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Le 20/02/2014 à 16h 42







TdbSpidey a écrit :



Et toutes ces monnaies virtuelles sont indexées sur quel base? Celle du Bitcoin?



On se mord la queue… Qu’est-ce qui va définir la valeur du BitCoin par rapport à du dollars (ou de l’euros on s’en fout).

Pour pouvoir indexer, faut une valeur marchande derrière… Où je peux acheter quelque chose de marchand avec du Bitcoin qui ne soit pas illégal ou louche?







T’est tu jamais demandé ce qui faisait la valeur du Dollar ou de l’Euro ?



Sinon, oui il y a maintenant quelques commerçants sur le web qui acceptent du Bitcoin (il suffit de chercher) et pour des biens qui n’ont absolument rien de louche.





Le 20/02/2014 à 13h 45

Tout le monde en parle tellement que je doute fort que cela soit rentable très longtemps.

Le 20/02/2014 à 13h 13



Cela avait permis à l’éditeur de s’assurer d’une bonne quantité de ventes pour son titre malgré ses qualités que l’on qualifiera diplomatiquement de « très relatives ».





Je sais que tout avis se respecte, mais je ne suis pas d’accord avec ça.



J’ai boudé Doom 3 un certain temps, refroidi par les avis de la presse.



Et puis, l’ayant acheté un jour en promo, j’ai réalisé que je ne partageais pas du tout ces avis négatifs.



L’ambiance est très bien gérée. C’est un des rare jeux a gérer aussi bien la peur du joueur. Même sur la fin de ce jeu relativement long, il arrive à vous surprendre encore. Sur un vieux joueur blasé comme moi, c’est un exploit.



Répétitif ? Pas plus que d’autres finalement. Pour qui sait admirer les effets d’ambiance et de lumière de chaque passage, c’est un jeu très réussi.



Alors quoi ? La presse spécialisée et certains joueurs ont peut être fait une overdose en essayant de finir ce jeu assez long d’une traite. Ce qu’il ne faut surtout pas faire.



Faites des séances d’une heure et vous l’apprécierez beaucoup. Mais ne jouez pas toute une après midi avec.



Concernant Doom 4, pourquoi pas. Mais un Doom sans Carmack, cela va faire bizarre.

Le 20/02/2014 à 12h 52







geekounet85 a écrit :



gros +1.

encore quand le moteur suit avec des effets d’ombre et de lumière au top, et que le pixel n’est qu’un choix volontaire de design et pas de moteur graphique, ça peut passer, mais quand c’est juste histoire de pas se faire chier… <img data-src=" />







En même temps, les gros studio emploient parfois des centaines de personnes. Et certains indépendants sont seuls. Logiquement, il faut s’attendre à des choix spécifiques pour économiser du travail. Cela n’a rien d’étonnant et n’empêche pas certains de ces jeux d’être intéressants.



Mais il est vrai que le “gros pixel staïle” peut finir par lasser, voir carrément faire chier.





ça devient quand même un peu n’importe quoi GreenLight!

quand je vois le nombre de bouses qui en sort, je me pose quand même la question de l’intérêt d’une telle plate-forme! ça devient contre-productif.





Entièrement d’accord la dessus.





De même pour les jeux en accès anticipé: c’est cool pour les dev, mais ça tue l’intéret du jeu: on y joue tout de suite pour voir : c’est buggué et pas fini du coup on a une mauvaise image du jeu, et quand le jeu sort, on en a un mauvais souvenir et du coup on s’en fout… <img data-src=" />





Totalement d’accord aussi. L’accès(trop) anticipé ruine l’expérience de jeu.



Un produit doit sortir quand il est suffisamment terminé, sinon c’est la porte ouverte à tous les abus : jeux qui ne sont pas terminés, bugs qui traînent en longueur.



Personnellement, je veux bien tolérer des exceptions, mais uniquement pour ceux qui en ont de vraies excuses, c’est à dire les vrais indépendants : programmeurs seuls, étudiants. A la rigueur une toute petite équipe (Le classique programmeur + graphiste + musicien). Mais pas plus.



Le 20/02/2014 à 00h 31







Lebaronrouge77 a écrit :



Donc ce que je comprends :

Windows 8 a été pensé pour contenter les power users et les Mme Michu.



Le problème de Windows 8 ? Les power users ne veulent pas que l’interface pour Mme Michu empiète sur leur espace disque. Les Mme Michu elles, sont plus tolérantes.



L’autre problème ? Les power User sont très influant dans le monde du bouche à oreille et sont capable de faire croire aux Mme Michu qu’une chose n’est pas faite pour eux alors même que la logique dit le contraire.

Du coup sans même l’avoir touché les Mme Michu ne veulent pas de Modern UI car les power user ont dit que c’était pas bien



Voilà pour moi l’échec de Windows 8.







Ce n’est pas parce que c’est fait pour les débutants… que c’est pour autant bon pour eux.



En informatique, c’est exactement la même chose que dans tous les domaines : Vouloir a tout prix la facilité à court terme, ne pas vouloir faire l’effort d’apprendre se paye par des galères futures. L’ordinateur est un objet trop complexe pour qu’il en soit autrement.



Conseillerais tu à tes enfants de ne pas apprendre à lire/écrire/calculer parce que c’est plus facile à court terme ?



Un utilisateur expérimenté sait bien pourquoi il conseillera à un débutant d’apprendre un minimum de choses plutôt que de vouloir se simplifier la vie trop tôt.



L’utilisateur expérimenté sait très bien qu’a moyen terme, cela évitera beaucoup de problèmes et de déconvenues à l’utilisateur.



Il sait aussi qu’un environnement puissant aboutira à une meilleure progression des utilisateurs et les fera sortir plus rapidement de leur condition de débutants. Car utiliser un environnement pour les débutants… fait rester débutant.



N’oublions jamais que les utilisateurs expérimentés ont eux aussi été un jour des débutants. Ils savent ce qui est bon pour eux.





Le 20/02/2014 à 00h 08







arno53 a écrit :



Microsoft ? ne pas pouvoir implémenter un truc aussi con que des bureaux virtuels <img data-src=" /> Je crois pas que ca soit vraiment lié a leur capacité/compétence <img data-src=" />



Bon apres y’a peut etre une histoire d’incompatibilité avec l’existant mais ca m’étonnerait … Par contre le retour des panels de test et la télémétrie sont souvent utilisé chez Ms depuis Vista. Si le media center et le menu démarré on disparu des dernières version de Windows c’est bien a cause des résultat télémétrique.



En effet dans la mesure où une grande partie des utilisateurs n’utilisaient plus le menu démarré au profit de la recherche intégré (depuis vista), MS a supprimé ce menu mais n’a pas changé le principe du touche_win/clic_en_bas_à_gauche + taper les premières lettres etc ..







Peut t”on conclure que la fréquence d’utilisation est un indicateur fiable de l’utilité d’une chose ?



La roue de secours d’une voiture ne sers quasiment jamais : Est t’elle pour autant inutile ?



Il en va de même pour le menu démarrer. Quand bien même les gens s’en servent rarement, il peut être très utile pour retrouver un programme, un manuel ou un utilitaire annexe le jour ou l’on en a besoin… et qu’on ne se rappelle plus du nom.



Donc la décision de le supprimer sur la foi d’une statistique peut donc être complètement à côté de la plaque.



Les statistiques, le plus dur n’est pas d’en faire. Le plus dur, c’est d’en d’en tirer un raisonnement correct.


Le 19/02/2014 à 18h 40







Patch a écrit :



ce qui est très bon pour nous puisque favorise la diversité des OS <img data-src=" />







Oui, c’est plutôt bon pour le marché et pour le public.



Maintenant, je serais actionnaire de Microsoft, j’aurais moins apprécié. J’aurais viré du monde.



… Mince, c’est ce qu’ils ont fait <img data-src=" />


Le 19/02/2014 à 18h 37







Ideal a écrit :



heu oui !! tout à fait jean pierre <img data-src=" /><img data-src=" />



Pour moi ceci dit un bureau est utile pour bien appréhender sa machine voir apprendre à la connaitre, les systèmes de dossiers et fichiers quand une interface type android, IOS pareil ou même metro sert surtout à bien veiller à ce que les moutons puissent jamais trop s’éloigner du chemin tracé pour eux ….



En bref c’est fait pour que les noobs restent des noobs, des moutons restent des moutons c’est un peu comme la téléréalité comparé à envoyé spécial ( anologie merdique mais bon osef )







Les outils informatiques “simplifiés” favorisent peut être les premiers pas en informatique. Mais ils ont le terrible inconvénient de bloquer l’évolution des utilisateurs au niveau débutant.



Les utilisateurs de ces systèmes resteront des “noobs” toute leur vie et deviendront des utilisateurs “sous performants”. Pour les entreprises, ils seront surtout des employés aux performances très médiocres.



Le 19/02/2014 à 18h 24



Quand un ancien de Microsoft décrit Metro comme l’antithèse du power user





On avait bien remarqué.



Et contrairement à une idée reçue, les “power users” ne sont pas seulement la minorité de geeks que tout le monde jalouse parce qu’ils sont plus forts que vous. C’est aussi et surtout quantité de travailleurs expérimentés en entreprise qui jonglent entre plusieurs programmes et de nombreuses fenêtres.





La raison tient au fait que Microsoft a fini par couper en deux sa base utilisateur, avec d’un côté la catégorie lambda qui cherche la simplicité et n’explore pas, l’autre, plus avancée, qui cherche la multiplication des informations dans une surface donnée.





Cibler uniquement la partie la plus nombreuse du marché est une erreur répandue. Cela viens d’une espèce de mode marketing qui fait fureur en ce moment. Hélas, il y a de très nombreux effets de bord. Et surtout, ce n’est pas vraiment la recette à suivre pour une boite en situation de monopole.

C’est aussi une approche naïve qui ne tient pas compte d’une réalité : le lambda demande souvent conseil au “power user”.





L’attention rebasculera sur les power users dans l’avenir





Mauvaise approche. Il aurait fallu proposer d’emblée une solution qui convienne à tous. Ceux qui sont partis vers Linux ne reviendront plus. Et chacun d’entre eux “convertira” au moins 10 “lambda”.

Bref, une stratégie qui mène droit à la fissuration de leur monopole.




Le 18/02/2014 à 23h 12







barlav a écrit :



Ça y est j’y suis!

Pour les maths, si on reprend la formule Lp = 20log(Prms/Pref) dB :

log(1) = 0 veut dire que si Prms/Pref = 1 on a aucun bruit ajouté au bruit ambiant.

Prms correspond a la source de bruit+filtre soit le signal.

Lorsque j’exprimais silence total je vise Prms=0 et Pref=0. 0/0 tend vers 1. donc 20log(1) = 0.

Pref est le bruit ambiant, le bruit pysique sans la source et Prms le signal a observer.



Pragmatiquement le consensus dit que le bruit mini est égal a ton chiffre de 20uPa.

Mais dans l’exemple de la chambre anéchoïque même si tu as un bruit ambiant de 10dB (ex ton coeur), tu ressens moins que ce bruit parce que ton bruit est filtré.

Donc tu descends sous le log(1) et ton Y passe en négatif.

Mais dans l’absolu tu entends encore du bruit.

C’est juste une vision relative ou absolue selon si on part de X=Prms/Pref ou juste de Prms en considérant le milieu parfait.



Pour moi tout le combat du silence c’est de partir du Pref le plus bas possible, genre quand tu entends un skons péter a 2km, la tu te rends compte que beaucoup de choses soit disant silencieuses sont en fait audibles.



En plein milieu de la nuit, vers 4h du mat quand rien ne bouge, tu entends un bus passer a 3km, tu entends un voisin ronfler a 5 cloisons de distance, tu entends la souris siffler, la led de veille de l’ecran qui clignote fait un petit feulement, tu entends les fibres de ton pull se froisser a n’importe quel mouvement….







Et oui…



Tandis que si tu as un Gros PC avec 10 ventilos qui tournent à donf, tu n’entendra plus rien de toutes ces nuisances sonores.



Même tes voisins qui font la fiesta ne t’empêcheront plus de dormir.



Le 18/02/2014 à 21h 40



En effet, NVIDIA nous annonçait une GeForce GTX 750 Ti au niveau d’une GeForce GTX 480 mais avec une consommation bien moindre. C’est le cas.





Avec une bande passante mémoire de 86GB/s dans un cas et de 133GB/s dans l’autre, je pense que l’on peut soupçonner des cas de figure ou cela ne se vérifiera pas.




Le 18/02/2014 à 19h 12







uzak a écrit :



Boh non, c’est un problème sur tout le multi…

A une époque, j’aimais bien faire du mariokart sur wii en ligne.

La dernière fois que je m’y suis connecté, il y avait des carapaces bleues partout. T’as juste pas envie de jouer…



Et même sur les jeux en coop le problème est similaire.







Ah bon, il y a des tricheurs sur les consoles ? <img data-src=" />


Le 18/02/2014 à 18h 25

Je m’étonne que personne ne parle du danger évident de cette méthode anti triche assez naïve : S’il suffit d’une simple entrée dans le cache DNS pour faire bannir un joueur, ne suffit t’il pas qu’un hacker balance de simples liens sur les forums pour inscrire ces entrées DNS dans votre cache… et faire bannir des joueurs honnêtes ?



Pendant longtemps, j’ai joué à un jeu qui n’avait pas de système anti triche (UT2004). Et je constate que quantité de jeux récents qui vous imposent(de fait) ces systèmes anti triches intrusifs… ont toujours des tricheurs.



J’en conclut qu’au final, la seule bonne défense contre la triche n’a pas vraiment changée avec le temps : un bon administrateur.

Le 18/02/2014 à 19h 06

Bien, mais toute cette culture de masse nous est déjà ultra rabâchée par moult communication, buzz et critiques de la presse. Est t’il vraiment nécessaire d’en rajouter ?



Pendant ce temps la, il y a quantité de contenus intéressants sur nos PC dont la presse ne parle jamais.

Le 17/02/2014 à 18h 35







JustMe a écrit :



Il serait temps d avoir une vrai politique de mise a jour pour les appareils Android



Déclare on va faire un vrai suivi mais que sur le haut de gamme c est gerban

On peu vouloir un entrée de gamme qui fera pas tourner toutes les apps comme les gros jeux mais vouloir quand même bénéficier de tous les plus d un os a jour!



sur windows phone et iOS il n y a pas de distinction entre haut et bas de gamme sur le suivi des maj



C est au constructeur aussi de choisir un partenaire qui fourni un suivi des drivers pour ses puces … C est trop facile de dire c est pas nous c est eux!



Si NVIDIA ans co perdait de gros client comme HTC il ferait peut être plus attention au suivi







Tout à fait.



D’ailleurs sur PC, nVidia fournit encore des drivers pour des circuits qui sont très vieux.



A nous de dire non à l’obsolescence programmée.





Le 17/02/2014 à 18h 28



HTC promet deux ans de mise à jour d’Android aux USA





Trop peu.



Deux ans, c’est une durée de vie ridicule. Et d’autant plus qu’il n’est pas rare que des appareils neufs se vendent encore plusieurs mois après l’arrêt de fabrication par le constructeur.



Chez quelqu’un de soigneux, la durée de vie potentielle d’un téléphone peut dépasser les 5 ans.



A partir du moment ou un smartphone n’est plus mis à jour, les failles de sécurité non corrigées représentent un problème. Pas seulement pour l’utilisateur, mais aussi et surtout pour l’ensemble du monde internet.




Le 17/02/2014 à 02h 37







Jean_Peuplus a écrit :



Tels joueurs, tels jeux.







Ca fait peur….



Si ça continue, les studio vont avoir du mal à trouver des programmeurs assez nuls pour coder des jeux pareils <img data-src=" />



Va falloir embaucher uniquement des stagiaires et les former avec “coder un jeu nul pour les nuls” <img data-src=" />.







Konrad a écrit :



Sur Nolife ils expliquaient que Flappy Bird était difficile à manier, que les contrôles ne répondaient pas toujours correctement. Du coup, frustration du joueur, challenge à relever, scoring… Paradoxalement c’est peut-être le fait que ce jeu a été mal codé qui a fait son succès.







Ah oui, il me manque aussi “comment coder un logiciel bogué”. Ca va demander de l’entraînement.







Reparateur a écrit :



wé enfin des jeux pérave mal codée il en sort des centaine tout les jour depuis que l’informatique existe ^^







C’est clair. Mais cela faisait longtemps qu’ils n’avaient plus gagné autant d’argent.


Le 16/02/2014 à 19h 19







xloxlox a écrit :



oui bien sur , mais qu’est ce qui fait qu’on voudrait plus ou mieux apres tout … a partir du moment ou ca nous ennui naturellement on passe a autre chose … est ce que c’est pas un refuge ce truc, jpense qu’il y a toujours un comportement moutonnier derriere, vu que tous ses potes l’on, comment faire pour ne pas faire pareil et resultat se desociabiliser … ca va loin le marketing oula, manipulation, suggestion , “tous tes potes y joue, toi aussi tu vas jouer, si, tu vas jouer” tu veux pas , t’as plus de potes … c’est un peu extreme , mais c’est ce qui se passe dans les cours de recré avec les histoires de marques de vetements non ?







De mon temps, cela n’existait pas du tout. Et franchement, je ne pense pas que ce changement soit positif.


Le 15/02/2014 à 23h 22







xloxlox a écrit :



wowowowooo , lol , si on fait de la merde c’est qu’elle se vend , si elle se vend c’est qu’il y a des gens pour l’acheter, education, culture, ouverture de l’esprit etc

c’est la facilité qui fait qu’on tombe la dedans , …on sait pourquoi l’auteur de flappy bird ne veut plus vendre le jeu ? <img data-src=" />







Et pourquoi est ce que la merde se vends ?



Pensez vous que c’est parce que ça intéresse vraiment les gens ?



Ou n’est ce pas plutôt parce qu’il y a un méga rouleau compresseur commercial pour la pousser…



Tout cela au détriment des vraies créations de qualité. Parce que la merde, ça ne coûte pas cher à créer.



Si c’était juste un problème d’adaptation à ce que veulent les gens, pourquoi donc un jeu donné ne se vends pas… et que le clone presque parfait de ce jeu fait par une autre boite fait un méga carton ?



Ce qui est malheureux, c’est qu’il devient plus rentable d’investir dans la pub que d’investir dans le talent.



Ce qui est dramatique, c’est que ce système menace directement la création de qualité.



Le 15/02/2014 à 22h 32







linconnu a écrit :



A la base Flappy Birds ça se jouait avec un hélicoptère dans une grotte. Le concept est très vieux.







Il y a 30 ans, j’ai codé un jeu de ce genre pour m’amuser. Même à cette époque c’était déjà plus très original. Je n’aurais même pas essayé de le vendre, on ne m’en aurait même pas donné un clou.



Constater qu’il y a des gens qui font autant d’argent avec des choses pareilles impose une seule conclusion : il faut virer tous les programmeurs, garder juste un stagiaire pour coder des aplis “coussins péteurs” et investir plutôt dans une batterie de grouillots qui font du buzz toute la journée sur les réseaux sociaux.



Triste monde ou des vrais talents n’arrivent plus à survivre, mais ou les vendeurs de merde font toujours plus de fric avec du vent grâce à la pub et au marketing.


Le 15/02/2014 à 21h 58



Nombreux sont ceux à avoir tenté d’expliquer le succès de ces gens, sans toutefois analyser pourquoi eux et pas leurs prédécesseurs.





Parce qu’aujourd’hui, tout se joue à coup d’agence de com sur les réseaux sociaux. C’est à celui qui a le meilleure réseau pour faire le buzz.



Contrairement à la presse d’il y a 20 ans, la presse d’aujourd’hui ne parle que des produits DEJA connus. Elle n’a donc plus aucun rôle dans l’émergence de nouveaux produits. Son rôle se limite dorénavant à amplifier les succès déjà établis.

Le 17/02/2014 à 02h 04







juntawflo a écrit :



“Embrace, extend and extinguish”

epic



il faut rendre à césar ce qui est à césar. Ils n’ont pas un peu accéléré la démocratisation, ils ont créé tout le marché. Il y a un avant et un après Iphone , et c’est pas Ballmer ou le premier “smartphone” android de google qui diront le contraire.







Non.



Orange distribuait déjà des téléphones sous Windows Mobile bien avant de vendre des iphones. Et je suis assez bien placé pour savoir que beaucoup d’hommes d’affaire avaient déjà un PDA ou un Smartphone.



Le marché existait donc déjà. Mais il était balbutiant. Apple est arrivé au bon moment. Et ce n’est pas un hasard.



Qu’Apple ait accéléré les choses, c’est un fait. Mais ils n’ont pas créé ce marché.





Sinon pour répondre au reste de ton poste, tout est une question de stratégie . Il n’y a pas qu’un seule point d’attaque, qu’une seule stratégie viable pour l’entreprise malgré ce que tu dis. ( tes théories ne se vérifient pas pour le marché des consoles de jeux par exemple ) Et rien n’empêche à plusieurs acteurs de coexister … Tu es beaucoup trop catégorique





Justement, ce n’est pas antinomique. Les consoles fermées ne perdurent que parce qu’il existe des ordinateurs ouverts ou la créativité peut s’exprimer. Avant de coder sur console, tous les programmeurs font leurs armes sur PC.



D’ailleurs, tous les vrais joueurs qui veulent autre chose que des jeux “casuals” jouent sur PC.


Le 16/02/2014 à 19h 21







canti a écrit :





  1. Oui, le java n’est pas soutenu par le monde libre, mais très populaire dans le monde de l’entreprise… c’est dommage d’avoir basé android dessus, mais l’idée était le portage facile d’une architecture à l’autre ( et Intel en est tres content… comme quoi l’ouverture ca paye <img data-src=" /> )







    Aucun système d’exploitation n’a jamais cherché à imposer un langage. C’est juste une énorme aberration. Aucun système libre ne pourra suivre cette voie, c’est un évidence. Un système libre ne peut être aussi restrictif et manquer de neutralité envers les technologies.



    Ensuite, Java est un bon langage, mais il n’est pas adapté à tout. Par exemple, ce n’est pas du tout l’idéal pour écrire des applications à haute performances.



    Et même si Java peut avoir des avantages, Oracle ne semble pas trop vouloir jouer le jeu d’une logique libre.





  2. la base de code n’est pas perdu, il y a le NDK pour ton C / C++ <img data-src=" />





    Beaucoup trop limité. En substance, c’est juste fait pour utiliser quelques bouts de code en C/C++ dans un programme écrit en java.



    Mais il y a des dizaines de milliers de logiciels libres. Il faut que l’OS permette leur réutilisation avec le moins de modifications possible.





  3. et pourtant Amazon, BB, cyanogen, Tizen (pour ne citer qu’eux) profiteront du boulot fait sur AOSP. Si google meurt il restera un bout d’android, c’est déja pas si mal <img data-src=" />





    Non, ce ne serait pas un mal. C’est le principe du libre.



    Mais je sais aussi que ce n’est pas la voie qui sera suivie a terme : D’autres solutions techniquement meilleures sont en chantier. Elles unifieront Mobile et Desktop.





  4. pareil que 1, marrant que tu oublies tout les fabricants qui s’impliquent dans android <img data-src=" />





    Je connais plus d’un utilisateur qui aimerait avoir le choix de se passer de leurs “contributions” à Android <img data-src=" />





  5. c’est un point qui se discute, oui ils mettent en avant leurs services propriétaire sur android, mais n’empêchent pas la concurrence de venir après coup ( rien qu’à voir Baidu en chine)





    La question est de savoir si la concurrence voudra réellement utiliser Android ou préférera choisir d’autres voies.



    Le temps passe et montre surtout l’absence de ralliement de cette concurrence à Android.





  6. c’est déja le cas, regarde les procés de Oracle (toujours énéervé de la mort de Java pour mobile), Apple (contre samsung), Microsoft.





    D’ou le fait que le monde libre se méfie à juste titre de toutes les technologies que toutes ces multinationales semblent donner d’une main pour reprendre de l’argent de l’autre avec leur armée d’avocats.





    Marrant, ce n’est pas tellement la communeauté libre qui se ligue contre google, ca viendra peut être… on verra si Tizen, Firefox OS et les autres OS libre se font une place, pour pouvoir se liguer contre Google, ou si ce sont les boites les plus fermé qui se battront pour les faire taire





    Je ne vois aucune raison qui ferait que la communauté se ligue contre Google. Mais je ne vois pas non plus de raisons qu’ils se rallient à Android.



    Ce qui semble s’annoncer, c’est que le monde libre suivra ses propres voies… tout comme les concurrents de google dans le monde propriétaire.



    La mauvaise nouvelle pour Android, c’est que bien peu d’acteurs se fédèrent derrière.




Le 16/02/2014 à 18h 21







canti a écrit :



les PDM des devices mobiles étaient bien plus complexes, et RIM, et symbian étaient bien positionné face a Windows mobile, et avaient des fonctionnalités qu’on pouvait déja appeller smartphone ( mais apres si tu vire BB, Symbian, et Palm, Win Mo était pas majoritaire, mais le seul acteur <img data-src=" /> )



J’aurais plutot dis “ les PDM ca veut rien dire, ce qui est important c’est le succés dans son publique”, et WM ne touchait qu’un public limité, de technophile, et BB le marché pro. La où Apple a fait fort, c’est qu’il a ouvet le marché des smartphone au grand publique. La petite part touché par BB et WM a été prise par la force des choses ( et le BYOD)



pas fan de l’exemple, j’aurais plutot pris Le glide contre DirectX, l’echec de 3DFx est du au succés de DirectX, plus qu’a “ Nividia partageant avec d’autre fabricants”. Tiens une techno propriétaire, mais qui tiens par la force de Windows … Tu rate l’opportunité de parler de L’openGL, qui a en ce moment un succès fou sur iphone, et android - où DirectX n’est pas disponible ( comme quoi, l’ouverture de la plateforme n’est pas suffisante, il faut aussi les bonnes conditions)







A l’époque, Windows mobile avait très clairement pris l’ascendant sur la concurrence. Dans les boutiques, il y avait 7 ou 8 marques d’organiseurs sous Windows Mobile. Palm et Blackberry étaient perdus en bout de rayon. Psion, personne n’en entendait déjà plus parler.



Je t’ai parlé du parallèle avec nVidia pour montrer ce qui arrive quand on partage un business avec un grand nombre d’acteurs : ça démultiplie la force commerciale. Par exemple, dans un magasin d’informatique, on trouvait plusieurs cartes nVidia de marques différentes, ce qui multipliait les chances de vendre et noyait sous le nombre les produits de 3Dfx. ATI s’est empressé de faire de même, sinon ils auraient disparu. Je n’invente rien, tout cela a déjà été bien expliqué par nombre d’analystes.



C’est exactement pareil avec l’offre Android qui finit lentement mais sûrement de grignoter les PDM d’Apple. Apple à reussi à se construire une super image de marque, mais Apple est seul contre des multiples constructeurs. Le problème du business model d’Apple c’est qu’ils ne survivront que tant qu’ils trouveront suffisamment matière à se démarquer fortement.



Si l’iPhone à effectivement un peu accéléré la démocratisation des smartphones, c’était un phénomène qui était en cours bien avant leur arrivée. Et les appareils sous Windows Mobile n’avaient absolument rien de produits conçus pour les geeks. Mais c’était un produit médiocre. Je savais qu’on pouvait faire beaucoup mieux et que Microsoft se reposait trop sur ses lauriers. C’est pour cela que je pensait qu’ils tomberaient… et c’est ce qui est arrivé.





Contre exemple: Windows. Ils ont beau avoir fermé tout ce qu’ils pouvaient le seul fait de ne pas bloquer les OEM fait qu’il n’est pas boudé - exactement comme Google. Windows sera peut être boudé lui aussi un jour, mais je pense que c’est pas pour demain





Justement, Windows n’a jamais rien fermé par le passé. C’est un produit qui permettait à de nombreux acteurs de faire du business. Tout est expliqué dans le livre de Bill Gates “La route du futur”.



De la même façon, le PC qui était le plus médiocre des ordinateurs a enterré des concurrents bien meilleurs par son ouverture… et ce qu’il rapportait à de multiples acteurs.



Mais le fait que tous les producteurs d’OS se dirigent vers des modèles de plus en plus fermés est en train de provoquer des réactions assez multiples.

Il y a de gros acteurs du marché qui ne veulent pas voir Google confisquer le marché des services Web. Et ils se dirigeront naturellement vers le logiciel libre.



De plus, il faut savoir que la FSF a mis en place des outils pour contrer la fermeture des appareils comme la GPL V3.





Ah donc, tu prend en compte les boites qui participent a des projets Open source. Donc tu compte toutes les boites qui bossent sur AOSP (Amazon, Intel, BlackBerry, Cyanogen, Qualcom, etc.) tous en distribuant les sources modifiés, en plus de la communauté XDA. Ca me rassure, il y a une bonne communauté libre autour d’android, elle a de l’avenir





A part Cyanogen, ce n’est pas cela qu’on appelle une communauté. Ce sont des industriels qui utilisent Android pour leur propre business mais qui pourraient changer assez rapidement pour autre chose.



Pour bien expliquer la différence, une communauté ça améliore non seulement la plateforme, mais surtout, ça crée des logiciels libres pour la faire vivre.



Linux ne vaudrait rien s’il n’était qu’un noyau.



Ce qui fait de Linux un écosystème vivant, c’est les dizaines de milliers de logiciels libres qui y tournent, les dizaines de distributions, les multiples environnements graphiques, etc, etc..



Qu’est ce qu’Android aujourd’hui ? Un OS dont la logithèque n’existe que dans le store de Google. La version libre d’Android n’a pas de logithèque. Et le monde libre ne semble pas décidé à lui en donner une.





Alors je dis pas, le Raspbery pi, et Arduino sont vraiment une révolution qui ouvre des possibilité passionnante … perso je suis plus fan d’arduino, mais bon <img data-src=" />





C’est la différence entre des appareils qui sont libres sur le papier mais qui font tout pour qu’on ne modifie rien et des appareils réellement conçus pour permettre la créativité.



Le 15/02/2014 à 21h 39







Delqvs a écrit :



Si, si,, ca existe, mais c’est vraiment incomparable avec l’offre Google:

f-droid



J’ai un peu plus confiance dans un store libre que ces applications qui demande mille permissions juste pour afficher une horloge <img data-src=" />







Le vrai problème, c’est que personne ne remplit vraiment ces stores. Ni le monde propriétaire qui s’accommode très bien de celui de Google(parce qu’ils y ont le maximum de visibilité). Ni le monde libre qui visiblement ne veut pas programmer pour cette plateforme.





Le 15/02/2014 à 21h 23







canti a écrit :



La plupart des OS de smarphone libre qui arrivent




  1. se basent sur les drivers android pour supporter les différent HW

  2. exploiteront une virtual machine compatible Dalvik (voir ART), et profiteront ainsi du travail que google a mis en open source



    Alors non, ils ne feront peut être pas un “compatible android”, mais ils profitent du travails fait sur AOSP, c’est pas si mal non?







    Ce qu’il faut regarder, ce n’est pas le nombre mais plutôt ceux qui ont une chance d’avoir un avenir parce qu’ils seront supporté par la communauté.



    Rien qu’a l’évocation du mot “java” j’ai de gros doute sur l’avenir de ces projets la.



    (1) Java est boudé par le monde libre pour des raisons compréhensibles.



    (2) Le capital du monde libre, c’est sa base de code. Plus de 30 ans de programmation par des milliers de gens. Et seule une petite partie de ce code est écrit en java.





    et autant je pense que ce qui fait la force du raspbery pi, c’est son prix, et la distribution linux complète qui est disponible dessus, plus que le fait qu”il soit “mieux” fondamentalement qu’android, plus adapté a des devices grand publique avec écran tactile





    Tu devrait essayer, tu comprendrait l’énorme différence.



    En général, n’importe quel geek dispose déjà d’au moins un téléphone inutilisé sous Android dans son placard. Lequel est plus puissant que le PI. Sauf qu’on ne peut rien en faire…



    Même avec un modèle rootable, c’est vraiment énormément de travail juste pour arriver à modifier le moindre truc. On voit bien que rien n’a été fait pour qu’on puisse modifier quoi que ce soit.



    A l’inverse, en 5 minutes avec le PI, tu peux compiler n’importe quoi. C’est vraiment fabuleux question souplesse et polyvalence.





    C’est pour des publiques différents, et je ne pense pas que le jugement de la communeauté libre de bidouilleur fasse et défassent les succés des OS grand publique





    A long terme, si. Le fait même que Linux est la base d’Android le prouve.



    Tu peux avoir 100 millions de Monsieur Michu dans tes utilisateurs, ils ne pondront pas une seule ligne de code. Ce n’est pas eux qui font l’avenir d’un projet.



    A long terme, c’est le projet le mieux supporté par la communauté qui l’emportera.



    Parce que la communauté, c’est peut être une minorité par rapport à la population d’utilisateurs, mais c’est largement plus de puissance de travail que ce dont dispose la plus grande des multinationale.



    De plus, quand un acteur commence à verrouiller le marché (ce qui est le cas d’Android) il y a un phénomène amusant qui se produit : la concurrence prête main forte au monde libre pour détruire le monopole.



    Android commence à voir s’accumuler les nuages :



    (1) Pas de support de la communauté libre. Elle ne s’est pas approprié Android.



    (2) Pas de ralliement d’autres gros industriels dans le développement(et non l’utilisation) de la plateforme (alors que Linux fédère beaucoup de gens).



    (3) Google ne partage pas assez. Sous couvert de logiciel libre, c’est un business qui est un complet “cavalier seul”. Ce n’est pas un modèle pérenne.



    (4) Android commence à acquérir de très grosses part de marché. C’est un facteur qui combiné au (3) risque d’aboutir à la fédération de la concurrence.


Le 15/02/2014 à 19h 55







canti a écrit :



Il éxiste des alternatives plus ouvertes au play store d’android, mais les utilisateurs n’y viennent pas, c’est probablement “leurs fautes”, plus qu’a google non?

google fait un tres bon travail pour assurer que ses services soient incontournable, ils ont la rétribution : les utilisateurs viennent sur les services google







Si les gens n’y viennent pas, c’est parce qu’il n’y a aucun avantage à cela : beaucoup moins d’applications et rien de concret pour les différencier.

Et les millieux libres n’ont strictement rien fait pour remplir ces stores alternatifs ou créer les leur. C’est un signe.

Etant donné que google tient la logithèque d’Android, cet OS n’est rien sans ses services propriétaires.





OS majoritaire? face a BB, Symbian ? tu rigoles la ? <img data-src=" />





Avant l’arrivée d’Apple, Windows Mobile était effectivement dominant sur les smartphones évolués, c’est à dire ce qui se rapprochait le plus d’un iPhone actuel. Je ne parle évidement pas des petites téléphones sur lequel Microsoft n’avait évidement que peu de parts de marché.



Mais ce que je voulais dire en résumé par cet exemple c’est : ce n’est pas parce qu’un acteur a de belles parts de marché aujourd’hui qu’il existera encore forcément demain.





Aujourd’hui les smartphones touchent une beaucoup plus grosse population.

Alors est ce que Android restera l’OS majoritaire dans les années a vénir ? Rien n’est moins sur (moi aussi je garde ce message au cas ou dans 10 ans Android disparait), mais si tu pense que c’est parceque “ la communeauté ne peut pas bidouiller Android”, tu te fourre le doigt dans l’œil, si un OS détronne android il y a de très bonne chance qu’ils soit fermé comme iOS, ou WPx, rien que parceque les opérateurs préfèrent garder le controle sur les OS, plutot que laisser des OS libre et “rootable” pour faire plaisir à une communeauté de bidouilleurs





Le problème de tout ce qui est fermé et verrouillé, c’est que ça finit toujours par un “cavalier seul” d’un seul acteur du marché.



Sauf qu’a partir du moment ou un acteur verrouille tout, ça dérange forcément les intérêts de TOUS les concurrents qui finissent toujours par se liguer pour le faire tomber. C’est a ce moment la que le modèle le plus ouvert a toujours la meilleure position pour prendre l’ascendant car il est fatalement le plus neutre.



Pour ceux qui veulent comprendre cet effet, étudiez l’histoire d’Apple. Chaque grande innovation de cette marque a abouti à une montée très rapide… et à une descente presque aussi rapide causée par la réaction violente de la concurrence. Apple n’a jamais su partager son succès, c’est ce qui les condamne éternellement à retomber après un coup gagnant.

Un autre bon exemple, c’est 3Dfx vs nVidia. L’un faisant cavalier seul, l’autre partageant avec une pléthore de fabricants.

Bref, celui qui verrouille tout a perdu d’avance…



Contrairement aux idées reçues, ce que l’on nomme la “communauté” libre n’est pas constituée que de petits bidouilleurs dans leurs garages. Les plus gros contributeurs sont très souvent de grands industriels.



Attention également à une erreur courante qui est de considérer la communauté comme négligeable par rapport a la masse juste terme de nombre.



La question qu’il faut se poser, c’est de quoi est constituée la communauté : beaucoup de créatifs et de programmeurs. Et comme l’ont calculés des spécialistes, la communauté c’est plus de puissance de travail que la plus grande multinationale.



Tu peux avoir 10 millions de Madame Michu parmi tes utilisateurs, mais ils ne pondront pas une seule ligne de code.



Donc qu’est ce qui est le plus important pour l’avenir de ta plateforme ? 1 milliard de Michu ? Ou 1000 programmeurs expérimentés ?


Le 15/02/2014 à 02h 30







brazomyna a écrit :



… On peut rajouter des millions de device qui font tourner les Cyanogen, les clones chinois, la console Ouya, de nombreux petit device DIY passablement confidentiels, etc…









Tu observera que les communautés de contributeurs se passionnent beaucoup plus pour un Raspberry Pi qui permet d’installer Linux que pour les centaines de produits sous Android qui sont disponibles sur le marché.



Android est peut être conçu pour séduire certains clients, mais en tout cas il ne semble pas séduire les programmeurs/contributeurs.



Ils sentent bien que ce système n’a pas du tout été conçu pour eux et ce qu’ils veulent faire avec ces devices.



Voila peut être une grave erreur qu’a commis google dans ce système.


Le 15/02/2014 à 02h 06







brazomyna a écrit :



Android est utilisé dans des centaines de produits sans le moindre bout de Google dedans: Amazon est l’exemple le plus connu, mais Parrot a fait manger de l’Android à ses autoradios, d’autres marques des frigos, des fours micro-ondes, des machines à laver le linge. On peut rajouter des millions de device qui font tourner les Cyanogen, les clones chinois, la console Ouya, de nombreux petit device DIY passablement confidentiels, etc…



Mais tout ça n’existe évidemment pas et “ne vaut rien” pour celui qui est incapable d’avoir une opinion autre que “tout ou rien”. <img data-src=" />







Windows mobile était utilisé dans des millions d’appareils. Cela n’a pas empêché qu’il s’écroule en très peu de temps. Et avant eux, il y a eu PSION, Palm et bien d’autres : dans l’informatique les empires s’écroulent parfois très vite.



J’ai fait partie des rares personnes qui ont su le prédire. Pas de magie dans cela, une simple analyse : toutes les conditions étaient réunies. Cela devait arriver.



Quand aux industriels, ils se servent aujourd’hui d’Android pour ce qu’il est comme ils se servaient hier de Windows CE. Et comme ils se serviront demain de ce qu’ils trouveront d’autre.





C’est si difficile que ça d’admettre qu’on peut avoir une situation ni toute noire, ni toute blanche ? Qu’android et Google ne sont ni le “mal incarné” ni le “paradis absolu et universel” ?





Je pense que le problème n’a vraiment n’a rien à voir avec ça.



J’ignore toutes les raisons qui font que le monde libre ne semble pas vouloir s’approprier Android. Je ne fait que constater. A partir de la viennent mes conclusions.



Il faut savoir que dans le libre, la licence ne fait pas tout.



Il peut y avoir d’autres considérations comme la peur du brevet logiciel ou le fait qu’en réalité, les mobiles sous Android ne sont en pratique pas très ouverts.





Qu’Android est à la fois un OS ouvert à part entière et un écosystème ‘grand public’ parmi les plus ouvert de l’histoire de l’informatique, mais aussi que Google joue également sa partition et tire la couverture à lui pour pousser ses services ?





Dans le libre, tout le monde fait de l’argent grâce au service. Ce n’est pas cela le problème.



Je pense qu’au départ, tous les libristes ont été contents d’apprendre que c’est un logiciel libre qui tournait sur leur autoradio ou leur smartphone. Et ils ont été parmi les premiers à acheter ces appareils.



Et puis, ils se sont rapidement aperçus que quand ils voulaient EN PRATIQUE* modifier quelque chose, le recompiler et le réinstaller sur leur appareil, c’était soit vérouillé/impossible/non prévu, soit assez difficile dans le meilleur des cas de figure.

Ils ont alors réalisé que les libertés étaient la dernière roue du carrosse.



Donc quelque part, il est possible que beaucoup de libristes se sont sans doute sentis floués et n’ont pas eu envie de contribuer.



Le 15/02/2014 à 01h 30







Konrad a écrit :



Je ne crois pas que des expressions comme «le monde du libre» ou «la communauté du libre» aient beaucoup de sens, sachant que différents projets et différents contributeurs peuvent avoir des besoins différents, des façons de faire différentes, et des raisons ou des «philosophies» différentes.







Personne ne dira le contraire. Mais c’est une façon d’en parler.





Mais il y a au moins les gens du projet CyanogenMod qui se sont approprié les sources de AOSP.





C’est hélas très insuffisant pour assurer le futur d’Android.



C’est simple, pour que cela fonctionne, il faudrait qu’il y ait une convergence de projets. Pour l’instant, cette convergence de projets libres autour d’android n’existe pas.



Le monde libre semble se méfier d’Android comme il s’est méfié de Mono.



Ce qui me fait dire qu’Android est peut être cuit, c’est qu’on commence à voir d’autres idées pointer le bout de leur nez par ci, par la.


Le 14/02/2014 à 22h 13







Konrad a écrit :



En résumé :



Android Open Source Project (AOSP) est et sera toujours libre.



Les services et applis spécifiques à Google ne sont pas libres.







Certes, mais le monde libre ne se l’est pas approprié. Google n’a pas fait ce qu’il fallait pour cela.



Donc il est prévisible qu’Android rejoindra la longue liste de logiciels “libres” sans lendemain parce que le monde libre suivra très certainement une autre voie.



Le 14/02/2014 à 21h 53







flagos_ a écrit :



<img data-src=" />



Surtout que la plupart des applis et des API livres en tant que proprio sont ceux qui accèdent au cloud Google. Android est de loin ce qu’il se fait de mieux en libre.







Non, ce qui se fait de mieux en libre, c’est GNU/Linux ou les BSD.



Android est un OS fortement limité qui n’existe pas vraiment sans les applications de Google.



Parce que sans les applications Google, l’OS est de fait privé du plus gros de sa logithèque (pas de Google Play, pas de logithèque) et ne vaut donc plus rien. Il n’existe pas vraiment d’environnement alternatif.



Ce qui s’est produit, c’est que l’environnement fortement verrouillé des téléphone n’a pas permis à la communauté libre de s’approprier réellement Android et de proposer des solutions alternatives crédibles en matière d’environnement logiciel.



Ne pouvant réellement se rallier à Android, le monde libre suivra de toute évidence son propre chemin.



Je pense qu’a terme, il ne serait pas impensable qu’Android finisse par disparaître.



Je vois d’ici les sourire que déclenchera certainement cette prédiction par rapport à un OS qui se trouve aujourd’hui à son apogée commerciale.



Mais souvenez vous de tout ceux qui souriaient il y a quelques années quand je leur prédisait la disparition de Windows mobile(alors l’OS mobile ultra majoritaire).


Le 16/02/2014 à 17h 07







plumachau a écrit :



C’est comme si on considérait que chaque automobiliste devait se construire sa propre voiture et la faire tourner à l’alcool de patate …



Les gens veulent du “tout près”, qui marche tout de suite, sans se prendre la tête, ni perdre du temps à réfléchir ou à apprendre (et c’est le gros point noir).



Alors, tant que ça marche, ça va, et quand ça ne marche plus … On change ou on file chez le mécano, sans prendre la peine d’ouvrir le manuel technique.







Au final, à ne pas vouloir se prendre la tête avant, ils se la prennent beaucoup plus après.



C’est comme quelqu’un qui ne voudrait pas apprendre à lire pour ne pas se prendre la tête et qui vivrait un enfer pendant le restant de sa vie.



Mais les gens ne comprennent pas encore que c’est comparable.


Le 15/02/2014 à 22h 49







jmanici a écrit :



l’utilisateur lambda a raison sur un point important: il utilise sa machine pour ce qu’elle lui permet d’accomplir.



le libriste me fait penser à ceux qui passent leur vie a bricoler leur voiture, à criser à la moindre micro-rayure, mais qui ne vont jamais nulle part avec, à part aux réunions des amateurs de tuning ;)







L’utilisateur lambda passe au contraire énormément de temps devant son ordinateur pour faire très peu de choses. C’est d’une inefficacité totale.



Faute d’un minimum de connaissances, il passe à côté de la vraie puissance de l’informatique : l’automatisation.



Après 20 ans derrière un écran, l’utilisateur lambda est toujours un débutant, toujours aussi mauvais, toujours aussi inefficace.



Que de temps perdu… tout ça en croyant en gagner.



L’illusion est la : croire gagner du temps au départ en n’apprenant rien.



C’est comme de croire qu’on gagnerait du temps en laissant tomber l’apprentissage de la lecture et du calcul.



Mais libre à vous de croire les vendeurs dont l’intérêt financier est de vendre de la facilité à court terme.


Le 15/02/2014 à 00h 36



les utilisateurs lamba utilisent des plateformes fermées, mais ces plateformes leur rendent service. Ils peuvent passer d’une plateforme à l’autre sans être obsédés par la nature de ce qu’ils utilisent.



un libriste, lui, se met au service de sa machine. Privations, perte de temps pour trouver la combinaison drivers/distrib/config pour que tout marche à peu près.

en gros, les plus extrêmes des libristes deviennent l’esclave de leur idéologie.



personnellement, comme 99% des gens, je préfère un truc qui marche et qui me laisse assez de temps pour faire ce que j’ai à faire.





Que d’erreurs dans ce raisonnement.



D’abord, l’erreur de croire que les difficultés d’installations seraient inhérentes aux systèmes d’exploitations libres.



Rappelons qu’installer correctement n’importe quel OS, qu’il soit libre ou propriétaire, c’est un métier, ça ne s’improvise pas.



Tu compare des conditions différentes, d’un côté des ordinateurs pré installés, de l’autre des ordinateurs qui ne le sont pas.



Étant donné qu’on trouve aussi des ordinateurs pré-configurés sous linux (ou qu’on peut le faire faire), il n’existe absolument aucune obligation de mettre les mains dans le cambouis pour utiliser un système libre.



La seconde erreur, c’est de croire que l’utilisation des logiciels libres seraient une simple question d’idéologie. C’est typique de ceux qui ne les utilisent pas réellement.



Pour ne citer qu’un argument : l’énorme logithèque de très grande qualité ou il suffit d’un clic pour installer gratuitement n’importe lequel des milliers de logiciels disponibles est un avantage déterminant. Et pas besoin comme dans le monde propriétaire de s’emmerder avec des histoires d’activations ou de numéro de série pour un logiciel qu’on a pourtant payé.



D’ailleurs, le monde propriétaire s’est empressé d’essayer de copier cet avantage qui existe depuis bien longtemps dans le libre en créant les “stores” ou autres “steam”. Mais à cause des limites imposées par les licences propriétaires, ils ne pourront hélas jamais égaler la simplicité de ce qui se fait dans le libre.



Enfin, troisième erreur, c’est de croire que l’idéologie n’apporte rien. Au final, c’est bien ce qui a fini dans le libre par produire quantité d’avantages réels et concrets pour l’utilisateur.

Le 14/02/2014 à 23h 34







DorianMonnier a écrit :



Bonne blague…



C’est affligeant de voir que ici, beaucoup de personnes n’arrivent pas à concevoir que certains utilisateurs n’ont pas les mêmes besoins qu’eux.







Personne ne peut prétendre savoir ce dont un utilisateur à besoin. La réalité, c’est que les utilisateurs eux même ne le savent pas vraiment. Souvent, il font plus avec un appareil que ce qu’ils pensaient initialement parce que leurs besoins évoluent.



Donner a un utilisateurs un appareil qui n’est prévu que pour répondre aux besoins de base, c’est la meilleure façon de le cantonner dans le rôle d’éternel débutant qui n’évoluera jamais. C’est une forme de nivellement par le bas.



C’est pour cela que je pense sincèrement que les tablettes telles qu’elles sont conçues actuellement sont une véritable erreur.









Le 14/02/2014 à 23h 13







kamuisuki a écrit :



C’est l”homme qui a crée ses besoins .. au moyen age ils vivaient bien sans par exemple , j’ai pas dis mieux, mais ils vivaient.







Sans maison et sans nourriture, au moyen age tu n’aurais pas survécu très longtemps.



Un guide de survie explique très bien ce qu’il faut arriver à mettre en place rapidement pour espérer survivre, sans parler de passer l’hiver. Contrairement à d’autres animaux, l’homme n’est pas apte à survivre sans rien.



Maintenant, le problème, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, l’environnement n’est plus aussi accueillant qu’il pouvait l’être à l’état sauvage. L’homme à beaucoup transformé l’environnement. On ne te laissera plus construire ta hutte comme ça. Et il n’existe plus vraiment de ressources naturelles permettant de survivre.



Tout cela rends beaucoup de choses indispensable.



A noter qu’un ordinateur peut devenir indispensable pour trouver du travail qui lui même permet de se loger. Et la voiture n’est pas un luxe. Pour beaucoup de français, il est totalement impossible de s’en passer parce que c’est parfois le seul moyen de se rendre à leur travail.





Le 14/02/2014 à 19h 21







kamuisuki a écrit :



Le besoin est une notion bien vague.. A part les besoins primaires (manger, dormir, se reproduire) , tout le reste n’est que du plus à la vie de l’homme.

Dans l’absolu on a pas besoin de voiture, d’ordinateur , de maison pour vivre..







Oui, et bien essayez REELLEMENT de vous passer de certains biens. Le dire, c’est facile. Mais vous verrez que c’est cela peut être compliqué au point de tenir du masochisme.



D’ailleurs rappellons que l’espérance de vie d’un SDF est relativement courte.



A l’inverse, certains autres biens sont tout à fait dispensables sans inconvénient majeur.


Le 14/02/2014 à 19h 08







illidanPowa a écrit :



<img data-src=" /> quand je pense à tous ceux qui disaient que les tablettes ça sert à rien à la sortie de l’iPad<img data-src=" />







Grâce au marketing, ça fait longtemps qu’on sait vendre des produits qui ne sont pas indispensables.





En 2013, les tablettes ont bien pris le pas sur les PC en France





Dans leur forme actuelle, ces deux produits ne sont pas réellement comparables en terme d’usage. La concurrence n’est donc que partielle. Pour beaucoup de gens, il s’agit d’un produit complémentaire qui ne remplacera pas leur ordinateur.



Mais il ne faut surtout pas oublier que sur le plan technique, les tablettes sont aussi des ordinateurs personnels. Avec un OS un peu plus puissant et quelques accessoires détachables, la tablette ne serait qu’une variante d’un ordinateur portable qui deviendrait du même coup encore plus polyvalent.



Donc opposer ordinateur personnel et tablette n’a aucun sens, puisque c’est exactement la même chose. Le futur vous le démontrera.



Le 13/02/2014 à 21h 26







dieudivin a écrit :



je ne voyais pas l’avenir comme ça <img data-src=" />

Plus sérieusement, j’espère pas qu’il faille en arriver là, car ça sera vraiment la fin







Bah, c’est déjà le cas.



Mais bientôt, pour ne pas avoir d’emmerdes, ça ne suffira plus. Vu que tous les noms communs seront déposés, il faudra inventer des nouveaux mots sans aucun rapport avec des noms existants.



En d’autres termes, utiliser une suite aléatoire de caractères pour nommer son jeu.



En attendant, je vais me faire une petite partie de AG25Tr53ëzKy99.







Le 13/02/2014 à 17h 51







bmike32 a écrit :



Il est quand même gonflé le gars… Il a copié un jeu qui marchouillait, le sien a décollé en flèche pour des raisons (que j’ignore) et pas l’original, et au lieu de se retrouver avec un procès contre lui par l’original, il fait un procès à l’original pour dégager toute concurrence et devenir réellement légitime…

Fallait oser !







Malheureusement, il existe quantité de cas dans ce genre.



Aujourd’hui ce qui compte pour le succès d’un produit n’est pas tellement sa qualité, mais le marketing, la pub qu’on peut faire autour, les relations avec la presse et une bonne agence de com qui noyaute bien les réseaux sociaux.



Cela explique que deux produits parfaitement identiques peuvent avoir un succès diamétralement opposés.



Donc les boites qui maîtrisent bien le sujet n’ont qu’a traîner sur les forums de développeurs qui annoncent leurs belles créations sur lesquelles ils ont bossé pendant des mois. Créations qui n’auront le plus souvent qu’un succès d’estime parce qu’il manque justement aux créateurs ces gros moyens marketing.



Ce que nous devrions surtout nous demander, c’est pourquoi le marketing et la pub peut faire une différence aussi énorme dans le succès de deux produits identiques (ou très ressemblants).



Personnellement, je pense que le marketing et la publicité ont pris une importance trop importante dans notre société. Et cela au détriment de la technique et du talent.



Ajoutons a cela que la presse actuelle ne joue plus vraiment son rôle de découvreuse de talents. Un effet néfaste induit par les moteurs de recherche pousse en effet les sites en ligne à parler prioritairement de sujets ayant déjà une certaine célébrité et donc pouvant apporter des visiteurs par le biais des moteurs.



Le 13/02/2014 à 17h 16







le podoclaste a écrit :





Mais cette sale ruse mise à part, il est quand-même légitime qu’on puisse protéger un nom de marque, même si cette marque est composé de noms communs.









L’ennui, c’est que ça ira très vite pour que tous les noms communs soient déposés par des petits malins qui pourront vivre sans travailler rien qu’en attaquant tout ceux qui les utilisent dans des noms composés.



Le 12/02/2014 à 22h 26

En tant que joueur de Battlefield 3, je suis toujours confronté à des soucis récurrents de connections. Autrement, le jeu est assez correctement débogué et sans plantages(On me dira que c’est quand même normal vu son age).



Par contre, vu tout ce qu’on dit du 4, j’ai bien l’intention d’attendre tout le temps qu’il faudra pour qu’il soit au point avant d’envisager l’achat. Je suis parfaitement prêt à m’en passer si le produit n’atteint pas le niveau de qualité que j’attends. J’ai lu quelques commentaires sur la maniabilité du personnage qui m’inquiètent.



Sinon, c’est vrai que question netcode, je suis un peu mitigé sur BF3. Je pense que c’est loin d’être aussi bon que ce qu’on avait sur Unreal Tournament. Cela étant dit, le jeu n’est pas le même, les armes ne sont pas les mêmes. Mais ça fait toujours bizarre de mourir alors qu’on est à couvert depuis au moins une bonne demi seconde pour une balle qu’on se serait pris juste avant.

Bon, en tant que programmeur, je sais qu’il n’y a pas de miracle pour compenser la latence. Il y a forcément deux réalités différentes entre les ordinateurs de deux joueurs. Le tout est de savoir s’il est mieux qu’un tir placé ne fasse pas mouche ou qu’un joueur qui avait bougé soit tué quand même. Après tout, comme ça on fait plus de morts, ça n’est pas forcément moins fun. Même si je pense que d’autres FPS ont fait mieux en la matière, cela n’empêche pas BF3 d’être globalement un excellent jeu.


Le 12/02/2014 à 20h 57







seb2411 a écrit :



Ce qui est faux tu as de nombreux projet pas suffisament concret qui se sont planté et pour le crowfunding pas mal qui n’ont jamais réussi à reunir les fonds nécessaires.







Il faut réaliser que ce système apporte autant de gros travers que le système classique.



Pour avoir étudié le crowdfunding pendant plusieurs mois, j’arrive à la conclusion (logique) que le grand public n’a pas du tout capacité à détecter le talent à un stade précoce d’un projet.



Cela signifie que dans ce système tout est affaire de communication… et donc pas forcément affaire de talent.



Au final, si l’on a pu assister a l’essor de quelques bons projets, j’ai quand même vu quantité d’excellents projets échouer, mais aussi quantité de projets vide et pleins d’esbrouffe réussir à lever de grosses sommes (les gens ont logiquement été très déçus après)…



Donc non, au final, c’est loin d’être un bon système.





C’est marrant de défendre le libre et en même temps l’investissement purement capitalistes basé essentiellement sur le rendement des investissement plutôt que sur la créativité et l’intérêt des projets.





En même temps, nous ne parlons pas d’associations caritatives mais bien de sociétés de capitaux dont le but officiel est de gagner de l’argent. Et quel que soit la forme de l’investissement, c’est juste du capitalisme.



Mais c’est du capitalisme qui est mauvais pour le consommateur à qui on demande de jouer le rôle de l’investisseur et d’acheter sans pouvoir juger le produit alors qu’il n’a pas du tout les compétences requises pour jouer ce rôle.



Et c’est bien la ou le bat blesse : le monde étant ce qu’il est, il est très facile de prédire que cette méconnaissance sera rapidement exploitée par des malins qui maîtrisent bien la com. Les vrais projets passeront bien vite au second plan, voir dans l’oubli.



Quand au système traditionnel, dire qu’il favorise le rendement au détriment de la créativité n’est pas tout à fait exact. Pour qu’un projet se vende et rapporte, il faut que le consommateur le juge intéressant. Et au moins dans ce cas, le consommateur peut t’il juger un produit concret.



En conclusion, ill me semble assez évident qu’a vouloir jouer le rôle de l’investisseur, la communauté aurait de meilleurs intérêts et moins de risques à financer du logiciel libre qui reviendra à la communauté et pourra être amélioré par d’autres.



Enfin, le but du logiciel libre n’a jamais été de lutter contre le capitalisme en tant que tel, quand bien même il peut avoir des vertus intéressantes pour en limiter les excès.


Le 12/02/2014 à 20h 00







lordnapalm a écrit :



Oui bien sur, la boite de Gary’s Mod & Rust est cotée en bourse…







Nul besoin d’être côté en bourse pour avoir des actionnaires. Une simple SARL est déjà une société de capitaux avec des actionnaires.



A partir du moment ou un créateur embauche ne fut ce que d’un salarié, tu peux être quasiment certain qu’il y a monté au moins une structure juridique de ce genre.





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Certains éditeurs semblent s’en passer déjà, je ne vais pas répéter une Nième fois des déboires avec des jeux à gros budgets payés au prix fort.





Raison de plus pour ne pas leur fournir des bons justificatifs pour continuer dans ce sens.





Le 12/02/2014 à 00h 50







Fuinril a écrit :



C’est qu’il y a anguille sous roche…. Si le projet est intéressant et à une possibilité de rapporter dans 90% des cas il est possibles de convaincre des investisseurs. Mais des spécialisés, attention, des gars qui font se renseigner sur le CV de chacun des membres de ton équipe, pas un bête joueur qui va se toucher la nouille sur un concept et un screen.



Pour les 10% qui restent tu peux tenter le kickstarter si ton concept est suffisamment accrocheur.



Dans les deux cas l’early acces je n’y vois vraiment que du mal… Même si on parle de ton cas, le jeu tu l’aurais tout autant aimé si tu avais patiemment attendu qu’il sorte au lieu d’ouvrir la voie à un phénomène plus qu’inquiétant car massif et complètement au détriment des consommateurs.







Tout à fait, et c’est la toute la différence.



Il est tellement facile de bluffer le grand public avec des vidéo de concepts et même des vidéo ingame qui mettent le paquet sur l’aspect visuel. Le problème, c’est que le grand public ignore que le visuel n’est qu’une petite partie du travail et des compétences pour obtenir un jeu.



Le professionnel, lui, il évaluera si l’équipe dispose réellement de toutes les compétences et des ressources suffisantes pour réaliser tout ce qu’elle promet et tout ce qu’un jeu doit comporter.


Le 12/02/2014 à 00h 24







Niktareum a écrit :



Et si ca n’arrive pas ?







Si le projet est bon et qu’il est réaliste, pourquoi les investisseurs ne le soutiendraient t’ils pas ?



Ok, il peut toujours y avoir des raisons à cela. Et parfois même de mauvaises raisons.



Il n’empêche que si on finance n’importe quoi, on obtiendra n’importe quoi. Sur un marché, il faut toujours un filtre à un moment ou à un autre.



Le grand public n’est visiblement pas meilleur que les pros, c’est même tout le contraire. Il est trop facile à bluffer avec du vide et des effets waouh sur des vidéo : Il suffit de voir tous les nanars qui arrivent à se financer par le crowdfunding(et des bons qui n’y arrivent pas).



Alors oui, si on raisonne par l’exception et le coup de coeur, je ne dit pas.



Nous avons tous l’exemple d’un jeu, un coup de coeur personnel dont nous aurions aimé pouvoir financer une suite. Cela peut être intéressant dans la mesure ou cela reste l’exception, pas devenir la règle.



Faute de quoi, le marché deviendra complètement pourri par des spécialistes en communication qui vendront du projet vide à tour de bras. Et fatalement, le consommateur finira par se détourner, y compris des bons projets.



Et si je le dit, c’est parce que c’est quand même un peu ce qui est en train d’arriver.



Le 11/02/2014 à 23h 43







Niktareum a écrit :



Ben, moi, je vois plutot ca comme du mecenat, donc rien a voir avec ta vision particuliermeent pingre, a savoir je paye donc j’exige d’obtenir !







Justement, j’ai une certaine idée du mécénat : donner de l’argent à des petits artistes qui en ont grand besoin d’une part. D’autre part, faire profiter d’une oeuvre des gens qui n’en ont pas les moyens.



Mais le mécénat n’a pas vocation à remplacer l’investissement industriel au niveau d’entreprises qui sont déjà sorties de la phase d’amorçage.





Perso, les 24€ que j’ai claqué dans DayZ, je l’ai fait deja apres avoir vu plus d’une 30aine d’heure de gameplay de youtubbers (ce qui implique que j’avais un avis tres precis de ce qui m’attendait) et d’un autre coté je suis assez fier (et je peux comprendre qu’on me prenne pour un bisounours pour ca) de filer un peu de thune pour un jeu qui me fait kiffer a des mecs qui ont sorti un jeu innovant même si en cours de dev car en alpha (même pas en beta).Le seul truc que j’attend en retour de mon “investissement” c’est du fun ingame, pour l’instant, j’en ai <img data-src=" />





Il existe quelques exceptions qui valent certainement le coup, même en alpha. Mais par définition, les exceptions, ce sont des exceptions. Ce qui ne fait que confirmer la règle.



Même si DayZ est peut être un des exemples que j’ai le moins envie de critiquer, il n’en reste pas moins que l’entreprise à l’origine de DayZ n’en est pas à son premier produit.



Donc c’est précisément le genre de boite qui dispose d’assez de références pour se faire financer par des investisseurs spécialisés.



Alors rien ne permet d’affirmer que DayZ n’aurait pas existé sans “early access”.



Le 11/02/2014 à 23h 21







seb2411 a écrit :



Les projet en eraly access profitent principalement aux indépendants qui ont des idées et sont souvent plus créatifs que les gros studios. Bref qui mettent souvent en avant la partie artistique de leurs boulot.







Personnellement, je suis d’accord pour financer les vrais indépendants, c’est à dire les tout petit créateurs, les très petits équipes, les étudiants, c’est à dire tout ceux qui sont trop petits pour s’adresser à des investisseurs professionnels. Et encore, je pense que ça devrait être donnant-donnant : La communauté finance, alors le jeu doit revenir à ceux qui l’ont financé, donc être libre et sans DRM.







Le 11/02/2014 à 22h 41







RaYz a écrit :



Au contraire, c’est juste que dans ce cas là tu n’achètes pas un bien classique et tu deviens investisseur et ta rétribution c’est le produit fini. Je vois pas le problème si c’est clair entre tous les acteurs. Chacun gère ses sous comme il l’entend.







(1) Le fait que cela soit clair n’empêche pas les effets de bord, notamment si cela pousse le marché à généraliser de mauvaises habitudes comme le fait de commercialiser des produits qui ne sont pas finis. Le projet n’est pas fini dans les temps ? Pas grave, on mettra la mention “early access”. Et puis comme il y aura toujours des bugs, on laissera la mention dans un coin. Et comme ça on légitimera les jeux bogués qui ne sont jamais finis.



(2) Cela renforce le travers du marché actuel, c’est à dire la prédominance de la communication sur la technique et le talent. Les vrais projets seront noyés sous la communication et le buzz de dizaines de projets à l’état d’annonce.

C’est malheureusement déjà le cas avec le crowdfunding.



(3) Cela favorisera le financement de mauvais jeux. Parce qu’il est plus facile d’embobiner le tout venant que des investisseurs professionnels et spécialisés.

Il est assez facile de créer un avant projet ambitieux et alléchant pour faire de la com à coup de vidéos qui claquent.

Mais comme on peut le constater, c’est hélas beaucoup plus dur de faire un bon jeu fini. Le joueur de base n’a pas les compétences pour faire la différence au stade ou les projets sont lancés. Il ne dispose pas non plus des informations détaillées sur les membres de l’équipe qu’un professionnel spécialisé ne manquera pas d’analyser.



(4) Je suis conscient qu’il y a quelques perles de grande qualité qui ont bénéficié d’un accès anticipé pour se financer. Mais ces quelques projets valent t’ils les effets de bord de ce système ?



(5) Un échange marchand loyal, c’est : un acheteur paye pour un produit fini dont il peut connaître la définition et la qualité. Si on me demande plus, qu’on me demande de tester ou de risquer mon argent dans un produit qui n’est pas encore défini, qui sera peut être bon, peut être mauvais, il faut logiquement qu’on me donne plus pour compenser les inconvénients.

Si j’investis mon argent, si je prends un risque, je ne suis plus un simple acheteur, je suis partie prenante de l’aventure. Moralement, le produit devrait m’appartenir en partie. La communauté finance, la communauté prends des risques, la communauté participe. Alors logiquement, le produit final appartient moralement à la communauté, cela DOIT être un logiciel libre. La communauté ne devrait pas accepter de financer des projets qui ne le sont pas.