre est une solution viable.



Et pas uniquement pour un usage basique (Internet, multimédia…) comme certains peuvent le laisser penser, puisque on trouve d’excellentes applications dans toutes les catégories.



Dire le contraire sera juste de la mauvaise foi.

Le 02/12/2015 à 21h 17

Framablog vient de publier un article sur le sujet : Accord Microsoft-Éducation nationale : le Libre offre déjà des alternatives.

Le 02/12/2015 à 14h 12







darth21 a écrit :



Peux-tu nous éclairer sur l’inutilité de la suite Office pour du travail simple d’élève ? Qui peut le plus peut le moins. D’ailleurs je ne me rappelle pas avoir lu dans la news que c’est MS qui allait intervenir dans les bahuts pour “formater à l’utilisation de [leurs] propres produits”.







Si les élèves doivent ensuite acheter la même suite bureautique chez eux (et tant pis s’ils utilisent un autre système d’exploitation) ou chez les personnes chez qui ils se rendent pour faire leurs devoirs, on est plutôt dans le moins…



« Cette convention va tout d’abord conduire le géant du logiciel propriétaire à proposer différentes formations aux agents de l’Éducation nationale, des professeurs aux chefs d’établissements »



Même s’ils n’interviennent pas directement en classe, de former les professeurs aux outils de l’entreprise pour qu’ils forment à leur tour les élèves aux mêmes produits, ça revient au même. Le but étant qu’au final, que ce soit chez eux ou dans leur avenir professionnel, ils continuent d’acheter ce qui était gratuitement accessible à l’école et sur lequel ils ont été formatés.


Le 02/12/2015 à 14h 03







darth21 a écrit :



Tout d’abord l’EN n’est pas une agence gouvernementale, mais un service de l’Etat.







Les agences gouvernementales, c’était pour l’exemple américain. Il est évident qu’il faut transposer ça dans le modèle français, voir européen.







darth21 a écrit :



D’autre part les manuels scolaires sous license libre existent, tu sembles bien peu renseigné sur la chose pour quelqu’un qui la ramène autant dans ses posts (je te citerais par exemple les manuels sesamath pour les maths - comme le nom l’indique).







Fervent lecteur du Framablog, je connais parfaitement l’existence de manuels libres… justement conçus par des enseignants en plus de leur travail. Comme quoi, ils ne sont pas tous réfractaires au libre. Maintenant, le fait qu’ils existent, tout comme le logiciel libre existe également, ne signifie nullement qu’il soit utilisé, aidé, financé, favorisé.



Il y a une sérieuse différence entre quelques enseignants qui fondent une association et créaient quelques manuels sur leur temps libre, et l’État qui leur offre les moyens de leurs ambitions.







darth21 a écrit :



Enfin pour le couplet sur le travail des enseignants qui devrait être dans le domaine public, c’est d’une stupidité tellement énorme que je préfère ne pas commenter.







Et en quoi ça serait stupide ? Puis tu devrais commenter un minimum, parce que là, ça fait un peu le type qui n’a strictement aucun argument à avancer et qui brasse du vent pour ne rien dire.







darth21 a écrit :



L’argument du “on les paye avec nos impôts donc ils doivent tout mettre à notre disposition” c’est au mieux de la bêtise, au pire d’une faiblesse intellectuelle rare … Tu ne payes pas les enseignants, tu verses à l’état des impots en contrepartie des services qu’il te rend, mais c’est l’état qui paye les enseignants. S’ils ont des comptes à rendre à quelqu’un, c’est à l’état, et non aux citoyens de celui-ci.

Le jour où TU payeras directement un prof pour le travail qu’il fait tu pourras avoir des exigences envers celui-ci…







Il se trouve que c’est bel et bien le cas, puisque l’État ne trouve pas son argent dans les arbres. Ce dernier provient des nombreux impôts, dont une part conséquente (TVA, impôt sur le revenu…) provient des citoyens. Donc oui, les profs sont directement payés avec notre argent (et ce, même si l’État sert d’intermédiaire).



Ceci étant dit, quel serait le souci exactement ? Tous les profs souhaitent commercialiser leurs cours en dehors du système éducatif traditionnel ? Le travail qu’ils fournissent n’est plus la propriété de leur employeur ? Je devrais peut être mener des projets personnels sur mon temps de travail et sortir à mon employeur qu’il n’a aucun droit dessus :) Le rôle même d’un éducateur n’est plus de transmettre du savoir ? Le fait que ce soit libre et ainsi partageable avec le plus grand nombre est à ce point inenvisageable ?


Le 02/12/2015 à 13h 38







Loeff a écrit :



Je comprends ton dernier points, mais j’estime qu’un devoir qui impose un outil précis devrait être fait à l’école et non chez soi.







Pas certain d’avoir tout compris. On est d’accord que les élèves ramènent parfois du travail à la maison. Il n’est donc pas idiot de penser qu’un élève qui utilise un outil à l’école, aura envie d’utiliser le même à la maison.



À partir de là, s’il utilise MS Office à l’école, il doit acheter le même chez lui ? Ça ne serait pas plus simple d’utiliser du libre à l’école et de pouvoir utiliser librement et gratuitement la même chose chez soit ? (voir chez les voisins, les grands parents, les amis… selon où doit se rendre l’enfant).


Le 02/12/2015 à 13h 33







Loeff a écrit :



On a très bien compris. Maintenant on se demande bien pourquoi tu hurles depuis 7 pages sur le choix d’Office alors que ce dernier supporte tous les formats ouverts.







De ton côté, tu pourras également nous éclairer sur l’intérêt de la suite MS Office pour de simples élèves, à qui on ne demandera pas d’être productifs ou d’utiliser des fonctionnalités particulièrement avancées.



En dehors du fait de laisser une entreprise étrangère les formater à l’utilisation de ses propres produits dans le but de créer de futurs consommateurs, je ne vois pas trop.


Le 02/12/2015 à 13h 12







OlivierJ a écrit :



Il y avait eu un mémoire de master vers 2004-2005 sur un hôpital en Normandie qui avait effectué la migration vers OpenOffice, ça avait été bien organisé, avec en particulier une cellule de support post-transition, la mise au point d’outils supplémentaires (possibles grâce à l’ouverture), et un gain important dans le volume des documents, aussi.







Beaucoup plus récent, Éric Ficheux, le responsable de la migration de la ville de Nantes, avait donné une conférence lors des RMLL 2015. Il y parle de méthode utilisée pour la migration en douceur, l’accompagnement des utilisateurs, la formation, et les économies réalisées.



Conférence vidéo et PDF.



Voir aussi le Guide de bonnes pratiques pour migrer.


Le 02/12/2015 à 12h 40







MadLluks a écrit :



Et puis si les gens n’ont pas envie d’utiliser l’OOXML Strict où est le mal bordel ? Non mais sérieusement ça devient maladif ce soucis du libre. Le logiciel libre c’est une philosophie, ok, mais pas la peine de l’imposé aux autres … C’est comme les religions chacun chez soit et respecter celle des autres …







Chez toi, tu es bien évidemment libre d’utiliser l’application et les formats que tu veux.



Maintenant, si tu échanges des documents avec une tierce personne, tu lui impose tes choix. Histoire que tout le monde puisse lire et modifier correctement les mêmes fichiers, peu importe l’outil utilisé, il faut privilégier un format standard ouvert. Ce qui est la meilleure garantie pour qu’il soit correctement interopérable.



Et si la modification n’est pas nécessaire, alors autant privilégier le PDF, format prévu pour une parfaite préservation de la mise en forme.



Les normes, c’est ce qui fait que si je t’envoies un e-mail ou une lettre postale, non seulement ça arrivera bien à destination, mais que tu n’auras également aucun problème pour les lires. Maintenant, imagines un monde à la con où ça ne serait pas le cas, et peut être qu’avec un peu de chance, tu finiras par comprendre l’intérêt des normes communes.


Le 02/12/2015 à 12h 23







MadLluks a écrit :



Oh mon dieu, j’ai trouvé le dieu de la logique !



“Créer de la concurrence c’est nuire à la concurrence.”

Alors là, chapeau, je m’incline, grande maître incontesté des arguments à la mord moi le nœud !







Si tu pouvais arrêter d’être con deux minutes, ça serait pas mal.







  • Tu préférerais que tes prises électriques diffèrent de celles de ton voisin et qu’il te faille acheter des adaptateurs pour tous tes appareils ?

  • Tu préférerais que ta voiture n’utilise pas le même carburant que celle de ton voisin, et qu’il te faille aller obligatoirement dans une station service bien précise ?

  • Tu préférerais que chaque site web utilise sa propre norme, et qu’il te faille utiliser plusieurs dizaines de navigateurs différents selon le site que tu souhaites consulter ?







    Quand on laisse faire ce genre de délire, on se retrouve avec cinquante chargeurs différents pour les mobiles (heureusement que l’Europe a enfin fini par pousser une norme commune) ou devoir racheter un manche pour ton rasoir parce que les lames ne sont bêtement plus adaptées au précédent modèle.



    Personne ne dis qu’il faut rester ad vitam æternam sur la même norme sans jamais la faire évoluer. Mais il faut avancer ensemble et utiliser des standards, des normes communes.



    L’inverse n’est fait que pour favoriser les entreprises et leur marché plutôt que de privilégier l’intérêt commun. Donc oui, encore une fois, que Microsoft ait créé sa propre norme était complètement con et ne visait qu’à favoriser ses propres intérêts. Maintenant, ce que je condamne, ce n’est pas qu’ils l’aient tenté, mais qu’on ait été si cons pour le laisser faire plutôt que de tous choisir une norme libre, ouverte et commune pour faciliter les échanges.


Le 02/12/2015 à 12h 09







MadLluks a écrit :



Vu que c’est open c’est forcément le meilleur format ? Non je ne crois pas … On peut toujours trouver des améliorations à faire…







Personne ne dis le contraire. L’OpenDocument 1.0 est sorti en 2005 et la version 1.2 en 2011. Si t’as de nouvelles idées ou des améliorations à faire, alors tu les soumets au comité pour une future version de la norme.







MadLluks a écrit :



et d’un point de vue entreprise il est toujours plus valorisant que son format (même open) soit celui utilisé un peu partout







L’égo d’une entreprise n’a strictement rien à faire avec une norme. Quand ça a court, c’est généralement dans le but de rendre les utilisateurs captifs. « merci de bien vouloir utiliser ma norme et mes produits, plutôt que ceux de mon concurrent ».







MadLluks a écrit :



Si tu ne peux pas comprendre ça tu as louper un truc dans le fonctionnement de la société actuelle … ( Même si je ne cautionne pas ce principe, c’est ce qui se passe actuellement ).







C’est le rôle des gouvernements d’empêcher ça. Mais c’est sûr que de les voir utiliser MS Office alors que le Référentiel Général d’Interopérabilité recommandait l’OpenDocument et que la circulaire Ayrault préconisait le libre, ça ne va pas aider.







MadLluks a écrit :



Pourquoi libreoffice et openoffice ?







Au départ il y avait OpenOffice.org, qui était géré par une entreprise (Sun, puis Oracle), et qui refusait la plupart des contributions de la communauté. Oracle a fini par s’en débarrasser et a refilé le bébé à la fondation Apache, ce qui donna Apache OpenOffice. Projet moribond qui n’a jamais fonctionné et qu’on peut considérer comme mort.



De son côté, la communauté a créé LibreOffice et la Document Foundation pour gérer le projet de façon libre, communautaire et transparente. Le développement de LibreOffice est incroyablement plus rapide et plus actif que ne l’ont jamais été les deux autres.



Au final, seul LibreOffice devrait être encore considéré et envisagé.


Le 02/12/2015 à 11h 50







darth21 a écrit :



Donc toi tu passes d’un extreme à l’autre : les enseignants ne devraient pas utiliser de logiciels propre, mais en plus passer tout leur travail dans le domaine public, c’est n’importe quoi …







Pourquoi ça serait du n’importe quoi ? Ce n’est qu’un choix politique. Aux États-Unis, la majeure partie du travail produit par les agences gouvernementales et leurs employés sont directement dans le domaine public.



Ce qui explique pourquoi, sur Wikipédia, on retrouve par exemple autant de photos de la NASA, de l’armée, du photographe officiel de la Maison Blanche et ainsi de suite.



Toujours dans le domaine scolaire, certains États comme la Californie ont poussé à la création de manuels scolaires sous licence libre.



En gros, ils sont moins cons que nous et font en sorte que tout ce qui a été financé par de l’argent public n’ai pas à être payé une seconde fois par le peuple américain. Donc oui, à partir du moment où les enseignants français sont payés par nos impôts, alors leur travail devrait être dans le domaine public.


Le 02/12/2015 à 03h 23







parnetiel a écrit :



et d’ailleurs tu viens encore de le refaire avec tes histoires à dormir debout comme quoi le fait qu’Apple arrête Vmware ça puisse dire quelque chose de significatif, mais tu crois quoi sérieux?? que ça y est Apple qui pèse que dalle en architectures cloud arrête VMware et donc ils ont plus qu’à mettre la clé sous la porte ? <img data-src=" />







Si t’arrêtais d’interpréter n’importe comment les propos des gens, ça serait pas mal.



Personne n’a dit que la fin de ce contrat allait causer la perte de VMware. On s’en fout, et ce n’était pas le propos. Je répondais simplement à ton affirmation comme quoi, dans le domaine de la virtualisation, le libre était insignifiant.



Alors qu’au final, trois des quatre plus gros services en ligne dans le domaine (Apple, Amazon et Google) utilisaient des solutions libres pour leurs offres.


Le 02/12/2015 à 02h 43







parnetiel a écrit :



doit bien y avoir une explication je pense ou alors c’est la faute à cette méchante vente liée dans les bases de données ou alors c’est parce que les utilisateurs sont tellement habitué à Hyper-V depuis 30 ans qu’ils veulent plus changer… oh wait <img data-src=" />







Ou alors, t’es juste un gros fan boy Microsoft qui ne raconte que de la merde depuis le début, sans jamais avancer la moindre source.







parnetiel a écrit :



c’est un peu comme sur les hyperviseurs où les 2 premiers sont Vmware et Microsoft, ça nous fait encore 2 autres secteurs où le libre est à la rue face au proprio, et ce malgré les immenses dumping sur les prix à chaque fois… donc ça en dit très très long sur la faible compétitivité du libre







Source ? De mon côté, j’ai trouvé que l’un des plus gros acteur du marché, Amazon, utilisait le logiciel libre Xen pour son Amazon Elastic Compute Cloud. Quant à Apple, j’ai lu qu’ils avaient récemment abandonné VMware pour passer au logiciel libre KVM.



Sinon, pour rester dans les nuages, dans ma précédente liste de logiciels libres innovants, j’avais complètement zappé un autre très gros succès, le fameux OpenStack. Projet co-financé par l’entreprise Rackspace Hosting et la NASA. C’est fout tout ce que ces agences gouvernementales américaines auront pu financer comme projets libres majeurs. Dommage que ça n’ai pas servi d’exemple à notre propre gouvernement.


Le 02/12/2015 à 02h 26







parnetiel a écrit :



innovation et libre font rarement bon ménage, car innover ça demande beaucoup gros sous-sous, beaucoup gourmand en milliards de dollars l’innovation !







Décidément, t’aimes bien limiter le libre à Red Hat et Canonical quand ça t’arrange ou, à l’inverse, ne pas voir que de nombreuses entreprises puissent contribuent au libre, et limiter ce dernier à quelques rares projets communautaires.



On ne citera pas Internet (projet libre financé par la Défense américaine) ou le Web (projet libre financé par le CERN), ça serait un peu trop facile ;)



Dans les projets libres plus récents que j’aime bien, on pourra citer le protocole BitTorrent, le réseau Tor (encore une fois financé par la Défense américaine), l’application Docker, qui est l’un des gros succès de ces dernières années, et pourquoi pas TensorFlow, l’application développée et financée par Google, qui sera peut être utilisée par de nombreux projets dans le futur.



De nombreuses entreprises contribuent au libre (y compris Microsoft), et de plus en plus nombreuses sont celles qui publient désormais de gros projets complets sous licence libre. J’ai par exemple appris lors du dernier Paris Open Source Summit, que PSA Peugeot Citroën avait récemment publié sous licence libre un socle complet de développement. Plusieurs conférences ont été filmées, et on retrouve les interventions de grosses entreprises telles que Airbus, Orange, Intel, EDF… qui contribuent désormais au libre.


Le 02/12/2015 à 01h 37







parnetiel a écrit :



On est déjà dredi ? c’est un peu gros ton laïus car tout le monde sait dans l’industrie que Windows est numéro 1 sur les servers de même que MS SQL est numéro 1 sur les bases de données, à moins que tu ne puisses sourcer une vraie preuve du contraire évidemment…







Linux adoption contient des paragraphes (et de multiples références) sur les serveurs et les mobiles.



Quant aux bases SQL, Relational database management system contient un paragraphe sur les parts de marché des solutions commerciales. Celle de Microsoft n’est pas la première.



Comme à leurs habitudes, il est plutôt difficile d’évaluer les parts de marché des solutions libres, sachant qu’il n’y a aucune licence et que n’importe qui peut les déployer sans rien signaler. Dans le cas de PostgreSQL, on trouve tout de même des références sur certains gros acteurs (Yahoo!, Reddit, Instagram, TripAdvisor…), signe que ça tient bien la route, et que nombre d’autres entreprises ont du faire de même sans le rendre public.


Le 02/12/2015 à 00h 16







parnetiel a écrit :



sachant que ça fait des dizaines années qu’il est possible de passer par n’importe quelle boite partenaire de Microsoft pour se faire vendre les licences







Ça ne sera que de simples revendeurs, qui se seront fournis au préalable chez Microsoft. Microsoft touchera donc bien sa part. Alors que dans mon exemple, tu peux télécharger du logiciel libre gratuitement et le dupliquer à l’infini sans qu’à aucun moment, leurs éditeurs ne touchent quoi que ce soit. Je préfère bien évidemment que ceux qui développent le logiciel gagnent de l’argent pour pouvoir continuer à le faire, mais ça montre bel et bien que non, la situation n’a réellement strictement rien à voir.







parnetiel a écrit :



force est de constater que les boites linuxiennes comme Canonical ou Red Hat sont exactement les mêmes pourritures capitalistes que les autres, ça fait très tâche quand même dans le tableau soi-disant baigné d’idéalisme et d’amour de l’humanité façon bisounours que certains voudraient voir dans le libre







J’attends que tu nous montres les redressements fiscaux. Ensuite, j’ai limite envie de dire que tu le fais exprès. Que soit t’es idiot, soit t’es foncièrement mauvais. Dans nombre d’articles sur Next INpact, on t’a pourtant déjà répondu sur ce même argument. Donc oui, peut être que certaines entreprises qui gravitent autour du libre ne sont pas parfaites. On attends toujours les preuves, mais admettons.



Maintenant, pourquoi faire volontairement l’impasse sur toutes les distributions communautaires et limiter les distributions GNU/Linux à seulement deux entreprises ? Il y a pourtant énormément d’entreprises qui utilisent la distribution communautaire Debian sur leurs serveurs. Même la NASA l’utilise dans la station spatiale. C’est donc un choix tout à fait crédible. Et là, pour le coup, tu ne trouveras pas plus transparent que ce projet.







parnetiel a écrit :



c’est un choix pragmatique par rapport à de nombreux paramètres que tu ne maitrises pas visiblement, alors pourquoi en parler et se perdre en conjectures inutiles et vides de sens? ce que toi tu appelles une idée d’autres auront raison d’appeler ça de l’idéologie, qui est la définition même de faire quelque chose uniquement par principe sans avoir la preuve que ça aura les effets escomptés et surtout sans rien changer de la raison finale des outils que tu utilises. En plus l’état serait pas le premier organisme/entreprise a prendre dans le libre sans jamais rien redonner en retour justement, c’est bien pour cela que le libre avance bien moins vite et c’est bien ce qui fait qu’il est pas concurrentiel dans un appel d’offre de cette envergure avec tous les besoins opérationnels pragmatiques à contenter, contrairement à Microsoft qui en maitrise tous les enjeux à la perfection et depuis belle lurette en plus, on appelle ça être légitime, expérimenté et donc crédible et “avoir pignon sur rue” dans le monde de l’entreprise.







Encore une fois, l’État et les collectivités ne sont pas des entreprises. Ce qu’on attend d’un État, c’est un projet de société, de privilégier le bien commun, de penser sur le long terme. Que Windows et MS Office répondent mieux à tes besoins ou à ceux de Total, c’est très bien. Mais ce n’est pas ce qu’on attend d’un État. Et oui, nombreux sont ceux qui aimeraient que le monde soit un peu plus bisounours qu’il ne l’est. Surtout quand c’est faisable (privilégier le bio dans les cantines scolaires, protéger l’environnement…). Ce sont bien souvent de simples choix politiques. Avoir envie de tendre vers un certain idéal.







parnetiel a écrit :



le standard c’est bien le format de fichiers, et si la majorité des gouvernements dans le monde dont la France ont opté pour le format Microsoft qui est un vrai standard ouvert en plus d’être un standard de facto, ce n’est bien sûr pas pour rien.







Tu peux jeter un oeil au choix des différents pays sur OpenDocument adoption. D’après le Référentiel général d’interopérabilité, la France aurait bien choisi l’OpenDocument.







parnetiel a écrit :



Faut arrêter avec le FUD. Tu prends tout tes chiffres de ce que génère le libre en France en terme de revenus, de CA ou d’emplois, et tu peux tous les prendre un par un et les multiplier par au moins 10 au grand minimum avec du Microsoft ! et ça c’est depuis des décennies car Microsoft est énormément implanté dans le tissu économique Français, c’est même le pays du monde après les USA il me semble dans lequel la présence économique est la plus forte et dans lequel les technologies et produits Microsoft sont les plus utilisés et ont le plus de succès, en clair c’est l’un des pires pays qui soit au monde pour faire concurrence à Microsoft.







Pourquoi ça serait du FUD ? À aucun moment je n’ai dit que le logiciel propriétaire créait moins d’emplois ou que sa valeur était inférieure au logiciel libre. Je disais juste que le libre était bien réel en France, qu’il créait de l’emploi et que ça ne se limitait donc pas à deux ou trois bénévoles dans leur chambre qui bossaient sur des projets bancales.



Sans oublier le fait que sa croissante était plutôt importante, ce qui aura pour conséquence de diminuer l’écart au fil du temps.







parnetiel a écrit :



non l’idéologie n’a aucunement sa place dans l’établissement d’un cahier des charges pour un appel d’offres, la seule place de l’idéologie c’est en politique, or dans le premier cas c’est fait pour répondre à un besoin pratique imminent alors que dans l’autre ce sont des débats politiques et théoriques qui peuvent durer des années et des années.







T’as une vision bien triste de notre société. Si on reste dans le scolaire, la ville de Paris envisage l’objectif de 50% de repas bio pour 2020. Si on se limitait au pragmatisme, ça ne serait sans doute pas le meilleur choix. La malbouffe coûte souvent moins cher. Ça va demander une réforme de l’organisation, puis de privilégier les producteurs locaux. Mais au final, non seulement ils risquent de faire des économies, mais ça sera meilleur pour les écoliers et bénéfique pour les agriculteurs français.



Dans bien des domaines, tu peux penser bêtement productivité et profit comme en entreprise, ou tu peux imaginer un meilleur projet de société, qui sera bénéfique aux citoyens.







parnetiel a écrit :



Si 1,5 milliards de personnes préfèrent utiliser Windows contre à peine 20 millions sur linux au quotidien sur leur poste de travail, ça signifie que linux ets parfaitement inadapté au plus grand nombre et de très loin. En plus, il est plutôt difficile de lutter contre des échecs commerciaux successifs et uen basence totale de compétitivité à plusieurs niveaux comme en marketing. D’ailleurs la même logique implacable s’applique partout dans différents domaines. Quick et McDonald’s sont les chaînes de restauration les plus fréquentées, car ce sont celles qui correspondent le mieux à ce que recherche les gens, et d’ailleurs l’inéducation des masses est encore un autre problème tout à fait à part évidemment.







Encore une fois, ce que tu racontes est complètement biaisé. Ton 1,5 milliards d’utilisateurs n’a strictement fait aucun choix. Il s’est rendu chez Carrefour, a vu qu’on lui proposait des machines sous Windows ou sous Windows, et a donc choisi Windows. Ça c’est du choix. Le plus drôle, c’est qu’à une époque, Microsoft imposait IE avec son système. Du jour où l’Europe leur a imposé de proposer le choix de plusieurs navigateurs aux utilisateurs, comme par magie, les parts de marché d’IE ont chuté au profit de navigateurs concurrents.



Pour qu’il y ai un véritable choix, il faudrait que ces mêmes utilisateurs soient conscients de l’existence de telles alternatives. Enfin bon, on ne va pas revenir pour la énième fois sur ce débat complètement faussé.


Le 01/12/2015 à 23h 23







parnetiel a écrit :



pour le reste par contre, quand tu en auras marre de troller et que tu voudras bien revenir au sujet qui nous occupe ici, tu me feras signe… car sur le poste de travail et les suites bureautique, le libre c’est 0+0=toto !! enfin à 2 ou 3% près environ, alors que Microsoft c’est 92% du marché du poste de travail et plus de 1,2 milliards d’utilisateurs d’Office, on appelle être une référence voire un standard de facto.







En quoi le fait d’être ultra-majoritaire, bien souvent en imposant ses solutions (vente liée, licences offertes aux plus jeunes pour en faire de futurs clients captifs, version démo de MS Office pré-installée sur les machines vendues dans le commerce pour faciliter l’achat de la version complète…), rend les produits meilleurs ?



Coca-Cola ou McDonald’s sont leaders sur leurs marchés. Ce n’est pas pour autant que c’est ce qu’il y a de mieux pour l’individu. La majorité des produits sont manufacturés en Chine, ce n’est pas pour autant que ça rendra la qualité meilleure et que ça sera la meilleure chose qui soit pour notre propre industrie.



D’avancer les parts de marché de Microsoft comme signe de réussite qui justifie les bienfaits supposés apportés à nos institutions et à ses utilisateurs n’a donc strictement aucun intérêt.


Le 01/12/2015 à 23h 10







MadLluks a écrit :



Rien que ça, nuire à l’utilisateur ? Je l’avais pas encore entendu celle là xD







Nuire à la concurrence, puisque à l’arrivée, personne ne se sera mis d’accord autour d’une norme commune.







MadLluks a écrit :



Et puis si je comprend bien, on a le droit de faire une suite libre pour concurrencer celle de Crosoft, mais crosoft n’as pas le droit de créer une norme de fichier open pour concurrencer celle du milieu libre.







Peut être parce que ça n’avait strictement aucun intérêt ? Il existe plusieurs navigateurs web qui utilisent les mêmes standards (HTML, CSS…) et c’est très bien ainsi. Depuis qu’on a mis fin au web uniquement compatible avec IE6, la situation est bien meilleure pour tout le monde.



Dommage qu’on ai pas pu faire de même avec la bureautique. De nombreuses suites différentes compatibles autour d’un même standard. Ça aurait été bien mieux pour tout le monde. Le seul perdant, ça aurait été Microsoft, qui n’aurait plus eu la mainmise sur son propre format.


Le 01/12/2015 à 22h 13







MadLluks a écrit :



Y’en a pour qui ça pourrait être utile de suivre la formation, notamment pour découvrir que les nouveaux format sont ouvert et importable sur les suites libre et open depuis 2008 &gt;&lt;







Si c’était réellement le cas, les problèmes de compatibilité ne seraient qu’un mauvais et lointain souvenir. Mais le fait qu’on entende encore autant parler de problèmes de rendu, de macros ou ci ou ça, laisse penser que la réalité est toute autre.



Maintenant, on ne m’enlèvera pas de l’idée que de créer un second format, alors qu’on avait déjà l’OpenDocument, n’avait strictement aucun intérêt pour l’utilisateur, et que ça n’a été fait que dans le but de nuire.


Le 01/12/2015 à 22h 02







parnetiel a écrit :



Parce que les preneurs de décision ont pris la meilleure décision réfléchie et pragmatique ? dénuée d’idéologie superfétatoire ?







Le problème est bien là. L’idéologie aurait du être prise en compte. On ne parle pas d’un particulier ou d’une entreprise, qui font bien ce qu’ils veulent de leur argent. On parle de l’État, qui ne devrait pas confier sa propre défense et sa gestion à des acteurs étrangers.







parnetiel a écrit :



Parce que les appels d’offre sont les mêmes pour tous et que linux a tout simplement échoué comme il a toujours échoué à s’imposer de manière générale dès qu’on parle d’usage grand public, et pour cause vu qu’il est inadapté à de nombreux égards à ces fins là ?







Si plusieurs dizaines de millions de personnes l’utilisent déjà au quotidien sur leur poste de travail, ça signifie qu’il est parfaitement adapté. Après, il est plutôt difficile de luter contre la vente liée et des campagnes marketing qui se chiffrent en milliards de dollars tous les ans. Mais on retrouve le même problème dans différents domaines. Quick et McDonald’s sont les chaînes de restauration les plus fréquentées, mais ce n’est pas pour autant le meilleur choix.


Le 01/12/2015 à 21h 51







parnetiel a écrit :



1a) linux c’est représenté à combien 7080% par Canonical et RH ? ce qui est sûr c’est que les 2 boites linuxiennes qui font un minimum de fric font bien elles-aussi de l’optimisation fiscale, et ça c’est bien du factuel !







Aucune idée des « parts de marché » de chacun (j’ai tout de même été agréablement surpris de constater que chez les gamers qui ont répondu au sondage de Gaming on Linux, plus de 30% d’entre eux utilisaient Arch / Manjaro, qui sont des distributions communautaires).



Mais le point important, c’est que la situation n’a strictement rien à voir avec celle des éditeurs propriétaires. Si tu veux du Windows / MS Office, tu es obligé de passer par Microsoft, et donc d’acheter tes licences auprès de ce dernier. Tandis qu’avec le libre, tu peux très bien utiliser Ubuntu ou LibreOffice sur des milliers de postes sans avoir à payer le moindre centime à Canonical ou la Document Foundation. La licence le permet, tout comme elle t’autorise à prendre du support auprès de qui tu veux. À partir de là, qu’ils fassent ou non de l’optimisation fiscale ne te concerne pas forcément.







parnetiel a écrit :



1c) par contre un argument réaliste dans un monde pragmatique (tout l’inverse du monde linuxien) est que dans la foultitude de problèmes existants, de 2 maux choisir le moindre, on appelle cela prendre des décisions adultes et responsables te faire des choix, plutôt que de rester bloquer dans un monde enfant où tout devrait tout le temps être idéal, la vie c’est pas le pays imaginaire de peter pan







C’est un choix pragmatique par rapport à quoi ? Au fait qu’actuellement, selon les besoins, tel ou tel logiciel libre peut être inférieur à une solution propriétaire ? L’idée, ça aurait été justement d’investir les centaines de millions que l’État et les collectivités dépensent chaque année en licences propriétaires dans des développements libres pour que la tendance s’inverse. Le logiciel libre représente ce que l’on veut bien en faire. Si l’État se contente de prendre sans jamais rien donner en retour, effectivement, ça progressera bien moins vite.







parnetiel a écrit :



en plus MS Office est un standard, ça suffit pour ce que l’éducation nationale a besoin, le reste c’est de l’idéologie qui n’a jamais fait la preuve d’un monde meilleur bien au contraire







Le standard, ce n’est pas l’outil, mais le format de fichier. Et si de nombreux gouvernements ont déjà opté pour l’OpenDocument, ce n’est peut être pas pour rien.







parnetiel a écrit :



Encore une choix de 2 maux choisir le moindre, donc Bing et Microsoft c’est mieux que le tout Google pour nos chères têtes blondes en l’état, Etat qui n’a que faire de linux comme déjà prouvé maintes et maintes fois, mais bien sûr toi derrière ton clavier sans avoir DU TOUT de quoi tu causes tu es plein de supers solutions toutes faites et de bons sentiments, mais ça reste du vent…







Pour son indépendance stratégique (le ministère de la Défense a également opté pour du tout Microsoft) ou technologique, en quoi c’est bien ? Que nos entreprises et universités sauvegardent leurs documents dans le cloud d’entreprises américaines, ce qui peut amener à de l’espionnage économique et industriel, en quoi c’est bien ? Je ne dis pas que sur certains points les solutions propriétaires ne sont pas plus efficaces (on en revient à la question de l’investissement dans le libre pour inverser la tendance), mais est-ce que ce n’est pas contrebalancé par des problèmes bien plus importants ?







parnetiel a écrit :



Il y a déjà des dizaines de milliers de développeurs, des intégrateurs, des formateurs et des chercheurs Microsoft en France, et qui paient des impôts bien plus élevés que s’ils faisaient du libre juste pour le low cost en fait… alors on en fait quoi de ces braves gens qui font très bien leur job et font déjà tourner nickel l’informatique française dans tous les sens? on les fout au chômage ? on les oblige à dépenser des fortunes en reformation juste pour de l’idéologie qui na fait la preuve de rien peut-être? quel beau discours de principe et totalement déconnecté des réalités que voilà <img data-src=" />







Faut arrêter avec le FUD. Ça fait bien longtemps que le libre ne se limite plus à trois bénévoles qui contribuent sur leur temps libre. Fin novembre, il y avait une conférence à ce sujet lors du Paris Open Source Summit, 2015-2020 : Impact du Logiciel Libre et de l’Open Source Software en France, où l’on apprenait que plusieurs centaines de PME ne produisaient plus que du libre, que ça représentait plus de 50 000 emplois, pour un marché estimé à plus de 4,1 milliards en France en 2015 (6 milliards en 2020), avec une croissance de 9,1% (contre 2,6% pour le logiciel propriétaire)…



On retrouve tout ça dans un article du Journal du net, Le logiciel libre représente 50 000 emplois et 4 milliards d’euros en France.


Le 01/12/2015 à 18h 10







wpayen a écrit :



Par ailleurs, dans le cas de OOO et de LO. Un point qui a fait énormément de tord en entreprise c’est la création de LO. Comment une entreprise qui a un cycle sur 3 à 5 ans peut s’engager dans une voie où il pourrait y avoir un nouveau fork d’ici deux semaines.







OpenOffice.org c’est mort depuis des années (janvier 2011, bientôt cinq ans) et Apache OpenOffice est dans un état végétatif. Mais tout ça, ça date de l’époque où c’était dirigé par des entreprises (Sun Microsystems puis Oracle).



Maintenant qu’il existe la Document Foundation pour gérer LibreOffice, je ne vois pas les mêmes problèmes se reproduire. Bien au contraire, le développement n’a jamais été si actif et aussi bien géré.



Et pour le support à long terme de LibreOffice, des entreprises comme Collabora proposent des offres commerciales.


Le 01/12/2015 à 16h 57







Mcpanch a écrit :



Je ne critique en rien le libre, hein, mais c’est à mon sens une évidence que l’école doit préparer à la réalité des marchés, et non à un désir philosophique de voir le libre s’imposer.







L’école doit former à l’utilisation d’un tableur et d’un traitement de texte (les principes de base), et non à des outils en particulier. Parce qu’entre ce que les élèves utilisent à l’école et ce qu’ils découvriront cinq à dix ans plus tard en entreprise, il risque d’y avoir un gouffre.



Comme indiqué dans un précédent commentaire, la personne qui a appris sur une vieille version de MS Office et qui arrive en entreprise avec une version récente avec des rubans, risque d’être tout aussi dépaysée que s’il s’agissait d’une suite bureautique concurrente.


Le 01/12/2015 à 16h 51







wpayen a écrit :



Quant à la situation monopolistique, citez moi une entreprise assez solide pour signer un accord cadre avec l’Education Nationale pour la formation sur OOO ou LO ? Cela n’existe pas, même sur MsOffice, Microsoft est relativement seul.







Pourquoi faudrait-il que ce soit au niveau national ? Quand un établissement a un problème de maintenance (électricité, plomberie ou peu importe), elle peut faire appel à des entreprises locales.



Quand la ville de Nantes est passée à LibreOffice, elle a trouvé des acteurs locaux pour la formation et l’aide à la migration. On peut donc très bien faire ça au niveau académique plutôt que national.



Accompagnement d’une migration vers LibreOffice (ainsi que le PDF)


Le 01/12/2015 à 16h 32







darth21 a écrit :



Pas le temps et pas les moyens de répondre à l’appel d’offre, c’est donc normal qu’elles en soient exclues.







Pourquoi ça serait normal ? Aux États-Unis, ils ont par exemple le Small Business Act qui permet de favoriser les petites et moyennes entreprises dans le tissu économique du pays en leur réservant certains marchés publics.



C’est avec ce genre de coup de pouce que les entreprises américaines ont bien plus de chance que les nôtres de prospérer, et pourquoi pas, un jour, de conquérir de nouveaux marchés à l’international.



En France on avait Mandrake. Mais de privilégier des acteurs étrangers (Microsoft puis, dans une moindre mesure, Canonical), ils ont fini par mettre la clé sous la porte.


Le 03/12/2015 à 17h 26







gokudomatic a écrit :



Personne ne mentionne geary? Peut-être que c’est parce qu’il n’est pas aussi complet que TB ou outlook. Mais ce qui est bien, c’est qu’il est visuellement épuré.







Contrairement à Thunderbird, ce n’est pas multi-plateforme, et la fondation qui s’en occupait a récemment mis la clé sous la porte.


Le 25/11/2015 à 15h 10

« Quoi qu’il en soit, ASUS est le premier à proposer un portable équipé d’un tel GPU sur le marché : le ROG GX700VO. »



Apparemment, MSI proposerait également un modèle… disponible avant celui d’Asus.

Le 24/11/2015 à 11h 58

C’est très variable. Certains jeux semblent mieux tourner sous Linux que sous Windows.



En ce qui concerne OS X, les clients Apple aimant bien payer, la prise en charge du NTFS ne devrait pas trop leur poser problème <img data-src=" />

Le 24/11/2015 à 09h 59

Et dans ce cas précis, quelle est la plus-value de Fedora, sachant que Mint est la distribution des développeurs de Cinnamon, qui bénéficiera sans contexte de la meilleure expérience qui soit ?



Si tu me sors des applications plus récentes, alors autant opter pour Arch <img data-src=" />

Le 24/11/2015 à 09h 16







Dr.Wily a écrit :



C’est juset pour faire comprendre que pour certaine fonction de base il serait peu être temps de dépasser le stade du “command line only”.







Il existe de nombreux outils pour obtenir graphiquement des informations précises sur le matériel : lshw-gtk, HardInfo, SysInfo, CPU-X



Web UPD8 avait écrit un article récapitulatif, avec de nombreuses captures d’écran. L’article datant de juillet 2011, ça fait donc plusieurs années que ça existe, et les différents outils ont encore du s’améliorer depuis.


Le 24/11/2015 à 07h 59







dualboot a écrit :



Je me trompe peut-être mais un OS n’est pas sensé apporter des pilotes de base pour des périphériques de base et non pas des pilotes pour tel ou tel périphérique de telle ou telle marque ?







C’est bien le cas. Si tu regardes le nom des pilotes, ça reprend généralement celui du chipset et non le nom commercial d’un produit. Pilotes qui contiennent généralement une liste d’identifiants (comme le PCI ID) des différents produits commerciaux compatibles.







paradise a écrit :



On peut apprécier une distro et vouloir y coller son DE favori, tant que cela fonctionne, où est le problème ?







Il est justement là le souci. Plutôt qu’un système qui fonctionne juste, je préférerai quelque chose de parfait, qui en jette, qui impressionne. Et bien souvent, ça se joue sur les petits détails.



Le mois dernier, j’ai installé Manjaro GNOME chez une copine (l’informatique la passionne, le fait que ce soit une rolling release ne l’a donc pas effrayé). Découvrant Linux seulement maintenant, elle a été impressionnée sur bien des points (système complet et utilisable d’entrée de jeu, l’ergonomie de GNOME qu’elle apprécie vraiment… quelques jours plus tôt on avait fait un premier essai sous KDE, mais elle avait moins accroché).



Par contre, c’est pour le moment en multi-boot avec un second disque en NTFS. L’installeur aurait du le voir et installer ntfs-3g dans la foulée, ce qui aurait permis à Nautilus de pouvoir gérer ce disque tout seul, sans avoir besoin de modifier le fstab. Ça n’a pas été le cas, et elle s’est retrouvée avec un disque et des données auxquelles elle ne pouvait pas accéder. Problème rapidement résolu, mais ça aurait été bien que ce soit géré dès le départ (j’ai depuis rapporté le souci aux mainteneurs de la distribution).



Autre détail qui me vient en tête, les applications par défaut. L’agenda de GNOME était réglé par défaut sur le lourdingue Evolution plutôt que sur leur récent et bien plus accessible Agenda. Et la musique était réglée sur Totem, le lecteur vidéo, plutôt que sur le lecteur audio de GNOME. Encore une fois, ça se règle facilement, mais c’est dommage que ça ne soit pas correctement configuré par défaut. C’est le fait d’accumuler plein de petits détails comme ça qui gâchent un peu l’expérience. Et pourtant, on peut également dire que ça fonctionne bien.


Le 23/11/2015 à 20h 44







TexMex a écrit :



Avoir un équivalent DirectX dans un Linux permettrai un tas de choses plus mature que ce que l’on peu voir.







Les cartes graphiques sont compatibles DirectX et OpenGL. Le premier n’étant disponible que sous Windows quand le second est multi-plateforme, on pourrait penser que c’est DirectX qui est de trop <img data-src=" />



Maintenant, DirectX c’est un ensemble de composants disponibles sous une même bannière : Direct2D pour la 2D, Direct3D pour la 3D, DirectWrite pour les polices, DirectInput pour les périphériques d’entrée, DirectPlay pour le réseau, DirectSound pour l’audio…



Dans le libre, même si les différents composants ne sont pas tous développés par le même éditeur et rassemblés sous une même bannière, les équivalents existent : OpenGL pour la 3D, OpenAL pour l’audio, SDL pour la 2D, les polices, les périphériques d’entrée, le réseau et tout un tas d’autres choses…


Le 23/11/2015 à 20h 29







lecbee a écrit :



Je te conseille de tester avec une distribution plus à jour, genre Fedora 23.







S’il est fan de KDE, Fedora ça ne va pas le faire. D’après un mainteneur ayant depuis quitté le projet, c’était la pire édition de Fedora KDE qu’ils n’aient jamais sorti.



Je serais donc plutôt tenté de conseiller openSUSE (qui semble plutôt pro-KDE), voir Manjaro KDE ou Kubuntu.



Petite aparté, Fedora c’est GNOME et Mint c’est Cinnamon. Jamais compris l’intérêt de proposer tout plein d’éditions, quand elles n’apportent rien, qu’ils n’ont pas les ressources pour bien faire, et que d’autres font déjà beaucoup mieux. Hormis les distributions généralistes comme Arch ou Debian, les autres feraient bien mieux de se concentrer sur un unique environnement, mais avec une intégration parfaite.


Le 23/11/2015 à 18h 20

Je pense qu’il faisait plus référence au fait que certaines distributions étaient pleinement fonctionnelles de base, sans avoir besoin d’installer tout un tas de pilotes et autres applications, comme ça peut être le cas sous Windows.



Puis avec les environnements de bureau modernes, on a également tout le nécessaire pour configurer son matériel. Sous GNOME, PulseAudio est bien intégré pour le son, Cheese est installé pour les webcams, on peut configurer son imprimante, sa tablette Wacom…



La philosophie n’est vraiment pas la même. Les distributions et les environnements de bureau partent du principe que tous les pilotes sont bien présents, et qu’il faut donc construire une expérience utilisateur au-dessus de tout ça. Ce qui permet d’obtenir au final une solution parfaitement bien intégrée, homogène avec le reste de l’environnement, offrant ainsi une bonne expérience utilisateur.



À l’inverse, sous Windows chaque constructeur arrive avec sa propre solution, ses propres outils.