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942 commentaires

Le 19/05/2016 à 09h 04

Quelle belle fable d’attribuer la surveillance et la répression à la droite. Lorsque l’idée simpliste qui consiste à croire qu’on peut classer les sensibilités politiques sur un seul axe en fonction de l’intervention de l’Etat qu’on prône on aura fait un grand pas dans la reprise du pouvoir par son constituant. L’histoire le montre d’ailleurs parfaitement.



Il y a des gens aux convictions libérales (pas seulement au sens économique du terme) qui ont des sensibilités de gauche ou de droite. C’est comme de considérer que l’écologie est une valeur de gauche.



L’information a toujours intéressé le pouvoir car elle possède une grande valeur lorsqu’il s’agit de contrôler.



Comme il semble bien plus facile politiquement d’offrir de la sécurité policière plutôt que des conditions cadres optimales au développement de la population, on vend de l’insécurité. Les gens ne pensent plus au reste lorsqu’ils ont peur. C’est une solution de facilité qui tente tout gouvernement (de gauche comme de droite, peu importe sa forme).

Le 17/05/2016 à 13h 34

Je ne comprend pas qui veut faire pression sur quoi?



Faire pression sur la France et son projet de loi qui, si mes souvenirs sont bons, est favorable à un renfort du droit d’auteur? Ou faire pression sur les institutions européennes en leur présentant la résolution?



Si c’est la seconde solution pourquoi ne pas attendre que la loi française soit passée?



Dans tous les cas j’ai le sentiment que les barrières posées par les ayant-droit pour bloquer l’Europe sont destinées à tomber à court-moyen terme, ça ne colle pas avec les libertés de circulations si chères aux institutions européennes.

Le 13/05/2016 à 13h 10

Les gens de Rock paper shotgun ont fait un article assez complet sur l’annonce de Civilization 6. Ils ont pu discuter avec des membres de l’équipe et a priori tous les systèmes de Civilization 5 et ses add-ons seraient présents dans le nouvel opus.

Voici le lien https://www.rockpapershotgun.com/2016/05/11/civilization-vi-details/

Après pour les graphismes c’est les goûts et les couleurs mais à juger sur seulement quelques images il semble y avoir de la finesse malgré le design légèrement cartoon ça n’a pas l’air d’être une solution de facilité.



J’attends de voir comment ça donne lorsque c’est animé pour me faire une opinion. Si les unités ont l’air vivantes le nouveau parti pris graphique peut être super!

Le 04/05/2016 à 13h 06

Le sucre est-il la littérature francophone ou anglophone? On peut être sûr de ses goûts mais il faut rester curieux.

Le 04/05/2016 à 06h 54

Sir Francis Bacon disait quelque chose comme certains livres se goûtent, d’autres se dévorent et un certain nombre sont faits pour être mâchés et digérés (merci civilization).



Comme pour tout et en particulier pour la littérature tant anglophone que francophone ou autre, il y en a partout pour tous les goûts. Du très bon, du commercial, du formaté, du léger ou du lourd, du court ou du long en allant jusqu’au bizarre voir au mauvais.



Par contre c’est vrai que chez les anglosaxons le commercial est très fort pour faire acheter mais c’est un peu pareil pour la littérature française il y a un gros écart entre les commerciaux et les autres en terme de visibilité, ou autre. Je dirais plus que les éditeurs maitrisent la technique commerciale du best-seller tant dans le style que dans la commercialisation.



Pourquoi mettre un cadre? je ne vais pas débattre de style, chacun ses préférences mais je trouve un peu réducteur de retirer ce qui marche bien ou ce qui est destiné à être une lecture légère de la notion d’art. 



Il serait dommage de se priver d’une immensité d’oeuvres qui peuvent potentiellement de plaire pour un prétexte de langue.

Le 03/05/2016 à 11h 25







XMalek a écrit :



ON TOPIC : 



Y a juste un truc qui me choque malheureusement si je ne suis pas fan

du géoblocage (et pour cause, certains livres sont introuvables en

France), ne faudra t’il pas quand même une protection de nos éditeurs

Français ?



Je vais faire grincer des dents mais bon :

 



Imaginons qu’on libère tous les blocages, un site canadien revend les

licences Francaises (traduit par un éditeur francais à l’origine) à 150

ème du prix avec le change, les gens se dirigeront là bas et l’éditeur

Francais (qui a payé la première traduction et n’est peut être pas

rentable dessus) ne recevra pas un copec. Si le phénomène continu

l’éditeur d’origine finira par ne plus autoriser ses traductions hors de

France et le géoblocage reprendra au final, l’exemple inverse est aussi

vrai et il risque au final de n’avoir plus qu’un éditeur mondial dans

une langue pour un livre. Est ce une bonne chose ? Je n’en sais rien.





 L’éditeur français a dû obtenir une licence afin de faire traduire et commercialiser l’oeuvre en question, voir même en avoir acquis les droits.



Le site canadien, s’il veut commercialiser la même oeuvre devra en acquérir les droits ou une licence auprès de l’auteur. Le premier éditeur peut avoir négocié l’exclusivité par exemple, et dans ce cas le site canadien ne sera pas en mesure de proposer l’oeuvre, ou devra négocier le droit de commercialiser la traduction, avec des royalties à la clé.



 Mettre un terme au géoblocking ne met pas un terme au droit d’auteur et sa gestion. Par contre c’est vrai que ça mettrait un coup de pied chez les éditeurs qui ont cloisonné les marchés et les résultats sont difficile à prévoir en effet.



Par contre pour les oeuvres tombées dans les domaine public rien ne l’empêche dès lors que la traduction ne peut être protégée (mais l’oeuvre est déjà théoriquement amortie pour l’auteur et ses descendants). 


Le 03/05/2016 à 20h 38

Si je me souvient bien les conditions générales prévoient que la résiliation pour cause du comportement de l’utilisateur n’entraine pas de compensation. A contrario si Steam ferme ses services le joueur devrait être compensé. En tout c’est pas la clause qui m’a interloqué le plus. On verra bien ça dépendra de beaucoup de paramètres et je pense que ça n’est pas pour demain.



Je plussoie pour les backups ça mitige bien les risques. j’essaie aussi d’en faire régulièrement et pas que pour les jeux mais la flemme est souvent la plus forte malheureusement. J’essaie aussi de favoriser les contenus sans DRM mais c’est pas toujours évident de faire un choix éthique dont le résultat est souvent opposé à la raison économique…

Le 03/05/2016 à 20h 25

Je suis d’accord avec toi. Le must c’est bien sûr un jeu sans DRM (a vrai dire c’est égal qu’il soit contenu sur un CD ou autre chose.) Par contre l’existence de DRM permet à l’ayant droit “théoriquement” de contrôler que l’utilisation soit conforme à la licence (ce dont il a le droit pour chaque jeu). Le DRM permet de contrôler ce que tu t’est légalement engagé à faire. C’est d’ailleurs pour cette raison que je favorise autant que faire se peut l’achat de contenus sans DRM, voir favoriser les éditeurs dont l’éthique est propre en la matière.



Par contre je crois que le risque doit être relativisé. La disparition de Steam en tant que tel ne voudrais pas dire disparition de ta bibliothèque, il existe de nombreuses possibilités et la plus évidente consisterait en un rachat ou ce genre de choses.

 Ma propre expérience est bien plus que j’ai perdu ou mal entretenu des jeux compatibles avec des consoles qui ont finit par être défectueuses pendant la durée de l’existence de mon compte Steam dont les jeux sont encore accessibles. La durée de vie d’un support quel qu’il soit est limitée et c’est encore impossible de savoir si le dématérialisé dure plus longtemps car on n’a pas à conserver de version physique ou inversement. Si tu raye ton CD tout est perdu par exemple. (d’autant que  bien souvent son contenu est immédiatement patché)



Je crois qu’on s’est mal compris sur quelques détails. Je ne prétend pas que steam ou toute autre plateforme est éternelle. Je tenais juste à relativiser ton propos quant à l’idée de location qui me fait tiquer (mais c’est certainement une déformation professionnelle), car il s’agit d’un contrat de licence ni plus ni moins.



Je tenais également à souligner le fait que rien n’est éternel, surtout pas les supports physiques. et qu’il est illusoire de faire des plans sur la comète en pariant à l’existence ou à la non existence à long voir très long terme.



 C’est tout autant d’une absurdité sans nom que de dire que tout le monde perdra tout lorsque steam sera enterré.

 

Le 03/05/2016 à 15h 10

A priori oui même si je n’ai pas les conditions générales sous les yeux. Mais la clause est identique pour un jeu sur support physique même si c’est plus difficile à mettre en oeuvre. Donc techniquement c’est aussi de la “location” au sens où tu l’entends.  C’est d’ailleurs une raison pour lui préférer GOG par exemple si vous voulez avoir un comportement éthique sur ces questions (d’ailleurs vive la diversité parce que ça permet de ne pas mettre les oeufs dans le même panier). En gros peu importe le support tu reçoit le droit de jouer à quelque chose d’immatériel (le jeu pas le CD qui le contient), et à des restrictions. Le contrat en question est un contrat de licence entre l’ayant droit et toi, pas un contrat de vente ni de location, ni autre chose.

 

Par contre steam est un mastodonte. Si on ne peut pas tout prévoir, il est peu probable que les services de steam ferment à court, moyen voir long terme. On peut d’ailleurs se demander si dans les faits la longévité des bibliothèques n’est pas plus importante que la conservation d’un support physique et de son lecteur.



Ensuite il faut bien différencier le contrat (qui nous est très défavorable), son application, et ce que la justice en ferait si elle a à se pencher là dessus. On peut te faire signer une clause d’exclusion de responsabilité qui serait invalidée par un tribunal.



Enfin il est difficile de prévoir ce qu’il se passera le jour ou steam meurt: reprise par un concurrent? à quelles conditions ? que se passera-t-il pour les contenus stockés chez les joueurs et donc physiquement à leur disposition? ainsi que pour ceux qui n’ont pas été téléchargés? 



Cependant en soi c’est vrai que c’est risqué mais il faut relativiser

Le 02/05/2016 à 11h 45

et pas uniquement sur steam. (presque)Tous les jeux sur toutes les plateformes et tous les supports (physiques ou non) t’imposent des conditions générales d’utilisation douteuses que t’est sensé avoir lu et accepté. Le bon vieux cd pour playstation ou même le premier des dvd contenant un film ou autre chose te dit que tu n’est pas propriétaire du produit en question mais que tu bénéficie d’un accès restreint, un droit de consommer dans les règles prévu par le producteur.



Par contre l’application de ce genre de “contrats” est elle plus sujette à caution. Il n’est pas rare que des CGU sautent parce qu’elles sont saugrenues devant un juge même si en principe on a “librement” accepté de jouer au jeu prévu. J’admets aussi que c’est plus difficile de faire respecter cette obligation pour un cd ou un dvd que pour un jeu en ligne.

Le 03/05/2016 à 11h 37

Je trouve amusant de réguler spécifiquement l’e-sport.



Rien n’est “neuf” juridiquement ou même sociétalement parlant. Le sport et ses aléas ainsi que la compétition existent déjà, de même que la réglementation concernant la création d’évènements (compétition, jeu) à plus petite échelle.



Peut-être qu’il est temps que l’e-sport s’organise lui aussi, sur le modèle sportif, avec des associations regroupant les athlètes qui déterminent les règles ainsi que la manière de jouer. On pourrait mieux appréhender le dopage tout en s’assurant une voix plus forte ainsi qu’une plus grande légitimité aux yeux de la communauté. Mais il faudrait que les éditeurs “lachent” un peu leur mainmise sur le jeu (comme personne n’est propriétaire du hockey ou du foot en tant que tel).



Après s’ils peuvent éviter d’adopter les dérives du modèle comme par exemple la corruption ça serait la cerise sur le gâteau.

Le 02/05/2016 à 08h 52

c’est vrai que si je me souvient bien, le 2070 avait des limites d’activation en fonction du hardware. Mais bon ce genre de pratiques c’était aussi dans l’ère du temps.



 Par contre j’ai pas mal apprécié le saut vers le futur qui était quand même un risque et je n’ai personnellement  eu aucun problème pour y jouer



 

Le 01/05/2016 à 18h 46

Soit mais il n’y a pas de “privatisation du domaine public” dans ces cas. C’est l’auteur qui choisit si son logiciel est libre ou non ainsi que les conditions de la licence (totalement libre, uniquement pour une utilisation non commerciale, etc.). Qu’une entreprise “privatise” (et encore on ne privatise pas l’oeuvre dont la licence est libre mais éventuellement une oeuvre qui utilise l’oeuvre libre en question), c’est son choix, sa volonté ou sa philosophie et sa logique commerciale.



Libre ou non l’oeuvre tombe dans le domaine public à la fin de sa protection et personne ne peut plus rien faire pour en interdire l’utilisation, commerciale ou non.

 

Et comme dit Cyrano2 les licences libres peuvent être utilisées par les entreprises pour faire du libre ou du non libre (cela dépend du contenu de la licence). Après que des figures du logiciel propriétaires s’intéressent à des égéries du libre c’est possible, ainsi qu’un glissement vers le logiciel propriétaire de firmes selon comment elles sont influencées c’est tout à fait possible mais rien de public n’est “privatisé”.

Le 29/04/2016 à 16h 17

Attention à ne pas confondre licence libre dans laquelle l’auteur utilise son droit d’auteur en laissant chacun ensuite l’utiliser selon ses souhaits (il y a différentes déclinaisons, différentes restrictions) et domaine public. L’effet peut être le même c’est vrai mais l’idée derrière et la philosophie ne le sont pas.



Ces entreprises utilisent le fait que des auteurs aient permis à chacun d’utiliser leur oeuvre y compris commercialement. L’auteur de l’oeuvre peut très bien en limiter son utilisation par exemple interdire d’en avoir une utilisation commerciale.



D’ailleurs rien n’est privatisé quand google utilise des licences libres pour une mouture d’android les autres peuvent toujours utiliser ces mêmes licences.

Le 29/04/2016 à 08h 58







Ne2l a écrit :



…“Domaine public = ça appartient a tout le monde, non?



 Ou est le probleme que des gens fassent du bénéfice avec? (tant que

l’oeuvre reste publiquement et gratuitement accessible – moyennant

eventuellement le prix du support, et du support uniquement)” 





 Je suis de ton avis et tu situes bien le véritable problème.

 

 Je comprends pas très bien en quoi une définition positive (le domaine public est…) permet de mieux sanctionner le copyfraud qu’une définition négative (ce qui n’est pas protégé est du domaine public). Dans les deux cas on ne peut s’empêcher de définir qui est titulaire et jusqu’à quand des droits donc la définition positive reviendrait juste à renverser la présomption du domaine public non?



Ensuite comme l’oeuvre est libre de droit dans le domaine public je ne vois pas à quel titre certains acteurs pourraient la privatiser. Si comme Rogard le dit la conservation d’oeuvre audiovisuelles est particulière et a un coût (je doute que ça soit le cas uniquement pour les oeuvres audiovisuelles imaginez le coût de numérisation de toutes les oeuvres littérales pour les conserver), alors il est justifié qu’un privé en fasse un usage commercial. Le point intéressant étant que si il n’y a pas de coût alors l’oeuvre sera mise à disposition gratuitement par quelqu’un d’autre. Le fait pour une oeuvre d’être dans le domaine public permet simplement de ne pas avoir à demander l’autorisation à l’auteur de lui permettre d’utiliser l’oeuvre.



Si actuellement le droit d’auteur et sa protection pose des problèmes en matière de conservation des oeuvre et du patrimoine culturel de la société, alors il serait plus judicieux de prévoir une exception supplémentaire contenant un droit d’archivage. Sans tomber dans la facilité je dirais que la durée de protection extrêmement longue (plus de 70 ans contre 20 ans pour une invention ) comparée à la vie commerciale actuelle d’une oeuvre y est aussi pour quelque chose.



 Et si certains peuvent techniquement privatiser des oeuvres libres de droit (via l’utilisation de DRMs par exemple), alors il est nécessaire de revoir l’interdiction pour les utilisateurs de se procurer de quoi les casser.


Le 30/04/2016 à 07h 05

Exactement!

Les entreprises étudieront le rapport de force, ce que la justice française peut atteindre et quel sera l’impact en terme de bad buzz d’une amende qu’elles ne paieront pas avant de décider que c’est économiquement mieux de conserver leurs serveurs ailleurs dans la plupart des cas.



Après libre à toi de considérer qu’une censure à la chinoise d’internet est une politique judicieuse.

Le 29/04/2016 à 15h 29

La notion de traitement automatisé de données personnelle est tout sauf floue. Le traitement consiste en presque n’importe quelle utilisation des données, et la notion d’automatisation incorpore presque tout les comportements informatiques. En gros tout ce que tu fais entre le stockage et la publication de listes de résultats sur un moteur de recherche consiste en un traitement automatisé.



En plus la notion de donnée personnelle est très large afin d’offrir une bonne protection aux personnes.



La limitation en question est donc très étendue tant pour ceux qu’elle va toucher que les contraintes qu’elle va provoquer.

Le 27/04/2016 à 12h 01

et qui a d’ailleurs finit par être floutée par les chaines TV si je ne m’abuse mais je ne sais pas si c’est pour des raisons de santé publique ou de concurrence.



Par contre ta remarque et le fait que la bière en question n’existait pas en dehors des Simpsons m’amène une autre question: Quid des oeuvres qui font la publicité de la consommation d’alcool mais pas d’une marque en tant que telle?



Si le jeu en question faisait référence à une bière non existante, tout en incitant à consommer, devrait-il être interdit ou limité à un public adulte?

Le 27/04/2016 à 11h 00

La société tolère plus certaines addictions ou substances ayant un effet sur l’organisme ou le psychique que d’autres c’est vrai.



On ne peut cependant pas nier que l’action du gouvernement face à deux problèmes relativement similaires et donne une réponse différente. C’est à cause de cette différence de traitement que la comparaison est souvent effectuée.



Le facteur culturel n’explique pas tout, et la société tolère l’addiction à de nombreuses substances en dehors de l’alcool. On peut parler des médicaments, de la cigarette, voir même de “drogues plus conventionnelles” si on remonte assez loin. D’ailleurs au vu de l’étendue de la consommation de cannabis on peut se demander si elle n’est pas culturellement admise.



Le débat sur la dépénalisation du cannabis (voir même d’autres drogues) est sain parce que rendre quelque chose illicite ne le fait pas disparaitre. Le modèle de lutte contre la drogue à la Reagan tel qu’il existe encore chez nous présente aussi des défauts dont il faut être conscient. On parle de marginalisation des consommateurs qui ont plus besoin d’aide pour échapper à l’addiction que de répression policière et qui sont extraits de la société par la criminalisation de leur comportement, de manque à gagner pour l’Etat qui condamne la consommation de drogues (qui ne disparait pas) au marché noir (c’est pas le meilleur argument soit), ou de la manne financière énorme qu’est le trafic de drogue pour le crime organisé.



 On peut aussi imaginer que la dépénalisation permettrait une meilleure allocation des forces policières,  ainsi qu’une augmentation de la santé publique via un contrôle sur la qualité du produit, dans lequel des fois les additifs sont plus nocifs que la substance addictive ainsi qu’un encadrement plus efficace qui pourrait être financé par les ressources tirées de la taxation et la fin de la clandestinité.



C’est comme pour l’alcool. si sa consommation est encadrée (par exemple par des amis qui prennent soin des autres lorsque ceux-ci ont trop bu), ou des restrictions quant à l’âge de l’acheteur,on limite les risques d’addiction et de santé publique. Pour le cannabis, les gens doivent se cacher et ne peuvent appeler à l’aide en cas de problème.



Voilà navré mais c’est la notion de “moindre sagesse” qui m’a fait tiqué.

Le 27/04/2016 à 09h 15

Navré mais il y a une nuance entre légalisation d’un produit et régulation de la publicité y relative.

On peut très bien considérer que la légalisation ou la dépénalisation du cannabis permet de mieux limiter ses effets néfastes tout en ne favorisant pas sa consommation.



Ici on parle de publicité visant un produit dont on sait qu’il peut causer des problèmes (la position du gouvernement peut être la même concernant la publicité relative au cannabis. Légaliser n’est pas cautionner).

Le 25/04/2016 à 16h 51

Je trouve l’argument du copinage simpliste. Si le consommateur a le droit de voter économiquement avec son porte-monnaie et que sa décision est parfaite, pourquoi considères-tu que l’électeur qui vote civiquement des lois directement ou par le biais des représentants qu’il a choisi lui a la vision biaisée par les lobbies et le copinage?  d’ailleurs si tout est permis alors pourquoi ne pas utiliser ses connaissances et ressources pour contrôler le facteur juridique qui n’est finalement rien d’autre qu’un aspect effort/récompense pour l’entrepreneur?



Je te rejoint cependant sur les normes, je trouve que le besoin d’harmonisation est des fois payé très cher lors de la création de standards, et c’est là que les patent trolls se régalent. Mais c’est un problème qui ne remet pas encore le système en question.

 

La seule compétition purement économique se fait sans barrière d’entrée sur un marché pour lequel le consommateur peut aisément trouver un substitut. En dehors de cette situation malheureusement théorique presque tous les monopoles ne sont pas créés parce que le compétiteur offre plus pour moins.

 

Ces “barrières” limitent l’innovation car seule une innovation de rupture (très coûteuse) peut remettre en cause un monopole établi et défendu par ces barrières. Celui qui est meilleur et plus innovant n’est pas en mesure d’accéder au marché. D’ailleurs bon nombre de ces barrières n’ont pas plus un caractère économique que les barrières juridiques.



Et je suis désolé tu ne peux pas nier l’existence d’une asymétrie entre consommateur et producteur en déclarant que le producteur n’est pas omniscient. Comme critiquer un système qui a des défauts ne remet pas encore en question le système en tant que tel.



 Que le plus fort/malin/ingénieux gagne, mais pas de coup en dessous de la ceinture. On parle ici d’une concurrence loyale et pas d’une absence de concurrence.

Le 22/04/2016 à 11h 23

Alors en quoi la sécurisation du développement d’un meilleur produit par un titre de PI permettant, comme ton livre (navré je n’arriverai pas à en lire les 160 pages à court terme) de faire plus avec moins ne rentre pas dans les moyen que tu considère comme justifiés? Souvent la seule valeur a disposition d’une startup est son idée, valorisée par le fait que la société lui reconnaisse un monopole restreint temporellement, géographiquement et matériellement.



mais effectivement un courant de pensée considère que le monopole n’est pas nécessairement négatif en terme d’innovation. Je constate cependant que c’est la perspective d’un monopole qui exacerbe la concurrence. Rien n’interdit les monopoles. Les autorités de concurrence chassent ceux qui font en sorte de refuser cette perspective aux autres en usant de moyens déloyaux. Tous les coups ne sont pas permis.

 

D’autant que les déchéances (rapides ou moins rapides d’ailleurs) ne justifient en rien que le juge ultime en ait décidé ainsi sur la base de tous les éléments présents. En empêchant par exemple à un produit d’entrer sur le marché on renonce à donner le choix au client.

 On peut aussi retourner la question et affirmer que la régulation de la concurrence est trop faible et que des capitalistes en ont profité afin de freiner l’innovation et continuer à rentabiliser grâce à des barrières d’entrée sur le marché artificiellement hautes si bien que seule une innovation de rupture a permis aux concurrents de mettre à terre ces colosses.



J’aimerais qu’in fine le choix du consommateur, du client soit le seul juge mais un juge doit rendre une décision en fonction de tous les faits pertinents. Je constate cependant que pour de nombreux produits le consommateur est contraint. L’arbitre ultime a peut-être cédé son pouvoir de vie et de mort sur l’entrepreneur à une entité qui a les moyen d’en savoir plus.

 

Mais on tourne en rond et on n’arrivera pas à un accord sur la question qui nous divise. tu considère que le client est omniscient et moi pas.



Je considère que l’innovation (au sens large) doit être le moyen absolu afin d’être meilleur que les autres et toi pas.

Le 22/04/2016 à 10h 03

Les OS sont aussi liées à l’achat du hardware, on ne choisit pas son navigateur, voir même son client mail ou le cloud sur lequel nos données sont stockées. Les stores imposant des conditions sévères aux applications son imposés par les fabriquant des OS. La compatibilité reste problématique également. En matière de réseaux sociaux la situation est pire puisqu’un concurrent entrant aura besoin d’une grande base d’utilisateurs pour être compétitif. Ajoutons encore à ça le fait que les consommateurs sont mal renseignés sur le coût de l’utilisation (monétairement ou en données personnelles) et ne savent pas comment tout cela fonctionne, et on peut tomber dans de nombreuses situations où les barrières sont importantes.



Le monopole naturel ne me dérange pas, et le droit de la concurrence non plus, les lauriers sont pour le vainqueur. . Par contre pas question d’user de cet avantage pour empêcher une éventuelle concurrence future, ou pour créer un monopole artificiel dans un autre marché. Ok pour monopole sur les moteurs de recherche, mais pas d’accord pour utiliser ceci afin de tuer les concurrents sur un autre marché qui en dépend.

Le 22/04/2016 à 09h 52

En concurrence parfaite oui. Dans la réalité le consommateur a décidé en édictant des lois que la concurrence était favorable au bien commun puisque reconnue et protégée. Par contre il a également décidé que dans des cas qui sont relativement marginaux, les défauts de l’application de la concurrence à la société devaient être corrigés.



Et oui, une idée peut être dupliquée à l’infini pour un coût nul ou faible.  Le problème est qu’on ne protège pas l’idée en tant que telle mais sa concrétisation. La recherche, le développement le fait d’apporter à la société le résultat de la recherche en ont un, eux. Partant, si on ne protège pas l’innovation rien n’incite à innover puisqu’ économiquement, celui qui perds du temps et de l’énergie à innover se verra supplanter par des concurrents avantagés car n’ayant pas dépensé cette énergie mais reprenant l’innovation en question.  On créée un monopole destiné à récompenser ceux qui innovent. En contrepartie ceux-ci divulguent leur innovation, ce qui permettra aux concurrents de rester à la pointe de l’Etat de la technique et à innover aussi.



La propriété intellectuelle favorise le partage des idées car il n’oblige pas les acteurs au secret.



Personne n’a jamais démontré que la PI est moins favorable au consommateur. Fondamentalement son existence se justifie. On peut ensuite aller vers plus de contrôle ou moins, mais les connivences ne démontrent pas en soi la faillite du système de PI.

Le 22/04/2016 à 09h 30

Tout dépend du marché en question et de ses spécificités. S’il est difficile ou non d’y entrer, si les consommateurs peuvent ou non se rabattre sur un service ou un bien équivalent. L’informatique, avec tout ce que ça implique en terme de compatibilité entre différents produits, de facilité pour un acteur de favoriser ses produits sur d’autres marchés (OS et navigateur par exemple) est particulier sur ce point. C’est en partie pour ces raisons que le nombre d’acteurs en position dominante est aussi élevé en informatique.



En situation de concurrence parfaite et d’information parfaite, j’admets que le monopole ne peut pas exister. Dans notre monde, la question est beaucoup plus nuancée.



 A la seconde affirmation tout dépend des parts de marché dont dispose l’entreprise en question. Google dépasse de loin en terme de parts les safe harbors et est en position de grosse dominance sur le marché des moteurs de recherche au moins. On peut parler de grosse dominance si tu préfère. Ou de situation permettant d’imposer unilatéralement sa volonté à ses fournisseurs et ses consommateurs de par le fait que nous sommes incontournables.



 

Le 22/04/2016 à 08h 50

D’ailleurs la réussite, et la situation de monopole qui en résulte n’est pas sanctionnée en soi. C’est le fait d’utiliser cette position pour empêcher ceux qui sont les meilleurs dans les autres domaines de réussir qui est sanctionnée.



Propriété intellectuelle et droit de la concurrence partagent paradoxalement le même but: favoriser la concurrence et la réussite du plus efficace, l’innovation étant la meilleure des façons de d’obtenir un avantage sur les concurrents.



Après on peut discuter sur l’étendue des droits de PI en particulier au niveau du droit d’auteur qui va très très loin.

Le 22/04/2016 à 08h 44

La raison principale est que les situations de monopole ou de position dominante, et les abus qui sont sanctionnés ne sont pas fréquents hors du domaine de l’informatique.



C’est des entreprises US qui sont en situation de monopole dans ce domaine, et donc des entreprises US qui sont sanctionnées (souvent après que les autorités de la concurrence américaines leurs aient tapé sur les doigts d’ailleurs).

Le 22/04/2016 à 08h 36

c’est un peu la tendance en chiffrant les communications et en faisant en sorte de ne pas disposer de la clé permettant d’y accéder.



Reste les métadonnées, utiles à la fois pour le fournisseur de service et l’autorité… mais c’est déjà ça.

Le 22/04/2016 à 08h 32

le modèle économique au clic ou à la vue est bête à souhait. Il induit les sites internet à adopter des pratiques franchement abjectes.

C’est ensuite la réputation du site en question qui tombe en flammes et donc ses revenus potentiels.  Par contre pour le publicitaire, aucun problème moins il y a de vue moins il paye, il ne prend aucun risque (surtout que les vues risquent d’être redistribuées sur d’autres sites qui lui rapportent eux aussi des vues et permettent de montrer “l’efficacité” de la campagne publicitaire).



Quand est-ce que les fournisseurs de contenus des sites se rendront compte que leur relation avec les publicitaires n’est pas seulement nocive pour les utilisateurs mais également pour eux? Pour ceux qui diraient que c’est pas possible de se battre contre ces publicitaires, et qu’ils ne peuvent pas négocier alors il s’agitd’un problème de concurrence et ça n’est toujours pas au lecteur d’en faire les frais.



J’ajoute encore que la publicité la meilleure et la plus efficace est quand l’utilisateur est intéressé et réceptif.quand on me force à consommer de la pub j’ai plus tendance à détester celui qui me force et le produit dont il est question. Est-ce qu’améliorer la qualité de la pub et non sa quantité ne serait pas mieux

économiquement?



Enfin tout ça n’englobe pas les pratique plus que douteuses en terme d’intrusion dans la vie privée et de tracking, le tout sans que personne ne sache ce qu’il donne, a quel prix et à qui profitera ces données.



C’est se comporter en truand et prendre les gens en otage les sites et les utilisateurs que de “criminaliser” l’utilisation des bloqueurs de pub. Pour moi si le site veux contrôler l’accès à ses contenus alors il en restreint l’accès (comptes, etc). La consultation d’un site ne crée pas a mon sens un contrat obligeant d’en imprimer chaque ligne de la première à la dernière y compris la pub.



Bref, il y a une belle place pour de l’innovation en terme de business model publicitaire. Pub éthique ou meilleure valorisation des espaces publicitaires des sites? on peut même envisager autre chose que du premium même si cette solution a l’avantage de permettre aux sites de s’émanciper des publicitaires.

Le 18/04/2016 à 12h 37

Je ne serais pas aussi catégorique quant à la culpabilité de l’une ou l’autre des parties.

Dans un procès à l’américaine sur un montant de base aussi élevé, chacun paye ses frais d’avocats qui dépendent souvent du résultat du procès, donc de la différence entre ce qu’ils seront condamnés à payer et leurs propres conclusions (et là la différence est énorme).

A ce niveau là il y a déjà matière à trouver un arrangement uniquement pour avoir la paix et Wildcard pouvait tout à fait considérer que la somme en question la valait peu importe leur culpabilité.

En plus, gagner un procès n’est jamais sûr à 100% et que la partie adverse aurait pu tenter de bloquer la commercialisation de Ark en attendant l’issue du procès qui peut prendre du temps.



On peut aussi retourner la question et se dire que pour un titre de propriété intellectuelle qui, selon Trendy, valait 600 millions et leur appartenait, transiger à 40 millions démontre qu’il y avait anguille sous roche.



Dans tous les cas, tant mieux pour Ark, les joueurs n’auront plus de soucis à se faire quant à son futur.

Le 29/03/2016 à 09h 18

Si Google Inc. était partie de l’arrêt C-13112 (que je recommande

de lire, il est clair et accessible, y compris pour des non juristes),

l’obligation vaut bien sûr en théorie pour tous les autres moteurs de

recherche puisque la jurisprudence serait certainement reprise à l’encontre du

moteur  qui ne voudrait pas s’exécuter. Cette question sera d’ailleurs réglée avec le prochain règlement qui

prévoit un article spécial sur le droit au déréférencement, donc applicable à tous.



Rien n’est oublié parce qu’on a aussi cette balance entre publication et censure chez le fournisseur de contenu. On protège fortement le fournisseur parce qu’on ne veut pas, ou le moins possible de censure.



Le problème du moteur de recherche c’est qu’il indexe et structure des informations personnelles justement. Un article sur une faillite vieux de 30 ans dans les archives d’un quotidien peut ne pas léser une personne. Par contre le fait de voir un robot ressortir ça et le mettre en première page peut avoir un impact considérable sur cette même personne. Google en indexant traite aussi des données personnelles et doit respecter les principes de ce traitement. Les deux cas sont différents.



Après le problème est plus qu’on tente d’appliquer une loi par définition territoriale à internet qui ne se borne pas à un territoire donné et un retour à la CJUE de cette affaire parait obligatoire afin de trouver une solution cohérente. C’est LE problème mais pas uniquement en matière de déréférencement malheureusement.



 

Le 23/03/2016 à 13h 33

La location d’espace publicitaire est un moyen (parmi d’autres?) d’exploiter un site et ce choix doit être laissé au site en question. Je n’ai donc à priori rien contre la publicité quand elle reste sobre et non intrusive.



Par contre, il est hors de question qu’on pille en plus mes informations personnelles sous prétexte que j’ai visité un site. On me traque avec des cookies et je ne sait quoi d’autre, et la vitesse à laquelle ils s’additionnent chez un utilisateurs non averti fait froid dans le dos. De plus, si la panacée est la publicité ciblée, pourquoi ne pas cibler mes envies de ne pas être ciblé?

 

 Je crois que les publicitaires devraient vraiment revoir leur conception de la publicité en ligne, car lorsqu’elle ne provoque que l’agacement et le mépris du spectateur, pour la régie et pour la boite en question, l’intérêt de la pub est nul. En bref, ni le producteur ni le site n’y trouvent leur compte à l’exception de la régie…



J’ai l’impression que les sites sont pris en otage des régies. Pas ou peu de contrôle alors qu’ils représentent dans la tête de l’utilisateur la régie qui essaie de nous gaver de publicité.



Je pense que c’est ces intermédiaires qui ont le plus à perdre d’un changement de modèle économique et si ils mettaient la même pression aux régies qu’aux utilisateurs pour retirer leur protection, on aurait déjà fait un pas dans la direction d’un web moins pollué.



Tant qu’on ne me laisse pas maître de mes données personnelles je conserve mes protections, et tant pis pour les sites en question qui n’ont qu’à changer de modèle économique. Je ne ferai même pas l’effort de contourner leur blocage et irai voir un concurrent ayant plus d’éthique.

Le 23/03/2016 à 13h 06

Je vais peut-être loin mais j’ai peur que les lenteurs les blocages de la situation actuelle mènent à ce qu’on cosidère les FAI comme “complices au piratage” afin de les responsabiliser.

 

 Si une chose est certaine c’est que les FAI  n’ont pas à supporter les coûts de la régulation et de la répression. C’est l’Etat qui supporte les frais de la répression pénale, et pour les actions civiles le pirate ou l’ayant droit suivant qui gagne et qui perd.



Mais il serait tellement plus facile d’aller piocher dans la poche des FAI…

Le 18/03/2016 à 08h 30

Un juge, même si formellement il est supposé uniquement “dire le droit” et appliquer mécaniquement les règles ira toujours au delà et incorporera toujours une part d’interprétation, ne serait-ce que parce que la loi est générale et abstraite et que le travail du juge est de l’appliquer au cas concret, d’où les différentes interprétations d’un même texte à des situations factuelles jamais semblables.



Au delà de savoir si la loi se justifie ou non, je trouve étrange que la Cour de cassation n’ait pas interprété les critères de l’article 226-1 comme alternatifs. Bref je trouve l’interprétation de la première juridiction plus stricte que celle de la seconde.



Reste en effet la question du civil qui pourrait équilibrer la balance.

Le 17/03/2016 à 10h 46

J’ai vraiment de la peine à voir sur quelle base on peut faire supporter aux intermédiaires les coûts de blocage. 

 

Bien sûr on peut discuter la question de savoir si c’est  au lésé de payer la réaction de la société face au dommage qu’il a subi que ça soit pénalement  (imaginez une victime devant payer les frais de prison de son agresseur) ou civilement (en principe les frais de justice sont pour la partie perdante), et de son application au droit d’auteur.



 

Mais là les intermédiaires ne sont responsables de rien si ce n’est d’avoir exécuté leur obligation de fournir un accès.



J’espère vraiment que la décision porte plus sur des erreurs de la part des intermédiaires dans leur défense que d’un nouveau principe jurisprudentiel les responsabilisant encore un peu plus.



J’ai peur qu’on glisse vair une obligation de contrôle active et de surveillance de la part des intermédiaires qui fait froid dans le dos.

Le 09/03/2016 à 14h 02

J’ai téléchargé Galaxy il y a quelque temps et je n’ai pas encore rencontré de problème malgré le fait qu’il soit en beta.



Il ne fait pas oublier que le client est facultatif, que GOG a une politique plus que correcte envers le joueur et n’est pas à la traine niveau prix, y compris par rapport aux soldes chez Steam (mais c’est un sentiment personnel)



Certes le client Steam est plus complet mais c’est très bon d’avoir de la concurrence (surtout de limiter un monopole dans un domaine particulier) et on y gagne en “propriété”  du soft ce qu’on y perd en communauté.



Donc tant mieux si cette affaire se développe, qui sait, on aura peut être un jour un concurrent global à Valve?

Le 29/02/2016 à 10h 14

Peu importe que la violence soit ou non de plus en plus présente à la TV.

Je suis moi aussi choqué que M6 décide de censurer une oeuvre. Les auteurs et le producteur ont choisi ces plans (avec un dessein de renchérir sur la violence ou non) et c’est uniquement à eux de décider du contenu de leur oeuvre. Ce n’est certainement pas à M6 de dénaturer l’épisode en censurant ce qui ne leur permet pas de faire passer la série à une heure précise.



Tout au plus, M6 a pour seul devoir d’avertir et de recommander un âge de visionnage, et de programmer l’émission à une certaine heure si la chaine en a l’obligation. Que le monde de la télévision ou plus généralement le monde du divertissement mise sur des images chocs est un problème mais il ne faut pas le confondre avec celui de la censure.



Il y a des série qui s’adressent aux enfants, mais aussi d’autres qui s’adressent aux adultes, ou à d’autres types de consommateurs. C’est une bonne chose mais je pense que la censure, en plus de travestir l’oeuvre retire au public le choix de regarder l’émission ou non. (si on m’informe que la série peut choquer, alors je réfléchis à l’opportunité de la regarder, avec mes enfants ou non)



En bref, la question de la surenchère de gore et de violence est une autre question que celle de la censure.

Le 25/02/2016 à 08h 37

Aurais-tu des sources?



Je sais qu’il y a une marge de manoeuvre pour l’autorité en matière de sanction mais 850 CHF pour manger au volant me parait exagéré. Téléphoner au volant coûte 100 CHF par exemple.

 

Quant à l’interdiction de circuler, elle correspond à un retrait de permis que l’autorité suisse ne peut ordonner à un étranger.



Si c’est vrai que la politique de circulation routière a pris un sacré tour de vis récemment, nos politiciens sont en train de débattre la question de savoir si nous sommes allé trop loin. L’opinion de la population est par ailleurs très mitigé même si certains habitants près des frontières sont assez remontés contre les allées et venues des frontaliers. Il y a des dénonciations mais je ne sais pas si on peut dire que les suisses ont plus tendance à dénoncer que les autres.



Par contre attention aux récidives en particulier en matière de vitesse, les choses se compliquent à partir du second gros dépassement.

Le 24/02/2016 à 10h 20

Non



D’une part on parle d’influence et pas du fait que regarder un média obligerait à adopter un certain comportement.

D’autre part, et même si je n’ai pas lu le dossier, il me semble a priori que le comportement de cette personne doit être sanctionné, pour lui retirer l’envie de recommencer et pour montrer aux autres qu’il n’est pas intéressant de le faire (influencer leur comportement aussi).

On a également une gradation dans les infractions et comparer son comportement à des viols ou des meurtres me paraît également faire preuve de mauvaise foi (oui il y a un risque de collision et de victimes mais on reste loin d’un meurtre par sang froid prémédité)

 Il y a clairement une différence entre punir un chauffard et faire retirer une vidéo d’un site. La justice condamne le chauffard (en Suisse la punition sera très sévère en comparaison d’autres infraction surtout s’il est jeune et récidiviste), la morale (pas la mienne) voudrait qu’on supprime la vidéo.

 

p.s. Une personne qui voit la vidéo et sait faire la part des choses sait qu’avoir ce comportement une ânerie dangereuse comme pour une course poursuite das une fiction.

Le 24/02/2016 à 09h 50

Le problème n’est pas de savoir faire la différence ou pas mais bien l’inspiration provoquée par la lecture du média. Quand tu décide de conduire un peu sport tu peux te dire “hey je vais faire comme le type de la vidéo youtube” mais aussi “hey je vais conduire comme un “exemple” d’une fiction”.

Bien entendu les deux situations sont différentes mais je crois qu’on peut tout aussi bien faire passer un message avec la “réalité” qu’avec une fiction.

 Pour ma part si je décide de conduire de manière sportive (ou, et dangerense) je dirais plus “je vais conduire comme James Bond” plutôt que “je vais conduire comme un inconnu pourtant réel qui m’inspire en outrepassant le code de la route”.



Enfin peu importe l’analogie, ce que je n’aime pas c’est cette idée de censure” justifiée” qui se développe toujours plus dans toujours plus de domaines.

Le 24/02/2016 à 09h 19

Quand on sait qu’en Suisse les ayants droits ne peuvent pas (pour l’instant) remonter les adresses IP qui violent le droit d’auteur pour des raisons de protection de la vie privée, on se rend compte qu’on ne s’ embarrasse pas de ce genre de détail en matière de sécurité routière.

 

Il est triste de détecter une nouvelle volonté de censure, voir d’extension de la censure existante… Quid des infractions à la circulation routière qui influencent les jeunes dans le dernier James Bond ou Fast & Furious ?

Le 23/02/2016 à 10h 14

très bon article qui distingue enfin les questions de publicité et de tracking.

Si les utilisateurs adoptent toute une batterie de contre-mesures c’est pour deux raisons: les publicités intrusives et l’affreuse nuée de traqueurs qui trainent partout sur le web.

Dans mon cas, ok pour un peu de publicité si elle sobre mais aussi si on ne tente pas à tout prix de ne pas respecter mes choix en terme de vie privée.

Dommage pour ceux qui sont respectueux, mais tant que ce genre de pratique existe il y aura un conflit entre consommateurs et fournisseurs.