L'appel au barrage au RN se comprend aisément et est assez attendu. Je comprends moins l'appel à voter NFP en revanche, alors qu'il y a d'autres partis disponibles (à commencer, tout connement, par Renaissance). Bon, ces influenceurs font ce qu'ils veulent et ils ont le droit de militer à gauche, mais c'est un peu hypocrite de parler de "mobilisation contre l'extrême-droite". C'est une mobilisation pour la gauche. Ce serait plus honnête de leur part de le présenter ainsi. Ce qu'ils font s'appelle un sophisme du faux dilemme.
Le
18/06/2024 à
19h
09
LFI n'est pas un parti d'extrême-gauche (c'est le conseil d'état qui le dit), au mieux c'est du réformisme mou qui ferait passer Mitterrand pour un léniniste. Et le programme commun du NFP a encore été davantage dilué pour que tous les partis inclus acceptent de le voter.
Dire que LFI a des positions antisémites par clientélisme c'est 100% raciste et je suis choqué de lire ça ici. LFI a des positions ambiguës sur l'antisémitisme et ils devraient faire mieux (et enfermer mélenchon à la cave), par contre comparer ça aux nostalgiques des camps d'extermination investis par le RN c'est fort de café.
Les fiches S, cet outil interne utilisé par la police de façon discrétionnaire sur lequel on n'a ni droit de consultation ni recours ? Et qui est fuité par des policiers dès que le but est de discréditer quelqu'un ? On parle bien de ça ?
Un condamné pour violences conjugales ? On parle bien de Jérôme Peyrat, l'actuel candidat et ex-député LREM condamné pour avoir étranglé sa femme et éclaté sa tête sur un pare-brise ?
Excuse-moi, j'ai une question. J'ai bien suivi le discours qui a cours chez les militants de gauche à commencer par ceux de la LFI, qui dit qu'en matière de discriminations, il faut "écouter les concernés" et que ce n'est pas à nous, non-concernés, de dire ce qui est discriminant et ce qui ne l'est pas. Mais j'ai peut-être raté un truc. Il y avait un petit astérisque qui renvoyait à une mention "sauf pour les juifs" ?
Parce que si t'écoutes les juifs, tu verras que de leur point de vue, LFI n'est pas "ambigu" mais a largement dépassé le mur du çon en la matière et que le clientélisme fait partie du problème.
- Ainsi de Mélenchon qui, dès 2014 et visant les juifs, parlait des "communautés agressives qui font la leçon au reste du Pays" et de "Peuples supérieurs aux autres". - Ainsi de Mélenchon, encore, qui ressort le vieux trope antisémite du "peuple déïcide" en interview - Ainsi de Danièle Obono qui "pleure toutes les fois où des camarades ont appelé à la censure de Dieudonné" - Ainsi de Bruno Gaccio qui "ne trouve pas Dieudonné antisémite" - Ainsi des Dieudonnistes accueillis dès 2022 (Azelma Sigaux et Farid Faryssi par exemple). - Ainsi de David Guiraud, ex-Soralien qui ressort le mème d'extrême-droite des "dragons célestes". - Ainsi de l'avocat Eddine Denfer-Djeffal, proche de ce même Guiraud, pris en flagrant délit de posts anonymes de divers messages antisémites sur Twitter, légitimant le 7 octobre et ironisant sur l'attentat de l'Hyper Casher. - Ainsi du soutien à l'imam antisémite Iquioussen - Ainsi de Portes, Omarjee et Obono qui vont faire des papouilles à Youssef Boussoumah dans un meeting organisé par le PIR (vous savez ? Ce parti fondé par l'autrice de "Les Blancs, les Juifs et nous"). - Ainsi d'Ersilia Soudais qui va ricaner sur le plateau de la même team au lendemain du 7 octobre "qui lui a bien pété son plan de comm." et se marrait d'avoir invité Mariam Abbou Daqqa, membre du FPLP (pour rappel, le FPLP a l'insigne honneur d'avoir été l'auteur, en 1980, du premier attentat visant des juifs sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale). - Ainsi de la même Ersilia Soudais qui participait à un grand raout aux côtés d'Elias d'Imzalène, auteur de théories du complot sur le "projet mondial juifo-protestant". - Ainsi de Panot qui participe à des réunions aux côtés de Samidoun et du collectif Palestine Vaincra qui déclarent haut et fort leur soutien pour le Hamas et leurs moyens d'action. - Ainsi de Glucksmann qualifié de "sioniste" par des gens aujourd'hui investis à la députation par LFI, alors que sa position était : cessez le feu + sanctions pour Israël + reconnaissance de l'État palestinien. Rien à voir avec le fait qu'il est juif, bien entendu....
Je pourrais continuer encore longtemps mais je crois qu'on a compris : le fait est que ça commence à faire beaucoup "d'ambiguités" pour un seul parti.
Le résultat, c'est que quand l'Ifop interroge les juifs, 92% considèrent que LFI fait monter l'antisémitisme et c'est le plus haut score pour un parti français, devant le RN. Réaction de LFI : c'est islamophobe... Bah GG hein, si ça veut pas se remettre un peu en question quand 92% des concernés leur font passer un message, on va les laisser se vautrer dans leurs "ambiguités".
Mais qu'on ne nous fasse plus jamais le coup du "nan mais il faut écouter les concernés, c'est pas à vous de dire ce qui est sexiste/islamophobe/transphobe/homophobe/grossophobe/handiphobe/raciste ou pas".
Le
18/06/2024 à
18h
22
La naïveté en lecture juridique, ok, pas de souci, mais à la fin la nuance politique se heurte au réel. Être un spécialiste de droit lui donne de la légitimité de critiquer la décision mais pas la définition d'une nuance politique telle que comprise par le quidam moyen (dont je fais partie).
Le programme de LFI (et encore plus du NFP) est keynesien, classique, de la redistribution, de la justice fiscale, etc... bien moins violent que le programme PS de 1981, pas très différent de celui de 1988, pas du tout plus énervé que celui de Hamon à la présidentielle de 2017. Qualifier ça d'extrême est juste de la novlangue de droite.
Donc ce que tu considères normal (et c'est pas un jugement, tu as le droit) et que je n'accepte pas, c'est que la nuance soit une question d'arbitraire et d'une espèce de répartition statistique de la population sur l'échiquier politique. I.e. c'est pas parce que Poutou et Artaud font 1% chacun qu'ils sont d'extrême gauche, c'est parce qu'ils appellent à une prise de pouvoir révolutionnaire, légitiment la violence politique, etc... Quand le RN cautionne les ratonnades, la violence systémique dans la police, et prônent des idéologies anti-constitutionnelles, ils sont extrêmes. Et faire 30% ne devrait pas leur permettre qu'on arrête de les qualifier d'extrême. LFI et NFP sont à des années lumière de ça.
TLDR : j'accepte sans soucis qu'on en a rien à cirer de la décision du Conseil d'Etat et qu'elle est critiquable. Ca channge rien à la peste brune que représente le RN.
Alors justement, à propos de prise de pouvoir révolutionnaire, qui a dit en 2023, « J’ai l’âge qui me permet de me rappeler de l’époque où nous pensions avoir du temps. Si on échouait à une élection, on se retrouverait à la suivante, et nous allions construisant, avec l’infinie patience des milieux populaires. Maintenant, nous n’avons plus de temps, nous n’avons que des délais. Et seule l’action révolutionnaire et subversive, qui assure la rupture avec le capitalisme, peut nous permettre de tirer l’humanité de l’impasse » ?
Encore les clichés: as tu seulement lu le programme commun pour te faire ton opinion ou es-tu resté sur les réseaux sociaux ? Le plus gros problème du NFP est Mélenchon et il a été très proprement mis sur la touche (définitivement je l'espère).
L'éviction de plusieurs membres de la LFI critiques de Mélenchon et la colère de Ruffin qui s'en est suivi me laisse supposer au contraire que, alors même qu'une partie de la LFI espérait profiter du NFP pour mettre définitivement Mélenchon de côté, celui-ci a bien fait comprendre que non non, c'est toujours lui et sa garde rapprochée qui tiennent les rennes.
Le
18/06/2024 à
18h
11
Antifasciste, quand j'étais jeune, ce n'était pas si péjoratif que maintenant, ... preuve que l'autre idéologie a bien percolée.
D'ailleurs je connais des centristes qui vont aux marches antifascistes.
Ouais enfin on va pas faire comme si la Jeune Garde, c'étaient juste de gentils citoyens qui déclarent sagement que le fascisme c'est pas bien. Si "antifascisme" devient péjoratif, c'est peut-être UN PEU parce que les groupes qui se revendiquent "antifa" ont une fâcheuse tendance à verser dans la violence physique, le vandalisme et les intimidations vis-à-vis d'un pan très large de leurs adversaires politiques, qui ne se limitent généralement pas à l'ultra-droite mais aussi à l'État et aux groupes politiques jugés trop modérés. Et la Jeune Garde en fait partie. Un petit exemple. Aussi violents que puissent être les conflits au Parti Socialiste, ils résultent étrangement beaucoup plus rarement en des cassages de gueule que chez les "antifascistes".
Le
18/06/2024 à
17h
57
J'ai toujours pas compris qui sont les deux partis d'extrême. Comme signalé plus haut, le Conseil d'état classe Le RN comme d'extrême droite et le PCF et LFI comme de gauche (comme le PS). Maintenant si on adhère à la rhétorique de la Macronie pour classer tout le monde, sauf eux, d'extrême, effectivement, ça complique le dialogue.
Non le Conseil d'État ne "classe" pas les partis, pas plus le RN que LFI. Il faut arrêter avec cet élément de langage partagé sur les boucles Discord de vos partis politiques préférés.
j'ai quand même l'impression que Next a pris une posture critique systématique avec une sorte de repli idéologique selon lequel l'IA "çaymal" ou "çaybullshit".
Je ne rejoins pas cet avis (qui à l'air assez partagé ici). Je trouve au contraire que la plupart des articles de Next vont dans le sens d'une critique des concepts autour de l'IA. J'insiste sur le mot critique : on a toujours une analyse et des arguments, pas de jugements à l'emporte-pièce justement. On trouve aussi dans Next des articles & des brèves sur les cas où l'IA est utile et bénéfique. Il y a même des articles dédiés à expliquer les termes techniques du domaine. J'aimerais aussi quelques articles plus axés sur l'aspect technique (ou + des tutos pour utiliser les modèles qui fonctionnent en local ?), mais force est de reconnaître que ça demande un investissement colossal niveau temps & connaissances, et que, comme cité dans l'article, ça pourrait aussi participer à la hype aveugle, sans prendre le recul pour juger ça à l'échelle médiatique ou à l'échelle de la société.
Pour le coup, je n'y vois aucun « repli » ni jugement manichéen. Heureusement que Next avait cette même posture à l'époque des NFT ou du Métavers, qu'on a pas été inondés d'articles sur « comment ça marche » ni un article qui en ferait les louanges pour chaque article qui en faisait la critique.
Pour certains chercheurs cités par le Reuters Institue, une partie du traitement du domaine s’apparente carrément à une « épidémie de mésinformation », dans laquelle les médias se contentent d'amplifier un buzz alimenté par les constructeurs.
Perso, cet édito me parle beaucoup, d'autant qu'il y a quelque jours, on m'a partagé une vidéo de MiCode qui me paraît aller directement dans cette direction : un acteur médiatique qui se fait le pur relai publicitaire des « Big Tech », qui pousse le buzz, et participe à donner une image « cool » et « incroyable » de ces nouveaux outils et des entreprises qui sont derrières.
Ah entièrement d'accord sur la vidéo de MiCode, moi aussi ça m'a choqué ce côté démesurément enthousiaste et dénué du moindre recul critique. Si les gars ont l'ambition de faire du journalisme tech, il suffit pas de répéter les communiqués de presse d'OpenAI pour ça. Sinon c'est pas des journalistes c'est des communicants.
À choisir je préfère une position de principe peut-être un peu méfiante, mais qui au moins fait un pas de côté par rapport à la communication hypée à l'extrême de l'industrie, qu'une position enthousiaste au possible... non parce que si c'est pour dire "c'est trop génial" j'ai pas besoin d'un organe de presse : OpenAI, Meta, Mistral et autres font déjà ça très bien.
Surtout qu'au final il y a à redire sur ce GPT4o, pas du tout aussi dinguissime qu'affirmé. Et ça fait partie du job d'un canard pour moi, de me prévenir quand on essaye de me survendre un service, qu'il soit gratuit (c'est moi le produit) ou payant.
Le
03/06/2024 à
18h
46
Le seul gros souci avec SD, c'est que les fronts web évoluent et changent à vitesse grand V.
Même si en soi les paramètres des modèles bougent pas trop (CFG, Steps, etc), avec depuis SD Turbo et compagnie c'est plus varié. Perso je me contente de rester sur du SDXL malgré la durée plus longue de génération (et ça réchauffe les doigts de pieds). Turbo c'est bluffant pour la vitesse d'output, mais les résultats m'ont souvent déçu. Ou alors j'ai pas su m'en servir correctement.
Sinon, expliquer le concept même de Stable Diffusion, de l'espace latent, le VAE, les Schedulers, ControlNet, LoRA, toussa, c'est plutôt pérenne dans le temps je pense. Au même titre que la mécanique de GPT ne semble pas trop changer.
SDXL faut quand même une machine de guerre ou une patience angélique... Chez moi il met 1min30 à générer une seule image, et il faut que j'aie que lui qui tourne pour pas me taper des Out of Memory Error (j'ai quand même 32Go de RAM). J'ai vite laissé tomber.
Le
03/06/2024 à
18h
44
Oui, déjà je me perd avec SD1.5 SDXL, Lora, Checkpoint, Hires fix, etc... J'utilise celui de automatic1111, mais purée ce que c'est pas clair, sans parler du choix du machin qui s'appelle euler, latent, sdchaipasquoi, c'est pas intuitif XD
As-tu essayé EasyDiffusion ? Il est un peu moins complet mais réputé plus abordable, et permet quand-même de faire joujou avec les différents modèles, les LoRA etc. On trouve assez facilement des tutos en français avec des explications(ou des tutos vidéos en anglais sur YT si tu préfères les vidéos aux longs textes).
Automatic1111 est un peu aride pour les débutants (et y a pire... ne regarde jamais ComfyUI tu vas faire une syncope). En plus le système de file d'attente d'EasyDiffusion permet d'essayer plein de paramètres très rapidement, puis de laisser le PC mouliner tranquillement tes différents essais pendant que tu fais autre chose. La dernière fois que j'ai regardé, Automatic1111 ne proposait toujours pas ça.
Et au delà de ça, il faudrait aussi voir quels sont les besoins d'un humain qui bosse, en la matière. Bout à bout, ça chiffre aussi, pour que quelqu'un bosse... Rien que le PC pro, en matière d'eau et énergie fossile pour sa fabrication, c'est colossal. Et je ne parle même pas de tous les besoins de base, de déplacement, nourriture (même au repos, il faut manger) et son origine, vêtements de travail, et j'en passe... Ne parlons même pas des moyens de transport... La mutualisation par la dématérialisation sera toujours la solution la plus économique en matière de dépenses énergétiques carbonées, plus le dénominateur commun est petit, plus c'est intéressant.
Pour le PC Pro, certes. Pour le déplacement vers un lieu professionnel, aussi (s'il est pas en télétravail). Pour le reste pas vraiment : à moins de considérer qu'on doit tuer ou s'abstenir de faire naître toute personne susceptible d'être improductive, les besoins de base de l'humain restent, qu'il bosse sur du code ou qu'il passe la journée à se gratter le bide.
Le
30/05/2024 à
17h
40
Comme d'hab avec l'IA, c'est chouette pour jouer dans son coin, se simplifier la vie pour des projets persos... mais si une grosse boîte se met à compter là-dessus en oubliant l'expertise humaine, à mon avis elle va au devant de sérieuses emmerdes. Ne serait-ce que parce que du code écrit par quelqu'un qui ne le comprend pas, c'est du code non-maintenable, non-débuggable, non-corrigible en cas de faille de sécurité trouvée.
Faudra payer un expert capable de relire une base de code sur laquelle il a pas travaillé en amont et c'est le genre de prestation qui va se vendre très cher sur le marché. D'autant plus cher si les experts se font rares parce qu'on n'a jamais donné l'occasion à une nouvelle génération de se faire la main en tant que junior vu que "nan mais c'est bon, l'IA s'en occupe".
Mea cupla, à force de faire l'intelligent on (je) passe pour un con.
C'est une contamination de l'anglais (en anglais c'est bien decade pour décennie). Malheureusement on en est tous plus ou moins victime à des degrés divers. C'est inévitable vu comme on baigne dans un monde de plus en plus anglophone.
Le
29/05/2024 à
17h
56
SFR a été pendant plusieurs années ( voir décades) une excelente vache à lait - machine à cash. La fiscalité Française (voir mondiale) favorisant les emprunts plutôt que le capital propre. Cela ne posait aucun problème. Par contre quand la source se tari, des centaines de milliers d'emplois directs indirects sont sur la selette...
Décennies plutôt. Une décade en français c'est plutôt une période de 10 jours.
Donc on va multiplier les investissements, on va multiplier les acteurs, on va multiplier les cas d'usage, multiplier les DC, mais vous avez raison, ça va stagner encore très longtemps parce que ça existe depuis 18 ans, donc forcément, rien de nouveau.
Personne ne dit que ça va "stagner encore très longtemps", on n'en sait rien. Les progrès ne sont pas linéaires de toute façon. On peut avoir des progrès fulgurants en l'espace de trois mois puis 10 ans de stagnation. Comme on peut avoir des progrès plus graduels pendant 5 ans, puis 3 ans de pause, puis un nouveau breakthrough, puis... bien malin qui peut prédire l'avenir.
Moi, je répondais juste à ton "on est au début". Non, dans le domaine de la traduction, on n'est pas spécialement "au début". Dans la génération de vidéos ou de modèles 3D par IA générative, là oui on est au début. Dans la traduction, on est sur 35 ans de recherche et quasi 10 ans de solutions commerciales basées sur les CNN et RNN (Baidu propose la sienne au public depuis 2015). Des mastodontes comme Google, Microsoft, Baidu y travaillent depuis une décennie. Des startups plus agiles comme DeepL aussi. DeepL qui a développé son modèle - toujours en usage - en 2016, et a commencé la constitution d'une base de données pour l'apprentissage dès 2007, à une époque où la grande majorité des PC tournaient encore sous Windows XP.
Alors oui, à l'échelle de l'humanité on est certainement au début. Mais à l'échelle de l'informatique pas vraiment.
Le
28/05/2024 à
19h
09
Je pense que tu sais très bien ce que je veux dire et tu sais très bien qu'on est en plein dans l'explosion de l'IA donc que cela va évoluer très vite. Après, si tu veux te donner raison parce qu'il y avait un petit poil d'IA dans un outil y a 18, ok, si ca peut te faire plaisir ! :)
On est certes dans l'explosion de l'IA et les investissements sont beaucoup plus élevés qu'avant, mais je maintiens que non, l'IA dans la traduction c'est vraiment pas neuf. Même en limitant l'IA aux réseaux de neurones récurrents, c'est un des premiers domaines - peut-être le premier domaine - à avoir mis des réseaux de neurones dans ses applis. Bien avant stable-diffusion et Midjourney, et bien-sûr bien avant ChatGPT.
Toi tu as peut-être découvert les transformers, les réseaux de neurones, les IA génératives et tout le toutim il y a deux ans quand OpenAI a présenté ChatGPT. Mais dans la traduction ça fait 10 ans que c'est en place commercialement. Et j'insiste : c'est la même technologie que celle utilisée aujourd'hui (attention-based RNNs). Je parle pas de traduction statistique là.
Le
28/05/2024 à
01h
46
Pour l'instant on voit surtout les résultats produits par des IA généralistes. Faudrait voir ce que donne une IA entrainée spécifiquement pour la traduction de bouquins selon le type, l'époque, l'auteur...
C'est certain qu'on ne traduit pareil du William Shakespeare et du Terry Pratchett.
On n'en est même pas à se questionner sur traduction de Shakespeare vs. Pratchett. On en est pour l'instant encore à essayer de faire comprendre à DeepL que non, "largely" au sens de "en grande partie" ou de "fortement" ne se traduit pas par "largement" quand on est sérieux. Ou à GPT4o que oui, bien sûr, littéralement "to posture" c'est se positionner, mais qu'au sein d'une phrase pour signifier que quelqu'un prend une position publique pas tout à fait sincère, il vaut mieux reformuler. Ou que oui, "current" signifie "actuel", mais que dans une phrase exprimée au futur ça colle pas trop et que là encore il vaut mieux reformuler.
Franchement, faut pas les laisser traduire sans surveillance même des textes simples, actuels et écrits dans un langage neutre, si on veut un résultat pro et publiable sans honte. Faut systématiquement qu'une personne réellement bilingue et avec de vraies compétences en traductologie repasse derrière, et c'est long.
Après pour un usage interne et comprendre le sens général d'un texte, oui ça fait l'affaire. Mais pour l'instant ça s'arrête là. Pour moi, une boîte qui publie des bouquins traduits par l'IA ne mérite pas le titre d'éditeur.
Le
28/05/2024 à
01h
03
Bah pour moi ça confirme juste que c'est le début 🙂
Ça dépend à quelle échelle tu te situes. Mais 18 ans dans le domaine de l'informatique c'est pas exactement une petite période.
Le
27/05/2024 à
18h
34
Même chose dans la traduction. Il y a une forte demande pour de la MTPE (machine translation post-edition, repasser derrière la machine quoi) où il faudrait tout reprendre, mais c'est payé au prix d'une relecture.
La plupart des traducteurs font dans ce cas savoir au client qu'il faudrait tout reprendre mais que comme ils sont pas payés au tarif d'une traduction (et que souvent ils ont pas la deadline appropriée non plus), ils vont juste corriger le plus gros, mais que le texte restera très mal écrit. Hélas, comme tout le monde a besoin de bouffer, les agences finissent parfois par tomber sur le mec un peu plus désespéré que les autres, qui va accepter de tout refaire pour un tiers du prix normal.
Le
27/05/2024 à
18h
29
Ça me paraît dingue d'utiliser l'IA aujourd'hui pour traduire des bouquins, faut avoir aucune espèce de respect pour la qualité (et pour ses lecteurs). Non seulement il y a régulièrement des erreurs grossières - bon, ça encore, tu peux le rattraper in-extremis en faisant relire. Le plus souvent, l'IA ne respecte même pas les normes typographiques de base qui ont normalement court dans l'édition (guillemets français, espaces insécables avant les double-signes de ponctuation, espaces fines le cas échéant, crochets à l'intérieur des parenthèses, etc.). Bon, ça encore, tu peux le faire corriger presque automatiquement avec un bon logiciel (faut quand-même un humain pour vérifier qu'il y a pas de problème de guillemets imbriqués ou autres)
Mais plus globalement les traductions par l'IA ont un problème plus large de style. Toutes les traductions sonnent... ben... traduites, justement. Ça ressemble au genre de traduction qu'on fait en 1ère année d'études de langues, ou quand un texte est traduit en français par une personne dont le français n'est pas la langue maternelle.
C'est plein d'anglicismes, de tournures bizarres, d'expressions idiomatiques traduites littéralement, l'adaptation culturelle est inexistante, tout humour ou trait d'esprit se perd en chemin (et ne parlons pas des jeux de mots)... De plus, l'IA est globalement incapable de garder une cohérence de long terme, que ce soit en terme de glossaire, de choix des temps, de respect des genres ou de style. Et ça c'est pas le genre de trucs qui se corrige en vitesse. Repasser derrière l'IA et réécrire proprement, c'est souvent autant voire plus long que de traduire directement. Non parce que le premier brouillon "naïf", un traducteur expérimenté le fait à peu près en temps réel à mesure qu'il lit. Ce qui prend du temps, c'est les "finitions" justement.
Alors, je comprends que les bouquins de développement personnel c'est pas de la grande littérature, mais tout de même... quand je pense que les traductions de simples articles de journaux par l'IA sont souvent loin d'être parfaites (c'est généralement très compréhensible, mais "pas pro"), j'ose pas imaginer la gueule du bouquin entier traduit de la sorte.
Le
27/05/2024 à
18h
05
Oh ben de toute façon pour les traducteurs le système social, même avant Macron, il était pas glorieux : la plupart des traducteurs sont freelance, donc pas de chômage, quasiment pas d'indemnités journalières, etc.
Le
27/05/2024 à
18h
03
Soit l'IA va s'améliorer, et fera le job de mieux en mieux. Ce qui me semble réellement à sa portée pour le coup, il ne faut pas oublier qu'on est qu'au début...
On n'est pas vraiment aux débuts de la traduction via l'IA. Google Traduction est en ligne depuis 18 ans et utilise des réseaux de neurones depuis 2016. DeepL est en ligne depuis 2017 et continue à faire des erreurs grossières (rien que dans le précédent article de NXI sur la pétition des comédiens de doublage, il avait traduit "voice talents" par "chanteurs").
Je pense aussi qu'un bilan serait utile avant de définir une politique générale de l'emploi (car oui cela relèvera d'une planification, un concept devenu étrange en politique).
Personnellement, plutôt que de mettre au chômage un ingénieur ou un tourneur-fraiseur, peut être qu'il serait plus sain pour la société dans son ensemble de questionner les bullshit job, les consultants de tous poils, les experts de tous horizons, le management excessif et assimilé, etc etc. Bref tous ces fonctions qui ne produisent rien, qui infectent les entreprises et les services publics ou de l'Etat et qui sont parfois à l'origine de bien de maux mais qui ne rendent jamais compte de leurs actions.
L'IA pourrait les remplacer aisément ces nuisibles sans qu'ils manquent à la société.
Si on a besoin de l'IA pour les remplacer, c'est probablement qu'ils font un truc. Il faut se méfier du réflexe de se dire "je comprends pas ce qu'ils font, donc c'est que ça doit servir à rien." Un paquet de mauvais dirigeants d'entreprise ont coulé leur boîte en virant des gens dont ils ne comprenaient pas l'utilité, mais qui en pratique étaient vitaux pour que les travailleurs "directement productifs" puissent bosser correctement.
Le
24/05/2024 à
19h
32
Je comprends mais cela participe du même principe et de la même intention que pour les personnes peu diplômées. Les personnes peu ou pas diplômées représentent un volume important de la société, sans commune mesure avec des diplômés bac +5 et >. Qui plus est, on peut estimer raisonnablement que la reconversion d'un ingé ( par son réseau, ses capacités personnelles, ..) est plus simple que celle d'un télégraphiste ( réseau limité, formation trop spécialisée,..).
Au final, la destruction de métiers et d'emplois impacterait beaucoup plus les peu qualifiées que les diplômés.
C'est vrai et ça a posé son lot de problèmes, les régions très industrialisées ne s'en sont pas totalement remises. Mais on a plus ou moins géré le truc, au moins pour les générations d'après, en massifiant l'enseignement supérieur. Le truc c'est que maintenant que l'enseignement supérieur est déjà massifié, je vois pas bien quelle pourrait être la nouvelle étape pour créer de nouveaux jobs.
En très résumé, on a dit aux gens "ok, les machines feront les objets ou feront du service à votre place, mais vous pouvez encore diriger les machines". Ça a plus ou moins bien marché, on s'en est sorti avec de la casse. Maintenant, si les machines se dirigent toutes seules, non seulement dans l'industrie mais aussi dans le service, je sais pas trop où on va.
Quand l'automatisation est arrivée dans le secteur primaire, l'agriculture, ça a été l'explosion du secondaire, l'industrie. Et quand l'automatisation est arrivée dans l'industrie, ça a été l'explosion du secteur tertiaire. Une fois le tertiaire automatisé, c'est quoi le quaternaire vers lequel on est censés aller ?
Avant de poser la question de "comment on forme des millions de personnes qui perdent leur boulot", il me semble que la question à se poser c'est déjà "à quoi on les forme ? Quels sont les métiers non-automatisables qui sont prêts à accueillir des millions de nouvelles mains ? Est-ce qu'un tel secteur existe seulement ?"
Le
23/05/2024 à
22h
57
Mais je ne parle pas de la qualité ni du jeu d'acteur. Je parle de la personnalité de la voix. Une Brigitte Lecordier, un Christophe Lemoine, un Frédéric Souterelle, une Dorothée Pousséo, un Éric Legrand... ce sont des Voix. Ce sont des personnes qui ont quelque chose qui leur est propre, qui se démarque (même si certain ont une large gamme de jeu),
La voix de Benoît Allemane, c'est du bonheur à écouter. Il a une vibration, dans sa voix qui est magnifique.
Et aujourd'hui, ce genre de voix avec une forte personnalité, ça disparait.
Je le redis mais je pense que c'est en partie une question de traitement qui donne une couleur semblable à toutes les voix. Si tu entendais les voix "brutes" tu les distinguerais sans doute davantage.
Mais je trouve qu'il reste de bonnes voix. Et au risque de commettre un blasphème envers toute la génération Y, je trouve qu'il y a aujourd'hui des voix d'enfants plus talentueuses que Brigitte Lecordier, qui a l'air d'être une personne absolument géniale et adorable, mais qui, soyons honnête, a donné exactement la même voix à tous ses personnages, de Oui-Oui à Goku.
Une Cécile Gatto n'a rien à envier à une Brigitte Lecordier à mon sens. Geneviève Doang est également excellente. Et la génération d'après la nôtre te parlera avec nostalgie et un tremblement dans la voix de Donald Reignoux. Un point à pas négliger, c'est qu'une partie des voix que tu cites (tu aurais pu citer Féodor Atkine aussi), tu as grandi avec. Alors que la jeune génération tu avais déjà un certain âge, ça te touche forcément moins.
Le
23/05/2024 à
20h
42
J'ai signé la pétition, mais je trouve que ça aurait été bien de voir plus large que ça. A minima, c'est toute l'industrie artistique qui est aujourd'hui concernée. Alors oui, je trouve qu'il n'est ni juste de cloner les voix des comédiens pour les remplacer, ni souhaitable en tant que consommateur d'œuvres de perdre l'aspect "connexion humaine" par la voix. Donc je suis d'accord avec la pétition. Donc j'ai signé.
Mais au delà des voix, j'aurais aimé un mot pour les graphistes, les animateurs, les artistes 3D, les traducteurs, les musiciens, tous menacés à toute aussi brève échéance. Là, ça fait un peu tirage de couverture à soi et "après nous le déluge".
Le
23/05/2024 à
20h
37
"Avant c'était principalement les métiers peu diplomant qui étaient impactés par l'automatisation. Si maintenant on ajoute énormément d'autres métiers remplacés par des IA, il va falloir apporter des réponses sociétales car tout le monde ne pourra pas se reconvertir."
Si j'ai bien saisi ton propos, auparavant l'avenir des gens peu qualifiés était, disons, peu intéressant au point souvent d'éluder la question et d'abandonner ces populations plutôt à leur sort. Mais maintenant que ce 'progrès' impactera aussi des individus diplômés (donc beaucoup de lecteur ici), ils conviendraient de s'en préoccuper.
Sans vouloir polémiquer plus que ça, je trouve ta phrase intéressante.
C'est surtout qu'avant, on disait que la solution au fait que les métiers peu diplomants disparaissent, c'était de faire monter en compétence toute la société. D'où la démultiplication des études longues, la massification de l'enseignement et même de l'enseignement supérieur, etc.
Ça posait déjà quelques problèmes, comme le fait que certains n'étaient pas trop à l'aise avec les études longues, ou le fait que les gens commençaient à travailler de plus en plus tard et restaient dépendants de leurs parents ou de la collectivité plus longtemps. Mais bon an mal an, on s'en sortait plus ou moins.
Si maintenant même les bac+5 et les bac+8 se font remplacer, on voit pas trop ce que les nouvelles générations vont pouvoir faire à la place. Ni même comment motiver les gosses à travailler à l'école.
Le
23/05/2024 à
20h
32
Je suis d'accord avec toi. C'est un énorme problème de société à résoudre et cela ne concerne pas que l'IA mais la robotisation, l'automatisation au sens large.
Il va falloir arrêter de parler de la "valeur travail". Il va falloir dissocier revenu et travail. Les efforts pour diminuer le chômage vont être réduits à néant.
Le revenu universel (relativement élevé puisqu'il sera difficile d'améliorer ce revenu avec du travail) est forcément une piste et il va falloir l'alimenter avec les revenus générés par tous ces automatismes. Il va falloir que les gens s'occupent d'une façon ou d'une autre;
Et j'oublie probablement plein de choses.
Par contre, pour l'IA, je ne sais pas trop quand ça va se passer, mais c'est important d'y réfléchir maintenant.
Le revenu universel, moui, mais c'est quand-même un peu un pis aller.
Je préfère vivre de mon métier, que je fais avec une certaine dose d'amour, que de l’aumône que me verseront de plus ou moins bon gré les techbros milliardaires qui possèderont toutes les IA.
Accessoirement j'ai la faiblesse de croire que pour les métiers un tant soit peu artistiques, le fait que ce soit fait par un humain est une qualité en soi. Que même si l'IA donnait exactement le même résultat, ce sera jamais aussi bien juste parce qu'il n'y a plus cette connexion entre deux humains, celui qui crée et celui qui reçoit.
Je sais pas si le CIDJ est une source très solide. Tous les comédiens de doublage te diront "je ne suis pas doubleur", ils détestent même qu'on les appelle des doubleurs. Ceci dit, il semble que ton voisin du dessus se fourvoie également.
Selon le glossaire de l'Association des Traducteurs/Adaptateurs de l'Audiovisuel, "Contrairement à une idée répandue, le terme ne désigne ni un auteur* de doublage, ni un comédien de doublage (que l’on désigne sous le simple terme de « comédien »), mais l’entreprise de postproduction chargée du doublage d’une œuvre audiovisuelle."
Ce n'est pas la qualité du doublage ici que je fais remarquer, c'est la standardisation des voix. Je trouve que les voix n'ont plus de personnalité, c'est "random doubleur n#15, voix masculine, suave" qui a fait la voix d'untel. Et a priori, ça vient du fait que parier sur une voix très marquée, ce serait prendre un risque de ne pas plaire. Du coup, les doublages privilégieraient des voix passe-partout.
Je pense que ce n'est pas qu'une question de voix mais aussi une question de traitement du son. Les voix ne sont pas conservées brutes mais sont fortement traitées (equalisées, compressées, nettoyées...), à la fois pour des raisons techniques et pour leur donner une "couleur" et je pense que ça joue aussi pas mal dans cette ressemblance des timbres.
Reste le jeu d'acteur. Il y a parfois des fulgurances. J'ai été bluffé par le jeu d'acteur dans la VF d'A Plague Tale, par moments tu sentais une détresse dans la voix qui paraissait carrément sincère, limite à te demander si c'était uniquement de l'acting. Par contre les guests dans le 2 sont en dessous de tout. J'ai connu des meilleurs jeux d'acteur au club théâtre de mon lycée de petite bourgarde de province que chez certains guests.
Le
23/05/2024 à
20h
17
Je trouve que les comédiens de doublages FR "lip sync" sont rudement doués.
Mais dans le jeux video, c'est pas du lip sync. On leur donne des pages de répliques à lire devant un micro, et l'enregistrement sera découpé/édité et intégré plus tard. Donc c'est des bouts de dialogue qui sont prononcés hors-contexte de l'animation. Difficile pour un comédien de faire un travail d'interprétation.
Le pire reste tout de même le doublage pour les films, où les producteurs préfèrent sélectionner des gens connus (car ils pourront faire la promotion sur les plateaux TV) mais sans réelle expérience de doublage.
Exemple récent "Mars Express". Le doublage m'a fait plusieurs fois sortir de l'histoire tellement il ne colle pas aux images.
Et spoiler : c'est très probablement pareil en anglais mais on s'en rend moins compte parce que c'est pas notre langue maternelle.
VLC en audio je le trouve vraiment pas top. Assez lourd, assez lent, et à ma connaissance ne gère toujours pas le gapless correctement.
En comparaison Winamp est tellement léger et rapide que je ne cherche même plus à gérer des playlists. Je met à la suite et il enregistre au fur et à mesure. Ma "playlist" actuelle fait plus de 6000 titres et charge instantanément.
Je pense que tu confonds la GenY/Millenial avec la GenZ, voire peut-être les premiers de la génération suivante. Aujourd'hui la GenY a, dans sa quasi-totalité, la trentaine voire un début de quarantaine. Les plus jeunes ont 28 ans (on considère généralement qu'elle va de 1980 à 1996). Elle a grandi avec un PC de bureau, sous Windows 9x voire sous MS-DOS, a joué à Duke Nukem 3D et pour ce faire a dû se faire un autoexec.bat et un config.sys custom. Elle a fait son site perso avec Frontpage Express ou Namo Web Editor qu'elle a hébergé sur multimania.com/kikir0x0rdu39 ou sur kikir0x0rdu39.free.fr, ou à la limite pour les derniers elle a participé à la génération blogs (skyblog, canalblog, overblog...).
Ce n'est plus franchement la jeunesse et elle n'est pas née avec un smartphone et des réseaux sociaux dans les mains.
Toujours la méthode habituelle: dire qu'ils l'ont bien cherché et renverser les roles de victimisation.
Si les filles se font harceler dans la rue, c'est de leur faute parcequ'elles s'habillent trop sexy. Si les internautes se font cyber-harceler, c'est de leur faute car ils ont osé donner leur avis.
Selon le point de vue, on peut se demander de quel côté est l'inversion accusatoire... On pourrait te rétorquer que l'inversion accusatoire, elle commence peut-être quand les employés d'une entreprise décident de harceler le représentant d'un mouvement de consommateurs légitime (car quelles que soient leurs raisons, bonnes ou mauvaises, des consommateurs ont droit de refuser de faire affaire avec une entreprise et de s'informer mutuellement des produits dans lesquels elle est présente), avant de se mettre à crier au harcèlement quand ils reçoivent un retour de flamme pour ce comportement.
La technique typique des cry-bullies.
Pour être clair, je pense que faire de Sweet Baby un genre de croque-mitaine du jeu vidéo est puéril, passablement délu, probablement l'action d'un post-ado avec beaucoup trop de temps à perdre, et que le boycott est totalement risible. N'empêche que c'est leur problème, s'ils ont envie de boycotter les jeux auxquels Sweet Baby ont participé, d'expliquer pourquoi ils le font, et de faire la liste des jeux à boycotter, ils ont le droit de le faire sans que la boîte ou ses employés tente de prendre des mesures de rétorsion du type "faire sauter son compte Steam via un mass-report non justifié". Je trouve que la mesure de rétorsion envers un particulier relève beaucoup plus du harcèlement ciblé que le groupe Steam qui a entraîné cette réaction rageuse.
Et franchement, défendre le droit d'une boîte à utiliser des techniques de mafieux contre un mouvement de consommateurs et contre un particulier sous prétexte que ladite boîte se la joue Grands Chevaliers du Progressisme™, c'est vraiment pas la hot take de gauche que tu crois que c'est.
The GBA4iOS codebase is distributed under the GNU GPLv2 license. That being said, I explicitly give permission for anyone to use, modify, and distribute my original code for this project without fear of legal consequences — unless you plan to submit your app to Apple’s App Store, in which case written permission from me is explicitly required.
Et c'est là que les problèmes commencent ! Le texte en plus de celui que tu as cité est mal foutu.
1) il commence par autoriser ce que la GPL V2 autorise déjà : utilisation, modification et distribution.
2) il met une limite à la distribution sur l'Apple App Store qui est d'avoir son autorisation écrite.
Mais la GPL V2 est plus permissive que cette restriction et il a dit que son code était distribué sous GPL V2. Donc sa restriction est en contradiction avec la première phrase. Cette restriction me semble inefficace. Elle l'aurait été s'il avait faite dans la même phrase et encore, je n'en suis pas sûr. Voilà ce que c'est quand un développeur, lycéen qui plus est, joue avec les licences logicielles, il se plante.
C'est effectivement mal rédigé, mais sur le principe, il me semble que le principe de double-licence ne pose pas de problème.
La GPL interdit les restrictions, mais encore faut-il que tu possèdes une licence sous GPL du code source. Or, si tu prévois de mettre sur l'App Store, il ne t'octroie pas de licence GPL. Trolltech fait ça avec Qt depuis une éternité par exemple.
Non, non, au début de free mobile il y avait vraiment certains sites mobiles qui étaient en souffrance (j’imagine que le but était uniquement de couvrir). Le truc c’est que ça date d’il y a tellement longtemps que je ne retrouve plus d’articles.
Si ma mémoire est bonne ce n'était pas de l'ADSL mais du SDSL (et ils n'étaient pas les seuls à le faire). Je sais pas pourquoi mais je crois me souvenir d'une histoire de 4 liens SDSL 5Mbps par antenne (soit un débit de 20Mbps symétrique). Et côté radio c'était de la 3G, pas de la 4G.
Le
18/03/2024 à
00h
47
Les 300, c'est juste une limitation commerciale bas prix pour Orange, pas du tout une limitation technique de l'infrastructure, pareil pour les 400 chez Bouygues et les 500 chez Drahi.
C'est vrai mais pas vraiment un argument. L'ADSL était du haut-débit à 512kbps en son temps alors que la technologie permettait de monter jusqu'à 8Mbps, la limite à 512 était une limitation commerciale (et avant le dégroupage, il fallait payer quasiment le double pour du 1024).
Je pense qu'il est plus pertinent de regarder les usages. Qu'est-ce qu'on peut faire avec une connexion 512kbps ? 5Mbps ? 10Mbps ? 30Mbps, 100Mbps, 1Gbps, 8Gbps ?
C'est justement là que le dosage va avoir son importance. Il faut effectivement oublier tout de suite un remplacement entier ou de le faire sur des éléments trop "critiques" du scénario, mais des petits placements bien sentis peuvent s'avérer judicieux. On verra bien ce qu'ils nous sortent avec ça...
Oui s'il s'agit d'avoir des variations de "Que puis-je faire pour vous ?" de la part du marchand d'armes, ça peut faire l'affaire, ce serait sans doute mieux que le truc répétitif du PNJ marchand qui répète la même phrase à l'identique sur le même ton chaque fois que tu vas lui parler. Mais pour des dialogues susceptibles d'avoir une quelconque importance scénaristique, je pense que ce serait un recul plutôt qu'un progrès par rapport à des dialogues bien écrits.
Le
07/02/2024 à
18h
15
L'exemple que tu donnes dans ton deuxième paragraphe ça me semble au contraire vraiment pas terrible. Parce que tu vas remplacer des dialogues bien écrits et mémorables par des trucs génériques, souvent écrits avec le cul (franchement GPT est un très mauvais auteur de fiction, tout ce qu'il écrit est tarte au possible), je suis pas sûr que l'immersion y gagne. Les PNJ vont perdre en personnalité et la narration s'en trouvera affaiblie plutôt que renforcée.
Le jeu vidéo d'aventure ou le RPG, c'est, à mon sens, profondément une œuvre littéraire. Et pour l'instant les IA n'ont pas démontré du tout leur capacité à écrire de meilleures œuvres littéraires que les humains dotés d'un minimum de talent.
Le
07/02/2024 à
18h
09
C'est le problème d'une gigahype, tout le monde veut coller de l'IA partout, même quand c'est pas pertinent et avec des technos pas mûres.
En fait la problématique est bien plus à rapprocher des anciens "made for adsense".
Pour rappel, il s'agissait de sites conçus exclusivement pour générer du trafic pour afficher des pubs adsense en faisant un minimum d'effort. Une solution courante était de pomper allègrement des articles d'un peu partout et, pour berner l'algo anti-duplication de contenu de Google, utiliser un algo qui remplaçait des mots à l'aide d'un dictionnaire des synonymes.
Ça faisait du contenu qui n'avait aucun sens pour un humain (car les synonymes ne sont que rarement des correspondances parfaites, par ex. "les clients dénoncent une pratique honteuse" pouvait devenir "les prospects mouchardent une routine embarrassée") mais ce n'était pas vraiment le but de toute façon. Il s'agissait juste de générer beaucoup de trafic très vite, d'imprimer beaucoup de pubs, puis de disparaître et d'être remplacé par un autre site bidon. D'où le terme "made for adsense" (par opposition à "made for humans").
Ce qu'on voit là c'est une resurgence un peu modernisée et un peu plus subtile de ces pratiques.
L'ennui c'est qu'avec suffisamment de subtilité, ces sites bidons sans valeur ajoutée peuvent devenir plus difficiles à distinguer d'un site ayant une vraie démarche journalistique pour un œil non averti. Il y a donc un "vol de valeur" qui peut effectivement mettre en péril la santé financière déjà fragile (NXI en sait quelque chose) des organes de presse en ligne, en détournant du trafic.Car il suffit pas de grand chose pour couler la presse en ligne en ce moment. La rentabilité se joue souvent à quelques pourcents de CA de plus ou de moins.
Le terme de caisse auto est de base une arnaque... ces caisses ne sont pas tellement plus automatiques qu'une caisse standard. C'est juste que vous faites le boulot à la place de la caissière. En France, les seules caisses qui peuvent se vanter d'une certaine automaticité sont celles de Décathlon, et encore. Sinon, il faut scanner les articles manuellement, valider le total manuellement, payer manuellement... comme sur une caisse normale. La seule raison pour laquelle ça permet d'économiser des salaires de caissière, c'est que c'est le consommateur qui devient la caissière.
Et du coup c'est pas plus rapide, parce que vous êtes bien moins entraîné qu'elle à scanner vite. Elle en voit tellement passer qu'elle sait exactement où trouver le code barre de chaque objet, elle a même pas besoin d'y réfléchir, c'est un automatisme. Vous retournez 5 fois le produit pour retrouver le code barre. Donc non, on gagne pas de temps. Par contre la grande surface y gagne un peu de marge, mais probablement même pas tant que ça vu que ça favorise pas mal certains types de vols.
Même avis. L'article précise bien que la crispation n'est pas aussi élevée côté droit des marques que côté artistique mais passe un peu vite sur le point, alors que la distinction est majeure à mon sens. Une photo de sac à main n'est pas une contrefaçon de sac à main. Au pire elle peut servir à vendre des contrefaçons, mais jveux dire... prendre une photo d'un sac Hermès pour vendre des imitations aussi. Alors qu'une image peut être une contrefaçon d'une autre image.
Le
17/01/2024 à
06h
06
"les deux juristes estiment peu probable"
Pas vraiment la même connotation. "Peu probable" insiste sur la fait que la probabilité est faible, alors que "pas improbable" insiste sur le fait que la probabilité, sans être ultra élevée, reste quand même significative.
La proposition de GruntZ "estiment possible" me semble meilleure. Ou "estiment plausible".
Le
17/01/2024 à
06h
05
Parce qu'il y a une différence entre une chose pas improbable (=elle peut arriver même si la probabilité peut être faible voire quasi nulle) et une chose probable (=elle a de fortes chances d'arriver).
Le terme "improbable" exprime déjà une probabilité faible ou quasi nulle (sinon on utilisera plutôt le terme "impossible"). "Pas improbable" signifie une probabilité un peu plus élevée que juste faible, mais pas non plus nécessairement une probabilité élevée. C'est un terme un peu flou pour dire "je sais pas trop jusqu'à quel point c'est plausible, c'est loin d'être certain mais c'est loin d'être négligeable aussi" je dirais.
C'est différent : iStockPhoto met des œuvres à disposition du public, pas Midjourney (ou quand il le fait, c’est sous le statut d'hébergeur).
En plus, je ne suis pas sûr de ce que tu affirmes. S'ils ont le statut d'hébergeur (je ne sais pas dire si c'est le cas), ils ne sont responsable pénalement que s'ils ne réagissent pas quand on leur indique que l'œuvre appartient à quelqu'un d'autre que celui qui leur a soumise.
Je pense que ni l'un ni l'autre n'ont le statut d'hébergeur. Les hébergeurs sont des intermédiaires techniques ayant pour seule mission le stockage de données fournies par des tiers utilisateurs. Ce n'est a priori ni le rôle (principal) d'iStockPhoto, ni celui de Midjourney. Ils seront au maximum hébergeur de leur propre site "boutique" ou vitrine, mais ça s'arrêtera là.
Le
10/01/2024 à
18h
53
La ressemblance imparfaite avec l'original, c'est un problème vieux comme la contrefaçon. Mais globalement, le fait qu'il y ait des différences à la marge ne suffit pas à échapper à la contrefaçon. Si le produit supposé contrefait reprend les principales caractéristiques de l'original, c'est généralement considéré comme de la contrefaçon même s'il y a des différences. C'est pas parce que tu changes le sens de la moustache de Mario et que tu lui mets une salopette jaune que tu as le droit de vendre des peluches "Super Ramio Bros".
Voir, dans un domaine tangent, ce jugement de la cour de cassation : https://www.nomosparis.com/la-contrefacon-sapprecie-au-regard-des-ressemblances-entre-les-oeuvres-et-non-des-differences/
EDIT: Help comment on fait des liens dans le nouvel éditeur.
Le
10/01/2024 à
18h
47
Cela n'empêche pas qu'ils vendent un service et pas des œuvres.
iStockPhoto dit pareil mais ça n'empêche que si les photos proposées sont volées, ils seront responsables pénalement.
Le
10/01/2024 à
18h
45
Quid des SaaS ? Vu que ton office ou photoshop va tourner dans le cloud, tu ne fais alors que donner des ordres à une machine distante (ex: dessiner une vague blanche sur un fond rouge), donc les machines d'Adobe ou crosoft vont te générer ce contenue qui peut enfreindre le copyright, et tu paye bien ce service... Je ne vois pas de grandes différences, des cliques souris pour ton outils ou du texte pour ton IA ça reste des directives...
A priori, tu exécutes, seul, les manipulations arrivant au résultat final.
Si tu fais toi-même les calculs statistiques/probabilistes de débruitage de l'image sur une machine distante, la machine distante ne sera vraisemblablement pas coupable de contrefaçon juste parce qu'elle t'a fourni une calculatrice en ligne. Mais là, c'est bien Midjourney qui choisit, seul, de faire les calculs aboutissant au résultat. A priori sans même que tu lui ais donné l'ordre d'arriver à un résultat contrefait (le prompt utilisé étant beaucoup plus générique que cela). Ça va être difficile d'invoquer une "jurisprudence SaaS" dans ce contexte àmha.
Le
05/01/2024 à
20h
54
Comme je l'ai dit plus haut (#12), pour bien comprendre ce qu'il s'est passé, il faudrait avoir les prompts ayant généré ces images. Je les ai demandés mais je n'ai pas (encore) eu de réponse. C'est pourtant facile de les fournir ici puisque c'est Next qui a fait générer les images.
J'ai demandé à Google image "animated toy" et la 17 ème image est une image correspondant à Toy Story : https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/culture/trois-raisons-qui-prouvent-que-toy-story-a-revolutionne-le-film-danimation-3471521/44791538-1-fre-FR/Trois-raisons-qui-prouvent-que-Toy-Story-a-revolutionne-le-film-d-animation.jpg
Les images précédentes sont pour beaucoup des images de jouets de cartoon (dessins animés). Comme animated correspond aussi au sens animé de film d'animation, c'est assez cohérent.
J'en conclus que sans connaissance précise du prompt, il est difficile de conclure, mais avec un prompt très court, on peut probablement tomber sur des jouets de dessin animés ou des jouets animés.
Le créateur de l'image est normalement celui qui fournit le prompt. Mais avec un prompt trop court, on ne maîtrise plus la sortie et il ne sort que des trucs proches des plus "vus" lors de l'entraînement.
Le créateur de l'image est normalement celui qui fournit le promp
C'est peut-être ce que dit Midjourney pour se défendre, mais en droit ça me paraît archi-contestable. C'est pas parce que tu donnes les ordres que c'est pas leurs machines qui produisent l'image en faisant les calculs. Le prompt, c'est juste une consigne. Un producteur de contrefaçon peut difficilement se défausser sur le commanditaire au motif que c'est le commanditaire qui a donné la consigne de produire le truc. A fortiori si commanditaire a juste demandé "une peluche mignonne" et que tu as produit un pikachu de ta propre initiative.
2184 commentaires
200 personnalités d’internet appellent à voter Nouveau Front Populaire
18/06/2024
Le 18/06/2024 à 19h 20
L'appel au barrage au RN se comprend aisément et est assez attendu. Je comprends moins l'appel à voter NFP en revanche, alors qu'il y a d'autres partis disponibles (à commencer, tout connement, par Renaissance). Bon, ces influenceurs font ce qu'ils veulent et ils ont le droit de militer à gauche, mais c'est un peu hypocrite de parler de "mobilisation contre l'extrême-droite". C'est une mobilisation pour la gauche. Ce serait plus honnête de leur part de le présenter ainsi. Ce qu'ils font s'appelle un sophisme du faux dilemme.Le 18/06/2024 à 19h 09
Parce que si t'écoutes les juifs, tu verras que de leur point de vue, LFI n'est pas "ambigu" mais a largement dépassé le mur du çon en la matière et que le clientélisme fait partie du problème.
- Ainsi de Mélenchon qui, dès 2014 et visant les juifs, parlait des "communautés agressives qui font la leçon au reste du Pays" et de "Peuples supérieurs aux autres".
- Ainsi de Mélenchon, encore, qui ressort le vieux trope antisémite du "peuple déïcide" en interview
- Ainsi de Danièle Obono qui "pleure toutes les fois où des camarades ont appelé à la censure de Dieudonné"
- Ainsi de Bruno Gaccio qui "ne trouve pas Dieudonné antisémite"
- Ainsi des Dieudonnistes accueillis dès 2022 (Azelma Sigaux et Farid Faryssi par exemple).
- Ainsi de David Guiraud, ex-Soralien qui ressort le mème d'extrême-droite des "dragons célestes".
- Ainsi de l'avocat Eddine Denfer-Djeffal, proche de ce même Guiraud, pris en flagrant délit de posts anonymes de divers messages antisémites sur Twitter, légitimant le 7 octobre et ironisant sur l'attentat de l'Hyper Casher.
- Ainsi du soutien à l'imam antisémite Iquioussen
- Ainsi de Portes, Omarjee et Obono qui vont faire des papouilles à Youssef Boussoumah dans un meeting organisé par le PIR (vous savez ? Ce parti fondé par l'autrice de "Les Blancs, les Juifs et nous").
- Ainsi d'Ersilia Soudais qui va ricaner sur le plateau de la même team au lendemain du 7 octobre "qui lui a bien pété son plan de comm." et se marrait d'avoir invité Mariam Abbou Daqqa, membre du FPLP (pour rappel, le FPLP a l'insigne honneur d'avoir été l'auteur, en 1980, du premier attentat visant des juifs sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale).
- Ainsi de la même Ersilia Soudais qui participait à un grand raout aux côtés d'Elias d'Imzalène, auteur de théories du complot sur le "projet mondial juifo-protestant".
- Ainsi de Panot qui participe à des réunions aux côtés de Samidoun et du collectif Palestine Vaincra qui déclarent haut et fort leur soutien pour le Hamas et leurs moyens d'action.
- Ainsi de Glucksmann qualifié de "sioniste" par des gens aujourd'hui investis à la députation par LFI, alors que sa position était : cessez le feu + sanctions pour Israël + reconnaissance de l'État palestinien. Rien à voir avec le fait qu'il est juif, bien entendu....
Je pourrais continuer encore longtemps mais je crois qu'on a compris : le fait est que ça commence à faire beaucoup "d'ambiguités" pour un seul parti.
Le résultat, c'est que quand l'Ifop interroge les juifs, 92% considèrent que LFI fait monter l'antisémitisme et c'est le plus haut score pour un parti français, devant le RN. Réaction de LFI : c'est islamophobe... Bah GG hein, si ça veut pas se remettre un peu en question quand 92% des concernés leur font passer un message, on va les laisser se vautrer dans leurs "ambiguités".
Mais qu'on ne nous fasse plus jamais le coup du "nan mais il faut écouter les concernés, c'est pas à vous de dire ce qui est sexiste/islamophobe/transphobe/homophobe/grossophobe/handiphobe/raciste ou pas".
Le 18/06/2024 à 18h 22
Un indice au bas de votre écran.
Le 18/06/2024 à 18h 16
Le 18/06/2024 à 18h 11
Le 18/06/2024 à 17h 57
[Édito] IA : il nous faut un traitement plus nuancé
03/06/2024
Le 03/06/2024 à 18h 57
À choisir je préfère une position de principe peut-être un peu méfiante, mais qui au moins fait un pas de côté par rapport à la communication hypée à l'extrême de l'industrie, qu'une position enthousiaste au possible... non parce que si c'est pour dire "c'est trop génial" j'ai pas besoin d'un organe de presse : OpenAI, Meta, Mistral et autres font déjà ça très bien.
Surtout qu'au final il y a à redire sur ce GPT4o, pas du tout aussi dinguissime qu'affirmé. Et ça fait partie du job d'un canard pour moi, de me prévenir quand on essaye de me survendre un service, qu'il soit gratuit (c'est moi le produit) ou payant.
Le 03/06/2024 à 18h 46
Le 03/06/2024 à 18h 44
Automatic1111 est un peu aride pour les débutants (et y a pire... ne regarde jamais ComfyUI tu vas faire une syncope). En plus le système de file d'attente d'EasyDiffusion permet d'essayer plein de paramètres très rapidement, puis de laisser le PC mouliner tranquillement tes différents essais pendant que tu fais autre chose. La dernière fois que j'ai regardé, Automatic1111 ne proposait toujours pas ça.
Codestral : Mistral se lance dans le code généré par IA
30/05/2024
Le 30/05/2024 à 17h 42
Le 30/05/2024 à 17h 40
Comme d'hab avec l'IA, c'est chouette pour jouer dans son coin, se simplifier la vie pour des projets persos... mais si une grosse boîte se met à compter là-dessus en oubliant l'expertise humaine, à mon avis elle va au devant de sérieuses emmerdes. Ne serait-ce que parce que du code écrit par quelqu'un qui ne le comprend pas, c'est du code non-maintenable, non-débuggable, non-corrigible en cas de faille de sécurité trouvée.Faudra payer un expert capable de relire une base de code sur laquelle il a pas travaillé en amont et c'est le genre de prestation qui va se vendre très cher sur le marché. D'autant plus cher si les experts se font rares parce qu'on n'a jamais donné l'occasion à une nouvelle génération de se faire la main en tant que junior vu que "nan mais c'est bon, l'IA s'en occupe".
Rachat de La Poste Mobile : des « divergences » entre SFR et La Poste
29/05/2024
Le 30/05/2024 à 17h 33
Le 29/05/2024 à 17h 56
Des éditeurs remplacent leurs traducteurs par des IA
27/05/2024
Le 29/05/2024 à 03h 45
Moi, je répondais juste à ton "on est au début". Non, dans le domaine de la traduction, on n'est pas spécialement "au début". Dans la génération de vidéos ou de modèles 3D par IA générative, là oui on est au début. Dans la traduction, on est sur 35 ans de recherche et quasi 10 ans de solutions commerciales basées sur les CNN et RNN (Baidu propose la sienne au public depuis 2015). Des mastodontes comme Google, Microsoft, Baidu y travaillent depuis une décennie. Des startups plus agiles comme DeepL aussi. DeepL qui a développé son modèle - toujours en usage - en 2016, et a commencé la constitution d'une base de données pour l'apprentissage dès 2007, à une époque où la grande majorité des PC tournaient encore sous Windows XP.
Alors oui, à l'échelle de l'humanité on est certainement au début. Mais à l'échelle de l'informatique pas vraiment.
Le 28/05/2024 à 19h 09
Toi tu as peut-être découvert les transformers, les réseaux de neurones, les IA génératives et tout le toutim il y a deux ans quand OpenAI a présenté ChatGPT. Mais dans la traduction ça fait 10 ans que c'est en place commercialement. Et j'insiste : c'est la même technologie que celle utilisée aujourd'hui (attention-based RNNs). Je parle pas de traduction statistique là.
Le 28/05/2024 à 01h 46
Franchement, faut pas les laisser traduire sans surveillance même des textes simples, actuels et écrits dans un langage neutre, si on veut un résultat pro et publiable sans honte. Faut systématiquement qu'une personne réellement bilingue et avec de vraies compétences en traductologie repasse derrière, et c'est long.
Après pour un usage interne et comprendre le sens général d'un texte, oui ça fait l'affaire. Mais pour l'instant ça s'arrête là. Pour moi, une boîte qui publie des bouquins traduits par l'IA ne mérite pas le titre d'éditeur.
Le 28/05/2024 à 01h 03
Le 27/05/2024 à 18h 34
Même chose dans la traduction. Il y a une forte demande pour de la MTPE (machine translation post-edition, repasser derrière la machine quoi) où il faudrait tout reprendre, mais c'est payé au prix d'une relecture.La plupart des traducteurs font dans ce cas savoir au client qu'il faudrait tout reprendre mais que comme ils sont pas payés au tarif d'une traduction (et que souvent ils ont pas la deadline appropriée non plus), ils vont juste corriger le plus gros, mais que le texte restera très mal écrit. Hélas, comme tout le monde a besoin de bouffer, les agences finissent parfois par tomber sur le mec un peu plus désespéré que les autres, qui va accepter de tout refaire pour un tiers du prix normal.
Le 27/05/2024 à 18h 29
Ça me paraît dingue d'utiliser l'IA aujourd'hui pour traduire des bouquins, faut avoir aucune espèce de respect pour la qualité (et pour ses lecteurs). Non seulement il y a régulièrement des erreurs grossières - bon, ça encore, tu peux le rattraper in-extremis en faisant relire. Le plus souvent, l'IA ne respecte même pas les normes typographiques de base qui ont normalement court dans l'édition (guillemets français, espaces insécables avant les double-signes de ponctuation, espaces fines le cas échéant, crochets à l'intérieur des parenthèses, etc.). Bon, ça encore, tu peux le faire corriger presque automatiquement avec un bon logiciel (faut quand-même un humain pour vérifier qu'il y a pas de problème de guillemets imbriqués ou autres)Mais plus globalement les traductions par l'IA ont un problème plus large de style. Toutes les traductions sonnent... ben... traduites, justement. Ça ressemble au genre de traduction qu'on fait en 1ère année d'études de langues, ou quand un texte est traduit en français par une personne dont le français n'est pas la langue maternelle.
C'est plein d'anglicismes, de tournures bizarres, d'expressions idiomatiques traduites littéralement, l'adaptation culturelle est inexistante, tout humour ou trait d'esprit se perd en chemin (et ne parlons pas des jeux de mots)... De plus, l'IA est globalement incapable de garder une cohérence de long terme, que ce soit en terme de glossaire, de choix des temps, de respect des genres ou de style. Et ça c'est pas le genre de trucs qui se corrige en vitesse. Repasser derrière l'IA et réécrire proprement, c'est souvent autant voire plus long que de traduire directement. Non parce que le premier brouillon "naïf", un traducteur expérimenté le fait à peu près en temps réel à mesure qu'il lit. Ce qui prend du temps, c'est les "finitions" justement.
Alors, je comprends que les bouquins de développement personnel c'est pas de la grande littérature, mais tout de même... quand je pense que les traductions de simples articles de journaux par l'IA sont souvent loin d'être parfaites (c'est généralement très compréhensible, mais "pas pro"), j'ose pas imaginer la gueule du bouquin entier traduit de la sorte.
Le 27/05/2024 à 18h 05
Oh ben de toute façon pour les traducteurs le système social, même avant Macron, il était pas glorieux : la plupart des traducteurs sont freelance, donc pas de chômage, quasiment pas d'indemnités journalières, etc.Le 27/05/2024 à 18h 03
Face à l’IA, les doubleurs VF de Marge Simpson, Brad Pitt ou Thanos se mobilisent
23/05/2024
Le 27/05/2024 à 01h 42
Le 24/05/2024 à 19h 32
En très résumé, on a dit aux gens "ok, les machines feront les objets ou feront du service à votre place, mais vous pouvez encore diriger les machines". Ça a plus ou moins bien marché, on s'en est sorti avec de la casse. Maintenant, si les machines se dirigent toutes seules, non seulement dans l'industrie mais aussi dans le service, je sais pas trop où on va.
Quand l'automatisation est arrivée dans le secteur primaire, l'agriculture, ça a été l'explosion du secondaire, l'industrie. Et quand l'automatisation est arrivée dans l'industrie, ça a été l'explosion du secteur tertiaire. Une fois le tertiaire automatisé, c'est quoi le quaternaire vers lequel on est censés aller ?
Avant de poser la question de "comment on forme des millions de personnes qui perdent leur boulot", il me semble que la question à se poser c'est déjà "à quoi on les forme ? Quels sont les métiers non-automatisables qui sont prêts à accueillir des millions de nouvelles mains ? Est-ce qu'un tel secteur existe seulement ?"
Le 23/05/2024 à 22h 57
Mais je trouve qu'il reste de bonnes voix. Et au risque de commettre un blasphème envers toute la génération Y, je trouve qu'il y a aujourd'hui des voix d'enfants plus talentueuses que Brigitte Lecordier, qui a l'air d'être une personne absolument géniale et adorable, mais qui, soyons honnête, a donné exactement la même voix à tous ses personnages, de Oui-Oui à Goku.
Une Cécile Gatto n'a rien à envier à une Brigitte Lecordier à mon sens. Geneviève Doang est également excellente. Et la génération d'après la nôtre te parlera avec nostalgie et un tremblement dans la voix de Donald Reignoux. Un point à pas négliger, c'est qu'une partie des voix que tu cites (tu aurais pu citer Féodor Atkine aussi), tu as grandi avec. Alors que la jeune génération tu avais déjà un certain âge, ça te touche forcément moins.
Le 23/05/2024 à 20h 42
J'ai signé la pétition, mais je trouve que ça aurait été bien de voir plus large que ça. A minima, c'est toute l'industrie artistique qui est aujourd'hui concernée. Alors oui, je trouve qu'il n'est ni juste de cloner les voix des comédiens pour les remplacer, ni souhaitable en tant que consommateur d'œuvres de perdre l'aspect "connexion humaine" par la voix. Donc je suis d'accord avec la pétition. Donc j'ai signé.Mais au delà des voix, j'aurais aimé un mot pour les graphistes, les animateurs, les artistes 3D, les traducteurs, les musiciens, tous menacés à toute aussi brève échéance. Là, ça fait un peu tirage de couverture à soi et "après nous le déluge".
Le 23/05/2024 à 20h 37
Ça posait déjà quelques problèmes, comme le fait que certains n'étaient pas trop à l'aise avec les études longues, ou le fait que les gens commençaient à travailler de plus en plus tard et restaient dépendants de leurs parents ou de la collectivité plus longtemps. Mais bon an mal an, on s'en sortait plus ou moins.
Si maintenant même les bac+5 et les bac+8 se font remplacer, on voit pas trop ce que les nouvelles générations vont pouvoir faire à la place. Ni même comment motiver les gosses à travailler à l'école.
Le 23/05/2024 à 20h 32
Je préfère vivre de mon métier, que je fais avec une certaine dose d'amour, que de l’aumône que me verseront de plus ou moins bon gré les techbros milliardaires qui possèderont toutes les IA.
Accessoirement j'ai la faiblesse de croire que pour les métiers un tant soit peu artistiques, le fait que ce soit fait par un humain est une qualité en soi. Que même si l'IA donnait exactement le même résultat, ce sera jamais aussi bien juste parce qu'il n'y a plus cette connexion entre deux humains, celui qui crée et celui qui reçoit.
Le 23/05/2024 à 20h 27
Selon le glossaire de l'Association des Traducteurs/Adaptateurs de l'Audiovisuel, "Contrairement à une idée répandue, le terme ne désigne ni un auteur* de doublage, ni un comédien de doublage (que l’on désigne sous le simple terme de « comédien »), mais l’entreprise de postproduction chargée du doublage d’une œuvre audiovisuelle."
(Source)
Le 23/05/2024 à 20h 22
Reste le jeu d'acteur. Il y a parfois des fulgurances. J'ai été bluffé par le jeu d'acteur dans la VF d'A Plague Tale, par moments tu sentais une détresse dans la voix qui paraissait carrément sincère, limite à te demander si c'était uniquement de l'acting. Par contre les guests dans le 2 sont en dessous de tout. J'ai connu des meilleurs jeux d'acteur au club théâtre de mon lycée de petite bourgarde de province que chez certains guests.
Le 23/05/2024 à 20h 17
Winamp va devenir open source
20/05/2024
Le 24/05/2024 à 02h 38
VLC en audio je le trouve vraiment pas top. Assez lourd, assez lent, et à ma connaissance ne gère toujours pas le gapless correctement.En comparaison Winamp est tellement léger et rapide que je ne cherche même plus à gérer des playlists. Je met à la suite et il enregistre au fur et à mesure. Ma "playlist" actuelle fait plus de 6000 titres et charge instantanément.
Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie
23/05/2024
Le 24/05/2024 à 02h 21
Je pense que tu confonds la GenY/Millenial avec la GenZ, voire peut-être les premiers de la génération suivante. Aujourd'hui la GenY a, dans sa quasi-totalité, la trentaine voire un début de quarantaine. Les plus jeunes ont 28 ans (on considère généralement qu'elle va de 1980 à 1996). Elle a grandi avec un PC de bureau, sous Windows 9x voire sous MS-DOS, a joué à Duke Nukem 3D et pour ce faire a dû se faire un autoexec.bat et un config.sys custom. Elle a fait son site perso avec Frontpage Express ou Namo Web Editor qu'elle a hébergé sur multimania.com/kikir0x0rdu39 ou sur kikir0x0rdu39.free.fr, ou à la limite pour les derniers elle a participé à la génération blogs (skyblog, canalblog, overblog...).Ce n'est plus franchement la jeunesse et elle n'est pas née avec un smartphone et des réseaux sociaux dans les mains.
Eh oui... on se fait vieux.
Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »
18/04/2024
Le 20/04/2024 à 01h 13
La technique typique des cry-bullies.
Pour être clair, je pense que faire de Sweet Baby un genre de croque-mitaine du jeu vidéo est puéril, passablement délu, probablement l'action d'un post-ado avec beaucoup trop de temps à perdre, et que le boycott est totalement risible. N'empêche que c'est leur problème, s'ils ont envie de boycotter les jeux auxquels Sweet Baby ont participé, d'expliquer pourquoi ils le font, et de faire la liste des jeux à boycotter, ils ont le droit de le faire sans que la boîte ou ses employés tente de prendre des mesures de rétorsion du type "faire sauter son compte Steam via un mass-report non justifié". Je trouve que la mesure de rétorsion envers un particulier relève beaucoup plus du harcèlement ciblé que le groupe Steam qui a entraîné cette réaction rageuse.
Et franchement, défendre le droit d'une boîte à utiliser des techniques de mafieux contre un mouvement de consommateurs et contre un particulier sous prétexte que ladite boîte se la joue Grands Chevaliers du Progressisme™, c'est vraiment pas la hot take de gauche que tu crois que c'est.
Apple autorise puis supprime un émulateur Game Boy sur iOS
15/04/2024
Le 15/04/2024 à 18h 06
La GPL interdit les restrictions, mais encore faut-il que tu possèdes une licence sous GPL du code source. Or, si tu prévois de mettre sur l'App Store, il ne t'octroie pas de licence GPL. Trolltech fait ça avec Qt depuis une éternité par exemple.
Aux États-Unis, la FCC définit le très haut débit à 100/20 Mbs/s, qu’en est-il en France ?
15/03/2024
Le 18/03/2024 à 00h 56
Le 18/03/2024 à 00h 47
Je pense qu'il est plus pertinent de regarder les usages. Qu'est-ce qu'on peut faire avec une connexion 512kbps ? 5Mbps ? 10Mbps ? 30Mbps, 100Mbps, 1Gbps, 8Gbps ?
L’IA générative dans le jeu vidéo : des PNJ plus malins que nous ?
07/02/2024
Le 07/02/2024 à 20h 48
Le 07/02/2024 à 18h 15
L'exemple que tu donnes dans ton deuxième paragraphe ça me semble au contraire vraiment pas terrible. Parce que tu vas remplacer des dialogues bien écrits et mémorables par des trucs génériques, souvent écrits avec le cul (franchement GPT est un très mauvais auteur de fiction, tout ce qu'il écrit est tarte au possible), je suis pas sûr que l'immersion y gagne. Les PNJ vont perdre en personnalité et la narration s'en trouvera affaiblie plutôt que renforcée.Le jeu vidéo d'aventure ou le RPG, c'est, à mon sens, profondément une œuvre littéraire. Et pour l'instant les IA n'ont pas démontré du tout leur capacité à écrire de meilleures œuvres littéraires que les humains dotés d'un minimum de talent.
Le 07/02/2024 à 18h 09
C'est le problème d'une gigahype, tout le monde veut coller de l'IA partout, même quand c'est pas pertinent et avec des technos pas mûres.Google se moque « de savoir si un article a été rédigé par une IA ou par un humain »
19/01/2024
Le 23/01/2024 à 02h 26
En fait la problématique est bien plus à rapprocher des anciens "made for adsense".Pour rappel, il s'agissait de sites conçus exclusivement pour générer du trafic pour afficher des pubs adsense en faisant un minimum d'effort. Une solution courante était de pomper allègrement des articles d'un peu partout et, pour berner l'algo anti-duplication de contenu de Google, utiliser un algo qui remplaçait des mots à l'aide d'un dictionnaire des synonymes.
Ça faisait du contenu qui n'avait aucun sens pour un humain (car les synonymes ne sont que rarement des correspondances parfaites, par ex. "les clients dénoncent une pratique honteuse" pouvait devenir "les prospects mouchardent une routine embarrassée") mais ce n'était pas vraiment le but de toute façon. Il s'agissait juste de générer beaucoup de trafic très vite, d'imprimer beaucoup de pubs, puis de disparaître et d'être remplacé par un autre site bidon. D'où le terme "made for adsense" (par opposition à "made for humans").
Ce qu'on voit là c'est une resurgence un peu modernisée et un peu plus subtile de ces pratiques.
L'ennui c'est qu'avec suffisamment de subtilité, ces sites bidons sans valeur ajoutée peuvent devenir plus difficiles à distinguer d'un site ayant une vraie démarche journalistique pour un œil non averti. Il y a donc un "vol de valeur" qui peut effectivement mettre en péril la santé financière déjà fragile (NXI en sait quelque chose) des organes de presse en ligne, en détournant du trafic.Car il suffit pas de grand chose pour couler la presse en ligne en ce moment. La rentabilité se joue souvent à quelques pourcents de CA de plus ou de moins.
Google va modifier son moteur de recherche pour se conformer au DMA
18/01/2024
Le 18/01/2024 à 19h 15
Le retour du Prixdunet ?Les promesses non remplies des caisses automatiques
18/01/2024
Le 18/01/2024 à 19h 14
Le terme de caisse auto est de base une arnaque... ces caisses ne sont pas tellement plus automatiques qu'une caisse standard. C'est juste que vous faites le boulot à la place de la caissière. En France, les seules caisses qui peuvent se vanter d'une certaine automaticité sont celles de Décathlon, et encore. Sinon, il faut scanner les articles manuellement, valider le total manuellement, payer manuellement... comme sur une caisse normale. La seule raison pour laquelle ça permet d'économiser des salaires de caissière, c'est que c'est le consommateur qui devient la caissière.Et du coup c'est pas plus rapide, parce que vous êtes bien moins entraîné qu'elle à scanner vite. Elle en voit tellement passer qu'elle sait exactement où trouver le code barre de chaque objet, elle a même pas besoin d'y réfléchir, c'est un automatisme. Vous retournez 5 fois le produit pour retrouver le code barre. Donc non, on gagne pas de temps. Par contre la grande surface y gagne un peu de marge, mais probablement même pas tant que ça vu que ça favorise pas mal certains types de vols.
Midjourney génère aussi des images de sac Hermès et des logos Vuitton et Gucci
11/01/2024
Le 17/01/2024 à 06h 09
Même avis. L'article précise bien que la crispation n'est pas aussi élevée côté droit des marques que côté artistique mais passe un peu vite sur le point, alors que la distinction est majeure à mon sens. Une photo de sac à main n'est pas une contrefaçon de sac à main. Au pire elle peut servir à vendre des contrefaçons, mais jveux dire... prendre une photo d'un sac Hermès pour vendre des imitations aussi. Alors qu'une image peut être une contrefaçon d'une autre image.Le 17/01/2024 à 06h 06
La proposition de GruntZ "estiment possible" me semble meilleure. Ou "estiment plausible".
Le 17/01/2024 à 06h 05
[MàJ] Midjourney recrache des images Pixar et d’œuvres protégées, parfois sans qu’on le lui demande
04/01/2024
Le 17/01/2024 à 05h 32
Le 10/01/2024 à 18h 53
La ressemblance imparfaite avec l'original, c'est un problème vieux comme la contrefaçon. Mais globalement, le fait qu'il y ait des différences à la marge ne suffit pas à échapper à la contrefaçon. Si le produit supposé contrefait reprend les principales caractéristiques de l'original, c'est généralement considéré comme de la contrefaçon même s'il y a des différences. C'est pas parce que tu changes le sens de la moustache de Mario et que tu lui mets une salopette jaune que tu as le droit de vendre des peluches "Super Ramio Bros".Voir, dans un domaine tangent, ce jugement de la cour de cassation : https://www.nomosparis.com/la-contrefacon-sapprecie-au-regard-des-ressemblances-entre-les-oeuvres-et-non-des-differences/
EDIT: Help comment on fait des liens dans le nouvel éditeur.
Le 10/01/2024 à 18h 47
Le 10/01/2024 à 18h 45
Si tu fais toi-même les calculs statistiques/probabilistes de débruitage de l'image sur une machine distante, la machine distante ne sera vraisemblablement pas coupable de contrefaçon juste parce qu'elle t'a fourni une calculatrice en ligne. Mais là, c'est bien Midjourney qui choisit, seul, de faire les calculs aboutissant au résultat. A priori sans même que tu lui ais donné l'ordre d'arriver à un résultat contrefait (le prompt utilisé étant beaucoup plus générique que cela). Ça va être difficile d'invoquer une "jurisprudence SaaS" dans ce contexte àmha.
Le 05/01/2024 à 20h 54