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sr17

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4322 commentaires

Le 11/02/2016 à 15h 53







marba a écrit :



Je ne suis pas d’accord avec ta théorie (libérale) et les termes que tu utilises. Celui que tu appelles le producteur est en fait l’investisseur, ce que tu appelles «cout» d’exploitation qui inclut donc le «cout» du travail, est en fait le prix du travail. La concurrence acharnée est nocive, le libéralisme est profondément antisocial car il ne prend absolument pas en compte le coté humain.



Comment fait on pour concurrencer un chinois à 100€ par mois ?  On détruit tous les systèmes de protection sociale … Et quand on en arrivera là, et que les travailleurs français seront tous des esclaves à 1€ par mois, on vendra des produits/services moins chers. Je ne vois pas comment ça peut réduire les inégalités…







En fait, c’est très simple. Le marché mondial est une guerre. Et celui qui gagne, c’est celui qui rendra sa population la plus compétitive. Comme des chevaux sur un champ de course. Et quand le cheval cesse de gagner, il pars à la boucherie.



Appelons un chat un chat, c’est l’esclavagisme qui reviens sous une forme plus moderne en se cachant derrière des mécanismes d’abstraction financiers.



La compétitivité supposera effectivement de supprimer la notion de protection sociale telle que nous la connaissons. L’opportunité d’un traitement sera à évaluer de la même façon qu’on évalue l’opportunité d’une réparation sur un véhicule d’occasion : en fonction du cout et du potentiel kilométrique restant.



Quand à la retraite, elle disparaîtra de fait dans les décennies à venir pour la simple raison que la compétitivité commande de ne pas payer pour des gens qui ne serons plus jamais productifs.



Pour répondre à ta question, tout entrepreneur te dira qu’il n’y a pas de solution miracle pour luter contre la concurrence de travailleurs 10 fois moins chers que nous.


Le 11/02/2016 à 15h 40







WereWindle a écrit :



qu’est-ce qui t’oblige à aller au travail alors que tu pourrais te contenter du RSA ?







Tout simplement le fait qu’objectivement, on ne peut pas vivre avec un RSA.


Le 11/02/2016 à 14h 48







Yuwhan a écrit :



@Tous Il faut savoir que la vie nous apprends que rien est acquis sans se bouger le cul







Visiblement, certains ont besoin d’ouvrir les yeux sur les vraies réalités, à savoir que dans notre société c’est justement ceux qui se bougent le plus le cul qui sont les pigeons qui gagnent le moins <img data-src=" />



Tu peux essayer de te lever tôt le matin, tu ne produira pas le centième de ce qu’un robot peut faire pour beaucoup moins cher… et pendant que son possesseur se prélasse à le regarder travailler. <img data-src=" />



Tu peux bosser 80 heures par semaine, tu sera toujours 10 fois plus cher et donc beaucoup moins rentable qu’un chinois ou un indien. Ta sueur n’a aucune valeur face au cours des monnaies…



Tu gagnera toujours moins tout en faisant plus d’efforts qu’un enfant de nanti dont le père à les moyens de lui fournir du capital.



Bref, il n’y a que les exploités pour croire aujourd’hui ce que ceux qui gagnent vraiment du pognon leur font croire : qu’ils arriveront à quelque chose juste avec leur travail…





un minimum, le revenu de base n’est qu’une belle utopie de communistes qui pensent que tout leur est dû et qu’ils vivront ainsi mieux aux crochets de ceux qui font la richesse du pays, à savoir les capitalistes. Allez vivre dans une île déserte avec votre revenu de base, on verra si vous allez tenir longtemps !





Sauf que tu as tout faux parce que justement, ce n’est pas une idée communiste.



C’est plutôt une idée libérale qui se mature depuis maintenant très longtemps en réponse à un changement majeur dans la production qui n’est plus assurée par des bras, mais par des machines et des robots.


Le 11/02/2016 à 14h 19







IhazHedont a écrit :



C’est juste une question de vision du travail.

Si tu jardines en tant que retraité, tu travailles pour toi. Si le fais pour la mairie, tu es une charge. Si tu le fais pour un entrepreneur privé, tu es un outil de production qui ramène du bénéfice.



Aussi, même dans nos hobbies nous travaillons: que ça soit du sport, de la lecture, même regarder un film peut travailler ton sens critique.



Il faut se retirer de la tête la pensée purement capitaliste que l’on nous inculques depuis l’école maternelle. Et si demain nous partions du principe que toute ressource terrestre appartenait librement à chacun, en ayant des quotas respectifs, les mêmes pour tous, pour ne pas épuiser les réserves ?



Ce salaire universel n’est qu’une question de point de vue.



Par contre, il faut voir le côté très pervers de ce système: c’est un levier extrêmement puissant pour un gouvernement …







En fait, tout le problème, c’est que dans les 3 cas que tu cites, la valeur ajoutée produite est la même. Sauf qu’elle n’est pas vue de la même façon et qu’elle est comptabilisée dans un cas et pas dans l’autre.



C’est une aberration totale et absolue qui débouche sur une vision totalement faussée de l’économie.



Dans la réalité, un chômeur qui fait ce qu’il juge utile peut très bien produire plus de valeur ajoutée qu’un fonctionnaire qui traite des formulaires administratifs sans grande utilité.



Or, la valeur ajoutée, c’est ce que nous pouvons partager, c’est ce qui fait la richesse réelle.



Le 11/02/2016 à 14h 06

Le problème du revenu citoyen, c’est que c’est une réforme nécessaire, mais c’est une réforme d’ampleur qui nécessitera de profonds changements dans le système. Et le plus dur en France, un changement profond des mentalités.



Et comme nous le savons tous, pour le politique, le plus confortable, c’est toujours de ne rien changer le plus longtemps possible et de refiler les problèmes a leur successeur.



Ajoutons à cela que les socialistes par définition n’aiment pas l’idée d’un revenu citoyen parce que c’est plutôt une idée libérale. Et que celle ci diminuerait la prédominance étatique, diminuerait le besoin de fonctionnaires.



C’est pour ces raisons que les socialistes préfèrent les vraies usines à gaz comme la prime d’activité (qui de fait, ne sers à rien) à une idée simple et efficace comme le revenu citoyen…



Au passage, ne cherche pas de solution chez leurs opposants. Tous les partis français partagent à peu près les mêmes idées, c’est juste l’étiquette qui change. Ils sont tous conservateurs et étatistes. Aucun n’a d’idées d’avant garde…



Reste que le revenu citoyen est la seule solution possible au problème actuel et que notre pays n’avancera pas tant que nous n’aurons pas avancé sur ce dossier.



Ajoutons que d’autres pays sont en train déjà de travailler à sa mise en place. Comme d’habitude, la France n’est pas à l’avant garde mais dans le pelotons de queue…

Le 11/02/2016 à 13h 41







poshu a écrit :



Mmmmh…



Peut être que j’ai de la chance alors, mais quand je programme (c’est une part de mon boulot et aussi mon plus gros hobby), j’écris beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup.



J’ai compté ma production sur les 7 derniers jours, c’est 501 000 charactères environs. Bon, faut être réaliste, y’a l’autocomplétion qui joue énormément dans cette quantité; donc j’ai fait des maths.

Je précise que ça n’a pas de valeur scientifique, puisque c’est des chiffres qui tiennent de l’educated guess plutôt que de la vrai étude.

Disons qu’un mot standard fait environ 10 caractères (en programmation,  c’est souvent plus pour les fonctions, souvent moins pour les variables, je me dis que 10 ça doit faire une moyenne crédible.)

Je pense que l’autocompletion me donne le bon mot une fois que j’ai tapé 4 caractères, j’ajoute donc la touche de validation, et on a 50% des caractères entrées qui correspondent vraiment à un input, soit 250 000~, soit 35 000 caractères par jour, environ 3000 caractères par heure…



Pourtant, j’ai le même clavier depuis 5 ans.



En fait, tout ce que je lis ici, tend à me conforter dans mon choix : les leds? J’ai pas besoin de regarder mon clavier, et de toutes façons, j’utilise un dérivé du dvorak quand je bosse.

La précision? Je monte à 80 mots minutes quand je copie du texte, donc dans mon boulot, c’est mon cerveau et pas mes doigts qui limite ma production.

La solidité? Bah, vu son prix, si il pète, j’en achèterai un autre…

Reste le confort de frappe, mais pour ça, je suis tenté depuis des années par le truly ergo, la seule chose qui me retient, c’est encore une fois la difficulté de justifier plus de 100 boulles pour un clavier…







Je peux te dire que le toucher d’un clavier, ça change énormément de choses. Je comprends à demi mot que ton usage est professionnel ou pour le moins très intensif. Et dans ce cadre, un bon clavier, une bonne souris et un bon écran, ça se traduit indirectement par un gain de productivité. Donc ça se justifie amplement. Un pro ne peut pas bosser avec du matériel “a pas cher” prévu pour un usage grand public occasionnel.



Ensuite, du bon matos, ça dure dans le temps, ce qui évite de perdre du temps à racheter, parce que temps = argent.



Enfin, n’oublions pas non plus que dans le temps, sur plusieurs décennies de métier, il est probable que de bons périphériques peuvent contribuer à éviter de dégrader la vue ou éviter certains troubles musculo skelettiques.


Le 08/02/2016 à 13h 38







Commentaire_supprime a écrit :



Je parle en connaissance de cause en tant qu’écrivain doté d’un clavier mécanique, pour les gamers, les intéressés s’exprimeront pour leur point de vue.



Un clavier mécanique en bureautique, c’est un confort supérieur de frappe, allié à une plus grande précision (moins de fautes de frappe) et une cadence supérieure d’écriture.



Je fais la comparaison tous les jours entre le Lenovo à membrane classique de mon poste de travail au bureau et mon Steelseries 6Gv2 à la maison, avantage indiscutable à mon clavier perso sur tous les points que j’ai cité. Plus un qui compte : la durabilité. Un clavier mécanique, c’est 50 millions de frappes par touche, tandis qu’un clavier à membrane, si tu atteins le dixième de cette valeur, c’est le bout du monde.



Je rédige des romans d’une longueur de 200000 à 250000 mots chaque année, plus des nouvelles entre 20000 et 30000 mots, voire plus. Cela me fait dans les 300000 mots annuels. A raison d’une moyenne de cinq lettres par mots, cela me fait 1,5 millions de signes tapés annuellement rien que pour mon usage d’écrivain, corrections, caractères de codage latex, fichiers auxiliaires et autres usages de mon ordinateur non compris. Vu le volume, un clavier qui ne nique pas les doigts, c’est vital pour moi.







Je ne peux que plussoyer. Un bon clavier, c’est indispensable. Aussi bien pour le confort que pour l’efficacité. Et qui sait, à long terme, peut être aussi pour la santé des articulations des mains.



Par contre, pour ceux qui n’ont pas les moyens d’investir dans un clavier mécanique, des claviers à membrane avec un toucher correct et une durée de vie importante (20 millions de frappe pour les modèles cherry évoqués plus haut) et un prix relativement modeste, cela existe. Il faut juste chercher un peu car ces modèles très sobres destinés aux entreprises sont rarement ce que les vendeurs grand public mettent en avant.


Le 08/02/2016 à 10h 56







Ares a écrit :



Ne suspecte plus, c’est fait exprès … <img data-src=" />



Ca a gueulé un moment sur les forums de logitech. Leur position est de dire que le "nouveau" clavier qui ne supporte plus le  Z+Shift+Space, a été optimisé pour la bureautique. Autant te dire tout de suite que tout le monde y a cru aveuglément. Et puis à la question en quoi consiste ces optimisations et que peut on faire avec le nouveau que l'on ne peut pas faire avec l'ancien, c'est silence radio ! Plus probablement, le LIK devait faire trop d'ombre à leur gamme gaming.      

Mon LIK de 7 ans est en train de mourir .... je ne sais pas quoi prendre en clavier sobre retro éclaire blanc, même mécanique. C'est bête j'aurai repris un LIK sans hésiter, en tout cas je passe sur leur gamme multicolor mastoque à écrans jacky. Tant pis pour eux ... et pour moi ! :fumer:









Je suis étonné de voir un truc pareil.



En plus, il n’est pas donné ce clavier, surtout pour un simple “chiclet”.


Le 08/02/2016 à 07h 22







servalx a écrit :



269€ pour un clavier mécanique équipé de touches cherry MX alors que l’on en trouve actuellement d’excellents à 65€ comme le Coolermaster Quick Fire XT chez cdiscount.

A part quelques gamers fortunés n’y connaissant rien personne n’achetera ce clavier.







Pour certains, un prix exorbitant peut être un critère d’achat….



Par exemple, dans les classes sociales aisées, il y a des jeunes qui achètent des trucs très chers juste pour montrer aux copains qu’ils ont la plus grosse.



Les industriels auraient tort de ne pas en profiter…


Le 08/02/2016 à 07h 10







DoWnR a écrit :



c’est juste qu’il avait demandé en switches mécaniques au départ, et sous les 50EUR, c’est presque impossible à trouver.







Effectivement, ça n’est pas facile. Et d’autant plus qu’il ne suffit pas d’avoir des switch mécaniques, encore faut t’il choisir les bons. Et aussi que l’électronique du clavier soit bonne. La qualité des plastiques est également un point important.





Sinon pour le ghosting, le Logitech Illuminated KB est pas mal dans le genre, c’est pas le cas sur toutes les révisions du même modèle, mais sur le mien, ça doit être quelque chose comme 4 touches simultanées, sauf pour les combinaisons WASD (ZQSD sur les azerty) + shift + espace, où là on retombe à 2, ça crée de belles surprises dans les FPS quand on veut faire un long saut avec de l’élan <img data-src=" /> Le pire, c’est que vu comme c’est spécifique à ces touches, j’ai toujours suspecté Logitech de l’avoir fait exprès <img data-src=" />





C’est tout le problème avec le ghosting. Le plus important n’est pas tellement de savoir combien de touches peuvent être pressées en même temps au maximum, mais surtout… de pouvoir le faire pour celles dont on a besoin quand on joue.



Et pour un bon clavier, les touches shift, space, ctrl et alt doivent être complètement indépendante de la matrice globale.



Le seul moyen de ne pas avoir de ghosting du tout serait d’avoir une entrée électronique par touche. Peut être quelques claviers haut de gamme le font t’ils, mais c’est certainement rare.



Sur les bons claviers, la recette utilisée est probablement un mélange de bonne organisation de la matrice et de quelques entrées indépendantes pour les touches qui posent des problèmes.



Ce qui est amusant, c’est de voir qu’il existe encore des claviers qui ont des soucis avec les jeux.


Le 07/02/2016 à 12h 52







poshu a écrit :



J’ai un clavier à 7€. Et je bosse avec 12h par jour. Alors, ouais, j’imagine qu’il a un ghosting de folie (mais je l’ai jamais remarqué… Je suis un noobs anyway); mais j’imagine pas foutre 40 fois plus dans dans un clavier @_@,,



En dehors d’un potentiel effet placébo, est ce qu’on peut m’expliquer ce que ça apporte?







Par rapport à un clavier d’entrée de gamme, un bon clavier apporte un meilleur toucher qui se traduit par un meilleur confort de travail, mais surtout une bien meilleure frappe avec moins d’erreurs de saisie.







Drepanocytose a écrit :



Pour jouer ?



A ma connaissance, non. Compte plutôt entre 70 et 100 roros (sauf grosse solde exceptionnelle, evidemment).



Par contre, pour ceux qui veulent juste un clavier bureautique précis, on trouve souvent les Cherry MX-Board 3 Red ou les CM Storm vers 60, c’est pas rare du tout.

Perso je suis très content de mon CM Storm Trigger Red, je l’avais eu à 55 à l’époque.. Pas du haut de gamme, mais BIENNNNNN mieux pour mon besoin bureautique qu’un clavier “normal”, même de bonne facture. Et pour jouer, il y a moyen (QSDZ éclaires seuls, macros, etc.)







Si, si, il existe des bons claviers à des tarifs vraiment corrects (25€). Comme dit plus haut, allez voir du côté de la gamme professionnelle de Cherry. C’est bien meilleur que ce qu’on trouve parfois bien plus cher…



Le 07/02/2016 à 01h 06







RaoulDukeHST a écrit :



Le prix me semble absolument ahurissant… plus de 100€ pour un clavier ou une souris me semble déjà complétement barré, mais la… si au moins c’était une oeuvre d’art ou si ça avait des fonctions autres que clavier (genre sans fil avec 0 latence, des piles qui durent 15 ans et un écran pour utiliser son ordi depuis une autre pièce)…







Disons que pour un clavier mécanique de bonne qualité, ça peut monter jusqu’a 150€.



Au delà, ça demande effectivement d’être justifié par de la bonne qualité.







Raphaoul a écrit :



Quelqu’un a un clavier sobre et en dessous de 50€ pour jouer ?







Dans les bons rapports qualité/prix, tu as le Cherry G83-6105. C’est un clavier destiné au marché pro avec des touches à course longues. Il n’a pas de switch mécaniques ni de fanfreluches, mais le toucher est plutôt bon.



Seul défaut, il ne se trouve pas partout…


Le 10/02/2016 à 15h 44

Génial, ça va permettre de faire tourner un certain nombre de jeux vidéo.

Le 09/02/2016 à 17h 02







Pochi a écrit :





  1. Attention, le juste salaire n’est pas forcément le salaire qui convient. Ce qui implique qu’on aura toujours des gens qui feront un boulot qui ne leur plait pas pour gagner plus qu’un boulot qui leur plaîrait.







    Tout à fait.





  2. Je suis pas convaincu de voir directement le lien de cause à effet entre bosser dans un domaine qui plait au juste salaire (mais pas forcément qui convient) et l’augmentation de richesse produite. Sauf si tu impliques que comme la personne aime son taff, elle va bosser plus d’heures par semaines.





    Quelque part, ne devrions nous pas considérer que le fait de créer du bonheur au travail est aussi une forme de valeur ajoutée ?



    Ne devrions nous d’ailleurs pas revoir entièrement notre perception de ce qu’est une création de valeur ?



    Parce qu’au fond, a quoi rime de produire une énorme quantité de merdouilles en plastique si celles ci ne produisent pas vraiment d’amélioration dans la vie humaine et que les employés sont au bord du suicide ?



    Des économies qui ont des bons chiffres et des millions de malheureux, peut t’on qualifier cela de réussite ?

     



  3. Le truc aussi, c’est qu’avec moins de besoin de bosser, on aura plus de mi-temps ou d’intérimaires, je te dis pas le bordel que ça va être pour les entreprises à gérer ces vas et viens des employés. Autant pour un ouvrier qui visse des boulons le remplacement est simple, autant pour des postes qui nécessitent une durée plus longue ou des connaissances précises (ex un développeur qui va passer 1 an pour développer une appli et 1 an à la maintenir), ça va bien compliquer les choses, coût du recrutement, coût du passage des connaissances, multiples employés pour un même poste etc…





    Quand on est bien dans son travail, on ne cherche pas forcément à changer.



    Le turn over n’a jamais été aussi important que dans cette période moderne ou les employeurs profitent de la pression sur l’emploi pour faire trimer les employés à mort jusqu’à ce qu’ils craquent et de les remplacer régulièrement.

     



    Bref, autant je suis d’accord avec un certain nombre de constatations sur les problèmes, autant la solution me parait un peu trop belle pour être vraie.





    Non, car en pratique cette solution ne sera pas si simple à mettre en oeuvre. Et il faudra probablement sortir de l’Europe pour reprendre le contrôle de la monnaie.



    Le problème, c’est que c’est la seule solution possible.


Le 09/02/2016 à 16h 47







Goldoark a écrit :





6 - Ton revenu de base sera un pitoyable échec communiste, mais il aura permis de sucrer toutes les aides sociales accordées actuellement au passage.









As tu seulement conscience des métiers qui vont disparaître dans les années a venir grâce au progrès ?



Par exemple, les imprimantes 3D et autres robots d’assemblage qui vont débarquer dans le bâtiment, ça promet d’avance une belle hécatombe.



Les véhicules à conduite automatisée qui sont en cours de mise au point : Routiers, taxistes, ambulanciers, livreurs… ça va en faire des chômeurs.



Il y un moment ou il faudra abandonner tous ces vieux préjugés d’un autre age sur les mérites du travail faute de quoi nous prendrons un retard industriel majeur en plus de risquer une guerre civile.





Le 09/02/2016 à 16h 38







neokoplex a écrit :





Donc tu conviendra que ta mère qui garde tes gosses, elle travaille. Vu que tu ne la déclares pas, c’est donc du travail au black et elle empêche une nounou de gagner sa vie.

 Ton père qui entretien son logement, il travaille. Et empêche un entrepreneur de travailler.

  Et pourtant, aucun des deux ne perçoit de salaire, ni n’a signé de contrat.

Donc tu vois au final, une fois la définition de travail bien établi, des gens vivant au crochet de la société, il n’y en a plus beaucoup. Par conséquent, la société à largement de quoi encaisser le cout de ces “parasites”, plutot que de les laisser crever de faim.







En fait, beaucoup de gens confondent emploi et création de valeur.



L’idée reçue de beaucoup c’est de croire que les deux seraient forcément liés.



Or un emploi ne fabrique pas forcément une valeur utile.



Et une personne sans emploi peut très bien créer beaucoup de valeur.



C’est un peu la limite de ceux qui ne raisonnent que par l’économie marchande et qui oublient que la création de valeur ne se limite pas à l’économie marchande.



Il y a également une notion qualitative dans la création de valeur qui est totalement éludée.


Le 09/02/2016 à 15h 39







malock a écrit :



Pour compléter les discussions, je ne peux résister à l’envie de (re)partager cette vidéo : Entre Vues 2011 - Éloge de l’oisiveté - Dominique Rongvaux.



C’est bien l’œuvre de Bertrand Russell, Éloge de l’oisiveté donc, mise en scène. Il aborde la question du dogme du travail, ça vaut son pesant de cacahuètes (même si le son est un peu pourri, c’est vrai…).

Ou bien lisez carrément l’ouvrage.







En fait, le dogme du travail dans l’esprit populaire est un mélange de la vielle culture paysanne d’avant la mécanisation et de préceptes “tu est sur terre pour en baver” venant tout droit de la religion.



Le 09/02/2016 à 15h 34







Snydlock a écrit :



A mon avis, il se fout de déstigmatiser les chômeurs. On parle de quelqu’un parlant de déchets sociaux et de parasites… Oubliant au passage les parasites au dessus de lui qui s’enrichissent probablement grâce à son travail.







Ce qu’il ne réalise pas, c’est que personne n’est à l’abri.



On peut avoir un profil très prisé par les employeurs quand on est jeune et passer brutalement à la case “has been” du jour au lendemain parce que les critères RH stipulent qu’on embauche uniquement jusqu’a un age précis.



Les employeurs sont conscients qu’après un certain age, la capacité de travail baisse.



On ne compte plus les cadres “dynamiques” qui sont tombés de haut après 45 ans…



Dans personnes qui chantaient les louanges du volontarisme, du travail et qui fustigeaient les exclus, j’en ai connu plus d’un qui s’est retrouvé dans la merde… comme tout le monde.


Le 09/02/2016 à 15h 18







Goldoark a écrit :



Je dis qu’elle est stupide car je voulais voir si j’étais le seul de ce forum à avoir quelques notions de base en économie.



Et visiblement oui.







Ta vision de l’économie me parait surtout emprunte de préjugés idéologique de droite.





Je développe :



1 - Argent = Représentation physique d’un travail accompli.

(Intermédiaire pour le troc).





L’argent est une abstraction dont on se sers pour répartir la valeur. Il peut s’agir de travail, de biens ou de tout ce qu’on peut imaginer.



Aujourd’hui, cette répartition ne fonctionne plus correctement car il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi.



Ce déséquilibre avait été prédit par les pères de la cybernétique, les économistes et certains industriels.





2 - Argent public n’existe pas.

Argent public = Argent ponctionné à ceux qui travaillent via les impôts.





Ce n’est pas aussi simple.



Par exemple, les banques créent bel et bien de l’argent <img data-src=" />



Les états peuvent également en créer ponctuellement ou régulièrement. Ce sont des leviers d’action sur l’économie.





3 - Toute personne payée à ne rien faire vit au crochet des gens qui travaillent réellement (qui utilisent leur énergie corporelle au service des autres).





Je te suggère de visiter une usine moderne… et demande toi ou sont passé les hommes.



L’énergie corporelle ? C’est périmé, obsolète, fini….



Un homme, cela produit à grand peine 50 watts/heure de travail. C’est absolument nul. Ca ne compense même pas ce qu’il faut dépenser pour le transporter à son travail.



Une économie qui continue d’encourager le travail de l’homme va tout droit à sa perte car l’homme n’est pas compétitif face au robot.



En réalité, cela fait des années que l’humanité vit… au crochet des machines.





4 - Si tu instaures un revenu de base, permettant de vivre sans rien faire, tu mets une trop lourde charge de déchets sociaux au crochet de ceux qui fabriquent les richesses.

Le parasite devient trop gros, et l’hôte va crever.





Sauf que tes idées sont en retard de deux siècles. Le problème actuel n’est plus de fabriquer des richesses, mais de les répartir équitablement. Et surtout d’éviter que la modernisation de l’économie(mécanisation, robotisation, automatisation) ne soit entravée par des crispations sociales.



Aujourd’hui, s’il y a du chômage, c’est parce que la mécanisation fait disparaître le besoin en main d’oeuvre.



Avant la mécanisation de l’agriculture, c’est plus de 60% de la population qui travaillait dur dans les champs. Aujourd’hui, ils sont moins de 2% et nos besoins alimentaires sont mieux couverts.





5 - Par conséquent, le prix des produits augmentera de façon à ce que ceux qui touchent le revenu de base ne puissent plus se nourrir et soient obligés de travailler pour ne pas crever de faim.





Bien sûr que non. Et cela pour une raison très simple, c’est que l’inflation dont tu parles ne peut exister que si le salaire de la classe moyenne augmente. Ce ne sont pas les plus bas salaire qui créent de l’inflation.



Regarde mieux les réflexions sur le revenu citoyen et des solutions envisagées pour éviter d’augmenter le salaire moyen.





6 - Ton revenu de base sera un pitoyable échec communiste, mais il aura permis de sucrer toutes les aides sociales accordées actuellement au passage.





Sauf que le revenu citoyen n’est pas une idée communiste, mais plutôt une idée libérale.



Les pays communistes n’ont pas créé de revenu citoyen.





Sérieux, suis-je le seul à comprendre cela ?

Non, je sais que je suis un génie depuis très longtemps, à force de faire des prédictions qui s’avèrent toujours exactes, mais ça devient déprimant de constater une telle différence de savoir.





Il y a 5 millions de chômeurs et pas le moindre travail à leur donner. On fait quoi, on attends que ça tourne à la guerre civile ?



Ou alors on reviens à l’économie d’il y a deux siècles, on supprime les tracteurs et les usines mécanisées ?





Suis-je le seul à réaliser que ce “revenu de base” est une aberration économique et philosophique qui ne peut proliférer que dans des cerveaux pourris par l’ignorance et l’utopie du communisme ?





Sauf que la philosophie populaire sur le travail est… complètement entachée de religion. <img data-src=" />



Observe le monde animal, les fourmis, termites. Des études ont montré que tous les individus ne travaillent pas.





Tu crois réellement que la mécanisation peut permettre à 4 personnes sur 5 de se toucher au soleil ?

Tu es ignorant à ce point là sur les mécanismes physiques et économiques ?





Et pourtant, les chiffres sont la. Avant la mécanisation, 60% des français travaillaient aux champs. Ils sont moins de 2%. Je te laisse calculer le rapport.



Je t’engage à étudier des photos d’usines des années 50 et leur équivalent moderne. Le encore, le calcul est vite fait.



S’il y a 5 millions de chômeurs aujourd’hui, c’est juste que personne ne veut payer pour leur travail.



Et ces personnes ont le droit à la vie au même titre que toi.





Les machines, tu crois pas qu’il faut les construire, les entretenir, et que si elles coûtent trop cher l’humain est mieux ?





Idées reçues.



Une machine bien conçue demande extrèmement peu d’entretient. Construits en grande série, les robots sont très bon marché.



Demande toi si les industries mécaniseraient si l’humain était plus intéressant.



Au passage, même les multinationale qui font travailler les humains les moins cher du monde ont aujourd’hui un plan robotisation massif pour les années à venir.





Désolé, mais là, je n’ai pas le courage d’écrire 50 pages pour te réexpliquer comment marche une société.

Éteins ta télé et ouvre ces petits trucs carrés qu’on appelle des livres.





Justement, dans ces petits carrés appelés livres, il y a l’histoire de grands industriels et économistes qui ont prédit le problème de la mécanisation et ses solutions.





Sérieux, sors de ton utopie et va voir comment ça se passe dans la vraie vie.





Dans la vraie vie, il y a des millions de chômeurs et pas de travail à leur donner.


Le 08/02/2016 à 22h 52







triton a écrit :



Dans ce cas, je propose qu’on décide de fixer les salaires en fonction de l’utilité ressentie du-dit travail.



Comme la plupart des gens préfèrent vivre dans une ville propre avec peu de progrès que l’inverse (j’admets que ce n’est qu’une supposition mais ça me semble raisonnablement crédible), le salaire du balayeur doit être supérieur.







Pour ma part, je pense qu’un bon critère pour fixer le salaire d’un travail, c’est l’envie des gens de le pratiquer.



Plus un travail est chiant ou pénible, plus il est normal qu’il soit payé cher.



Et d’ailleurs, pas besoin de fixer les salaires, c’est un ordre qui s’établit naturellement pour peu qu’on laisse un minimum de liberté de refuser aux gens.



Bien sûr, aujourd’hui, l’état fausse les règles du système par divers moyens pour s’assurer que les grandes boites trouveront du larbin à exploiter dans tous les domaines. Et cela retarde le progrès, c’est à dire la mécanisation de ces tâches.



Notre pays a d’ailleurs pris un retard considérables dans certaines industries…



Et ne croyez pas qu’en vous levant tôt vous battrez une machine…



Au jeu des tâches pénibles, un robot vous bat dans les grandes largeur. C’est facile, un humaine dépense plus d’énergie mécanique à se rendre à son travail que ce qu’il produit…



Le 08/02/2016 à 19h 07







127.0.0.1 a écrit :



Question: Si je suis un terroriste non-binational (donc non-déchu de ma nationalité francaise pour respecter la convention onu de 1961,), est-ce que j’ai le droit à mon revenu de base pendant que je purge ma peine de prison a perpétuité incompressible ? Et si oui, est-ce que je peux l’envoyer par manda postal à mes camarades de combat ?



La parole est aux écologistes…







Vu qu’en ce moment les terroristes ont tendance à crever pendant leurs attentats, je pense que leurs “camarades” peuvent toujours attendre <img data-src=" />



Accessoirement, ça serait très facile de leur interdire puisque c’est illégal.







Le 08/02/2016 à 18h 52







DayWalker a écrit :



25% TVA soit… et encore faut il que les impot suffisent. S’il n’y a pas d’entreprise faute de compétitivité avec nos voisins qui appliquent un modèle différent, ca risque d’être dur… très dur !







Vous semblez oublier que l’argent n’est qu’un outil de répartition.



Une économie peut toujours partager ce qu’elle produit.



On oublie également qu’une personne sans emploi n’est pas pour autant une personne improductive. Elle ne l’est que par rapport à l’économie purement comptable.



Et il n’est pas difficile pour un chômeur de trouver mieux à faire par lui même pour son entourage, sa ville, son pays… plutôt que de courir après un emploi… qui n’existe pas, ce qui est une activité destructrice de valeur par excellence, qui plus est consommatrice d’énergie fossile importée.



Cela étant dit, tu as raison en ce qui concerne les problèmes d’interactions avec les pays qui n’appliqueront pas encore ces paradigmes (tout le monde y vient, lisez la presse étrangère, vous comprendrez). C’est pourquoi l’usage du protectionnisme sera inévitable, au moins le temps que tout le monde se mette d’accord sur un minimum de principes.


Le 08/02/2016 à 18h 39







macmc a écrit :



D’ailleurs, est-ce que les millionnaires arrêtent de travailler parce qu’ils sont millionnaires ?







Bien sûr que non.



Et les retraités non plus, d’ailleurs. La grande majorité s’occupent à faire des choses utiles.



Le problème, c’est que la société actuelle ne reconnait pas l’apport de l’économie non marchande alors même qu’elle produit tout autant de biens et services utiles et partageable que l’économie monétisée.



C’est l’image même d’un société décadente niant toute valeur humaine et qui finit par mesurer les mérites d’un homme qu’à la taille de son compte en banque.


Le 08/02/2016 à 18h 33







Snydlock a écrit :



Et pour moi, le revenu de base, c’est une capitulation.







Une capitulation de quoi ? L’homme travaille pour vivre, pas le contraire.



Aujourd’hui, le travail disparaît parce que remplacé par la machine. Il faut bien s’adapter aux réalités.



Le chômage de masse n’est que la conséquence de la baisse de la demande de bras.



Il fut une époque ou l’agriculture occupait 60% de la population. Grace aux machines, ils sont moins de 2% aujourd’hui et pour une production bien supérieure.





J’entends salaire à vie, l’hérésie communiste.





Et les actions, les rentes, c’est quoi ?



Mais quand c’est pour une minorité de gens, c’est normal ? Quand c’est pour la majorité, c’est le mal ?



Un citoyen est un actionnaire de son pays. Normal qu’il en reçoive les dividendes…





Et qui remplace juste la propriété privée par la propriété d’usage.

Ah, et tout ne serait pas géré par un état omnipotent mais par des citoyens, démocratie, toussa.

Et ce n’est pas comme si presque tout actuellement était géré par de grands groupes industriels. Très demos tout ça.





En même temps, il faut réaliser que la production de valeur est faite par les citoyens et personne d’autre. Et ce que nous gagnons tous, c’est ce que nous produisons.



Placer des gens dans des situations d’extrême pauvreté ne produit aucune valeur et peut même finir par engendrer des phénomènes extrêmement destructeurs de valeur.



Sans être communiste, il faut quand même réaliser que la vie ne se résume pas à un compte en banque et un patrimoine. C’est aussi et surtout une aventure humaine ou l’on s’enrichit de rendre heureux ceux qui nous entourent.







Le 08/02/2016 à 18h 13







Pochi a écrit :



Offre et demande de l’emploi, oui mais ne pas oublier non plus l’offre et la demande du “résultat” de l’emploi. A moins que tout le monde ici soit d’accord pour payer 4 fois plus cher l’enlévement de ses ordures ménagères…







En même temps, ça pourrait être aussi la solution a beaucoup de problèmes écologiques.



Quand j’étais jeune, beaucoup de bouteilles étaient consignées.



Aujourd’hui, on fait du tout jetable parce que c’est moins cher…



Mais l’humanité fait t’elle vraiment payer aux entreprises le vrai coût du “tout jetable” ?



C’est un peu comme les problèmes de santé. Stress permanent, mauvaises conditions de travail, gestes répétitifs et cadences jamais vues. Et après on se demande pourquoi les couts de la sécu explosent…


Le 08/02/2016 à 18h 03







Stel a écrit :



C’est robin des bois donc.

Voler ces sales riches plein d’oseille ( beurk ) pour le distribuer aux gentils pauvre.

C’est une conception que je peux comprendre forcement quand on est dans le second camp c’est bien pratique.







Ce n’est pas aussi simple.



Un pauvre qui n’a pas d’argent, ça ne dépense rien, c’est mauvais pour les affaires…. des riches.



Ensuite, l’économie ne se limite pas aux activités marchandes. La plupart des gens qui n’ont pas d’emploi ont quand même des activités utiles, voir très utiles : l’économie ne se limite pas aux activités marchandes.



L’économie, c’est n’est pas simplement ce qui donne lieu à l’échange d’argent, c’est tout ce qui est produit de positif par les citoyens d’un pays.


Le 08/02/2016 à 17h 42







Pochi a écrit :



Du coup le revenu citoyen n’est pas inconditionnel non plus…







Non, le revenu citoyen serait bien inconditionnel. C’est ce qui ferait sa simplicité de gestion.



Ce qui n’empêche pas qu’on peut très bien annuler son effet a partir d’un certain seuil de revenus en jouant sur les impôts et/ou la TVA. Mais on se contenterait de jouer sur des coefficients au lieu d’avoir des usines à gaz de règles absconses.



L’idée c’est de remplacer toutes ces règles compliquées et ce maquis d’aides par un système fait de calculs simples.





Donc une inflation ? Ou tu veux compenser avec une diminution du salaire de travail moins pénibles (je te dis pas la fuite des csp+) ? Et comment comparer la pénibilité de deux travails, éboueur vs développeur, y en a un qui cours, l’autre qui doit comprendre des centaines de milliers de lignes de code, l’un est pénible pour les jambes, l’autres pour les neurones. On compare le nombre de suicides dans la branche pour voir lequel est le plus pénible (les forces de l’ordre gagnent haut la main…) ?





C’est simple, on ne compare pas. On laisse juste le marché faire, c’est à dire laisser les gens décider de ce qu’ils veulent bien faire pour quel prix. La pénibilité, c’est les gens qui la connaissent…



Si un entrepreneur ne trouve personne pour un travail, c’est qu’il n’offre pas assez…



Et dans ce cas, il a de nombreux choix, soit offrir plus d’argent, soit chercher à mécaniser la tâche, soit à trouver une autre manière de procéder.



Notez que c’est une simple application des règles du libéralisme.



Quand le marché de l’emploi était équilibré, les choses fonctionnaient comme ça. Le but du revenu citoyen, c’est de rétablir cet équilibre en diminuant le nombre de personnes cherchant un emploi.



Quand aux CSP+, si le chantage, c’est qu’il faudrait “esclavagiser” les 910 de la population juste pour les payer mieux, je pense qu’il faudra quand même trouver un autre système.



Peut être comme dans certains pays de faire en sorte que leurs études soient financées par un prêt au lieu de l’être sous forme d’une formation gratuite(qui leur laisse malheureusement penser qu’ils doivent tout à eux même et rien à la société alors que leur formation coûte une fortune). Cela pourrait être un prêt d’état qui serait remboursable uniquement quand ils travaillent dans la profession correspondant au diplôme. Rien ne changerait pour eux car les prélèvements obligatoires tiendraient compte de ces remboursements. Mais ce qui change, c’est que ces remboursements resteraient dus en cas de départ à l’étranger. Pas question d’offrir gratuitement des diplômés aux autres pays…





Alors juste une remarque, je n’ai pas donné mon avis sur la chose (je partage plutôt ton avis), je relayais juste une information allant justement à l’encontre de ce qu’on propose ici.





Je comprends.


Le 08/02/2016 à 14h 17







Pochi a écrit :



J’ai tendance à voir les minima sociaux comme un pseudo revenu de base, certes pas nécessaire à un niveau de vie moyen.







Les minima sociaux ne sont pas un revenu de base.



(1) Ils ne sont pas inconditionnels.



(2) Ils coûtent extrêmement chers en frais de gestion et contrôle du fait des multiples conditions.



(3) Ils induisent des choses malsaines : D’une certaine façon, l’accompagnement de ces personnes ressemble à une forme d’inquisition sans règles claires…





Perso, j’ai tendance à penser que le revenu de base ne fera que déclencher une bonne grosse inflation et que peu de temps après on reviendra à la situation actuelle : tes minima sociaux ne sont pas suffisant pour vivre moyennement bien. Deux raisons sur l’inflation : 1) les gens ont plus d’argent donc on peut leur faire payer plus cher, 2)





Quand les gens sont privés de moyens, cela produit de la récession économique.



Les revenus inférieurs à la moyenne ne produisent pas d’inflation.



Les reflexions sur le revenu citoyen s’accompagnent également de taxes pour reprendre ce revenu aux salariés qui ont plus que la moyenne.





personne ne voudra faire les boulots chiants sauf grosse différence de revenu.





Et pourquoi faudrait t’il des esclaves mal payés pour faire les boulots pénibles ? N’est t’il pas normal que notre société abandonne cette vision d’un autre temps ?



Ne serait t’il pas logique qu’un travail pénible soit justement mieux payé ?



N’est t’il pas souhaitable que les travaux pénibles soient payés plus cher afin de favoriser leur automatisation ?



J’ajouterais qu’aujourd’hui, les travaux pénibles font les profits des employeurs et les déficits de la collectivité par le fait que la sécu paye le prix fort des séquelles physiques inévitables de ces emplois. Bel exemple qui montre que les profits sont privatisés et les dépenses inhérentes mutualisés…





Et c’est marrant, ce week-end j’ai vu un reportage au journal sur des politiques qui voulaient que le RSA soit soumis à condition avec un minimum de 7h de travaux par semaine….





Super, on va obliger des gens à travailler alors qu’ils n’ont même pas de quoi vivre, manger, se vêtir et se loger.



Et comme ils vont faire un travail a la place de vrais salariés sur des contrats qui sont aujourd’hui donné à des sociétés privées, ça provoquera autant de licenciements en conséquence. Et donc des RSistes quelques temps plus tard.

Rien que les emplois aidés ont provoqué beaucoup de pertes de contrat dans les entreprises.



Continuons comme cela et dans quelques années, on sera tous au RSA.


Le 08/02/2016 à 22h 38







lossendae a écrit :



D’autres sont déjà sur ce créneau, il faut laisser sa chance à tous les concepts.







Mon idée n’est pas de critiquer le concept. Mais je pense qu’il devrait aller plus loin et ne pas limiter debian a un seul rôle d’Os desktop. Evidemment, ça supposera du travail…





Une appli tactile ce n’est pas qu’une appli desktop avec de gros boutons.

Il suffit de regarder Ubuntu (que je deteste) ou Windows 8 et 10 (que j’aime bien) pour s’en rendre compte.





Non, une appli tactile c’est aussi une application plein écran comme on le faisait dans les années 70.



C’est une GUI qui doit pouvoir se manipuler comme si on avait des mouffles.



Au passage quelques effets de transition kikoolol pour faire “trop staïle”.



Bon, je trolle (à peine), mais bon, ce n’est pas d’une grande complexité. Il y a juste quelques paradigmes à appliquer et un Os desktop peut très bien le faire.





J’en doute.



Il y a aussi un aspect utilitaire, après des années ou nous à donner des

téléphones à 600 boules qui font tout à coup de megapixels, haute

résolution, finesse, alu, unibody…





Et au final, c’est une question de temps avant que les gens ne réalisent qu’au fond, à part la frime, ils n’en font pas grand chose qui vaille autant d’argent.





A mon avis, de maniere générale, il vaut mieux un produit limité mais qui fais bien ce pour quoi il a été conçu, qu’un produit couteau suisse qui fais moyennement un peu tout.





Moi je veux un produit non limité et qui fait à la perfection un peu de tout.



Comme n’importe quel ordinateur en somme.



Après tout, on le faisait bien avec sur des Amiga bien moins puissant qu’un smartphone.



IMHO, je pense que ce qui est limité nivelle l’esprit vers le bas…





Je trouve plus interessant d’avoir un appareil photo, un smartphone (pas trop cher), une liseuse, une tablette, un raspberri (hc), un ampli casque, un DAP, une platine vynile… plutôt qu’un appareil qui fais tout pas tres bien, qui coute un bras et t’enferme dans un ecosysteme





Sauf qu’on peut avoir un appareil relativement bon marché qui ne fera peut être pas tout, mais qui peut néanmoins faire beaucoup plus que le même smartphone aujourd’hui.



C’est simple, il suffit de regarder les caractéristiques impressionnantes d’un smartphone courant à 200€ pour comprendre que c’est bien le soft qui limite ces engins… et pas autre chose.



Quand à s’enfermer dans un écosystème, c’est ce que font tous les smartphones aujourd’hui. Et ce qu’il faut pour en sortir, ce n’est pas un produit avec un, deux ou trois OS, mais un smartphone avec un bios/uefi et un hardware documenté qui puisse faciliter l’adaptation de nombreux os, distributions Linux, Windows, BSD, etc…







Ce qui au passage réduit à peau de chagrin mon argumentaire pour un produit mixte Android/Debian <img data-src=" />

Le message, c’est qu’il y a déjà des initiatives pour un Android en tant qu’OS de bureau (je ne me souviens plus du nom, il a été présenté au dernier CES). Il interessant d’avoir plusieurs approches différentes, plutot qu’une seule to rule them all.





On peut toujours dire que tout est intéressant. Mais a mon age, on a des idées sur ce qui l’est vraiment.



Pour avoir programmé sous Android, mon humble opinion personnelle, c’est que sur le plan technique cet OS n’est pas comparable à un Os desktop. Et je pense que ce n’est pas une bonne base technique pour en faire un.



Après, chacun son opinion…


Le 08/02/2016 à 19h 27







lossendae a écrit :





  1. Ce n’est pas le but







    Why not ?





  2. Ce qui annule l’un des avantages de la solution proposée ici: le fait de pouvoir utilisé les 2 périphériques indépendamment l’un de l’autre. Et puis il existe deja des solutions (depuis des années, vnc) pour ce type de scénario





    Au contraire, c’est plus simple. Un seul Os pour les deux types d’usage.



    Sur un os desktop, tu peux très bien faire des applications simplifiées avec des gros boutons.



    Sur un Os mobile, par contre tu ne fera pas de gros logiciels lourds.



    Qui peut le plus peut le moins, l’inverse n’est pas vrai.





  3. Un trackball, un stylet… c’est pas tres sexy ton appareil.





    Les industriels décident quand ils veulent de ce qui doit être perçu comme sexy ou has been comme ça les arrange et au moment ou ça les arrange. C’est qu’une question de communication bien menée.


Le 08/02/2016 à 15h 00







Konrad a écrit :



Ce n’est pas qu’une question de résolution, mais aussi de taille d’écran et de taille de doigts.



C’est con à dire mais en appuyant sur un écran de smartphone en 1980x1080 avec son gros doigt, on écrase facilement plusieurs dizaines de pixels et il faut dire que ce n’est pas ce qu’il y a de plus précis…



Mais j’admets que je n’ai pas essayé d’utiliser l’écran de mon smartphone en mode “desktop”, donc il faudrait voir ce que ça donne réellement à l’usage…







Le doigt n’est effectivement pas très précis comparé à une souris.



Mais ce n’est pas un problème insurmontable avec un peu d’astuce.



(1) On peut réintroduire le stylet.



(2) On peut utiliser la surface tactile du smartphone en mode trackpad au lieu d’utiliser le pointage direct, le gain en précision est très important. Et c’est au moins aussi bien qu’un trackpad sur un ordinateur portable.



(3) On peut imaginer différents modes de pointage et un système pour passer rapidement de l’un à l’autre.



(4) Un trackball, mais un vrai, pas les gadgets qu’on trouvait sur certains smartphones.



Le 08/02/2016 à 13h 55







Ricard a écrit :



C’est tellement plus pratique, en effet…







Au moins, ça permet d’utiliser de vraies applications en dépannage en plus des applications “réellement adaptées”.



Avec un smartphone muni de plusieurs coeurs et de plusieurs Go de ram, on peut en faire tourner des applications.


Le 08/02/2016 à 13h 52







YamaLandia a écrit :



Personnellement, même si la résolution est bien plus grande qu’à une certaine époque, je suis plus à l’aise sur un écran plus grand.

Ne pas confondre taille d’écran (dont il est question ici) et résolution.







Personne ne niera cette évidence.



Il n’en reste pas moins que pour ceux qui ont une vue correcte, on peut faire beaucoup plus avec un petit écran que ce que certains imaginent avec leurs gros boutons.



Et pour ceux qui pensent que dans le desktop, on aurait toujours eu de grands écrans, jetez un coup d’oeil a celui du premier Macintosh et son écran 9”


Le 08/02/2016 à 13h 07







darth21 a écrit :



Ah bon ? Et facile à utiliser en tactile ?







Oui, tout à fait.



On arrive même à positionner un curseur dans un texte sous LibreOffice Writer.



Prenez un bon client VNC sur android et connectez le à un bureau Linux pour tester….



Sincèrement, je pense que le monde informatique à oublié qu’a une époque, un écran de 640*480 c’était le top. Et pourtant, les smartphones actuels ont quasiment tous dépassé cela…


Le 08/02/2016 à 13h 00



et de l’autre d’afficher un système Linux en quelques secondes dès que l’appareil est relié à un écran plus grand.





Grave erreur…



Un bureau Linux est tout à fait utilisable sur l’écran d’un smartphone avec un système permettant de zoomer.

Le 08/02/2016 à 22h 07







seb2411 a écrit :



A l’époque il avaient beaucoup moins de moyens financiers, beaucoup moins de ressources (dev), devaient faire face a IE qui imposait des standards de fait alors que Firefox supportait seulement les standards ouverts. Il y avait un double travail, d’un cote éduquer les utilisateur pour leur montrer qu’il y avait un navigateur autre que celui par défaut et de l’autre les devs pour pousser aux respect des standards ouverts et officiels.



Le combat sur les mobile est différents et reste un très gros morceau. Mais en même temps je pense pas que l’idée est d’avoir 50% de PDM avec FirefoxOS. Quelques pourcents seraient suffisants. A cote de ca, la Fondation a maintenant une bonne réputation et est connue de beaucoup d’acteurs du secteur. Ils ont des moyens financiers non négligeables et sans commune mesure avec ceux qu’ils avaient il y a 15 ans.



Malgre tout, comme les navigateurs, ce genre de projet tu es sur que tu ne pourras pas atteindre des parts de marche significatives avant quelques années. Arrêter au bout de 2/3ans… J’arrive pas a comprendre.







J’ai un peu expliqué plus haut pourquoi IMHO ça ne pouvait pas fonctionner.



La même chose avec une multinationale derrière, ça aurait fait un carton.



Mais dans le libre, ça ne pouvait pas fonctionner. Parce que c’est un domaine ou tu ne peux pas viser uniquement le grand public : demande toi combien de calibres de la programmation du monde libre aiment le Javascript. Disclaimer : Avant de leur demander, entraîne toi à courir très vite…





EDIT: Le pire étant qu’aujourd’hui on a plus qu’une seule alternative c’est Ubuntu Touch. Et si ils se plantent plus aucune. Ça va peut être permettre a Ubuntu de récupérer une certaine communauté autour de leur projet, mais c’est un peu la dernière chance qu’on a.





Rassure toi, ce n’est pas la dernière chance.



Si Ubuntu Touch échouait, ça voudrait dire simplement qu’il faut complètement changer d’approche.



J’ai ma petite idée la dessus et je pense que je ne suis pas le seul…


Le 08/02/2016 à 05h 16







Gundar a écrit :



Ca serait top, mais ouch la batterie déjà et puis les lecteurs de carte des smartphones sont en général pas les plus véloces, ça risque de poser des problèmes de perfs.







Il suffit d’adopter un lecteur capable d’utiliser les dernières normes. Sur le PI, on arrive à des débits très corrects.

Question batterie, ça ne devrait pas influer, la mémoire Flash ayant simplement changé d’emplacement.



Le 07/02/2016 à 11h 37







Quiproquo a écrit :



Ça serait en effet une bonne solution pour installer ce qu’on veut sur son téléphone sans se faire suer avec les ROMs….

En attendant, si on pouvait avoir un système analogue à celui du pi, où on part d’une image pré-installée qu’on met ensuite à jour avec le gestionnaire de paquet, ça serait un moindre mal.







D’ailleurs, si on pouvait suivre l’exemple du PI jusqu’au bout en mettant le système sur une Micro-SD accessible depuis l’extérieur, ça serait bien pratique.


Le 07/02/2016 à 01h 37







robin4002 a écrit :



https://forum.ubuntu-fr.org/viewforum.php?id=131

Il y a pas mal de retour ici.



Contrairement à Mozilla et Google, Canonical a eu l’intelligence de se charger de tout concernant le software.

Android est développé par Google de son côté sur leurs modèles à eux puis laissent les constructeurs se débrouiller avec AOSP. Du-coup ils doivent aux mêmes adapter les pilotes, etc …

Mozilla a visiblement fait la même erreur avec FFOS puisque certains smartphones FFOS n’ont jamais été mit à jour vers FFOS 2.0

Canonical développent Ubuntu Touch pour TOUS les modèles existant et publient les mises à jour pour TOUS les modèles en même temps (bon je reconnais que Google aurait du mal à faire de même vu le nombre de smartphone Android existant).



Actuellement c’est une OTA toutes les 6 semaines (et ça va surement rester comme ça). Donc  c’est mit à jour régulièrement.

Par contre à l’heure actuelle le seul smartphone 4G est le meizu MX4 qui n’est malheureusement plus disponible à la vente (Meizu font des prix plus agressif que BQ, mais ont une politique étrange pas vraiment défendable. J’ai un MX4 sous Android malheureusement impossible d’installer Ubuntu Touch car le bootloader est verrouillé, ce qui n’est pas le cas des BQ)







Gérer les MAJ avec une ROM différente par modèle d’appareil, c’est justement l’erreur qu’il ne faut pas commettre. Comme le montre l’exemple d’Android, pour les mises à jour, c’est totalement ingérable.



D’ailleurs, aucun Os desktop ne commet cette erreur…



Il faut juste prendre le temps d’implémenter des couches d’abstraction de type UEFI/BIOS qui permettent une certaine abstraction matérielle.


Le 07/02/2016 à 01h 26







PhilippeS a écrit :



Certes, mais dans le logiciel libre, il y a deux moyens de perdre des développeurs : ne pas savoir payer ses développeurs en interne ou dégoutter les développeurs externes. La communauté est donc tout aussi (si pas plus) importante que les rentrées d’argent.







Les développeurs externes sont effectivement primordiaux dans le monde du libre. En plus de contribuer (donc de limiter les ressources nécessaires), ce sont eux qui assurent sa promotion dans le monde entier. Ils peuvent également assurer la survie d’un projet en cas d’abandon.



Mais justement, on peut subodorer qu’avec un choix de langage de programmation aussi clivant, ils n’ont peut être pas réussi à séduire suffisamment de développeurs externes.



Le monde de la programmation est fait de chapelles organisées autour de chaque langage et chaque technologie. A partir du moment ou tu impose un choix quelconque, tu perds de fait une grande partie des développeurs.



C’est très différent du monde propriétaire ou la puissance commerciale permet d’abord de vendre au grand public, ce qui permet d’imposer aux développeurs des choix technologiques… même quand il sont contestables.


Le 06/02/2016 à 16h 25







PhilippeS a écrit :



Justement Firefox est avant tout une organisation non-lucrative. Son intérêt financier devrait être moindre que celui de garder une communauté active. Je pense sincèrement que si Mozilla perd sa communauté de développeurs, elle continuera à péricliter. Et, là, l’abandon de Firefox OS  est un très mauvais signal donné à la communauté. La richesse de Mozilla ce n’est pas seulement la valeur marchande de ses utilisateurs. Mais surtout sa communauté d’utilisateurs, de bénévoles et de développeurs.







Organisation non lucrative ou entreprise, ça ne change pas grand chose. Dans les deux cas il faut trouver l’argent pour payer salaires et charges sociales pendant le temps que dure un projet.



Les meilleurs intentions du monde ne peuvent pas grand chose contre le fait que nous vivons dans un monde ou (malheureusement) la moindre parcelle de temps doit être financée.



J’espère sincèrement que cela changera un jour…


Le 06/02/2016 à 14h 48







Quiproquo a écrit :



Autant j’entends bien l’échec commercial de la Mozilla Corporation sur le marché des OS pour téléphone, autant je ne comprends pas en quoi le souhait de développer un OS libre pour téléphone est une erreur pour la Mozilla Foundation.



Bref, wait and see, ils s’y connaissent mieux que moi, l’avenir éclairera ma lanterne.







Firefox Os était une forme de diversification des technologies du navigateur.



Il est probable que d’envisager un Os plus généraliste s’éloignerait probablement trop de leur cœur de métier.



Corporation ou Fondation, ça ne change finalement pas grand chose aux problèmes de fond. Il faut toujours trouver l’argent pour payer des développeurs et les compétences spécifiques pour se positionner dans un domaine.


Le 06/02/2016 à 10h 47







Quiproquo a écrit :



“On a fait de grandes promesses, puis on a jeté le bébé avec l’eau du bain, venez soutenir notre nouveau projet improbable”. C’est un peu particulier comme plan communication.







Toute entreprise suppose un risque d’échec.



C’est la raison pour laquelle il faut saluer le fait d’avoir tenté quelque chose, quand bien même c’est un échec.







joma74fr a écrit :



… D’ailleurs, les acquis de FirefoxOS ne sont pas abandonnés puisqu’ils sont utilisés sur d’autres objets connectés que les smartphones. C’est certainement moins glamour pour le quidam hyper-connecté, mais c’est un rebondissement (non pas un projet jeté avec l’eau du bain, pas pour l’instant en tout cas).







Hélas, je n’y crois pas trop parce que Javascript n’est pas la panacée sur des microcontrôleurs légers.



Il y a des problématiques temps réel qui demandent parfois de l’assembleur et c’est un domaine ou la consommation électrique compte.


Le 06/02/2016 à 02h 35







Jarodd a écrit :



Firefox OS est largement suffisant pour 95% du grand public. Le système est léger, rapide, il y a les applications essentielles, mail, musique, notes, cartes, quelques jeux,… Et en version web elles font quelques dizaines de ko, idéal pour les petits forfaits !

C’est le hardware qui craint. ZTE s’est moqué de gens en promettant une mise à jour 1.3 vers 2.0 mais ne l’a jamais lancé. Donc les early adopters l’ont eu profond (tout le monde ne maîtrise pas le build). Et aujourd’hui c’est Mozilla qui les lâche.







Un raisonnement qui ne fonctionne pas du tout dans le monde du logiciel libre.



Apple, Google et Microsoft ont une énorme machine commerciale pour toucher directement le grand public. Et ils peuvent se permettre d’ignorer les autres.



Mais dans le libre, tout repose sur les développeurs et utilisateurs avancés parce qu’ils jouent le rôle de prescripteur. Ce sont en quelque sorte les commerciaux du monde libre.



Pour avoir une chance de succès dans le libre, il faut plaire aussi aux programmeurs, techniciens et utilisateurs avancés, pas juste au plus grand nombre.



D’un point de vue technique, il y avait IMHO deux problèmes majeurs qui condamnaient d’emblée Firefox OS : (1) Ne pas permettre la diversité des langages et des solutions techniques. (2) Ne pas permettre l’utilisation de la logithèque actuelle de Linux.


Le 08/02/2016 à 11h 25







MadLluks a écrit :



J’attend un peu de documentation pour ces dires …

Car oui, la vente des PC fixe est en baisse et ce depuis des années. Cela fait maintenant 3 ans qu’on annonce la fin de la vente des ordinateur fixe pour l’année suivante. Par contre je n’ai jamais entendu parler d’une baisse des composants en baisse plus important que la vente des PC.

Toutefois je ne dis pas que la vente des composants est hausse ni qu’elle soit stable, il est clair que ce marché est en baisse également.



Le “marché de niche”, comme tu dis, qui concerne les “joueurs exigeants” est bien plus présent que tu ne le pense. Personnellement je ne pense pas que les ruptures de stock de différents revendeur lors de la sortie de la 970 ou 980ti de chez nVidia soit une coïncidence avec une majeur partie de la population qui estime sa carte graphique obsolète. Il en va de même pour la nouvelle génération de processeur Skylake qui a vu ses prix augmenté avec la forte demande.



De plus il suffit de côtoyer ce “marché de niche” pour voir que l’attente pour la prochaine génération de GPU (AMD ou nVidia) est très attendu même pour des possesseurs de cartes graphiques récentes.







Ne toute façon, pour tous ceux qui veulent une config puissante, ça sera toujours PC fixe.



Et cela pour la simple et bonne raison que les lois de la physique n’ont pas changé et ne changeront pas : il est impossible de refroidir les composants les plus puissants dans l’espace réduit d’un portable.



Les constructeurs de matos renomment des composants castrés pour faire croire que c’est possible, mais tous les vrais joueurs savent bien ce qu’il en est.



Ajoutons qu’un vrai poste fixe n’a rien à voir au niveau confort : grand écran, vrai clavier. Ne parlons même pas de la réparabilité.


Le 08/02/2016 à 09h 03







damaki a écrit :



Aux dernières nouvelles, les devs souhaitaient axer ce Doom sur la pénurie de bastos et la nécessité de faire des finishers. Ils semble de plus que dans les dernières versions envoyées aux journalistes, lesdits finishers donnent des bonus de vitesse.

M’enfin, il reste encore 4 mois + n mois de patches officiels ou non (chassez les mods, ils reviennent au galop).







Rhaaa, un FPS sans munitions… <img data-src=" />



Ca devrait être interdit… <img data-src=" />


Le 06/02/2016 à 01h 45



De 60 à 130 euros, mais probablement pas dénué de micro-transactions





A pousser le bouchon trop loin, ce sera sans moi.



De toute façon, Doom sans Carmack…

Le 07/02/2016 à 02h 33

Pourquoi il n’y a jamais de film sur ceux qui bossent vraiment dans les labo pour inventer les technologies. Comme par exemple ceux qui ont inventé la souris chez Xerox…



Steve Jobs à su créer de l’image. Cela n’en fait pas pour autant un personnage exceptionnel.



Richard Stallman a fait bien plus pour le monde et l’histoire de l’informatique même s’il a gagné beaucoup moins d’argent.

Le 06/02/2016 à 01h 30

Il me semblait que la liberté de commerce était dans la loi.



Etant donné que le marché des applications devient captif de quelques magasins d’application et qu’il n’y a plus réellement de “libre marché” en dehors, il me parait nécessaire que des lois soient promulguées.



Seul un juge devrait avoir le droit de décider qu’un produit doit être retiré de la vente.

Le 06/02/2016 à 01h 19







Ricard a écrit :



Peu ou pas d’interopérabilité ?  protocoles propriétaires ?

<img data-src=" />FUYEZ….







Clairement.



Dans le cas contraire, vous pouvez vous attendre à changer régulièrement ces gadgets coûteux.