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sr17

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4322 commentaires

Le 03/06/2015 à 19h 37



Certains jeux ont en effet une durée de vie inférieure à deux heures





En même temps, c’est peut être bien ça le problème.



Beaucoup de jeux, particulièrement chez les indépendants n’ont carrément pas de Gameplay.



Il y a juste de beaux graphismes et une belle vidéo pour vendre.



Ce qui fait l’âme d’un jeu est trop souvent négligé.






Le 03/06/2015 à 19h 17







Nozalys a écrit :



Punaise des millions dépensés juste pour traquer les petites tour Eiffel en plastoc vendues 3€ au lieu de 15€ pour celles fabriquées par de vrais entreprises bien de chez nous !!







Et selon toute vraisemblance sous traitées en chine comme les autres.



Dit autrement, les touristes Chinois qui font la queue devant des boutiques de souvenirs achètent des bibelots… fabriqués chez eux.



Décidément, cette mondialisation qui marche sur la tête n’en est plus à une ironie près…


Le 03/06/2015 à 15h 37

Ils sont âgés, ils n’y comprennent rien au numérique.



Leur attitude est complètement réactionnaire.



Le drame, c’est qu’ils vont flinguer l’avenir de leurs enfants.

Le 03/06/2015 à 18h 32

Ce qui est étonnant, c’est que ces politiques qui défendent bec et ongle le grand capital des multinationales du contenu se disent…. socialistes



Or, la propriété intellectuelle est un concept fortement anti socialiste.



Comme toute défense de la propriété, c’est un crédo du capitalisme.



Qu’ils nous expliquent pourquoi un pays ayant un gouvernement socialiste est à la pointe mondiale de la défense de la propriété privée…

Le 02/06/2015 à 15h 24







CryoGen a écrit :



Moi aussi je peux faire le <img data-src=" /> !



Donnons cet argent directement aux restos du coeur ! Ca serait bien plus utile que de faire un mod qui n’apporte pas le LAN à startcraft !!!



D’ailleurs il faudrait faire une loi pour interdire les nouvelles sociétés dont l’objectif n’est pas de créer un mode LAN pour Starcraft !!!! Et j’irai même plus loin : que les projets d’apprentissage de programmation à l’école primaire aient directement pour but de créer un mode lan pour Starcraft !!



—-



Sérieusement ? On a plus le droit de proposer un projet s’il n’a pas pour but d’avoir un mode LAN (que l’éditeur ne veut pas donc c’est franchement mal parti <img data-src=" /> ) ?







Cela étant dit, il n’a pas complètement tort en disant que l’argent pourrait mieux servir.



Au lieu de financer des mods pour des jeux propriétaires, la communauté aurait meilleur intérêt à financer des jeux libres ou des mods pour des jeux libres.



L’avantage du logiciel libre, c’est justement que personne n’est bloqué par les choix des éditeurs parce qu’on dispose de l’intégralité du code source et surtout des droits pour faire ce qu’on veut.


Le 02/06/2015 à 01h 14







Yzokrad a écrit :



Tout ça prouve bien que le prix des jeux c’est 90% pour que des gens s’enrichissent. Vous croyez acheter des jeux parce qu’ils ont demandé beaucoup de travail, et non, votre argent va juste enrichir des privilégiés. Bonne raison pour pirater.







Il ne faut pas confondre vivre et s’enrichir…



Payer son loyer, ses charges, sa nourriture, ses vêtement, ce n’est pas gratuit.



Et Il suffit de voir le générique d’un jeu commercial pour réaliser qu’une production moderne demande une armée d’employés très spécialisés.



Le 01/06/2015 à 22h 02







Obidoub a écrit :



Mouais… c’est peut-être moi mais j’ai l’impression de voir du financement participatif pour un oui pour un non. Avant quand on voulait faire un truc on le faisait, et ça plaisait ou pas, mais maintenant on demande directement des sous. Ça devient comme dans South Park, le financement est son propre business.







L’internet est un monde d’abondance.



Plus le temps passe, plus les contenus s’accumulent.



En toute logique, la rentabilisation d’une création est de plus en plus aléatoire.



Le 01/06/2015 à 21h 50







DownThemAll a écrit :



Personnellement je ne crois pas que réaliser ce mod nécessite 1 an de travail.

 On ne parle pas de concevoir un jeu à partir de rien, mais un mod d’un jeu qui a déjà un moteur, des outils de dev etc…

 

Et le bon Carbot il a de la ressource hein, il touche 1600$ par épisode qu’il publie (grâce à Patreon), plus les revenus youtube et twitch, et vraisemblablement une aide (financière ou pas) de la part de Blizzard.

 

 Je suis pour supporter les créateurs de contenu, mais pour moi là il vise beaucoup trop haut.







Je ne suis pas d’accord.



Un jeu complet peut nécessiter des centaines de personnes pendant des années.



Il est tout à fait plausible pour un mod de nécessiter plusieurs personnes pendant un an.



Le 01/06/2015 à 18h 58







DownThemAll a écrit :



Sur reddit j’ai dit que je trouvais ça abusé 70 000\(, on m'a démoli <img data-src=">

A titre de comparaison TakeTV avait besoin de 55 000\)
pour un tournoi entier sur 3 jours, en comptant absolument tout, de la bouffe au trophée.







Ce n’est pas du tout comparable…



Faire vivre une personne pendant un an, ça coûte très cher. Même avec un salaire modeste.



Pour organiser une manifestation de 3 jours, il est très facile de trouver des bénévoles non rémunérés.



Essaye toujours de trouver des bénévoles qui acceptent de bosser un an à temps plein sans salaire…



Le 01/06/2015 à 16h 39







philanthropos a écrit :



Comme quoi, se renseigner un minimum avant de lire (sur la page même du projet Indiegogo) :

 





 



Donc 3 personnes à temps plein et 3 à temps partiel (sans préciser le-dit temps-partiels).



Alors si on part du principe que les mecs font, entre autre, ça pour le fun & le plaisir (ce qui semble être le cas), on peut aussi dire qu’ils ne vont pas s’octroyer des salaires de Team Leader à 100k\( par année.



Après, effectivement, si on regarde le revenu moyen au Canada qui se situe à 30k\)
par année, y’a de quoi se poser des questions ; mais rien n’interdit à ces genre d’avoir un partenaire qui vis avec eux pour les aider, de travailler un peu à côté ou que sais-je.



M’enfin, réfléchir, pas facile m’voyez. Les jugements hâtifs c’est plus rigolow.

 

Puis si vous avez encore des doutes, comme ça sera forcément le cas, leur page indiegogo vous permet de commenter et/ou de leur poser des questions :)







Attention, dans ce genre de calcul, il ne faut pas confondre chiffre d’affaire et revenu.



70000 dollars à l’entrée, ça ne fait pas 70000 dollars dans les poches des gars… loin s’en faut.



Dans tout pays, il y a des charges sociales, des frais, des taxes.



L’informatique est un domaine de crève la faim, tout le monde le sait, c’est pas nouveau.



Et la passion a toujours été la mère de l’exploitation.





Le 28/05/2015 à 15h 24

“Ainsi, une application dont les fonctions sont équivalentes à d’autres ne peut pas demander un prix significativement plus élevé que ses concurrents”



C’est une limite à la liberté de fixer ses prix.



Et certains éditeurs pourraient faire du dumping dans le simple but de sortir leurs concurrents du store.



Dans le but de préserver la libre concurrence, les gouvernements doivent interdire qu’un OS soit imposé sur un appareil non spécialisé et qu’un “store” soit associé à un système d’exploitation.

Le 27/05/2015 à 23h 54







ActionFighter a écrit :



+100



Les contrats aidés sont une plaie, de même que le service civique.



Présentés sous la forme d’une “chance” pour leurs signataires, ils sont en train de précariser tout un tas de secteurs professionnels. Je le vois beaucoup également dans le secteur social et associatif, où beaucoup de structures font soit appel à des contrats aidés, soit à des services civiques pour couvrir des postes.



C’est tout bénéf pour le gouvernement car ça fait baisser un peu le chômage, et les gestionnaires de structures qui peuvent se vanter de faire des économies budgétaires, pendant que les travailleurs sociaux se retrouvent dans des situations précaires similaires au public qu’ils sont censés accompagner…







Ces emplois aidés font de manière évidente concurrence aux emplois normalement payés.


Le 27/05/2015 à 19h 40







Bobmoutarde a écrit :



Rien à voir avec le fait que ce soit Pôle Emploi ou quoi qui envoie les profils.

Je te parle de toi même qui fait la démarche de chercher un job, sur 100 lettres envoyées tu dois avoir un taux de retour de 20% avec toujours la même phrase bateau citée précédemment !



Comment veux tu prouver par la suite que tu cherches bien du boulot si on ne répond pas à tes demandes ? Tu vas me dire “Envoi tes CV/lettre en CR AR”… C’est sûr qu’un chômeur ou un étudiant peut se permettre d’envoyer 100 fois le truc à 5 euros.



De plus, tu ne vas pas non plus me dire que pour des grosses boites (typiquement celle du CAC 40) il n’y a personne qui peut répondre aux sollicitations ? A la limite pour l’artisan du coin, je me doute que tout seul il a autre chose à faire.. Mais il y a clairement des améliorations à faire de l’autre côté plutôt que de fliquer une minorité d’emmerdeur qui profitent des aides aux dépends de ceux qui se casse vraiment le cul pour trouver un boulot alors qu’il n’y aucun effort de l’autre côté.



Pareil, à force de recevoir toujours la même réponse “votre profil est très intéressant, malgré tout nous ne pouvons blablablabla…” ça conforte le mec dans l’idée qu’au final il est “bon” et qu’il n’a pas de chance. Alors que si ça se trouve, il a un CV et une lettre pourrie ! Qu’il a clairement besoin de se remettre en question pour espérer décrocher un emploi.







S’il fait un meilleur CV que les autres, ce qu’il va gagner, c’est juste de décrocher le job à la place d’un autre.



Il y a un minimum permettant de juger des compétences. Ensuite, ça n’apporte plus grand chose en terme d’emploi.


Le 27/05/2015 à 19h 21

Un vent mauvais se lève dans ce pays…



Certains crieront peut être au point Godwin … ou Orwell.



Mais je pense que c’est vraiment la réalité.


Le 25/05/2015 à 01h 01







OlivierJ a écrit :



En attendant je ne vois toujours rien venir, ça ne va pas m’aider à être convaincu. Je n’ai jamais rien lu de convaincant allant dans ton sens, mais je ne demande qu’à voir.







C’est logique.



Pour changer d’opinion, cela demande des preuves solides.



Mais un document (ou même une étude) ne suffira jamais à faire une preuve.



Cela ne peut le devenir qu’après un long parcours de validation scientifique aboutissant à une reconnaissance quasi unanime.



Dans le domaine économique, ce consensus est rarement possible : trop de micro phénomènes rendent l’interprétation délicate. Difficile d’éliminer le biais humain pour aboutir à des conclusions irréfutables.





La garantie pour vice caché n’est pas théorique, elle est exercée par des gens pour de vrai, Que Choisir s’en fait l’écho régulièrement.





Le problème n’est pas de savoir si certains le font, mais plutôt combien le font.



Vu le temps, l’argent et l’énergie qu’il faut consacrer, pour un bien de faible valeur, ce n’est pas du tout rentable.



La question est de savoir si le nombre de consommateurs qui se défendent sont un vrai problème financier pour les fabricants.





Il ne s’agit pas d’investiguer en Chine (encore que c’est facile et a déjà été fait, pour Foxconn par ex) mais en Europe et aux USA chez les concepteurs.





Sauf que la conception est largement délocalisée aussi…



Il n’est pas si simple de trouver quelque chose en Chine, ce pays est plus compliqué que les occidentaux ne l’imaginent.





Heu, et si l’appareil ne tombe pas en panne, où est le problème alors ?





Parce qu’on peut facilement arriver a la même chose de manière indirecte.



Tout appareil complexe est amené fatalement à rencontrer de petits souci, a avoir besoin de maintenance de temps à autre, à changer une pièce d’usure. Et même à être abîmé par l’usage, par la faute de l’utilisateur.



Si l’appareil est complexe à démonter, la maintenance coûtera très cher (temps et compétences), ce qui incitera au rachat prématuré plutôt qu’a la réparation.





Faute de preuve (chiffres) tangibles, j’ai du mal à te croire, excuse-moi.





C’est une méthode qui n’aboutira à rien parce que les constructeurs se gardent bien de diffuser des chiffres.



Mais au fond, je comprends bien tes doutes….



Si j’avais du comprendre la réalité de l’obsolescence programmée par des chiffres inexistants ou des documents qui ne prouvent rien, je n’y croirais probablement pas.



La conclusion utile de notre discussion, c’est que je comprends mieux pourquoi les personnes qui ont un savoir faire pratique sont les seuls à disposer d’un peu de “matière tangible” pour se forger une opinion.



Par manque de temps, je doit terminer cet échange.



Je respecte le fait que tu garde ton opinion.



Merci pour cette discussion.


Le 23/05/2015 à 13h 59







OlivierJ a écrit :



Tes propos nient complètement alors le fait qu’il y a une concurrence entre les sociétés, et qu’il y a des gamme de produits qui vont du bas de gamme au haut de gamme.







L’industrie a trouvé la parade depuis longtemps en multipliant les marques qui ne sont plus liées directement à la production.



La concurrence se fait dorénavant sur le taux d’occupation du marché et la maîtrise des canaux de distribution.







On tourne en rond là. Les arguments sont très pertinents, et j’attends une source qui contredise les 2 ou 3 liens documentés que j’ai postés.







Je ne peux qu’être d’accord, vu que cette obsolescence est un mythe.





Pourtant, ce n’est pas les liens qui manquent sur le web a ce sujet…



Mais tu as un avis tellement arrêté sur la question que rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit.



D’autant que si tu cherche de vraies preuves et te documenter sérieusement, il faudrait aller bien plus loin que le web…





Là où on changeait des composants discrets, sur un téléviseur, maintenant on change la carte électronique, mais ce n’est pas systématiquement plus difficile.





Encore faut t’il que les cartes soient disponibles(et à un tarif acceptable). Et ce pendant une durée raisonnable.





Il y a aussi des raisons de compacité et d’intégration, et d’esthétique du produit, qui peut jouer.





Et surtout, des constructeurs qui savent en jouer…







  1. des sociétés ont déjà été attaquées victorieusement pour des défauts de produits (probablement plutôt aux USA). Bien sûr que ça pose un problème, il y a des garanties pour vice caché, par exemple (en France), et je crois que ça dépasse la durée de garantie usuelle.





    Sauf que seul une minorité de gens ont le temps, l’argent et l’envie de le faire : La plupart des gens s’assoient sur leur préjudice…



    Le risque financier est donc assez limité pour les constructeurs, particulièrement pour les biens de faible valeur.





  2. Les fabricants chinois ne font qu’appliquer le cahier des charges des industriels (européens ou américains), il doit être facile à trouver pour un journaliste motivé (vu ce que le Canard ou Mediapart arrivent à trouver, et pas qu’eux).





    Investiguer dans un pays aussi peu démocratique que la Chine n’est pas chose aisée.



    Quand on voit que des sujets bien plus graves comme l’exploitation des enfants ont a peine de l’écho, je vois mal qui financerait cela.



    Enfin, pour faire de l’obsolescence programmée, il y a quantité de méthodes discrètes. Il n’y a pas forcément besoin de spécifier que l’appareil doit tomber en panne.





    Pourquoi pas, mais tout cela a un coût (c’est expliqué dans un de mes liens). Le public sera-t-il prêt à le payer ? Suis pas sûr du tout.





    Remplacer périodiquement tout ce qu’on possède, c’est vraiment gratuit ?





    Pour les marques haut de gamme, généralement ça reste réparable très longtemps, c’est aussi pour ça qu’on paie plus cher (vu avec un appareil photo, un lave-linge, et une voiture).





    D’une manière générale, c’est de moins en moins vrai.



    Paradoxalement, le meilleur compromis qualité/longévité/prix/réparabilité est plutôt dans le milieu de gamme bien choisi.


Le 23/05/2015 à 13h 19







KP2 a écrit :



C’est impossible…







On le faisait bien avant…





A quel point tu consideres qu’un objet doit etre demontable ?

Lorsqu’un portable est consititué une seule carte electronique ou tout est soudé dessus, tu vas forcer le constructeur a permettre le changement de la ram et du SSD ? et pourquoi pas aussi le proc ? le chipset ? le module son ? le module wifi ? etc etc etc

Donc a partir de là, tu vas interdire de fait les ultra portables hyper integrés, non ?



Ce n’est qu’un exemple dans l’informatique. Dans d’autres domaines, on peut en trouver des dizaines d’autres…





Non, pas besoin de pousser la logique à l’extrème…



Le PC d’assemblage me parait un bon compromis. Un système suffisamment découpé en cartes pour que le prix d’une réparation soit relativement modique. Le tout est facilement démontable, dépannable et durable.



Pour les systèmes à forte densité d’intégration comme les smartphones ou portables, certains constructeurs ont prouvé qu’un concept modulaire est possible.



Mais sans aller jusque la, si on peut démonter facilement la batterie, l’écran, la carte, les composants annexes, ça fait déjà beaucoup pour la réparabilité.



En fait, le PC est plutôt un bon exemple. A l’inverse quand il faut plus d’une heure de travail pour remplacer une simple ampoule sur certaines voitures modernes…





Encadré ? par qui ? par quoi ?

Et la liberté d’entreprise ? tu veux interdire a tous les constructeurs le droit de fixer librement ses prix ?





Rappelons quand même que les entreprises sont soumises à des milliers de lois et de règles. La régulation est omniprésente partout.



Et l’encadrement des prix n’est pas un ovni. Pour ceux qui se souviennent, cela existait en France avant l’utopie européenne.



L’encadrement des prix est nécessaire afin que l’obligation de fournir des pièces ne soit contournée par un tarif dissuasif.





Sans compter que ce genre de stock coute cher et va mecaniquement faire augmenter les prix…





Le stock coûte et la gestion des pièces coûte indéniablement un peu d’argent (encore qu’avec la standardisation..)



Mais jeter pour changer l’ensemble d’un objet revient bien plus cher…



La plupart des objets qui partent à la décharge ont une majorité de pièces en parfait état de fonctionnement.





Et c’est pas le haut de gamme qui en partira le plus mais plus surement le bas de gamme qui vise justement les populations les moins aisées.





Sauf que c’est un mauvais calcul puisqu’au bout du compte cela revient plus cher.



Et surtout, quand il faut changer un gros électroménager ou une automobile, ça fait une grosse somme d’argent à sortir : une réparation revient bien moins cher.



Donc non, pas très bon pour les pauvres…





Tu vas laisser le public reparer lui meme son compteur electrique par exemple ? un ascenseur ? un four a microonde ?





Et les millions de chômeurs qui attendent un emploi ?





quel interet ?

Entre un ouvrier chinois qui produit X pieces par jour 12h d’affilée, un professionnel de la reparation et un particulier sans talent particulier, les temps vont varier du simple au centuple.

Ca ne voudra pas dire grand chose.





C’est surtout la différence de cours des monnaies qui permet cette différence artificielle.



Mais cette différence est amenée à disparaître inéluctablement. Et même rapidement.



Dans quelques années, beaucoup de français auront du mal à acheter des produits chinois.



Vu qu’on ne fabrique plus rien, il faudra bien réparer.


Le 22/05/2015 à 19h 49







OlivierJ a écrit :



Tu as raison pour ta dernière phrase, cependant, le ton argumenté, pondéré et rationnel est souvent un bon indicateur du sérieux de la personne. À l’inverse, je me méfie du ton un peu militant et manichéen.

Et les liens que j’ai posté ont été repris dans des groupes zététiques et la plupart des gens qui avaient l’air de s’y connaître un peu étaient positifs, en tous cas pas de critique fondamentale.







Donc pour toi, ce qui as l’apparence du sérieux est forcément sérieux ?



Personnellement, je préfère analyser la pertinence des arguments que de me fier à la forme.





En parlant de difficulté de réparation, tu fais un procès d’intention.





La difficulté de réparation des objets modernes est un fait que n’importe quel réparateur ou garagiste te confirmera.





Et C’EST un problème de statistique, c’est comme ça qu’on peut juger sur le grand nombre.





Ce n’est pas aussi simple.



Par exemple, un taux de panne élevé n’est pas forcément révélateur d’un problème d’obsolescence programmée.







  1. c’est tout à fait contradictoire. Donne un exemple pliz.





    Un PC d’assemblage et un lave linge.



    Le plus complexe n’est pas le plus difficile à dépanner.



    Bien sûr, il faut être conscient que cela ne révèle pas pour autant un problème d’obsolescence programmée. Ce n’est pas aussi simple…





    3)C’est souvent pour éviter que les gens aillent trifouiller eux-même la bête. Tu me fais penser que le site IFixIt évalue plein de produits et donc on peut facilement savoir ce qu’il en est concernant un produit qui nous intéresse.





    En réfléchissant un peu, on arrivera toujours a trouver a trouver un angle de vision positif à tout.



    Mais cela peut mener à justifier ce qui est mauvais…





    Pourtant, de grandes entreprises, comme des fabricants de cigarettes, ou même des boîtes logicielles (MS), ont pu être confondues parce qu’on a retrouvé des échanges écrits (e-mail souvent). Je ne suis pas d’accord avec toi, on arriverait à le prouver au moins de temps à autres.





    Pour que la justice ait trouvé des infractions, encore aurait t’il fallu que ce soit pénalement répréhensible.



    Et même ainsi, je doute que la justice française soit réellement en mesure d’effectuer une saisie de documents chez un fabricant chinois.





    On est d’accord :)





    La dessus oui.



    Vouloir prouver l’existence de l’obsolescence programmée est une perte de temps.



    L’intentionnalité sera toujours improuvable. Et rien ne changera.



    Il vaut mieux s’attaquer a ce qui peut concrètement la constituer.



    Entre autres mesures possibles :



    -Interdire les objets indémontables.

    -Obligation de fournir des pièces détachées à un tarif encadré et pendant une durée obligatoire.

    -Obligation de fourniture de documentations techniques de réparation au public.

    -Publication obligatoire des taux de panne et des causes de panne par modèle et par série.

    -Publication des temps de démontage des principaux éléments.


Le 22/05/2015 à 16h 56







OlivierJ a écrit :



Les articles sont pourtant très clairs et argumentés.







On peut défendre un point de vue de façon claire et argumentée. Cela n’assure pas pour autant d’avoir raison.





Et tu n’es pas neutre, tu es réparateur. Alors certes, tu constates des défauts de fabrication, ce que personne ne conteste. Mais à quoi sont-ils dû ? Probablement pas à une volonté délibérée. Ça serait intéressant que tu puisses causer avec les concepteurs des appareils que tu répares et voir ce qu’ils te racontent.

Pour avoir travaillé chez un industriel, je sais qu’on a corrigé des défauts de conception qui n’ont été vu que sur le terrain.





Les défauts de fabrication ont toujours existé. N’importe qui peut comprendre qu’un concepteur n’est pas infaillible.



Mais quand de nombreux facteurs concourent à rendre les objets quasiment irréparable, il est difficile de croire à l’absence totale de volonté délibérée.



Et il ne faut pas nous faire croire que les concepteurs modernes sont plus mal lotis que leurs confrères d’il y a 50 ans qui n’avaient ni CAO, ni machines de prototypage mais faisaient des objets plus faciles à réparer.





Ce n’est certainement pas ce que je pense ni ne constate. Mais là, j’ai plusieurs références de personnes qui manifestement savent bien de quoi elles parlent, et qui vont dans le même sens, avec des propos rationnels et mesurés.



  

Des propos rationnels et mesurés n’ont jamais été une garantie de pertinence.



Toute personne ayant une base de formation scientifique le sait.





Ce que tu vois de tes yeux n’est pas représentatif (comme je le disais plus haut). Je ne dis pas ça pour être désagréable mais tu ne peux faire de statistiques à toi tout seul :) .





Ce serait effectivement vrai si c’était un simple problème de statistiques.



Sauf que l’obsolescence programmée n’est pas un problème de statistiques ni de taux de panne.



Dans l’obsolescence programmée, ce sont les raisons de la panne et la difficulté de réparation qui importent.





La réparabilité des objets est plus problématique qu’il y a 50 ans, mais c’est surtout dû à la complexification de ces objets, et l’électronique. Que Choisir il y a quelques années le disait à propos des voitures, les japonaises étaient celles qui s’en tiraient le mieux au contrôle technique, car ayant nettement moins d’électronique embarquée.





Ce qui dément ce raisonnement, c’est que la complexité et la “réparabilité” ne sont (justement) pas du tout corrélés.



Et oui, certains objets d’une grande complexité technologique sont à la fois durables et simples à réparer.



Quand des objets relativement simple d’un point de vue technique sont très difficiles à réparer, que doit t’on penser ?



Par exemple, n’importe qui peut deviner que des vis anti-démontage ou des clips indémontables ne sont pas arrivés par hasard ou par erreur.





Personne n’a réussi à montrer que l’obsolescence programmée existe. La responsabilité principale de ce qui peut y ressembler est lié au comportement des consommateurs, comme expliqué déjà ici il y a quelques mois, dans une interview d’un responsable (j’ai mis le lien).





Et pour cause, démontrer l’obsolescence programmée suppose de prouver une intentionnalité. Ce qui est par nature quasiment impossible.



Vu qu’on peut toujours trouver plusieurs causes possibles à une action, il sera toujours très facile de semer le doute. Même un avocat médiocre y parviendra.



D’ailleurs au final, il n’est pas très important de prouver que l’obsolescence programmée existe.



Au fond, pour le consommateur, l’intention importe peu, ce qui compte c’est le résultat.



Dit autrement, quand un produit est difficilement réparable c’est un mauvais produit. Peu importe que le fabricant l’ait produit par erreur, par économie ou par intention.


Le 22/05/2015 à 15h 37







OlivierJ a écrit :



Et tu as d’autant plus raison qu’elle n’existe pour ainsi dire pas. Je t’invite à lire les articles que j’ai indiqués dans un commentaire précédent.







Je ne suis pas du tout d’accord avec les propos de tes articles.



Pour réparer souvent des produits, j’ai trouvé au contraire de nombreux cas concrets.





Les forums réparations ne contiennent que les messages de ceux qui ont eu des problèmes, et on est 65 millions de consommateurs, environ, alors forcément, il suffit que tu lises 20, 50 ou 100 témoignages pour avoir l’impression que les matériel ne tient pas.





Ce n’est pas le nombre qui amène la conclusion, mais plutôt la teneur.



Par exemple, quand une pièce d’une machine lâche de manière très prématurément et que (comme par hasard) celle ci n’est pas remplaçable sans changer un ensemble très, très couteux et volontairement scellé, que doit t’on en conclure ?



De manière identique, que doit t’on conclure quand les fabricants s’ingénient à rendre les appareils indémontables par divers stratagèmes techniques ?



Oh, bien sûr, on peut toujours nous raconter que contraintes de production, blabla, blabla…





En effet, mettre le prix ne suffit pas toujours, mais souvent. Et acheter des trucs pas chers entraîne plus souvent des problèmes, comme on dit “for peanuts you get peanuts”.





Il ne faut pas confondre l’obsolescence programmée et les problèmes de qualité.



L’obsolescence programmée touche des appareils qui peuvent être d’une bonne qualité globale et qui ont coûté parfois très cher.



Parfois, c’est même une pièce ajoutée qui provoque la panne : des milliers d’appareils électroménagers vont à la poubelle tous les ans à cause de fusibles thermiques.



Contrairement à une idée reçue, le prix n’est plus l’assurance de durabilité.





Pour ce mythe de l’obsolescence programmée, je t’invite à lire les articles que j’ai postés précédemment, ils sont assez clairs sur les mécanismes de production et les contraintes des fabricants.





Ce n’est pas parce qu’un article est publié sur le web que son auteur a forcément raison.



Moi, je suis comme Saint Thomas, je crois d’abord ce que je vois de mes yeux.



J’ai envie de dire aux gens, si vous ne croyez pas à l’obsolescence programmée, achetez vous un tournevis et tentez de réparer vos objets.



Vous comprendrez très vite pourquoi l’obsolescence programmée n’est pas un mythe.


Le 22/05/2015 à 14h 24







DotNerk a écrit :



Obsolescence programmée ou non, une bonne partie des gens aiment tout simplement changer régulièrement de produits pour avoir le dernier truc à la mode, le truc qui gère la dernière techno pour avoir LA qualité d’image…







Non, le smicard de base (quand même la majeure partie des français, ou pas loin) ne change pas de smartphone à 600€ tous les ans.





Le 22/05/2015 à 14h 16







linkin623 a écrit :



La garantie contre le vice caché n’est pas limité dans le temps. Tu as par contre 2 ans après la découverte du vice pour te signaler auprès du constructeur <img data-src=" />





Pour le matériel, certains cas sont simples :




  • les condos basse tension et basse température à côté d’un radiateur (très courant dans les télés)

  • les compteurs d’impression dans les imprimante. Et c’est pas un mythe

  • etc…







    Pas si simple…



    Au pire, les constructeurs plaideront l’erreur de conception ou les contraintes de prix. Pour l’obsolescence programmée, il faut prouver l’intentionnalité dans le but de raccourcir la durée de vie.



    Quand aux compteur, ils trouveront la aussi quantité de bonnes excuses. Par exemple éviter que l’encre s’écoule de l’imprimante à cause d’une éponge saturée et cause des dégats…


Le 22/05/2015 à 14h 02







brice.wernet a écrit :



Là ça me paraît un peu fort.



Je ne vois pas d’obsolescence programmée dans mes appareils. J’ai la même souris depuis 13ans, le même lecteur DVD, ma TV a 6 ans et aucun problème, mon électroménager 11 ans.

Mon iPod est le plus gros problème pour moi: il a maintenant 4 ans. Il fonctionne bien, mais la batterie lâche et Apple facture 80€ pour la remplacer hors frais de port. Ca fait hésiter. Le fait d’être “coincé” en IOS6 ne me gêne pas, il reste tout à fait fonctionnel. Les tablettes en Android 4.0 ne posent pas de problème non plus.

Il faut être réaliste aussi: quand on garde sa voiture 10ans, il y a des réparations à faire. C’est pareil en électro, et je n’ai pas de mal à trouver les pièces d’origine tous les 3-4 ans pour mon lave-vaisselle.

Si les gens comprenait que pour être un tant soit peu écolo, il faut faire réparer les appareils et non les changer parce que c’est moins cher, ça serait encore plus facile de trouver les pièces.



Dans le commerce, on trouve souvent de bonnes affaires, arrivages en tout genre. Prenons le cas d’un trampoline. On peut régulièrement en supermarché moitié prix de chez Décat. La différence? Souvent, le trampoline en supermarché est une fabrication UNIQUE, un produit qui ne sera JAMAIS suivi. Le fabricant n’en fera peut-être jamais plus après. Un trampo décathlon, on voit qu’il évolue d’année en année avec des améliorations, des ajustements. Ca coûte un peu au client, mais les produits sont nettement meilleurs.

Ca se confirme aussi avec les balançoires: une soulet, au bout de 10ans, les parties plastique n’ont quasiment pas changé de couleur, le toboggan glisse toujours très bien. On ne peut pas dire cela au bout de 2 ans d’autres balançoires…



-&gt; les gens ont facile de dire “les produits ne sont pas faits pour durer”: ils n’achètent pas ceux qui durent non plus. Ils ont même souvent envie d’en changer.



Autre exemple: le roomba: la série 500 a une pièce qui lâche au bout de 2 ans. La pièce coûte 49€ pour les courageux qui contactent le service client pour réparer eux-même. Si vous passez par la grande enseigne à fond rouge, non seulement ils prennent en charge la réparation, mais en plus iRobot vous remplace la pièce par la nouvelle version, plus résistante. Oui il y a un défaut manifeste de conception, mais iRobot fait le remplacement. Non il n’y a pas de communication dessus.



Dernier exemple: Focal: des enceintes à 350€ pièce, au bout de 10 ans, un tweeter lâche. Le service client focal fait l’échange pour 40€. Impécable.

-&gt; du coup, je vais racheter une nouvelle paire, ils le méritent.



Bref, je ne suis pas un convaincu de l’obsolescence programmée…







Sans doute as tu eu de la chance (ou le flaire) d’acheter des produits de qualité.



Je peux t’assurer que c’est loin d’être systématiquement le cas. Et les forums “réparation” grouillent d’exemple.



Contrairement à une idée reçue, il ne suffit pas de mettre le prix pour avoir l’assurance qu’un produit tiendra longtemps.



Sinon, j’ajouterais que 11 ans, ce n’est pas beaucoup pour de l’électroménager. Quand ton frigo aura 40 ans, ta machine à laver 25 ans et ton téléviseur 20 ans, tu pourra dire que tes produits ont tenu le temps qu’un produit de qualité doit tenir.



Car l’obsolescence programmée, c’est aussi d’habituer les consommateurs à une durée de vie des produits assez courtes. De cette façon, ils s’estiment satisfaits alors qu’il n’y a vraiment pas de quoi.


Le 21/05/2015 à 20h 52







Jarodd a écrit :



Mozilla ce n’est pas « que » un navigateur. En se limitant à ça, c’est sûr qu’ils disparaîtraient assez rapidement (Chrome s’impose pendant que Firefox baisse partout).



Ils ont une mission (terme pompeux mais c’est le leur) de protection d’un web ouvert, leur projet majeur pour les prochaines années c’est Firefox OS. Leur but n’est pas de dépasser Android ou iOS (heureusement), mais d’offrir une alternative, notamment pour les marchés émergents (là où Google place aussi des pions). Justement, c’est dans leur actualité puisque le système vient d’arriver dans plusieurs payés africains, avec un téléphone Orange qui coûte quelques euros (une trentaine je crois). Le système existe aussi pour les tv, avec Panasonic (pas un petit acteur). Et c’est en proposant le système sur plusieurs secteur et en nouant des partenariats (Yahoo au lieu de Google au Stazunis, ou d’autres challengers ailleurs) qu’ils se renouvelleront.



Après on peut penser que ce n’est pas une stratégie gagnante, mais au moins ils ont une vision et essaye de se diversifier pour défendre leurs valeurs. Malheureusement, quand il y a des coups de canif au manifeste, on en parle plus que quand ça va dans le bon sens (cette histoire de Pocket, les DRM intégrés,…). Et je pense qu’on aurait plus à perdre qu’à gagner si Mozilla pliait boutique (le renouveau du web, c’est en partie eux, quand IE dominait et quand Chrome n’existait pas encore).







Pour ma part, je pense qu’ ils devraient au contraire se concentrer sur le navigateur plutôt que de se diversifier dans différents truc plus ou moins heureux (Firefox Os ou Rust par exemple).



Parce qu’il vaut mieux faire une chose très bien que plusieurs de façon moyenne.



C’est un principe très connu dans l’industrie.


Le 21/05/2015 à 17h 57

Hélas, j’ai bien peur que Mozilla soit en train d’accumuler les erreurs en ce moment.



Mais je pense que le vrai problème sous jacent, c’est l’énorme difficulté de financer les projets libres.



Beaucoup de gens applaudissent, mais peu financent.

Le 21/05/2015 à 20h 35







Naribou a écrit :



Pour ceux qui se posent la question des aides accessibles au démarrage pour les Français, il y a :



             

- la bourse French Tech : subvention de 30k

- sur Paris, le PIA : subvention de 30k à 100k selon la situation de l'entreprise

- en région parisienne, le prêt d'honneur de Scientipôle Initiative : prêt à taux 0, garantie à 70% à hauteur de 20k par associé






   Je connais peu la situation dans les autres régions mais il me semble qu'il existe des organismes similaires à Scientipôle partout en France.   





Edit: avec les liens qui marchent.







Aides = dossiers = temps perdu = frais de gestion = argent gaspillé



Les pays qui réussissent ne sont pas ceux qui distribuent des aides mais ceux qui laissent leur capacité d’investissement aux entreprises.


Le 21/05/2015 à 18h 06







js2082 a écrit :



Malheureusement, oui.



Si jamais je monte une entreprise, je ferais tout pour éviter que le moindre personnel de la boite y ait affaire.

(je crois qu’on peut l’éviter si on se met sous le régime du gérant-salarié)



Et encore, là tu n’as eu droit qu’au petit package.

Si jamais ta société avait été un peu plus développée, tu aurais eu droit à:

 - la CNIL

 - l’INPI

 - la BPI, qui demande beaucoup de travail mais n’aide que très peu les petites entreprises (un pote s’est fait envoyer bouler pour sa demande d’aide malgré un dossier nickel)

 - la médecine du travail




  • le fisc en cas d’impôts spécifiques (et il y en un gros paquet de spécificités)

     - les redevances/taxes particulières si t’as le malheur de vouloir faire un truc un peu évolué (genre commerce qui ose diffuser de la musique)

  • les impôts locaux spécifiques (dans certaines villes, les entreprises doivent payer une taxe sur l’enlèvement des ordures supplémentaire alors qu’elles ont déjà payé la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères)



  • un nombre infini de structures réclamant chacun plus ou moins d’argent.



    Vivement une vrai simplification administrative et fiscale.

    (ça fait juste 30 ans que ça aurait du être fait mais bon…)







    Avec des politiques qui viennent majoritairement des lobbys de l’administration, c’est pas près de changer.



    Pour ça, il faudra attendre que le système s’écroule de lui même, ce qui va inéluctablement arriver.


Le 21/05/2015 à 17h 46

Mouhahahahah…



La France attirer des startup étrangères ?



Avec notre beau système anti business, notre armada de réglementations débiles…. sans oublier toutes les lois anti-nouvelles technologies votées ces dernières années.



C’est beau de rêver…

Le 21/05/2015 à 17h 28







brazomyna a écrit :



Il a différence que dans mon cas il ne s’agit pas de ma petite opinion personnelle, mais de l’observation de la réalité des choses du côté de la communauté des moddeurs.







Sauf qu’en observant la même réalité dans 20 ou 30 ans, tu ne la percevra plus du tout de la même façon.



L’expérience et la connaissance permettent de percevoir de nouvelles données.



C’est pourquoi il n’existera jamais de vérité unique.





T’es en train de défendre l’indéfendable, à savoir que tous ceux qui

passent en ce moment même des centaines d’heures pour modder ne se sont

jamais posé eu-même la question de savoir si c’était pour eux une condition

qu’ils considéraient acceptable de faire du modding dans les contexte

que leur impose le titre sur lequel ils se basent.





Par définition, celui qui passe des centaines d’heure à écrire des mods ne passe pas son temps à étudier le mass marketing, le business, la psychologie et la gestion des communautés.



Entre un spécialiste et un novice, c’est facile de prédire qui va gagner.



D’autant qu’il suffit de voir ce qui se passe en entreprise pour comprendre que le geek n’est pas un profil très dur à exploiter.





Ton opinion ne fait que nier cette réalité en avançant l’argument totalement irréaliste que “tous ceux-là se font berner” .





Ca se voit bien que tu n’as encore jamais rencontré un vrai calibre du marketing.



Ce que certains arrivent a faire, c’est vraiment du grand art…



Les geeks bien naïfs, ils t’en boufferaient une armée au petit déjeuner.





(sauf toi bien entendu, parce que toi t’es au dessus de tout ça <img data-src=" />)





Je m’en garderait bien.


Le 20/05/2015 à 23h 30







tazvld a écrit :



BSD et GPL ?







Grosso modo, c’est cela.





Le problème de licence est vraiment important sur les mods, et bons nombres de projets ne semblent en avoir aucune réellement. Je me rappelle à une époque où un mod de quake III qui été devenu stand alone, War§ow, la licence n’était pas vraiment défini, le code était libre, mais les média à priori non.





Tout à fait. La licence, c’est un problème primordial. Un mauvais choix ou l’absence de choix peut rendre le travail inutilisable pour la communauté.





Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. On sort des mods, les developpeurs de paint.net en ont eux tellement marrent des forks payant et close-source de leur logiciel qu’ils ont changé la licence en close source. Et demande à JB ici s’il ne doit pas faire la guerre au contrefaçon de VLC.





On trouve hélas sur le web des mods payants et/ou pleins de virus pour de nombreux logiciels libres.



Cesser de faire du libre n’est pas la bonne solution. Les gens doivent apprendre à vérifier leurs sources.


Le 20/05/2015 à 22h 45







brazomyna a écrit :



C’est pas une question de libre arbitre ou pas. C’est une question d’incapacité de ta part à avoir une lecture différente de la tienne.







Je pourrais te dire exactement la même chose. <img data-src=" />



Mais je comprends parfaitement ta vision des choses. C’est juste que je ne la partage pas.





Lol, le vieil argument d’autorité à deux balles, qui ne fait au final que renforcer l’idée que tu considères ta lecture des choses comme l’unique Vérité.





Nous en reparlerons dans 20 ou 30 ans…



Avec le temps, les opinions changent.





Le 20/05/2015 à 03h 07







tazvld a écrit :



Tel que je le vois, ce pourrait être un site faisant référence dans la communauté centralisant les mod autour d’un jeu (géré soit par la communauté ou par l’éditeur) avec un encart “faire un don” aussi gros que le download à coté.

Tu fais en sorte que par défaut, lors d’un don, une partie (25% par exemple, comme la RCP) soit redistribué à l’ensemble des mod (en fonction d’un système de rank). Cette part pourrait être modulable à la discrétion soit l’auteur du mod soit du donateur (à voir selon la politique choisi). De même, vu que beaucoup de mod sont en soit très lié à d’autre (extention d’un mod, fork…) , la possibilité à l’auteur d’un mod de rediriger une partie du don vers un autre mod.







C’est effectivement un système qui pourrait fonctionner.





Je ne sais pas si les licences libres peuvent être compatibles avec un mod d’un jeu non libre.





Cela dépends du type de licence libre. Pour résumer très schématiquement, il y a deux écoles.





Mais sinon, effectivement, c’est assez souvent le cas. Mais le souci avec la licence libre, c’est la peur de perdre son “bébé”





Il est probable que certains en aient peur. Mais ce n’est pas justifié : dans la pratique les choses se passent plutôt bien.



Le 20/05/2015 à 02h 57







brazomyna a écrit :



Tant que tu resteras incapable de sortir de ta logique “il y a un potentiel éonomique (supposé), donc il faut forcément un modèle où les auteurs de mods sont rétribués”, tu resteras incapable de prendre en compte le fait que certains s’en foutent, non seulement de ne pas être rétribués, mais aussi de rétrocéder une éventuelle rétribution à l’éditeur du jeu.



Mais pour toi c’est in-envisageable, et donc ce sont forcément des gens qui se font influencer, abuser, etc…

 

Et tu continues donc de tourner en boucle dans ton petit bocal.







Du calme l’ami.



Les entreprises n’embauchent pas des spécialistes en marketing et en community management pour rien.



D’un côté des spécialistes, de l’autre de simples individus.



Moi, le libre arbitre, ça fait longtemps que je n’y crois plus.



Quand j’étais jeune, ça m’énervait aussi d’entendre les vieux me dire que mes actions n’étaient pas aussi librement choisies que je le pensait. Et puis un jour on comprends que c’est vrai…


Le 21/05/2015 à 16h 17

L’armée de technocrates a la tête du pays (et de l’europe) ne savent faire qu’une chose : augmenter toujours et encore le poids de l’administratif.



Toujours plus de réglementations, de normes, de tracasseries administratives. Et bien sûr, toujours plus d’impôts pour financer l’armée de gens qui gèrent tout ça…



Un nombre impressionnant de chômeurs, un système est au bord de la faillite. Mais ils continuent comme si de rien n’était…












Le 20/05/2015 à 22h 09







Konrad a écrit :



J’aime vraiment les jeux vidéo, et le choix sous Linux me suffit.







Si le choix sous Linux te convient, tant mieux, il n’y a vraiment rien à redire à cela. <img data-src=" />





Les gens qui jouent à des jeux Windows, je ne leur mens pas : je leur recommande de rester sous Windows.



Les gens qui font le choix de quitter Windows, je leur explique que certains jeux sont purement Windows et ne tournent pas sous Linux. Mais certains jeux tournent très bien sous Linux et ils peuvent s’y retrouver.





Pourquoi le choix se résumerait t’il à forcément à un choix binaire, c’est à dire choisir entre Linux et Windows ?



Le dual boot, ça fonctionne très bien. Et ça permet justement de profiter de Linux quand bien même on est obligé de garder Windows pour certains logiciels.



Pour ma part, je suis très content de cela. Les jeux m’obligent encore à garder Windows, mais je n’ai pas envie de travailler sur cet OS qui ne convient pas à mes besoins professionnels.







Faith a écrit :



Tu es passé de “vrai joueur” à “joueur passionné”, glissement sémantique pour déformer la discussion.

Amuse-toi bien.







Simple explication de ce que je voulait dire par vrai joueur, expression qui a été visiblement mal ressentie et/ou mal comprise.



Le but d’une discussion, c’est d’échanger, pas d’avoir raison.





Le 20/05/2015 à 19h 09







Icon a écrit :



J’ai essayé pendant une année de me passer d’Office et d’utiliser LibreOffice mais les limitations de ce dernier ont finalement eu raison de ma bonne volonté et je suis retourné du côté obscur.



A noter qu’il est toujours installé sur mon pc de bureau (aka mon pc de jeux), mais qu’à chaque fois que je l’utilise je finis par grincer des dents et passer sur le portable pour bosser en toute sérénité.







Si tu utilise vraiment des fonctions avancées des suites bureautique, la différence entre LibreOffice et Office peut effectivement se faire sentir. Mais c’est souvent le signe qu’on cherche à pousser trop loin l’usage de la suite bureautique qui est avant tout un outil généraliste et simple.



A ce stade, je t’inciterais a utiliser un ensemble de logiciels plus spécialisés pour aller un cran plus loin.



Par exemple, logiciel de PAO ou de dessin vectoriel pour la présentation. Base de données pour traiter les données. Et langage de programmation pour faire les calculs.



C’est aussi une bonne voie pour aller plus loin avec l’informatique et dépasser les limitations de toutes les suites bureautiques, y compris celles d’Office.


Le 20/05/2015 à 18h 55







Faith a écrit :



J’ai une vingtaine de jeux dans ma wishlist, une dizaine achetés mais pas encore joué, 45 jeux en cours et des

Un choix restreint ? Ah bon…











BeaverFever a écrit :



J’ai une trentaine de jeux dans ma librairie steam et je doit en avoir maximum 5 non compatibles linux.







En même temps, vous avez bien peu de jeux par rapport a des joueurs passionnés.



Il y a une différence entre “j’ai quelques jeux, je m’en contente” et “je veux jouer aux meilleurs jeux du marché”…





J’ai dû installer South Park le baton de vérité via Play On Linux car non compatible linux nativement et ca tourne au poil.





Tu as installé UN jeu.



Maintenant, essaye d’en installer plein d’autres. Tu constatera qu’un nombre important ne tournent pas, que ceux qui tournent ont souvent des problèmes de fonctionnement.



Installer Linux pour profiter de ses immenses qualités, c’est du bon sens.



Mais vouloir à tout prix se passer de Windows, c’est une posture idéologique qui ne rime pas à grand chose.





Faut dire je joue majoritairement à des jeux indépendants, qui sont souvent multiplateforme.





Oui, dans ce style de jeu, il y a beaucoup de versions Linux.



Par contre dans le domaine des grands jeux, c’est plutôt l’inverse.



Et les jeux indépendants ont beau être parfois sympa, ça reste la plupart du temps des petits jeux bien limités.





Ca arrive que certains jeux auquels je souhaite jouer ne soit pas porté sur linux, mais c’est de plus en plus rare.





Moi c’est exactement l’inverse. Dans les jeux auquel je joue, seul une petite partie à été portée sous Linux.







Konrad a écrit :



Je tempérerais cela.



Le choix est plus restreint sous Linux, on ne peut pas jouer à tous les jeux que l’on veut. Comme je l’ai dit si on veut jouer à un jeu bien particulier, il vaut mieux rester sous Windows.







Soit honnête, le choix est BEAUCOUP plus restreint.





Mais aujourd’hui dire que le choix est trop restreint sous Linux, c’est faux. Il y en a pour tous les goûts : FPS, RTS, (MMO)RPG, simulation, arcade… Il y a même l’émulation (PSX, MAME)… Bref quelqu’un qui (comme moi) veut rester à 100% sous Linux, trouve des jeux auxquels jouer, le choix est quand même conséquent. Et même si un jeu ne tourne pas nativement sous Linux, il y a des chances qu’il tourne avec WINE (je joue ainsi à Guild Wars 2, Skyrim, StarCraft 2, grâce à WINE).





Personne n’a prétendu qu’il n’y avait rien d’intéressant sous Linux. Le souci, c’est que pour des gens qui aiment vraiment les jeux vidéo, c’est très loin d’être suffisant.



Quand on ne dit pas la vérité aux gens, quand on enjolive la réalité ils sont déçus. Et c’est ce genre de cas qui se finit typiquement par une désinstallation de Linux et un retour sous Windows.



Le 20/05/2015 à 00h 23







mirandir a écrit :



Un “vrai” joueur, rien que ça. Cette fois-ci c’est moi qui la fait : c’est comme les chasseurs ?

Note bien que le jeu peut être quelque chose de très sérieux <img data-src=" />







Un jeu vraiment sérieux tournerait forcément sous Linux <img data-src=" />







Faith a écrit :



<img data-src=" />

 A ce niveau là, on pourrait te répondre qu’un vrai joueur ne va se consacrer qu’à 1 ou 2 jeux pour les maîtriser parfaitement, et que jouer à tous les AAA qui sortent, c’est bon pour les casus.







Les deux attitudes ont de graves inconvénients. Le mieux c’est un bon équilibre.



Ce n’est même pas une question de quantité, simplement de pouvoir jouer aux quelques titres que l’on veut.



Sous Linux, pour l’instant, le choix est encore trop restreint.


Le 19/05/2015 à 16h 49







mirandir a écrit :



Regarde sur Steam, sur le Humble Store ou sur GOG : le nombre de jeux Linux permet facilement de jouer dans de bonnes conditions, c’est tout sauf rare. Alors, certes, il n’y a pas tous les AAA, mais il y en a de plus en plus. Même Shadow of Mordor va arriver sous Linux !







Sauf que quand tu est un vrai joueur, tu veux pouvoir jouer à la plupart des bons jeux, pas seulement à quelques titres épars.



Faut pas se leurrer, voir tous les jeux sous Linux, ça mettra du temps.



C’est pour cela que le dual boot est une bonne solution pour profiter du meilleur des deux mondes.



J’utilise principalement Linux pour le travail et tout ce qui est sérieux.


Le 19/05/2015 à 16h 38







dematbreizh a écrit :



Fait moi découvrir linux…



Ou plutôt redécouvrir. J’ai fait mes études dessus, j’ai plusieurs fois tenté le virage, mais Windows est plus simple,

même pour un bidouilleur comme moi, ou plutôt surtout pour un bidouilleur comme moi, car il y a moins de dangers sous Windows de devoir réinstaller le tout.

Et ce qui est énervant c’est de vouloir installer… par exemple… steam, et tenter de choper des dépendances nécessaires qui en appellent d’autres, etc.



J’aimerai sincèrement avoir la méthode qui me permette de dire adieu à Windows.







Je te suggère une approche en plusieurs phases.



Phase 1 : Sous windows, commence à remplacer tes logiciels propriétaires par leurs équivalents libres. Office par LibreOffice, Photoshop par Gimp, etc. Travaille ainsi pendant quelques mois pour t’y habituer.



Phase 2 : Installe Linux en dual boot. Comme quelqu’un l’a dit plus haut, je te conseille mint + mate ou ubuntu + mate (plus compliqué à installer). Garde tes jeux et steam sous Windows.



Mon conseil est de chercher surtout à profiter des énormes avantages propres de Linux (Robustesse, énorme logithèque libre), mais sans chercher à tout prix à se passer de Windows.



Le 19/05/2015 à 16h 18







Arimane a écrit :



Ce type de raccourci est un peu fatiguant. Un ingénieur Linux coûte plus cher a une entreprise qu’un ingénieur Windows. Mettre en place des infrastructures Desktop sous Linux/Unix coûte plus cher car il y a plus de R&D derrière pour atteindre le même confort qu’un AD avec des GPOs pour ses postes ou du RDS/Citrix etc… Il faut gérer la masterisation, centraliser les updates, sécuriser, qualifier, sans compter la partie logicielle qui n’a aucun rapport avec le grand public (logiciels RH, outils collaboratifs, messagerie…).



Ce n’est pas parce qu’un OS est gratuit qu’il n’y a pas un coût derrière en exploitation. Windows reste plus maîtrisé en entreprise grâce, n’en déplaise à certains, un annuaire et des services assez bien foutus. Je ne dis pas que l’on ne peut pas le faire avec du libre mais cela prend plus de temps et de ressources.



Sur les forums on voit plein d’experts. Dans la vraie vie on galère à trouver de bons ingénieurs Linux/Unix qui voient un plus loin que Windows=caca et cherchent à stabiliser un SI hétérogène. C’est souvent déjà la guerre entre pros Debian et RedHat alors demander des connaissances en AIX ou Solaris c’est pas la peine…



Il faut se réveiller un peu, si Linux ne perce pas chez les méchants IT, c’est peut-être parce que la communauté passe son temps à forker et se déchirer sur des conneries (voir SystemD avec Debian et les diverses menaces de mort vers les devs…). Perso, si je suis DSI, je ne suis pas en confiance… Une communauté plus mature et ouverte au changement permettrait peut-être une évolution à ce niveau. Et pourtant je suis gros fan de certaines technos du libre comme Mesos, Marathon, Docker et Zookeeper qui risquent de faire très grand bruit dans les années à venir…







Comme on dit, il faut laisser du temps au temps et ne pas oublier que Windows est installé depuis très longtemps. Il faut laisser le temps aux outils de maturer, aux compétences de se former.



Cela étant dit, j’ai gagné beaucoup de temps en administration dans mon entreprise en passant à Linux. Pour rien au monde je ne voudrais revenir à gérer des postes sous windows.



Même si cela n’est peut être pas encore vrai pour les grandes structures, je pense que cela viendra. Linux est un système bien fait, très modulaire, bien découpé.



Quand aux déchirements de la communauté dont tu parles, je pense qu’ils sont au contraire bénéfique à moyen terme dans la mesure ou ils traduisent la diversité des intérêts, des besoins et la recherche constante de la meilleure qualité.


Le 19/05/2015 à 16h 06







mirandir a écrit :



Euh… quoi ? Honnêtement j’en doute fort, tu as une source ?







Je doute fortement qu’on puisse trouver des statistiques pertinentes sur le sujet.



Mais cela pars de ce que je constate sur le terrain.



Le constat est simple : la logithèque des dépots n’offrent par défaut que des jeux libres. Et c’est la principale source qu’un linuxien va utiliser.



Ensuite, sur Linux, les jeux propriétaires sont rares. Ceux qui veulent vraiment jouer de manière optimale… ont tout simplement un windows en dual boot (N’en déplaise aux puristes).


Le 20/05/2015 à 10h 37







white_tentacle a écrit :



C’est une légende urbaine et une négation de la genèse de C++ que de dire ça. En fait, Stroustrup a conçu le langage C++ pour l’écriture d’un système d’exploitation.







Il rêvait bien le bonhomme…





BeOS a notamment entièrement été écrit en C++ (Haiku OS aussi, de fait).





Ca ne veut pas dire grand chose en soi de dire que c’est du C++. Suivant le mix de features utilisées, ça peut tout changer…



J’ai déjà écrit du C++ assez proche du matos. Donc oui, c’est possible. Ca demande juste de très bien savoir ce qu’on fait.


Le 20/05/2015 à 10h 31







white_tentacle a écrit :



Les programmeurs qui ne veulent pas d’abstraction font du C. Ceux qui veulent de l’abstraction font du C++. Le problème de C++, c’est que plein de gens en font n’importe comment car c’est ce qui est mal enseigné à l’école (c’est d’ailleurs le seul argument censé de Linus quand il critique C++ : rester sur C élimine une partie des mauvais programmeurs).







L’ennui, c’est qu’il est très facile de faire n’importe quoi avec C++. Cela dit, personnellement, je ne me cantonne pas à C, mais je pense sincèrement que Linus à raison dans le cadre de son noyau.





L’abstraction sert à diminuer la complexité (= difficulté, ≠ complexité algorithmique) du problème. Donc au contraire, ça élimine des soucis.



Mais effectivement, il vaut mieux savoir comment ça marche en dessous si on ne veut pas faire n’importe quoi.





L’abstraction n’élimine pas la complexité, elle la cache.



Dans certains cas, c’est un bien, dans d’autres c’est un mal.



En gros, ça dépends de ce que tu fait…



Le 20/05/2015 à 10h 20







Herbefol a écrit :



Pas vraiment, la loi de Moore a toujours cours à l’heure actuelle et devrait survivre encore quelques années. Elle ne porte pas sur la vitesse d’horloge des processeurs mais sur le nombre de transistors qu’ils contiennent et de ce côté là, ça continue toujours d’augmenter à toute vitesse. :p







La aussi, on va rapidement se heurter à un mur. Celui de la finesse de gravure. Et sinon, le mur de la dissipation thermique.



D’autres techno vont peut être apparaître. Mais on ne repoussera pas éternellement les choses.



Comme on dit, les arbres ne grimpent jamais jusqu’au ciel.



A tout cela, il faut ajouter qu’il est moins simple d’accélérer les programmes avec plus de transistor qu’en augmentant la fréquence.


Le 20/05/2015 à 09h 02







HarmattanBlow a écrit :



Au passage : ce n’est pas une question de prog fonctionnelle contre objet (Rust est un langage objet), mais de les faire travailler ensemble. Le C++ se voulait multiparadigme (voir le document de propagande nommé C++ FAQ), car c’est LA bonne décision.



Mais il ne l’est plus en ne supportant que les paradigmes objets et procédural. Support ridicule du paradigme fonctionnel (les lambdas ne suffisent pas, il faudrait entre autres des itérateurs standalone et non pas appariés, des futurs, etc), pas de support des paradigmes événementiel, réactif, inductif, grammatical, par contrainte, etc.



Un bon langage moderne doit offrir des paradigmes adaptés aux différents modes cognitifs humains. Moins de code, moins de bogues.







Certes, il y a du bon sens.



Mais au fond, peut être aussi que beaucoup de programmeurs C/C++ ne cherchent justement pas à élever le niveau d’abstraction parce qu’ils se servent surtout de ce langage comme d’un langage de bas niveau.



Ils ne veulent pas plus d’abstraction, mais moins d’abstraction et plus de contrôle.



Dès lors qu’on élève le niveau d’abstraction, on perd vite le sens de ce qu’on écrit, ce qui aboutit rapidement à diminuer le niveau de maîtrise, ce qui aboutit rapidement à des soucis.



L’exemple, c’est le noyau Linux qui est écrit en c. Demandez à Linus ce qu’il pense de c++, vous ne serez pas déçu du voyage…



Beaucoup de programmes optimisés en C/C++ sont en réalité des programmes en C avec un peu d’objet. Et tout au plus un usage très léger des templates.



On peut deviner que pour beaucoup de programmeurs, ça leur suffit.





Je suis d’accord pour dire que la métaprogrammation est indispensable, et j’attends de tout langage moderne qu’il propose une solution efficace à ce problème (plutôt basé sur des manipulations de l’AST cela dit, et des attributs lorsque cela s’applique de classe/méthode).





Oui, pour qu’on puisse en faire des choses puissantes, il faut une forme d’interaction avec le compilateur.



Le problème est d’arriver à le faire de manière suffisamment simple pour que le code reste lisible.





Mais des choses comme la gestion de la mémoire devraient relever d’une prise en charge directe par le langage plutôt que par des templates. Tout simplement parce que ça prolifère partout dans le code.





En même temps, dans ce langage, quand on l’exploite pour ses performances, on privilégie souvent une gestion fine et personnalisée de la mémoire. Cela peut aboutir à des gains de performances importants, donc des choses qu’on cherche à maîtriser.



Après, comme on dit, un avantage entraîne un inconvénient. On peut pas tout avoir…



A noter d’ailleurs qu’en C++ on peut programmer beaucoup de choses, même du bound checking…


Le 19/05/2015 à 23h 35







HarmattanBlow a écrit :



Le problème ne réside pas dans les templates, le problème réside dans le fait de devoir avoir recours à des templates pour émuler des comportements qui sont bien mieux pris en charge autrement par d’autres langages. Ces langages ont pourtant des équivalents aux templates.







C’est peu de dire que les Templates ne sont pas la chose la plus heureuse que le C++ ait apporté.



En même temps, je ne suis pas totalement convaincu que les autres langages aient la solution ultime.



Par exemple, j’aime assez l’idée de la méta programmation pour répondre à certains problèmes.



Le 19/05/2015 à 22h 55







Uther a écrit :



On ne peut pas désactiver le bound checking globalement dans tout le programme mais on peut le faire au cas par cas via un bloc unsafe, ce qui est a mon avis amplement suffisant car les situations ou le bound checking est un vrai frein aux performance est en général facilement identifiable….



C’est justement l’erreur de beaucoup de concepteurs de langages de faire ce genre de supposition.



Ce qui est souvent vrai n’est pas pour autant toujours vrai : On est toujours étonné de ce que certains font parfois de vos créations. Vous n’avez pas idée de ce que certains font avec leur compilateur.



Celui qui fera le langage qui détrônera C/C++ sera celui qui ne fera absolument aucune supposition sur ce qui suffit aux besoins des programmeurs mais permettra le plus de choses possibles sans se poser de questions.


Le 19/05/2015 à 22h 42

Je pense que tout le monde a un peu raison.



Pour ma part, je dirais qu’il faut utiliser un outil pour ce qu’il fait très bien.



C/C++ n’a jamais été le meilleur langage pour faire de l’abstraction, pour pondre un programme rapidement ou pour avoir la dernière “feature” à la mode.



Mais c’est juste le top du top quand on veut un meilleur contrôle sur ce qu’on fait pour obtenir les meilleures performances.








Le 19/05/2015 à 17h 47







Crysalide a écrit :



Pourquoi ca serait le cas ? Le gros avantage est que Mozilla l’utilise pour son prochain moteur de rendu, Servo. Ce qui tire le langage et la commu vers le haut, sachant qu’un moteur de rendu avec tous les specs HTML5/CSS, c’est pas rien.



Honnêtement, Rust a de bonnes chances d’être intéressant dans le futur.







Le problème de Rust, c’est que ce langage risque de rester coincé entre les gros ténors (Java et C#) et le C/C++ qu’il ne remplacera pas.



Restera donc une petite niche de gens intéressés par ses features spécifiques. Pas sûr que cela suffise à long terme.



J’ai connu de nombreux langages dans ma vie. La plupart ont disparu.



A l’heure actuelle, pour s’imposer sur ce terrain, il faut des arguments très solides et répondre à des besoins très forts.