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Coeur2canard

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903 commentaires

Le 17/05/2018 à 16h 18

Plein de profs confisquent les portables. Ils ne prennent pas les gamins en traitre, ceux-ci sont bien prévenus. J’en ai vus plusieurs amener d’eux-mêmes leur téléphone au prof parce qu’ils s’étaient fait choper.  Après le portable est rendu à la fin de l’heure ou de la journée, après un passage chez le CPE ou le principal. C’est quoi exactement le problème moral avec ça? Je pense que tu surjoues cette notion de confiscation. 











Programmateur01 a écrit :



Je pense qu’il est plus dissuasif de coller les élèves plutôt que de leur confisquer leur téléphone jusqu’à la fin du cour ou de la journée. 





 Désolé mais lol. Tu ne vois visiblement pas ce que c’est que certains bahuts réputés difficiles, avec des élèves qui se marrent juste quand tu les colles. C’est tellement une non punition pour eux. Moi dans mon collège - lycée à l’époque, derrière l’heure de colle, c’était surtout la sanction des parents qui me saoulaient. Quand y a pas ça, ta colle n’a plus aucun sens.  


Le 17/05/2018 à 15h 17







gavroche69 a écrit :



Ouais, t’as raison, personne n’abuse des smartphones, personne n’est accro aux réseaux sociaux, c’est juste dans la tête de ceux qui “refusent” le progrès… <img data-src=" />&nbsp;&nbsp;





Y a des abus de tout. De chocolat aussi par exemple. Interdisons le chocolat à l’école? Je suis d’accord que bien des services portent en eux des graines que j’aimerais pas voir pousser dans mon jardin personnel.&nbsp;

MAis faut se rappeler deux secondes ce que c’est que d’être un jeuns. Et à l’heure où on demande à l’école (/aux enseignants) de faire papa, maman et le café, ce genre d’interdiction sonne juste comme un abandon de faire face.

Finalement ton discours ressemble aussi aux discours anti jeux vidéos qui ont la vie dure, jv qui rendent violents. JE JV ne rend pas violent, mais des gamins (ou adultes d’ailleurs) isolés peuvent y trouver un substitut à une vie un peu plus ancrée dans le réel c’est sûr. (je ne dis pas que c’est ce que tu dis hein mais je trouve l’analogie assez valable)


Le 17/05/2018 à 14h 19

JE prends la question sous un autre angle. Pk faire de l’école un lieu absolument plus arriéré qu’aucun autre? Des gamins (comme tant d’adultes d’ailleurs) vont faire de la merde avec leur téléphone. Comme avec le reste un établissement a la responsabilité de ce qui se passe au sein de ses murs.&nbsp;

&nbsp;Tout le monde va te sortir tout un tas de jolis discours sur l’importance de l’éducation au numérique et tout ce que les profs doivent intégrer dans leurs enseignements&nbsp; (utilisation d’outils en tout genre, éducation au droit à l’image, d’auteur, de citation, pbs de “e-harcèlement”, de sensibiliser au fait de partager/confier des infos persos/coordonnées/photos, etc etc), à la programmation, à tout le blabla.&nbsp;

Seule mesure à peu près concrète du gouvernement? Interdire le téléphone. Et sans prendre en compte la diversité de certains établissements (parce que bonne chance pour interdire quoi que ce soit à certains endroits).&nbsp;

Bref… bof… l’école pourra pas toujours lutter contre la marche (aucune référence politique ici <img data-src=" />) du monde.

Le 17/05/2018 à 13h 54

Malheureusement, comme à peu près toutes les annonces de l’EN depuis un an, ce texte c’est juste de la comm à destination du peuple, des parents d’élèves, avec un truc complètement déconnecté de la réalité, et qui fait comme si personne ne s’était déjà posé ces questions. Exactement comme le guide sur l’écriture à destination des enseignants qui est presque une insulte pour les instits.&nbsp;

Le 17/05/2018 à 13h 51







alex.d. a écrit :



La loi réglemente l’usage du téléphone, pas sa possession. Actuellement, en général le règlement intérieur des collège n’interdit que l’usage et autorise la possession d’un téléphone éteint dans l’enceinte du collège.









cpenet a écrit :



Je m’interroge sur trois points :




  • pourquoi le règlement intérieur ne régule pas l’utilisation des portables pour les enseignants & administratifs compris ?

  • pourquoi l’article ne mentionne pas les lycées ?

  • enfin comment protéger des dérives (nombreuses d’après les enquêtes : lire “igen - the smartphone generation “) tout en intégrant les accès à l’ENT (espace numérique de travail) ?

    &nbsp;





    Les règlements diffèrent d’un établissement à l’autre. Certains ont déjà interdit le fait de sortir un téléphone dans l’enceinte du collège, y compris hors de la classe, sinon confisqué. D’autres sont plus permissifs. Ca dépend.&nbsp;


Le 24/04/2018 à 15h 08

ce qui est sûr c’est que les 2 salariés ont perdu aux prud’hommes, tu peux t’en assurer facilement.&nbsp; Après la première partie c’est plutôt du bon sens, pour le reste tu peux le soupçonner de mitonner avoir eu des contacts à l’intérieur mais je ne vois pas trop l’intérêt… après cela ne reflète pas la réalité dans son ensemble c’est certain mais je comprends pas trop le ton de ton commentaire…

Le 24/04/2018 à 14h 09

<img data-src=" />&nbsp;je ne demandais que pour les prud’hommes, surtout pas de balancer tes sources à toi hein :)&nbsp; mais j’ai effectivement pu lire qqs lignes sur le sujet depuis tout à l’heure.

Sinon je ne me souviens plus avoir lu dans CPC cet échec de deux salariés (ça aurait pu être fair play de le dire quand la décision est tombée), en revanche l’article il me semble dépassait de loin en nombre le cas de 2 personnes et de cette affaire aux prud’hommes, avec le non respect du droit du travail en de nombreuse occasions.&nbsp;

Le 24/04/2018 à 12h 26







&nbsp;overdrives a écrit :



D’ailleurs, on voit bien peu de retours sur les prud’hommes qui ont été perdus par les ex salariés, de là à en déduire quelque chose sur le traitement de l’affaire hein …





salut tu aurais des sources là-dessus please? interested!


Le 10/04/2018 à 06h 04

Moi aussi je bosse beaucoup avec l’Educ. Ce que tu dis exxiste mais je ne généraliserai pas autant que toi. Et je trouve que le libre reste utilisé (au moins Libre Office et Firefox). Et surtout la plupart du temps non l’enseignant ne peut pas utiliser la même chose que chez lui : le matériel ne le permet pas, il n’y a pas les budgets, les mêmes barrières techniques également..



&nbsp;

Le 10/04/2018 à 06h 01

Sache quand même que Ministère de Najat a été et de très loin l’un des plus actifs, dans le sens où beaucoup de mesures dont certaines assez lourdes ont été justement mise en place. Quant à leur justesse et leur efficacité, il est sûr que là je me montrerais critique, mais dire qu’elle n’a rien fait montre ta méconnaissance du sujet.&nbsp;

De même en termes d’éduc, attendre des résultats tout de suite sur le même quinquennat, ça n’a pas de sens en dehors du cadre des promesses de campagne présidentielle.

Le 09/04/2018 à 10h 45

Content de voir que mon commentaire posté il y a 2 jours ne se vérifie pas du tout et que la campagne s’annonce bien en tout cas.

Le 09/04/2018 à 10h 44

Vois ça comme du patriotisme économique&nbsp;<img data-src=" />

Le 07/04/2018 à 11h 32

A y est, j’ai déposé mon obole moi aussi&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;







Aloyse57 a écrit :



Quand on voit ce qui arrive à CanardPC qui est un habitué du papier et qui est sur le fil du rasoir de façon quasi permanente (surtout en ce moment), on sait que ce que souhaite NextInpact est très risqué.

Perso, je participe à beaucoup de projets participatifs pour de la BD ou de la techno (plus de 15) et j’ai noté que les premiers jours sont de bons indicateurs de réussite des campagnes ; 50% de l’objectif plutôt bas, est bien moins que ce que m’attendais pour NXI <img data-src=" />. Mais je croise les doigts pour que ça fonctionne <img data-src=" />





Pour moi la problématique de Canard PC est radicalement différente, et je ne les ai pas sentis tellement sur la brèche avant la crise avec Presstalis, qui rappelons-le a fait des retenues énormes sur le CA en fin d’année (même si finalemnt il semble qu’ils ponctionnent moins que prévu).

Par ailleurs Canard PC est traditionnellement un magazine papier, papier dont dépendent encore majoritairement les revenus malgré un essor de leur récent (et mal fini pour le moment) site web. Côté NXI je vois plus leur aventure papier comme une incursion ponctuelle et exceptionnelle, bien qu’ils auraient tort de se priver si l’aventure est un succès.



Je suis assez d’accord sur ton analyse des débuts de cette campagne. Pour les quelques unes auxquelles j’ai participé, toujours en tant que contributeur, il m’a semblé que la courbe des financements suivait une courbe un peu logarithmique. Pas du tout expert en la matière, j’espère me tromper!


Le 09/04/2018 à 10h 21







hansi a écrit :



@Coeur2canard



Merci déjà pour vos arguments qui changent un peu des trolls de ce forum.





&nbsp;Haha merci. Travaillant dans le secteur en même temps ce serait dommage d’avoir rien à en dire, même si je reconnais que ça peut aussi engendrer un biais dans la manière de penser.&nbsp;





&nbsp;





hansi a écrit :



@Coeur2canard



Merci déjà pour vos arguments qui changent un peu des trolls de ce forum.



Sinon je ne clame en rien la suprématie du papier : le numérique a son rôle à jouer dans l’éducation comme tout autre support.



Je clame en revanche :




  • que ceux qui, en France, nous vendent le numérique en tapant dans la caisse publique, en ont fait une religion salvatrice et miraculeuse pour relever un niveau général toujours plus faible, ce que l’informatique n’est pas et ne sera jamais. Apprendre demande un effort, là où l’informatique rend naturellement paresseux. Sans même tenir compte que pour un adulescent moyen, informatique = jeux…





    Tout à fait d’accord. L’approche du numérique est complètement biaisé en termes de discours. On en fait un sujet en soi, tout simplement parce qu’il n’a pas pris sa place en tant qu’outil comme dans le reste de la société, ce qui crée ce sentiment de retard. On mélange tout dans un embrouillaminis de sujets différents (apprentissage du code, éducation civico-numérique, politique d’équipements, etc.) et on en recrache des pelotons de mesures pas toujours cohérentes.&nbsp;

    Ce qui est sûr c’est que non, le numérique ne fait pas de miracles. L’environnement technique moyen d’un établissement scolaire ne le permet pas. On a déployé de grandes flottes de tablettes dans pas mal de bahuts non fibrés,&nbsp; un réseau local obsolète. On supprime en même temps les postes d’“informaticiens” (je mets ddes guillemets parce que c’était un poste très précaire, AED comme les surveillants, où on trouve de tous les profils). Quelle boite aujourd’hui, qui serait équipée de plusieurs centaines de terminaux (entre les salles info, les salles de classes, les tablettes, les TBI…) n’auraient pas quelqu’un sur place pour gérer l’informatique? Les collèges. Quelques informaticiens doivent tourner sur plein de collèges, tous très différents évidemment.

    Tu finis par saupoudrer le tout d’une couche de complexité administrative : les&nbsp;DSI des collectivités sont en charge du matériel, celles du Rectorat de toute la couche logicielle. Oui oui, le serveur de l’établissement appartient au département, mais c’est le Rectorat qui peut intervenir dessus. Avec toutes les petites guéguerres de clochers entre ces deux entités évidemment.&nbsp;

    Pour finir, le numérique ne sauve pas de l’échec scolaire, il reproduit les mêmes inégalités que les méthodes classiques entre les élèves. LEs mieux équipés à domicile, les mieux “éduqués” dans une optique de réussite scolaire montreront bien plus d’aisance sur tablette que les autres.&nbsp;



    &nbsp;

    &nbsp;



    hansi a écrit :



  • que les outils actuellement utilisés sont les chevaux de Troie des GAFAM, et ça, tout le monde le sait parfaitement. Et quand on connaît l’appétit de ces mêmes GAFAM pour les métadonnées fraîches, dès le plus jeune âge, faudra-t’il bientôt user de l’expression “pédophilie numérique” pour faire comprendre à un rectorat 100% complice sa responsabilité vis-à-vis des données des élèves ?





    &nbsp;N’oublie pas qu’il n’y a pas 1 Rectorat, mais une multitude d’entités : les académies (avec la DANE et tout un tas d’autres structures, les DSDEN, etc.), les ERUN qui suivent le numérique au primaire, les Inspecteurs qui ont leur mot à dire… Bref, tous ces gens composent un territoire très disparate, et tu trouveras beaucoup de gens beaucoup plus sensibles à ces questions que tu ne le penses.&nbsp;

    En pratique, ca se traduit par quelques aberrations sur le terrain, avec des systèmes fermés en établissement sources de beaucoup de lourdeurs dans l’utilisation. Mais tu serais surpris par le militantisme qu’il y a eu toutes ces dernières année par les gens du Rectorat en faveur d’un Libre Office par exemple, qui est aujourd’hui la suite la plus utilisée dans le secondaire au moins et offre pléthore de plugins et ajouts divers hyper sympas dans l’éducation.&nbsp;

    MAis oui évidemment les GAFAM veulent pénétrer le marché et sont prêtes à mettre le paquet sur les promos autre cheval de troie pour s’y faire une place.&nbsp;



    &nbsp;



    hansi a écrit :



  • que la dépréciation rapide du matériel ne fera à terme aucun économie d’échelle, ni pour les familles, ni pour les contribuables, sans même parler de l’aspect écologique délirant &nbsp;





    &nbsp;Même si je ne suis pas sûr de comprendre le sens exact de la phrase y a une lourde questions là-dessous. Une tablette n’est pas comme le papier issue d’une ressource renouvelable. MAis c’est une question qui dépasse de loin le cadre de la seule école!



    &nbsp;





    hansi a écrit :



    Vous donnez un devoir à faire à vos élèves : ils se partagent le devoir entre eux. Chacun fait une partie du sujet, et ils vous rendent des copies identiques avec les mêmes conneries dedans ! Alors certes : on pouvait aussi tricher avec le papier, mais le numérique à simplifier la chose à un point qu’elle est devenue la norme.



    C’est un fait indéniable : le numérique a surtout fabriqué une génération de tricheurs, dont une bonne partie ne maîtrise même plus sa propre langue ! Quel progrès !





    Je pense que le genre de triche dont vous parlez n’est vraie qu’à partir du supérieur. Pour ce qui est des devoirs à la maison, il a toujours été facile de tricher.

    Pour ce qui est des utilisations du matériel en classe, on a quand même pas mal de systèmes bien pensés qui permettent aux profs de contrôler et aux élèves de ne pas communiquer entre eux. Le prof peut verrouiller des applis et l”accès au web en 2 clics, vois la mosaïque d’écrans des tablettes sur son ordi à lui. Et les tablettes ne squattent de loin pas tout le temps les tables, et sont sorties pour des activités : construire des figures géométriques sur Geogebra, compléter des exos ramassés ou non, faire de la recherche documentaire, construire un objet multimédia, utiliser une des milliards d’applis pouvant illustrer tel ou tel concept, avoir des applis hyper pratiques pour le sport, etc.&nbsp;

    Y a aussi plein de défauts et de choses qui pourrissent les usages et dégoutent les profs. Mais une utilisation intelligente et bénéfique est possible. Personnellement le “succès” (notion à définir) d’un projet numérique est une gageure.&nbsp;

    Pour conclure je ne te contredirai pas si tu pointes la gabegie qu’il y a eu dans les politiques publiques envers les établissements, j’ai vu trop de gâchis de matériel. De même, il y a plein d’incohérences dans les politiques, les GAFAM et plein d’autres boites à part ça en embuscade. Ca ne me choquerait pas si on avait un cadre clair, ce que l’on échoue à faire pour le moment. Bref c’est le bordel. MAis je sais que des projets bien ficelés existent aussi, que les bonnes volontés sur le terrain (profs, rectorat, collectivités…) ne manquent pas. Je suis assez persuadé, avec le temps passé dans le secteur, qu’avant que l’Educ Nationale s’approprie un nouveau matériel et surtout de nouvelles pratiques, ca prend beaucoup beaucoup de temps. Qu’il est difficile de passer à côté de certains gaspillages. Tu pourrais équiper 2 bahuts identiques et ne pas du tout retirer la même chose de ton investissement.&nbsp;


Le 07/04/2018 à 13h 55

Là où je diffère de ton analyse, et crois-moi ce n’est pas par une tendresse excessive pour Jeandron, c’est que je pense plutôt que ce sont les décisions du Ministre qui le mettait dans une position assez intenable et lui demandait un grand écart entre des décisions d’en haut peu conciliables.

D’en haut (sous Hollande), on lance un plan de 1,5 milliards pour aider les collectivités à équiper en tablettes les établissements scolaires. Des iPads, diverses Android et un peu moins de Windows sont arrivées dans les éatablissements. T’es un prof, y a des tablettes, tu veux utiliser le matos en classe, tu vas forcément vouloir un logiciel de pilotage. L’un des incontournables est Google Classroom, qui permet de piloter les tablettes en direct. Et nécessite des comptes utilisateurs. Beaucoup n’ont pas attendu un quelconque accord pour inscrire leurs utilisateurs, dès lors que c’était une condition d’utilisation du matériel. En revanche cela a soulevé beaucoup de questions (forcément) et les Académies par le biais des DAN notamment ont longtemps réclamé un cadre clair tout en ne pouvant empêcher les établissements d’avancer pour utiliser le matos. C’est en ça que je dis que Jeandron n’encourageait rien du tout mais validait un état de fait. Il a bel et bien merdé sur la forme en essayant de renvoyer maladroitement le bébé vers la CNIL. Peut-être qu’un autre aurait mieux géré à sa place, la seule chose que je trouve abusée est de tirer la conclusion qu’il était partisan des GAFAM.&nbsp;



D’en haut, on prend aussi la décision d’un gros accord avec MS, qui consiste principalement à “offrir” (lol) un accès gratuit aux établissements scolaires, soit leur suite Office mais aussi (surtout!) leur cloud. Difficile sans leur donner les comptes utilisateurs, et on en revient à la même histoire. Car à&nbsp;côté de ça on réclame tout un tas de mesures pour la sécurisation des données des élèves, sans donner forcément ni les moyens ni la liberté à Jeandron de faire le pont entre les deux.



Enfin pour son transfert chez Amazon attends quand même de voir avant de juger. Si c’est pour un poste taillé pour attaquer le marché de l’éducation (dont Amazon est totalement absent pour le moment, et sachant que y a déjà du beau monde), alors ça craint. Mais le CV de Jeandron ne le discrédite pas du tout pour tout un tas d’autre poste. Ayant lu de part et d’autre que son maintien à ce poste après le changement de gouvernement était devenu assez intenable, oui il bouge dans le privé et même un GAFAM. Du point de vue du gars, si le contrat avec Amazon est clean (je n’en sais rien pour le moment et toi non plus) est-ce vraiment si déconnant?&nbsp;&nbsp;

Le 07/04/2018 à 12h 26







JD a écrit :



La charte de confiance des services numériques pour l’Éducation se fait attendre depuis 2015… date du contrat entre Microsoft et l’EN. C’est dire à quel point la protection des données personnelles des élèves & des personnels est une priorité!





Pfiou si tu savais! Tu te trompes quand même si tu penses que tout le monde se fout des données des élèves, mais c’est un vrai casse-tête.

Les comptes des élèves (BASE ELEVES devenue ONDE pour le primaire, SIECLE pour les collèges) et des profs sont soumis à des règles assez strictes en termes de circulation de la donnée. MAis comme toute entité il est nécessaire d’inscrire ces utilisateurs, pour tout un tas de choses : pour Pronote (cahier de texte en ligne et bien d’autres choses), les ENT, les Editeurs de manuels, des abonnements/accès à des services numériques ou non, des MDM (mobile device management, espèce de back office pour gérer un parc de tablettes par exemple où l’on injecte entre autre les comptes des utilisateurs) . Un établissement n’a pas le droit d’envoyer, partager ou utiliser ces données comme ça, ils le font toujours avec l’accord du Rectorat, dont la sensibilité à ce sujet est extrêmement hétérogène selon les collectivités dont on parle. Collectivités dont les DSI, qui achètent le matériel des établissements (communes pour les écoles, départements pour les collèges, régions pour les lycées), présentent également un intérêt plus ou moins poussé sur le thème de la sécurité. En tout cas tu aurais tort de les prendre tous pour des noobs, puisque tout ça représente quand même un paquet de monde.&nbsp;



&nbsp;Bref, tu rajoutes à cela des infrastructures réseau à partir du secondaire très fermées, avec du serveur local qui gèrent toutes les authentifications y compris des tablettes, du proxy, du portail captif, de l’hébergement de services… En grande majorité dans les collèges publics ont est sur de l&nbsp;EOLE, donc de l’open-source. C’est en train de changer tant la maintenance de ce système très lourd devient compliquée. Les collèges utilisent majoritairement Libre-Office aussi de ce queje peux voir, mais les ordis sont très majoritairement équipés de Windows (de XP… au 10, avec une majorité de Windows 7).

&nbsp;A ce niveau d’ailleurs ca fout un peu le bordel qu’on ait pas de Libre Office sur Android / iPAd, tu tombes direct dans le format proprio. Pour Android par exemple c’est majoritairement la suite gratuite (pas libre donc) WPS Office qui est utilisée et utilise le format de MS.



Je pourrais continuer des heures pour entrer dans le détail, ma description est une généralisation qui n’a pas bcp de sens tant tu vois des situations diverses. Les équipements, les infra, les services utilisés (OS, logiciels, abonnements, les usages tout simplement, sont tellement variés, entre les territoires mais également au sein d’un même territoire.&nbsp;

&nbsp;



JD a écrit :



Ainsi, en l’absence de toute charte et encore moins de cadre juridique contraignant, il était d’autant plus “étonnant” de la part du DEN d’expliquer aux DAN qu’il n’y a pas de réserve générale à utiliser les outils des GAFAM et à permettre la collecte de données personnelles des élèves et des personnels par ces entreprises privées.



J’imagine que Marc Rees nous fera bientôt un article à propos de cette charte qui non seulement se fait attendre mais de plus n’aura le statut d’un cadre juridique contraignant.





Tu as tout à fait raison de questionner cet accord douteux. JE voudrais quand même te rassurer un brin sur la portée concrète de cet accord : aucun bouleversement (pour le moment) dans les pratiques des établissements, des profs, qui n’ont pas du jour au lendemain déversé leurs données personnelles chez MS.

Regarde Google for Education, le service dédié aux établissements scolaires qui cartonnent aux US et font la nique à Apple. Ben en France, ça a très peu percé et les Académies et les DANE refusent en grande majorité son utilisation. Apple s’en sort étonnamment mieux , ayant dès le début permis un achat en volume d’applications sans avoir à faire un import de comptes d’utilisateurs. Revers de la médaille, il est souvent très compliqué de gérer du multicompte sur les ipads (ce qui vient de changer avec leur dernière annonce, voire le très bon article de NXI cette semaine là-dessus).

Enfin encore une fois, un foisonnement de situations diverses.&nbsp;

&nbsp;



hansi a écrit :



Quel que soit son pedigree, les GAFAM le remercient de sa participation dans l’invasion de la France, et l’exclusion des logiciels libres dans les tablettes et ordinateurs obligatoires.

Je rajouterai, pour avoir discuté avec des lycéens, que les tablettes restent bien sagement au fond su sac à la maison, et que nombre de jeunes travaillent avec des exercices sur feuilles… Plus croustillant : tous ces jeunes m’ont dit la même chose : à un âge où le numérique sert à jouer, un ordi de travail, ça les emmerde. Entre un bouquin papier consultable à tout moment en quelques secondes, et un outil numérique dépendant de la batterie, de la connexion, avec des login/passe pour pouvoir accéder aux ressources, et enfin des livres numérisés en “brut” du papier, non ergonomiques à l’usage sur ordinateur, tous préféraient le papier.

Si encore tout ce fric gaspillé avait augmenté le niveau moyen, on pourrait défendre la chose. Mais non : le niveau global continue de baisser en sciences, en français, en histoire (mais ça c’est le bourrage de crâne européiste qui s’emploie à jarreter l’histoire de France), etc En moyenne, les élèves ont toujours plus de mal à mémoriser et appliquer les formules, malgré les perches des profs, et on continue d’offrir des points au bac pour cacher la misère.

Il faut fabriquer du citoyen à bas coût, pendant que la facture de l’UE nous prive chaque année de 9 milliards d’euros pour entretenir 16 commissaires/dictateurs européens tout puissants, et que l’OTAN continue de nous entraîner vers une guerre contre nos amis russes&nbsp; ! Jusqu’ici, tout va bien…





Voire tout ce que j’explique plus haut. Tu ne peux pas prétendre dépeindre une situation à partir d’une si petite lorgnette. Tu as discuté avec des lycéens, ca ne rend pas compte de l’hétérogénéité des situations. Il y a certes une énorme quantité de tablettes, toute solution confondue, qui finissent par prendre la poussière dans des placards. C’est la conjoncture de moult facteurs différents et sensibles qui conduisent en général un nouveau matériel au succès dans les établissements : qualité des infra (la majorité n’ont pas de fibre, les infra locales ultra différentes), qualité de l’accompagnement (formations, présence ou non d’un informaticien dédié, présence des techos de la DSI de la collectivité et du Rectorat, etc.). Mais surtout ça tient aux profs : certains vont s’emparer d’un matériel et faire des trucs trop bien : qu’on parle d’ordis, de tablettes ou de matos dans les salles de techno (j’ai vu des trucs de malade), tout dépend de la dynamique particulière d’un établissement.&nbsp;



Concernant ton analyse sur l’avantage du papier, c’est tout simplement n’importe quoi. Je suis pour qu’il y ait un joli CDI, qui fait la part belle au papier, aux livres, à la presse sans exclure d’autres types de support non plus. Mais clamer la grande suprématie du papier est ridicule. Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, ça te ferait quoi si on te disait qu’on repasserait du support numérisé au papier histoire de retrouver le bon temps des files d’attente devant le photocopieur ou l’imprimante? C’est encore le quotidien de quantité de profs, mais ceux qui peuvent depuis leur bureau, en 2 clics, envoyer un document (PDF, mais aussi multimédias, des exos / activités…) sur les tablettes, ouvrir une page web, une appli… Sans compter que faut pas tomber dans le fantasme : les tablettes sont utilisées ponctuellement pour certaines activités, les profs seraient les derniers à chasser le papier, l’écriture manuscrite, etc.&nbsp;

Je sais que la tablette provoque naturellement des réactions allergiques. Mais avant de crier à la gabegie et au complot pro-GAFAM partout, ça peut être sympa de partir de la réalité du terrain. JE te dis ça sans animosité aucune, mon taff me conduit à arpenter écoles et collèges (un peu moins les lycées) un peu partout en France et je baigne dans ces problématiques depuis plusieurs années. La situation est… complexe, et ton discours qui s’appuie à la base sur une discussion avec des lycéens paraît vraiment ultra caricaturale à mes yeux.&nbsp;


Le 06/04/2018 à 18h 35

Je t’avoue que je n’en sais rien. Mais encore une fois je ne défends pas le personnage avec qui je n’ai aucune affinité. Je trouve en revanche qu’on lui fait de faux procès, que ce soit sur la note aux DAN ou maintenant son passage chez Amazon.

Le 06/04/2018 à 18h 04

Ah mais ce n’est pas jeandron mais la ministre qui a signé cet accord. Accord que je pense (au feeling enfin de ce que je vois je n’ai aucun chiffre / source) peu suivi d’effet d’ailleurs je n’ai pas vu d’établissements passer de libre office à ms office (utilise par des établissements bien avant ce fameux/fumeux accord)

Le 06/04/2018 à 17h 42

2 passages qui m’ont l’air un peu ds le thème :

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Vous n’êtes pas autorisé à utiliser un Contenu dans le cadre d’un service de partage, de prêt ou d’utilisation par plusieurs personnes, ni dans le cadre d’aucune autre institution, sauf autorisation expresse, et seulement dans le cadre spécifique prévu.





Après t’as bcp d’autres passages qui rendent très clair qu’outre un groupe familial il est interdit de se prêter /partager un contenu.



Du coup pr une appli payante : si tu as 15 tablettes, payer 15 fois l’appli ne suffit pas. Il faudrait la payer pour le nombre d’utilisateurs (ce que personne ne fait évidemment)

Le 06/04/2018 à 16h 59

Je galère déjà à écrire sur mon nouveau portable pro désolé j’arpenterai pas les chu maintenant mais si j’y pense je regarderai demain. A noter qd même que ce dont je te fais part n’est pas mon analyse mais celle partagée partout. Ensuite tu parles d’une situation scolaire, tu commences pas à demander aux élèves de se prêter les tablettes avec leur login malheureux ! Parce que paradoxalement aux pbs sur les données personnelles, tu as souvent ds les collèges lycées des systèmes d’authentification sur les serveurs en interne (vieux, si vieux) hallucinants, des contrats de sécurité à installer en veux tu en voilà etc. (mais ds 60% des collèges à part ça les mots de passe sont les dates de naissance).

Le 06/04/2018 à 16h 49

Un compte Google doit être attaché à un utilisateur, pas un appareil, tout simplement.

Du coup dès que t’es ds une configuration de classes mobiles (des valises de tablettes qui se déplacent de classe en classe) ben t’es plus ds les clous avec google

Le 06/04/2018 à 16h 45

Je me répète encore alors. Il n’incite pas, mais donne une réponse positive à une situation de fait. Ce ds le contexte du PNE, qui subventions tonne massivement les achats de tablettes. Tu fais quoi d’une tablette Android sans aucun service Google (notamment pr l’installation d’applis). Tu fais quoi d’un iPad sans les services Apple ? La réponse de jeandron se faisait sur des choses très concrètes, aux dépens de la protection des données.

Ensuite concernant la portée de ce billet qui était une communication réservée aux seuls DAN normalement, il ne faut pas trop la gonfler non plus. Elle n’est pas connue de 95% des établissements et n’a rien changé aux pratiques ds un sens où ds l’autre

Le 06/04/2018 à 16h 33

Et pr finir. Bien sûr que les administrations et particulièrement l’école doivent se montrer exemplaires. Mais sache que les gafam ont déjà bien plus sur les collégiens que ce que des comptes ds le cadre scolaire. On demande souvent aux écoles et aux collèges d’être plus royalistes que n’importe quel roi. Quitte à se retrouver avec des tablettes sans avoir de possibilités d’installer légalement des applis…

Le 06/04/2018 à 16h 29

Par ailleurs ne te meprends pas sur ce que je dis. Je trouve qu’on fait un faux procès à Jeandron, mais je n’ai jamais été fan du personnage ou de ses orientations. Pour autant je sais voir, qd j’en ai les moyens bien sûr, lorsque l’on fait un procès facile et hypocrite à qqun même qd je ne le porte pas ds mon cœur

Le 06/04/2018 à 16h 26

Comme je te le disais cela ne constitue pas un encouragement à utiliser un service plutôt qu’un autre. Cela venait répondre à quantité de dsi (cité rectorat comme collectivité) et surtout valider une situation de fait puisque les gafam (certains produits / services) étaient déjà utilisés depuis longtemps.

Le 06/04/2018 à 16h 13

Oh bie’ des choses ont été pensées. Bcp de tablettes Android gérées par des mdm se passent même du store (et du coup de certaines applis). Mais le point est très compliqué sur un plan légal. Ce que tu décris est un contournement très clair des règles de Google. Et bcp d’établissements / profs / académie ne se lancent pas ds des pratiques de ce genre

Le 06/04/2018 à 15h 53

Il n:encourageait rien du tout. Fais gaffe bon nombre d’articles sur la question ne sont pas objectifs. Les dsi de nombreuse collectivités tannaient l’en depuis longtemps concernant le besoin de règles claires sur certains sujets. Si t’achètes des tablettes (subventionnées et encouragees par l’en) ben t’as envie de savoir si tu peux utiliser un store (ce qui exige une création de compte) ou si tu restes avec les 5povs applis de base et les 3applis libres qui se battent en duel.

Le 06/04/2018 à 15h 49

Je pense qu’on rage là dessus tt particulièrement en France oui, mis on n’est pas les seuls. Regarde le passage de Barroso chez Goldman Sachs… Pour moi le passage privé public n’est pas un pb, si c’est transparent et que les conflits d’intérêt ne sont pas flagrants (ds le cas de cet article par exemple je ne vois aucun pb de l’extérieur).

Le 06/04/2018 à 15h 29

Hum non les budgets en la matière ont sacrément du plomb ds l’aile. Et pas une kindle dans les tablettes pr les établissements. Pas une !

Le 06/04/2018 à 15h 25

Je valide !!!

Le 06/04/2018 à 15h 13

Ça a un nom un pantouflage inverse ?

Le 06/04/2018 à 15h 09

3 faits triés sur le volet de manière à mettre en valeur un cheminement logique entre les 3, alors qu’en réalité il n’y en a pas. Typiquement la note aux dsi (et c’est un sacré raccourci) ne concernait juste pas Amazon…

Le 06/04/2018 à 15h 06

Sur ce sujet malheureusement Je Android ne faisait que valider une situation déjà de fait. Quand tu équipes un établissement en iPad windows ou android difficile de ne pas renseigner les gamins ne serait ce que pr un accès (même contrôlé) aux stores

Le 06/04/2018 à 14h 42

Y a peut être des projets en préparation mais aucun lien entre l’éducation et Amazon et France, très très peu aux US..

Le 06/04/2018 à 14h 17

Complètement d’accord avec Michel Guillou. Le petit raccourci de Guillaume Champeau est ridicule, mais l’article du canard ridiculement à charge sans aucun discernement à emmène bien des gens à hurler avec les loups…

Le 29/03/2018 à 06h 36







KP2 a écrit :



Mais quand des politiques ou des sociétés privées parlent de numerique à l’école, on voit briller dans leurs yeux des cours avec de la vidéo, des photos, de la 3D même ! et on commence même a voir de la réalité augmentée !

C’est cool mais QUI produit ce contenu ? A quel prix ? Les établissements/parents auront ils les moyens de s’offrir ce contenu ?



Aujourd’hui, en France, les éditeurs de manuels scolaires sont complétement à l’ouest sur le numérique… alors il reste qui pour faire les animations qui déchirent en 3D ? Les profs qui galèrent avec les outils et les programmes déjà en place et qui sont mal payés ?



A mon avis, la tablette à l’école, c’est peut-être pas si mal mais si c’est juste pour remplacer des livres papiers et un crayon, ça n’a quasi aucun interet. Et d’ici là que du contenu adapté soit disponible et accessible , il va se passer 10 ans…









Kerghan a écrit :



C’est un point intéressant, si les contenus sont en effets produit par des sociétés privées, de quel genre de société s’agira-t-il ? D’éditeurs ayant embauché la main d’oeuvre compétente après avoir budgétisé des postes et investi dans du matériel adéquat ? Ou bien ces mêmes éditeurs auront-ils recours à des prestataires ? Et si recours aux prestataires il y a, ceux qui crééront ces illustrations, ces animations et ces contenus seront-ils réellement aptes à produire du contenu adapté à un usage éducatif, pédagogique ? Quels contrôles seront mis en place en derrière ? Qu’en est-il de la formation des professeurs sur ces outils ?



C’est aussi ce qui m’inquiète, cela fait déjà plusieurs années qu’on évoque la possibilité de distribuer des tablettes sans pour autant qu’on soit réellement fixés sur l’usage qui en sera fait, sur les acteurs impliqués dans le projet, sur les prix et le contenu. Apple cherche ici à profiter d’un marché qu’ils estiment être potentiellement profitable (ce qui n’est pas forcément faux, car je crois qu’en France, certains établissements sont déjà équipés de tablettes, pas forcément de marque Apple cela dit…), donc peut-être se sont-ils un peu avancés en la matière… ou peut-être pas.





Concernant les ressources vous trouvez de tout. Il y a de la production issue d’un travail académique (donc public) et une myriade d’acteurs privés, dont les bons vieux éditeurs de manuels font partie. Bcp de services numériques qui n’ont pas été faits spécialement pour l’éducation mais peuvent être très utiles évidemment, comme dans tout secteur.&nbsp;

Mais au niveau de la production d’outils / ressources, on peut quand même dire que le numérique a conduit à une forme de démocratisation. De très nombreux profs passionnés ont pu se lancer dans des aventures entrepreneuriales ou travaillés au moins partiellement par des boites qui se lancent sur ce créneau.&nbsp;

En fait la situation actuelle me va miuux que celle d’antan : plutôt que d’avoir de gros mastodontes privés pour qui le marché scolaire est une belle vache à lait, en gros les éditeurs de manuels + qqs autres, le tout sur un marché très protégé (un manuel demande bcp d’investissements, qu’il faut renouveler à chaque changement de pgm, et il est très difficile d’aller vers une autre marque), je préfère la tendance actuelle. Tendance qui idéalement verrait enfin la mort du sacro-saint manuel.&nbsp;


Le 28/03/2018 à 15h 44

LA tablette n’est pas qu’un support de cours, ça ouvre quand même bcp d’autres possibilités. Et les profs en font tjs (enfin quand ils les utilisent) un usage raisonné et n’abandonnent pas les bons vieux supports papier.&nbsp;

Le 28/03/2018 à 14h 54

En fait dans les établissements équipés de tablettes, l’usage d’un stylet est très rare, ça sert vraiment pas à grand chose. LEs activités proposées avec ce matos servent souvent à rien et se font bcp mieux avec un bon vieux combo crayon / papier.

Le 21/03/2018 à 12h 01

Boarf c’est pas la news qui doit prendre de du temps et ça permet de parler ciné et choses plus légères avec les autres lecteurs. Regarde le commentaire de jb18v par exemple, grâce à lui j’ai découvert l’existence d’un film coréen que j’ai mis dans ma to-watch list

Le 15/03/2018 à 11h 08

JE ne connaissais pas ces deux asso. J’ai regardé un peu leur site, j’ai pas trouvé une grande masse d’actions concrètes. Je ne suis pas du tout être un expert du libre, mais j’ai quand même l’impression que cela ressemble à une action coup de pub et vient rajouter une couche pas forcément très lisible à des actions menées de longue date et avec certainement plus de visibilité par d’autres organisations… on pourra tjs me rétorquer que la pluralité des organisations peut être une richesse, mais à l’heure où seule une minorité de gens s’intéressent à ces questions et vont connaître les April, Framasoft et autre Wikimedia, je ne suis pas sûr que l’on ne dilue pas encore un peu plus le message.&nbsp;

Et puis Aful et Adullact ça sonne pas super (ça c’est la remarque complètement gratuite et useless&nbsp;<img data-src=" />)

Le 05/03/2018 à 16h 31

C’est vraiment le truc qui me manquait perso, très content de cette évolution (et de la news).&nbsp;

Le 28/02/2018 à 12h 58

Certes, tu touches exactement le fond du problème. La lenteur avec laquelle les choses prennent semble hallucinante. A commencer parce que les problèmes techniques sont légions. C’est un truc du malade. Les quelques très rares établissements que je connais où les usages se passent sans anicroche majeure me semblent touchés par la grâce.

Maintenant depuis quelques années que je suis cela, j’en viens à reconsidérer ma façon de voir les choses. Je pense que quelque soit le nouvel outil, plus son potentiel de changement est fort plus il va falloir du temps pour l’adopter. Entre les établissements qui ont des tablettes depuis 1 an et ceux qui ont commencé il y a 7ans, la maturité face à l’outil n’est pas du tout la même. Ils ont résolu et contourné assez de choses pour se poser un peu plus la question du pédago.&nbsp;Du coup, ce qui peut être perçu (à juste titre je ne dis pas) comme un gros gaspillage peut également être vu comme un investissement en temps : les appareils ne seront jamais utilisés s’il y en a pas. S’il y en a, ça prendra du temps à être intégré dans les pratiques pédagogiques. Et il y aura des échecs : certaines tablettes prendront définitivement la poussière.&nbsp;

Mais il ne faut pas se tromper de débat. Pense-t-on que le numérique pris dans sa globalité vaut-il le coup qu’on y investisse. Pour moi la réponse est oui. La route pour arriver à des résultats satisfaisants est longue, douloureuse et très déprimante. Ce qui est sûr c’est que quand on arrive à un résultat satisfaisant, c’est le moment où dans un bahut équipé depuis plusieurs années personne prof ou élève ne se verrait revenir à “avant”. Le moment où fallait se faire des sessions photocopieuses plutôt qu’envoyer un pdf. Où il fallait réserver une classe informatique pour faire une recherche web ou utiliser un traitement de texte. Où il fallait dans le labo de langue à l’ancienne. LE moment où tu réalises que tu as un support qui présente (enfin ça dépend du contenu) une bonne faculté à s’adapter à des déficiences visuelles. Le moment où tu enlèves au prof de musique l’appli qui permet à ses élèves de composer en direct à partir d’une partition. Etc.&nbsp;

Le 28/02/2018 à 12h 09







crocodudule a écrit :



Je suis curieux de savoir ce que tu estimes ne pas être faisable avec un rasp (peut-être pas le zero , mais un B+ ), car tu peux faire du traitement de texte, du tableur, de la vidéo, de la 3D et de la prog etc… et des projets de techno.




La différence étant que tu es sur un matos et des logiciels unifiés et libres pour 70-80 € avec un petit écran, là où tu veux un engagement sur des tablettes à 300 € qui seront en rade dans 3 ans.







JE suis désolé d’avoir plus ou moins jasé. Ne te méprends pas : j’adore les rasp et je trouve que c’est très sous-utilisé et très pertinent dans bcp de cas. Mais en condition, je veux dire en salle de classe lambda, là où il est facile de distribuer des tablettes avec tout ce qu’il te faut directement embarqué et piloté par le prof, ton rasp il faut aussi l’accompagner d”un écran, une souris, un clavier, tous les logiciels qui vont bien, etc.

Finalement à un moment, quelque soit le support, ce qui compte c’est l’usage potentiel et effectif d”un matos dans la pédagogie du prof. Aujourd’hui certaines tablettes offrent un peu tout ce qu’il faut, à des degrés plus ou moins variés. Oui une liseuse est mieux pour la lecture, mais ne permet pas plein de trucs que permet une tablette.

Et regardons un peu du côté logiciel : aujourd’hui, la plus grosse part des créations de logiciels bien pensés dans un cadre éducatif, la production de ressources éducatives etc. et bien elle se fait bcp sur OS mobile. Plein d’applis à petite dose peuvent apporter dans tel ou tel domaine, ou sur tel point précis du pgm.&nbsp;

&nbsp;







crocodudule a écrit :



Je t’invites à lire à quoi je répondais, ça t’évitera de sortir des énormités sur un ton péremptoire et de troller inutilement. J’ai répondu à une affirmation consistant à prétendre qu’on devait laisser tomber le papier et l’écriture manuscrite.




Ca doit être intéressant tes interventions si tu lis les énoncés avec la même attention...&nbsp;







Je me suis certainement mélangé les pinceaux entre plusieurs commentaires je te prie de m’excuser.&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />


Le 28/02/2018 à 12h 02







tazvld a écrit :



Oui et non. Pour un enseignant, il est pratique d’avoir un “manuel” qui donne à la fois la base du programme à faire apprendre et des exercices types sur lequel se reposer. Tu le dis toi-même, le programme change tout le temps (bon à chaque fois c’est 2 pas en avant pour 3 en arrière). Autant dire que pour un prof, c’est pas forcément facile à suivre.

Après, en effet, on peut tout à fait imaginer shunter l’éditeur de la boucle et que le manuel soit directement réaliser par l’éducation national et fournis directement par cette dernière à tous. Du coup, on aurait qu’un seul manuel, le manuel officiel en direct de l’éducation national (après, on peut toujours à contester et nous sortir je ne sais quel truc de 1984).





MAis aujourd’hui tu as pléthore de moyen de consulter le programme, ou des résumés de programme avec des activités sur chaque point, etc. sans passer par un manuel. Le manuel pour un prof n’est aujourd’hui qu’une ressource parmi tant d’autres. Une ressource qui coûte ultra chère.

Quant à ta solution de manuel national, ce que je prône c’est plutôt exactement l’inverse. Tout au plus je militerai peut-être pour une forme d’agrément de certaines ressources ou plateformes de ressource, mais je m’en remettrai aussi bcp à la liberté pédagogique du prof (ce qui peut se faire avec un simple code déontologique et un cadrage dans la façon de chercher et sélectionner des ressources).&nbsp;

&nbsp;





tazvld a écrit :



Après, toute la force d’une liseuse, c’est que justement elle n’est pas limitée à afficher des bouquins. Tu peux l’utiliser pour consulter internet avec. Elles possèdent un écran tactile qui permet quelques interactions. C’est assez dynamique une liseuse. Aujourd’hui, j’ai vu quelques ecran e-ink d’assez bonne qualité pour afficher des animations sont trop avoir une bouillie d’artéfact, et même certain peuvent être en couleur (par exemple le petit écran de la pebble time)

Mais contrairement à une tablette, la liseuse est adaptée à la consultation de documents textes, l’écran e-ink est bien plus agréable à la lecture (on ne se bouffe pas de contestations pour les histoire des écran qui détruise les yeux de nos enfants), l’autonomie est largement présente. Et surtout, quand bien même le prof est totalement hermétique aux nouvelles technologies et nouvelle méthode pédagogique, il peut toujours se limiter à utiliser la liseuse pour ouvrir le manuel. Pour lui, ça ne lui change pas la vie.

Après, effectivement, on ne peut pas vraiment consulter de vidéo avec une liseuse… mais sérieusement, est c’est vraiment souhaitable en cours ?

En terme de cout, si l’on produit un modèle spécifique, on peut très certainement avoir un coup plus faible qu’une tablette (ça n’a pas besoin d’énormément de puissance, ce n’est pas le SoC qui va couter le plus cher et la batterie n’a pas besoin d’être immense, à l’heure actuelle, je dirais que le point limitant reste l’écran).



Personnellement, je suis contre mettre une tablette entre les mains d’élèves en plein cours. Autant dire que là, le prof pourra toujours espérer avoir l’attention des élèves. (il suffit de voir à la fac les étudiants qui “prennent leur cours” sur PC)&nbsp;





Mais la tablette n’est pas là que pour lire. Mets-y un casque et des écouteurs (un kit mail libre suffira largement) et le labo de langues devient obsolète. Mets y des exercices interactifs basiques (et pilotés par les profs) de type QCM et tu libères l’enseignant d’une correction sans valeur ajoutée, de la session photocopieuse, etc. Mets y quelques applis de création / retouche de l’image, et tu peux aborder tout un pan de la création graphique en art plastique (encore une fois sans tomber dans le fantasme du 100% écran, il ne s’agit pas de remiser ses pinceaux).

Et non je n’ai aucun problème avec la vidéo dans un cours. Si on laisse de côté les délires de type laisser son enfant à l’école pour être tout le temps devant un écran, je ne vois pas en quoi ce support serait non pertinent. Chaque support a ses avantages et ses défauts, et il serait temps de comprendre qu’un bon enseignement est celui qui dépasse la somme de ses supports, en sachant les lier et en en tirant profit.&nbsp;

Pour finir tu parles de tablette dabns la main des élèves. Sur les dizaines que je vois chaque année, il n’existe pas un établisssement où un élève sort une tablette en cours sans y avoir été invité par le professeur.&nbsp;


Le 28/02/2018 à 10h 15







tazvld a écrit :



Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).

Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.





&nbsp; Ce que tu dis est un point de vue que l’on rencontre très souvent. C’est pour moi un point de vue complètement obsolète.&nbsp;

Je vais vous donner un scoop les gens, ce qui devrait être vraiment discuter aujourd’hui c’est la place du manuel, sous cette forme sanctifiée depuis des décennies qui fait tant le beurre de nos chers éditeurs scolaires (nathan, belin, hachette, bordas, magnard, etc.). Le manuel numérique est la plus grosse des arnaques. Il n’est pas moins cher malgré les coûts de production et de distribution physiques qui sautent. On a souvent pas de valeur ajoutée (c’est pas les 3 enregistrements qui masqueront le fait qu’on aurait pas vu la différence avec un scan), même si tout ne peut être mis dans un même panier. C’est une merde sans nom à déployer sur des équipements individuels : j’ai vu plein de collèges finir par renoncer ou avoir terminé les déploiements de nombreux mois après la rentrée.&nbsp;

Et surtout, bordel mais y a tout ce qu’il faut aujourd’hui rien qu’en ressources libres (je dis libre et pas gratuit). Je te parle pas de wikipedia (qui reste une merveilleuse encylcopédie) mais de la myriade de blogs de profs passionnés, en solo ou en collectif. De la variété d’exercices, séquences pédagogiques, vidéos, podcasts, articles scientifiques / vulgarisés, etc. Le processus de production du manuel (on paye des profs pour écrire souvent en un temps record pour être raccro avec les changements de programme) est largement concurrencé et à mon avis dépassé aujourd’hui. Je serai toujours pour un budget livres dans les écoles, un CDI étoffé… mais le manuel qui déjà à mon époque prenait à mort la poussière (très peu utilisé dans plein de matière, voire des fois pas du tout), son coût énorme, ca va bien..



Pour finir une tablette n’est pas une liseuse. JE ne suis pas contre la liseuse, bien au contraire, pour des usages qui se consacrent à la lecture. Ce n’est pas le cas d’une tablette.&nbsp;


Le 28/02/2018 à 09h 58







crocodudule a écrit :



C’est une excellente idée, car l’éducation nationale a maintenant surmonté toutes les difficultés; enseigner à tous en dépassant les inégalités sociales, en ne perdant pas son temps à changer de programme tous les 5 ans, à donner le gout des sciences et à transmettre un bagage culturel permettant de faire preuve d’esprit critique …



Alors maintenant c’est normal, il faut une tablette pour chaque élève, c’est la priorité ! En plus c’est un support génial pour faire des recherches et taper des trucs, c’est notamment très adapté pour apprendre à programmer…



(Si encore ils proposaient un raspberry… là on pouvait discuter…, ils ont du prendre le même conseillé qu’à l’époque de Fabus pour le plan informatique et le MO5… )





Ah oui donc au moment de faire une activité sur le web dans une école (où il n’y a pas de salle info) ou dans un collège tu vas déposer un raspberry sur les bureaux?

En passant sache que de plus en plus de profs de techno font des trucs avec des raspberry, dans le cadre de la programmation d’un robot à titre d’exemple. Y a de l’arduino aussi. MAis tu parles de choses différentes que tu mets dans un même panier. Il y a plein d’usages possibles derrière une tablette : ca va dépendre déjà de la configuration de l’équipement (collectif ou individuel déjà ca change bcp de choses), du projet éducatif, des envies et des compétences / connaissances de l’enseignant.&nbsp;

&nbsp;



crocodudule a écrit :



Etrange, je vois ceux qui bossent comme ouvriers chez airbus ben ils sont sur du papier (après impression des boulots depuis alfresco & co), je vois ceux qui bossent comme administratifs/secrétaires ils passent leurs temps à imprimer des trucs, je vois les commerciaux ils sont toujours avec des plaquettes à la main et des contrats papiers, je vois mon médecin il fait tout par papier et je vois mon cas personnel ben je déforeste sévère ^^ , ce que confirme la filière papier qui ne cesse de dire que la demande ne fait qu’augmenter. L’ère numérique a pas remplacé le papier, elle ne fait qu’accroitre les trucs qu’on imprime.





Et donc l’ouvrier chez airbus n’a pas d’ordi ou de tablettes chez lui, c’est un analphabète du numérique qui n’a pas besoin de savoir faire des recherches approfondies (car oui ça s’apprend) sur le web, faire de la breautique voire soillons fou faire tout un tas de trucs avec un ordi? (de la retouche photo à la tenue d’un blog?) Quel est le but de l’Education pour toi?&nbsp;

Quant à la place de la filière papier, tu fais preuve de mauvaise foi. Bien sûr que les habitudes liées au papier ont la vie dure, mais tu peux aussi voir qu’il y a une grande hétérogénéité aussi dasn le milieu de l’entreprise. Certains ont dématérialisé à fond, de plus en plus de commerciaux n’ont plus un catalogue mais une tablette sous le bras, tablettes qui peuvent aussi servir de caisse enregistreuse. Et les agendas numériques. Et juste le mail VS la lettre par la poste. Si tu ne vois pas que l’évolution des dernières années tend à la dématérialisation quand même je ne vois pas ce qu’il te faut. Même si oui des tétrachiées de papier sont toujours imprimées et gaspillées.&nbsp;


Le 28/02/2018 à 09h 41







JFP285 a écrit :



Une belle idée à la con, au moment où les gens se rendent compte des limites de ces appareils et en achètent de moins en moins. Au minimum, un petit hybride avec clavier s’imposerait, au moins pour la prise de notes. Et encore, au niveau secondaire, ça ne me paraît pas très utile, voire contre-productif. Pas mal d’études ont été faites sur la meilleure mémorisation grâce à un meilleur tri de l’information avec stylo/papier (ça apprend à écouter, quoi), et encore ça vaut pour la prise de notes, qui ne commence un peu qu’au lycée. Dans les classes inférieures où la prise de notes est en fait beaucoup de la dictée, autant donner des polycops à lire en cours pour ce qui est du contenu à mémoriser (ou se servir vraiment du manuel qu’on fait acheter aux familles, hein, à tout prendre, même si liberté pédagogique toussa) et s’appuyer sur des innovations pédagogiques (au hasard, les pédagogies actives et autres classes inversées) plutôt que de faire acheter et de compter sur des gadgets. Ils auront bien le temps de désapprendre à apprendre en notant au kilomètre de manière indiscriminée (ou en squattant sur YouTube) dans des amphis bondés une fois dans le supérieur.&nbsp;&nbsp;





&nbsp;Tu assènes pas mal d’arguments, dont je ne nie pas forcément la pertinence en soi mais qui montrent beaucoup que tu ne connais pas du tout la réalité du terrain. Déjà, plein de tablettes sont fournies avec des claviers physiques, ce qui change tout effectivement dès que tu parles d’usages bureautiques classiques.&nbsp;

Tes études, sur la mémorisation ,le développement cognitif, il y en a des tonnes, qui disent tout et leur contraire. Mais la plupart, quelque soit le point de vue défendue, sont à mon avis absolument non pertinentes tant elles contiennent des biais évidents. Biais qui se retrouvent dans ton commentaire. A commencer par ça : comme si la tablette se substituait à 100% au papier, que les élèves n’écrivaient plus parce qu’ils auraient une tablette ou qu’ils arrêteraient la prise de notes. Tu ne crois pas à un moment que les profs sont les premiers à réfléchir à ce que signifie l’utilisation d’une tablette et qu’ils vont balancer tout ce qui se faisait pour passer à 100% devant un écran?&nbsp;

De même pour les innovations pédagogiques dont tu parles : la tablette (ou un PC) peut être un outil ultra pratique pour la classe inversée (facilité à faire des capsules vidéo, des activités de recherche, etc.) ou la pédagogie différenciée. La classe inversée repose aujourd’hui énormément sur une bonne pratique du numérique (même si elle ne se réduit pas du tout à ça on est d’accord, une vraie gageure à l’heure actuelle). Tu parles de pédagogie active : sache que l’un des grands points positifs pour un prof dans l’utilisation de tablettes en classe (dans le cas où c’est une réussite) est de rendre les élèves plus autonomes face à leur tâche et de les sortir de leur passivité.&nbsp;

&nbsp;



JFP285 a écrit :



Je ne dis pas qu’il n’y a aucun intérêt au numérique dans les classes, mais là… Surtout au moment où on prétend interdire les smartphones, c’est juste ridicule: pour le coup les gamins en ont déjà un pour la plupart, et effectivement ça peut servir pour certaines pratiques, notamment pour avoir du feedback (genre questionnaires collectifs en live, etc.), le tout sans y mettre des moyens démesurés (une application peut suffire) ni pousser à la surconsommation de produits qui feront doublon ou pire avec les autres équipements.

&nbsp;

Je ne parle même pas des gags style “ma tablette est cassée”, “j’ai plus de batterie”, “mes parents veulent pas” (ils auraient raison), “y a plus de Wi-Fi”, “ça bugue” et autres “je peux pas installer le logiciel de Google/Apple/autres, ma maman me force à utiliser Archlinux”. Et encore, ce serait dans les cas, où, en effet, ils ne s’en serviraient pas pour se distraire (mais ça existe aussi avec les dessins dans la marge, pour le coup je crois pas que le problème tienne tant que ça à la technologie).&nbsp;





&nbsp;LEs politiques publiques sont très contradictoires sur le sujet du numérique. L’interdiction du smartphone par exemple paraît complètement anachronique dans d’autres pays (nos voisins nordiques, Québec..)

Pour les problèmes que tu évoques : oui c’est pas mal la merde&nbsp;<img data-src=" />. Un réseau qui fonctionnerait juste bien dans un collège relève aujourd’hui d’un miracle. Tu pointes l’incohérence des politiques éducatives sur le numérique, mais figure toi que les Académies par manque de moyen ont décidé de supprimer le poste d’AED TICE en plein plan d’équipement massif en tablettes sous Hollande. En gros ces AED étaient les postes d’informaticien (payés au lance pierre et doté d’un emploi précaire de normalement 3 ans max), qui devaient déjà gérer plsuieurs collèges dont les infra sont si souvent à pleurer, sont supprimés.&nbsp;

Et oui à l’heure n’importe quelle boite de 20 personnes a aujourd’hui un poste informatico-technique, des collèges avec des centaines de personnes, d’équipement, un serveur et tout un tas de services en local, n’aura plus personne de dédier pour gérer le bordel. Youpi.


Le 28/02/2018 à 09h 24

Le prix de Unowhy n’est en fait absolument pas à ramener au matériel. Quand tu regardes la page du catalogue de l’UGAP sur les offres de classe mobile, ça fait peur parce que la tablette SQOOL reviuent jusqu’à 25% plus chère que l’offre avec l’ipad. Mais si on s’en tient au prix et à la quantité de matériel, on passe à côté d’une bonne partie de l’offre, notamment toute la surcouche Android de SQOOL (launcher + applis embarquées), leur solution intégrée de pilotage des tablettes, le MDM mais aussi (et surtout) la qualité de l’accompagnement. Bine qu’étant une petite boite (moins de 100 salariés) ils ont toute une équipe dédiée qui passe son temps dans les établissements scolaires par exemple (j’en connais plusieurs).&nbsp;

Le 28/02/2018 à 09h 16







Hipparchia a écrit :



C’est vraiment n’importe quoi.

Entre les problèmes d’égalité (d’accès), le manque de moyens de l’EN, l’efficacité vraiment pas démontrée, et les soupçons de corruption sur ce genre de contrats… Sans parler du souci écologique… Non, vraiment je ne vois aucun intérêt.

Qu’on commence déjà à éduquer au logiciel libre et la bidouille (je veux dire avec une véritable volonté politique), pour faire des économies et apprendre les concepts plutôt que la maitrise d’un logiciel spécifique (genre “Word”).&nbsp;





Tu mélanges plusieurs sujets : le problème d’égalité posé par le BYOD, l’utilisation du logiciel libre dans l’Education, l’attribution des contrats d’équipement, le souci écologique. Chaque point mérite un traitement à part entière et ne se recouvrent que partiellement. Par exemple même si l’impact écologique est corrélé au volume de tablettes achetées, il existe plusieurs modes d’équipement : classes mobiles partagées dans le collège ou équipement individuel, ce qui est mis en place au niveau de l’évolution, reconditionnement et recyclage de l’appareil, etc.











Hipparchia a écrit :



Le BYOD en entreprise est déjà une plaie, ça ne peut PAS bien se passer dans le cadre de l’éducation nationale, avec zéro support (quand l’informatique est déjà souvent laissé au bon vouloir et surtout au bon pouvoir de profs un peu geeks).

Concernant l’apprentissage, par exemple de l’algo, n’importe quel BTS apprend ça en langage naturel (si / et / alors) etc, et passe ensuite à des langages spécifiques. Aucun besoin d’aucun matos informatique la première année, ou presque. Enfin ce n’est pas vraiment le sujet ici concernant les tablettes.



Après concernant l’écran, il y a quand même plusieurs soucis dont on peut débattre (personnellement ayant connu l’avant et l’après je vois ce que ça a changé sur moi). Comme l’attention, l’effet hypnotisant, la modification du fonctionnement de la mémoire (plus lié à internet je pense, où l’on se souvient d’où retrouver l’info au lieu de l’info elle même).&nbsp;





Le BYOD pose de gros pbs dans le secteur éducatif et d’égalité entre les élèves c’est certain.&nbsp;

Concernant l’apprentissage de l’informatique, tu crois vraiment que l’objectif est de faire écrire des lignes de code à des élèves de CP?

Ensuite tu tombes dans un travers très classique / habituel du détracteur des tablettes dans le cadre scolaire : comme si les enseignants / élèves allaient utilisé non stop la tablette qui resterait allumée toute la journée ou que l’élève sortirait à loisir de son sac. Ben, c’est juste pas du tout comme ça que ca se passe. La tablette (quand elle est utilisée ce qui n’est franchement pas gagné, ces équipements ramassent presque plus souvent la poussière qu’autre chose) est utilisée dans le cadre d’activité. Et le papier coexiste très bien avec ce matériel qui laisse de la place sur le bureau de l’élève.&nbsp;



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Hipparchia a écrit :



Le seul point positif : le poids des cartables. Mais là il y a aussi des solutions de bon sens qui sont rarement mises en pratique. Du genre séparer le livre d’histoire et de Géo (souvent le plus lourd… Je portais certains jours un quart, voire plus de mon poids niveau cartable en 6ème de mémoire), d’avoir des exemplaires en cours (un pour deux par exemple) qu’on n’a pas besoin de ramener de chez soi. Qu’on ne me dise pas que ça coûte plus cher qu’une tablette qu’on change tous les 4 ans (les bouquins on les achetait à la classe d’avant, d’occasion).





Désolé pour ton seul point positif, mais c’est justement l’un des points où le bât blesse le plus. LE déploiement de manuels numériques est un véritable enfer, et pour la plupart ces manuels sont de putains d’arnaques et absolument pas adaptés à leur support ou une utilisation en classe.&nbsp;

Les applis des éditeurs, l’attribution des licences, leur DRM / systèmes de sécurité, font de l’utilisation des manuels numériques un vrai chemin de croix et souvent la promesse d’alléger les cartables n’est pas tenue.&nbsp;



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Le 28/02/2018 à 09h 02

Y a pas du tout d’open bar. Chaque collectivité (pour rappel, les mairies pour les écoles, les Conseils Départementaux pour les collèges, et la région pour ls lycées) lance des appels d’offre au moment de s’équiper ou passe par l’UGAP où plusieurs offres sont référencées. Il y a une très grande diversité dans les équipements.

Même Apple ne vend pas en direct : ce sont des distributeurs (qui ont souvent une échelle assez locale) qui packagent des offres faisant intervenir l’ipad, mais avec chacune ses spécificités : tel ou tel MDM, logiciel de pilotage de la classe, telle ou telle valise dans le cas de classes mobiles, etc.