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DHKold

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349 commentaires

Le 30/07/2014 à 08h 34

Ca me fait rire tous ces commentaires du style “on voit ce genre d’annonce tous les X mois, aucun résultats depuis des années”… On a tellement habitué les gens à finaliser des technologies en quelques années qu’ils en oublient que bien des avancées se sont faites après des décennies d’acharnement… Alors qu’il faille encore 6 mois ou 60 ans, ça reste une avancée qui au final sera bénéfique.

Le 29/07/2014 à 07h 41



soupçonnés de faciliter le piratage



Ce qui me choque directement en lisant l’article, c’est qu’il ose demander textuellement de bloquer un site pour des “soupçons” et pour “facilitation de piratage”.

Le 28/06/2014 à 07h 50







ygloo a écrit :



Les écolos devraient être contents de la disparition des livres, qui sont une vraie plaie pour nos forêts.





Je réagis juste là-dessus. Le papier en Europe est presque entièrement issu de matières recyclées et d’arbres spécialement plantés pour cela. Donc les forêts s’en portent très bien :)


Le 27/06/2014 à 17h 55







Z-os a écrit :



La librairie indépendante, je ne sais pas. Mais les magasins de la FNAC, je sais. Je peux découvrir des ouvrages au hasard de mes tribulations, le feuilleter quelques pages de ci de là avant de décider de l’acheter ou pas. Découvrir un auteur à succès parce qu’il y a beaucoup de livres à son nom sur une des étagères… Bon, c’est clair je suis consommateur de livres ce qui n’est pas le cas de tout le monde. ;-)

Les livres via internet c’est surtout quand j’ai besoin d’un ouvrage précis (truc trop technique pour être en rayon par exemple, ou pour un cadeau quand je sais que la qualité est au rendez-vous).



[Vais-je pécher les moutons anti-systèmes ? <img data-src=" />]





On peut également parcourir les catégories d’un cyber-marchand, avec en plus la possibilité de voir directement l’avis d’autres lecteurs. Et avec plus de chances de trouver des livres méconnus. Le choix sur le net est presque illimité. Surtout en comparaison des indépendants.



La possibilité de lire des extraits n’est pas toujours disponible, même si elle tend à se développer. Et c’est à mon avis l’un des seuls avantages restant aux vendeurs physiques.


Le 27/06/2014 à 17h 23







jchcaron a écrit :



L’exemple de la musique, les mp3, la disparition des disquaires puis l’incroyable faillite créative des 30 dernières années doit rester dans les mémoires pour alimenter les réflexions. Tout progrès n’est pas bon par nature.





Reste à montrer en quoi la disparition des disquaires fut/est néfaste. L’affirmer n’en démontrant nullement l’effectivité.


Le 27/06/2014 à 16h 59







wapamat a écrit :



L’exemple des disquaires est le meilleur que tu pouvais prendre : en ayant pas assez régulé ce marché, il est arrivé ce que nous avons pu éviter tant bien que mal jusqu’à aujourd’hui pour le livre : la disparition pure et simple du petit disquaire…



La perte du libraire indépendant c’est la mort de tout un pan de la littérature indépendante… C’est une uniformisation de la création tournée essentiellement vers le best-seller bas de gamme… Des têtes de gondole avec que des Musso, Lévy et consorts… ce que l’on appelle “la grosse cavalerie”…





Simple logique : si les gens voulaient des disqiaires, ils aurraient continué à y aller. Le fait qu’ils aient disparus montre qu’ils n’intéressaient plus beaucoup de monde. Et s’il y a des gens qui sont toujours intéressés, voilà qui laisse la place à un marché de niche.



Pour ce qui est d’uniformiser la création, on n’a jamais eu autant accès à des oeuvres privées que via le net. Et comme répété plusieurs fois déjà, les vendeurs en ligne proposent bien plus de choix, et des oeuvres qui ne se seraient jamais retrouvées chez les libraires sont à portée de tous.



Enfin, qu’apporte en pratique la librairie indépendante que les cyber-marchands ne puissent pas proposer?


Le 05/02/2014 à 20h 53







Séphi a écrit :



N’oublie pas de dire que le bateau de pêche part avec les pêcheurs car là tu ne licencies personne dans ton exemple.





Non justement l’idée c’est de montrer que faire du bénéfice n’implique pas que tout va bien ni que garder le même effectif est un bonne stratégie.


Le 28/01/2014 à 18h 48







atomusk a écrit :



Et ? c’est une catastrophe ? Oui, il y a de la concurrence il y en a, ça pousse les prix vers le bas, en attendant ils 13 milliards de bénéfices sur un trimestre …





Ai-je dit que 13Mds c’était pas excellent? Non. Encore moins qu’il y avait une quelconques catastrophe en vue. C’est TOI qui a affirmé que la marge augmentait, ce qui est faut puisque le bénéfice net stagne alors que le CA augmente, ainsi que les ventes.







atomusk a écrit :



oui, on dit pas “tous les ans”, juste que “au bout de 3 ans, ça devient inadmissible” <img data-src=" />

En attendant, si certains concurrents pouvaient faire des innovations une fois par décennie ça serait pas mal <img data-src=" />





Sauf que les concurrents n’ont pas basé tout leur business sur l’innovation. Samsung vend des frigos et des grilles-pain. Personne ne s’attend à ce qu’ils inventent un nouveau modèle de percolateur. Parce que leur modèle consiste à inonder le marché de dizaines de milliers de produits en tous genres.







illidanPowa a écrit :



Tata vend beaucoup d’automobile, c’est pas pour ça qu’elles sont excellentes et répondent aux besoins des clients…





D’abord, le rapport qualité/prix EST un besoin client. C’est même le principal. Android est disponible sur des modèles de tous prix, de toutes qualités. Chacun peut trouver précisément le modèle qui lui convient pour peu qu’il soit bien conseillé.



Et de toute manière, ce n’est même pas de cela qu’on parle. Tu as dis que “Android c’est pas si cool que ça”. Or, les PDM d’Android augmentent aux dépens de iOS. Ce que cela montre, c’est que soit les gens sont maso/stupides, soit Android tel que proposé (et aux prix proposés) leur convient mieux.



Tu parles ensuite de la NSA, alors que Apple est tout autant concerné. Tu cites les API ‘privées’ de Google, alors que Apple est encore plus fermé.



Tu dis que Samsung se prend une baffe dans le haut de gamme. Pourtant les chiffres indiquent qu’il s’en sort très bien. (Voir les liens cité plus haut)


Le 07/10/2013 à 08h 44







J-Phil a écrit :



Et pendant ce temps là “la plus grande démocratie du Monde” se permet d’écouter qui bon lui semble et d’aller tuer “ses ennemis” un peu partout dans le Monde sans que cela ne gène …

Histoire de la paille et la poutre …





En l’occurrence, j’ai plutôt l’impression que c’est la poutre et la poutre…


Le 07/10/2013 à 06h 59







Vellou a écrit :



Et ca ne fait pas lever les sourcils des chefs d’etat et compagnie.



La, la Russie, a l’occasion d’un evenement isole, va faire la meme chose, et ca gene les britanniques ….?





Tu trouves pas que tu fais un raccourci un peu simpliste? Tu passes de “les chefs d’état et compagnie” à “les britanniques”…



Pour ton info, The Guardian (Britannique donc), c’est aussi eux qui publient les documents de Snowden..


Le 01/10/2013 à 07h 19

Police 2.0, un changement de Font



Ils vont passer de Sans-Serif à Serif? Peut-être un léger dégraissage? Ou alors ils veulent juste souligner les changements de taille.

Le 23/09/2013 à 17h 25







Nnexxus a écrit :



Ce qu’il voudrait interdire, ce sont les DRM, qui ne sont pas vraiment des logiciels à part entière (ils n’ont pas de finalité propre). Cette interdiction ne restreindrait pas ta liberté en tant qu’utilisateur, puisqu’à aucun moment tu ne voudras utiliser un DRM en tant que tel… enfin j’espère <img data-src=" />. Ce que tu veux, normalement, c’est accéder au contenu qui est verrouillé derrière le DRM. Et si (un jour lointain… <img data-src=" />) les DRM étaient interdits, et bien tu aurais quand même accès au même contenu, mais sans le DRM.





SI j’ai le choix entre le même contenu avec ou sans DRM, c’est sûr que je vais prendre celui sans. Mais je n’ai aucun problème avec le fait qu’une société mette sur le marché un produit avec DRM, tant qu’il ne dissimule pas d’information/fonctionnalité et que je peux utiliser le produit tel que prévu.



En fait, ça me dérange de vouloir empêcher une entreprise d’utiliser des DRM, parce que j’estime que c’est son produit et qu’elle en fait ce qu’elle veut (tant qu’elle ne dissimule rien dedans etc.). Pour ma part si le DRM ne convient pas, j’achète pas.



Et comme je l’ai dit, je le soutiens pour ce qui est des spyware et autres saloperies du genre. Tout comme pour ce qui est d’informer le publique et de promouvoir le logiciel libre.


Le 23/09/2013 à 14h 45







Konrad a écrit :



Il ne dit pas que tout le monde doit utiliser des logiciels libres sous peine de mort. Il invite les gens à utiliser des logiciels ouverts, voire à développer leurs propres logiciels, bref à gagner en indépendance. Pour le côté dictature tu repasseras.





C’est vrai, tout ce qu’il dit, c’est que choisir, en toute liberté, d’utiliser pour l’une ou l’autre raison des logiciels propriétaires (quels qu’ils soient) est le comportement de sots.

Il dit que “il faut interdire les logiciels menottes”. Mais tu as raison, il ne dit jamais ce qu’on doit ou ne doit pas faire, il veut juste restreindre notre choix à des logiciels libres… Ce qui pour moi est paradoxalement une atteinte à ma liberté.



J’utilise GNU/Linux et des logiciels libres. Mais j’estime que si une personne/entreprise veut proposer un logiciel propriétaire, il ne faut à aucun moment l’en empêcher. Après, la vrai liberté de l’utilisateur, c’est de choisir s’il veut ou non l’utiliser.



Les points sur lesquels je le soutiens, en revanche, c’est lorsqu’on parle d’espionage et autres détournements.


Le 23/09/2013 à 14h 07

Inerview sympa, même si je trouve que Stallman se pose plus “Dictateur éclairé” qu’en libérateur…



Sinon, rassurez-moi, l’interview était en Français?

Le 23/09/2013 à 14h 32







lateo a écrit :



Le faible succès tendrait à prouver que la console ne se porte pas bien du tout.





Je serais plutôt tenté de dire qu’aucun gros/moyen éditeur n’est prêt à miser pendant 6 mois sur une exclisivité d’une console qui n’a pas fait le début de ses preuves.



Mais en effet, wait & see.


Le 17/09/2013 à 10h 20







dimounet a écrit :



Ok, mais pas besoin d’aller si loin…





Bah, Voyager n’a jamais eu pour objectif d’aller aussi loin. Envoyer des hommes (et même pas des scientifiques, excepté un) sur la lune, c’était surtout une mission politique. Mais le développement des lanceurs, des navettes, des satellites, des sondes, des téléscopes, ça a permis de développer des technologies utilisées chaque jour sur terre.



De manière générale, les études réalisées sur l’impact du secteur spatial sont sans appel: le retour serait de 301 au minimum, c’est à dire que chaque euro/dollar investi en rapporte trente fois plus. Et ce sans compter les économies réalisées avec les technologies en question.



Sans compter les connaissances, la recherche de vie extra-terrestre (je parle pas des petits hommes verts, mais de toute forme de vie, micro-organisme principalement).



Ca fait travailler des centaines de milliers de personnes directements, des millions indirectement.


Le 16/09/2013 à 08h 43







kwiss a écrit :



C’est sûr mais dans le modèle actuel paypal protège toujours les acheteurs et ils le font bien. (j’ai déjà eu des problèmes avec un produit non conforme et site qui ne veut rien savoir, un mail à paypal et problème réglé en une journée)

Donc forcément avec un modèle comme ça, le financement participatif peut être un sacré problème.





J’ai justement toujours eu l’impression que c’est le vendeur qui prend le risque puisque sur simple plainte de l’acheteur, en quelques heures ils peuvent bloquer le compte du vendeur (ou au mieux une partie des fonds).



M’enfin, ici, il ne s’agit même pas d’un problème acheteur/vendeur, mais de soutiens/soutenu. Le fait de soutenir un projet n’offre aucune garantie, il y a une part de risque qu’on doit accepter. Pour moi, c’est celui qui “investi” qui doit accepter les risques, et le responsable du projet qui doit tout faire pour mener le projet à bien. Et en cas d’échec, c’est au projet d’être en première ligne, pas à paypal qui ne sert que d’intermédiaire pour l’échange de fonds.



Ici, j’ai l’impression que si les gens envoyaient les fonds par courrier via poste, c’est contre la poste qu’ils se retourneraient en cas de problème.


Le 16/09/2013 à 08h 14

Hum, leur rôle c’est d’être une plateforme de paiement, pas un tampon de sécurité pour les “backers”… Ce ne devrait pas être à paypal de gérer les remboursements liés au développement du projet.

Le 09/09/2013 à 17h 29







Sideroxylon a écrit :



J’ai beau avoir lu pas mal de posts, je ne comprends toujours pas ce qui fait qu’il devrait adapter son prix en fonction du nombre de personnes qui achètent son jeu.





En fait, il ne s’agit pas pour les vendeurs de changer leur prix si j’ai bien compris, mais uniquement pour les consommateurs de décider du prix qu’ils sont prêts à payer (décision d’achat) en prenant en compte les revenus déjà engrangés par le vendeur.


Le 07/09/2013 à 17h 05

Je me rends compte que j’ai mal interprété ton message. En effet depuis le début ce que j’avais compris est en deux points:



(1) Le système actuel qui applique le même mécanisme pour les biens rivaux et non-rivaux est foireux

(2) La situation idéale est une situation où tout le monde gagne ni trop peu ni énormément



Sur base du point (1), j’ai déduis que tu souhaitais remplacer le système actuel par un autre qui satisfait le point (2).

J’ai cherché à montrer que la situation que tu décris comme idéale (a) ne l’est que selon une vision idéologique particulière et (b) est utopiste.



Le fait qu’on soit d’accord sur le point (1), je ne pense pas l’avoir remis en cause.



Après, si tu as eu l’impression que je sautais à la gorge, ça m’attriste, j’ai tenté d’exposer mes propos calmement. Désolé.

Le 07/09/2013 à 13h 02



Es-tu le même DHKold que celui qui ait intervenu au début, ou tu ne fais que retourner ta veste ?



Je suis le même. Je n’ai jamais cherché à défendre le modèle actuel en tant que système parfait, idéal ou non-foireux.



Tout ce que j’ai tenté de faire depuis le début, c’est de dire que “Oui, le système est foireux, mais ton système étant inapplicable, le système actuel reste meilleur”. T’as peut-être pas le même avis, mais pour moi tout système non applicable est d’office un mauvais système.



Pour ce qui est du monopole. J’ai très bien compris. Je me suis probablement égaré. En effet, on d’accord, un monopole rend plus difficile l’accès au marché.

Mais ton système ne résout pas le problème (puisqu’il est inapplicable).



Concernant la différence de coût “négligeable”, je ne suis pas d’accord. L’équipe finance par exemple, pour une entreprise de 10 personnes (un petit studio) il faut au moins une personne aux finances (soit 10% de l’effectif). Pour 20 ou 30 personnes, une seul personne aux finances est toujours suffisante, ce qui ne fait plus que 3 à 5% de l’effectif. Rien que ca, je ne trouve pas que ce soit négligeable.

Des exemples de briques réutilisées? SDL, OpenGL, DirectX, Unreal Engine, Id Tech, Source, etc. Je me suis arrêté aux moteurs mais il y a aussi les outils de développement, de gestion de support, etc. Chaque société se crée ses outils et tente de les réutiliser.







  • je dis: la pédophilie pose un problème



    Non, tu dis “le système judiciaire actuel est foireux parce que la pédophilie existe”. Et je réponds “Certes, mais on a pas de meilleur système”.





    Ou alors tu es d’accord avec moi depuis le début



    Ai-je dis, à un seul moment, que je n’étais pas d’accord pour dire que le système était imparfait?





    Dans mon système, tu pourras tjrs mettre ton jeu en vente à 1000€



    Ca n’entre pas en contradiction avec le fait que c’est le client qui choisit le prix?

    Ou alors j’ai dû mal comprendre une partie de ton système.





    défendre un point de vue indéfendable.



    Je dis juste que le système, avec ses défauts, est meilleur qu’un système inapplicable. Parce que pour moi, le fait que ton système ne soit pas applicable est un foirage bien plus énorme que celui actuel. Tu l’as dit toi même:





    ils sont tous d’accord pour dire qu’une économie qui se “dérégule” doit être qualifié de foireuse.



    Lorsque le système de régulation s’auto-détruit, il me semble que c’est l’ultime preuve de son incapacité à réguler l’économie.





    Sinon, j’ai un petit scénario:

    Disons que deux petits studios, A et B, sortent chacun leur jeu, dont la qualité relative est 4060, qui leur a coûté 100€ à produire (chacun). Disons qu’on a 10 clients ayant chacun 10€.



    Selon ton système, s’ils veulent récompenser équitablement les deux studios, ils donnent 4€ au premier et 6€ au second. Au final, chaque studio aura donc fait des pertes. Ils feront tous deux faillite, aucun ne pouvant produire de nouveau jeu.



    Avec le système actuel, s’ils vendent au même prix de 10€, le studio B recevra bien plus, potentiellement (si chaque client fait le choix de récompenser uniquement le meilleur jeu) la totalité, ce qui lui permettra d’envisager de continuer, surtout que leur concurrent aura fait faillite.



    Biensûr, on peut imaginer que les clients soient conscients du problème et fassent le choix de promouvoir le second, mais je serais surpris que les clients agissent de cette manière. Dans ce scénario, le système actuel effectue une sélection qui permet la survie du plus fort, alors que ton système élimine les deux.

Le 07/09/2013 à 10h 49







Patch a écrit :



sauf que tu parlais à la base d’un monopole avec plusieurs entreprises. ce qui est juste complètement paradoxal et faux…





Pas du tout, j’ai dit que si l’entreprise A a un monopole, ça n’empêche pas une startup B de créer un jeu… En outre, même s’il ne s’agit pas d’une start-up, une entreprise B inactive dans le secteur du jeu-vidéo peut très bien créer un jeu vidéo et briser de fait le monopole…


Le 07/09/2013 à 10h 18







Patch a écrit :



à partir du moment où il y a 2 entreprises sur le même secteur, ce n’est plus un monopole.





Non mais j’ai jamais dit le contraire. La définition du monopole, c’est la présence à un instant t, d’un seul vendeur. Ca n’implique pas qu’il soit impossible de sortir de l’état de monopole à l’instant t+1…



Là, je te dis que si je suis seul dans ma maison, je peux toujours laisser entrer quelqu’un.

Et toi tu me réponds: “Si quelqu’un entre tu n’es plus seul” (ce qui est vrai) et “Tu ne peux pas faire entrer quelqu’un puisque tu es seul” (ce qui est faux) .


Le 06/09/2013 à 23h 06



Une startup ne peut plus (ou a bcp plus de difficultés pour) atteindre le marché. Donc, la startup ne sait pas vendre et fait faillite.



Pour un monopole pour un secteur de produits similaires, en effet. Ici, on parle de produits qui se rapprochent plus d’œuvres d’art que de biens concurrents. Une entreprise peut poser des brevets pour verrouiller un secteur et empêcher des concurrent d’apparaître. Elle peut déployer des normes ou forcer des habitudes. Mais quand on parle de jeux vidéos, DigiMonopole peut difficilement empêcher MonGarageCorp de développer et sortir un jeu, à moins d’utiliser des méthodes brutales d’intimidation.





Là, tu montres que A rend bel et bien la situation de B plus difficile: tu ne fais que dire que B est défavorisé.



Je montre que B peut émerger, qu’il peut exister, créer son jeu et le vendre. Oui il est défavorisé. En quoi ton système est meilleur pour les startup? A moins que les premiers clients n’aient les moyens de payer des fortunes, ils en sont au même point.





Première, prouve le “coûte BIEN plus cher”





  • Bureau: un immeuble pour 20 personnes ne coûtent pas le double d’un pour 10. Que ce soit pour la location/la construction ou l’entretient.

  • Marketing: si il faut en effet faire des campagnes séparées, la prospection, les audits, les partenariats, on peut croiser plein de choses, maintenir des contacts.

  • Finances: une équipe finance n’a pas a être linéairement proportionnelle à la taille de l’entreprise

  • Les briques rarement réutilisables? Euh, c’est tout le principe de créer des moteurs 3D, des éditeurs de cartes, etc. Au contraire, il y a toujours une partie de code réutilisable.



    J’omet probablement pas mal de choses.



    Quant à être contredit par les faits, je n’ai jamais prétendu qu’il était impossible pour un petit studio de faire de bons jeux. Et oui, on voit de petits studios sortir de très bons jeux alors que de gros studios sortent des jeux critiqués. Mais ce que tu fait, c’est prendre les gros titres. Il sort à côté de ça des centaines de mauvais jeux de petits studios et des dizaines d’excellents jeux de gros studios.





    De nouveau, mon système n’implique pas la fin des riches.



    Qu’on soit clairs, dans ton système, on paie pour ce qu’on pense être la valeur du jeu qu’on achète, ou on paie aussi pour un futur développement? Premier cas: le studio est de retour à la situation pré-publication, ils ont remboursé les frais pour le jeu produit, et doivent à nouveau emprunter pour le suivant, avec le même risque d’échec. Second cas: le client doit donc estimer à l’avance ce qu’il est prêt à payer pour un jeu qui n’existe pas encore?





    Le fait de réduire les risques pour les petits studios n’augmentent pas les risques pour les grands.



    Pourtant, c’est l’accumulation de fonds qui permet un réinvestissement dans de plus gros projets, ou une prise de risque plus importante en empruntant plus. Donc, soit le risque augmente car les clients paient le jeu qu’ils achètent et il faut emprunter le budget pour le jeu suivant, soit le risque est pris par les clients qui doivent parier sur la qualité du futur jeu.





    Lorsque tu achètes un smartphone à 100€ ou à 600€, la différence de prix est fortement influencé par ce genre de facteurs



    Sauf que là, c’est l’entreprise A qui connait sa propre situation et détermine son prix en conséquence. Dans ton système, il faudrait que ces informations soient publiques, mises à jour en continu et fiables.





    Mon propos est: il y a des imbéciles qui, lorsqu’on dit “le monde serait meilleur sans pédophilie” disent:

    “non, c’est faux: il n’existe pas de solutions pour faire disparaitre la pédophilie, donc, toute réflexion en ce sens est une connerie.”



    Bah c’est pourtant simple, il suffit de placer des caméras partout, dans chaque pièce, chaque rue, chaque recoin. Mathématiquement, ça va grandement diminuer le problème.



    Ou alors, on pourrait injecter une micro-puce qui annihilerait tout comportement pédophile.





    J’ai l’impression que tu dis: je fraude le fisc, ça me permet d’atteindre des sommets (en risquant bcp), t’as pas le droit de prétendre que frauder le fisc est globalement néfaste à la société.



    En réalité, je dis que si j’ai envie de sauter du haut d’un pont en tutu, je devrais y être autorisé, même si ça m’est néfaste. Si je fraude le fisc, je prends de l’argent de force à d’autres. Si je mets en vente mon jeu à 1000€, je ne vole personne. Je trouve donc normal d’interdire le premier, mais pas le second.





    IL N’Y A PAS DE SOLUTIONS QUI MARCHENT.





    Je ne SOUHAITE pas le faire





    Dans ce cas on va faire court:



  • Oui, le système est “foireux”. Je suis presque persuadé qu’au vu de la nature humaine, de la complexité de l’environnement, du nombre de variables, il n’existe pas de système non-foireux.



  • Oui, dans l’absolu, ton modèle est bien joli. Mais s’il n’est pas réalisable, à quoi il sert? C’est une utopie. Ca fait joli dans un roman, mais à part ça? Si ton but est juste de montrer que le système actuel est foireux, tu n’as nullement besoin d’inventer un autre système utopique pour ca.



  • On a un système “foireux” mais applicable (de fait), versus un système super mais utopique. A partir du moment ou il n’est pas possible d’avoir mieux, cela vaut-il la peine de se taper la tête contre le mur parce que le système n’est pas “idéal”?





    argument idéologique



    Ah, et le fait de vouloir atteindre une équité entre les studios, c’est pas idéologique? Tu dis que c’est mathématique parce que tu cache cette équité derrière des nombres.



    Tu veux un système purement logique, sans aucune base idéologique? C’est impossible, tout système quel qu’il soit, qui n’est pas purement descriptif, porte en soit une idéologie, aussi primitive soit-elle.



    C’est ce que j’avais dit dès le départ, tu prétends que tes axiomes sont mathématiques, or à partir du moment où ils ne sont pas démontrés, ils sont dogmatiques. Depuis le départ, tu considère que le but d’un système non-foireux serait de distribuer de manière équitable les moyens entre les studios pour qu’ils puissent produire des biens pour les clients (ou à peu prêt).



    C’est un axiome idéologique. Sans celui-là la suite de ton raisonnement (aussi mathématique soit-il) s’écroule. Et il se trouve que si à la place de cette idéologie on met “le but d’un système est de restreindre la liberté aussi peu que possible”, on peut développer un tout autre modèle… qui est tout autant valable. Biensûr, au regard de ton idéologie, il sera foireux, alors qu’en pratique il remplira son rôle.

Le 06/09/2013 à 20h 18







j-c_32 a écrit :



Tu dis que les clients peuvent choisir de ne pas acheter ou pas. Mais du coup, ils peuvent choisir d’être 93, ou 10, ou 127, ou …

Donc, c’est bien est le client qui choisit le prix.





Non, à moins de considérer que le client individuel n’existe pas et que l’ensemble des clients forment une seule entité pensante. En pratique, chaque client est une entité séparée qui a ses propres besoins, idées, principes. Et un client ne pouvant prendre la décision pour les autres, il ne peut nullement décider combien d’autres clients paieront:



Si 100 personnes viennent dans une boulangerie rivale à prix fixe, chaque client a exactement 1% de choix du prix.

Si 100 personnes viennent dans une boulangerie non-rivale et peut poser le prix qu’il souhaite, il peut payer un million et s’approcher ainsi d’un taux de 100% de choix (si par exemple les autres ne paient rien)







j-c_32 a écrit :



(sinon, ça n’implique toujours pas que ce raisonnement soit “communiste”)





Jamais dis le contraire, je ne faisais que montrer que ton idée ne transforme pas la situation des biens non-rivaux en celle actuelle des biens rivaux. Ce serait un raccourci bien trop rapide. Le seul lien entre ton idée et le communisme, c’est d’être incompatible avec la nature humaine.


Le 06/09/2013 à 20h 04







Patch a écrit :



par définition, si. dans un monopole, il y a une entreprise, pas plus.





Et donc, quand y’a un monopole, plus personne ne peut/sait créer d’entreprise dans ce secteur?


Le 06/09/2013 à 17h 22







j-c_32 a écrit :



Un monopole ne signifie pas l’absence de produit, mais le fait que le secteur est contrôlé par un seul vendeur.





A. Si l’entreprise A monopilse le marché des jeux-vidéos, ça n’empêche pas l’entreprise B de faire un nouveau jeu et de le distribuer. Le monopole ne diminue pas le nombre de startups.

B. Si A rachète B, le prix du jeu b n’a pas de raison d’augmenter (au contraire, il pourrait diminuer car A peut espérer diluer d’avantage les coûts fixes en augmentant les ventes de par sa visibilité accrue et sa solidité financière).

C. Ta solution ne modifie pas la taille du secteur (la somme des revenus est la même) mais sa structure (plus de petits studios, moins de grands). Or, faire tourner deux petits studios de taille 1 coûte bien plus cher que de faire tourner un seul studio de taille 2 (mise en commun de ressources, partage de connaissance, etc.) Revenus totaux identiques, Dépenses fixes totales plus importantes implique moins d’argent directement utilisé pour le jeu en lui-même. Il me semble donc que plus de petits studios diminue l’offre ou la qualité. (Problème n°1)

D. La concentration des revenus dans de gros studios permet à ceux-ci de réinvestir sur des gros projets, alors que de petits studios ne peuvent investir que sur de plus petits projets. Je crainds que ta solution ne signe la fin ou presque des jeux dits “AAA”. Certains diront que c’est tant mieux, mais beaucoup seront fortement déçus. (Problème n°2)







j-c_32 a écrit :



Par ailleurs, tu oublies un cas de figure:

tu dis: si un petit studio arrive avec un jeu, il sera forcément racheté par un gros studio pour un prix supérieur à ce qu’aurait pu gagner le petit studio dans une situation “à la j-c_32”.

Or, il n’y a pas d’intérêt pour le grand studio de payer pour un jeu si à côté de ça ce jeu n’est pas de la trempe de Minecraft et que le grand studio fait du bénef à côté.

Donc, le cas de figure oublié, c’est: la petite boîte fait faillite.





Si le jeu est bon, plus l’entreprise est en difficulté et plus elle sera prête à se vendre à un prix diminué. Le pire des cas étant la faillite avec tentative de trouver un repreneur. Si jusqu’au bout, aucun repreneur ne se présente, je pense que c’est un indicateur que le jeu n’en vaut probablement pas la peine. (Avec une marge d’erreur, biensûr).







j-c_32 a écrit :



Au final, ça veut surtout dire une augmentation considérable des risques pris. Notch n’aurait jamais pu prédire le succès de Minecraft. Notch a par ailleurs fait d’autres jeux avant Minecraft. Combien de Notch ont simplement “jeté l’éponge” à cause de l’augmentation du risque d’échec qu’entraine la situation ?





Et maintenant, son studio peut investir dans des jeux à plus gros budget, dans des projets plus risqués, etc. Avec le système actuel, on a quelques énormes studios qui peuvent tenter des projets très risqués sans compromettre leurs finances, on a pas mal de studios moyens qui peuvent continuer à faire de bons jeux avec des risques normaux, et un tas de petits studios qui prennent des risques pour leur studio à chaque nouveau projet.

Avec ta solution, les plus petits pourront continuer en prenant moins de risques pour leur studios, mais tous les autres studios ont des chances de voir leurs risques augmenter. Globalement, ce sera plus stable, mais les jeux seront aussi globalement moins “risqués”.







j-c_32 a écrit :



Je n’ai pas de solutions favorites





Donne au moins un exemple. Après la théorie, un petit PoC (Proof of Concept) serait vraiment le bienvenu.



Là, à moins de vivre dans un monde de bizounours, ton idée a de larges failles. Exemple tout simple, si je peux choisir ce que je veux payer, cela implique que je peux décider, et donc au lieu d’acheter un ou deux jeux à 30€, je peux en acheter 50 ou 100 pour un total de 1€ (histoire de payer un tout petit peu) que je répartis entre les studios? Pourquoi paierais-je plus? Pour que le studio survive et fasse un autre jeu? Je n’ai aucune garantie qu’il sera intéressant, mais je devrais prendre le risque (alors qu’avec le système actuel, c’est le studio qui prend le risque) ?

Pour moi, ça va juste avoir l’effet inverse de celui souhaité: quelques-uns vont jouer le jeu, quelques-uns vont tenter d’aider, une grosse majorité n’en aura rien à faire et une partie va même tenter de casser le système. (Problème n°3)



Autre point, pouvoir, en tant qu’acheteur, décider de la juste répartition implique de connaitre les coûts de développement du jeu, de fonctionnement du studio, éventuellement de maintenance et de support, ainsi que les revenus du studio. C’est très contraignant.







j-c_32 a écrit :



Si tu veux un jeu qui te plait, tu n’as pas le choix: soit tu paies, soit tu es hors-la-loi, soit tu ne l’as pas.





Ca fait déjà trois choix, chacun ayant des conséquences très différentes.







j-c_32 a écrit :



Donc, tu préfères un monde où 1% est riche et 99% est pauvre et où on organise chaque année une “promotion” d’un pauvre méritant choisi par les riches, plutôt qu’un monde où 25% est “plus aisé”, 50% est “normal” et 25% est “moins aisé”, vu que dans le premier cas, l’envie d’être riche va motiver les pauvres à être productif ?





Non, je préfère un monde ou j’ai la possibilité d’atteindre le sommet (au risque de tomber au fond du gouffre), qu’un monde ou on m’empêche de dépasser un certain niveau pour empêcher les gens de tomber.

Mais, et c’est là l’idée, je ne t’empêche pas d’appliquer tes principes de redistribution si tu le souhaite. Si tu veux, avec d’autre mettre en place une communauté qui redistribue en partie les ressources, je ne compte pas du tout t’en empêcher, tant que vous ne tentez pas de me forcer à participer. Et biensûr, j’en accepte les conséquences et je ne viendrai jamais pleurer pour avoir un morceau de votre redistribution, et ce même si je suis au fin fond de l’âbime.


Le 06/09/2013 à 14h 58







j-c_32 a écrit :



Tu es en train de dire que les boulangers, les plombiers, les employés de bureau, les garagistes, … vivent à l’heure actuelle dans un système communiste ?

Tu es en train de dire que permettre aux clients d’avoir une plus grande liberté sur comment dépenser leur argent en étant moins assujettis au cartel des grands studios, c’est une idée communiste ?





Les boulangers, plombiers, garagistes sont libres de réclamer les prix qu’ils souhaitent et ce, quelle que soit la qualité de leurs produits ou des concurents… Les clients sont libres d’acheter ou pas, mais on entre pas dans une noulangerie en disant “Je veux un pain, je le paie 0.93€ et vous n’avez rien à dire sur le prix”.



Ce que tu propose, ce serait de laisser aux clients le choix du prix pour qu’ils puissent répartir leur budget entre les différentes boulangeries selon ce qu’ils en pensent…


Le 06/09/2013 à 12h 27







uzak a écrit :



Partage des richesses, juste pour que personne ne meurt de faim, ait un toit…

Quand tout le monde sur terre aura ça, je pense que ça dérangera personne qu’on puisse se goinfrer sur l’excédent.





Je pense qu’une société développée devrait fournir le minimum vital (nourriture de base, du style riz/blé et eau).

Pour le reste, le partage des richesses, avoir un toît (ce qui n’est pas vital, c’est un confort certes élémentaire et qu’on devrai tendre à fournir, mais alors des centres d’accueil avec lits suffisent) je ne vois toujours pas, de manière absolue, pourquoi ce serait l’idéal.



Sans compter qu’on parle ici de studios et non de personnes. Le fait de procurer un revenu minimal à une personne pour sa survie est différent de l’idée de procurer des revenus à une entreprise pour sa survie.


Le 06/09/2013 à 12h 02







Kurian a écrit :



La morale est universelle, je pense aussi qu’elle découle de deux trois truc qu’aurai dis un ahuri nommé Jésus





C’est totalement faux. Tu considère la morale chrétienne comme universelle? Et en plus elle serait immuable?

Et avant la chrétienté, il n’y avait pas de morale? Et les non-chrétiens, ils sont tous immoraux?



La morale est un concept philosophique, avec des notions de ce qui est juste, injuste, bien mal, etc.

Or, si on considère n’importe quel comportement, il est très difficilement justement d’en trouver qui soit invariablement considéré comme moral ou immoral par tous et tout le temps. Exemple tout simple, la peine de mort, si la morale était universelle, ça fait longtemps que ce serait réglé (dans un sens ou dans l’autre).







j-c_32 a écrit :



Ce que je constate, c’est qu’il y a des différences fondamentale entre la gestion des biens rivaux et celle des biens non rivaux et que bcp de gens soit ne sont pas conscient de ça, soit le nient (alors que c’est un fait).



Dans mon esprit, la situation est très mathématique:

le modèle économique est une situation instable: soit on bascule d’un côté (l’entreprise gagne beaucoup, et ensuite est capable de racheter d’autres petites entreprises ayant de bonnes idées, ce qui est un système à création de monopole)

soit on bascule de l’autre (situation où on ne peut pas faire de bénéfice)



Ce que je dis, c’est que le système est instable, et que cette instabilité est mauvaise:




  • pour les consommateurs (car il y a phénomène de monopole et tout ce que ça implique)

  • pour les petits indépendants (car ils ont plus de mal à émerger dans ce système)





    Je suis d’accord sur le principe de manière très générale, mais au vu de tous les contre-exemples, j’ose affirmer que cette théorie n’est pas du tout précise et que le système est plus stable et surtout beaucoup plus complexe que tu ne le présente. On trouve aussi bien de petits studios qui sans gros moyens ont gagné beaucoup, que de gros studios qui se sont écroulés malgré des moyens énormes.



    On trouve des projets (boutiques, événements, etc.) qui mettent en avant des projets indé pour leur donner une visibilité plus importante sans qu’il y ait de gros coûts.

    On trouve des tas de petits studios qui font de très bons jeux, et qui ne sont pas rachetés par des gros studios. D’ailleurs, ils sont libres de rester indépendants ou de vendre. Et si un créateur vend son produit/studio, il touche une somme qu’il juge plus intéressante que la possibilité de continuer seul. Je n’y vois pas un inconvénient mais une opportunité. Il a fait son produit qui a fonctionner, il le vend, il a alors des fonds pour lancer un autre projet, et cette fois avec plus de moyens.



    Les consommateurs ont toujours le jeu, et vu qu’il ne s’agit pas d’un produit concurent (il ne peut de toute manière exister qu’un studio qui gère le jeu), l’effet du monopole reste le même. Dans tous les cas, un jeu non-libre est toujours monopolistique. Et si on parle au niveau du jeux-vidéo dans son ensemble, le système actuel est loin d’être monopolistique.







    j-c_32 a écrit :



    Par ailleurs, je pense rester très ouvert sur les solutions: je n’impose pas la mienne





    Justement, j’aimerais avoir un petit résumé de ta solution, si tu as le temps :)







    j-c_32 a écrit :



    Maintenant, si toi tu penses que ces inconvénients sont compensés par d’autres avantages, p-e que tu peux me faire changer d’avis. Mais pour l’instant, personne ne m’a fournis de réels avantages théoriques.

    Au contraire, à ce moment là, j’ai souvent des oppositions idéologiques plutôt que mathématiques.





    La liberté n’est pas un avantage?

    Ce que je vois actuellement, ce sont des personnes/studios qui créent des jeux, et des personnes qui veulent des jeux.

    Je ne veux pas imposer un système (ni l’actuel, ni un autre). Au contraire, je veux laisser ces deux groupes décider de la manière dont ils vont s’arranger. Eventuellement, s’ils le souhaitent, ils sont libres de faire intervenir d’autres personnes, que ce soit pour un arbitrage ou autre.

    Donc, si tu souhaite utiliser ton système/solution économique, tu peux le faire (il me semble d’ailleurs que rien ne te l’interdit actuellement).



    Or, j’ai dû mal à voir de quelle manière on peut appliquer ton système sans forcer la main à certains, et en particulier aux éditeurs. Car à moins de l’imposer, ils ne vont pas spontanément se délester d’une partie de leurs revenus au bénéfice de concurents.



    Tu parle aussi d’égalité/équité entre studios. Mais qu’en est-il de l’équité entre consommateurs. A moins de savoir à l’avance quelle quantité de copies ils vont vendre, les studios doivent fixer un prix sur base d’estimations. S’il faut rendre leurs revenus équitables, cela implique un mécanisme pour adapter le flux au nombre de vente:



  • Soit adapter le prix au cours du temps (plus d’acheteurs que prévu-&gt; diminution, moins-&gt;augmentation)

  • Soit effectuer des transferts entre studios



    L’adaptation au cours du temps en fonction des revenus me parait une stratégie difficile. Comment fixer le prix de départ, à partir de quel moment considérer un changement de prix. Qui va en décider?



    Les transferts entre studios impliquent une autorité de contrôle, capable d’évaluer de manière neutre le produit pour déterminer ce à quoi chaque studio peut prétendre.





    Parce qu’elle fait disparaitre les inconvénients et que tout le monde est content.

    Attention, je ne dis pas “tout le monde doit recevoir le même salaire”. Je prône une solution où la situation serait identique à la situation actuelle des entreprises gérant les biens rivaux.



    Pas tout le monde. Les gros studios, ou les petits studios “chanceux” ne le seront pas.



    Biensûr, ton système n’empêche pas de devenir riche, mais il le rend moins facile. L’instabilité a l’avantage de pouvoir produire très rapidement des situations extrêmes. L’exemple de Minecraft est très bon. Mojang a exploser son bénéfice au delà de toute prévision. C’est le genre de réussite qui fait rêver. Alors que se lancer comme indépendant dans un système plus table (par exemple, ouvrir une boulangerie) relativise tout de suite la possibilité de devenir riche.


Le 06/09/2013 à 09h 02







j-c_32 a écrit :



Par contre, rien ne dit que ça en fait un comportement non critiquable ou même globalement positif.

Moi, j’ai des arguments (qui valent ce qu’ils valent) pour croire que ce comportement est néfaste, même si c’est un comportement “bien naturel”.







On en revient toujours au même point, tu as tes axiomes que tu considères comme étant ceux qu’on devrait accepter…



En l’occurence:



Tu fais intervenir la morale, ce qui est un concept totalement relatif, qui évolue selon l’époque, le lieu, le milieu, la situation, la personne… Il existe des tas de morales très différentes.



D’ailleurs, quand quelqu’un ose présenter une autre morale, tu l’envois chier avec des “c’est ton avis, on s’en tape”… Ce qui donne l’impression que soit tu considères tes principes moraux et tes idéaux comme supérieurs, soit tu ne fais que donner ton avis tout en dénigrant celui des autres.



Si je résume ton principe de base, c’est que chaque studio devrait recevoir l’argent de manière linéairement proportionnelle à la qualité intrinsèque de son produit.



J’aimerais savoir pourquoi ce devrait être le cas.



Cordialement.





EDIT: voilà, c’est exactement ce que je disais:





La situation idéale est évidemment une situation où tout le monde gagne ni trop peu ni énormément.





Pourquoi est-ce la situation idéale?


Le 09/09/2013 à 10h 58







Cara62 a écrit :



Bon sinon le prochain article, sera comment le NSA nous espionne sur les consoles portables ? PSVita/3DS/2DS/DS/PSP…. <img data-src=" />





Et on en arrivera à “La NSA espionne le contenu de vorte lave-vaisselle” ou “La NSA sait quand vous utilisez votre brosse à dent électrique” :p


Le 05/09/2013 à 10h 46







Droogs a écrit :



J’aime beaucoup le fait de regarder la montre pour connaitre la météo du lieu où je me trouve <img data-src=" />







La prochaine étape, c’est de mettre les écouteurs, et lorsqu’une personne veut te parler, une application le détecte et te propose d’écouter ou d’ignorer :-*


Le 04/09/2013 à 18h 46

“Les nouveaux produits connectés se montre(nt)”

<img data-src=" />



En revanche, niveau utilité, pour l’heure c’est pas encore très clair. Espérons qu’avec le temps, de bons développeurs nous aiguillent vers de nouvelles utilisations.

Le 28/08/2013 à 09h 27

Ce ne serait pas plus pertinent de donner le taux de demande par rapport à la démographie des pays?

Le 23/08/2013 à 14h 25







chaps a écrit :



Et ?



Ce qui détermine le temps de transfert, c’est le débit minimum entre le débit de lecture de la source et le débit d’écriture de la destination. Donc vu que transférer un fichier de la clé vers elle même n’a généralement que peu d’intérêt, déjà les débits à prendre en compte ne sont pas seulement ceux de la clé <img data-src=" />.



Ensuite, on n’additionne pas les temps de lecture et les temps d’écriture, vu que les deux opérations se font en parallèle. En général, on n’attend pas d’avoir complètement lu le fichier avant de commencer à l’écrire.



Le temps de tranfert de 32Go de données de la clé vers le PC sera donc de 12min environ (si le débit de 42Mo/s est constant et que le PC est capable d’encaisser ce débit en écriture), et le temps de transfert de 32Go de données du PC vers la clé sera de 15min environ (si le débit de 37Mo/s est constant et que le PC est capable d’assurer ce débit en lecture).



Je ne vois pas de cas où on aurait 27min de temps de transfert, à moins de transférer les données d’une clé sur un PC, puis une fois fini de les retransférer du PC à une autre clé. Mais dans ce cas autant transférer directement d’une clé à l’autre, ça ne prendra que 15min <img data-src=" />







Transfert PC1 -&gt; Clé -&gt; PC2



C’est l’usage le plus courant, me semble-t’il, d’une clé USB. Donc, dans un premier tant c’est l’écriture sur la clé qui compte, et ensuite c’est la lecture depuis la clé.


Le 23/08/2013 à 13h 46







mamath7 a écrit :



Comme dit à OlivierJ, je pense que je ne saisis pas quel utlisation vous faites de vos clés USB.





Personnellement, j’ai une clé de 64Go. J’ai une connexion de * chez moi, et une connexion fibrée au travail. Donc quand j’ai besoin de télécharger des gros fichiers, je le fais au travail, et je transferts avec ma clé.



Et pendant mon travail même, il m’arrive de devoir aller chez des clients ou sur d’autres postes, ou d’utiliser un PC sans accès au réseau de la boîte. Et j’ai besoin de sources/codes/données qui peuvent faire pas mal de Go. J’ai pas envie de passer du temps sur le transfert.



Le temps, c’est de l’argent. Et un DD, c’est plus gros qu’une clé…



Cela étant, est-ce que la P10 est la meilleure solution? Personnellement, j’ai acheté une Corsair Flash Voyager GT USB 3.0 64 Go en promotion à 65€. Elle dépasse les 100Mo/s en écriture. Ca m’a semblé être un excellent compromis capacité/vitesse/prix


Le 23/08/2013 à 13h 33







chaps a écrit :



Pourquoi tu additionne les temps de lecture et d’écriture <img data-src=" /> ?





Parce que généralement, le but de mettre des données sur une clé, c’est de les transférer ailleurs?


Le 23/08/2013 à 12h 27







mamath7 a écrit :



0.5*32= 27

Pas mal. Tu m’as convaincu.





Ecriture: 37Mo/s = 15min

Lecture: 42Mo/s = 12min

Total transfert: 27min


Le 23/08/2013 à 11h 14







mamath7 a écrit :



a 30secondes le giga ça fait 16 minutes pour 32giga, on reste loin de l’heure et encore plus de la demi journée.

De plus les normes de débit de transfert ont évolué avec la taille des stockages. Combien on avait en stockage amovible à l’heure de l’usb1?…

Après, au plus rapide au mieux, on est d’accord mais pour moi vu les écarts de perf et à taille égale, la meilleur c’est la moins cher et la plus pratique à brancher.





SI je regarde l’article, la S73 est à 37Mo/s, et la P10 à 192Mo/s

La première mettrait donc une demi minute par Go, la seconde 5s.

Le rapport pour la lecture est du même ordre: 23s contre 4.3s



Du coup pour 32Go, on a 27min de transfert avec la première, 5min pour l’autre.

L’écart de perf est il me semble énorme, c’est toute de même presque un facteur 6.


Le 23/08/2013 à 08h 11







mamath7 a écrit :



J’ai vraiment du mal à saisir l’intérêt de mesurer les performances d’une clé USB…





Bah, on a pas forcément envie de passer 1h pour des transfers de fichiers. Au plus rapide, au mieux non? Sinon on serait toujours avec de l’USB1


Le 23/08/2013 à 11h 30







NonMais a écrit :



Pour moi si tu achètes les droits sur le jeu X, c’est que tu trouves l’idée/le concept intéressant mais que tu penses soit mieux le réaliser, soit lui donner une orientation un peu différente qui fera la différence… mais en tout cas, pas pour reconstituer l’équipe de départ… surtout quand ça s’est mal fini…





Ils ne vont pas ressortir les même jeux, ils vont faire des suites. Il n’est pas dit que ce sont ces jeux là qui ont plombé THQ. En outre, il n’y a pas que la qualité du jeu, mais aussi la stratégie marketing (micropaiments, extensions, abonnements, marchandising, prix des différentes versions, visibilité, etc), la gestion (taille des équipes, méthodes de dev, technologies utilisées, …), et un tas d’autres paramètres qui entrent en comptes.


Le 23/08/2013 à 10h 55







2show7 a écrit :



Mais comment ils faisaient avant (si c’est à chaque fois changer de moteur, il y a certainement des soucis)





Avant ils avaient des informaticiens. Je suppose qu’obtenir les documents techniques ou les fichiers de dev auprès d’un équipe de comptables n’est pas particulèrement aisé <img data-src=" />


Le 20/08/2013 à 19h 42

Bon voilà, j’ai prix un abonnement d’un an. Moi ce que j’aimerais maintenant, c’est un compteur de chatons sauvés!

Le 05/08/2013 à 11h 34







YohAsAkUrA a écrit :



329.. ça va niveau users fantomes :) y’a pire :p



les bots de spams doivent être 1’000’000 de fois plus nombreux <img data-src=" />





<img data-src=" /> Sur Facebook, on les appelle pas “bot de spams” mais “contacts” ou “amis”.

Sauf qu’au lieu de poster des publicités “Enlarge…”, ils postent des sms encore plus inutiles!


Le 02/08/2013 à 11h 31







brazomyna a écrit :



… et finira par se bananer dans 20 jours, avec une somme récoltée largement insuffisante: même en admettant qu’ils continuent sur leur lancée (alors que tout le monde sait que les plus gros revenus sont au tout début de la campagne), ils finiront avec moins de 24 millions de dollars, soit loin des 32 millions requis pour que le projet aboutisse.





D’après les différents témoignages que j’ai pu lire et les projets que j’ai pu voir, c’est justement dans les dernières 36h que ça bouge le plus.


Le 26/07/2013 à 11h 35







2show7 a écrit :



Premièrement, ils savent remonter sur la banque, ensuite c’est la banque qui voit.



Ce qui est sûr, c’est que la Bourse ne sera plus ce qu’elle a été avant, que tu me croies ou non est un autre problème (dont je veux bien croire que je ne suis pas fin au niveau de mes interventions.



Mais ce qui est sûr pour moi. c’est que la Bourse est l’outil le plus dangereux de la création (je ne cite que la Grèce et ce n’est pas la seule) Tous les gros rentiers jouent un mauvais jeu au détriment toujours hélas des plus faibles.







Remonter la Banque? Et si tu n’est pas dans une banque mais chez un Broker?



Ensuite, non, on n’éjecte personne de la bourse. Chacun est libre d’ouvrir un compte chez un broker ou dans une banque. Ca prend quelques minutes et aucune autorisation d’un gouvernement ou d’une autorité n’est requise.



Enfin, la bourse est juste un grand marché, elle n’oblige personne à y acheter ou à vendre quoi que ce soit. Ca existe depuis des milliers d’années, avec toute la spéculation (néfaste ou pas) qui y est liée.


Le 04/07/2013 à 10h 42

World of Warcraft : Blizzard se penche planche (à billet) sur l’ajout de microtransactions

Le 01/07/2013 à 11h 14

De toute manière c’est toujours la même chose:



A: C’est moi qui ai la plus grosse

B: Oui bah même que c’est pas la taille qui compte

B: … Et de toute manière vous êtes tous des abrutis