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Leynas

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645 commentaires

Le 21/08/2014 à 14h 24

Il y a pourtant une solution très simple : traverser la Manche. Quand on s’organise à l’avance ce n’est pas si cher que ça et il n’y a besoin que d’une carte d’identité pour la plupart des européens, dont ceux qui possèdent la nationalité française, et vous pouvez potentiellement y rester indéfiniment. Sachant qu’il n’y a aucun problème pour rattraper les gros retards et commencer la série avec Netflix UK.



Sans compter Utopia, Peaky Blinders, les autres séries et la possibilité de payer autrement qu’en euros !



Avouez, ça donne envie non ?



Leynas.

Le 21/08/2014 à 14h 03







ActionFighter a écrit :



Ce sont deux choses distinctes en effet. Ce que je voulais dire, c’est que les députés godillots ne sont que le résultat d’une république dont l’exécutif est maître du législatif.







Si les députés suivent globalement le gouvernement, c’est parce qu’ils sont en majorité dans le même camp. C’est une question de parti et de mentalité des députés qui n’ont pas le courage d’assumer leur position par rapport à leur parti pour rester globalement au chaud à leur place : même dans l’opposition. Si tu veux en France on a pas de “whips” officiels mais en pratique on a un effet similaire.



L’exécutif n’est donc pas maître du législatif en France, ça n’a aucun sens. La constitution en est la garantie et ce n’est pas que théorique (on l’a vu à trois reprises) : quand il y a une dissolution et que la majorité parlementaire change, le gouvernement change fatalement aussi.



Leynas.


Le 21/08/2014 à 13h 40



Si ça ne fait pas avancer les idées proprement dit, ça montre à quel point le lobbying est efficace, et à quel point la Vème république est une blague.





Pour le lobbying, certainement, mais ça n’a rien à voir avec la Cinquième République. L’opportunisme politique existe en République et en dehors depuis qu’on fait de la politique et il y en aura probablement toujours. En soi, le fait que le législateur se moque de la Constitution n’est pas suffisant pour la qualifier de mauvaise et encore moins de “blague”.



Leynas.

Le 21/08/2014 à 12h 13







ActionFighter a écrit :



Non, on ne s’en fout pas, puisque ces contradictions et les argumentaires associés permettent de contrer le discours des politiciens.



Par exemple, quand Aurélie Philippetti retourne sa veste sur HADOPI, il suffit de ressortir ses propres discours à l’AN pour contrer son argumentaire.







Ils le permettent, parfois. En l’occurrence, je n’ai pas besoin des discours antérieurs de Filippetti pour contrer son… hum… « argumentaire » actuel. L’argumentaire utilisé était opportuniste et l’est encore aujourd’hui malgré les contradictions, se reposer sur le premier pour contre le suivant c’est difficilement autre chose que de la flemme intellectuelle.



Donc je maintiens le fait qu’on s’en fiche des contradictions, quand tu expliques qu’un mec s’est contredit ou que tu reprends son argumentaire antérieur il peut te répondre qu’il a changé d’avis, que la situation est différente entre autres justifications plus ou moins malhonnêtes et on avance pas dans le débat.



Leynas.


Le 21/08/2014 à 11h 00







WereWindle a écrit :



ça serait rigolo en effet, sachant qu’ils voulaient (à une ou deux voix discordantes près) faire exactement la même chose <img data-src=" />







Que ça fasse rigoler le Petit Journal, les amateurs des contradictions chez les politiciens ou les geeks c’est super mais on s’en fout un peu non ?



Honnêtement je m’en badigeonne les parties avec de la sauce béarnaise de l’origine de la voix discordante, elle peut venir de parlementaires PS, UMP et/ou même FN (enfin reposer sur le FN en l’occurrence ce serait un peu moche mais quand même… coucou Marion, tu as l’opportunité de faire respecter des valeurs fondamentales de la DDHC à seulement 24 ans, sauras-tu la saisir ?). Les libertés et les droits de l’homme c’est pas une histoire de parti politique.



Après quand on a déjà vu passer les lois Perben et les lois anti-laïcité, c’est vrai qu’il y a de quoi être pessimiste. De quoi envisager l’expatriation de plus en plus sérieusement.



Leynas.


Le 21/08/2014 à 10h 29



La réciproque étant que la seule façon de toucher aux libertés individuelles sans se faire taxer de dictateur (même si in fine, le résultat est le même), c’est de se draper des oripaux de la sécurité





Non, cela peut être aussi pour faire respecter d’autres libertés individuelles, ou encore la présomption d’innocence, par exemple.



Leynas.

Le 21/08/2014 à 10h 16

Sur la loi pour la lutte contre le terrorisme, la vraie question c’est de savoir s’il y aura, dans l’opposition ou non, des parlementaires assez intelligents pour saisir le Conseil Constitutionnel notamment en ce qui concerne le blocage décidé par une autorité administrative.



C’est toujours déplorable de constater que ce sont les lois au nom de la sécurité qui touchent le plus aux libertés individuelles. Le législateur, cet ami qui nous veut du bien.



Sinon la loi sanctionne déjà le vol de données puisqu’elle en sanctionne la suppression, en revanche elle n’en sanctionne pas la copie. 323-1 Code pénal.



Leynas.

Le 21/08/2014 à 08h 57

Au vu des questions imposées, on sent quand même plus la volonté de sensibiliser et d’éduquer plutôt que celle de réellement comprendre les internautes quant à leur perception de l’industrie culturelle, la demande et les attentes quant au format numérique. Et avec ça la volonté de justifier l’existence de la HADOPI au travers son rôle soi-disant pédagogique quand celle-ci est menacée.



Leynas.

Le 21/08/2014 à 08h 09

Chère Activision,



Au nom des hipsters de France, je souhaite manifester ma profonde déception quant à votre décision de ne pas publier votre épisode annuel de Call of Duty sur la console Nintendo Wii U.

En effet, cette console représente une vision particulière du jeu vidéo, comme la Wii lors de la génération précédente. Elle s’adresse à un public large, éventuellement familial et parfois affublé du terme “casual gamer”. Elle s’éloigne donc des usages et pratiques de la communauté gamer traditionnelle plus restreinte.

Votre décision risque d’avoir un impact grave que vous ne semblez pas avoir mesuré, ou pire, que vous souhaitez dans un objectif purement mercantile. Le non-achat d’un épisode de Call of Duty restait jusqu’à présent une manière de se démarquer. Le succès commercial de la série, réaffirmé chaque année, étant une preuve de son ancrage profond dans la culture mainstream à laquelle nous nous opposons quotidiennement. Vous comprenez sans doute où je veux en venir, ne pas porter Call of Duty Advanced Warfare sur Wii U risque d’inverser la tendance et le non-achat de l’épisode deviendra alors mainstream. Pire encore, l’épisode pourrait se voir affubler l’étiquette de vintage en raison des mécanismes de gameplay dépassés depuis plusieurs années sur lesquels le jeu repose, un achat alors indispensable.

Je vous rappelle que son prix est particulièrement élevé, trois fois celui d’un album vinyle en moyenne, et cela creuserait donc un trou colossal dans le portefeuille du hipster moyen qui aura bien du mal à concilier ça avec les dernières recommandations de Lindsay Zoladz de Pitchfork. Après le choix d’Ubisoft de ne porter ni Assassin’s Creed Rogue, ni Assassin’s Creed Unity sur la dernière console de salon de Nintendo, une orientation similaire de votre part est tout simplement irresponsable au regard de la crise actuelle.



Cordialement,



Leynas, pour la communauté Hipster, ou celle de gens qui s’ennuient joyeusement, au choix.

Le 21/08/2014 à 07h 11

Attention les gars, à ce rythme vous allez recevoir des courriers HADOPI pour contrefaçon d’arguments de charismatiques députés comme Hervé Mariton.



Leynas.

Le 20/08/2014 à 10h 08



Les recettes à prendre en compte, c’est du point de vue de l’Etat, pas des FAI. Hadopi fait qu’il y a plus de gens qui ont recours à l’offre légale (argument à vérifier), donc plus de ventes de DVD, de films, donc plus de TVA pour l’Etat. Le secteur se porte mieux que sans la Hadopi, il y a plus d’entreprises, donc plus d’impôt sur les sociétés.





Sauf que les ventes de DVD et Blu-Ray en France sont largement à la baisse donc l’argument tombe à l’eau.



Quant au succès de l’offre SVOD pour compenser, ça me semble très difficile de remercier la HADOPI pour ça.



Leynas.

Le 20/08/2014 à 09h 32



Plus sérieusement, il faut aussi compter sur les effets supposés de la riposte graduée sur l’offre légale, quoi qu’une étude récente estime l’effet dissuasif de la riposte graduée malgré tout faible.





La riposte graduée n’a aucun effet sur l’offre légale, et elle dépend plutôt de la CPD. Et pour la HADOPI dans son ensemble l’effet est quasiment nul étant donné qu’elle ne la favorise pas vraiment en dehors du site offrelegale.fr qui n’a pas l’air massivement consulté.



Donc si l’offre légale se développe, c’est plutôt avec la promotion des éditeurs de services VOD eux-mêmes, au travers des réseaux sociaux ou encore au sein des communautés.



Regardez Netflix : la France a tellement de retard en matière d’offre légale que les américains viennent d’eux-mêmes, le gouvernement tire sur l’ambulance avec Filippetti et que fait la HADOPI ? Rien.

Elle pourrait expliquer au ministère de la culture que mettre des bâtons dans les roues de Netflix ne peut avoir pour conséquences que d’augmenter les prix et de limiter le catalogue, que cela revient à nuire au développement de l’offre légale et à la lutte contre le piratage. Elle ne le fait pas.



Aider à améliorer l’offre existante, elle ne le fait pas non plus. Favoriser l’offre légale, ce n’est pas rester dans son coin et c’est se mettre du côté des consommateurs plutôt que celui des distributeurs et producteurs. Mais évidemment, soutenir l’idée d’un prix plus bas pour les e-books ou la musique en téléchargement avec une meilleure qualité, c’est inimaginable, ce serait aller à l’encontre de la mentalité dépassée et archaïque qui lui sert de maman.



Leynas.

Le 20/08/2014 à 08h 07

Du coup, le tweet est un peu idiot car l’auteur aurait tout autant fait mouche avec des données exactes.



Leynas.

Le 20/08/2014 à 14h 57







kronoss a écrit :



Est ce qu’en Belgique Netflix s’alignera sur le catalogue français ou est ce qu’on aura un catalogue exempt de cette chronologie ?







Difficile à dire. Déjà parce que rien ne garantit réellement que Netflix respectera la chronologie des médias française puisque le CSA n’a en réalité pas grand chose à dire au Luxembourg en matière de diffusion, pas plus que n’importe quel autre pays européen dont on capterait les programmes.



Ensuite, Netflix adapte déjà son catalogue pour les pays anglophones donc c’est possible qu’il le fasse pour le catalogue “francophone” également mais à la sortie, je ne pense pas qu’ils fassent vraiment la distinction.



Leynas.


Le 20/08/2014 à 12h 24



C’est vrai qu’en vintage (c’est à dire, antérieures à 1990), il y en a un paquet qui mérite que l’on s’y remette.





The Prisoner.



Sinon on inclut 1990 quand même dedans parce que Twin Peaks, c’est le bien.



Leynas.

Le 20/08/2014 à 11h 56



Il y a énormément de séries aux USA qui commencent chaque année et toutes ne sont pas diffusées en France (au hasard Brooklyn 99, The Black List et Penny Dreadful).





Raté.





  • Brooklyn 99 est diffusée sur Canal+ Séries depuis Octobre 2013, une des premières séries diffusées en +24 en France ;

  • The Blacklist commence mercredi 27 sur TF1 ;



    “Au hasard” donc, ça donne 13 de réussite avec Penny Dreadful, qui n’est d’ailleurs pas si terrible, sans mauvais jeu de mot.



    Leynas.

Le 20/08/2014 à 11h 01







Nyco87 a écrit :



Le problème n’est pas tant la chronologie des médias mais ce qu’on appelle “l’exception culturelle française”.



Quand on lit les études sur la rentabilité des films français (donc financés par le CNC, les chaines de télés et autres financement provenant de taxe ou du ministère de la culture), on constate que l’on jette l’argent, même pas par la fenêtre, mais directement dans un broyeur ! Entre 10 et 17% (pour les plus optimistes) des films français sont rentables !

Je ne dis pas qu’il faut arrêter tout mais être un peu plus exigeant dans le choix des films à financer.

Si on finance plus de films rentables, et moins des films fait pour 10 personnes, les acteurs seront plus enclin à payer leur dime. Des films plus “facilement” rentables feront automatiquement évoluer la chronologie des médias.









  1. L’industrie souffre globalement de la chronologie des médias, au point que même la mission Lescure recommandait son assouplissement à 18 mois en ce qui concerne la SVOD.



  2. C’est complètement débile.

    D’abord parce que la faible proportion de films rentables n’est ni une exception, ni forcément un problème car les bénéfices engendrés par les productions les plus rentables compensent largement.

    Il faut aussi noter que n’importe quel ticket de cinéma acheté contient une part reversée au CNC pour la production française. Oui, même si on ne va voir que des blockbusters américains, on finance le cinéma français.

    Enfin, et là on touche le creux du problème : vouloir opérer une sélection plus stricte pour éviter de produire trop de films déficitaires ne fera au mieux que réduire la production globale, donc restreindre la production culturelle française. Au mieux car il n’y a aucune garantie qu’un investissement supplémentaire accordé aux films dont la rentabilité est plus sûre soit… hum… rentable. Rien ne garantit qu’un film de Dany Boon ou de Luc Besson aura plus d’entrées et rapporte plus parce qu’on met 2 millions en plus dedans.

    Perso je suis très content que des gens puissent faire des films à petite échelle et même sans garantie de succès. Cette logique de rentabilité est simplement dégueulasse et bride la création pour ne favoriser à la fin qu’une poignée de films, souvent mauvais et racoleurs pour brosser le public dans le sens du poil.



    Leynas.


Le 20/08/2014 à 07h 51



Aucun remplaçant à son poste n’a été annoncé pour le moment.





D’ailleurs, j’ai envoyé une candidature.



Oui, je sais qu’il n’y a quasiment aucune chance que je sois pris, que statistiquement j’ai plus de chances de me faire renverser par une voiture ou même de mourir lors du crash d’un traditionnel Paris - New York, mais franchement, pour le coût d’un e-mail, je crois qu’on fait difficilement mieux question rentabilité.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 13h 46

C’est pas un calibre 40mm, c’est un .40 (0.4 inches soit environ 10mm). C’est un calibre très répandu, notamment aux USA.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 12h 51



D’une part j’avais précisé “du point de vue de la justice française”.





Je n’ai pas entendu la justice française utiliser “zone de non-droit” pour qualifier Internet et même pas de “zone” tout court d’ailleurs, tu aurais une source ?

Parce que déjà il va falloir m’expliquer depuis quand Internet est une zone.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 11h 12



Une affirmation qu’il convient 20 ans plus tard de nuancer, notamment avec les révélations liées à l’affaire Snowden.





À nuancer peut-être, mais rien à voir avec les révélations de Snowden qui concernent essentiellement des dispositifs post-911. Et même pour les projets élaborés dans les années 90, c’était sans commune mesure avec ce qu’il peut y avoir aujourd’hui.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 09h 56



J’en sais rien, mais le genre de personne qui sont passionnées par cette culture, et qui juste par instinct vont te dire que ce genre de film c’est de la “merde”. C’est tout. Peut importe la culture, t’as toujours des extrêmes comme ça.





Sauf que cette attitude n’a rien à voir avec la cinéphilie, ni avec une passion pour la culture du cinéma. C’est de la pseudo-culture du bon goût et pas autre chose. Oui, il y a des cinéphiles snobs, la communauté l’est même assez globalement, mais même un cinéphile snob n’ira pas dire qu’un genre de film est nécessairement de la merde aujourd’hui tellement c’est absurde, même les accros du scénario.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 09h 38



Je parlais des extrémistes de la culture cinéphile. :)





Je suis curieux de savoir ce qu’est la culture cinéphile.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 09h 35



Parce que ça fait du bien parfois ce genre de film dont on sait très bien à terme juste cinéphile c’est nul.



C’est complètement n’importe quoi et c’est voulu, après on aime ou aime pas c’est sûr. ^^





Non, ce “genre de film” ça peut être bien en termes cinéphiles aussi. De l’action et du combat pendant 90% du film, c’est aussi la base de The Raid. Alors évidemment y a pas le même casting de cadors du cinéma bourrin mais Gareth Evans fait tout ce que fait le film de Stallone en nettement mieux, avec des scènes d’action lisibles et spectaculaires.



La logique qui vise à ne pas trop se poser de questions sous prétexte que c’est du film d’action ou du film d’action bourrin ça mène à applaudir Michael Bay, Luc Besson ou encore Paul “Tu comprends rien mais c’est volontaire” Greengrass. Au bout d’un moment on peut aussi aimer “ce genre de films” et identifier quand même les mauvais des bons dans la catégorie.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 09h 22

Deux choses que je comprends pas.



Déjà, comment une preliminary injunction, donc une injonction avant la tenue du procès peut-elle contraindre réellement un hébergeur à refuser des contenus illicites sans avoir la connaissance que ces contenus sont des infractions au copyright ? le rendant ainsi responsable du contenu hébergé : ce que la loi elle-même ne fait pas, puisque l’hébergeur est techniquement passif au regard de l’édition du contenu.



Cela me semble d’autant plus absurde et abusif dans ce cas là. Les conséquences pourraient être désastreuses si d’autres sociétés de production tentaient la même tactique et si les juges suivaient. La seule bonne nouvelle étant qu’une preliminary injunction n’étant pas un jugement final, il n’y a pas de précédent.



Et ensuite, on peut faire appel d’une preliminary injunction alors je ne comprends pas la décision d’Hulkfile d’arrêter les services tout de suite.



Leynas.

Le 14/08/2014 à 08h 38







Industriality a écrit :



Un dev pour nous expliquer ça en termes profane ?







Rasoir d’Occam : Apple, et encore plus iOS, c’est vraiment tout moisi. Je ne vois pas d’autre explication.



Leynas.


Le 13/08/2014 à 07h 54

J’ai longtemps été sceptique sur les liseuses mais pour les romans et livres classiques ça devient quand même de plus en plus intéressant. Et quand j’étais à l’étranger pour quelques mois sans forcément pouvoir amener mon étagère dans l’avion ou ramener 30 livres, le choix a été rapide. J’ai donc acheté un Kindle. Alors oui bouh Amazon tout ça mais j’en suis très content (en plus je prends le train régulièrement donc c’est très pratique). Pour avoir testé Kobo à côté je trouve que c’est légèrement moins bien mais ça dépend sans doute des modèles.

Celui que j’ai a une possibilité de rétro-éclairage, mais je le mets toujours au minimum, et les très rares fois où je l’ai utilisé c’était pas vraiment l’endroit idéal pour lire donc pour le coup il ne faut pas se laisser tenter juste pour cette fonctionnalité là : on lit très bien sans.



Alors l’offre e-book légale est encore à travailler évidemment, comme en témoigne le conflit en court, mais je pense que ça évoluera positivement.



En revanche pour les bandes dessinées et manga, il faudra patienter encore quelques années avant d’avoir quelque chose de fiable et de pratique à utiliser. Ce n’est pas que pour une question de couleur : un dessin en e-ink c’est plus difficile et plus lourd à gérer que du texte et ça risque aussi de consommer davantage (probablement plus de pixels dont l’état doit être modifié).



Quant à l’histoire du sable et de la liseuse, bah c’est moins pire qu’un livre normal.





je te conseille d’aller sur openclassrooms.com. Tu y trouveras des livres papier à 20-40€ et des ebook à 5-15€. Donc même en France c’est possible.





Oui enfin openclassrooms c’est vraiment pas tout à fait la même chose, pas le marché du roman quoi, et de leur part ce n’est pas étonnant.



Leynas.

Le 13/08/2014 à 07h 32



Premièrement, de quel droit Amazon fixerait-il les prix de ses fournisseurs ?





Amazon ne souhaite pas fixer les prix mais les faire baisser. Et ce n’est pas une question de droit, un revendeur peut évidemment gérer les conditions de vente (tarif dans une certaine mesure, commandes, etc.) tout comme le fournisseur est bien celui qui fixe un premier tarif de vente intermédiaire et pourrait très bien refuser de vendre via Amazon.





Deuxièmement, pourquoi l’ebook serait moins cher ? Ce qui faisait le prix du livre papier, c’est l’objet physique ou le travail d’écriture ?





Les raisons ont globalement déjà été données. Et ce que tu payes n’est jamais simplement le travail d’écriture puisque le livre coûte bien plus cher que ce qui revient à l’auteur. Tu payes tous les intermédiaires de l’édition, la production et la distribution et même le libraire. À la fin ce que touche un auteur pour son travail d’écriture en moyenne sur un livre à 20€ c’est entre 8% et 15% (le pourcentage augmente s’il y a du succès), sachant qu’il y a des exceptions avec de rares écrivains qui touchent un pourcentage plus proche des 20%. Je te renvoie à cet article de l’Expresshttp://www.lexpress.fr/culture/livre/ce-que-gagnent-les-ecrivains_859800.html



Donc pourquoi l’e-book serait moins cher ? moins d’intermédiaires et moins de coûts de production, déjà. Ensuite pour une raison économique très simple expliquée par Amazon et d’autres : l’élasticité de la demande par rapport au prix sur les livres et apparemment d’autant plus sur les e-books. Les ventes permettraient ainsi de compenser plus que largement la baisse de prix, ce serait même rentable, y compris et surtout pour les auteurs si leur part n’est pas anormalement réduite par les éditeurs.



Alors on peut regretter les sales pratiques d’Amazon pour forcer la main à Hachette. Néanmoins ils ont raison et en plus ils ont fait trois offres à l’éditeur pour éviter que les auteurs ne payent l’addition du conflit. Comme par hasard Hachette a catégoriquement refusé à chaque fois.



Leynas.

Le 13/08/2014 à 06h 47



La question étant dans ce cas, qui paie les pots cassés ? Je vous laisse chercher.





Je serais curieux d’avoir la réponse aussi.





En comprenant bien, tu reçois en début d’année une amende pour des infractions encore non-commises.

Pour la route aussi ?





Non, tu reçois une amende dès la première infraction constatée au lieu d’un avertissement et le tarif est augmenté automatiquement en cas de récidive (joyeux concept).

Et pour la route il n’y a pas d’amende préalable non plus, tu ne peux pas être condamné pour une contravention qui n’a pas été commise.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 14h 45







DarKCallistO a écrit :



La juridiction sur les exceptions aussi est différentes.







Et elle est différente encore au Canada mais je ne vois pas ce que ça change sur le principe du droit d’auteur et plus spécialement des droits patrimoniaux auxquels on fait plutôt référence ici.



Leynas.


Le 12/08/2014 à 14h 33



Non et a juste titre,la justice,qu’elle encadre le droit civil,pénal ou d’auteur est bien défini,comme disait Pascal Rogard (SACD) (j’en reviens pas de citer un major et pas un p’tit en plus ) et il a raison sur ce point,le copyright et le droit d’auteur sont différents,l’un américain,l’autre français,on ne peut appliquer ce genre de méthode au sein d’une institution publique sur les même base qu’une hadopi à la sauce américaine,tout le cadre juridique et différent.





Sauf que le copyright américain c’est bel et bien le droit d’auteur. La seule vraie différence de principe notable, c’est les droits moraux et donc le respect dû à l’oeuvre que l’on a chez nous.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 14h 28



Certes Mais cette industrie reçoit des aides de l’Etat, subventions, redevances de copie privée, cartes prépayées…





Les taxes et redevances sont ciblées, elles n’ont rien à voir avec des amendes et l’État n’accorde pas de subventions aussi facilement à des industries qui ne sont pas spécialement dans le besoin. Ce serait intéressant de tracer l’argent des amendes mais j’ai de très gros doutes sur le fait qu’ils finiraient dans le domaine culturel, à part éventuellement les associations.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 14h 02



Et toi au contraire ça te fera moins bouger, puisque tu seras devenu un patent troll major, attendant que les amendes tombent pour agrandir la piscine.





Les amendes ne rapportent pas un centime aux ayants-droit.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 12h 16



Décès de Robin Williams, dommage j’ai bien aimé certain de ces films





Ouais, c’est moche, beaucoup de souvenirs d’enfance.



Tu penses qu’on aura droit à une tribune des ayants-droit de Jumanji et Good Morning Vietnam à l’encontre de la Hadopi pour les téléchargements “hommage” illégaux et impunis qu’il y aura tout le reste de la semaine ?



Leynas.

Le 12/08/2014 à 10h 44



Jolie pléonasme





Oui, c’était pour éviter toute confusion mais “averti” aurait été mieux et plus simple.





Sois cohérent et ne dépasse pas la bande-annonce, le télécharger leur donne un motif.

#iwouldntsteal





En fait c’est #IWouldntInfringeCopyright mais c’est un peu long donc éventuellement #IWouldntPirate



Cela dit, ces interventions de producteurs me rappellent celle de Besson il y a quelques années lors du projet Hadopi. C’était tout aussi idiot.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 10h 18

Une amende automatique ne changerait pas grand chose de toute façon.



D’abord il faudrait changer le principe de la contravention pour négligence caractérisée puisqu’elle repose actuellement sur le fait d’avoir été prévenu à l’avance. Ensuite, elle serait soumise au même problème de preuve que la contravention actuelle, laquelle n’a jamais réellement fonctionné sans aveu ou absence du prévenu à l’audience. Donc il suffira de contester en bonne et due forme.



Leynas.


Le 12/08/2014 à 14h 50



J’ai donc envoyé un rapport plus précis, et je continue à l’utiliser (pour des raisons de vie privée, je n’ai pas envie de Chrome).





Du coup pour la cohérence j’espère que tu n’as ni Facebook, ni Android, ni iPhone, ni Windows Phone.



Hum… c’est bien Ubuntu Touch ?



Leynas.

Le 12/08/2014 à 14h 42







ar7awn a écrit :



Et même sur les site orienté “geek” censé être plus soucieux envers les monopôle, le navigateurs prioritaire est chrome.

La stratégie de google porte ses fruits, cette boite possède encore sa bonne image des années 2000 et a une base de fanboy aussi important qu’apple.

Sur le long terme ça sent plutôt le sapin pour firefox.







Un “geek” n’est pas forcément soucieux des monopoles, beaucoup de professionels dans l’informatique sont loin d’avoir une mentalité pro-libre, pro-décentralisation et se concentrent surtout sur ce qui leur convient eux.



D’un autre côté la base existante de linuxiens et de libristes ne risque pas de disparaître d’ici peu, ne serait-ce que gràce au milieu universitaire. Donc au pire si Firefox capote il y aura toujours IceWeasel. =D



Leynas.


Le 12/08/2014 à 14h 14



Il n’y a pas un commentaire sur IE qui ne soit pas basé sur un deli de salle gueule.





Ah oui donc quand je dis qu’IE est à la traîne sur la compatibilité HTML5 malgré sa rapidité supérieure aux autres navigateurs c’est du délit de sale gueule ?



Parce que si c’est le cas je me demande ce qui ne serait pas du délit de sale gueule à tes yeux.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 13h 57







geekounet85 a écrit :



la seule différence, c’est que pour sync, ça peut être décentralisé. (serveur perso par exemple)







En admettant que ce soit suffisant pour éviter toute collecte de données (même “anonymes”), devoir mettre en place un serveur Sync c’est pas tout à faire à la portée de l’utilisateur moyen alors que le BTSync que je mentionnais, cela fonctionne en P2P donc pas besoin de mettre en place de système hors navigateur.



Leynas.


Le 12/08/2014 à 13h 39







mangasource a écrit :



C’est vrai aussi.

L’interface de Chrome est user-friendly, comme je l’ai dis précédemment, et ça plait .. Mais derrière ta vie privée tu lui dit adieux, si tu ne fais pas un minimum attention.







Ah oui, c’est vrai qu’avec Internet Explorer, notre vie privée est tranquille…



Wait.



On est pas plus obligé d’avoir un compte google avec Chrome que d’avoir Sync avec Firefox. En soi le seul moyen de s’assurer d’un respect de la vie privée de la part d’un navigateur, ou plutôt de l’entreprise qui le développe, ce serait un navigateur décentralisé comme pour éviter certaines censures. Genre les tentatives un peu expérimentales à base de BitTorrent Sync.



Leynas.


Le 12/08/2014 à 13h 24



IE est tout aussi rapide





C’est même nettement plus rapide, mais c’est aussi nettement plus à la traîne du côté de la compatibilité HTML5, du confort utilisateur et de la customisation. Et la vitesse seule ne suffit pas à en faire un bon navigateur, surtout quand la relative “lenteur” des navigateurs concurrents n’est pas spécialement problématique.



Leynas.

Le 12/08/2014 à 13h 02



Débat W3C/IE Vs chrome/webkit incoming





J’aurais plutôt vu un troll Panda roux vs. Renard.



Leynas.

Le 11/08/2014 à 09h 59



c’est pas que de la voip puisque tu termines sur du RTC, cà ressemble plus à du skype out illimité qui lui n’est pas gratuit.





Oui, je n’ai pas dit le contraire, ça reste un argument de vente ridicule.



La nouveauté n’est réelle que pour les appels vers des fixes ou mobiles sans application Libon installée. Vu la part des appels vers les fixes et mobiles sans Libon (pour lesquels tu dois normalement prendre une offre Libon Out) c’est vraiment difficile d’y voir quelque chose de réellement intéressant.



Sans parler du fait que pour ne pas se mouiller ils ont parlé d’illimité juste en wi-fi sinon c’est décompté des “généraux” 3Go de données Internet.



Leynas.

Le 11/08/2014 à 09h 50

Bel exemple d’argument marketing complètement bidon. De l’illimité en wi-fi avec une application de voIP, et la semaine prochaine B&You annonce la même chose avec Viber tant qu’on y est ?



Leynas.


Le 11/08/2014 à 08h 04

Quand je pense que je tourne sur Android 4.3 avec un Galaxy S (oui oui, celui de 2010) et que je vais passer en KitKat à la fin de la semaine (j’ai préféré attendre un peu), j’ai un peu de peine pour les utilisateurs de téléphones iOS et Windows Phone qui dépendent vraiment trop d’Apple et Microsoft pour évoluer.



Leynas.

Le 08/08/2014 à 13h 39



L’article que tu cites concerne le droit d’interpellation, pas le droit de dresser un constat reconnaissable au procès. D’ailleurs si celui qui interpelle est ensuite incapable de prouver la culpabilité du suspect, ce dernier pourra se retourner contre lui.



Bref, tu es hors-sujet : le problème est celui de la preuve d’une part (bien souvent impossible à apporter par des tiers), et celui de la charge de la lutte pénale et de l’enquête.





Une bonne fois pour toutes : le verbe “constater” que l’on emploie depuis le début n’a pas sa signification purement juridique et ne correspond pas au fait d’établir un constat ou un procès-verbal, mais “remarquer” et en conséquence rapporter les faits ? Ce n’est même pas la première fois qu’on te le dit. De plus, l’interpellation n’est pas hors-sujet puisque tu l’avais mentionnée plus tôt (mais si, souviens-toi de l’agent de sécurité). Au bout d’un moment je me demande si tu ne le ferais pas exprès.



Mais si tu tiens à ne vouloir être très rigoureux sur le terme “constater”, même après tes absurdes confusions entre une propriété intellectuelle et une propriété matérielle (notamment vol/contrefaçon) et ta réponse idiote à l’exemple du témoignage sur la présomption d’innocence (tu vois, ça c’était vraiment du hors-sujet), libre à toi, j’admire ta cohérence, mais je ne suis pas sûr que tu aimes la suite.



En ce qui concerne la propriété intellectuelle, histoire de coller au mieux au sujet (donc on évite de parler de supermachés à partir de maintenant ok ?), le constat d’une infraction peut très bien être fait par des agents assermentés par le CNC, qui ne sont donc pas des OPJ ou APJ, mais aussi d’agents de sociétés civiles de perception des droits comme la SACEM (société civile mais tout de même une entreprise privée) dirigée notamment par des auteurs, ou la SCPP dont le président n’est autre que le PDG d’Universal Music France, Pascal Nègre.

C’est d’ailleurs sur ces constats que les mêmes organismes peuvent saisir la Commission de Protection des Droits, pièces apportées au dossier alors composé qui pourra éventuellement être transmis à un juge en vue de condamner un abonné pour négligence caractérisée. Je te laisse faire un tour du côté du CPI (notamment L331-2 mais je te conseille de lire un peu plus que ça).



Donc en fait… le constat des infractions peut déjà être fait à la charge des plaignants (même quand elle prend la forme indirecte d’une adhésion et qu’ils ne font pas ce constat d’eux-mêmes). Note que c’est bien normal, c’est d’ailleurs le but d’origine de ces sociétés vu la difficulté en général de constater des infractions au droits d’auteur et à la propriété intellectuelle. Ceci dit, tu vas me répondre que même si on peut utiliser un constat établit par une entreprise privée, celle-ci reste reconnue officiellement par le ministère de la culture.



La France n’apportant pas d’elle-même la contradiction complète, c’est vers les États-Unis qu’il faudra se tourner, où les FAI et chaînes font souvent encore plus de boulot. Un petit exemple dans cet article : Test Netflix USA - lemonde.fr



Résumé du passage intéressant : l’auteur a téléchargé un épisode de Game of Thrones et le FAI lui a envoyé un e-mail d’avertissement. Dédicasse à celui qui prétendait qu’HBO s’en foutait il y a quelques pages.



Et si tu penses que ce n’est pas possible que cela arrive en France à cause de la décision du Conseil Constitutionnel qui a refusé d’accorder la possibilité d’ordonner la suspension de l’abonnement Internet à la CPD pour préserver la liberté d’expression, note que cela n’empêche pas actuellement un FAI de résilier un contrat d’abonnement pour violation des conditions d’utilisation de cet abonnement et qu’il peut donc y mettre une condition concernant le téléchargement illégal. Oui, c’est encore un élément qui explique la futilité de la HADOPI.



Leynas.

Le 07/08/2014 à 14h 28

Sinon, pour notre ami HarmattanBlow qui pense que ce n’est qu’à l’État de constater les infractions en cours tellement il a le monopole légal, petite lecture :



legifrance.gouv.fr République Française



Et encore



Article 73 du Code de Procédure Pénale



Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche.



Lorsque la personne est présentée devant l’officier de police judiciaire, son placement en garde à vue, lorsque les conditions de cette mesure prévues par le présent code sont réunies, n’est pas obligatoire dès lors qu’elle n’est pas tenue sous la contrainte de demeurer à la disposition des enquêteurs et qu’elle a été informée qu’elle peut à tout moment quitter les locaux de police ou de gendarmerie. Le présent alinéa n’est toutefois pas applicable si la personne a été conduite, sous contrainte, par la force publique devant l’officier de police judiciaire.





On peut aussi noter le fait que dans le cas d’une atteinte à la vie privée, d’une injure ou d’une diffamation, c’est à la victime de se présenter et de porter plainte. Et si elle la retire, il y a nécessairement fin des poursuites (ce n’est pas le cas pour d’autres infractions).



Bien sûr, tout ça c’est pour le pénal. En matière civile, évidemment, la charge de la preuve incombe au demandeur (art 1315 du CCiv et art 9 du Code de procédure civile).



Leynas.

Le 07/08/2014 à 14h 15



Oui, j’imagine bien une cour de justice condamner un type sur la base du témoignage du technicien d’Universal. As-tu déjà entendu parler de la présomption d’innocence ?





En quoi un témoignage, qui peut donc être reçu comme un élément de preuve à charge ou à décharge serait-il contraire au principe de présomption d’innocence ?



Et oui on a déjà vu des cours condamner des prévenus sur témoignage(s) de techniciens et ce qu’ils ont pu observer dans le cadre de leur travail, entre autres, pour diverses infractions, dont des crimes.



Je ne vois pas en quoi le technicien d’Universal qui observe une contrefaçon d’une oeuvre sur laquelle Universal détient des droits (admettons qu’il en constate une), ne pourrait pas rapporter celle-ci et éventuellement en témoigner.



Leynas.

Le 07/08/2014 à 13h 51







HarmattanBlow a écrit :



Non il parle de constat dans le genre de ceux qui peuvent être présentés à la justice pour servir de preuve..







As-tu déjà entendu parler de cet étonnant concept de “témoignage” ?



Leynas.