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4322 commentaires

Le 16/12/2015 à 16h 36







Commentaire_supprime a écrit :



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Pour avoir du matos pas cher, il faut forcément faire des sacrifices sur les matériaux, la conception, les composants… et donc, la durabilité. Désolé, c’est une réalité physique, un moteur électrique avec un potentiel de 100.000 heures, c’est pas le même prix que le même qui tient que 100 heures.



Tu peux toujours acheter du durable, mais c’est pas le même prix. Prends du matos dédié au pros, c’est durable et ça coûte bonbon pour un particulier.



Un robot de cuisine pour restaurant, ça coûte 1000 à 1500 € et ça dure une vie pour un particulier. Mais quand tu n’as qu’une pâte à pizza à faire par semaine, c’est overkill, et un robot à 100 € fera aussi bien le travail.







Ce que tu dit la est malheureusement un peu simpliste.



D’abord, la qualité n’est pas seulement une question de prix.



C’est aussi une question de conception, de tests, de mise au point et de validation.



Et comme les produits haut de gamme se vendent généralement peu et que pour beaucoup de constructeurs, c’est surtout une vitrine, ils sont souvent moins bien testés, moins bien mis au point.



D’une manière générale, les produits les plus durables se trouvent bien souvent en milieu de gamme.



Le produit milieu de gamme, c’est suffisamment de budget pour éviter de mettre de la merde dedans et c’est des volumes suffisamment importants pour que les constructeurs se préoccupent de la quantité de retours.



Sans compter qu’aujourd’hui, le vrai produit haut de gamme n’existe quasiment plus. C’est le plus souvent du millieu de gamme “marketé” pour qu’il passe pour du haut de gamme.



De fait, la durée de vie de ce qu’on nous présente aujourd’hui pour du haut de gamme n’est que très rarement supérieure a celle du milieu de gamme. Et parfois même inférieure.





Désolé, c’est une réalité physique, un moteur électrique avec un potentiel de 100.000 heures, c’est pas le même prix que le même qui tient que 100 heures.





Et peux tu me dire ce qui différencie les deux ?



Oui, mettre des matériaux de merde dans un moteur, c’est un peu moins cher. Mais pas radicalement moins cher non plus.



Parce qu’économiser un peu de chrome dans l’alliage du roulement, ce n’est pas ça non plus qui va diviser son prix par 10.



Et pour les moteurs, c’est souvent comme pour tout le reste. Ils sont dimensionnés en fonction d’un usage. Le pro est fait pour tourner de manière intensive et sur de grosses charges.



Pour les ordinateurs, c’est un peu la même chose. Un ordinateur “pro” devrait être logiquement capable de tenir en permanence à pleine charge sous la pire canicule.



Sauf qu’en pratique, il ne suffit pas de rentrer dans une boutique et de signer un gros chèque pour avoir cela. Et c’est aussi vrai pour l’électroménager et les machines.



Regarde les taux de retour de HFR, tu verra que ce n’est pas les produits haut de gamme qui reviennent le moins…


Le 16/12/2015 à 16h 07

Je trouve amusant ceux qui nous font des pronostics sur la soit disant mort annoncée du PC.



D’abord, je leur suggère d’étudier l’histoire de l’informatique pour comprendre ce qu’il y avait avant l’ère du PC.



Finalement, la tablette et le laptop, c’est juste un retour aux machines propriétaire d’avant l’ère PC.



On peut pronostiquer d’avance que comme par le passé, on finira par réaliser les limites du concept… pour revenir dans quelques années à une nouvelle forme de PC modulaire.



C’est un peu comme la mode des écrans brillants qui a laissé place a une nouvelle évolution : un retour vers les écrans mats. <img data-src=" />



Avec le ralentissement de l’évolution technique, le monde commercial génère une sorte de mouvement imaginaire, avec si besoin un retour vers le passé pour mieux revendre ensuite comme de la nouveauté ce qu’on connaissait déjà.

Le 16/12/2015 à 15h 48

Il y aurait des solutions, comme par exemple obliger un commerçant à afficher la courbe de l’historique du prix du produit sur une longue période.



On pourrait mieux se rendre compte si un produit a augmenté de prix un mois avant de faire l’objet d’une fausse promotion qui le ramène simplement au prix normal.



Mais d’une manière générale, ceux qui ont l’habitude d’acheter en ligne ne sont pas dupes. Les prix, ils les connaissent. Et la foire à la fausse promotion permanente ne deviens plus que gesticulation totalement inutile…



Il y a certains commerçants, à force d’afficher des promotions bidon à tout va, on ne regarde même plus leurs offres promotionnelles.

Le 15/12/2015 à 17h 30

Il ont raison, il faut d’urgence interdire les machines à voter…



Les ordinateurs offrent un champ de possibilités tellement large pour les bidouilles qu’il est peu vraisemblable qu’on puisse prétendre à en garantir l’intégrité.



Des techniques de fraude avancées pourraient même arriver à échapper a des experts…



Il faut bannir toute forme de vote qui ne peut pas être vérifié par des personnes simples.




Le 14/12/2015 à 18h 42







risbo a écrit :



Perso libre ou pas libre je m’en fiche. Si j’ai investis dans SC c’est parce que le concept me plait. Après il aurait pu être libre j’aurai pas mis moins, ni plus.







Chacun son avis, mais personnellement, je ne suis pas d’accord avec toi.



De façon objective un jeu libre apporte d’énormes avantages par rapport au propriétaire.



D’abord d’un point de vue technique parce que son code source est ouvert et que sa licence favorise la redistribution. Ce n’est pas rien pour celui qui fait des mods. Et qui dit mods, dit intérêt communautaire de premier ordre.



Ensuite d’un point de vue sociétal, en enrichissant le domaine publique. Beaucoup de jeunes n’ont pas des parents riches…





Donc au final ce qu’il manque pour avoir des jeux AAA libre… C’est de faire des bons jeux.



Jouer a un clone de pong avec marqué “libre” dessus ça intéresse pas grand monde





Sauf que pour faire de bons jeux, il faut de l’argent. Et tu n’aura jamais de bon jeu libre sans cela.



Dans tous les domaines ou il y a des gens pour payer, le libre a prouvé qu’on obtenait des logiciels d’excellente qualité, voir de tout premier ordre.



Malheureusement, si les pro l’ont bien compris depuis longtemps, le grand public peine à comprendre ou est son véritable intérêt. C’est aussi simple que cela.





Et puis bon, quand tu vois le paquet de librairies propriétaires pour faire un jeux AAA. A mon avis on est pas prêt de voir ça en libre





Un jeu comme Minecraft démontre qu’on peut faire d’excellents jeux sans utiliser obligatoirement un gros tas de bibliothèques “waouh”. Et ce n’est pas le seul exemple existant.



D’ailleurs, les jeux AAA qui se contentent d’empiler les effets n’ont souvent rien d’excellents.



Enfin, comme le démontre les domaines pro, le libre est le paradis des bibliothèques. La logique de mise en commun du libre aboutit rapidement à dépasser tout ce que peut faire le propriétaire.



Hélas, on ne trouve dans le libre que ce que ses contributeurs y mettent. Et le domaine du jeu est le domaine ou le libre a le plus de retard. Mais il ne tient donc qu’a vous de changer les choses…



Cependant, il y a plus d’outils dans le libre que certains pourraient imaginer. Moteurs 3D, bibliothèques, moteurs physiques, etc.



Tout cela est largement suffisant pour commencer à créer de belles choses.


Le 14/12/2015 à 17h 32







Groove a écrit :



Le code fermé n’a jamais empêché le modèle pseudo-gratuit (F2P, même si j’entend bien que ce n’est pas la même chose que la gratuité dont tu parles) ou les mods.







Comme tu le souligne, le F2P n’est pas du tout en pratique un vrai modèle gratuit.





Bien sûr, quand c’est ouvert, c’est plus facile, mais encore une fois, ça n’intéresse qu’une petite partie du public, de modifier le code.





Sauf qu’en pratique, profiter des mods intéresse quand même beaucoup de monde. Il n’y a qu’a voir des jeux comme Minecraft ou les mods ont fait beaucoup pour le succès du jeu.



L’ennui, c’est que la encore, tous les modeurs devraient se poser un minimum de questions. A quoi rime de créer un immense travail communautaire autour d’un jeu… qui n’appartiendra jamais à la communauté.





Tu vends d’abord un jeu pour ce qu’il y a dedans, pas pour ce que la communauté pourra potentiellement créer par elle-même par la suite, parce que le code est ouvert.

Sinon tu vends un moteur ou un logiciel de création de jeu, pas un jeu…





Aujourd’hui, tous les grands éditeurs comptent énormément sur les mods et le travail communautaire pour faire le succès d’un jeu. Et c’est vrai depuis un certain temps.



Pour certains jeux, le travail de la communauté à dépassé de très loin ce que l’éditeur lui même avait produit à la base. Dommage pour la communauté car ce travail restera à jamais prisonnier d’un jeu non libre.



Bref, c’est beau d’engraisser le capitalisme de manière aussi désintéressée.



Mais ça serait tellement plus intelligent (et logique) de donner son travail et ses dons à ceux qui donnent… et de le vendre à ceux qui vendent.


Le 14/12/2015 à 12h 54







Groove a écrit :



Ce que (je pense) veut dire Keats`, c’est que le seul fait qu’un jeu soit “libre” ne suffit pas comme argument pour attirer les financements. Je pense que la plupart des joueurs n’en ont rien à faire, du code source du jeu, ils y mettront de toute façon jamais les pieds dedans.







Sauf qu’un fois le jeu financé, il sera gratuit. Pour tous les gamins qui n’ont pas d’argent, c’est quand même sympa…



Et si tout le monde ne sait pas quoi faire d’un code source, il y a suffisamment de gens qui savent programmer pour faire des mods et des forks très interessants.


Le 14/12/2015 à 12h 51







Ver2ter a écrit :



“C’est hallucinant de voir des gens lâcher de tels montants pour financer des jeux qui ne seront pas libres. ”



Ce n’est pas forcément plus hallucinant que quelqu’un qui met 60€ dans un jeu à posteriori.

La différence ici est que le jeu n’est pas terminé, c’est donc une question de confiance.



nb: comment fait-on un quote? je ne trouve pas les boutons.







Non, ce n’est pas la même chose. Un jeu qui n’est pas encore terminé, il y a un risque…



Plus d’un projet en crowdfunding est parti en sucette…



Le financement par l’achat est de fait impossible avec les licences libres alors qu’il serait parfaitement adapté au financement par avance.



Voila pourquoi c’est une bonne occasion d’exiger qu’en contrepartie d’un financement et d’une prise de risque de la communauté, la licence soit libre.



Dans le monde capitaliste, quand on investissait de l’argent dans quelque chose, on recevait des actions et ensuite des dividendes.



La communauté dispose de l’argent pour financer ses propres jeux. Elle peut (et elle doit) exiger qu’en retour ils soient libres…



Le 14/12/2015 à 12h 39







Keats` a écrit :



Encore faudrait-il que ça ait un intérêt concret autre que “pour le principe”.







Et qu’est ce qui permet d’affirmer qu’un jeu libre n’aurait aucun intérêt ? En quoi la licence libre affecterait la qualité ?



Il suffit de constater qu’il existe de bons jeux libres malgré des moyens de développement très modestes et des auteurs qui se galèrent.



Bien sûr, personne ne pondra un jeu comparable aux AAA avec une poignée de volontaires.



Ce qui manque pour avoir de très grands jeux libre, ce n’est pas le talent, c’est juste le financement.



Dans le libre, les auteurs galèrent pour trouver des montants ridicules. La production de jeux libres ne se porte pas bien du tout.



http://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=FLOSS-Gaming-Downhill-Pol…



A voir les jeux payants qui monopolisent le crowdfunding, nous devrions tous nous poser de vraies questions.



Le 14/12/2015 à 11h 34

C’est hallucinant de voir des gens lâcher de tels montants pour financer des jeux qui ne seront pas libres.



Quitte à ce que ce soit la communauté qui finance de telles sommes, autant le faire pour des jeux libres qui appartiendront alors au patrimoine de l’humanité.



C’est à se demander si Apple ne devrait pas demander à ses fanboys de financer le prochain iPhone…




Le 14/12/2015 à 01h 36







psn00ps a écrit :



Tu dis exactement la même chose que moi <img data-src=" />

Quand je dis Linux, je pense noyau, rien d’autre.







Si j’ai apporté quelques précisions, c’est parce que la plupart des gens ne le comprendront pas ainsi.



Mon propos était donc juste d’apporter la précision nécessaire à la compréhension.



Parce que même ici sur PCI, ceux qui ont conscience de l’architecture d’un Os sont rares.



Et le mot Linux associé à Android a toujours été source de confusion.



Techniquement, il n’est pas impropre de parler de Linux à propos d’Android puisque cet Os utilise le noyau Linux.



Mais il faut tenir compte de ce que l’usage à fait du mot “Linux” dans l’esprit collectif.



C’est un peu comme si l’on parlait du noyau Mach pour désigner un Os et que cela aboutissait à la confusion entre deux Os aussi différents que peuvent l’être Mac OsX et Hurd (les deux utilisent un dérivé du noyau Mach).


Le 14/12/2015 à 00h 10







Patch a écrit :



<img data-src=" />

Le rayon des oubliés est rempli d’excellents produits qui ne se sont pas vendus.

Par ex, BETAMAX était meilleur que VHS. Mais VHS a pourtant gagné. HD-DVD était meilleur que Blu-Ray (il a fallu 4 ou 5 versions du BD pour qu’il arrive à faire les mêmes choses que le HD-DVD, une bonne paire d’années après l’arrêt officiel de celui-ci). Blu-ray a pourtant gagné.







Et oui, ce n’est pas toujours le meilleur produit qui gagne…



Par exemple, la puissance commerciale et marketing joue un rôle beaucoup plus important que les qualités intrinsèques des produits.



D’ailleurs, on aurait pu croire que le web changerait les choses.



Hélas, c’est encore pire.



Parce que sur le web, le consommateur est manipulable(et manipulé) comme il ne l’a encore jamais été…


Le 13/12/2015 à 00h 35







Quiproquo a écrit :



Tu fais abstraction de tout un pan de la population qui ne fait que du web basique et du mail (il ont remplacé le PC portable par une tablette), et pour qui avoir le même écosystème sur le téléphone et sur la tablette est un plus.







Parfois, il faut se méfier des clichés…



Dans la vraie vie, il n’est pas rare que des bons pères de famille ou des retraités fassent beaucoup plus avec leur ordinateur que ce qu’on pourrait penser.


Le 12/12/2015 à 19h 07







psn00ps a écrit :



C’est déjà du Linux. C’est l’OS qui est limité en fonctionnalités.







Non, Android n’est pas “du Linux”. Du moins pas au sens habituel du terme.



Pour comprendre l’énorme différence, il faut savoir que parler de Linux pour un Os, c’est un abus de langage. Parce que Linux c’est juste le noyau. Mais le noyau n’est qu’une brique parmi d’autres dans un Os.



Cet abus de langage est pratique : imaginez que l’on doive parler de tous les composants d’un os dans son nom. Ce serait impossible.



Android utilise effectivement le noyau Linux, mais des composants fondamentaux qui lui sont associés sont différents.



En pratique, Android n’a donc pas grand chose à voir avec ce que l’on entends habituellement par les termes “Système d’exploitation Linux”.


Le 11/12/2015 à 20h 16







CryoGen a écrit :



Euh pour naviguer sur le web, répondre vite fait à deux trois mails, utiliser yatse pour commander mon Kodi ou encore regarder films/série dans le plumard ou l’avion… je n’ai absolument pas besoin de fonctionnalité bureautique d’un ordinateur complet.







Certes, mais qui peut le plus peut le moins.



Un Os complet le fait aussi très bien…



Et comme il ne coûte pas plus cher (par exemple, Linux est gratuit), ce serait dommage de s’en priver.



L’avantage, c’est que si un jour tu as besoin, même très ponctuellement de faire plus, tu ne sera pas bloqué.





Maintenant s’il y avait des tablettes sous Linux, pourquoi pas, c’est vrai.





Comme tout Os, Linux peut très bien tourner sur une tablette.





Mon usage de la tablette ne me donne aucun besoin de Windows. Oui j’aimerai bien avoir un affichage plus flexible sous Android c’est vrai, mais mon usage fait que j’en ai pas spécialement besoin. D’ailleurs je n’ai pas besoin de la pixel C ou d’une Surface non plus…





C’est tout à fait compréhensible.



Mais tant qu’a acheter un objet qui demande des ressources pour sa fabrication, autant qu’il ne soit pas bridé inutilement par son Os.



Pense au fait que le jour ou tu n’en voudra plus, ta tablette peut très bien avoir une seconde vie quelque part dans le monde. Ici ou ailleurs.



Et ce jour la, son usage peut être très différent…



Les outils informatique sont polyvalents par nature. Ne laissons pas des Os limités gâcher la puissance du matériel.


Le 11/12/2015 à 17h 46







kgersen a écrit :



Pour une tablette Android est très bien. J’utilise une Nexus 10 depuis  3 ans maintenant , je ne comprend pas tout ces articles de presse sur le manque d’apps Android pour tablette (“d’applications vraiment à la hauteur dans ce format” comme dans l’article ici).

A croire que tout les journalistes n’ont que des IPads et ne prennent meme pas la peine d’essayer vraiment une tablette Android…et qu’ils sont rester sur leur impressions d’Android 3.0 , premiere version sur tablette.







Je pense que tu te trompes de débat.



Le problème, c’est qu’une tablette, ce n’est pas juste un téléphone avec un plus grand écran. C’est déjà potentiellement un outil de travail et un véritable ordinateur.



Aujourd’hui, de vrais Os débarquent (ou vont débarquer) sur tablette.



On aurait tort de se contenter de systèmes d’exploitation pour téléphones (Ios, Android) et d’une logithèque de smartphone quand on peut avoir de vrais Os(Windows, Linux) et la puissance de vrais logiciels desktop.


Le 11/12/2015 à 17h 26







CryoGen a écrit :



Tu ne sembles pas comprendre que le problème c’est QUE CHACUN A SON OPINION ET UTILISATION de sa tablette.



Sérieusement… c’est pas parce que Android ne répond pas à tes besoins en particulier que ca ne peut contenter absolument personne d’autre.





EDIT: Bizarre, c’était en réponse à “Iste” mais ca a sauté…







Cette vision me parait mauvaise.



Android, c’est quand même juste un simple Os pour téléphone qui a été monté relativement rapidement avec des API en Java, vraisemblablement dans le but de venir occuper une positon de marché.



Techniquement parlant, ça ne tient pas la comparaison avec Windows, Linux ou MacOs qui ont des décennies de maturité derrière eux.



Choisir un os “qui suffit” quand on peut en avoir un meilleur, cela n’a pas de sens.



La réalité quotidienne en informatique, c’est qu’il y a un monde entre ce “qui suffit” la plupart du temps et ce dont on peut se retrouver à devoir faire un beau matin.



Il vaut mieux choisir quelque chose qui peut faire beaucoup plus que son besoin.


Le 11/12/2015 à 16h 26







A-snowboard a écrit :



Ou pas.



C’est pas les américains qui font des Class actions des qu’ils peuvent ? ;)







Justement, si on gueule, c’est parce que nous on ne peut pas.


Le 10/12/2015 à 22h 48







fred_gaou a écrit :



Comment investir un marché monopolisé?

Pour les smartphones, Android fonctionne bien, beaucoup d’apps sur le playstore et ou ailleurs, des objets connectés sous cette même plateforme. Les constructeurs l’ont adopté et personnalisé. Ils ont le recul, l’expérience qui aident la maintenance et les mises à niveaux pas trop foireuses.



Ubuntu ou Mozilla, je vois pas comment ils pourraient se frayer un chemin là-dedans. Faudrait qu’ils proposent mieux en terme de qualité et de quantité. Ils sont à des années lumières. Le marché est monopolisé par 2 pontes. Même windows phone se casse les dents.







Il n’y a pas de secret, sans gros moyens financiers, il n’y a qu’une seule manière de faire : Du temps, de la patience et du travail.

Il faut d’abord séduire les programmeurs qui écrirons la logithèque, parce que sans logithèque, rien n’est possible.



Avec le temps, une belle logithèque finira par se constituer.



Tu me répondra que GNU/Linux a mis 25 ans pour arriver à maturité. Et oui, ce n’est pas rien.



C’est d’ailleurs pour cela que la meilleure chance qu’a le libre de réussir, c’est peut être de s’appuyer sur Linux, une vraie distribution standard.



Linux dispose des applications desktop existantes qui ont l’inconvénient de ne pas être idéale pour un mobile ou une tablette, mais qui en contrepartie sont beaucoup plus puissantes que ce qu’on trouve sur un mobile. Beaucoup de gens font l’erreur de croire qu’il n’y aurait aucun moyen de rendre utilisables ces applications sur l’écran d’un téléphone.





Après, si c’est pour faire 1% d’utilisateurs comme linux, tant mieux pour ces 1% qui se sentent over the top of the rest of the world. Le reste du monde continuera à s’en foutre avec des appareils qui fonctionnent bien pour le grand public (sans devoir rentrer une ligne de commande <img data-src=" /> ).





Si l’on en juge par l’effondrement rapide du monopole d’internet explorer, de Windows Mobile ou de bien d’autres acteurs pourtant très bien placés en leur temps comme Palm ou Psion, les parts de marché ne sont pas un indicateur permettant de savoir qui remportera la bataille, ni même quand.



L’histoire de l’informatique montre qu’il faut parfois s’attendre à des changements rapides à partir du moment ou certains facteurs sont réunis.



Le signe qu’il faut observer, c’est que le libre monte inexorablement en maturité, en acceptation, en renommée. N’oublions pas déjà que Linux à déjà quasiment tué tous les unix propriétaires sur le marché pro, ce qui n’est pas rien.



Ensuite, il ne faut pas avoir les yeux braqués uniquement sur les chiffres concernant les USA et l’Europe.



Dans le reste du monde, il se passe des choses très intéressantes pour le libre…





Pour les objets connectés, ce sera pas du natif et faudra néanmoins que ça communique sans foirer avec android ou iOs ou windows phone… <img data-src=" />





En même temps, quand il faudra alimenter en permanence des dizaines d’objets connectés dans chaque foyer, je ne sais pas comment ils feront avec des langages non natifs.


Le 10/12/2015 à 12h 17







Salamandar a écrit :



+1000

 

Je l’avais prévu il y a un an, ça, que FF Os se planterait sur les mobiles et se réorienterait vers les objets connectés. Je n’ai pas envie d’avoir un portable FFOs, mais une machine à laver connectée avec du mozilla, ça me va. Et ça me va mieux qu’avec du Android ^^

Après ça reste du non-natif, et ça c’est un peu dommage.







Oui, sur des très petits périphériques, le natif est plus courant car moins gourmand en ressources.



Le risque, c’est qu’a l’aube d’une crise de l’énergie, les objets connectés seront peut être contraints d’adopter les plus petits microcontrôleurs possibles pour ne pas être pointés du doigt a cause. leur consommation énergétique.

Et quand on voit que certains microcontrôleurs sont déjà limites pour faire tourner du C….



Pour ma part, je vois plutôt leur techno comme un bon runtime pour applications desktop sécurisées.







hansi a écrit :



@Salamandar

Je ne mets pas mes données et celles de mes proches dans un téléviseur ou une machine à laver, donc vous me pardonnerez de n’en avoir rien à foutre de ces expériences peut-être amusantes pour certains.

On parle ici de protéger un web mobile ouvert, avec un acteur majeur qui baisse les bras, ce qui revient à remettre de fait les clés de l’internet à deux sociétés qui ne sont pas connues pour être des philanthropes.

Mozilla a fait de l’excellent travail avec FIrefox OS que j’utilise tous les jours pour ma part. Je ne cherche pas à tout prix la dernière version, mais la stabilité, et quelques applis de base qui ne m’obligent pas à prostituer mes données à des clouds étrangers.

Ils feraient mieux de faire un fork pour leurs objets connectés, en laissant la porte grande ouverte côté constructeurs de smartphones.







D’un point de vue de l’utilisateur de base, ce que proposait Firefox Os était plutôt bien fait.



Sauf que Mozilla n’a pas les moyens de Google et d’Apple. Sans argent, il est impossible de conquérir directement le marché grand public.



Nous vivons une triste époque ou le produit n’est plus rien. C’est la machine commerciale qui compte. Celui qui as la plus grosse gagne.



Pour gagner la bataille, le libre ne peut pas se contenter de viser juste le consommateur final comme le font les produits propriétaires. Il doit s’appuyer d’abord sur d’autres clientèles : professionnels, bidouilleurs, programmeurs qui vont jouer indirectement le rôle d’une force commerciale.



Le problème, c’est que dans cette clientèle de passionnés, un Os ou les logiciels sont écrits en Javascript, ça ne déclenchera pas un enthousiasme fou.


Le 09/12/2015 à 22h 52







CryoGen a écrit :



Offrir ? C’est vrai que FFOS faisait barrage avec son énorme part de marché <img data-src=" />



L’erreur de Mozilla c’est le marché cible : déja bouffé par Samsung et les chinois avec du matos low cost et android ou dérivé de système bada/symbian… ou de copie de ROM samsung carrément.



Ils aurait du viser directement le public des bidouilleurs et sortir des modèles un peu plus puissants sous couvert de “dev machine”. Là çà aurait pu créer une communauté, faire monter la sauce etc.







C’est effectivement ce qu’il aurait fallu faire.



Le problème, c’est que Firefox Os n’était pas du tout adapté pour ce public.



Chez les bidouilleurs et les devs, chacun veut coder dans son langage préféré. L’un veut faire du Python, l’autre du C, du perl ou du java, voir du Lisp ou Scheme.



Bref, faire un Os qui tourne autour d’un seul langage et d’une techno précise, ça ne peut se faire que si tu t’appelles Google ou Apple et que tu as la puissance marketing pour le vendre D’ABORD à des millions de gens, ce qui va obliger ENSUITE des millions de dev à venir coder sur ta plateforme.



L’exemple même de plateforme qui correspond bien à ce que recherchent les bidouilleurs et les devs (et d’ailleurs qui marche très bien commercialement), c’est le Raspberry PI. Du Linux, des dizaines de milliers de logiciels libre, une pléthore de langage, etc….







Le 09/12/2015 à 21h 01







hurd a écrit :



Pas certain, les opérateur ne jouaient de toute manière pas le jeu. De ce que j’ai compris, ça n’empêche ni firefox de mettre en place avec des constructeur des smartphone (comme le modèle développeur firefox flame) ni à des opérateur ou constructeur de sortir leur propres appareil bootogecko.



Du coup, je ne sais pas trop comment prendre la nouvelle étant utilisateur du système .







Les opérateurs ont peur de tout ce qui est libre. Ils vivent encore dans la crainte du mythe hollywoodien du gamin qui peut jouer avec leur réseau pour téléphoner gratuitement ou… déclencher une attaque nucléaire. <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Le libre? tu peux encore attendre, ils sont encore en train de réfléchir comment on peut téléphoner avec emacs.







Et encore, c’est pas gagné…



Même s’il tourne sous Emacs, je ne suis pas sûr qu’ils ont une chance de convaincre certains de toucher à un téléphone mobile.


Le 09/12/2015 à 19h 00







squallbreizh a écrit :



Je peux pas m’empêcher de penser que si Firefox OS ne semble pas percé sur le marché c’est en partie parce qu’il se positionne sur le marché des téléphones d’entrée/moyen de gamme.

J’aurais bien pris un téléphone sous cet OS mais dans la liste des téléphones je vois pas bien ce qui pourrait remplacer mon Xperia Z…

Dommage, cet OS semble prometteur.









Ils auraient pu se positionner sur n’importe quel marché, le résultat aurait été le même. Peut être même pire.



Ce qu’il ne faut pas oublier c’est qu’en face, il y a une putain d’armada commerciale.



Pour séduire le grand public directement, c’est juste une question de moyens financiers. Donc c’était mort d’avance.



Le libre ne peut se battre qu’avec une approche différente, plus fédératrice, plus large pour séduire en plusieurs temps, d’abord par les prescripteurs, développeurs, spécialistes qui vont ensuite faire connaitre le produit.



Il va de soi que c’est une approche qui est longue et demande une vision à long terme.







hansi a écrit :



Ils viennent d’offrir le web mobile sur un plateau à google et apple… Dégoûté. :( C’est une véritable catastrophe qui va également avoir de très lourdes conséquences sur le fixe, et c’est vraiment dommage d’abandonner, alors que FFOS est largement suffisant à la plupart des usagers, et a de très bons retours clients…

La mode des objets connectés, c’est bien gentil, mais ce n’est pas ce qui garantie un web ouvert, et à mon avis, la fondation n’aura aucune visibilité sur ce marché.







Non, c’était une approche trop limitée qui n’avait aucune chance de succès contre l’armada qui est en face.



“Suffisant pour la plupart des usagers”, ça peut fonctionner dans le monde propriétaire qui utilise la force du marketing pour bypasser les prescripteurs. Pas pour un Os libre qui doit s’appuyer sur un maximum de connaisseurs pour avoir une chance de succès…


Le 09/12/2015 à 18h 30

Mozilla prends d’excellentes décisions en ce moment et il faut les en féliciter.



Ce choix leur permettra certainement de mieux se recentrer sur leur coeur de métier.



Le problème de Firefox Os, c’est que c’était une vision beaucoup trop restrictive pour un Os. Et tout particulièrement pour un Os libre. Tout était centré sur les web-apps au détriment d’autres technologies.



L’échec était inéluctable car une telle approche ne pouvait que diviser au lieu de fédérer les développeurs.



Mais l’idée d’applications liées au navigateur ne doit pas être oublié pour autant. Elle est intéressante, mais pas en tant qu’Os. Plutôt comme une forme de runtime pour applications.



Le but à long terme pour le monde du libre devrait être la création d’un véritable Os généraliste pour mobile sur le modèle de Linux. Et qui contrairement aux Os propriétaires serait technologiquement neutre, c’est à dire adapté à faire tourner au mieux la grande “diversité” des technologies et langages qui font le monde informatique.

Le 11/12/2015 à 16h 23







otto a écrit :



A ce prix là c’est tout simplement du vol…







Non, c’est justement tout l’intérêt du truc.



Aujourd’hui, l’homme moderne n’a que les quelques babioles qu’il transporte : montre, téléphone, voiture, fringues pour afficher son rang social.



Si ce n’était pas cher, Apple n’aurait aucun intérêt.



Evidemment, c’est une stratégie qui ne vise qu’une petite portion du marché, mais avec des marges importantes.



Le 09/12/2015 à 17h 57







Dedrak a écrit :



Si les téléphones vieux de 2 ans pouvaient être mis à jour sans planter/ralentir de façon insupportable/refuser de démarrer, cette fragmentation n’aurait pas lieu d’être.



Les constructeurs ne font pas d’effort (certainement énorme) pour déployer les différentes versions d’Android sur un parc de téléphone trop fragmenté.

Si on veut que tout le monde puisse installer les dernières versions d’Android, il faudrait moins de modèles de téléphones, ou un lien matériel/OS moins fort, sur le modèle des ordinateurs.







Sur les ordinateurs, ce qui permet la compatibilité des Os avec un nombre incroyable de matériel, c’est la présence d’un BIOS/UEFI qui joue le rôle de couche d’abstraction.

Une fois démarré, l’Os peut, par l’intermédiaire du Bios obtenir plus de précision sur le matériel et mettre en place des drivers spécifiques.



Les téléphones manquent d’un BIOS/UEFI standard : c’est une vraie faute technique.



Mais il y a un autre problème lié à l’utilisation d’un noyau Linux avec des drivers propriétaires. Ce noyau n’est absolument pas conçu pour utiliser des drivers fermés (quelle surprise…<img data-src=" />). Sous Linux, un driver dont le code source n’est pas disponible pose des problèmes d’adaptation a d’autres versions du noyau.


Le 09/12/2015 à 17h 16







Spidard a écrit :



5 encarts pub. L’illustration parfaite de l’abus et des dérives.

Pas grave, ya tellement d’autres outils qui font la même chose… Après pour le html 5 bah… :(



edit : et à la manière du replay de M6, rien n’indique à l’internaute que si le test ne démarre pas, c’est parce qu’il utilise un bloqueur.







Abus et dérives ?



La bande passante, les serveurs et les techniciens qui font tourner le site ne sont pas gratuits.



A moins que certains ne préfèrent un web payant façon minitel.



Par exemple, une connexion sur un site, c’est xxx centimes d’euros payés. Et payement à la durée pour certains sites qui ont des services du type “push”.



En bas de l’écran, il y aurait une barre et des chiffres pour indiquer l’argent dépensé depuis le début de la session de surf et la moyenne de la dépense par minute.


Le 07/12/2015 à 23h 17

…suite





D’ailleurs c’est intéressant de noter que PHP va dans cette direction avec l’intégration d’OPcache en natif dans PHP 5.6…. ce qui permet de ne pas perdre la flexibilité de l’interprété tout en gagnant en perfs





Opcache ne fait que mettre en cache une forme d’opcodes. On reste encore très loin d’un langage compilé.



Certes, on ne peut que saluer cette optimisation. Mais pour ma part, je dirais plutôt que c’était juste la moindre des choses.



Comment as t’on pu utiliser aussi longtemps un langage qui n’avait même pas dans sa version standard une optimisation aussi triviale…. Un bon BASIC d’il y a 30 ans permettait déjà de sauvegarder/recharger les programmes sous forme d’opcodes…

Le 07/12/2015 à 23h 10







Fuinril a écrit :



On ne se connait pas, mais pour info j’ai plusieurs années de pratique de PHP dans les pattes (avec une belle mention senior sur mon CV), un peu moins d’années (mais années quand même) de C#, un peu de Java, un peu de C++…. bref, je ais de quoi je parle.







Je n’ai jamais émis de doute sur tes compétences. C’est une simple discussion.



Pour ma part, je code depuis une époque très ancienne que la plupart ici n’ont pas connu.





Dans l’absolu je suis d’accord avec toi, mais de façons réaliste ce que tu souhaites c’est :





  1. Pas réalisable. Coder un site en C++ ça m’est arrivé une fois, je ne le souhaite à personne.





    Tout à fait réalisable. Mais logiquement pas du tout confortable pour l’instant. Pas la faute du langage, mais surtout du manque d’environnement adapté à cela.



    Pour ma part, je ne vois aucun obstacle sérieux pour que C/C++ ne puisse pas être un langage idéal pour cela dans le futur.





  2. Excessivement dangereux. Stack overflow, memory limit… tout ça. Il y a bien assez de failles de sécurité sur le web avec un langage “sécurisé”….. Le fait que ce soit les devs les fautifs ne change rien à la donne.





    Attention aux légendes.



    Ces problèmes concernaient principalement les vieilles applications développées en C. Avec les vieilles fonctions strxxx et la manipulation directe des pointeurs a tout bout de champ, la moindre erreur d’inattention suffisait à créer une faille.



    La médiatisation sur des failles en C (type Hearthbleed) concernent précisément des codes qui étaient écrites “à l’ancienne”, donc particulièrement sujettes à ce type de souci.



    Mais le style de programmation moderne C++ est beaucoup plus sécurisé. Par exemple, quand on utilise une classe validée pour manipuler les chaines, le risque de débordement est inexistant.



    D’ailleurs, si l’on ne pouvait pas écrire de programmes “surs” en C, on ne pourrait pas prétendre que PHP serait plus sûr… puisque PHP est écrit en C.



    Je suis totalement d’accord qu’il ne faille pas se fier au développeur. Mais un débutant ne se dirigera certainement pas vers une programmation “à l’ancienne” bien difficile quand on lui présente de jolies classes bien faites et simples d’utilisation.



    D’ailleurs au passage, attention à ne pas surestimer l’importance de failles de type buffer overflow. C’est en pratique bien plus difficile à exploiter que la plupart des failles de type SQL injection qu’on peut trouver assez souvent sur du PHP mal écrit.



    Ajoutons à cela que ces dernières années, les processeurs et les système d’exploitation ont ajouté de nombreuses protections pour augmenter notablement la sécurité du code natif et compliquer sérieusement l’exploitation des failles.





  3. Il existe des tas d’outils pour “optimiser” la vitesse de rendu d’un site (websocket, varnish, etc…). Les gains constatés (que ce soit en terme de temps de traitement ou de charge) sont infiniment supérieur à tout ce que le compilé peut apporter.





    Ce sont des outils utiles, mais ça ne fait pas tout. Il y a bien un moment ou il faut créer les pages, surtout quand elles ne sont pas strictement statiques.



    Certains géants du web n’auraient pas travaillé autant à l’optimisation de code PHP s’il suffisait de mettre en place des outils.





    D’ailleurs c’est intéressant de noter que PHP va dans cette direction avec l’intégration d’OPcache en natif dans PHP 5.6…. ce qui permet de ne pas perdre la flexibilité de l’interprété tout en gagnant en perfs[quote]



    Opcache ne fait que mettre en cache le bytecode. On reste encore très loin d’un langage compilé.



    Certes, on ne peut que saluer cette optimisation. Mais pour ma part, je dirais plutôt que c’était juste la moindre des choses.



    Comment as t’on pu utiliser aussi longtemps un langage qui n’avait même pas en standard une optimisation aussi triviale…. Un bon BASIC d’il y a 30 ans permettait déjà de sauvegarder/recharger les programmes sous forme d’opcodes…



    [quote]4) L’absence de type fort est une vraie tare. Sur ce point on est parfaitement d’accord, spécialement quand on fait du bas niveau. D’un autre côté comme bien 90% du dev PHP se fait sur framework et qu’à l’usage on utilise pratiquement que des structures en paramètre ca se gère…. Et pour le reste…. il y a des fonctions de vérification de type. C’est crade mais ça fait le job





    Je suis totalement d’accord que ça se gère. Mais c’est un obstacle pour devenir un langage optimal. Ceux qui ont voulu développer des outils pour accélérer PHP s’en sont rendu compte.



    Pour le reste, je ne suis pas totalement négatif sur PHP. Il a aussi ses points forts.



    Mais il est plus simple d’améliorer un langage qui est intrinsèquement performant.





  4. Même si la structure de l’objet array est immonde en PHP comparé à d’autres langages il y a moyen de ruser pour optimiser grandement les temps de traitement. Typiquement, sur de grosses structures, inverser le tableau et faire une recherche par clé (= adresse mémoire = indépendant de la taille du tableau) plutôt que de boucler sur du in_array





    Il y a toujours moyen d’optimiser pour les bons programmeurs. Mais au niveau vitesse de manipulation des structures et des objets, à côté de C++, c’est quand même bien la misère.



    Et d’ailleurs, quand on veut vraiment optimiser pour la vitesse en PHP, ça demande des modifications structurelles majeures. On perd alors tout ce qui fait le confort d’un langage comme PHP…





  5. Parfaitement d’accord sur le fait que les jeunes dev devraient apprendre à coder avant d’apprendre un langage. La plupart n’ont aucune idée de ce qui se passe derrière leurs lignes de code et c’est problématique pour la fiabilité, la performance, la propreté, etc….





    C’est clair.



    On ne peut pas écrire correctement un code de haut niveau si l’on a pas la moindre idée de ce que cela engendre à bas niveau.





    D’un autre côté quand on voit les “formations” prodiguées par l’ANPE “devenez dev en 3 semaines même si vous n’avez jamais allumé un ordi”, c’est malheureusement plus que compréhensible





    Je plains sincèrement ceux qui passent par ce genre de formation autant que ceux qui vont les employer…



    Mais ça ne sera pas la première, ni la dernière fois qu’on fait n’importe quoi dans l’illusion de se passer de vrais codeurs.



    Comme d’habitude, on va bien se marrer…


Le 06/12/2015 à 23h 27







Fuinril a écrit :



Faut reprendre un peu PHP avant d’écrire n’importe quoi.







Voyons cela…





Effectivement y a pas de typage fort, par contre tu peux très bien typer tes arguments, simplement pas avec des types natifs. Mais soyons sérieux, dans une vraie appli, dans 99% des cas, les types d’arguments ne sont pas natifs.





Le but du typage fort, c’est de s’assurer que le type de toutes les variables utilisés tout à long de la chaîne est bien fixé pour tout et surtout, en tout point et à tout moment. C’est très différent du fait de simplement vérifier le type d’une variable à un point donné, celui ci n’étant pas fixé dans intervalle.



D’un point de vue technique, quand on ignore le type d’une variable, le doute subsiste sur la façon dont elle doit être traitée. Le problème impacte aussi bien la façon de stocker les variables que leur traitement tout à long de la chaîne. Et cela est valable aussi bien pour les types natifs que pour ceux qui ne le sont pas.





En majorité on retrouve des objets abstraits ou des interfaces…. ce que PHP permets….





Et qui n’est pas du tout l’idéal au point de vue traitement avec ce langage…





Pour le temps de traitement on est sur de l’interprété donc c’est pas le typage fort ou faible qui fait la différence,





Justement, la question qu’il faut se poser, c’est pourquoi un langage aussi utilisé a une aussi large échelle n’est même pas compilé….



Imaginez vous seulement ce que cela coûte en cycles CPU et donc en énergie à l’échelle du monde entier…





et les pré-compilo déterminent un typage fort (ce qui entraine des bugs étranges d’ailleurs parfois).





C’est justement la tout le problème. En l’absence de typage fort, il est impossible d’être certain du type d’une variable. D’ou un énorme problème quand on veut rendre ces langages plus rapides en allant vers la compilation.

Et tout cela sans compter certaines structures du langage qui se prêtent assez mal à l’optimisation, comme par exemple les tableaux associatifs. Et cela, la compilation n’y changera rien.



Il serait bon que les jeunes apprennent plus comment fonctionnent les langages à l’intérieur et pas seulement apprendre leur utilisation.



Cela étant dit, PHP dispose d’une marge de progression possible sur le plan des performances. Il est bon de constater que PHP 7 va dans cette direction.





Bref, PHP part d’un langage écrit sur un coin de table, mais aujourd’hui il y a vraiment peu de différences avec des langages plus élaborés…





Malheureusement, il s’avère qu’un langage ne s’affranchit jamais réellement de ses orientations de départ.



Les langages qui sont les plus efficient sur le plan de la vitesse d’exécution sont ceux qui ont été conçus au départ pour cela. Les autres ne le deviennent jamais.



D’ailleurs, il faut oublier le mythe du compilateur magique qui pourrait transformer avec la même efficacité n’importe quel langage.



Essaye C/C++ tu verra la différence de puissance et de rigueur. Même si ce langage n’est pas parfait et n’est pas adapté à tout, il montre un certain nombre de voies qui n’auraient jamais du être abandonnées. Et la première d’entre elle, celle de la rapidité d’exécution.





Quant à la merde que l’on peut retrouver, il y en a plus en PHP parce qu’il y a plus d’amateurs. Mais de la merde j’en ai vu en C#, en Java, en PHP, en VB, etc….





Certes, il faut se montrer juste, PHP n’est pas du tout le pire langage dans la pratique.



Je suis persuadé que les stagiaires arriveront à faire pire avec Node.js.





Edit : d’ailleurs la plus grosse bouse que j’ai eu à reprendre c’était un projet en Java…





Cela ne m’étonne pas une seule seconde.



Un certain nombre de concepts très utilisés en java aboutissent en pratique a une forte tendance à produire de la déstructuration et des plats de nouille…

Par contre, d’un point de vue performance, le langage lui même est plus facile à optimiser.

Reste que Java est un langage qui possède des carences, certaines complètement ridicules comme l’absence de type entier non signé.



Mais le plus amusant, c’est que l’évolution de tous les langages semble aller vers le pire. Je vous laisse deviner la prochaine révolution, celle qui pourrait bien cumuler les tares de Java avec celles de PHP… <img data-src=" />



Le 04/12/2015 à 23h 29









zefling a écrit :



Je te dirais que le web est aussi une mauvaise plateforme : pas de typage fort des arguments, tout ce qui transite est du texte… non, je ne vois vraiment pas pourquoi tu l’utilises aussi. Ceux qui l’ont créé devraient vraiment être des buses.







En tant que programmeur, peux tu réellement affirmer que tu utilises ces technologies par choix ?



N’ayons pas peur de le dire, un certain nombre de technologies sur lequel est basé le web, c’est carrément de la merde. Et beaucoup des sites web tiennent en réalité plus de l’immonde bricolage que du programme sérieux. On peut toujours accuser les programmeurs, mais sont t’ils vraiment les seuls responsables ?



Ceux qui ont développé ces technologies n’étaient pas des buses. Ils n’avaient simplement pas prévu leur extrapolation à un tel point.



Quand ils ont pondu sur un coin de table ce qu’ils imaginaient être des petits langages de scripts ou un petit format de présentation de document, ils n’imaginaient pas un instant que tout une génération de codeurs construiraient un jour des choses très ambitieuses avec.



Et au lieu de s’autoriser à penser que cette base est mauvaise, beaucoup de programmeurs se contraignent mentalement à s’y adapter.



Ils transforment idéologiquement la merde en or avec de la propagande pour esclave : “les bons y arrivent”.



Ils écrivent des framework pour encapsuler la merde. Comme si cacher la merde sous le tapis était une bonne façon de procéder.





Bon, à titre perso, je navigue entre Java (typage fort), Js (typage faible), SQL (typage faible, pour les requêtes), PHP (typage faible), bash (pas de typage). Et perso, je trouve que chaque philosophie à ses avantages et ses inconvenants. En tout cas, il y a plein de petits trucs de PHP que j’aimerais avoir en Java et vise versa.





Il y a de bonnes idées dans tous les langages.



Mais l’absence de typage fort est simplement une hérésie pour écrire de vraies applications. Trop d’effets de bord qui ne valent pas les maigres avantages.



Outre la longue liste de problèmes que cela pose à haut niveau, on pourrait également parler du manque d’optimisation à bas niveau.



Car il est plus lent de traiter une opération sur des variables non typées.





Ça fait plus de 10 ans que je fais du dév, et je n’ai pas du tout le même ressentis sur les langues à typage faible. Je n’ai pas l’impression d’être un expert pour autant.





Et pour une bonne raison, tu fait partie d’une génération formatée pour travailler avec ça.



Je te prédit que dans 20 ou 30 ans, ton avis aura changé, quand tu aura plus du recul sur les choses.



Comme tu le verra plus tard, les modes, ça change.







martino a écrit :



Le bon et le mauvais développeur donc ?

Et pour toi le bon developpeur il developpe comme à l’époque ou tu avais encore envie d’apprendre.

Du coup on se complaît dans ses acquis, on survole  et chie sur le reste.







D’un point de vue de la science informatique, rien de tout cela n’est nouveau.



Pour le reste, chaque époque de l’histoire de l’informatique à eu sa mode à la con.



Le 04/12/2015 à 19h 51

Des nouvelles du front nous informent que la pourriture Javascript s’étends tous les jours un peu plus comme une tumeur maligne incurable. Le pronostic vital est engagé, les chances de survie sont maigres.



Comment après tant d’années d’informatique avons nous pu en arriver la ?



Le premier facteur qui vient à l’esprit, ce sont tout ces développeurs qui suivent les modes sans aucune capacité de réflexion. Et surtout sans aucunes connaissances de bas niveau. Pourquoi utilisez vous Node.js ? Parce que le voisin l’utilise, tout simplement. Tout le monde en parle, donc ça doit forcément être bien…



Regardez plutôt ce qu’en disent des vrais développeurs expérimentés.



Déja, à la base, le Langage Javascript est mauvais de chez mauvais. Bricolé et sur-bricolé, pas de typage fort. C’est vraiment tout sauf l’idéal. Oui, le changement, pourquoi pas. Mais certainement pas pour ça…



Alors que vous penseriez logiquement qu’un bidule médiocre, on l’abandonne pour en créer de meilleurs, ce n’est pas du tout le réflexe des développeurs modernes.



Non, eux, quand un truc est mauvais, ils y ajoutent des couches et des couches de framework pour cacher la misère, fragmenter la base de code et bouffer de la puissance. Et puis, tant qu’on y est, on met la maladie à toutes les sauces, on commence à voire du Node.js dans des microcontrôleurs. Et bientôt ils vont repeindre les murs avec… Voila résumé en quelques mots les symptômes de la maladie Javascript.



Enfin, NodeJs est fondé sur un paradigme à mourir de rire : le multitâche coopératif. Et oui, rappelez vous ce cache misère qu’on utilisait au début des années 80 dans les Os qui n’avaient pas encore de vrai noyau multitâche.



Si tant est que ce concept avait eu le moindre intérêt technique(ce dont beaucoup de programmeurs expérimentés doutent) à l’heure ou l’on multiplie le nombre de coeurs , n’importe quel étudiant en informatique devrait être capable d’imaginer que le langage pourrait facilement l’appliquer de manière transparente.



Mais non, c’est tellement plus amusant de bousiller la structure de votre code pour la transformer en plat de nouille de “callbacks”. En plus, ça vous donnera un petit côté “roots” pour impressionner vos copains.



Parfois je me demande si dans quelques années, la programmation spaghetti a coup de Goto ne reviendra pas. Ca pourrait faire fureur…



Comme si des années d’évolution des langages ne nous avaient pas appris que la structure devait compter avant tout et que c’est le langage qui devait s’occuper des aspects techniques.



Oh, j’entends venir les experts autoproclamés venir nous asséner d’un ton docte qu’on ne sait pas programmer et qu’un bon programmeur saura faire un truc structuré, qu’en fait ça parait mauvais, mais que c’est bon… blablaba blabla.



Outre que les exemples que j’ai pu voir ne m’ont jamais convaincu de cette affirmation, on sait tout comment cela se terminera en pratique, c’est à dire “in real life” quand vous, programmeur devrez reprendre un programme écrit par un stagiaire. Je vous souhaite d’avance un bon courage. Et surtout, n’abusez pas de l’aspirine.



Quand on connait le monde informatique, on connait le cynisme de sa réalité et du fait que personne ne se préoccupe réellement d’avoir de bons outils, ni de faire les choses bien.



Après tout, plus un logiciel deviendra incompréhensible, immense et bogués, plus il fournira de travail à une armée d’informaticiens pendant très longtemps.



D’avance un grand merci pour vos réponses pleines d’insultes…

Le 07/12/2015 à 22h 13

Pour ma part, j’ai une logique très différente pour faire du Nas : Monter un PC personnalisé.



Ca n’est pas vraiment plus cher. Et l’avantage, c’est que les pièces sont standard et donc se remplacent rapidement en cas de panne.



Pour l’Os, c’est bien sûr Linux. Mais pour ceux qui ne veulent pas s’embêter, il y a des distro spécialisées pour faire du Nas.


Le 07/12/2015 à 21h 05







Anozer a écrit :



En tant que langage seul, en dehors de toute contrainte et éco système Apple, il y a peu d’avantage.

 

J’y ai jeté un coup d’oeil, c’est quand même plutôt agréable à écrire. Assez moderne et simple sans être une merdié comme JS (avis strictement perso) dès que tu commence à complexifier.



PHP ne permet pas de faire facilement des app standalone. C# est très centré microsoft même si moins vrai avec ASP.NET libre, mais ça reste marginal. Java est un vieux machin qui donne franchement pas envi d’y lancer.

De mon expérience perso, les “vieux” langages  et “classiques” comme C++, Java, Obj C sont généralement appris par contraintes : parce que c’est le premier, parce que le client m’a pas laissé le choix, parce que c’était le sujet du cours à l’école. J’ai peu voire pas de connaissance ayant appris et persévéré pour le fun. Contrairement à PHP, JS & co. Et swift s’inscrit là dedans je trouve.



Je suis pas mauvais en C++, mais j’avoue que ça me fait chier de perdre du temps à triturer le langage dans tous les sens pour faire la moindre petite fonction. Quand je fais du PHP je m’éclate.







On ne peut pas juste comparer les langages sans parler de leur champ d’application respectifs.



PHP, c’est un langage pour la programmation web côté serveur. Éventuellement un langage de script.

Java, C# et Swift sont des langages applicatifs. Mais on retrouve également C# et Java pour le web côté serveur.

Javascript est un langage de script pour navigateur. Mais ses adeptes ont juré de l’étendre partout, de repeindre les murs avec et même d’en faire une épidémie d’infection zombie.



La plupart de ces langages héritent plus ou moins ouvertement de C/C++ mais ont en réalité une vocation différente.

Java, C#, Swift, PHP et Javascript sont des langages “sécurisés”, c’est à dire avec bound checking. Ils marchent en réalité dans les pas (et le marché) de l’ancien langage Pascal, c’est à dire le développement “de tous les jours” qui doit être écrit rapidement.



C/C++ est un langage de compétition : le roi de la performance grâce à l’absence de “bound checking” et sa capacité à finement contrôler le rapport entre logiciel et matériel. C’est le roi des langages, celui avec lequel on écrit les systèmes d’exploitation, les grands logiciels, les moteurs de jeux vidéo, les grandes bases de données et la programmation embarquée. C’est le langage qui a le moins de limites et le plus de capacités.





Je suis pas mauvais en C++, mais j’avoue que ça me fait chier de perdre du temps à triturer le langage dans tous les sens pour faire la moindre petite fonction. Quand je fais du PHP je m’éclate.





Ces deux langages n’ont pas du tout la même vocation. Ils sont sympa tous les deux à programmer dans leur domaine respectif.

C/C++ est beaucoup plus puissant et rapide que PHP. Mais cela demande plus de maîtrise au départ…

Ils ne sont pas réellement concurrents dans la mesure ou l’on ne les utilisera pas pour les mêmes usages.

PHP, c’est pour du développement web personnalisé “rapide”. Et C/C++ c’est plus pour faire du progiciel qualitatif, de la programmation système ou de l’embarqué,



Au passage, C/C++ ne peut pas être qualifié de “vieux” langage dans la mesure ou son évolution est très rapide : le langage ne cesse de s’enrichir. Et surtout, il n’a toujours pas le moindre concurrent sérieux sur son véritable créneau.













Le 07/12/2015 à 20h 22

Ce qui est inédit dans l’histoire récente de l’informatique, c’est que chaque constructeur veut maintenant nous pousser vers son langage de programmation. Je ne trouve pas que cela soit un progrès car cela fragmente le marché. Si encore on laissait le choix du langage comme cela à toujours été le cas dans l’informatique…



Hélas, nous savons ce qui va se passer inéluctablement dans un cas pareil : une couche supplémentaire va se développer par dessus pour assurer le développement simultané sur toutes les plateformes. Et ce n’est pas un bien…



Bref, en plusieurs décennies, je n’ai jamais assisté à un tel retour en arrière…


Le 07/12/2015 à 02h 11







tmtisfree a écrit :



Un débat sans les principaux mis en cause, ce n’est pas un débat : c’est au mieux un monologue (ici avec un message polémique et confrontationnel), au pire un lynchage. Cet éditorial se situe entre les 2 (l’auteur exprime son avis sur une situation qu’il perçoit négativement). Mais un « débat ouvert », non.



Ma liberté à consulter tel ou tel article vaut bien celle des éditeurs (et autres producteurs d’informations) à gérer leurs affaires comme ils l’entendent sans avoir besoin de moralisation, d’exagération ou de supposition infondées sur la manière dont devrait fonctionner ou évoluer le(ur) marché. La prétendue « question de la défaillance de l’auto-régulation » ne se pose que parce qu’on considère erronément la situation d’un point de vue théorique qui est irréaliste, irréalisable et irréalisé en pratique, et pour une bonne raison : un marché n’est pas un objet fini (au sens manufacturé pour une mise en vente au consommateur final), et ne le sera jamais.



Un marché est un espace d’expérimentation où se mixent et/ou juxtaposent une myriade d’actions par une pléthore d’agents aux intérêts propres mais à la fois convergents et divergents, avec des courants dans tous les sens mais dont certains émergent plus que d’autres (ou sont perçus comme tels). Parmi tous ces événements, seuls quelques uns passeront le filtre ultime, celui du consommateur.



Se lamenter de la « défaillance du marché » (une expression à la mode chez les keynésiens à tendance collectiviste, pardon pour la redondance) revient à nier le fondement même de ce qui fait la beauté, l’intérêt et l’efficacité de ce système sur tous les autres : ses imperfections (transitoires) sont des opportunités offertes pour l’améliorer par des entreprises plus innovantes ou plus en avance que les autres (comme la vôtre), en offrant aux consommateurs une fraction de ce qu’ils demandent : la possibilité d’un choix supplémentaire dont ils valoriseront la différence à votre profit. La satisfaction potentielle de ces consommateurs (et donc la mesure de votre réussite) n’existe que parce que justement le marché est imparfait, parce que c’est un espace permanent de ballons d’essai et de tentatives pour essayer de connaitre et précéder les attentes dudit consommateur.



Il n’y a donc pas lieu de se plaindre de l’état du marché. Le marché ne sera jamais parfait, mais il sera toujours optimal à un instant t. Libre à chaque entrepreneur de profiter des opportunités offertes pour l’améliorer.



Le message de cet éditorial de considérer la situation du marché comme problématique, alors que vous reconnaissez profiter de ses lacunes pour avancer avec un modèle plus en accord avec les demandes des consommateurs, revient paradoxalement et en définitive à leur refuser leur rôle d’arbitre ultime en la matière.



S’il y a quelque chose de problématique ici, c’est le message réel (mais inconsidéré IMHO) que cet éditorial semble vouloir faire passer.







Je ne suis pas contre l’économie de marché. Mais trop d’économie de marché, nous commençons tous à en voir les limites.



Par exemple, on aboutit à la négation pure et simple de toute création de valeur qui n’est pas purement comptable.



Or, malheureusement, dans ces formes de valeur non comptables, il y a des choses primordiales d’un point de vue humain et qui participent grandement à la qualité de vie.



Par exemple, s’occuper de ses parents âgés, aider les gens dans une association humanitaire, rendre service ou écrire des logiciels libres. Tout cela est bien de la création de valeur… qu’une économie de marché nie totalement. Et nier totalement signifie bien au final décourager ces activités…



De fait, importer des millions de merdouilles en plastique inutiles qui finiront dans les poubelles, ça rapporte plus que de s’occuper des gens qui nous entourent.



Quand on a pour soi le recul de l’age, on perçoit bien comment l’économie de marché est en train de transformer les gens en arrivistes insensibles et cupides et à détruire les valeurs humaines.



Le 07/12/2015 à 01h 58







IfYouPlease a écrit :



Le problème c’est que pour toi un modèle payant, c’est mettre un portail et fermer l’accès à ceux qui peuvent pas payer. Mais je vais te donner 2-3 exemples de sites payants mais accessibles à tous :





  • Reflets.info : il y a une jauge sur le côté qui se remplit et en gros ils rédigent un certain nombre d’articles par mois en fonction de l’argent rentré

  • Ploum.net, le blog de Lionel Dricot est entièrement libre d’accès mais il est payant. Il considère qu’une simple visite suffit déjà à le payer, et si t’aime son travail tu en parleras autour de toi et peut être même que tu lui feras un don, ainsi feront tes connaissances.

  • Riseup.net : J’en parlais il y a peu déjà sur ce forum, c’est un service de mail payant, par dons. Ils ont clairement conscience qu’un dollar aux Etats-Unis n’a pas la même valeur qu’en Inde, ils demandent donc au personnes et organisation les plus aisées de payer pour eux, et même un peu plus pour aider les autres.





    Voilà donc quelques petits exemples. J’estime que si un média est de qualité et sa communication assez bonne, le financement suivra derrière.

    Personnellement il n’y a pas que sur NXI que je paye un abonnement ou que je fais un don. Et la différence s’en ressent sur la qualité des contenus. Je pense que le tout “gratuit” n’est pas une solution pour des gens qui cherchent à faire de l’argent.

    Mais tu peux avoir des sites web gratuits de qualité comme au commencement d’Internet, quand il n’y pas de logique marchande derrière.[/b] Le moyen de paiement est en fait ta participation à ce web, en commentant les articles et, pourquoi pas, en faisant de même et en créant ton propre site :)







    Le problème, c’est que le financement par le don se révèle en pratique (et dans la majorité des cas) très insuffisant. On le voit pour les sites web, mais également pour les logiciels libres.



    La logique non marchande a aussi ses limites dans une économie marchande. Car pour financer un peu de “non marchand”, il faut travailler dans l’économie marchande.



    Cet exemple est par exemple connu dans les logiciels libres ou beaucoup de programmeurs travaillent la semaine à écrire du logiciel propriétaire pour vivre et financer quelques heures le week end pour participer à l’écriture de logiciel libre.



    Pour promouvoir l’économie non marchande, il faudra une nouvelle organisation de la société et de nouvelles avancées sociales dans ce sens comme par exemple le revenu citoyen, le logement citoyen. Et pourquoi pas une prime citoyenne pour reconnaissance de participation à l’économie non marchande.


Le 06/12/2015 à 01h 15







MasterDav a écrit :



Wi-Fi interdit, Tor bloqué, backdoors… les nouvelles idées au gouvernement







Ce qui signifie qu’une grande partie des connections internet dans les hôtels, campings et lieux de vacances vont fermer.



C’est bien, les touristes vont apprécier.



Allez, venez visiter le désert numérique de la France….



Le 06/12/2015 à 00h 02







Sergent Huggies a écrit :



Le souci, c’est que le paiement induit une différence entre ceux qui peuvent payer l’information et les autres.



 Donc moi qui n’ai pas les moyens, j’ai droit à l’internet pourri de pub, article clicàpute, niveau d’info zéro, et les gens aisés, qui sont généralement déjà en position de pouvoir ont droit la qualité…



C’est la perpétuation de l’ordre social réel, qu’internet à justement le pouvoir d’abolir virtuellement, avec le même accès pour tous. SI je n’avais pas eu accès à internet, je serais un de ces nombreux autres idiots scotchés devant les anges de la téléréalité.



 C’est pour ça que je salue la libération de vos articles de fonds au bout d’un temps plus ou moins long. Mais ça me gène quand même.







En plus quand t’est pauvre, on t’obliges a regarder des pubs pour des produits que tu pourra jamais acheter <img data-src=" />


Le 05/12/2015 à 19h 37







Jarodd a écrit :



Adblock était le Saint Grââl il y a quelques années, aujourd’hui il est conspué. rien ne dit qu’il n’en sera pas de même pour uBlock, ou un autre outil de la même trempe. Et comme le dit l’article, ce n’est pas une solution en soi, c’est au niveau des mentalités qu’il faut opérer un changement.



Et comme le disait très justement Coluche :







C’est pareil pour la pub, il ne suffit pas de bloquer, il faut arrêter de “consommer” ces media qui nous polluent.



Perso c’est ce que je fais depuis quelques mois. Je ne vais plus sur les sites infestés de pubs en tous genres. Je la retrouverai probablement sur des media propres, et si ce n’est pas le temps, tant pis. Pour le mobile, je boycotte les sites qui bombardent à chaque visite leur pub « Télécharge mon app qui pèse 100 Mo, buggue dans tous les sens, t’apporte un contenu partiel, et nécessite toutes les permissions pour te pister à mort ». Surtout quand le site web apporte la même info, sans cramer mon forfait mobile (et sans le même tracking). Il y a 6 mois j’ai désinstallé l’appli de l’Equipe qui demandait l’accès au micro <img data-src=" />



Et les rares fois où je veux vraiment accéder au contenu, je passe par le mode Lecture de Firefox, avant même que les pubs n’aient été chargées. Mais j’essaye au minimum de recourir à cette méthode car cela reste un outil comme un bloqueur, qui pourrait aussi être contourné un jour, donc pas une solution viable sur le long terme (il pourrait même disparaître, même avec la philosophie de Mozilla que j’approuve, on a vu avec l’épisode des DRM ou de Pocket que parfois les accords commerciaux primaient sur la philosophie). Le boycott c’est pour moi la seule solution pour que les diffuseurs redeviennent raisonnables (dans ce cas je le redeviendrai aussi, je le suis déjà quand la pub est light, je suis abonné à PCI mais je la laisse car elle est raisonnable).



Edit : vivement que La presse libre lance son offre avec les autres media d’ailleurs <img data-src=" /> <img data-src=" />







En même temps, la “presse libre”, c’est un beau concept… mais vu que ceux qui fabriquent le contenu ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche, il n’y a pas 36 solutions pour avoir du contenu.



(1) Tu payes.

(2) Tu acceptes la pub.

(3) Autre solution (revenu citoyen, etc…)…



La solution que tu préconise, elle reviendra à faire disparaitre le (2) et très certainement consacrer le (1).



Nous en reviendront donc au modèle du minitel…


Le 05/12/2015 à 18h 46

Et oui, la pub… faut bien que les gens vivent.



Une grande partie des maux de notre société moderne découle simplement de la raréfaction du travail et de la nécessité pour l’homme d’inventer de nouveaux moyens pour subvenir à ses besoins.



Au final, le besoin de gagner de l’argent supplante l’utilité sociétale au point même d’aller à son encontre.



Réfléchissez en profondeur, vous comprendrez qu’un grand nombre de problèmes viennent simplement de la.



Comme l’avaient annoncé les pères de la cybernétique, la mécanisation de la production rends inéluctable l’avènement d’un nouveau système de répartition.

Le 02/12/2015 à 22h 40







Xaelias a écrit :



C’est pas un peu réducteur comme vision du monde? Ton écran d’ordi tu l’as construit toi-même et il est géré par un Pi? T’as refait un clavier from scratch et tu comptes remplacer sa board par un Pi Zero? J’ose espérer que tu as également recodé ton OS parce que utiliser un truc tout prêt fait c’est pour les faibles non?







Au passage, si je te disais tout ce que j’ai déjà réalisé par moi même, tu serais surpris. Et cela va bien plus loin que le fait d’assembler son ordinateur.



Après, il y aura toujours une limite à ce que l’on peut réaliser soi même. Mais ce qui compte, c’est surtout la démarche.





Bref… C’est cool que cela te fasse plaisir d’acheter un raspberry <img data-src=" />





Ce n’est pas qu’une question de plaisir, mais plutôt de possibilités.



On fait plus avec un Pi dans certains domaines qu’avec une tablette hors de prix, mais limitée.


Le 02/12/2015 à 20h 53







linconnu a écrit :



Si seulement il pouvaient aussi abandonner Firefox. L’idéal pour tout le monde serait un navigateur unique comme ça finit les problèmes de compatibilité. Mais malheureusement à cause de l’argent il n’y aura jamais d’accord mondial pour cela.







Je crois que personne ne regrette l’époque ou un seul navigateur avait l’hégémonie et définissait le standard.



Sinon, pour ma part, je pense que Mozilla a tout intérêt à se recentrer sur Firefox pour maximiser sa qualité.



Donc ils ont peut être raison.


Le 02/12/2015 à 20h 49







Jarodd a écrit :



On imagine bien que les lobbies en tous genres des constructeurs et fabricants vont laisser passer ça sans moufter <img data-src=" />







Peu probable en effet…



Surtout quand on connait le pouvoir des lobbys au niveau Européen.


Le 02/12/2015 à 20h 43







eliumnick a écrit :



Euh ? Tu sais que maintenant la plupart des commerces (enfin expérience perso, tout ceux ou j’ai du faire jouer la garantie) se défausse complétement de la garantie et fait tout porter sur le fabricant au bout de 6 mois / 1 an ? Gracieusement, les commercants acceptent de faire l’intermédiaire entre toi et le fabricant, mais ils ne feront absolument rien de plus.







Certains commerçants jouent sur le fait que la majorité des consommateurs méconnaissent la loi.



Selon la loi française, tu peux te retourner contre le commerçant.



Evidemment, certains vont essayer de t’envoyer paître. Tant que le refus de garantie reste verbal, c’est sans risque pour eux… et souvent tout bénef…



Mais à ce moment la, un petit courrier en LRAR de mise en demeure d’assurer la garantie (et précisant que cela t’a été refusé en magasin) fait souvent des miracles.


Le 02/12/2015 à 20h 24







MadLluks a écrit :



Mon Dieu, tu as de grosses lacunes en droits Français, je t’invite à lire les textes ;) Je suis désolé mais entre ce qui est la théorie et la pratique je préfère le concret et donc la pratique … Nous n’avons pas de droit de regard … Continue de croire l’état qui te berce d’illusion en te disant :” Mais bien sûr que si vous l’avez, nous sommes dans une démocratie”. Bref le même problème que les libertés et l’état d’urgence.







Le fait qu’il y ait beaucoup à dire sur les limites de notre démocratie est une chose. Mais pour l’instant, nous conservons le pouvoir de regarder ce que fait l’état et de sanctionner ses dirigeants par les urnes. Ce qui ne manquera pas de se produire, je l’espère aux prochaines élections.





Je ne te permet pas de m’insulter, je reste courtois profites-en pour faire de même … Mais c’est vrai que le respect se perd en France notamment grâce à des personnes avec la même mentalité que toi ;)





Merci de ne pas confondre opinion et insulte.



J’ai parfaitement le droit de penser que votre opinion ne va pas dans l’intérêt de notre pays et qu’il est heureux que tout le monde ne pense pas comme vous.



Car il est évident qu’un petit pays comme la France a tout intérêt à développer son indépendance par l’usage du logiciel libre plutôt qu’a faire perdurer les dépendances avec l’industrie américaine.



Il va de soi que vous avez le droit de penser le contraire et de le défendre.





Ah merde, tu ne comprends pas l’ironie en fait … Ou alors tu n’es pas allez dans une fac … Il y a bien la moitié des étudiants sous mac ou sous linux et pourtant de ma génération on à commencé avec windows. Et j’utilise également Linux de manière personnel, il en reste néanmoins que j’ai vécu mon enfante avec Windows NT et tutti quanti ;)





Vous surestimez largement le nombre de mac et de Linux chez les étudiants.



Mais il est heureux qu’un certain nombre de jeunes soient assez intelligents pour comprendre leur intérêt malgré le fait que ceux qui nous dirigent soient complètement à côté de la plaque.


Le 02/12/2015 à 20h 11







MadLluks a écrit :



Microsoft propose en plus de ses services 13 millions d’€, personnellement ça me fait bondir qu’on crache à la gueule du société étrangère comme il a été si bien dit, qui donne de l’argent et qu’en contre-partie on utilise leur logiciel.



C’est la même chose pour Apple, Google et confère. A chaque fois ils ont fournit une bonne somme d’argent pour l’éducation nationale.







En même temps, ce sont des entreprises, pas des philanthropes.



S’ils investissent de l’argent, c’est évidement parce qu’ils comptent le récupérer largement par la suite.



Par la formation, on crée une dépendance à long terme à un produit…


Le 02/12/2015 à 19h 40







parnetiel a écrit :



Il ne faut pas confondre médiatisation et dégâts réels.



La logique de surutilisation du monde Windows avec ses plus de 1,5 milliards d’utilisateurs dans le monde entier favorise le barouf médiatique.



C’est paradoxalement ce qui réduit les dégâts potentiels en incitant le monde entier à patcher.







Il y a pourtant une différence de taille : dans un logiciel libre, il est impossible de corriger une faille majeure sans que cela se sache.



Sinon, question mise à jour, les bonnes distributions Linux reçoivent des patchs en permanence.



On ne peut d’ailleurs que souhaiter à Windows update d’arriver un jour au niveau des puissants gestionnaires de paquet qu’on trouve dans toutes les bonnes distributions Linux.





Le 02/12/2015 à 19h 25







MadLluks a écrit :



Alors en droit le “droit de regard” ce n’est pas être au courant de tout. Je précise cela car j’ai l’impression que c’est le sens que tu lui donne. C’est le fait d’avoir le pouvoir sur quelque chose.



Or notre “démocratie” veut que nous ayons un droit de regard uniquement lors des votes. Tu as le droit et l’Etat à le devoir de te communiquer tout ce qu’il fait. Par contre les décisions sont faites par ceux qui nous représente (entre autres ceux pour qui tu vas voter dans pas longtemps). C’est eux, les “élus” qui ont ce droit de regard pas toi.

Et oui c’est la démocratie qu’on a en France. Elle est belle hein ? =D







Lors des votes, le citoyen à pouvoir de sanction. Mais son droit de regard est permanent.



Il est évident que dans la pratique, il serait impossible d’organiser un vote pour la moindre décision.





Oui, et j’ai tout autant que toi mon mot à dire sur l’éducation de nos enfants même s’il ne va pas dans le même sens que toi. C’est encore de la démocratie ;)





Tu as parfaitement le droit d’avoir une opinion.



Heureusement pour l’avenir de notre pays que tout le monde ne la partage pas.





On fait tellement la promotion de pc dans les écoles qu’on voit pas de mac à la fac ou en milieu professionnel c’est vrai ;)





Rappelle moi les PDM entre les Mac et les PC <img data-src=" />





Arrêtons de prendre les enfants pour des éponges à tout





C’est cela, oui.


Le 02/12/2015 à 18h 59







parnetiel a écrit :



Soit encore plus factuel et rassure-moi quand même : avec toutes les failles monstrueuses en rafales qu’il y a eu sur des technos libres ces derniers temps et tous les dégats et tracas qu’elles ont causé, tu n’as quand même pas cru que ce genre d’arlésienne facile contre Windows avait encore quelque sens que ce soit non? … <img data-src=" />







Il ne faut pas confondre médiatisation et dégâts réels.



La logique de transparence du monde libre favorise le barouf médiatique.



C’est paradoxalement ce qui réduit les dégâts potentiels en incitant le monde entier à patcher.