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Leynas

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
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645 commentaires

Un producteur critique Hadopi et « l’impunité dont jouissent les pirates »

Le 07/08/2014 à 13h 48

Ah mais y en a vraiment qui tombent dans le piège de l’analogie foireuse avec un supermarché ou un magasin qui vend des DVD ?

Bon, ok, tenez-vous bien :




  1. Juridiquement, les vendeurs d’un DVD Le Parrain II (exemple au hasard) ne subissent pas de préjudice lors d’une copie illégale du film Le Parrain II à l’aide d’un torrent (ou en direct download, ou même en le copiant à partir du DVD Le Parrain II d’un ami). Pourquoi ? c’est une contrefaçon dont ils ne sont pas les victimes, lesquelles sont les ayants droit et notamment la société de production Paramount ;

  2. Juridiquement, ni Coppola, ni la société Paramount ne subissent de préjudice lors du vol d’un DVD Le Parrain II dans un magasin. Pourquoi ? c’est le magasin qui est victime de vol, les ayants droit ne le seront éventuellement qu’au moment où cette copie volée sera utilisée pour regarder ou reproduire illégalement le film (contrefaçon) ;

    Leynas.


Le 07/08/2014 à 13h 05






Mme_Michu a écrit :

Non ça c’est lorsque tu plagie une œuvre, pour la mettre dans la tienne..



Non plus.

Le vol de propriété intellectuelle, ça reviendrait à voler les droits patrimoniaux sur une oeuvre. Vous m’expliquez comment vous volez des droits ? Éventuellement vous commettez une escroquerie ou encore vous obtenez de l’auteur qu’il vous cède ses droits patrimoniaux sous la menace, soit une extorsion, mais pour les voler vous allez avoir du mal.

Leynas.



Le 07/08/2014 à 11h 00


D’ailleurs si je dis pas de bêtises c’est l’acte de partager qui est une contrefaçon. Télécharger sans partager (comme avec le direct download par exemple) n’est donc ni du vol, ni de la contrefaçon au regard de la loi.
Du coup je me demande même si c’est vraiment techniquement illégal.


Télécharger, même sans partager derrière, c’est faire une copie, donc une reproduction. Si tu fais une reproduction illégalement, tu commets une contrefaçon. Comme précisé dans l’article L 335-3 du code de la propriété intellectuelle :


Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une oeuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi.

Est également un délit de contrefaçon la violation de l’un des droits de l’auteur d’un logiciel définis à l’article L. 122-6.

Est également un délit de contrefaçon toute captation totale ou partielle d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle en salle de spectacle cinématographique.


Par contre, j’ai entendu dire que la Suisse distinguait effectivement le fait de partager du fait de télécharger pour soi-même, donc ça dépend des États.

Leynas.


Le 07/08/2014 à 10h 53


on trouve tout un tas de cd / DVD / blu ray vraiment pas cher, neuf ou d’occasion.


Oui, jusqu’au jour où l’on cherche autre chose que le top 200 films imdb,, notamment des productions HK ou coréennes très peu distribuées, même américaines ou anglaises pour ce qui concerne les blu-ray, certaines séries ou des vieux films. Puis y a le zonage absurde, en particulier pour les blu-rays aussi.

Pour les CD c’est encore pire, même pas besoin d’aller chercher d’obscures références asiatiques, turques ou biélorusses, la scène indépendante suffit (et la scène indé en musique c’est loin d’être aussi discret que pour le cinéma). Quand tu penses que des albums de 2013 sont présentées comme des nouveautés 2014 parce qu’il y a 6 mois de décalage, que même pour des albums plébiscités par la critique et le public anglo-saxon tu ne pourras jamais qu’importer. Tout ça sans parler d’albums qui ont plus de 10 ans, ça deviendrait vulgaire.

L’argument du prix n’est certainement pas fantastique (sauf pour les offres de téléchargement légal actuelles), mais le contre-argument à base des supports CD, DVD et Blu-Ray c’est un peu n’importe quoi.

Leynas.


Le 07/08/2014 à 09h 52


Du vol de propriété intellectuelle quoi …


Non, et d’ailleurs ça n’a pas de sens.

Leynas.


Le 07/08/2014 à 09h 46

C’est évidemment d’une mauvaise foi crasse et c’est teinté de motivations politiques et/ou lobbyistes. Jean Labadie produit des films depuis longtemps, et n’est absolument pas un « petit » producteur.

Difficile de ne pas remarquer qu’une bonne partie des reproches sur Hadopi adressés ici au gouvernement sont à mettre en réalité sur le dos de la législature précédente, d’Albanel, Mitterrand et de Riester. Loin de moi l’idée d’applaudir la démarche du gouvernement actuel, au contraire, puisqu’il ne revient pas fondamentalement sur l’absurdité d’Hadopi.

Sans parler du sempiternel “le piratage est un vol”, toujours aussi aberrant, et sur ce point je cite l’article :


Ce à quoi les défenseurs du partage non-marchand répondront probablement que copier un fichier n’enlève rien à celui qui en détient la version d’origine.


Stop. C’est quoi ce raccourci vers “les défenseurs du partage non-marchand” ? Comme si on ne pouvait pas soutenir les droits d’auteur et la propriété intellectuelle sans pour autant balancer des âneries comme “pirater = voler”. Y a pas que le parti pirate et les sérievores impatients pour contredire cette absurdité, n’importe quel juriste et n’importe quelle personne censée, qui ne pratique pas la mauvaise foi, le dira aussi.

Le piratage, ce n’est pas du vol, c’est de la contrefaçon, point. Affirmer le contraire, c’est faux juridiquement et techniquement, rien à voir avec l’opinion.

Leynas.


Piratage : l’hébergeur OVH attaqué aux États-Unis par un magazine érotique

Le 07/08/2014 à 09h 18

Quelques points importants, quand même, au vu de ce qu’on peut lire à droite et à gauche :
1/ la LCEN n’est pas, et n’a jamais été, un équivalent du DMCA. Le DMCA concerne explicitement la propriété intellectuelle alors que la LCEN concerne plus généralement les activités d’édition, d’hébergement de contenu numérique et les fournisseurs d’un accès à ceux-ci ;
2/ la LCEN, dans son article 6, n’exige pas qu’une notification de contenu illicite soit faite par recommandé ;
3/ cette notification doit cependant présenter différents éléments, dont les motifs pour lesquels un contenu devrait être retiré (ceci comprend les références légales), et doit être adressée également à l’éditeur (sauf s’il n’a pu être contacté, ce qui demande un justificatif) ;
4/ si les dispositions légales invoquées par le magazine ne relevaient ni du code de la propriété intellectuelle, ni de la LCEN ou d’une autre loi directement applicable en France mais de dispositions légales américaines sur la propriété intellectuelle, c’est suffisant. Et ce serait de la mauvaise foi évidente de la part d’OVH de se défendre ainsi, non seulement parce que la propriété intellectuelle et les droits patrimoniaux sont des principes existants et connus en France, mais en plus à cause des accords internationaux dans ce domaine (faites un tour sur le site de l’OMPI) qui garantit bien la protection des oeuvres étrangères ;
5/ Une offre sous serveur dédié reste un hébergement et un stockage de données de la part d’OVH ;

Leynas.


Le 06/08/2014 à 09h 43






Niktareum a écrit :

Par pitié, arrete de signer tes comms, c’est completement useless !
Ton nom est deja ecrit au dessus dudit comm, on t’a reconnu, c’est bon… Parce qu’en te lisant, on est obligé de lire par réflexe ton pseudo qui conclue ta dernière phrase, c’est un poil gênant.



Ah pardon, j’avais oublié que j’avais besoin de ton accord pour signer mes commentaires. Vraiment, je suis désolé si je t’ai ennuyé avec quelque chose d’aussi anodin, je te prie d’accepter mes plus plates excuses.

Leynas.



Le 06/08/2014 à 09h 13


Ce qui me fait peur, c’est la jurisprudence américaine, elle fait office de loi contrairement en France où elle n’a qu’un rôle de consultation


facepalm

Pour le reste, ce magazine pourrait très bien demander les coordonnées des titulaires des sites en question pour les poursuivre, ce sont les premiers responsables. Cela étant dit, la LCEN est très claire (à défaut d’être facilement lisible) et précise bel et bien que la responsabilité pénale de l’hébergeur ne peut être engagée que dans le cas où il a agi promptement après avoir eu connaissance, dans les formes, d’un contenu illégal. Dailymotion en a d’ailleurs déjà fait les frais.

Leynas.


Bandes-annonces : des tortues ninja à Bob l'éponge... Lucy, sauve-nous !

Le 06/08/2014 à 07h 37






Kenshin83 a écrit :

Je confirme, vu hier il est sympa.

J’ai hâte de voir Gone Girl aussi, je sens que Fincher va encore réussir à me faire passer un très bon moment au ciné.



Ah oui pour le coup c’est déjà plus motivant. Ma seule crainte éventuelle sur Gone Girl étant plutôt du côté des acteurs. En dehors de ça, j’aime beaucoup ce que fait Fincher en général, même les deux épisodes de House of Cards qu’il a réalisés, au point de me poser un dilemme cornélien quant à la version US d’Utopia.

Leynas.



Le 06/08/2014 à 07h 12

Félicitations pour ne pas réussir à mentionner Winter Sleep dans l’article. Pas que ce film intéresse forcément tout le monde, mais passer à côté de la sortie en salles de la palme d’or 2014, il fallait le faire.

Quant au nouveau Besson, malgré le concept initial du film, je pense qu’on peut l’esquiver sans remords. S’il fallait absolument aller le voir, ce serait un coup à pleurer avant la séance.

Pour les autres annonces, notamment Birdman, il est nécessaire de rappeler que c’est un film d’Iñárritu, hein, le mec coupable de Babel, le Lars Von Trier mexicain. Alors c’est pareil à sa sortie on esquivera gentiment même si à côté c’est Taken 3 de prévu (monde de merde).

Donc histoire de pas juste gueuler, comme films qui valent un peu plus le détour il y a encore le Conte de la Princesse Kaguya dans certaines salles (c’est super bien et c’est l’avant-dernier long-métrage Ghibli avant longtemps, profitez-en), mais aussi le sympathique Boyhood. Enfin pour quelques chanceux et notamment les Parisiens, une rétrospective Jacques Tati est organisée dans une poignée de cinémas, dont UGC Les Halles.

Leynas.


Un passeport refusé à une Britannique qui signait « L. Skywalker »

Le 05/08/2014 à 13h 20


Tu as pas lu les commentaires toi


Y en a une partie que j’ai zappée mais bon quand je vois des tentatives hasardeuses de parallèle au droit des contrats et aux banques qui pourraient ou non refuser des clients aux cheveux longs, ben désolé mais j’ai l’impression que y a erreur sur le sujet du débat quand même.


et ca me troue toujours le cul de voir des gens à priori adultes qui ne savent même pas conjuguer un participe passé.


Un participe passé ne se conjugue pas.

Leynas.


Le 05/08/2014 à 12h 55

Vous avez pas l’impression de vous gourrer de débat ?

Peu importe la signature, un nom en lui-même n’est pas une oeuvre et n’est pas protégé en tant que tel par les droits d’auteur (d’ailleurs on pourrait en imaginer les conséquences absurdes). L’utiliser comme signature d’un document administratif n’est pas non plus l’utiliser comme une marque comme s’il s’agissait d’une contrefaçon d’un produit dérivé Star Wars. Il n’y a pas de loi réglémentant réellement le choix des nouveaux noms au Royaume-Uni, mais c’est pourtant le réel reproche qui est fait sous couvert du motif de la signature. Elle serait née Skywalker que personne n’aurait rien dit.

À cela il faut rappeler que la liberté de mouvement est un droit fondamental, y compris lorsqu’il s’agit de quitter son pays. Ce droit est notamment garanti par l’article 2 du protocole numéro 4 de la CESDH (oui c’est compliqué), lequel a été signé mais jamais ratifié par le Royaume-Uni à cause des cas particuliers prévus par le droit de la nationalité Britannique.

Cependant, d’une manière générale, et tout de même en accord avec ce que dit le protocole, les raisons pour refuser la délivrance d’un passeport sont données ici :https://www.gov.uk/government/speeches/the-issuing-withdrawal-or-refusal-of-pass…

Bref, cette signature n’étant vraisemblablement pas une infraction et ne présentant aucun trouble à l’ordre public, je ne comprends vraiment pas comme ce refus pourrait tenir bien longtemps après un simple recours.

Leynas.


Quand Carrefour pique la photo d’une blogueuse pour illustrer un catalogue

Le 04/08/2014 à 14h 53

1/ La décision rapportée sur le blog est de première instance, elle n’a donc pas réellement de valeur éventuelle au niveau de la jurisprudence ;
2/ Ce n’est pas simplement une photo, c’est une photo avec le mot “Chut!” dessus, et cela a son importance ;
3/ La contrefaçon est un délit pénal, donc s’il y avait procès, ce n’est donc pas seulement un éventuel avocat de la blogueuse auxquels les avocats de Carrefour auraient affaire, mais peut-être bien un procureur ;

Leynas.


.Vin, .Wine : les raisins de la colère d'Axelle Lemaire

Le 29/07/2014 à 13h 28






saf04 a écrit :

entre 1850 et 1870, le phylloxera (un parasite qui vit dans la terre) a tué la quasi totalité des vignes du pays.
presque toute celles qu’on a actuellement proviennent de greffons américains résistants au parasite.



Il ne faut pas confondre les cépages et les porte-greffe (qui ne sont d’ailleurs plus seulement américains). Le cabernet sauvignon, le merlot et les autres principaux cépages du vignoble de Bordeaux restent d’origine française, d’autant plus qu’ils proviennent de la vitis vinifera qu’on trouve à la base autour de la Méditerranée.

Leynas.



Le 29/07/2014 à 12h 40






JoePike a écrit :

/mode presque troll on

De la “piquette” chilienne ou Californienne qui sera peut-être bien plus appréciée par les clients que du vin français ?

Ce ne serait pas la première fois que les tests de vins en aveugle font très mal à certains vins “de fournisseurs réputés”

Mais je sais en France c’est interdit d’en parler

/troll off



Ah non c’est pas du tout interdit. Faut vraiment être arriéré en 2014 pour croire qu’il n’y a que la France et éventuellement l’Italie pour produire du bon vin. C’est aussi absurde que vouloir se limiter à la Bourgogne et à la Gironde en France pour ignorer les autres régions comme le Languedoc (un coup à ignorer les Rivesaltes).
Aujourd’hui, outre les cépages, le savoir-faire s’est aussi répandu et on trouve des bons vins en Californie, au Chili et même en Afrique du Sud.


Sachant en plus que le cépage bordelais vient de Californie (qui venait lui-même de Bordeaux quelques décennies auparavant)


Euh… comment dire…
Même en parlant simplement de vins rouges, il n’y a pas de “cépage bordelais”, c’est même un contresens puisque les vins de Bordeaux ne sont traditionnellement pas des mono-cépages, et donc sont des mélanges, contrairement à la tendance générale pour les vins de Bourgogne ou d’Alsace par exemple. Et même si l’on peut voir un cépage dominant dans les mélanges, ce n’est pas le même pour tous les domaines, on a une distinction rive droite et rive gauche assez marquée, d’ailleurs.
Et vouloir m’expliquer que tous les cépages du vignoble de Bordeaux seraient aujourd’hui d’origine Californienne, j’aurais un peu du mal.

Leynas.



Toulouse économise un million d'euros en basculant d'Office à LibreOffice

Le 29/07/2014 à 13h 02


De mémoire il date de Septembre/Octobre, et centré sur les ministères et non les collectivités. Après le nom…


C’est bizarre, le rapport que j’ai mentionné, qui date de juillet, parle pas mal des ministères puisqu’il cible l’organisation territoriale (notamment l’extrait cité), parle clairement des systèmes d’information et mentionne explicitement les logiciels libres à défaut de leur faire un pamphlet. Cela dit j’ai quand même fait une recherche sur Septembre-Octobre et je n’ai trouvé aucun rapport sur les collectivités publiques ou ministères qui mentionne concrètement les logiciels libres.

Je ne perdrai pas plus mon temps à faire une troisième recherche pour une idée qui ressemble de plus en plus à un simple écran de fumée, mais si tu arrives à retrouver ce dont tu parles, je reste preneur.

Leynas.


Le 29/07/2014 à 09h 51

Désolé, j’ai fait un lapsus dans mon dernier message et j’ai dépassé le délai pour pouvoir l’éditer convenablement (compréhensible mais peu pratique), sur la dernière phrase :

Et par pitié pas d’accusation dans un sens ou dans l’autre concernant le libre, qu’on soit libriste ou pas on a le droit d’être honnête dans son organisation.





  • organisation + argumentation

    Leynas.


Le 29/07/2014 à 09h 42






Bejarid a écrit :

La Cour des comptes, dont ce genre d’enquête est le métier, a défoncé le libre dans les règles de l’art l’année dernière. Ce qui a instantanément coulé la circulaire d’Ayrault. Va voir sur leur site si tu veux.

De rien.



Tu voudrais pas plutôt donner le nom du rapport dont tu parles ?

Parce que si tu parles du rapport sur l’organisation territoriale de juillet 2013, ce que tu dis est simplement faux. La cour des comptes n’a pas défoncé le libre dans les règles de l’art, elle n’a même pas défoncé le libre du tout, ni ne l’a spécialement recommandé. Ce qu’elle a dénoncé c’est le manque d’homogénéité entre ministères et les situations hybrides au sein même de ceux-ci qui engendrent des problèmes d’inter-opérabilité. Je cite :


Certains ministères ont opté
pour des logiciels libres, d’autres pour des systèmes éditeurs quand
certains ne mélangent pas les deux selon leurs services. Malgré un souci
d’harmonisation, le résultat en est une non-interopérabilité entre les
divers systèmes et l’absence de communication entre les services.

On peut trouver le rapport directement ici : http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/L-organisation-territoriale-de-l-Etat

De mémoire, par contre (d’autant que je ne parle pas allemand), son équivalent allemand recommandait en 2007 de suivre l’exemple Munichois.

Et par pitié pas d’accusation dans un sens ou dans l’autre concernant le libre, qu’on soit libriste ou pas on a le droit d’être honnête dans son organisation.

Leynas.



Le 29/07/2014 à 09h 14

Sur le point formation, je ne serais pas trop inquiet. Si pour le personnel en place depuis quelques années la question peut se poser, elle l’est moins pour le personnel à venir et plus récent, en particulier dans ces administrations publiques.

En général, ce sont des personnes qui ont suivi des études supérieures post-bac, réussies ou non, et donc la plupart du temps une formation à la bureautique via le c2i. Vous me répondrez que le c2i c’est un peu une blague vu sa facilité, que l’assiduité aux TD est relativement faible suivant les formations ou encore qu’ils ne le font pas dans un cadre professionnel. Mais déjà la bureautique n’a pas vocation à être spécialement difficile et beaucoup n’utiliseront pas de fonctions tableur très avancées, ensuite “bizarrement” les TD dans la plupart des universités sont faits sous Libre Office donc en ce qui les concernent ils n’auront pas trop de difficultés d’adaptation.

Leynas.


Un député PS veut savoir si on peut bloquer MEGA en France

Le 29/07/2014 à 08h 25

Souvenons-nous de l’affaire Stanjames.com

Leynas.


Loi anti-Amazon contournée, Aurélie Filippetti attendue au tournant

Le 25/07/2014 à 17h 18


tu oublies que tu peux aussi être infecté sur un site qui s’est fait pirater, par exemple. Ou en mettant sur ta machine la clé USB du voisin / copain / beau frère.
c’est entre autre pour ses raisons qu’il vaut mieux avoir le meilleur antivirus possible et qu’il faut vraiment oublier l’antivirus de microsoft.
Dire qu’il suffit de ne pas cliquer n’importe ou, c’est le stade 1 sur 10


Du coup je suppose que déformer les propos, c’est le stade 0/10 ?

Je n’oublie rien du tout, je t’ai parlé de la majorité des problèmes, pas de l’intégralité, tout en ayant un antivirus. Les exceptions aux règles générales (qui ne sont donc pas absolues) n’empêchent pas celles-ci d’exister.

Au demeurant : le meilleur logiciel antivirus n’est pas infaillible et ne permet justement pas de tenter toutes les âneries en espérant qu’il rattrapera le coup derrière. Donc même avec le meilleur logiciel, il faut toujours éviter de cliquer n’importe où, on en revient au fait que l’utilisateur averti est toujours la meilleure protection même si le risque 0 n’existe pas, on est bien d’accord.
La logique derrière ça c’est aussi d’éviter de céder à la tentation d’avoir un antivirus trop intrusif qui au lieu de réellement te protéger davantage va surtout te brider davantage. Donc au contraire dire qu’il “suffit” d’éviter de cliquer n’importe où pour éviter la majorité des problèmes, c’est loin du stade 110, c’est de la prise de conscience et de la prise de responsabilité vis à vis de son ordinateur.

Concernant les clés USB et les risques d’infection, au passage, c’est quand même beaucoup plus compliqué que ça, sachant que si tu configures bien les choses aucun processus n’est censé démarrer automatiquement (désactivation de l’autorun). J’ajoute que tu peux avoir l’antivirus que tu veux, un pc sous windows n’est pas vraiment sécurisé contre les clés USB.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 14h 27


Je vois pas trop pourquoi Bruxelles tique là dessus.. L’Europe n’a pas spécialement une position protectionniste vis-à-vis des petits commerçants et a tendance dans les grandes lignes à favoriser le libre échange sauvage à l’américaine.


Tu apportes toi-même la réponse à ton interrogation. Ce qui les dérange est le principe même de la loi qui en théorie favorise la vente physique par rapport à la vente en ligne.

Sinon précision à mon précédent message : une petite commande spécialisée occasionne plus de frais logistiques qu’une commande en gros classique (même quand il y a commande d’UN exemplaire d’un livre en VF ou d’un livre VO à une centrale de commandes, c’est traité avec d’autres pour devenir une commande de gros). Il faut aussi compter le temps de traitement à part (puisque les coûts d’une librairie c’est pas juste les livres en eux-mêmes et les éventuels frais de port).

Leynas.


Le 25/07/2014 à 14h 11


Petite question, vu que tu as l’air de connaitre le sujet. Comment le prix peut-être imposé pour un ouvrage qui n’est pas trouvable en France ? Car ce qui est certain c’est que je payais plus que la simple conversion du prix £/€.


Cela dépend du pays d’origine (membre de la zone économique européenne ou non). D’un État membre, ça dépend essentiellement du prix fixé spécialement par l’éditeur pour la France ou à défaut de son prix conseillé dans le pays d’origine, mais c’est au minimum et a priori pas plafonné par le premier importateur (cela dit il faut faire attention si des différences trop importantes sont constatées entre libraires-importateurs). D’un État non-membre, le prix dépend davantage du premier importateur, va être plafonné et de la VF si elle existe.

Donc s’il importait lui-même du Royaume-Uni (je pensais US vu que tu parlais de comics, donc j’avais mal compris ton problème en partie), pour le coup il pouvait peut-être s’en sortir vu qu’il peut te facturer l’import aussi. Auquel cas pour les autres boutiques, les grosses structures genre Fnac c’est clairement une absence d’accord, les autres librairies ce sera sans doute plus une question liée à la logistique (et à de potentiels frais logistiques).

S’il n’importait pas lui-même, c’est entre 95% et 100% du prix fixé par l’importateur (régime normal).

Leynas.


Le 25/07/2014 à 13h 24






BinaryOverride a écrit :

Sur Montbe j’étais son seul client commandant des comics en VO. Comme c’était un petit libraire je suppose que chaque client était important pour lui.



Ok, honnêtement je pense qu’il avait des accords spécifiques ou qu’il était membre d’un réseau particulier avec une plateforme centrale qui passe commande parce que dans d’autres cas sur une commande très limitée il est systématiquement financièrement perdant vu qu’il ne peut pas légalement imposer son propre prix.

Leynas.



Le 25/07/2014 à 13h 14


parce que tu crois qu’il suffit de faire attention ou on clique pour éviter d’être infecté?


Oui, et c’est logique étant donné le nombre d’interactions avec la machine qui dépendent du clic (ou de la touche entrée si tu y tiens). Parce que sinon les interactions avec le clavier ça mène rarement à des infections hein.
Lire et éviter de promener son curseur n’importe où (genre des sites louches), d’installer n’importe quoi ou d’ouvrir n’importe quel fichier ça évite 99% des problèmes potentiels et des infections. Le meilleur antivirus c’est l’utilisateur averti ou qui a des réflexes paranos “je connais pas je clique pas”.

J’ai eu pas mal de PC entre les mains et les problèmes viennent très largement plus d’une mauvaise utilisation que d’un dysfonctionnement ou de l’exploitation d’une faille qui n’aurait rien à voir avec l’utilisateur.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 12h 46


tu m’expliques pourquoi “Il n’y a pas besoin de s’y connaître en informatique pour vendre un produit informatique” ?????


Sutka a un peu déblayé le terrain, mais en gros il suffit de profiter de la naïveté du client et d’avoir l’air sûr de soi. Quand tu es vendeur, et surtout dans un magasin de type Fnac, tu ne cherches pas à savoir si tu vends vraiment de la qualité et si tes arguments de vente sont justes. Tu vends une tendance, tu vends selon des critères marketing, selon une grille d’argumentation correspondant à la catégorie du produit (produit catégorisé performance ? “oui ce portable est performant il est équipé d’un processeur i7 haut de gamme dernière génération” Il te dira jamais qu’un i5 serait largement suffisant et que le i7 n’est là que pour gonfler le prix, déjà faudrait qu’il le sache. Surtout tu cherches à ce que le client achète et achète le plus possible (donc quand il achète tu essayes de balancer un antivirus partenaire, et une garantie 3 ans).

J’ai déjà fait des tests, des après-midi où j’avais vraiment rien à foutre ou quand je vais dans une autre ville histoire de voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Ben en général il suffit d’UNE question un peu technique pour repérer que c’est des nouilles, même pour un truc aussi débile qu’une clé USB.

Tiens exemple d’il y a deux ans :
“Excusez-moi, cette clé USB, vous connaîtriez sa vitesse en écriture ?” “Celle-ci ? c’est standard, donc comme cette autre clé XXMo/s”

Sauf qu’il n’y a pas de standard, c’est tellement con qu’il suffisait de comparer trois clés de marque différente où la vitesse était mentionnée sur l’emballage pour le savoir (sauf que des fois c’est pas marqué donc c’est un peu pénible). Et quand tu le fais remarquer au vendeur il sait plus quoi répondre. Alors ok, il ne peut pas tout savoir, surtout sur un tel détail (on met de côté que d’une vitesse à l’autre sur des gros transferts ça peut te coûter une demi-heure à la fin), mais dans ce cas il le dit et il va rechercher les caractéristiques sur son ordinateur avec la référence du produit. Mais non c’était plus facile d’inventer un standard.

Question informatico-commerço-juridique : “Dites, vos ordinateurs, serait-ce possible de les avoir sans windows et du coup le prix sans la licence ?” “Ah ben non d’ailleurs la loi oblige à vendre un ordinateur avec un OS sinon ça fonctionne pas”

J’attends toujours l’article correspondant (indice : il n’existe pas) et en plus un ordinateur s’allume et fonctionne heureusement très bien sans OS (sinon on ne pourrait pas en installer). Mais en fait c’est juste que la Fnac n’est qu’un revendeur, du coup elle propose ce que lui propose un constructeur.

Mon père ayant un bon d’achat va acheter un ordinateur chez Boulanger, le vendeur tente de lui expliquer sans sourciller que l’ordinateur tiendra pas sans antivirus et propose évidemment Norton pour éviter la… hum… catastrophe. Windows 8 a déjà un antivirus intégré (pas le meilleur, certes, mais globalement suffisant tant qu’on fait attention à où l’on clique et sinon y a des alternatives gratuites) mais c’est pas grave, même le plus débile des arguments est justifié si on arrive à vendre avec.

Et des exemples comme ça y en a plein, vécus ou pas. Tout ça pour dire que les vendeurs racontent absolument n’importe quoi, parfois sciemment, mais souvent en y croyant quand même. Et pourtant ils vendent, quand sur 7 ans t’as les mêmes en charge du rayon c’est que leurs supérieurs sont globalement satisfaits.


et des clients experts à la Fnac, y en a, mais pas des masses je te l’accorde. Ceci dit 90% des gens ne sont experts en rien si on parle informatique, électronique.


Ah non, des clients experts à la Fnac, y en a extrêmement peu et s’ils y vont ils savent ce qu’ils veulent et s’ils posent sérieusement une extension c’est en général de type “où puis-je le trouver le câble trucmuche?” pour gagner du temps. Perso si maintenant je vais dans le rayon informatique de chez Fnac ou Darty, c’est que je n’ai pas d’autre choix (genre problème urgent et pas 48h à attendre une livraison) pour obtenir quelque chose.
Parce que sinon le matériel informatique on a quand même pas mal d’alternatives largement préférables.

Après je suis d’accord sur le fait que 90% des gens n’y connaissent rien en informatique et ça rend le boulot de ces vendeurs beaucoup plus simble.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 10h 25


ben je comprends rien…… un coup les vendeurs Fnac sont compétents dans la vente d’ordinateurs, un coup les vendeurs ne sont pas informaticiens et baratinent le client….

rien compris!


C’est pourtant simple. Il n’y a pas besoin de s’y connaître en informatique pour vendre un produit informatique. À partir de là, le vendeur moyen de chez Fnac dans les rayons en informatique il vante les mérites supposés d’un produit qu’il ne connaît pas à un client au mieux initié et jamais expert.

Tant que le client achète et a l’air satisfait de son achat, tout va bien pour le vendeur. Même si ça implique de vendre une licence Norton avec son ordinateur aux possibilités bien supérieures à l’utilisation potentielle du client en question, mal équilibré, ou pire : un mac.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 10h 15


la notion d’informaticien est très vague!


Oui, autant que celle de “médecin”, donc pas suffisamment pour induire une contradiction ici.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 10h 07


Pas vraiment, quand j’étais sur Montbeliard, le petit libraire prêt de chez moi accepté de commandé les comics en VO sans problème.


Pas vraiment il n’avait pas d’accords ? ou pas vraiment il avait une demande suffisante pour compenser les coûts d’une telle commande et dans ce cas tant mieux pour lui ?

Crois-moi, si des librairies BD comme la Parenthèse que je connais bien refusent de commander la VO, c’est parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Après tu peux dire que je défends des potes, mais au bout d’un moment faut se demander pourquoi ils ne commandent pas plutôt que de conclure qu’ils ne veulent simplement pas faire d’efforts.


jolie contradiction!

alors au final, les vendeurs à la Fnac sont compétents en informatique ou pas? faudrait savoir!


Quelle contradiction ? dans un cas je te parle des vendeurs non informaticiens, dans l’autre je te parle des clients genre informaticiens qui n’achètent pas à la Fnac.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 09h 57

Les vendeurs de la Fnac ou de chez Darty sont compétents dans la vente, ou dans la vente d’un certain type de produits (ordinateurs, télévisions, etc.)

Ce qu’il ne faut évidemment (et malheureusement) pas confondre avec le fait d’être compétent vis à vis du produit lui-même. Cela marche avec les rayons librairie où ils sont capables de confondre Wells et Orwell, mais ça se voit encore plus dans les rayons informatique. Les vendeurs ne sont absolument pas informaticiens, mais baratiner le consommateur lambda dans ce domaine là ils excellent (faut dire que c’est pas bien difficile).

D’autant que les personnes qui s’y connaîtraient un peu en informatique ne vont pas se fournir à la Fnac.

Leynas.


Le 25/07/2014 à 09h 47

Où est le problème ? Cette loi pro-Amazon semble avoir les conséquences prévues.


Exemple : j’habite sur Nancy, je recherche des Comics et livre VO, et bien pas une seul accepte de commander.
En ligne je trouve tout de suite. Que les libraires ne se plaignent pas, s’ils refusent de faire des efforts.


Les livres en VO peuvent se commander assez facilement si la librarie a un accord avec les éditeurs étrangers (notamment si elle fait partie d’un groupe), notamment pour les livres en anglais avec le Royaume-Uni. À Nancy, le Hall du Livre doit pouvoir faire ça, et sinon, la Fnac.

En revanche pour les comics ou les manga c’est plus difficile et ça revient beaucoup trop cher à une librairie spécialisée, souvent indépendante, de fournir ce genre de services. La Fnac, ils peuvent éventuellement amortir avec une centrale nationale, laquelle fait une commande de gros qui redistribue ensuite. Encore pire avec Amazon où il suffit presque qu’Amazon US vende quelque chose pour pouvoir le commander depuis la France. Mais une librairie plus modeste (comme La Parenthèse à Nancy tiens), ce serait un gouffre financier.

C’est un peu facile de taper sur les libraires quand même.

Leynas.


La PlayStation 4 pourra lire les Blu-ray 3D dès la semaine prochaine

Le 25/07/2014 à 08h 39

Oui enfin Sony fait le même coup que pour l’E3 2013, en communiquant après Microsoft ils la grillent sur le carreau. La fonctionnalité devait déjà être prévue, comme d’autres qu’il est aberrant de ne pas déjà avoir, mais ils attendent le bon moment pour des raisons marketing.

Pour le débat sur les films en 3D : Avatar (et les reproches sur le scénario franchement…) et Tintin sont excellents et utilisent la 3D à bon escient, donc pas pour faire de l’esbroufe, Gravity plutôt bon aussi mais discutable sur 3D/pas-3D et les autres au mieux moyens.

Leynas.


Netflix pourrait débuter à 7,99 € en France, la SACEM signe déjà un accord

Le 23/07/2014 à 10h 06


Pourquoi? Car elles sont à leur tour financées par les gros groupes de télédistribution (Warner, Comcast…) qui s’assurent ainsi une plus-value pour attirer des clients et leur faire signer des contrats de deux ans à prix d’or (60$+ par mois). Ces clients ont d’ailleurs accès gratuitement aux plate formes de streaming en temps réel de ces différentes chaînes (HBO direct, Network FX,…).
Ouvrir ces plate formes de streaming aux non clients de ces cablos (américains ou non) c’est tout simplement se tirer une balle dans le pied pour eux.


Oui, d’ailleurs c’est pour ça que Netflix s’implante en Europe depuis 2012 et va même venir en France malgré les contraintes. Histoire de se tirer une balle dans le pied, sans doute.

Non, un producteur ou un diffuseur de séries n’y gagne pas plus à revendre des droits de distribution à d’autres groupes plutôt qu’à organiser un streaming payant plus directement et accessible globalement. Le problème, c’est vraiment les contraintes légales, les concurrents locaux et les mentalités archaïques, on a le même effet avec le zonage absurde des blu-rays (et qui n’a aucune justification technique) que j’ai déjà mentionné.

Leynas.


Le 23/07/2014 à 09h 45







Guyom_P a écrit :

Non ça fleure la culture française qui a été habitué à ce que tout soit doublé tout le temps au nom de notre belle langue française. C’est juste qu’au 21ème siècle on commence à se rendre compte que ça a en partie contribué (avec notre système éducatif aussi) à nous rendre nul en langue étrangère face au reste de nos voisins européens qui ont été habitués à la VO et la VOST depuis très longtemps.
Et aujourd’hui allez demander à madame Michu ce qu’elle en pense si on faisait comme nos voisins et faisions que de la VO.
A la limite aujourd’hui avec le tout numérique la VO devrait active par défaut et celui qui veut de la VF l’active. Ce serait d’intérêt public pour les générations futures.
Enfin bref ça n’a rien à voir avec le sujet c’était juste pour rebondir sur ta dernière phrase. lol



Je ne suis pas un grand soutien de la tradition du doublage, notamment pour des raisons d’authencité et pouvoir juger le jeu d’acteurs parce que sur une VF c’est un peu comme donner des médailles au javelot dans mesurer les lancers, et effectivement elle est responsable en partie du niveau inférieur des français en langue étrangère. Cela dit, le doublage n’est pas seul responsable, la platitude tonique de la langue l’est aussi notamment et ça a quand même permis à des films d’avoir un public.

Mais, honnêtement, je ne pense pas que le public concerné par les séries US soit dans cette catégorie. Globalement on parle de la génération Y ou des Millennials, d’un public coutumier d’Internet et qui par ailleurs est tellement demandeur de séries américaines, et rapidement, qu’il va les télécharger illégalement quand elles ne sont pas à sa disposition légale ou financière… en VO.

La VO active par défaut, j’ai été pour un moment, puis j’ai arrêté de penser aussi radicalement. =D

Leynas.



Le 23/07/2014 à 09h 12

1 an de décalage vs. +24 c’est un peu un faux débat quand même, non ? C’est avant tout une question de confort, tu peux préférer faire les choses à ton rythme ou avoir un épisode chaque semaine pour ne pas sombrer dans l’horrible tendance du 6 épisodes par jour pour rattraper une ou plusieurs saisons. Y en a qui aiment bien avoir un emploi du temps bien précis ou qui regardent beaucoup de séries donc l’épisode hebdomadaire ça passe bien.

Dans les deux cas de préférence, on peut quand même admettre que le +24 avec la VOD n’empêche personne de suivre la série à son rythme là où le décalage ne permet forcément pas l’autre possibilité.

Et oui le principe du décalage d’un an pour avoir accès à une série en France, quand on est spectateur de VO, c’est archaïque et pénible. On a une technologie aujourd’hui qui permet une diffusion internationale et si elle n’est pas faite, ce n’est pas qu’une histoire de manque de rentabilité mais aussi de législation qui ne permet pas à un diffuseur de lâcher une série partout dans le monde en streaming à moins d’y être lui-même implanté.

Surtout que l’argument rentabilité c’est surtout celui de la fainéantise du public qui ne regarderait pas les séries en VO et ça aussi ça fleure quand même bon le XXè siècle.

Leynas.


Le 23/07/2014 à 08h 49


Mais en France à part GoT (et encore, je sens que le phénomène va s’essouffler un peu) ou même 24, on a pas trop de séries diffusée +24h !


Euh… rien qu’en ce moment, sans 24 :

Masters of Sex, The Leftovers (s1), Falling Skies, True Blood (OCS) et Halt and Cath Fire (s1) sur Canal+ Séries.

Sur la saison 2013-2014 y a eu entre autres : Mad Men, The Americans, Scandal, Brooklyn 99 et l’incontournable True Detective (pourtant saison 1) donc bon vouloir réduire le phénomène à 24 et Game of Thrones c’est un peu osé quand même.

Le seul vrai problème de ces diffusions, c’est qu’on ne peut pas les avoir en VO sans sous-titres contrairement aux autres séries qui ont la VO disponible, ce qui est un comble.

Leynas.


Le 23/07/2014 à 08h 30


J’espère au moins que toutes les séries US en cours de diffusion aux states seront présentes 24-48h après en VOSTFR


J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer : le père Noël n’existe pas.

Leynas, de toute façon la VOSTFR, c’est mal, tout juste moins pire que la VF.


Le 23/07/2014 à 08h 11


En plus OCS ne propose GoT qu’en VF (S1 à 3)


Voilà, en principe Netflix t’auras la VO garantie et c’est aberrant que chez OCS on ne l’ait pas, ce qui est préférable pour l’authenticité et l’éducation (les films et les séries c’est un moyen en or pour apprendre une langue).


Après, l’excption culturelle, ce n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est plutôt l’application qui en est faite qui est critiquable à mon avis.


Le débat est un peu différent. Effectivement l’ennui c’est plus ce qu’on fait au nom de l’exception culturelle pour ne pas qu’elle se sorte les doigts du cul, quitte à tirer les autres vers le bas.


Par contre, est ce que Netflix va réussir à négocier des contrats avec HBO & Co.


Dans la mesure où ils n’ont pas d’accord aux USA, c’est peu probable qu’il y ait un accord en France avec HBO. Exception assez logique, HBO étant un peu une sorte de Canal+ US.

Leynas.


Le 23/07/2014 à 07h 48


En toute franchise, j’espère bien qu’OCS va devenir un concurrent sérieux à Netflix, et qu’il y en aura d’autres comme lui. Les monopoles, ce n’est bon que pour ceux qui en sont les auteurs.


En l’occurrence, c’est exceptionnellement plutôt bon globalement. Un minimum d’offres d’abonnement VOD est préférable pour le consommateur (pas besoin de multiplier les abonnements pour avoir un accès légal à ce qu’il souhaite). Et ça l’est aussi pour la « lutte » anti-contrefaçon étant donné que si le consommateur acceptera volontiers de payer entre 8 et 15€ par mois pour un service de qualité, il aura plus de mal s’il faut lâcher plus de 40€ et risque de retourner gentiment à sa méthode de téléchargement illégal préférée ou son VPN.

Alors évidemment dans l’absolu un monopole c’est plutôt regrettable mais vouloir vraiment souhaiter une multitude d’offres, on risque des conséquences négatives aussi.

Mais en dehors des histoires de concurrences, les freins qu’on veut mettre à Netflix en France avec les délais de 24 à 36 mois, les éventuelles taxes et autres montrent quand même bien qu’on a du mal à passer au XXIè siècle. Sans parler du système de catalogue territorial qui est aussi absurde et archaïque que le zonage des blu-rays. Mettre des bâtons dans les roues d’une offre légale raisonnable au nom de l’exception culturelle (ici c’est plutôt du nombrilisme) et des auteurs, c’est difficilement autre chose que tirer sur l’ambulance.

Leynas.


Initiation des enfants au code : les explications du ministère de l’Éducation

Le 22/07/2014 à 12h 41






sr17 a écrit :

C’est simple, sans apprendre à coder, les gens ne peuvent jamais vraiment bien utiliser un ordinateur.

Une majorité de nations industrialisées ont mis la programmation dans les programmes scolaires. Ce n’est pas pour rien.

Mais il est logique qu’en France, beaucoup de gens ne l’ayant pas appris feront de la résistance.



J’en déduis qu’il serait illogique pour un développeur informatique d’y faire de la résistance ?

Et c’est parti pour un pavé…

L’idée de Hamon et le débat reflètent bien le manque d’éducation et de compréhension à l’informatique en France. De manière générale, pas seulement le « code informatique ». Déjà parce que le terme est idiot.

Une initiation au développement informatique, à la programmation, ou mieux, à l’algorithmique, on peut en discuter mais une initiation au code informatique ça ne signifie rien. Ou alors c’est par exemple apprendre la syntaxe d’un langage de programmation juste pour en apprendre la syntaxe, ce qui ne sert pas à grand chose.

Coder en soi, ce n’est même pas programmer et ça ne sert à rien en soi. C’est la dernière étape dans la réalisation d’un programme, juste avant la compilation, qui consiste juste à produire du code source. De l’écriture bête, à laquelle on ne peut donner un sens s’il n’y a pas de questionnement relevant de la programmation de l’algorithmique.

Et en dehors de ce problème de terme, puisque l’idée est certainement la programmation, il en reste d’autres : vouloir lier la programmation au fait de bien utiliser un ordinateur, vouloir en faire au primaire et griller des étapes, vouloir l’imposer à tous les élèves dans le secondaire. Sans compter les probables problèmes dans le dispositif à l’instar de l’option ISN en terminale S qui pour le coup partait d’une bonne idée pour finir de manière très discutable.




  • Apprendre à programmer et bien utiliser un ordinateur :
    D’abord, c’est quoi « bien utiliser » un ordinateur ? J’aurais tendance à dire que c’est simplement l’utiliser de manière à répondre à ses besoins, et quelques envies dans de bonnes conditions et maintenir l’outil en relative bonne santé. Pour la plupart des gens, ça consiste à le mettre à jour, avoir un antivirus, à installer des programmes proprement (et en évitant les idioties tierces qui se greffent au navigateur, par exemple, à utiliser convenablement ces programmes (notamment s’il s’agit d’une suite bureautique) et les sites web.
    Après ça dépendra des profils, mais on ne s’en sortirait plus. En tout cas, il n’y a aucun rapport direct entre le fait de savoir programmer et le fait de savoir bien utiliser un ordinateur. D’ailleurs un informaticien n’est pas forcément un bon utilisateur dans tous les cas de figure suivant son domaine précis de compétence.


  • Au primaire tout en grillant des étapes :
    D’abord j’imagine qu’il y a d’autres priorités à l’école primaire que la programmation. En dehors de lire, écrire et compter, j’attendrais plutôt de réelles dispositions concernant l’apprentissage d’une langue étrangère et surtout l’anglais dont l’enseignement est mal géré jusqu’à la fin du lycée, mais ça concerne aussi l’extra-scolaire.
    Ensuite, apprendre à « coder » ou s’initier à la programmation sans commencer par de l’algorithmique ou sans en faire en parallèle, ce n’est pas une bonne idée, quelque soit l’âge. C’est facile de programmer, ça l’est moins de bien le faire, et selon les individus on peut voir pas mal de différences entre un développeur qui sort d’une formation universitaire et un autre plus autodidacte.
    Pour bien faire les choses, c’est bien trop lourd et trop difficile à suivre pour des élèves de primaires qui doivent d’abord savoir faire des multiplications et des divisions avant de les appliquer de manière plus abstraite en écrivant un programme.

    J’ajoute qu’au niveau de la gestion d’un ordinateur, il y a bien des choses à travailler avec des élèves de primaire avant de s’attaquer à l’univers de la programmation. À la rigueur, de l’algorithmique simple pour la réflexion et la logique, mais ce serait contre-productif d’aller vers des lignes de code. En revanche, une option devrait clairement exister au moins à partir de la 4e et pendant tout le lycée quelque soit la filière.


  • Vouloir l’imposer à tous les élèves :
    Si l’utilisation d’un ordinateur est désormais l’affaire de tous, il n’est pas nécessaire d’être informaticien et encore moins développeur pour s’en sortir dans la vie. L’informatique nécessite une vraie formation et ne gagne rien à se voir imposé à des personnes qui ne s’y intéresseraient pas ou n’y prendraient pas goût. C’est totalement contre-productif de chercher à ce que tous les élèves sachent faire des applications simples, et on n’y arriverait probablement pas de toute façon vu qu’hors option (donc avec proportionnellement beaucoup moins d’élèves intéressés et participatifs), même une application (très) simple serait hors de portée du niveau collège.

    Si vous pensez que j’abuse, dites-vous que des étudiants en informatique font des applications simples, et pas qu’en première année.

    En dehors de ça, je suis très largement pour une option informatique dans le secondaire, dans laquelle on retrouverait de l’algorithmique, de la programmation, de la gestion de bases de données et d’autres domaines de l’informatique. À condition bien sûr qu’elle soit encadrée par des professeurs d’informatique et non pas des professeurs de mathématiques ou de physique dont ce n’est pas le domaine de compétence et qu’on formerait du coup vite fait mal fait comme avec l’ISN.

    Leynas.



Les écoles américaines achètent massivement des Chromebook

Le 21/07/2014 à 13h 33

L’utilisation d’un Chromebook hors ligne est possible. Il y a pas mal d’améliorations dans ce sens avec des applications hors lignes et le fait de pouvoir accéder à certains de ses documents hors ligne via Google Drive par exemple. Mais ça reste assez limité et il est tout de même bien plus confortable d’avoir une connexion Internet à disposition.

Sur certains modèles on peut aussi installer un dual boot avec une distribution alternative d’Ubuntu histoire d’avoir plus de possibilités.

En dehors de ça, j’ai quand même des doutes sur l’intérêt pédagogique des Chromebooks. Certes, ils présent un bon rapport qualité-prix depuis fin 2012, mais pour le même prix on peut trouver des netbooks convenables, plus flexibles et avec une certaine capacité de stockage (que Google met volontairement de côté pour les Chromebooks, au profit du SSD mais surtout au profit du Cloud).

Leynas.


Arte veut que les jeunes s’habituent à payer une redevance TV étendue

Le 12/06/2014 à 10h 34

Idem, à supprimer, vraiment désolé.


Le 12/06/2014 à 10h 32

Bug, commentaire à supprimer, mes excuses.


Le 12/06/2014 à 10h 31

Précision concernant le Royaume-Uni. La TV Licence peut s’appliquer à tout dispositif permettant de regarder des programmes télévisuels tels que diffusés sur une télévision. Cela dit, elle n’est obligatoire que si on regarde réellement la télé et il est tout à fait possible de déclarer qu’on ne regarde pas la télévision pour ne pas la payer (déclaration potentiellement soumise à vérification évidemment).

Ensuite, l’un des problèmes de cette idée est cette volonté de vouloir cibler les “jeunes” (sachant qu’une telle mesure risquerait de s’appliquer à eux de toute façon). D’abord cette histoire d’habitude est ridicule, mais surtout on cible une population regarde peu, voire pas du tout, la télévision (surtout les chaînes concernées), et n’est pas dans une situation formidable financièrement.

D’un côté on a les étudiants, parfois boursiers, qui contrairement à ce que l’on pourrait penser ne sont pas obligatoirement rattachés fiscalement à leurs parents et n’ont souvent pas la télé. Leur ordinateur n’est pas qu’un moyen de jouer à des jeux et de regarder des vidéos sur youtube. Contrairement à France 2, c’est un outil quasiment indispensable aujourd’hui pour leurs études. Et on voudrait leur ajouter 133€ de frais à l’année parce qu’ils en possèdent un (quasiment un mois de bourse crous échelon 1, d’ailleurs, mais ça peut être encore plus pénible pour les non-boursiers qui payent également des frais d’inscription annuels) ?

Et même de l’autre côté avec des jeunes dits dans la vie active, sujets à des problèmes d’emploi au pire, ou à des salaires peu élevés de début de carrière dans le meilleur des cas qui les expose quand même aux impôts sans réelle compensation (rarement des enfants à charge, célibataires, entre autres).

Bref, c’est une mauvaise idée. Quitte à réellement suivre un exemple étranger autant regarder le Royaume-Uni qui fait payer ceux qui regardent la télé (quelque soit le support, certes) sans pour autant avoir une mauvaise télévision publique, certains ont déjà souligné la qualité de la BBC.

Leynas.