Pourquoi tant de fatalisme ? Les logiques concentrationnaires ne forment pas une loi naturelle non plus. On pourrait plutôt aller chercher du côté du manque de régulations à ce sujet.
Le
12/10/2015 à
14h
32
On peut citer quelques groupes comme Bouygues, Lagardère, Bolloré, Dassault. Y’a Drahi qui remue un peu le panier de crabes en ce moment, mais d’une part ils ne sont pas si nombreux, et d’autre part ont des intérêts très convergents… Donc la grande concentration, elle était là. Y’a une concurrence certes, mais entre organes du même avis et du même intérêt.
Le
12/10/2015 à
14h
23
Lyaume a écrit :
Et malheureusement la concentration des media est aussi effective dans les versions “papiers”.
Bientôt l’information ne sera que délivrée par quelques grands groupes qui feront la pluie et le beau temps. Surtout que la version “papier” touche plus de monde actuellement et que les gens n’y verront que du feu.
Bientôt ? C’est une blague ? C’est déjà le cas depuis des années, même si c’est vrai que ça s’intensifie ces derniers temps. Les médias papier indépendants, y’en a peu et ils sont pas non plus dans une forme exceptionnelle au niveau des finances.
gérer/diriger une entreprise est également un travail.
Bien sûr, y’a pas d’équivoque là-dessus. Je trouve qu’il y a une confusion (peut-être entretenue à dessein par certains) entre la majorité (en nombre) des entreprises (de type PME) et les très grandes entreprises. La majorité des patrons de PME sont soumis à un stress considérable et sont très loin des conditions complètement déconnectées du réel de grandes entreprises (bonus, parachutes, salaires indécents, pression actionariale, etc.). Et comme d’hab on dit qu’on soutient les entreprises quand en fait on favorise les grosses au détriment des petites (même schéma pour les particuliers).
Une remarque en passant, quand il y a grève dans un service, cela empêche une partie de la population d’aller travailler. Pour autant, on reste dans la définition que tu cites. Juste pour dire que c’est pas aussi catégorique le classement entre ce qui peut être acceptable et ce qui ne l’est pas.
Le
09/10/2015 à
09h
14
ActionFighter a écrit :
C’était la LRU, il me semble.
Et là, c’était quand même moins représentatif que pour le CPE…
C’est pour ça que je la compte pas comme grosse mobilisation. Elle a été grosse pour le milieu universitaire, certes, mais très peu interprofessionnelle comme l’avait été le CPE.
Le
09/10/2015 à
09h
13
DHKold a écrit :
ils aient été élu sur la promesse (entre autre) qu’ils allaient effectivement accepter les propositions des syndicats
Ils n’ont pas à les accepter, en revanche, j’insiste, ça ne fait pas partie du programme de discuter avec les syndicats : c’est le fonctionnement normal dans les démocraties occidentales. Après, on remarque qu’il y a une différence d’écoute selon la couleur politique. M’enfin, pour la France ces derniers temps, on peut pas dire que les syndicats de salariés aient été écoutés beaucoup, toutes couleurs politiques de gouvernement confondues.
DHKold a écrit :
C’est avec la partie montrer les muscles” que j’ai un problème.
C’est juste le seul moyen de pression disponible. Te déclarer « en grève », sans action derrière, la belle affaire, c’est le niveau zéro de l’utilité. Y’a un fantasme fréquent (je ne sais pas si tu le partages) comme quoi, fondamentalement, les syndicats aimeraient faire grève, aimeraient engager des bras de fer. Dans le tas tu vas probablement trouver des allumés qui sont là pour en découdre coûte que coûte, mais ils ne sont en aucun cas représentatifs. Cette solution c’est un dernier recours, quand l’écoute est brouillée (ah ah) et pas un dogme. On entend souvent dire des choses sur le thème « De toutes façons, en France, les gens font grève tout le temps ». Ce qui d’une part n’est pas exact, et d’autre part est juste le révélateur qu’il y a une attaque constante contre les acquis sociaux. Le tout avec pour le coup un réel chantage au prétendu « réalisme » économique, le ripolinage des cotisations sociales en « charges » sociales, desdits acquis sociaux en soi-disant « privilèges », de « coût du travail » là où le travail est le seul créateur de richesses… Mais je ne pense pas que tu souscriras à cette analyse.
Le
09/10/2015 à
08h
20
DHKold a écrit :
Bref, on tourne en rond. A moins d’avoir la possibilité de voter contre les syndicats (c’est à dire que je veux que ce soient les partis élus qui gèrent la politique de l’emploi, pas les syndicats), je resterai sur l’idée que les syndicats n’ont pas de légitimité à imposer leurs lois.
Ah, bah on y vient, au moins c’est clairement dit.
Mais là, pour continuer on revient aux bases. Par exemple : le gouvernement a dans son agenda politique une discussion sur la pénibilité du travail. Cela faisait partie de son programme, il a été élu (évidemment entre autres choses) pour ça. Il a donc mandat de la majorité des votants (et on est d’accord que c’est souvent loin d’être la majorité des citoyens mais c’est un autre problème) pour mener à bien cette discussion, et, si besoin est, de lancer un processus législatif pour adapter la loi sur ce sujet. Pour réaliser cette discussion, il s’entoure de qui lui semble pertinent au sein du gouvernement, mais aussi des représentants du monde du travail (les principaux concernés) : les syndicats d’employeurs et les syndicats de salariés. C’est leur rôle. Je n’arrive pas à voir ce qui serait choquant, anti-démocratique, etc. dans ce fonctionnement.
Les actions qui sont décidées par les syndicats sont de deux natures : soit elles sont faites a priori, une façon de « montrer les muscles ». Là c’est rarement autre chose que de la manifestation tout ce qu’il y a de plus calme. Et puis bon, défiler entre Bastille et Nation ça a jamais bloqué toute la ville… Soit, elles sont faites a posteriori si les négociations n’ont pas porté leurs fruits, pour tenter d’inverser le rapport de force, de montrer le soutien de la base.
DHKold a écrit :
ça présente une politique à la carte, alors qu’une politique ne peut être qu’un projet global cohérent.
Tu connais les sondages d’opinion ? En termes de politique à la carte on ne fait pas mieux. Et c’est le mètre-étalon des décideurs depuis bien longtemps…
DHKold a écrit :
Du coup, lorsqu’un syndicat représentant 10% des travailleurs bloque une ville, malgré le fait que les autres syndicats majoritaires ne participent pas à la grève, comment se fait-il que ça ne gène personne?
Bloquer une ville, tu penses à quoi ? Aux manifestations de taxi ? Aux agriculteurs en tracteurs ? Auquel cas oui, c’est un pourcentage rikiki qui s’est mobilisé.
Les dernières grosses mobilisations (j’entends réellement grosses) c’était pour le CPE probablement. Et là, à part faire part d’une mauvaise foi sans bornes, tu ne peux pas dire que ça n’était pas représentatif.
DHKold a écrit :
Le Medef représente des patrons. es-tu en train de me dire qu’ils ont le droit de bloquer le pays (barrages et autres) pour faire pression sur le gouvernement? Si la CGT peut le faire, y’a pas de raison de l’interdire au Medef.
Voyons, le Medef n’a pas besoin de bloquer le pays pour faire pression sur le gouvernement. La collusion avec les milieux politiques centristes (LR, PS, par exemple) est tellement forte qu’il n’y a pas besoin de ça. Un coup de téléphone, une discussion au diner du Siècle et on en parle plus.
Le
08/10/2015 à
20h
07
DHKold a écrit :
Et je répète que tu ne réponds pas à mon principal argument: si un syndicat veut le pouvoir, il y a une méthode facile et légale de l’obtenir.
Je ne vois pas quoi répondre à ton « argument », qui montre simplement que tu ne comprends le principe même de syndicat. Un syndicat ça n’est pas fait pour prendre le pouvoir, c’est fait pour porter des revendications sur les conditions de travail. Lui prêter une intention qu’il n’a pas (gouverner), pour ensuite la lui reprocher, c’est faire un faux procès. Un gouvernement, ça gère bien d’autres choses que le travail.
DHKold a écrit :
Là t’es juste occupé de dire que n’importe quel groupe privé, à partir du moment où il a le soutient d’une partie aussi infime qui soit d’une partie de la population, peut imposer sa politique au reste de la population. Et qu’en plus, ils peuvent utiliser la force pour ce faire.
[…]
Même si 100% de la population se présente au bureau de vote et que seul 10% vote pour un syndicat (le reste vote blanc), t’es occupé de me dire que ce syndicat représente légitimement la population? Si les 90% restant disent ne pas vouloir être représenté par un syndicat, on s’en fout?
À une différence près, le système est fait de tel façon qu’on propose aux salariés d’élire des représentants aux élections professionnelles. 63 % de participation, on est par exemple au niveau du taux des législatives. Si on suit ton raisonnement, les députés ne sont pas légitimes ?
Ensuite, tu formules des critiques qui n’ont rien de spécifiques aux syndicats, mais à la démocratie représentative en général. Et, en règle générale, un vote n’a pas une signification unique (par exemple en 2002 tous les votes Chirac n’ont pas eu la même signification), il en va de même pour le vote blanc. Après, je l’ai déjà dit plus, je suis pour la prise en compte effective du vote blanc, mais en l’occurence, le cas que tu décris ici ne correspond à aucune situation réelle.
DHKold a écrit :
Et si parmi ces 10%, à peine un sur dix participe à une action de blocage, tu pense que cette action est légitime?
Ben c’est-à-dire que le fait qu’il y ait 2 gugusses ou 20 000 a strictement la même valeur, s’ils ont été mandatés par les représentants… Ce qui est le cas, les décisions de grève se font en assemblée générale (truc de ouf guedin : assemblée où il n’y a pas que des syndiqués).
Le
08/10/2015 à
15h
17
DHKold a écrit :
le système d’élection est sain (ce qui est le cas), toute tentative de court-circuiter le système électoral est une attaque contre la démocratie.
C’est hautement discutable, mais c’est pas le sujet. Ensuite, le principe du syndicalisme ne court-circuite aucunement le système électoral (étant lui-même basé sur ce principe).
DHKold a écrit :
Le seul droit dont un peuple oppressé à besoin, c’est celui de pouvoir choisir librement ses dirigeants. A partir de là et tant que ce droit est garanti, tout autre changement peut et doit se faire via ces dirigeants élus./quote]
Pas besoin d’avoir recours à l’oppression. La démocratie représentative parlementaire ça n’est pas l’unique solution, ni la panacée. À mon sens, le changement devrait se faire par la base. Sur le papier, le système du parlement répond en partie à un des impératifs de la démocratie : pouvoir discuter publiquement de tout ce qui a trait à la société, tout le temps, pouvoir remettre en cause ce qui a été décidé, à n’importe quel moment qu’auront décidé les citoyens. On mandate des représentants pour ça, très bien. À titre personnel j’aimerais bien que le rappel aux représentants qu’ils sont là pour… nous représenter, se fasse de façon un peu plus continue et pas seulement tous les cinq ans. Par exemple, prendre le temps d’aller à la permanence de ton élu, envoyer des courriels, etc.
[quote:5500358" />HKold]
Ce qui m’amène à ceci: Tu n’as jusqu’à présent pas répondu à ma principale remarque: le syndicat, s’il veut proposer ou voter les lois, n’a qu’à se faire élire au gouvernement. S’ils ont besoin, malgré cela, d’utiliser le chantage, c’est qu’ils n’a pas eu le vote de la majorité et donc agissent de manière illégitime.
L’organisation en syndicats permets simplement de défendre les intérêts de la partie qu’ils représentent. Le constat est simple : en tant qu’individu, il est quasiment impossible de mener à bien une revendication. L’idée derrière est de regrouper les forces, de faire converger les intérêts pour pouvoir avoir plus de poids (on en revient au rapport de force). Dans une démocratie digne de ce nom, ça serait un 5e pouvoir (au même titre que le journalisme devrait en être le 4e).
Ensuite, je réfute les prémisses de ta remarque qui considèrent qu’une négociation avec les syndicats au niveau gouvernemental soit un chantage. C’est le rôle naturel des organisations syndicales que d’exercer un rapport de force dans le calendrier législatif et exécutif.
S’il doit y avoir illégitimité, on peut discuter du taux de personnes syndiquées. Encore que je ne sais pas comment cela peut être le seul critère, dans le sens où tu n’a pas besoin d’être syndiqué pour voter aux élections professionnelles, et que le taux de participation dépasse en moyenne les 63%…
Le
08/10/2015 à
14h
14
DHKold a écrit :
Un syndicat n’a pas besoin de 50%+1 des voix pour aller bloquer la capitale. Il suffit d’un syndicat ayant quelques milliers de personnes.
Oui on l’a bien vu, un millier de tracteur est suffisant pour ça. Des fois il suffit même de simplement menacer d’un mouvement pour que les représentants élus renoncent à un programme pour lequel ils ont été élus (qui a parlé des Pigeons ?).
DHKold a écrit :
Via les conventions, ou via la législation. La première est préférable. La seconde ne peut se faire que via proposition au gouvernement, sans obligation ni pression aucune.
C’est amusant, parce que je pense que la législation est largement préférable à la convention. C’est-à-dire que la législation a un caractère collectif beaucoup plus fort qu’une convention, qui revient à faire du cas-par-cas (et en l’occurrence ici à diviser les forces dans le salariat). En ces temps où il est de bon ton de critiquer le code du travail, ça n’est pas surprenant de lire ça.
(« La réglementation du marché du travail n’a pas d’effets statistiquement significatifs sur la productivité ». C’est pas un groupuscule affilié au NPA qui dit ça, c’est le FMI himself.)
Ensuite, je ne suis pas d’accord, des pressions évidemment qu’il peut y en avoir (la première, bien qu’elle ne soit quasiment pas utilisée étant la capacité des citoyens à faire remonter leurs doléances à leurs élus — il y en a évidemment d’autres), et on en revient à la question centrale du rapport de force. Si les syndicats n’avaient pas travaillé à l’établissement d’un rapport de force favorable aux salariés, jamais le Front populaire n’aurait mis en place une législation aussi favorable aux salariés. Et je reviens à une notion qui me parait importante et qui a déjà été soulevée dans les commentaires plus haut : que les leviers de pression soient plutôt transparents, ça me parait plutôt sain. Plus sain que le lobbyisme et le pantouflage, y’a pas photo.
Ce qui n’enlève rien au fait que si la représentativité était meilleure, ça fonctionnerait encore mieux.
Le
08/10/2015 à
13h
29
DHKold a écrit :
Je permet de rajouter quelques commentaire sur cette partie.
Je prends un exemple. Un syndicat décide de faire pression sur le gouvernement en bloquant la capitale “au finish”. Je fais comment pour exprimer mon opposition? Même en admettant que j’aurais voté pour un autre syndicat, le fait que ce dernier ne participe pas à l’action n’empêche en rien le premier d’imposer ses idées.
Là, c’est le principe de la démocratie, où 50% +1 voix peuvent imposer une décision aux autres. Pas top mais pas encore trouvé mieux, non ? À titre personnel, pour les élections en général, je suis pour la prise en compte du vote blanc et la mise en place de seuils en-dessous desquels une élection n’est pas considérée représentative. Seulement, ça n’est pas l’état actuel des choses.
DHKold a écrit :
Quand un syndicat dit représenter la population, mais que lors de leur “grève nationale”, ils peinent à rassembler quelques petits % de la population, est-ce légitime? Sachant que ce petit pourcentage (disons 100.000) peut facilement tout bloquer.
Excuse-moi, je me suis mal exprimé dans mon précédent message, c’est précisément à ce type de situation que je faisais référence : le constat, on peut le faire, on est d’accord là-dessus. En revanche qu’est-ce qu’on en fait ? Dire que c’est pas représentatif c’est une chose, mézalors : pourquoi les salariés ne font pas en sorte que ça soit représentatif ? Critiquer ce déficit de représentativité tout en n’y faisant rien, ça me parait difficilement recevable d’un simple point de vue logique (c.-à-d. sans parler d’opinions). Il y a très probablement une part de responsabilité de la part des centrales syndicales (en particulier au niveau national) qui n’engage pas les gens à faire le pas, mais pas uniquement. Le dénigrement constant à l’encontre du système syndical en est une autre, àmha.
Et oui, la question de la légitimité dans les systèmes dits représentatifs, c’est une vraie question de société.
DHKold a écrit :
Le problème n’est pas seulement qu’il n’y a pas de syndicats qui me convienne, c’est que ce n’est pas leur rôle de décider de la politique. C’est le rôle du gouvernement. Si les syndicats veulent faire de la politique, il leur suffit de se faire élire au gouvernement. S’ils ont réellement le soutiens de la majorité, alors ils n’auront aucune difficulté à passer et j’accepterai leur politique.
Là il y a quelque chose de fondamental qu’il faut rappeler : un syndicat c’est une organisation éminemment politique. Dans une société qui met le travail (en particulier son pendant qu’est le salariat) en son cœur, la question de l’organisation du travail est une question on-ne-peut-plus politique !
Décider du temps de travail hebdomadaire, de bornes (basse et pourquoi pas haute) aux salaires, des conditions de travail, que sais-je encore ?, ce sont des questions politiques. Les syndicats (de salariés comme d’employeurs) sont des institutions qui (entres autres choses) font le lien entre le monde du travail et les trois pouvoirs politiques. Ils ont au moins l’avantage d’avancer à terrain découvert, et de proposer une organisation démocratique en leur sein. On peut regretter qu’il y ait un écart de plus en plus important entre les instances nationales desdits syndicats et les centrales au niveau local, oui. On peut discuter leur fonctionnement, évidemment. Mais nier leur portée politique, c’est un non-sens.
Le
08/10/2015 à
11h
23
DHKold a écrit :
C’est en effet le moyen pour les employés de faire pression sur l’employeur en restreignant la production.
Par contre, qu’un syndicat utilise la grève pour faire pression sur un gouvernement démocratiquement élu, là c’est inacceptable. N’importe quel autre groupe fait ce genre de chantage, même de façon moindre, on crie au scandale. ( Un groupement d’industriels installerait des barrages en plein Paris pour exiger ceci ou cela, ils se feraient probablement descendre en flèche).
Deux choses à ça : il y a une question d’échelle. Quand tu veux défendre des revendications à l’échelle d’une branche ou à l’échelle nationale, ton interlocuteur, c’est un ou plusieurs membre(s) du gouvernement. Du coup ton levier de pression il change tout aussi naturellement d’échelle. Ça n’en fait pas une action inacceptable pour autant (ou alors c’est inacceptable à l’échelle locale aussi).
Ensuite, on se heurte aux limites de la démocratie représentative. On entend dire : « oui, les syndicats représentent peu de travailleurs ». Sauf que le processus démocratique n’est absolument pas verrouillé. Si les salariés se déplaçaient plus pour aller voter pour le syndicat de leur choix s’il existe, ça irait mieux. C’est un peu une pétition de principe : dire que ça n’est pas représentatif, mais ne pas faire l’effort de faire en sorte que ça le soit (alors que dispositif existe). On pourra objecter que, s’il n’y a pas de syndicat qui te convienne, il faut en monter un. Mais personnellement, pour une fois qu’il y a un processus démocratique accessible, si les gens ne s’en saisissent pas, que faire de plus ?
Une solution extrême, utilisée dans certaines branches aux É.-U. (pays qu’on peut difficilement qualifier de gauchiste) c’est d’obliger l’adhésion aux syndicats. C’est extrême, mais tu assure la représentativité (dans les limites de ce système). La bonne approche se situe probablement entre les deux.
DHKold a écrit :
Avoir une population composée majoritairement de diplômés en philo serait une catastrophe à tous les niveaux.
Certes, tout comme avoir une population composée majoritairement de diplômés en sciences expérimentales. Si tu laisses à l’école (université comprise) le soin de former des citoyens, et au monde du travail le soin de former des professionnels, tu t’affranchis de ce genre de dilemme.
Le
08/10/2015 à
09h
16
DHKold a écrit :
Je ne suis pas certain que la gratuité de l’enseignement soit attribuable aux syndicats. Typiquement, le développement de l’enseignement me semble être en grande partie attribuable aux pouvoirs religieux. Et beaucoup de partis et de “méchants patrons” (:p) sont aussi favorables à rendre l’accès à l’enseignement aussi aisé que possible.
Ah. Moi qui croyait que le service public, laïc, gratuit et obligatoire d’éducation avait été instauré en opposition au pouvoir religieux de l’époque. Oh… wait…
DHKold a écrit :
Celui qui ne tente pas d’études est responsable de sa difficulté à ne pas trouver d’emploi.
Si la chance était prépondérante sur le diplôme, le taux de chômeurs diplômé serait sensiblement identique au taux de chômeurs non-diplômés.
C’est oublier de ces considérations tout un pan de l’analyse : le volet sociologique. L’analyse sociologique des diplômés en fonction du niveau d’éducation montre un fort conservatisme du système éducatif, ainsi que de fortes inégalités dans l’accès à l’éducation en fonction de la classe sociale. Tu ne peux pas (comme bien souvent en sciences humaines) tout analyser à un échelon individuel. Bien sûr, de la même façon qu’on peut utiliser des contre-exemples minoritaires de fraude aux aides sociales pour « démontrer » que le système d’aide va mal, on peut aussi utiliser les rares enfants d’ouvriers accédant à l’ENA pour « démontrer » que seule la volonté individuelle compte.
DHKold a écrit :
Etudier pour le plaisir aux frais de la société, je trouve pas ça franchement correct.
[…]
Typiquement, j’ai rien contre une personne qui décide de faire des études dans une filière sans débouché, mais alors qu’elle le fasse à ses frais.
Ton raisonnement se tient si on considère que le rôle de l’école (à tous les niveaux d’étude) est uniquement celui de la formation professionnelle (c.-à-d. la formation d’agents productifs). On pourrait, à l’opposé du spectre, considérer que le rôle de l’école est de transformer des personnes en citoyens éclairés (probablement la seule condition qui permette au citoyen de d’exercer son rôle en pleine conscience), et que si un employeur quel qu’il soit (entreprise, État, etc.) veut avoir des agents productifs, qu’il prenne en charge la formation professionnelle (c’est d’ailleurs ce qui se passe tout au long d’une carrière, c’est pas l’Université qui prend en charge les formations professionnelles).
DHKold a écrit :
ceux qui décident d’étudier la philo, la socio, la psycho, l’art, etc. le font pour bouffer?
Dans la même veine que précédemment, tu ne peux pas envisager quelque discipline que ce soit uniquement sous un rapport productif (le fameux « À quoi ça sert ? »). Dans tous les domaines, il est des connaissances qui ont une fin en soi, et qui servent « juste » à augmenter la culture des individus. Tu le dis toi-même dans un autre commentaire, l’exemple de l’inculture scientifique c’est exactement ça. Pour un vigile de supermarché, comprendre en détail comment sont calculés les pourcentages (par exemple), ça n’apporte aucune plus-value vis-à-vis de son travail. En revanche, pour une bonne compréhension des phénomènes de société, de l’économie, du système électoral, ça a une importance cruciale. À ce sujet, la vidéo « Le savoir comme fin en soi » de Normand Baillargeon (sur YouTube) est éclairante.
DHKold a écrit :
Utiliser le chantage (via blocage) c’est court-circuiter le processus démocratique.
C’est simplement une question de rapport de forces. En ce moment, dans une écrasante majorité de secteurs (on a bien compris que tu étais épargné, c’est pas remis en question ça, et j’ai envie de dire : tant mieux pour toi), le taux de chômage créé un rapport de force en faveur de l’employeur : le fait qu’il y ait beaucoup de demandes pour peu d’offres donne un levier considérable à l’employeur dans la négociation. La seule option pour inverser cette tendance (outre évidemment un retour au plein-emploi) c’est pour l’employé de regrouper les négociations. La démarche habituelle c’est d’abord que les syndicats présentent une liste de revendications, qui sont discutées. Si échec des discussions, ils peuvent décider de la grève. Mais pas pour un plaisir quelconque, encore une fois, juste comme un moyen d’établir un rapport de force en faveur des employés. Par exemple, pour la SNCF dont l’activité principale est de fournir un service de transport, c’est précisément sur ce service que se situe le levier d’action pour installer un rapport de force favorable. Que les salariés en grève se trimballent avec un t-shirt ou un brassard « en grève » : la belle affaire pour l’employeur, et en plus il a moins de salaires à verser. On peut discuter du fait que cette action serait prétendument trop systématique, bien sûr, mais faut aussi avoir conscience des prémisses de la discussion.
Les médias en général mettent énormément le focus sur les actions de grève des syndicats. Sauf que c’est loin d’être leur activité principale. C’est aussi un accompagnement au quotidien de l’activité des salariés, de réflexion sur les conditions de travail, de soutien juridique lorsque litige avec l’employeur, etc. J’avoue que c’est confortable de dénoncer la grève, parce que ça permet de jeter le bébé avec l’eau du bain (pas mon point de vue évidemment).
Récemment, l’État a supprimé les élections prud’hommales, au motif qu’il y avait trop peu de personnes syndiquées et que ces élections coûtaient trop cher. Appliquons le même raisonnement : vu le faible pourcentage d’électeurs encartés, et le coût des élections, je propose de les supprimer :)
Encore une fois, prenez un peu de recule pour constater de la supériorité ergonomique des interfaces graphiques.
Il n’y a aucune règle absolue ( si ce n’est ta propre culture informatique) qui dicte a priori qu’une solution est plus ergonomique qu’une autre : ça dépend de l’utilisateur et ça dépend de la tâche à effectuer.
Par exemple utiliser un logiciel graphique pour faire du traitement de données de routine, c’est quasiment un contre-sens. Compiler un document LaTeX pour écrire une courte lettre, c’est le marteau-pilon pour écraser la mouche.
Au reste, prétendre qu’il faille absolument en passer par la ligne de commande sous Linux en 2015 pour une utilisation de tous les jours, c’est au mieux de la mauvaise foi, au pire de la malhonnêteté.
Le
06/10/2015 à
13h
59
Athanor_web a écrit :
Ma dernière utilisation d’ubuntu remonte à 3⁄4 ans. Ouvrir un DocX, jouer à un vieux jeu windows (+le jeu video en général), obtenir certains driver… Peut-être que je suis un cas exceptionnel ou que vous ne vous en rendez pas compte, je ne sais pas, mais yavait quand même TOUJOURS un peu de bidouille à un moment ou à un autre.
Ma dernière utilisation de la Xbox remonte à 3⁄4 ans. Jouer à un jeu PlayStation, installer une manette GameCube… Peut-être que je suis un cas exceptionnel, mais yavait quand même TOUJOURS un peu de bidouille à un moment ou à une autre…
Disons juste que la taxation des services entre particuliers (tant qu’ils restent occasionnels) ne me plait pas trop de façon générale
OK garder une tolérance sur le commerce entre particulier je suis pas contre, mais là, la taxe de séjour ne vient pas faire un prélèvement sur la prestation effectuée, c’est un montant forfaitaire fixé par le conseil municipal pour les visiteurs.
Particulier, professionnel, occasionnel, régulier, ça me semble secondaire dans le fait que, tu payes pour résider de façon occasionnelle (tourisme ou travail) dans un lieu, tu t’acquittes de la taxe de séjour si elle est demandée par la ville.
Le
27/08/2015 à
15h
04
Sigma42 a écrit :
Après, bien-sur il y a des particuliers qui font de la location comme activité principale et non pas une fois de temps en temps, et là il est normal qu’on les pousse à déclarer cela comme activité professionnelle : Mais ce n’est pas le cas de TOUS les utilisateurs de Airbnb…
Je pense que ce genre de service est utile, pratique, etc. En revanche, que ça soit une location occasionnelle ou pas, tu trouves vraiment ça juste que la personne qui loue un airbnb ne paye pas de taxe de séjour comme elle le ferait dans toutes les autres formes d’hébergement payant ? Le fait que l’activité soit professionnelle ou non n’a rien à voir avec la taxe de séjour.
Le
26/08/2015 à
15h
16
eliumnick a écrit :
Ah pardon, je pensais m’adresser à un ensemble de neurones. Promis je ne ferais plus cette erreur.
" />
Le
26/08/2015 à
13h
15
Oui, mais je parlais pas d’esclavagisme (ce qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet). Pour quelle raisons il faudrait diminuer les dépenses publiques ? Pour quelle raison il faudrait revoir les prestations sociales (sous-entendu à la baisse) ?
Le
26/08/2015 à
13h
13
Oui enfin l’État n’a pas beaucoup de moyen pour faire des contrôles.
Le
26/08/2015 à
12h
02
[HS]
bourgpat a écrit :
Non, tu parle de travail au noir. Et oui l’esclavage à conduit à la guerre de session était décrit à l’époque par les esclavagiste comme une économie du partage qui permettait de rendre la culture du coton compétitive. C’est bien pour cela que l’esclavage à été réintroduit dans les colonies.
… un des arguments des anti-esclavagistes c’est que salarier les travailleurs revenait à moins cher que de les entretenir comme esclaves …
[/HS]
bourgpat a écrit :
Il faudra bien un jour remettre à plat le système des charges sociales ou accepter une diminution des prestations comme cela à été fait ailleurs dans le monde.
En vertu de quoi ? Si ce n’est pour faire croire que gouverner = réformer ?
Le
26/08/2015 à
09h
42
Ta remarque serait juste si ces services uberisés se bornaient à de la mise en contact de particuliers, si les frais prélevés servaient uniquement à la maintenance. On est assez loin d’un service par exemple associatif là.
Le
25/08/2015 à
18h
42
Hmm ?
Le
25/08/2015 à
15h
32
Je suis très loin d’être inquiet pour les hôtels, les taxis et consorts :). J’essaie d’être optimiste en voyant dans ce genre de mesure un signe qu’on ne laisse pas le côté sauvage de l’uberisation tout seul dans son coin, et qu’on ne fera pas payer la facture aux mauvaises personnes. Croisons les doigts.
Le
25/08/2015 à
14h
52
eliumnick a écrit :
Mais comprend bien que la concurrence libre et non faussé vantée par l’UE ne s’applique qu’à l’intérieur de l’Europe.
Non plus non, il suffit de s’intéresser aux histoires de travailleurs détachés pour se rendre compte qu’il y a un double discours en interne aussi. Enfin bon, c’est pas le sujet, vu que de toutes façons j’ai tort.
Le
25/08/2015 à
14h
45
Tu fais exprès de comprendre de travers (et ce que tu veux bien) dans les messages ?
eliumnick a écrit :
Mais cette concurrence libre et non faussée n’existe null part ^^
C’est précisément là où je veux en venir. Mais comme j’ai pas d’aussi gros sabots que les tiens…
Le
25/08/2015 à
14h
26
Justement non, pas à mort le droit du travail. La concurrence « libre et non faussée » dont on nous rebat les oreilles ne se fait justement pas à armes égales. Et le nivellement par le bas, ça ne profitera certainement pas au plus grand nombre… Merci de ne pas comprendre l’exact opposé de mon message initial.
Le
25/08/2015 à
14h
17
Il était temps qu’on se décide à mettre un peu d’ordre dans les services de type Uber. La mise en concurrence c’est une chose, encore faut-il le faire à armes égales. Les cotisations ne sont pas faites pour faire chier le monde.
si certains acceptent de se péter les yeux, c’est leur choix " />
Oui, et ça justifie pas pour autant de les trasher…
Le
27/08/2015 à
12h
49
On est d’accord là-dessus, mais de là à cracher sur des gens que ça contente alors que c’est pas si vieux que ça… Je trouvais ça choquant et inutile.
Le
27/08/2015 à
09h
43
Melaure a écrit :
Le BR ce n’est mort que pour les bouffeurs de low-cost qui sont prêt à regarder n’importe quoi sur le net, même en 320*200 …
Faut vraiment avoir la mémoire courte sur l’évolution d’internet pour traiter les gens de « bouffeurs de low-cost ». Reparlons de Kazaa et autres eMule où la qualité (dite SD maintenant) de l’époque satisfaisait tout le monde… M’enfin c’est vrai, on est jamais assez pédant…
Le
26/08/2015 à
11h
43
Quitte à cracher sur la télévision, personne n’a cité d’articles des courants français de critique des médias. Non, on assène des phrases dignes du PMU du coin à l’emporte-pièce…
Lire par exemple qu’il faudrait que les chaines publiques soient plus sujettes à la pression des spectateurs… Ça fait presque sourire quand on sait à quel point depuis les années 80 et la privatisation de TF1 et l’émergence de radios commerciales toute la production audio-visuelle publique s’est alignée sur les critères d’audimat et un mode de gestion inspiré de ces chaînes commerciales, que ce soit dans les programmes proposés ou dans le traitement de l’information…
Les critiques du « encore un moyen de ponctionner plus », elles sont pas un peu paradoxales ? Dans le sens où la redevance est déjà énormément répandue (y’a eu un chiffre de plus de 98%). Les moyens de regarder la télévision évoluent, il faudrait ne pas les prendre en compte ? Surtout quand au final ça ne risquerait même pas de changer la donne sur le taux d’assujettissement ? C’est pas comme si on allait passer de 50% à 90% ici.
Ce qu’il peut y avoir comme anarchistes sur NextINpact…
Le
14/08/2015 à
12h
47
pingax a écrit :
Ca y est c’est Trolldi donc la rédac’ les INpactiens se lâchent ?
Fixed.
Le
14/08/2015 à
07h
15
Patch a écrit :
52€ en 2000, ca fait 65€ aujourd’hui avec l’inflation. Avec l’augmentation du coût de production des jeux, les prix actuels sont tout sauf déconnants.
Et encore, si tu te bases sur les prix des jeux psx (pour lesquels les 349F ont été donnés), il faut partir avant 2000, donc une somme actualisée encore plus importante.
349 ff ça fait toujours 52 €. Tu veux nous enfler de 200 balles ou bien.
Prezouille a écrit :
500 balles = 75 €. Il faut bien compter.
Pour bien comparer des prix à des époques différentes, il faut comparer en tenant compte de l’inflation. C’est ce que j’ai fait. Donc oui, j’ai bien compté.
Le
13/08/2015 à
22h
28
Ça je savais, le sens de ma remarque c’est que y’a rien qui empêcherait que tu puisses céder ta licence à quelqu’un d’autre, si ce n’est de vouloir brosser l’indus vidéoludique dans le sens du poil.
Moralité, achetez des jeux boîte (d’après le dernier CPC, c’est en moyenne 30% moins cher que Steam…)
Le
13/08/2015 à
19h
00
Pour quelle raison ? Ta licence d’utilisation, tu peux bien vouloir la revendre si tu ne t’en sers plus, que le jeu soit fixé sur un support amovible ou non.
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On peut citer quelques groupes comme Bouygues, Lagardère, Bolloré, Dassault. Y’a Drahi qui remue un peu le panier de crabes en ce moment, mais d’une part ils ne sont pas si nombreux, et d’autre part ont des intérêts très convergents… Donc la grande concentration, elle était là. Y’a une concurrence certes, mais entre organes du même avis et du même intérêt.
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27/08/2015
Le 27/08/2015 à 16h 07
La police anglaise inculque ses bonnes bannières sur 251 sites « pirates »
Londres de choc
Joli combo, on est au moins sur du 8 sur l’échelle de Ruquier là.
Dès octobre, Airbnb prélèvera une taxe de séjour de 83 centimes à Paris
25/08/2015
Le 27/08/2015 à 15h 35
Le 27/08/2015 à 15h 04
Le 26/08/2015 à 15h 16
Le 26/08/2015 à 13h 15
Oui, mais je parlais pas d’esclavagisme (ce qui n’a pas grand chose à voir avec le sujet). Pour quelle raisons il faudrait diminuer les dépenses publiques ? Pour quelle raison il faudrait revoir les prestations sociales (sous-entendu à la baisse) ?
Le 26/08/2015 à 13h 13
Oui enfin l’État n’a pas beaucoup de moyen pour faire des contrôles.
Le 26/08/2015 à 12h 02
[HS]
Le 26/08/2015 à 09h 42
Ta remarque serait juste si ces services uberisés se bornaient à de la mise en contact de particuliers, si les frais prélevés servaient uniquement à la maintenance. On est assez loin d’un service par exemple associatif là.
Le 25/08/2015 à 18h 42
Hmm ?
Le 25/08/2015 à 15h 32
Je suis très loin d’être inquiet pour les hôtels, les taxis et consorts :). J’essaie d’être optimiste en voyant dans ce genre de mesure un signe qu’on ne laisse pas le côté sauvage de l’uberisation tout seul dans son coin, et qu’on ne fera pas payer la facture aux mauvaises personnes. Croisons les doigts.
Le 25/08/2015 à 14h 52
Le 25/08/2015 à 14h 45
Tu fais exprès de comprendre de travers (et ce que tu veux bien) dans les messages ?
Le 25/08/2015 à 14h 26
Justement non, pas à mort le droit du travail. La concurrence « libre et non faussée » dont on nous rebat les oreilles ne se fait justement pas à armes égales. Et le nivellement par le bas, ça ne profitera certainement pas au plus grand nombre… Merci de ne pas comprendre l’exact opposé de mon message initial.
Le 25/08/2015 à 14h 17
Il était temps qu’on se décide à mettre un peu d’ordre dans les services de type Uber. La mise en concurrence c’est une chose, encore faut-il le faire à armes égales. Les cotisations ne sont pas faites pour faire chier le monde.
France Télévisions : une chaîne numérique d’information, une redevance TV étendue
25/08/2015
Le 27/08/2015 à 13h 03
Le 27/08/2015 à 12h 49
On est d’accord là-dessus, mais de là à cracher sur des gens que ça contente alors que c’est pas si vieux que ça… Je trouvais ça choquant et inutile.
Le 27/08/2015 à 09h 43
Le 26/08/2015 à 11h 43
Quitte à cracher sur la télévision, personne n’a cité d’articles des courants français de critique des médias. Non, on assène des phrases dignes du PMU du coin à l’emporte-pièce…
Lire par exemple qu’il faudrait que les chaines publiques soient plus sujettes à la pression des spectateurs… Ça fait presque sourire quand on sait à quel point depuis les années 80 et la privatisation de TF1 et l’émergence de radios commerciales toute la production audio-visuelle publique s’est alignée sur les critères d’audimat et un mode de gestion inspiré de ces chaînes commerciales, que ce soit dans les programmes proposés ou dans le traitement de l’information…
Les critiques du « encore un moyen de ponctionner plus », elles sont pas un peu paradoxales ? Dans le sens où la redevance est déjà énormément répandue (y’a eu un chiffre de plus de 98%). Les moyens de regarder la télévision évoluent, il faudrait ne pas les prendre en compte ? Surtout quand au final ça ne risquerait même pas de changer la donne sur le taux d’assujettissement ? C’est pas comme si on allait passer de 50% à 90% ici.
Le ministère de la Culture défavorable à la revente de jeux d’occasion
13/08/2015
Le 14/08/2015 à 12h 53
Ce qu’il peut y avoir comme anarchistes sur NextINpact…
Le 14/08/2015 à 12h 47
Le 14/08/2015 à 07h 15
Le 14/08/2015 à 07h 13
Tu te serais pas trompé de news ?
Next INpact
Le 14/08/2015 à 06h 53
Le 13/08/2015 à 22h 28
Ça je savais, le sens de ma remarque c’est que y’a rien qui empêcherait que tu puisses céder ta licence à quelqu’un d’autre, si ce n’est de vouloir brosser l’indus vidéoludique dans le sens du poil.
Moralité, achetez des jeux boîte (d’après le dernier CPC, c’est en moyenne 30% moins cher que Steam…)
Le 13/08/2015 à 19h 00
Pour quelle raison ? Ta licence d’utilisation, tu peux bien vouloir la revendre si tu ne t’en sers plus, que le jeu soit fixé sur un support amovible ou non.
Les audiences et les revenus de l’éditeur de Candy Crush Saga s’érodent
14/08/2015
Le 14/08/2015 à 12h 50
Le 14/08/2015 à 10h 02
\o/
La SACEM ne veut pas de dérogations annuelles pour les associations
13/08/2015
Le 13/08/2015 à 22h 31
Tor Browser 5.0 / 5.5a1 et Tails 1.5 sont disponibles
12/08/2015
Le 13/08/2015 à 17h 38
Mouais…