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CanalGuada

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113 commentaires

Le 16/10/2012 à 17h 24







ikso a écrit :



“Ici, être adepte de P2P implique d’acheter plus de musique en moyenne que les autres. ”



Sauf que personne ne sait si c’est pas “acheter plus de musique” qui implique “être adepte du P2P”





Bah si, on le sait aussi. C’est même assez flagrant avec cette étude qui conclut à une équivalence entre les deux classes de population.



La conclusion est d’ailleurs la même en partant de ton hypothèse plutôt que la mienne, avec un raisonnement basique par l’absurde.



Car si acheter plus de musique implique d’être adepte du P2P, ne pas être adepte du P2P implique d’acheter moins de musique.



Donc dire qu’avec le P2P, les consommateurs de musique auraient réduit leurs dépenses est toujours aussi faux.



Faut vraiment arrêter de croire que la justification du rejet du P2P par les majors est basé sur autre chose que sur l’idée sans queue ni tête qu’ils défendent, à savoir qu’un titre “piraté” se serait transformé mécaniquement en un titre acheté à la place, si le P2P ou toute autre forme de partage n’existaient pas.



Le 16/10/2012 à 15h 15







ludo0851 a écrit :



En gros avec le P2P, les consommateurs de musique ont réduit leurs dépenses pour se tourner vers le P2P.



Plutôt que, les gens ont “découvert” la musique par le P2P et se sont mis à acheter des CDs





Il n’y a aucun raisonnement logique dans ce que tu affirmes.



Quelles que soient les propositions A et B, quand A implique B, tout ce que tu peux dire est que non B implique non A.



Ici, être adepte de P2P implique d’acheter plus de musique en moyenne que les autres.



Tout ce que tu peux déduire est qu’acheter moins de musique en moyenne que les autres, donc ne pas être considéré comme consommateur de musique par définition, implique de ne pas être adepte de P2P.



Soit précisément tout le contraire de ton propos.


Le 15/10/2012 à 20h 25







raoudoudou a écrit :



Là, tu frôles le négationnisme en répôndant ainsi…



La “solution finale” ne concernait incontestablement que les juifs, un camp de concentration (l’expression date du XIXème siècle) n’étant pas nécessairement un camp d’extermination.





12 millions de morts dans les camps, dont 6 millions de juifs. Le reste, des militaires, des prisonniers politiques, des handicapés, des tziiganes, des homosexuels. C’est un détail de l’histoire des chambres à gaz peut-être? C’est toi qui donne dans le négationnisme! Que les juifs aient été la cible principale, c’est une chose, mais faudrait voir à ne pas oublier les autres, qui ne sont pas des sous-hommes et ne comptent pas moins! <img data-src=" />





la Shoah (ou « Solution finale à la question juive » : die Endlösung der Judenfrage des nazis) est le seul génocide industrialisé de l’histoire.





Oui, tous les camps ont fait de très nombreuses autres victimes.



Mais ce qui a été théorisé “rationnellement”, transcrit dans la législation via les lois dites de Nuremberg, et annoncé peu avant le début de la guerre pour finalement être mis en pratique, est d’abord l’extermination des juifs d’Europe.



Voire du monde entier, quand il est par exemple demandé aux Japonais de s’occuper des juifs allemands réfugiés à Shangaï.



Le 15/10/2012 à 18h 23







hellmut a écrit :



ok si tu vois pas la différence, je vais t’apprendre un truc, l’antisémitisme en europe a fait quelques millions de morts dans une entreprise de génocide industriel et organisé au plus haut niveau des états dans la première moitié du siècle dernier. effectivement les autres à coté, ben c’est des petits joueurs, désolé. donc pour pas que ce genre de conneries se reproduise (l’être humain adore reproduire les conneries de ses ancètres), ils ont ajouté des spécificités dans certains pays. c’est sûr que 60 ans après c’est difficile à comprendre, mais faut voir dans quel traumatisme tout ça s’est fini, en 45.

il a quand même fallu envoyer 2 bombes A sur la tronche des japonais pour que ça s’arrête.

après, que les assos juives aient une oreille particulièrement attentive de la part des politiques et des médias 60 ans plus tard, c’est moi je dis bien joué. d’autres se feraient pas prier (hohoho) pour faire de même.<img data-src=" />





Ce n’est pas ton ton, limite suffisant pour justifier ton point de vue, qui changera le fait que n’importe quelle loi, fût-elle mémorielle, peut être remise en cause.



D’ailleurs ta réponse ne fait qu’apporter du crédit à mon propos.



La génération actuelle, qui n’est en rien responsable des éventuels agissements de celle de ses grand-parents et n’a aucune raison de se considérer comme telle, n’a pas besoin de se souvenir que ce fut spécifiquement la communauté juive qui fût concernée par la Shoah, pour comprendre en quoi il s’agit d’un crime contre l’humanité et refuser viscéralement que cela se reproduise.



Par contre le fait même qu’il te semble naturel de pouvoir, en quelque sorte, capitaliser sur le traumatisme subi, est typiquement ce qui est totalement contre-productif, car distinguant encore les communautés les unes des autres, au lieu de vouloir n’en reconnaître qu’une seule… ce qui a légitimé la création même de la notion de crime contre l’humanité.


Le 15/10/2012 à 17h 05







tass_ a écrit :



Et alors ? Ai je parlé de “camps d’extermination” ?

Et les camps d’extermination n’étaient pas réservés qu’aux seuls juifs :

fr.wikipedia.org WikipediaDonc moi je frôle peut être quelque chose, mais toi t’es en plein dans la désinformation et la réécriture de l’histoire…





Tu as répondu en parlant de camps tout court alors qu’il te parlait de “solution finale”.

Comme si les exactions commises pouvait être placées sur un pied d’égalité, étant de même nature.



C’est ce à quoi je réagissais.



Concernant les camps d’exterminations pour les Tziganes, tu as tout à fait raison, et l’on peut même rajouter les Slaves.



Ce que tu oublies juste est qu’historiquement, les camps n’ont été qu’une ultime étape dans le processus de la “solution finale”… Avant cela, les ghettos et les brigades mobiles tueuses visaient déjà la population juive très spécifiquement.


Le 15/10/2012 à 16h 28







tass_ a écrit :



Historiquement ils ont envoyé dans les camps les contestataires (anar’, communistes, roms, artistes…) avant les juifs.







Là, tu frôles le négationnisme en répôndant ainsi…



La “solution finale” ne concernait incontestablement que les juifs, un camp de concentration (l’expression date du XIXème siècle) n’étant pas nécessairement un camp d’extermination.


Le 15/10/2012 à 16h 06







hellmut a écrit :



et la question que je pose, et que je repose, c’est: pourquoi on demande toujours aux juifs de défendre les autres en prétendant qu’ils se veulent différents et que s’ils sont réellement contre le racisme blablabla, sans demander aux autres de défendre les juifs?





Parce que les autres sont tous logés à la même enseigne et ne bénéficient pas de lois spécifiques, ni de vocabulaire particulier pour exprimer sensiblement la même chose.



Que tu le veuilles ou non, nous sommes censés être égaux devant la loi en République, et le régime d’exception de la loi Gayssot, par exemple, fait qu’il y a clairement une différence de traitement.



Je ne dis pas que c’est légitime de demander plus spécifiquement aux associations juives de se montrer solidaires, mais ce type de réaction s’explique très bien… surtout quand il s’agit de restreindre encore plus les libertés de chacun.


Le 13/10/2012 à 16h 05







tmtisfree a écrit :



Tous les domaines cités sont déjà (santé, éducation, etc) au moins en partie libérés. On a d’ailleurs jamais démontré qu’il existe au moins une activité qu’une entreprise privée ne peut pas mieux faire (et pour moins cher) que l’État, y compris ses soit-disant fonctions régaliennes.





Mais oui, bien sûr… Une entreprise privée soumise à imposition et surtout devant verser des dividendes pourrait mieux faire à service rendu égal que l’État.



Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre.



D’ailleurs c’est tellement vrai que, par exemple, le coût du système de santé en % de PIB est nettement inférieur en France, comparé à celui des États-Unis. Et je ne parle même pas du service rendu à la population.



Ni du coût social, sanitaire ou environnemental dont tiennent rarement compte les entreprises privées dans la gestion de leurs affaires, et qui sont presque toujours laissés ensuite à la charge de la collectivité.



La plupart des “infrastructures” (transport en particulier) ont été construites parce que l’État s’en est arrogé le monopole pour des raisons aussi spécieuses (stratégiques) qu’artificielles (frontières), pas parce qu’elles ne pouvaient pas l’être par d’autres.



La question n’est pas de savoir si les infrastructures peuvent être construites ou pas par d’autres, mais surtout de savoir qui a la volonté d’investir sur le très long terme et la possibilité de mutualiser les coûts, ceci à large échelle et en tenant compte d’une densité d’habitation, de passage ou d’utilisation très variable.



L’entreprise privée a elle toujours besoin de rentabilité au moins à moyen terme pour être viable et maintenir la qualité de service face à la concurrence, en investissant régulièrement.



Actuellement, même le moyen terme ne satisfait pas les investisseurs lorsque des parts de marché sont déjà acquises.



Alors s’agissant d’infrastructures à créer (et non pas simplement à entretenir), en acceptant de prendre d’autant plus de risques que toute l’activité nécessaire pour assurer la rentabilité par définition n’existe pas encore <img data-src=" />



Ou alors il faut procéder comme EuroTunnel, et ruiner dans un premier temps le petit porteur…


Le 13/10/2012 à 14h 25







tmtisfree a écrit :



Affirmer cela, c’est soutenir le vol avec violence et préméditation.



Un impôt n’est pas un dû, c’est une propriété qui est soustraite par la coercition à des fins qui ne sont pas choisies par son propriétaire légitime.



Si Google a trouvé des moyens pérennes pour éviter d’être volé, on devrait plutôt le louer : c’est le pendant de la gratuité des services qu’il propose.



Il faudrait peut-être regarder un peu plus loin que le bout de son nez.





Tu devrais mettre en pratique tes recommandations.



Aucun activité n’est possible sans infrastructures fournies par la collectivité généralement, ni sans employés ou clients qui auront été instruits, soignés,… pour pouvoir devenir des acteurs de l’économie.



Même en admettant de confiner le rôle de l’État aux fonctions strictement régaliennes (sans prendre en compte la création de la monnaie parce que tu ne serais pas d’accord) pour te faire plaisir, l’impôt est encore et toujours nécessaire, ne serait-ce que pour maintenir un ordre public, garantissant une activité plus ou moins sereine.



Essaies donc de créer la moindre richesse, seul, à partir de rien, ou tout au plus des seules ressources naturelles à ta disposition, sur une île isolée.


Le 13/10/2012 à 13h 08

La mauvaise foi de la présidente du GESTE est assez incroyable…



Contrairement à Reuters, par exemple, et à la plupart des éditeurs traditionnels de presse, les dépêches et les articles de l’AFP ne sont pas même publiés sur Internet (ie mis à disposition du public sur un site, l’accès étant de plus gratuit) mais fournis via un site payant réservé aux professionnels.



Google bénéficie simplement du même type de service que rend l’AFP aux différents éditeurs de presse et aux professionnels qui ont besoin de suivre l’actualité.



Rien à voir avec l’absurdité de la taxe proposée. qui concerne elle du contenu publié sur Internet et rendu “indexable” volontairement.

Le 12/10/2012 à 19h 33







Faith a écrit :



C’est une possibilité, mais ça n’a rien d’une obligation. Empêcher les éditeur de chercher un autre système de fonctionnement, c’est vouloir imposer une vision d’internet pour empêcher toute évolution.



Désolé, mais les éditeurs cherchent d’autres solutions. Il est triste de voir toute une population de libre-penseurs geeks se transformer en conservateurs aigris.

Je répète (parce que sur un forum, les gens oublient vite): je suis contre le concept de taxe obligatoire, mais je suis pour une possibilité réelle des éditeur de pouvoir négocier avec Google. Actuellement, il n’y a pas de négociation possible, Google étant trop puissant.





Google a peut-être su se rendre indispensable, mais les éditeurs de presse traditionnels ont aussi souscrit au modèle qui leur était proposé librement.



Et ils sont tout autant responsables, ayant dès le départ voulu le beurre (une publicité gratuite via les moteurs de recherche) et l’argent du beurre (via les diverses régies publicitaires), sans avant tout investir dans la seule chose qui compte : capter durablement l’intérêt et l’attention de l’internaute lecteur, alors que l’offre concurrentielle, celle des blogs ou des réseaux sociaux, explosait.



Comme s’il s’agissait d’un acquis.



Concrètement, c’est ce qu’exige aujourd’hui la presse - comme hier les majors, les studios de cinéma, ou le monde du livre : que sa présence sur Internet garantisse financièrement un acquis historique et lui permette de se développer.



Mais sachant que, généralement, elle-même refuse de valoriser les articles issus de blogs ou rédigés à dessein et utilisés pour gonfler son propre trafic, c’est-à-dire sans rémunérer l’auteur, il est plus que temps qu’elle s’adapte ou que sa forme actuelle disparaisse.



Poussons même le raisonnement actuel de la presse jusqu’à l’absurde… les éditeurs rémunèrent-ils quelqu’un directement quand eux-même incluent ne serait-ce que des liens hyper-texte pour enrichir leur propre contenu, chose qui était impossible avant l’ère du numérique ??



Non.



Rémunère-t-elle généralement les sources qui lui permettent d’écrire des articles ou s’oriente-t-elle plutôt vers un journalisme dit d’investigation, rendant visible une information particulièrement peu accessible ?



Encore non.



L’intérêt d’Internet réside justement dans la possibilité d’interconnexion des contenus, ou celle quasi-infinie de les enrichir à moindre coût, chacun profitant d’une information disponible et qui circule avec un minimum de contraintes.



De même, la presse a-t-elle contribué plus que quiconque à la mise en place et au développement du réseau ?



Toujours non.



Donc vouloir taxer la mise à disposition d’un lien au seul profit d’une quelconque entité qui prétend au monopole sur la circulation de l’information qu’elle propose mais dont elle n’est pas vraiment l’émettrice, est juste une pure aberration.



En plus d’être contraire à la vocation première de la presse et à ce qui justifie encore son statut privilégié dans la société et le fait quel soit subventionnée : fournir une information de qualité au citoyen…. alors qu’elle se cantonne la plupart du temps dans le rôle d’intermédiaire dans la communication des divers annonceurs.



Des annonceurs qui d’ailleurs n’ont même plus franchement besoin de ses services à l’ère du numérique, à part pour tenter de se donner un peu de crédibilité.



Pas étonnant qu’elle perde des lecteurs et que ceux-ci ne ressentent même plus le besoin de la financer directement.


Le 12/10/2012 à 16h 18







Sebdraluorg a écrit :



<img data-src=" /> rassures-moi t’as pas réflechis avant de poster ?

Tu te rends compte de l’absurdité de tes propos ? C’est un service tu dis, gratuit ou pas, si j’ai pas demander ses services il n’a pas à me les fournir !





J’ai certainement réfléchi plus que toi… <img data-src=" />



L’essence même d’Internet est aujourd’hui d’être un réseau public de communications accessible à tous, conçu pour pouvoir diffuser du contenu à un large public.



Si tu fais partie de la minorité qui refuse de diffuser publiquement son contenu, l’absurdité réside surtout dans le fait d’être présent sur Internet et/ou de ne pas restreindre toi-même l’accès à ce qui est mis sur la place publique… en voulant modifier les modalités d’utilisation du réseau, calibrées elles pour satisfaire l’immense majorité.



Refuser d’être indexé n’est qu’une toute petite contrainte purement technique pour le webmaster à établir lors de la mise en place d’un site, parmi une multitude d’autres.



Demander par défaut à l’ensemble des sites de confirmer que ce qu’ils exposent publiquement est destiné à être vu et/ou trouvé, est par contre juste aberrant tant la réponse paraît évidente.



Mais tu es libre d’aimer les principes par principe… <img data-src=" />


Le 12/10/2012 à 15h 20







Sebdraluorg a écrit :



Un moteur basé sur ce qu’on lui a demandé d’indexé, je vois pas en quoi ça changerait le fonctionnement actuel, tu vois un lien, avant de l’indexer tu fais une requête http sur le serveur pour savoir si tu peux, pourquoi faudrait-il revenir au principe d’annuaire ?









Faith a écrit :



Et le coup du robots.txt, c’est bien sympa, mais comment on écrit dedans “ok pour indexation si demande express” ou “ok pour indexation à 1€” ou “ok pour indexation des contenus de plus de 1 mois” ?

robots.txt, c’est une solution binaire, très insuffisante.





Le point de vue est intéressant, mais vous oubliez juste un détail… L’indexation par le moteur de recherche est un service rendu à titre gracieux à tous les sites Web, pas une prestation de service dont les sites Web seraient clients.



L’améliorer suppose que d’autres investissements soient engagés encore une fois exclusivement par Google, mais ce n’est ni une entreprise philanthropique, ni un service public.



Cela pourrait se discuter si au moins ce service était ou avait été facturé aux sites par Google, mais dans sa grande bêtise la presse française réclame même de contraindre Google à la rémunérer pour son activité de moteur de recherche qu’elle n’a pas plus financée que n’importe quel site Web dans le monde… quand ce dernier signale déjà qu’il cessera de les indexer, tout simplement.


Le 12/10/2012 à 14h 08

Même si l’idée de vouloir relocaliser les revenus générer par Google en France est légitime, les moyens pour parvenir à cette fin sont absurdes, sans même prendre en compte la spécificité d’Internet.



J’imagine bien IRL une agence de voyage qui envoie ses agents collecter photos et informations sur les zones touristiques pour créer et organiser un catalogue exhaustif des différents établissements de villégiature ou des lieux à visiter, puis ces derniers réclamer une rémunération pour y être inscrit…



Alors que l’agence ne tire pas directement de revenus de la vente du voyage elle-même, bien au contraire… le comble étant que cette même agence de voyage, associée à une régie publicitaire, offre déjà concrètement une rémunération pour chaque touriste de passage.



Bref, au lieu de vouloir inventer une taxe au clic absurde, taxant la valeur ajoutée avant même sa création, car ce qui est valorisé n’est pas le contenu de l’article (deux lignes) mais sa capacité à être catalogué comme tel (localisé dans un site Web, en France, organe de presse proposant des articles, présence de mots clé correspondant à l’actualité ou pertinent pour la recherche) quelle que soit son originalité (reprise de dépêche AFP), la presse ferait mieux de négocier la rémunération au nombre de pages vues auprès des différentes régies.

Le 12/10/2012 à 14h 42







dfzefsfsrg a écrit :



Ou alors c’est peut être les smicards qui sont trop payés par rapport au boulot qu’ils fournissent …



Mais comme il faut bien faire le boulot … et qu’on peut pas les payer moins …





<img data-src=" />



Blague à part, je comprends tout à fait Gericoz, c’est sûr que si tu te fais rattraper par le smic tu vas arrêter de te fouler et plutôt laisser l’état décider de ton augmentation tous les ans.



Alors oui, c’est pas la faute du smic, et dans un monde idéal tous les salariés devraient au moins recevoir une hausse égale à l’inflation.

Mais c’est loin d’être le cas, et il faut bien faire avec la situation réelle.





Justement la situation réelle n’est déjà plus tenable.



Il y a une trentaine d’années, on pouvait avec un seul SMIC loger, nourrir, blanchir un ménage et, en consentant quelques sacrifices, même espérer pouvoir au bout de 20 ans uniquement devenir propriétaire de son logement principal.



De nos jours, dès lors qu’un célibataire a un loyer à payer, il commence déjà à se demander comment finir le mois. Et je ne parle même pas de la possibilité de devenir propriétaire de son logement principal sur la même durée… à moins de viser un mobile home.



Du coup, même en faisant un petit effort pour avoir de l’empathie pour le point de vue de Gericoz, il m’est assez difficile de considérer qu’un smicard finirait par être trop payé par rapport au boulot fourni… quand le même travail ne permet plus d’atteindre les mêmes objectifs raisonnables et communs à tous qu’il y a quelques temps.



Surtout quand la collectivité dans son ensemble se voit de plus contrainte de compenser pour ne laisser personne de côté, parce que des donneurs d’ordre défendant des intérêts d’abord privés, essentiellement les grands groupes multinationaux, ont vu où résidait l’avantage en leur faveur de mettre chaque travailleur de la planète en concurrence avec son homologue plus ou moins lointain.



Les défendre revient à s’enfoncer encore plus dans une spirale sans fin. Et c’est ce que fait Gericoz… alors qu’il y a fort à parier que toute classe moyenne finira broyée elle-aussi en suivant cette règle du jeu imposée.


Le 11/10/2012 à 22h 43







Gericoz a écrit :



Et encore moins avec une minorité quelconque, commun égal groupe et qui représente mieux un groupe que la majorité des personnes? C’est statistique.





Tu veux donc dire que la majorité des personnes n’a pas besoin communément de se loger (et je ne parle même pas de devenir propriétaire), de chauffer son logis en hiver, se nourrir, se soigner, s’habiller, d’avoir un minimum de loisirs… ce qui devient de plus en plus difficile, voire impossible, avec un SMIC, en admettant déjà qu’il soit à temps plein ?



C’est certain que si, pour toi, faire en sorte que chacun puisse vivre dignement de son travail ne fait pas partie des objectifs de notre République sociale et que tu te satisfais volontiers de l’existence de travailleurs (essentiellement des travailleuses d’ailleurs) pauvres, juste pour que tu ne te sentes pas déclassé, il va être difficile de parler d’intérêt commun ensemble.



Si c’est pour voir fermer les petites entreprises et faire partir les grands groupes à l’étranger je ne vois pas ce qui pourrait diminuer la dette.



Depuis quand les grandes entreprises se soucient des sous-traitants avant de délocaliser et les entreprises qui ne vivent pas spécialement de l’export (es-tu certain que ce ne soit pas les plus nombreuses?) ne dépendent pas aussi du pouvoir d’achat de leurs clients particuliers ?



Et bien oui justice d’être mieux payé comme tu le dis si bien, et revenir au même salaire de base qu’une personne faisant le stricte minimum serait donc injustice?



Tu es le seul à pouvoir négocier ton salaire avec ton patron. Si une personne faisant le strict minimum a le même salaire que toi, eh bien! tu as mal négocié ce dernier et tu as encore le droit d’échanger ton travail avec le sien, si tu ne valorise même pas, par exemple, l’activité en elle même.



Si tu veux que je te plaigne de l’“injustice” subie, tu risques d’attendre longtemps… vu que tu considères que permettre une vie digne à chacun ne représente aucun intérêt pour la majorité dont tu réclames faire partie.



Alors soigner l’image que tu peux avoir de ta position dans l’échelle sociale… <img data-src=" />



Merci de confirmer mon argument par ton obsession des grandes entreprises mais je ne vois pas de quel syndrome tu parles.



Celui-là par exemple <img data-src=" />

Et si je parle des grandes entreprises en particulier, c’est uniquement parce qu’elles sont au coeur du problème en tant que grands donneuses d’ordre et qu’elles ont abandonné elles depuis longtemps leur rôle social, contrairement aux petites structures.



De celui de vouloir bien faire son travail ou celui de faire les traîne savate ce qui a l’air de plus te correspondre apparemment.

Tu vois apparemment le travail comme une exploitation / corvée, effectivement tu préférerais que tout arrive tout cru … comme pour un patron de grand groupe? Oh non ce n’est que de l’envie alors de ta part, j’en suis désolé pour toi.



Vu que j’ai créé ma propre entreprise et mon propre emploi par la même occasion à une époque où le statut d’auto-entrepreneur n’existait pas encore… ce genre de laïus m’en touche une, sans secouer l’autre <img data-src=" />


Le 11/10/2012 à 18h 24







Gericoz a écrit :



De plus pour ce qui est de l’intérêt commun il n’y a que moins de 20% des salariés au Smic … donc tu m’excuseras mais je pense me situer dans la majorité avec un petit peu plus du Smic.

D’ailleurs ici tu verras que le salaire moyen en France est de 1605€ net bien loin du SMIC.





Et alors ? L’intérêt commun n’a rien à voir avec le fait majoritaire ou avec la position par rapport à une quelconque moyenne.



De toute façon l’intérêt commun est que la France diminue sa dette pas qu’on l’augmente en plus.



Discours tellement simpliste que cela en est fascinant…

Augmenter le SMIC ou l’ensemble des salaires en général n’augmente pas la dette publique mécaniquement, sans même rentrer dans la distinction salaire net, brut, superbrut ou différé : il y a une multitude de paramètres au moins aussi important à prendre en compte.

Comme le coût du capital en hausse dans les entreprises avec la financiarisation de l’économie, l’accroissement des écarts de salaires au sein des grandes entreprises, la défiscalisation (dont lers niches fiscales) depuis les années 1980 qui a fortement diminué les recettes de l’État (mais toujours en défaveur de ceux qui avec un salaire moyen aussi faible ne peuvent que difficilement en profiter), par exemple.



Et pour ta gouverne j’étais à la base au Smic et on m’a augmenté mon salaire grâce à mon travail et mon investissement,



Formidable ! Tu t’investis (devient plus productif que ce que réclame ton contrat), fais donc gagner encore plus d’argent à ton employeur (il gonfle aussi ses marges, ne te versant pas a priori un salaire par philanthropie) donc tu es augmenté.

Pourquoi t’extasier sur ton “mérite” alors que ce n’est que justice d’être mieux rémunéré dans ce cas ?



si le SMIC augmente trop ou trop vite les employeurs ne répercuteront jamais les salaires de toutes les tranches au dessus de la même façon. Si tu penses le contraire tu vis dans le monde des bisnounours.



C’est vrai qu’après avoir répercuté les hausses de productivité sur leurs propres salaires et les dividendes des actionnaires tout en diminuant les investissements sur le territoire national, les employeurs ont perdu l’habitude de partager la richesse produite par leurs employés… surtout quand ces derniers ont globalement le même syndrôme que toi.


Le 11/10/2012 à 14h 16







Gerophil a écrit :



Ton argument est éculé : Ça n’empêche pas que ça arrivera, la seule inconnue c’est quand. Alors 2 solutions :




  • On se voile la face jusqu’à ce que ça arrive et on cherche des solutions quand il sera trop tard. (ta vision)

  • On anticipe, on se retrousse les manches et on investi dès aujourd’hui quitte à faire du mal à son économie pdt quelques années… (la mienne)







    Arithmetic, population and energy



    À la fois pour expliquer ce qu’implique sur le long terme toute croissance, à quelle vitesse (environ 10 ans) nous pouvons passer d’une situation d’apparente abondance à une autre de pénurie totale vu la croissance de la consommation mondiale de pétrole par exemple, et à quel point la désinformation est courante dans le secteur de l’énergie… l’évaluation des réserves se faisant souvent sans tenir compte de la croissance de la consommation.


Le 11/10/2012 à 13h 55







Gericoz a écrit :



J’ai pas envie de me retrouver au SMIC dans quelques années alors que j’en ai chier pour gagner plus.







En quoi ton ego mal placé est censé concerner l’intérêt commun ? <img data-src=" />



De plus, si ton employeur ne t’augmente pas assez, au point que tu te retrouves au SMIC au bout de quelques années (alors que le SMIC ne fait grosso modo que suivre l’inflation), c’est vers ton employeur que tu dois te retourner, parce qu’il t’aura d’une façon ou d’une autre surexploité <img data-src=" />



Faire d’emblée le choix de ne pas valoriser son travail et ses compétences, en ne réclamant pas régulièrement une augmentation ou en ne cherchant pas un emploi mieux rémunéré ailleurs, pour se plaindre (et à l’avance!) des conséquences de ses propres décisions, c’est assez… <img data-src=" />


Le 11/10/2012 à 14h 42

À propos d’élaboration des lois dans une démocratie et d’Internet : Comment internet transformera un jour le gouvernement ?



Vu les médias et les outils dont nous disposons aujourd’hui, il y aurait bien des choses à faire contre l’incompétence, l’idiotie, ou l’ignorance des politiques, le problème étant que ces derniers ne voudront pas facilement abandonner leur pouvoir de proposition et de décision.

Le 10/10/2012 à 20h 14







Tim-timmy a écrit :



ouep, mais tu vois, la news est tournée pour qu’on croie qu’ils demandent des sous pour les ayants droits.





Ah bon ? Parce que ce n’est pas le cas quand Rogard parle d’oeuvres audio-visuelles qu’il faudra encore numériser et restaurer parce que non disponibles dans un état satisfaisant… les ayant-droits n’en ayant pas pris soin en attendant l’entrée dans le domaine public, malgré la probable subvention reçue pour pouvoir produire la dite-oeuvre ??


Le 10/10/2012 à 19h 59

Donc si je comprends bien, ceux qui se voient doter sur une durée de plus en plus longue d’une exclusivité pour exploiter une oeuvre, voudraient désormais en plus que la conservation de cette dernière ne soit plus du tout à leur charge - même par le biais d’un financement par la collectivité - mais uniquement à celle de l’éventuel futur utilisateur, une fois rentrée (éventuellement, si elle n’a pas déjà disparue) dans le domaine public ?



Une vraie bande de parasites !



Si l’on subventionne l’exception culturelle française pour un montant total en milliards d’euros, ce n’est pas simplement pour pouvoir exploiter commercialement ce qui est produit mais aussi pour alimenter et enrichir durablement le patrimoine national, ce qui inclut ipso facto sa conservation.



Ou alors il faut rapidement suivre la même logique comptable que ces “ayant-droits” et conditionner le financement au succès rencontré auprès du public par les oeuvres éphémères produites, l’activité économique générée en contre-partie étant alors le seul critère pertinent, si cet objectif culturel n’a pas d’importance.



Quand on voit le peu d’intérêt que suscite globalement une grande partie de la production française… cela devrait vite calmer les acteurs du secteur.

Le 08/10/2012 à 17h 14







ploubi a écrit :



J’aime particulièrement la phrase du test qui résume bien ma pensée :



This chart is an unlikely representation of something AMD keeps trying to pound into our heads: the nebulous idea of experience. Will you notice six minutes over the course of 20 back-to-back demanding tasks? Almost certainly, no. That’s the idea of “good enough” x86 performance. Will you notice the difference in gaming performance illustrated last week, though? When it means the difference between playable frame rates at 1920x1080 or choppiness, then yes.







D’autant plus que l’on oublie vite, en se forgeant une opinion exclusivement sur des benchmarks, qu’un CPU/APU sera très très loin d’être sollicité en permanence à 100% de ses capacités… et passera dans la plupart des cas d’usage son temps en idle <img data-src=" />



Même en admettant cette exploitation à 100% en permanence, passer de l’APU AMD au Core i3 Intel ne ferait même pas gagner 1 heure sur une journée complète.



Si cette heure est réellement si précieuse, il est alors plus que temps de passer à la gamme supérieure <img data-src=" />


Le 08/10/2012 à 15h 05







Bryll a écrit :



Bien qu’au final on cherche a avoir la plateforme qui a les meilleurs performances pour un prix donnée il est toujours intéressant de savoir le pourquoi de ces performances :)



Le problème ne viens pas forcément du processeur …

Un peu de lecture:

http://www.hardware.fr/articles/847-1/impact-compilateurs-architectures-cpu-x86-…







Excellent article que je n’avais pas vu passé ! Merci pour le lien <img data-src=" />


Le 08/10/2012 à 14h 46







ploubi a écrit :



Reste Photoshop, Aftereffect, les différent encodages et quelques autres.

Là je dois avouer que je ne comprend pas pourquoi il y a toujours autant d’écart alors que c’est le type même de traitements qui devrai réellement profiter des calculs GPU…Mauvaise volonté des éditeurs pour porter leur code?





Il y a peut-être le fait que ce test est quelque peu biaisé…



Les optimisations exploitables par les APU sont apparues dans les toutes dernières versions CS6 chez Adobe, et ce test utilise encore les anciennes versions, le désavantageant fortement.



Idem pour pour l’encodage vidéo avec Media Expresso, qui prend clairement en compte QuickSync mais qui a l’inverse ne semble pas spécialement optimisé pour les APU AMD, alors qu’un encodage via CPU seul est déjà plutôt en faveur de AMD.



Ou encore Winzip qui dispose d’un mode OpenGL… mais pas exploité dans le test.



Bref, comme toujours il faut éviter de se faire une idée à partir de d’un seul test et comparer les procédures chez les autres, ici par exemple.


Le 06/10/2012 à 16h 17







pti_pingu a écrit :



Donc, la ratification de Lisonne par les parlements nationaux sans recours au référendum populaire n’est ni plus ni moins issu que des précédentes ratifications avec référendum populaire qui ont établie cette possibilité afin d’accélérer le projet Européen.







Qui crois-tu enfumer avec ta prose ? <img data-src=" />



D’une part, dans notre République Française, la Constitution est au-dessus de n’importe quel traité. Autrement dit un traité allant à l’encontre de la Constitution n’a aucune valeur quelle que soit la signature apposée ou les engagements précédents.



De plus, la Constitution stipulant encore : «Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.» ou encore : «La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.», les représentants, section du peuple, ne peuvent pas revenir sur une même question déjà tranchée par ce dernier lors d’un référendum… autrement qu’abusivement, en bafouant l’expression souveraine du peuple.



Au cas où tu aurais un doute sur le fait que ce soit la “même question”, VGE lui-même, rédacteur du traité ratifié en 2008, l’a déjà reconnu publiquement… mais après la ratification pour ne pas faire trop de vagues.


Le 06/10/2012 à 15h 27







pti_pingu a écrit :



Encore une fois tu es la minorité qui ne supporte pas cela et la grande majorité s’en satisfait. Donc, la majorité l’emporte (ce qui s’appelle la démocratie au passage).





Ah! l’argument foireux de la majorité généralement silencieuse qui serait forcément d’accord et satisfaite de la situation… sous prétexte qu’elle ne s’exprimerait pas.



Alors que même lorsqu’elle dit clairement Non! (comme pour le traité de Lisbonne), certains politiques, censés agir pour le compte de cette majorité qui s’exprime souverainement en République il me semble, et ceux qui profitent réellement du statu quo, s’en moquent totalement.



Il n’y a pas de leçon de démocratie à recevoir quand les prétendus représentants du peuple, et ceux qui continuent à les soutenir, aveuglément ou pas, ne la respectent plus depuis longtemps.



Si un pouvoir politique use de violence (bafouer un principe constitutionnel par exemple en est une) en réprimant la volonté du peuple, il ne faut pas s’étonner à un moment ou un autre de la réaction, qu’elle soit considérée “légale” ou pas… une fois que le doigt est mis dans l’engrenage.


Le 03/10/2012 à 14h 31







carbier a écrit :



Ah les USA pays phare du consumérisme aveugle…



La montée des smartphones y est somme toute logique surtout quand on connait la façon de dépenser des ménages américains…







Ton lien concerne le Canada.



Edit: OK grillé.


Le 03/10/2012 à 14h 20

Des Assises ? Cela indique que la question de la sécurité commence à être prise en compte…

Mais participer au Mois Européen de la Cyber Sécurité eut été une meilleure indication de l’avancée dans ce domaine… pour le pays aya,t mis en place le délit de défaut de sécurisation de l’accès Internet pour le particulier <img data-src=" />

Le 02/10/2012 à 15h 32



« Est-ce qu’il vous semble qu’un FAI est un distributeur au même titre que les autres ? Est-ce que le principe de transporteur-distributeur-payeur qui a toujours dirigé le financement du fonds de soutien est validé ou est-ce que la question pose désormais problème ? »





Vu le débit moyen en France, de moins de 5 Mbit/s, il faut être gonflé pour poser la première question quand il est évident (au regard des offres existantes 20M, 50M, 100M max pour les plus privilégiés) que cette moyenne est encore nettement insuffisante.



Le débit des internautes bien lotis tire fortement vers le haut la moyenne face à celui de ceux en-dessous de cette même moyenne, arithmétiquement plus nombreux et incapables d’accéder à un service de qualité suffisante pour concurrencer la diffusion via la TNT, même non HD, ou la lecture d’un DVD.



Quant à la deuxième question, si le principe était pertinent, il faudrait aussi se demander pourquoi TdF, voire La Poste ou n’importe quel transporteur/distributeur, ne sont pas taxées pour abonder le fond de soutien, leur activité étant de même nature que le coeur de métier des FAI.



Bref, c’est une vaste fumisterie…



Le pire dans tout ça étant que les FAI sont eux concrètement contraints d’investir dans les infrastructures… juste pour permettre l’activité des fournisseurs de contenus audiovisuels.



Et qu’ils le reportent déjà sur la facture de l’internaute d’une façon ou d’une autre… quand bien même ce dernier ne dispose pas de la qualité de service lui permettant d’accéder aux contenus.



<img data-src=" />

Le 02/10/2012 à 14h 51







Lolipop a écrit :



Au moins 5 fois, parce que ces vilains intermittents profitent aussi de la sécurité sociale quand ils sont malades.





Que les intermittents “profitent” de la Sécurité Sociale n’est pas la question.



Ce qui est important est que ceux qui les emploient ne rémunère pas leur travail à sa juste valeur, d’où une facture élevée pour le contribuable, tout en cherchant à tirer de substantiels profits d’une activité de nature commerciale, alors même qu’elle est déjà subventionnée différemment.


Le 02/10/2012 à 13h 57







psn00ps a écrit :



On paye 3 fois, il y a la RCP quand un film est légalement copié et vaut 4.5 places de ciné.





Au moins 4 fois plutôt, vu comment l’emploi des intermittents du spectacle est subventionné (avec un déficit stable dans le temps de l’ordre d’un milliard pour une population de 100 000 intermittents… à comparer avec celui de l’UNEDIC, environ 4 milliards en période de crise, mais pour 3 millions de chômeurs)



Dire que certains oseront ensuite parler de “gratuité” alors que le contribuable finance déjà l’activité à tous les niveaux (production française ou pas d’ailleurs).



Que ce dernier puisse accéder ou s’intéresser aux œuvres produites semble même accessoire quand des facilités sont octroyées pour la promotion via le service public à des heures de grande écoute, dans le cadre d’un journal télévisé normalement consacré à l’information par exemple.



L’article permet d’ailleurs de se rendre compte que le festival de Cannes lui-même ne sert essentiellement qu’à cette promotion des films ayant reçu une aide française (49 films sur les 56 sélectionnés).



Le 29/09/2012 à 18h 46







francois-battail a écrit :



Mais cette transition est catastrophique pour les intermédiaires en situation oligopolistique, donc il ne faut surtout pas que cela change.





Que cela soit catastrophique pour quelques gros intermédiaires devrait être le cadet des soucis…



D’ailleurs la plupart de ces derniers ne semblent pas se préoccuper non plus de la destruction des emplois indirects, des taxes et impôts détournés grâce à la délocalisation des plateformes ou l’évasion fiscale, ni de fournir un retour sur investissement à la collectivité qui subventionne pourtant assez fortement l’activité en France… et au final de la captation à leur profit de toute valeur ajoutée créée en dehors de cette industrie du divertissement.





francois-battail a écrit :



Un exemple intéressant, donné par Guy Kawasaki (un Venture Capitalist américain) est celui de la glace :





  • avant pour avoir de la glace chez soi c’était compliqué il fallait que des gens découpent de la glace, qu’elle puisse être transportée sans trop de perte (fonte),

  • puis il y a eu la réfrigération industrielle : la possibilité de stocker de la glace dans des entrepôts et de limiter la perte lors de la livraison,

  • maintenant tout le monde a un réfrigérateur !



    La conclusion est que ce ne sont pas les vendeurs de glace qui ont créé le réfrigérateur… par certains côtés ça fait froid dans le dos cet immobilisme <img data-src=" />



    Renvoi obligatoire au texte fondateur (?) de l’économie des immatériels : “The Economy of Ideas” par John Perry Barlow.





    Exemple très parlant…



    L’industrie du divertissement pense pouvoir survaloriser quelque chose de rare et d’utile à la société, qui susciterait un intérêt censé durer et qu’elle serait seule à produire… alors que ce n’est clairement plus le cas <img data-src=" />



    Merci pour le lien.


Le 29/09/2012 à 17h 22







gavroche69 a écrit :



Mauvaise foi que tu partages volontiers visiblement.

Il était uniquement question de dire que le principe qui veut que parce que c’est dématérialisé ça doit être gratuit est complètement bidon.





Merci de confirmer <img data-src=" />

Ce qui est bidon est surtout de suggérer que le support physique n’induirait pas un coût substantiel qui peut lui se répercuter légitimement sur le prix de vente final, en disant que l’on s’en fout comme tu l’as fait, en le comparant à un emballage.

Àprès tu peux commenter ce que tu veux, le principe que tu évoques n’est pas ce à quoi je réagissais… même si j’ai un autre avis, confirmé par la forte croissance de certaines entreprises et que d’autres envient.





gavroche69 a écrit :



Effectivement le support est un truc complètement secondaire.





Tellement secondaire qu’il est probablement gracieusement fourni par ceux le fabriquant, ou livré par ceux le transportant, ces derniers ne vivant pas de cette activité… <img data-src=" />





gavroche69 a écrit :



Je suppose que comme tout le monde tu trouves normal de toucher un salaire pour ton travail et tu as raison, c’est complètement normal.





Sans blague ? <img data-src=" />


Le 29/09/2012 à 15h 30







Lafisk a écrit :



Le support en lui même n’a jamais créer un quelconque profit … ou minime, quand on te vendait un disque 33 tours ou un CD c’est le contenu qui t’étais surtout vendu, avec certes une part pour le support physique, mais la c’est plus lier au cout de production qu’au profit.









gavroche69 a écrit :



Exactement…

Le support n’est à l’oeuvre que ce que l’emballage est à n’importe quelle marchandise, on s’en fout.



Il ne viendrait à l’idée de personne de ramener la valeur d’une marchandise à celle de son emballage. Et donc ce n’est pas parce qu’il n’y a plus d’emballage que ça doit être gratuit, CQFD…









methos1435 a écrit :



De toute façon, le dématérialisé n’est qu’un concept. Au final la musique, la video, la photo … est stocké sur un serveur. Ce n’est pas moins chers qu’un CD ou un DVD. Il faut payer le matériel, le support de sotckage, et surtout, la Bande Passante. Ca à un cout et il est normal que ce cout soir répercuté sur le prix final.





J’adore ce genre de mauvaise foi… <img data-src=" />



Un particulier, pour peu qu’il dispose d’une connexion de 50 Mbit/s, avec un taux de disponibilité proche de 100%, peut distribuer sous forme numérique près de 300000 CD single ou encore 3000 DVD pour 30€ par mois (45€ en comptant la consommation électrique) après avoir immobilisé 500€ en matériel… sans même disposer des tarifs préférentiels accessibles aux professionnels.



En comparaison reproduire puis transporter l’équivalent physique - ne serait-ce que jusqu’en boutique pour ne pas considérer la livraison à l’unité chez le client qui est un service supplémentaire, représente un coût… presque astronomique, en comparaison des 0,015 ou des 1,5 centimes d’euro.



Si ce coût n’est pas retranché au moment d’établir le prix de vente lors du transition physique vers numérique, c’est que l’on tente de valoriser nettement plus qu’auparavant et indûment le contenu vendu.


Le 29/09/2012 à 13h 40







Gerophil a écrit :



Pour le reste, une série aussi pourrie soit-elle, représente un investissement de la part du producteur. Ce n’est que justice qu’il exige un retour dessus et qu’il ne la vende pas à perte. Après les prix sont peut-être trop cher au vu du nombre de visionnage de certaines séries…





Il faut surtout prendre le problème à l’envers… ce n’est pas à la société de s’organiser pour que l’investissement du producteur soit nécessairement et systématiquement rentable, et ce sur une longue période, en prenant en compte le seul point de vue du producteur.



De plus dans toute production industrielle, dans le domaine de la culture ou pas, la notion d’échelle a toujours été importante dans la détermination du prix de vente.

L’industriel qui vend au même prix ce qu’il peut produire en quantité infinie pour sensiblement le même coût que ce qui n’est produit qu’en quantité limitée, ne le propose déjà pas à un prix légitime.



C’est clairement le cas actuellement avec des produits dématérialisés, qui parfois ne disposent même pas de la même valeur ajoutée que leur équivalent physique, les prix de vente successifs n’ayant pas sensiblement baisser avec les changements de technologie : disque vinyle/cassette, disque optique, numérique.



Bref, plutôt que rendre le produit accessible au plus grand nombre, c’est systématiquement la rentabilité qui a été privilégié : s’agissant de “culture” et au regard de la place que sa diffusion est censé avoir dans notre société, en particulier, il faut sérieusement se poser des questions sur les moyens mis en oeuvre au nom de tous.



Par exemple, la possibilité de diffusion de contenus dématérialisés à moindre coût doit-elle, ou pas, être maintenue pour des produits commerciaux sur Internet pour contre-balancer le fait que ce dernier étant globalement financé par les internautes, ces derniers récupèrent ce dont ils ont été privés abusivement avec les changements de technologie par l’industrie du divertissement ?



Quoiqu’il en soit, il ne faut pas oublier non plus que c’est à partir de la demande qu’un prix de vente peut être fixé, l’utilisateur final étant le seul à réellement valoriser le produit.



L’industrie du divertissement peut prétendre avoir le droit d’exiger ce qu’elle veut, si l’utilisateur n’entend plus acheté au prix qu’elle souhaite, bref s’il n’y a pas de demande, il est naturel que l’offre et le modèle économique changent… pas l’inverse.



À moins d’entériner le fait que dans cette société de consommation, le citoyen n’est plus libre de décider de ce qu’il achète ou pas pour satisfaire ceux qui produisent.



Ce qui est déjà globalement le cas, mais c’est une autre discussion…



gavroche69 a écrit :



Oui mais n’empêche que tout se paie et tout a un prix. Je ne dis pas que c’est bien mais c’est ainsi qu’est conçu notre système et à moins d’en changer je ne vois pas trop comment échapper à la pub et au payant quel que soit le moyen de paiement.





Non. Tout a un coût. Mais le prix est fixé par le vendeur, puis accepté ou pas par l’acheteur s’il correspond à la demande.



S’agissant de la publicité, combien est rémunéré l’internaute pour la subir en permanence sur la quasi-totalité plupart des sites alors qu’il finance globalement l’infrastructure du réseau via son FAI et met aussi à disposition le matériel nécessaire permettant de la diffuser ?



Dans toute autre situation, un emplacement publicitaire a un coût pour celui qui le sollicite et ce dernier se transforme en revenu pour celui qui le propose.


Le 29/09/2012 à 17h 52







Oungawak a écrit :



A mon avis le mieux serait un standard qui serait décentralisé (chez l’utilisateur qui aurait donc un contrôle total de ses données) et basé sur des certificats, ça permettrait au passage de sécuriser les communications à grande échelle. Reste à trouver comment…







C’est déjà en partie ce que propose Persona. En l’utilisant, tout ce que l’on fait est d’autoriser Mozilla à diffuser à notre place ce qui ressemble à une clé publique de certificat auto-signé (comme celui que l’on peut créer soi-même pour identifier le courrier électronique), en externalisant à la fois la génération, la diffusion et le renouvellement de cette dernière.



Par contre la sécurisation des communications, dans le sens authentification de l’utilisateur permettant des échanges en toute confiance, n’est pas ce que Persona vise à fournir puisque le service est essentiellement rendu à l’internaute, moins au site tiers chez qui l’internaute ne souhaite que s’identifier, comme il le ferait avec un couple mot de passe et nom d’utilisateur, mais cette fois-ci, si j’ai bien compris, sans même fournir une adresse de messagerie.



Un peu comme si nous disposions tous d’un compte mail chez Mozilla et que ce dernier était utilisé systématiquement pour s’inscrire sur un site, Mozilla prenant en charge lui-même d’automatiser la phase de vérification du compte mais sans le communiquer, sur la foi de l’équivalent d’une clé privée présente sur la machine.


Le 29/09/2012 à 14h 31







Oungawak a écrit :



Sauf que pas ici justement, le but à la base c’est d’unifier l’authentification de 300 000 sites différents sur un unique système pour simplifier tout ça. C’est comme pour les OS mobiles, si tu as 300 000 systèmes différents et incompatibles entre eux pour chaque site, bah niveau unification on n’est pas plus avancé… <img data-src=" />



Alors donc on a Persona, Disqus, Facebook Connect, OpenID, Microsoft Account, Google Account, probablement d’autres acteurs que j’oublie, et chaque sites utilisant l’un de ces système n’en supporte généralement qu’un seul. Ouais… Pour la simplification faudra repasser. <img data-src=" />







Sauf qu’à part OpenID, et encore, les autres solutions ne se contentent pas exclusivement et simplement de t’authentifier sur une multitude de sites.



Et si je me souviens bien, OpenID nécessite pour l’inscription un peu plus qu’une adresse mail et ces autres éléments sont aussi transmis à des tiers, ne serait-ce que pour l’affichage du nom de l’utilisateur… à moins de stipuler que l’échange de l’ensemble n’est pas souhaité, à chaque fois (opt-out).



Poussant un peu plus à la fin d’un certain “anonymat” sur Internet par la même occasion.


Le 28/09/2012 à 11h 44







batoche a écrit :



Les critiques sont constructives,… C’est important, le retour utilisateur.







Retour utilisateur sur PCI ? <img data-src=" />


Le 26/09/2012 à 18h 33







Faith a écrit :



Servir le consommateur, c’est facile.

Ce qui importe, c’est servir le consommateur et les artistes (et éventuellement la société), et ça, c’est beaucoup plus dur.









Faith a écrit :



Pas d’accord.

Les artistes donne/vendent volontairement leurs droits aux ayant-droit. C’est donc ce qu’ils estiment être leur intérêt. Nous n’avons pas le droit moral de refuser leur choix et de décider à leur place quels choix ils devraient faire.







Mais oui, c’est cela… pas le droit moral et en plus il faudrait être au service des artistes… <img data-src=" />



Les artistes ont surtout le droit de ne pas imposer leurs mauvais choix à l’ensemble de la société, avec la complicité des politiques ayant créé le statut d’ayant-droits pour protéger ce qui l’était déjà par la loi, via la reconnaissance du contrat.



Au cas où tu l’aurais oublié, le secteur de la culture est fortement subventionné sous prétexte d’exception culturelle. Donc à moins que ce dernier commence par se priver de la manne que représentent les fonds publics pour cette activité, le consommateur citoyen contribuable a plus que légitimement un droit de regard sur les choix des artistes, et ce qui en découle.



Et je ne parle même pas de la destruction d’emplois que ces choix continuent à entrainer, par exemple dans le secteur informatique en favorisant systématiquement la concurrence à l’étranger… ou encore dans le secteur marchand avec le dématérialisé, parce que des accords ont été passés entre ayant-droits et distributeurs pour pouvoir tout délocaliser, taxes et impôts inclus bien entendu.



Vu que la croissance est censée venir de l’économie numérique durant les prochaines décennies, c’est se tirer une balle dans le pied volontairement pour satisfaire artistes et ayant-droits seulement.



De plus, la tirade sur la cession volontaire des droits parce que cela serait dans leur intérêt, est typiquement ce que pourrait répondre n’importe quelle personne accusée de racket.



Si tu penses avoir argumenter en faveur des artistes, qui - même quand ils signent - se rendent bien compte qu’ils sont probablement floués, mais le font en désespoir de cause parce que dans ce milieu les portes se referment très vite… mieux vaut enlever les œillères.



Et surtout commencer à regarder où vont les flux financiers, lorsque l’on accepte de servir les intérêts particuliers des artistes et des ayant-droits.


Le 24/09/2012 à 16h 23







Zorglob a écrit :



Google est dans un business qui se fait au détriment de l’acceptation explicite des gens, gens qui se foutent royalement de la totalité du petit manège par arrangement perso et paresse, ce qui conforte la firme, qui persévère et dissémine tout ce qui est nécessaire à la préservation d’une image essentielle de samaritain.





Formidable ! Tu viens de décrire le fonctionnement de… n’importe quelle entreprise évoluant dans une économie de type capitaliste. <img data-src=" />



Là où tu es de mauvaise foi est que le business de Google se fonde clairement dès le départ sur le principe de cette acceptation explicite, que l’entreprise propose de réels services en contrepartie… sans jamais se défendre de ne pas avoir basé son business dessus.



Seuls les naïfs auront imaginé que ce business puisse être rentable sans l’existence d’une réelle contrepartie, considérant Google comme une entreprise philanthropique car proposant “gratuitement” des services.



Bref, si le législateur ne considère pas les données de navigation comme “personnelles” et si l’internaute ne les a pas valorisé de lui-même, sauter sur le râble de Google qui a envisagé de le faire, a permis le développement de tout un écosystème autour, et en tire lui des bénéfices parce qu’il a plus ou moins été le précurseur, n’a strictement aucun sens.



Si demain je montais une société qui analyse les déchets ménagers, proposant de les collecter gratuitement, pour ensuite revendre les informations que j’en tire (volume, composition, distribution géographique, évolution au cours de l’année,…) ou même la matière première aux sociétés qui souhaitent les recycler en se concentrant sur leur coeur de métier, si je ne souhaite pas le faire moi-même, je serais exactement dans le même cas de figure : le ménage et la collectivité ne voit pas trop quoi en faire, est content qu’ils soient ramassés, et les professionnels à l’autre bout de la chaîne en tireront eux aussi profit.



Devrais-je considérer que quelqu’un aura été lésé ou aurais-je simplement mieux exploiter une ressource que d’autres négligeaient ?


Le 21/09/2012 à 18h 06







tmtisfree a écrit :



Regarde le téléphone, l’eau, l’électricité. Tu paies un accès au service. Si tu ne consommes pas, tu paies quand même ton accès. Si tu consommes, tu paies en plus de ton accès la quantité de temps ou la quantité et le transport de matière consommée.



Si ce n’est pas choquant dans ces 3 cas, pourquoi cela devrait-il l’être pour internet ?







Le téléphone ? Les communications de fixe à fixe ne sont plus facturées à la minute/seconde depuis un moment, et c’est en passe de devenir aussi la règle avec le mobile.



En ce qui concerne l’eau et l’électricité, nous payons un abonnement pour le raccordement et l’accès au réseau puis la consommation personnelle d’une ressource (eau potable, énergie électrique) qui n’est plus du tout disponible une fois utilisée.



Dans le cas de la connexion Internet, c’est la non disponibilité de bande passante qui demande qu’un investissement soit réalisé pour augmenter la capacité à fournir globalement plus de la bande passante à un moment donné, augmentation de bande passante dont l’internaute ne profitera d’ailleurs peut-être même pas, parce que mutualisée et déjà dépendante de la capacité de sa propre ligne.



Donc qu’il consomme à titre personnel de la bande passante ne rentre qu’à la marge dans l’équation, sauf à justifier que cette dernière est devenue tellement rare qu’en utiliser déclenche nécessairement un surcoût (et non pas juste un coût) quantifiable. Ce qui n’est d’ailleurs pas le cas en dehors des problèmes de peering, transcontinentaux qui plus est, dont il est question, par exemple.



De toutes façons, ce n’est pas l’internaute particulier qui devrait le subir… vu qu’il ne maîtrise lui que difficilement le trafic entrant/sortant de son équipement. Ne serait-ce qu’en considérant le nombre de publicités qu’il ne sollicite pas sur la plupart des pages Web, pages Web dont il ne connaît même pas le contenu donc le poids par avance… raison pour laquelle la facturation au volume est quelque peu aberrante dès le départ.



Tout comme il ne maîtrise pas, non plus, l’emplacement des serveurs auxquels il se connecte…



Bref, la légitimité du changement de méthode de facturation prend l’eau de tous côtés, pour peu que l’on essaie de rendre l’internaute seul responsable de la consommation d’une bande passante considérée coûteuse.


Le 21/09/2012 à 16h 00







tmtisfree a écrit :



Comme dit plus haut, les Fournisseurs d’Accès Internet n’ont d’obligation de résultat que pour la fourniture d’accès. Et c’est ce qu’ils font. Ils ne fournissent pas de bande passante et n’ont pas d’obligation en la matière. Ils ne fournissent que l’accès contre ton abonnement.







L’obligation de résultat n’enlève rien à ce qui est tacite ou exprimé dans le contrat. Et ici un accès “illimité” à Internet sans bande passante n’a strictement aucun intérêt.



Par exemple :



Dans le cadre des Services, Free accorde à titre complémentaire à l’Abonné la possibilité de connecter, sans limitation de durée de connexion, son équipement informatique à l’Elément de Réseau Free afin de recevoir et d’envoyer des données à travers des réseaux de services de communications électroniques et de communication au public en ligne tels qu’Internet.


Le 21/09/2012 à 15h 48







tmtisfree a écrit :



Donc en définitive, la Poste m’a bien réclamé indirectement les frais de port. C’est économiquement cohérent d’ailleurs.



Le problème ici n’est pas l’accès : l’accès est payé à Orange qui le fournit.



Le problème est le transport de quelque chose demandé par le client Orange à Orange qui transmet la demande à OpenTransit, qui la transmet à Cogent, qui la transmet à MU qui répond en retour.



C’est l’asymétrie quantitative entre la demande et la réponse qui pose problème.





Tu persistes à marcher sur la tête… <img data-src=" />



L’accès à Internet vendu, c’est la possibilité d’échanger des trames indépendemment de leur contenu à hauteur des capacités de la ligne.



Si tu exclues la possibilité d’échanger dans le contrat passé entre le client du FAI et ce dernier, tout ce que le FAI vendrait serait l’accès à un réseau publicitaire, un peu comme la télévision…


Le 21/09/2012 à 15h 26







tmtisfree a écrit :



Non. Je ‘veux’ que les internautes paient ce qu’ils consomment en bande passante.



Le point d’achoppement est en fait qui consomme quoi.



Je considère que les internautes étant les consommateurs finaux (de MU/Youtube) ils doivent nécessairement payer pour leur consommation (comme dans tout business) quelque soit ce qui se passe entre le fournisseur et eux.



Il est difficile de penser que les coûts d’acheminements des produits/services initiés et demandés par l’internaute puisse être payés par quelqu’un d’autre, en définitive.





Les internautes ne devraient pas non plus payer ce qu’ils ne consomment pas en bande passante… et pourtant ce sont des forfaits d’accès qui sont vendus quelle que soit la bande passante réelle disponible.



À quel moment le prends-tu en compte sachant que les FAI n’étant pas des entreprises philanthropiques y voient probablement un avantage ?



Quand au coût d’acheminement réel, bon courage pour le déterminer ne serait-ce qu’en fonction de l’heure de la journée…



Le 21/09/2012 à 15h 11







tmtisfree a écrit :



Quelque soit le bout par lequel on regarde ce problème, le seul qui consomme finalement, c’est le client (la base de tout business). Et c’est aussi le seul qui paie en définitive dans l’économie réelle.







Tu oublies juste un détail. Le client est celui qui est lié par un contrat, ce qui n’a rien à voir avec la consommation comme tu essaies de le suggérer.



L’internaute n’est pas lié par contrat avec des fournisseurs de contenu comme YT ou feu MU lorsqu’il consulte les sites. Ce sont les auteurs du contenu qui le sont.



Par analogie, lorsque le badaud se promène dans une galerie marchande, on ne lui demande pas de payer un droit d’accès à cette dernière… même si à l’intérieur il récupère des échantillons gratuits ou goutent à des produits.


Le 13/09/2012 à 16h 22







Tim-timmy a écrit :



moi ça me choque en fait que de tels softs soient considérés comme normaux, si il est averé que c’est un comportement classique pour un client de torrent de seeder en douce au lancement du système, sans action volontaire de l’utilisateur … ça s’appelle un putain de malware quand c’est un autre soft, visiblement les clients torrent jouissent d’une belle tolérance.. histoire de justifier/excuser un poil tout ? (pas leur faute c’est le vilain soft qui a tout fait tout seul !)









Ce qui est sûr est que tu es nettement moins choqué quand il s’agit de vouloir faire payer systématiquement une licence juste pour pouvoir lire un film sur un Blu-Ray bourrés de DRM sur un lecteur déjà spécifique, tous deux achetés tout à fait légalement dans ce but… par exemple. <img data-src=" />



Ta défense de l’utilisateur de l’outil informatique face aux “malwares”… ne peut susciter qu’une réaction : <img data-src=" />


Le 13/09/2012 à 15h 56







EkASs a écrit :



Je vois bien google en train d’expliquer à ses actionnaires qu’il fait google news pour la bonne cause !







Juste pour préciser les choses, je disais bien : “Le traffic sur Google News ne génère pas de revenus pour Google.” C’est un fait.



C’est l’analyse de ce dernier, quel que soit le contenu proposé qui est source de revenus, ce qui fait toute la différence.


Le 13/09/2012 à 15h 46







EkASs a écrit :



Je vois bien google en train d’expliquer à ses actionnaires qu’il fait google news pour la bonne cause ! Plus sérieusement, le pari des google et autres facebook, c’est le profilage des internautes pour monnayer ensuite ces profils pour faire du ciblage marketing (un pari car personne ne peut affirmer aujourd’hui qu’ils pourront continuer à ficher tout le monde comme ça éternellement).

Un agrégateur d’information est une mine d’or dans cet usage, les liens que tu utilises permettent de déterminer tes centres d’intérêts, qu’est ce qui te fait réagir, la fréquence à laquelle tu t’intéresse à tel ou tel sujet…etc.

Si google crée tout un écosystème, ce n’est pas pour défendre la veuve et l’orphelin contre les méchants microsoft, oracle et autres. C’est pour que tu fasses un maximum de chose en étant identifié et ainsi mieux te connaitre que toi même <img data-src=" />.







Bah voilà.



Tu viens d’expliquer très clairement que ce n’est pas l’information mise à disposition par les éditeurs de contenus, celle pour laquelle ils voudraient être rémunérés par Google, qui génère des revenus, mais au mieux l’évaluation de l’intérêt que suscite le type d’information et le media consultés… qui constitue une information à part entière elle-même et que génère seul Google en servant de passerelle entre l’internaute et les sites auxquels ils accèdent.



Cela délégitime d’autant plus l’idée de ces groupes de presse, réclamant un revenu sur cette information qu’ils ne produisent pas.



Ensuite que le fait d’être pisté ne soit pas souhaitable est un tout autre débat… mais si les internautes ne veulent pas l’être, il y a de nombreuses solutions pour ça.


Le 13/09/2012 à 14h 06







EkASs a écrit :



Le problème n’est pas dans leur utilité mais dans le partage des revenues. Si on veut pouvoir profiter d’autres sources d’information dont des nouvelles, il ne faut pas qu’un google bouffe tout les revenus.







Quels revenus à partager ? Le traffic sur Google News ne génère pas de revenus pour Google : il n’y a aucune publicité à part celle faite en mentionnant le nom des journaux et médias proposant des liens.