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sr17

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4322 commentaires

Le 16/11/2016 Ă  16h 16

Pour Space Engineers, je ne suis pas d’accord.



D’abord, c’est un jeu excellent, donc c’est vraiment dommage de passer Ă  cĂ´tĂ©.



Mais surtout, il n’est pas pertinent de les opposer car Space Engineers propose vraiment des choses que n’apporte pas Minecraft. Il s’agit bien d’un jeu diffĂ©rent qui offre des mĂ©canismes de jeux diffĂ©rents, des univers diffĂ©rents et un plaisir diffĂ©rent.



Cela dit, je suis d’accord pour Minetest, ce jeu n’apporte pas d’originalitĂ© suffisante par rapport Ă  Minecraft. Et comme il n’est pas encore assez abouti, c’est logique de prĂ©fĂ©rer l’original.



Mais qui sait, sur le long terme, quand un nombre croissant d’auteurs de mods comprendront tous les avantages qu’il y a de travailler avec une base qui est libre.

Le 13/11/2016 Ă  17h 02







-DTL- a Ă©crit :



Sauf que ce n’est pas Android la cause du problème lĂ  mais ARM…

Dans le monde PC je prend un OS et je peux l’installer sur une machine au pire en mode compatibilitĂ© si j’ai du matĂ©riel exotique (vga, pas de touche macros, etc…) merci le bios/uefi.

 

Sous ARM le bootloader n’est mĂŞme pas standard…

Non là chacun fait à sa sauce dans son coin chez les fabriquants. Donc pour chaque config il faut réinventer la roue à chaque fois.

Bref pas un problème de marge, segmentation ou autre. Juste d’une plate-forme hardware oĂą personne ne veut s’entendre avec le voisin…







Je nuancerait tes propos.



Il faut garder Ă  l’esprit qu’ARM n’est qu’un concepteur de processeur “fabless”. En tant que tel, ils sont très peu impliquĂ©s dans le design final des machines .



C’est peut ĂŞtre un tort, mais que je saches, Intel n’a pas Ă©crit les bios des premiers PC.



Tu dit qu’Android n’est pas la cause du problème. Mais si Google avait Ă©dictĂ© un standard de compatibilitĂ© et que la première machine sortie sous Android Ă  l’initiative de Google avait Ă©tĂ© Ă©quipĂ©e d’un bios et d’un loader standard, la tournure des choses aurait peut ĂŞtre pris un autre chemin car les fabricants auraient certainement suivi le modèle.

Il aurait du reste Ă©tĂ© facile de crĂ©er un logo “compatible Android” dĂ©pendant du respect des specifications.



Cela Ă©tant dit, je rejoint ton avis sur le fait que personne ne semble se sentir très concernĂ© par le problème et qu’on voit mal comment les choses pourraient Ă©voluer. C’est pour cela que je pense que cela finira probablement par un retour du x86 et du standard PC.


Le 12/11/2016 Ă  17h 27







wanou2 a Ă©crit :



Il est sans doute plus profitable de sortir 30 ou 40 rĂ©fĂ©rences de smartphones non finis par an que de sortir 34 rĂ©fĂ©rences solides et suivies mais c’est tout Ă  fait gĂ©rable je pense. Après je pense que ce n’est pas une demande du consommateur.







Le problème, c’est que pour gĂ©rer sĂ©rieusement la sĂ©curitĂ©, il faudrait pouvoir mettre Ă  jour les Os sur une base quotidienne. C’est ce que font toutes les bonnes distributions Linux.



Bien sĂ»r, Apple arrive Ă  gĂ©rer ce problème parce qu’ils sortent peu de modèles, qu’ils se vendent en très grand nombre et qu’il y a une bonne marge.



A l’inverse, le marchĂ© Android, c’est comme celui du compatible PC : des dizaines de constructeurs, une plĂ©thore de modèles pour aller chercher tous les segments de marchĂ©, des marges rĂ©duites. Sans aucune standardisation, ce n’est pas gĂ©rable…



Le 12/11/2016 Ă  16h 03







wanou2 a Ă©crit :



A cause de qui ? Des constructeurs qui ne jouent absolument pas le jeux des maj mĂŞme sur des smartphones qui coĂ»tent plusieurs centaines d’euros.



Franchement on ne peut pas dire qu’android soit très clair. Dans la mesure ou une partie d’un produit est d’emblĂ©e propriĂ©taire ça casse un peu l’engagement libriste du promoteur !!!







Le problème, c’est qu’Android demande de customiser une ROM pour chaque appareil Ă  chaque mise Ă  jour, sans compter les tests…



Il est Ă©vident que pour les constructeurs, ce n’est pas gĂ©rable, ça coĂ»terait trop cher.



Il faudrait des standard de compatibilitĂ© comme sur le PC, ce qui permet d’Ă©viter de customiser l’Os pour chaque machine.


Le 11/11/2016 Ă  16h 01

Malheureusement, si je comprends bien, cela ne concerne que certaines couches du système. Malheureusement, pour rĂ©pondre aux problĂ©matiques de failles de sĂ©curitĂ©, il faudrait que l’ensemble du système soit concernĂ©, y compris (et surtout) les couches basses de l’Os comme le noyau Linux.



La meilleure solution serait de crĂ©er un standard de compatibilitĂ© et un bios/uefi contenant des interfaces d’abstraction matĂ©rielles.



Si google ne fait pas ce travail indispensable, les plateformes ARM/Android traĂ®neront cette tare de naissance comme un boulet. Et un beau matin ils se rĂ©veilleront avec le standard PC/x86 qui reviendra en force sur les appareils mobiles…

Le 12/11/2016 Ă  16h 40







A-snowboard a Ă©crit :



J’ai dit qu’il faut relativiser certains problèmes.



Sinon l’idĂ©e comme quoi les fichiers existent dĂ©jĂ , donc on peu en faire un de plus. C’est très dangereux aussi.

Après tout, on peut aussi buter certains opposants politiques, dans d’autres pays c’est carrĂ©ment des rafles.

Ce n’est pas parce que c’est pire ailleurs qu’on peut se permettre de faire du moins pire. C’est du nivellement par le bas.







C’est prĂ©cisĂ©ment pour cette raison qu’il faut Ă©viter au maximum de stocker des donnĂ©es qui peuvent trahir des opinions politiques.





Sinon tu ne semble pas comprendre que le problème de ce fichier, ce n’est pas tant ce fichier le jour ou il sera crĂ©Ă© mais plutĂ´t son utilisation dans quelques annĂ©es.





C’est exactement ce que j’ai dit.



Mais il faut aussi rĂ©aliser que toutes les donnĂ©es ne sont pas dangereuses. Et Il faut bien aussi que l’Ă©tat gère de manière efficace tes impĂ´ts, les remboursement de tes soins et ta retraite pour te donner ta pension quand tu sera vieux.



On ne peut pas dire que les fichiers, c’est juste le mal…





On l’a bien vu pour la fermetures des sites web. C’est une autoritĂ© administrative qui dĂ©cide. Au dĂ©but c’est juste pour les pĂ©dophiles, ensuite c’est pour les terroristes, maintenant c’est pour les anorexiques…

Demain ça sera quoi ? l’opposant politique ? Celui qui ne pense pas comme la norme ?





Je partage totalement ton avis sur le fait qu’on assiste Ă  une Ă©volution inquiĂ©tante.



Mais il faut ĂŞtre lucide, l’administration ne pourra pas non plus s’affranchir de l’informatique et rester Ă  l’age de pierre. Il y aurait de très graves consĂ©quences.



Ce qui est dangereux, c’est qu’on informatise de manière anarchique, sans aucune rĂ©flexion et surtout, sans mener parallèlement Ă  l’informatisation la mise en place de garde fous adĂ©quats.



Le problème, c’est la classe politique actuelle qui ne maĂ®trise pas l’informatique.





C’est TOUJOURS comme ça. ça part d’une noble sentiment, et systĂ©matiquement ça part en couille sur des idĂ©es moins nobles.



Car bien sur ce fameux fichier. Le citoyen lambda n’y aura pas accès pour faire quelques contrĂ´les sur les politiciens et autres personnalitĂ©s publiques… Comme par hasard ?





En mĂŞme temps, est ce qu’il serait souhaitable qu’on puisse tout savoir sur son voisin ? Le pire Ă©tat policier, c’est la suspicion gĂ©nĂ©ralisĂ©e, l’Ă©tat ou tout le monde surveille, soupçonne et dĂ©nonce…





Sinon les livres d’histoires, visiblement il ne servent pas Ă  grand chose quand je vois comment nous Ă©voluons. (et pas que les français et les ricains)





Et malheureusement, le danger viens de la…



Quand la population est toujours prĂŞte Ă  suivre le premier populiste venu qui prĂ©tends qu’il va rĂ©soudre les problèmes de terrorisme/criminalitĂ© par toujours plus d’Ă©tat policier, on va inĂ©luctablement au casse pipe.



Sincèrement, je crois que l’histoire est mal enseignĂ©e. On passe des heures Ă  Ă©tudier des dĂ©tails anecdotiques, mais la synthèse des principales leçons de l’histoire n’a visiblement pas Ă©tĂ© faite par la majoritĂ© des gens. C’est la source du danger…


Le 12/11/2016 Ă  15h 26







A-snowboard a Ă©crit :



<img data-src=" />



Faut peut être relativiser certains problèmes.

L’usurpation d’identitĂ© est un vrai problème. Je te le concède. Mais cela reprĂ©sente combien de personne ? 200 000 personnes . (source)



Donc en gros on veut ficher 60 millions de personnes… pour un problème qui concerne Ă  peine 200 000 personnes. Soit mĂŞme pas… 0.4% de la population française.



C’est juste “un peu” dĂ©mesurĂ©. Sachant que les risques liĂ©s Ă  un mĂ©ga fichier unique sont bien plus importants car concerne l’ensemble des citoyens (fuite de la base de donnĂ©e, accessibilitĂ© aux politiques, policiers etc etc… Bref ça permet très facilement d’autres utilisations… moins dĂ©mocratiques).



Pour le problème d’usurpation d’identitĂ©. Il faudrait surtout donner des formation et donner des moyens humains et techniques pour qu’ils puissent faire quelque chose. Nul besoin d’un gros fichier.





Et ce n’est pas que pour l’usurpation d’identitĂ©. Pour beaucoup de domaines liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ©. Avoir plus d’effectif et de formation sont les meilleures solutions plutĂ´t que de faire des fichiers.



Sauf que je suis AUSSI dans les commentaires. :)







Je ne suis pas d’accord.



DĂ©jĂ , l’usurpation d’identitĂ© est un problème d’une gravitĂ© extrĂŞme. Certaines personnes ont eu leur vie complètement dĂ©truite. On peut se retrouver en prison ou perdre tout ses biens.



Je n’approuve pas le raisonnement qui consiste Ă  dire qu’un problème ne touchant pas la majoritĂ© justifie qu’on passe les victimes par pertes et profits. D’autant que 200000 personnes, ça fait quand mĂŞme du monde.



Le fait d’avoir plus de “personnes pour traiter le problème” n’apporte aucune solution quand on ne dispose d’aucun moyen simple de savoir si une personne est Ă  l’origine d’un acte (on peut aussi trouver des gens qui mentent…), d’ou le fait qu’il faut des annĂ©es aux victimes pour prouver leur innocence. C’est pour cela qu’il est important d’avoir un système robuste en terme d’authentification.



Enfin, je trouve que certains se trompent carrément de débat.



DĂ©jĂ , les mĂ©ga fichiers “qui fichent tous les citoyens” existent dĂ©jĂ  depuis longtemps. Ce sont les fichiers des impĂ´ts, de la sĂ©curitĂ© sociale, des caisses de retraite et bien d’autres.



Des fichiers sans lesquels nos administrations n’auraient absolument aucune efficacitĂ©. Et mĂŞme si on le voulait, on n’aurait pas les moyens financiers de pouvoir s’en passer.



Ensuite, tordons le cou Ă  une idĂ©e reçue fortement rĂ©pandue : Le fait de croire qu’avoir des bases de donnĂ©es sĂ©parĂ©es apporterait une quelconque sĂ©curitĂ© pour le citoyen. C’est une illusion TRES dangereuse. Tout informaticien vous expliquera que des bases de donnĂ©es sĂ©parĂ©es ne font aucune diffĂ©rence pour la simple raison qu’il est extrĂŞmement facile de tout connecter et d’obtenir l’ensemble des informations sur un citoyen de manière centralisĂ©e Ă  partir de bases de donnĂ©es sĂ©parĂ©es.

D’ailleurs, le croisement des donnĂ©es existe dĂ©jĂ  depuis belle lurette, il a Ă©tĂ© autorisĂ© au motif de luter contre la fraude.



Sur le plan de l’efficacitĂ© administrative, la crĂ©ation d’un “pivot central” de la gestion du citoyen est une Ă©vidence auquel on ne coupera pas. On est Ă  l’ère de l’informatique.



En revanche, ce qui est BIEN PLUS IMPORTANT, c’est qu’on prenne garde a ce qu’on met dans ces bases de donnĂ©es. Certaines donnĂ©es sont intrinsèquement dangereuses pour les libertĂ©s individuelles si elles venaient Ă  ĂŞtre mal utilisĂ©es. Et ce mauvais usage potentiel doit ĂŞtre anticipĂ©. On ne peut pas accepter l’argument fallacieux que l’Ă©tat serait toujours du bon cĂ´tĂ©. Il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour se convaincre du danger d’un tel postulat.


Le 11/11/2016 Ă  01h 41







carbier a Ă©crit :



Les commentaires comment dire?

Enfin si: pas Ă©tonnant que les extrĂŞmes montent autant.



Sinon pour ĂŞtre dans le fun de l’article: je serai pour une interdiction totale des papiers d’identitĂ© qui ne sont qu’un moyen dĂ©guisĂ© de ficher toute la population.







Hélas, je crains que ça ne puisse plus être aussi simple.



Le problème, c’est que de nos jours, on ne paye plus en argent liquide et qu’une bonne partie de nos actifs sont dĂ©matĂ©rialisĂ©s ainsi que (de plus en plus), les actes administratifs.



Comment pourrait t’on fonctionner si l’on ne dispose d’aucun moyen de s’assurer de l’identitĂ© d’une personne ?



Demandez vous ce qui arrive si quelqu’un peut usurper facilement l’identitĂ© d’autrui et (par exemple) souscrire un prĂŞt Ă  son nom… Ne rigolez pas, il y a des gens Ă  qui c’est arrivĂ© <img data-src=" />



Le problème, c’est de savoir comment nous pouvons construire un système qui permet de s’assurer de l’identitĂ© d’une personne sans crĂ©er des risques pour les libertĂ©s.



Pour ma part, je pense que c’est possible. Mais pour cela, il faut crĂ©er un vrai dĂ©bat de sociĂ©tĂ© et Ă©tudier sĂ©rieusement toutes les solutions possibles. Mais certainement pas passer des dĂ©crets en catimini.



Je pense en outre que si on dĂ©cide de crĂ©er un nouveau système d’identification, les limites de son extension possible doivent ĂŞtre inscrites en dur dans la constitution afin d’Ă©viter ce qui s’est produit avec d’autres fichiers dont l’usage initial Ă  Ă©tĂ© Ă©tendu largement par la suite sans vĂ©ritable dĂ©bat.



C’est hĂ©las cette attitude dĂ©testable de la part des politiques consistant Ă  Ă©viter un dĂ©bat inĂ©vitable qui crĂ©e de la mĂ©fiance et des blocages alors mĂŞme qu’il faudrait effectivement moderniser notre système pour s’adapter aux rĂ©alitĂ©s modernes.


Le 10/11/2016 Ă  18h 31



Mais après modification du texte à venir, ceux « qui ne souhaitent pas voir leur empreinte versée à la base nationale sécurisée pourront s’y opposer. Ils ne bénéficieront pas du service public associé à ce recueil, mais leur liberté leur en sera laissée ».





C’est extrĂŞmement pernicieux.



Le jour ou la Police aura accès Ă  ce fichier, ce qui arrivera forcĂ©ment un jour, les personnes qui auront fait ce choix seront taguĂ©es d’emblĂ©e comme des personnes au comportement suspect “ayant potentiellement quelque chose Ă  cacher”.



Et de toute façon, avec le temps, ils associeront tellement de services indispensables Ă  ce système qu’il sera quasiment impossible de ne pas s’y soumettre. Quand il ne restera plus qu’une minoritĂ© infime a le refuser, ils rendront le dispositif obligatoire.

Le 11/11/2016 Ă  16h 16







DuncanV a Ă©crit :



Utilisateur d’Android depuis 2009, j’ai pu voir le système de plus en plus se refermer, en essayant de garder l’utilisateur dans son giron.



Alors certes, il y a plein de choses qui sont confortables car plein d’entre-elles sont livrĂ©es clĂ©s en main. On est pas au mĂŞme degrĂ©s d’Apple niveau système fermĂ©, mais j’ai l’impression que c’est ce vers quoi Google se dirige…



Si on veut du “un peu plus ouvert” voire du “carrĂ©ment ouvert”, il y a pas grand chose… Sailfish est presque mort, Ubuntu phone est toujours en dĂ©veloppement et les dĂ©veloppeurs ne se jettent pas dessus, malgrĂ© BQ et Meizu qui tentent un peu…



C’est un peu tristounet du coup…



(On peu oublier le cas Windows Phone pour un bon moment…)







Le dĂ©veloppement des plateformes ARM a Ă©tĂ© trop anarchique et prĂ©cipitĂ©. Personne n’a travaillĂ© sur des standard de compatibilitĂ© digne de ce nom.



De ce fait, cela limite Ă©normĂ©ment le portage d’Os et la concurrence par la mĂŞme occasion.



Si la situation perdure, il n’est pas impossible qu’on assiste un beau matin Ă  un retour en force de la plateforme PC/x86 sur smartphones et tablettes et du mĂŞme coup, les Os traditionnels que nous connaissons.


Le 10/11/2016 Ă  21h 59







Patch a Ă©crit :



C’est ce que je disais justement! <img data-src=" />

Enfin ce n’est pas spĂ©cifique aux APL, ca se passe pour toutes les aides financières de l’Etat (comme dans l’immo (loyers dĂ©ductibles des impĂ´ts Ă  concurrence de 20% du prix d’achat (Robien/Sellier/etc) =&gt; on monte les prix de 20%), le chauffage (1000€ d’aides pour une PAC ou une chaudière Ă  condensation =&gt; on monte les prix de 1000€), etc)… :/







Les aides c’est un système qui a contribuĂ© Ă  crĂ©er de l’inflation dans le prix des loyers.



C’est toute l’erreur d’une classe politique qui croyait Ă  une Ă©poque qu’il valait mieux donner des aides pour loger dans le privĂ© que de construire des HLM publics.



La privatisation de tout, c’Ă©tait la lubie d’une Ă©poque. Avec le recul, c’Ă©tait une grave erreur.



Aujourd’hui, on a relancĂ© la construction d’HLM, mais il faudra longtemps pour rĂ©sorber le manque et peser sur le marchĂ© pour faire baisser les prix.


Le 10/11/2016 Ă  20h 18







alex.d. a Ă©crit :



Il y a les rĂ©gion parisienne et le reste de la France. Ne prends pas le cas de Paris pour une gĂ©nĂ©ralitĂ©. LĂ  oĂą je suis, des HLM il y en a plein, et pas de liste d’attente de 2 ans. Et dans le privĂ©, les propriĂ©taires prennent en compte l’APL dans le calcul. MĂŞme mieux : les propriĂ©taires prĂ©fèrent les dossiers avec APL, parce que c’est une forme de “garantie” de revenus.



Je veux bien qu’Ă  Paris ce soit la jungle, mais pour l’essentiel de la France le système de logement marche plutĂ´t bien.







Effectivement, en province il existe des endroits ou l’on trouve des HLM Ă  profusion, des loyers pas chers et mĂŞme des maisons Ă  vendre Ă  des prix incroyablement bas.



Mais tu oublie juste un dĂ©tail fondamental. Il y a 6 millions de chĂ´meurs… en constante augmentation.



La province, ça va très bien tant que tu as un boulot. Mais perdre son travail en province Ă  partir d’un certain age, avec un espoir très faible d’en retrouver, ça crains.



C’est la ou tu comprends que ce n’est pas un hasard s’il y a pleins de logements vides dans certains endroits, c’est juste parce que les gens sont partis faute de trouver du travail…



Faut pas rĂŞver, dans la pĂ©riode actuelle, il n’y a pas de solution miracle…


Le 10/11/2016 Ă  00h 45







kade a Ă©crit :



LĂ  oĂą j’habitais en RP (et pas chic) je payais +1200 de loyer les 60m² dans du vieux bien bruyant, et l’agence demandait 4,5x le loyer en salaire net <img data-src=" />

Et il y avait des HLM aussi. Mais si t’es pas une femme seule avec 3 momes, c’Ă©tait mort (et c’est toujours souvent le cas).







HĂ©las, c’est tout Ă  fait ça.



Et après on voit des hommes politiques venir raconter que les chômeurs devraient accepter de bosser pour moins cher que le SMIC.



Et encore, s’il n’y avait que le loyer. Tout est hors de prix…



Je crois qu’il y a un gros problème de pragmatisme dans ce pays…


Le 10/11/2016 Ă  00h 38







kade a Ă©crit :



J’approuve toutes tes grande lignes .

Et j’en connais un bout mĂŞme si j’ai un bon salaire (mais jusqu’Ă  quand ?).

Age, pensions au taquet, Ă©pouse qui galère et gagne rien. J’ai dĂ» dĂ©mĂ©nager de la RP, plus possible de payer le loyer.

Chaque cas est particulier, mais la galère peut très vite toucher tout le monde.







<img data-src=" />



On peut avoir un très bon job aujourd’hui et finir SDF un beau matin. De nos jours, plus personne n’est Ă  l’abri.



Sur le plan professionnel, c’est de plus en plus facile de se retrouver “hors profil”. Un simple incident de carrière. Et mĂŞme de plus en plus, du simple fait de l’age…


Le 10/11/2016 Ă  00h 12







alex.d. a Ă©crit :



C’est bien pour ça qu’on a inventĂ© l’APL (et les logements sociaux).







En France, il y a la belle thĂ©orie qu’imaginent les Ă©lites riches… et la pratique que vivent les vrais pauvres.



Malheureusement, ces deux catĂ©gories de population ne sont pas confrontĂ©s aux mĂŞmes rĂ©alitĂ©s. C’est un peu comme si elles ne vivaient pas dans le mĂŞme monde.



DĂ©jĂ , dans beaucoup d’endroits, il est devenu quasiment impossible d’obtenir un HLM.



Quand aux APL, encore faut t’il dĂ©jĂ  rĂ©ussir Ă  louer quelque chose pour les obtenir.



En rĂ©gion parisienne, avec des CDD qui deviennent la règle, des propriĂ©taires de plus en plus mĂ©fiants par peur des impayĂ©s, trouver un logement n’est pas simple, mĂŞme pour ceux qui touchent plus que le SMIC.



Ne croyez pas que c’est pour rien s’il y a autant de mĂ©contentement dans notre pays.


Le 09/11/2016 Ă  23h 55







DayWalker a Ă©crit :



[Un peu HS]

Ah ? Et bien, mon frère est en couple, chacun au SMIC Ă  pas gd chose près… et ils vivent dans une zone oĂą les loyers sont chers (Lyon, ok, pas Paris) et madame n’a pas tout le temps du boulot (parfois moins de la moitiĂ© de l’annĂ©e). OK, ce n’est pas simple, ils n’ont pas tout le temps eu 2 SMICs pour 2 parts, mais ca ne les a pas empĂŞcher d’acheter un appart, et de ne pas finir Ă  dĂ©couvert. Et Ă  moins d’un SMIC par part, tu n’as pas forcĂ©ment des impĂ´ts sur le revenu (surtout Ă  deux, avec un conjoint Ă  faibles revenus, très irrĂ©guliers, ou avec des parts en plus avec les gamins)



Un calcul simple : un couple = 2 parts, les deux au SMIC, avec l’un qui travaille toute l’annĂ©e, et l’autre la moitiĂ©, c’est moins de 9700€ net par part, donc pas imposĂ©

[/Un peu HS]







J’ai aussi de la proche famille au smic. Et dans ma jeunesse, j’ai bossĂ© comme ouvrier.



Je crois que tu ne rĂ©alise pas vraiment que ce n’est pas aussi simple.



DĂ©jĂ , deux SMIC, ce n’est pas du tout la mĂŞme chose qu’un seul SMIC. En matière de bas revenus, quelques centaines, quelques dizaines, voir quelques euros font toute la diffĂ©rence. C’est simple, Il y a un seuil au dela duquel ça passe. Et en dessous, ça ne passe pas.



Avec des salaires au SMIC, on ne peut s’en sortir correctement que si on est en couple ET que les deux conjoints travaillent. Mais pas s’en sortir tout seul.



Maintenant, ce que tu ne vois pas : Des personnes dans la situation que tu as dĂ©crit et pour qui tout semblait aller pour le mieux, j’en ai connu.



Sauf que la vie n’est pas un long fleuve tranquille.



Un simple incident de la vie, comme un banal divorce et tout peut basculer. Devoir prendre un appartement seul avec un seul smic. Une pension alimentaire Ă  payer pour les enfants. Et bien sĂ»r, ça arrive Ă  partir de 40 ans, quand ça commence Ă  devenir beaucoup moins simple pour trouver de l’emploi.



Mine de rien, ça fait plusieurs personnes que j’ai connu dans ce cas. Et crois moi, ça se passe très mal.



Tu parle d’acheter un appartement. En rĂ©gion parisienne, les loyers et les prix des appartements pètent dans la lune. En province, c’est beaucoup plus accessible… sauf que l’emploi y est beaucoup plus rare.



Clairement, aujourd’hui, dans un mĂŞme pays, il y a deux monde et une fracture sociale entre les deux.


Le 09/11/2016 Ă  20h 21







darkbeast a Ă©crit :



c’est ça parles en aux mères cĂ©libataires avec 2 gosses et qui doivent vivre sur un smic







Le problème, c’est que les diffĂ©rentes classes sociales ne vivent pas du tout dans le mĂŞme monde.



L’homme ne comprends que ce qu’il a dĂ©jĂ  connu.



Depuis des années, ce sont les élites, les classes riches qui font les politiques des nations pour leur seul bénéfice.



Elles orientent les pays vers une mondialisation dont elles tirent les bĂ©nĂ©fices tandis que les plus pauvres rĂ©coltent les inconvĂ©nients et subissent une sorte de retour a l’esclavage…



Le 09/11/2016 Ă  20h 06







DayWalker a Ă©crit :



Ah non, pas d’accord ! Ce n’est pas parce qu’on est au SMIC qu’on est Ă  dĂ©couvert







Dans beaucoup de villes de France, le SMIC ne permet pas de vivre. Il suffit de voir le tarif des loyers pour s’en convaincre.





et qu’on ne peut pas participer Ă  hauteur de quelques euros Ă  un effort commun.





Un grand nombre de ménages pauvres ont du mal à boucler leur budget à quelques euros près.



Quand il n’y a plus d’argent, non il ne reste pas “quelques euros”…



Et dĂ©solĂ© vous apprendre que tout le monde participe dĂ©jĂ  Ă  l’effort commun. En France, on paye des taxes sur tout, mĂŞme sur la nourriture.



L’impot sur le revenu n’est pas le seul impot en France.





Si tu es Ă  dĂ©couvert, c’est que tu ne sais pas gĂ©rer ton budget.





La propagande des classes favorisées dans toute sa splendeur.



Oui, quand on gagne 10000€ par mois, c’est vrai.



Avec un smic, survivre tient de la gageure…





Il a Ă©normĂ©ment de monde au SMIC qui gagne sa vie sans ĂŞtre Ă  dĂ©couvert, certes,  pas sans difficultĂ©, mais pour lesquels 1 ou 2 pains au chocolats en moins par mois leur donnerait aussi le sentiment d’ĂŞtre tout aussi responsable de ce qui est du bien commun, plutĂ´t que d’en ĂŞtre uniquement “profiteur”.





La encore, de la belle propagande des classes riches qui veulent faire croire que c’est les plus pauvres qui profitent de tout.



Visiblement, tu n’a aucune idĂ©e de ce que signifie gagner le smic ni de comment fonctionne le système, de qui paye quoi…



Ce qui est arrivé aux USA arrivera en France demain.


Le 09/11/2016 Ă  19h 43







DayWalker a Ă©crit :



D’un autre cotĂ©, si l’impot sur le revenu Ă©tait payĂ© par TOUT le monde, mĂŞme de façon symbolique pour ceux qui gagnent moins, la question se poserait nettement moins. Il est totalement injuste que 50% de la population soit totalement exemptĂ©e du moindre effort collectif.







Sauf que c’est complètement faux. Vous ĂŞtes victime de la propagande Ă©lectorale…



Contrairement Ă  ce que vous pensez, tout le monde paye.



Beaucoup de français ignorent la quantitĂ© hallucinante de taxes et impĂ´ts qu’il y a dans notre pays. L’impot sur le revenu n’est que l’un d’entre eux.



Mais il existe de nombreuses taxes et impĂ´ts que tout le monde paye, y compris les plus pauvres.



Le 10/11/2016 Ă  20h 43







Sckizo a Ă©crit :



Je ne suis pas sĂ»r. Tu pars d’un postulat de base qui est : ceux qui valide la mĂ©thode seront forcĂ©ment des gens Ă  qui on ne fera pas confiance. Or dans ce que j’ai dit, une personne avec un niveau de math niveau DEUG peut comprendre pas mal de choses. Et on connait tous quelqu’un qui a ce niveau lĂ . donc, dans mon idĂ©e, on aurait tous quelqu’un pour nous dire si la formule en question est bidon ou pas.







Le problème, c’est que tu n’as pas du tout compris ce qu’est l’informatique.



L’informatique, ce n’est pas une formule de maths toute simple. C’est une immense cathĂ©drale de transistors, de composants et de code. C’est un vrai maquis de complexitĂ© ou mĂŞme des experts ont le plus grand mal Ă  dĂ©celer des failles ou des portes dĂ©robĂ©es.



Au passage, il faut sortir de l’idĂ©e reçue qu’un diplĂ´mĂ© en math est apte Ă  tout comprendre.





Par exemple un système permettant Ă  chacun de vĂ©rifier son vote après coup par un identifiant, mais qui ne permet pas de revenir du vote vers le votant, c’est faisable et “it’s not rocket science”, mĂŞme si c’est un peu pĂŞchu. :)





Le problème, c’est que mĂŞme en partant d’un système prouvĂ© sur le papier, on peut très bien aboutir Ă  quelque chose qui n’est pas sĂ»r dans la pratique Ă  cause de failles dans l’implĂ©mentation.



Si par une faille de ce système l’anonymat du vote venait Ă  ĂŞtre compromise, c’est toute la dĂ©mocratie qui serait menacĂ©e.





Tiens je pense à un truc, tout le monde ne sais pas lire et compter, donc ne peux pas vérifier même avec le système actuel. Est ce que ces gens là ont moins confiance dans le système de vote que les autres ?





Cela ne fait t’il pas partie de l’ensemble de raisons pour lesquelles on a rendu l’Ă©cole obligatoire jusqu’à l’age de 16 ans ?

 



Les complotistes doivent ils devenir le point bas de toute Ă©volution ? Sommes nous obligĂ© de limitĂ© toute modification car cela pourrait dĂ©plaire Ă  des gens qui quoiqu’il arrivent trouveront un truc plus ou moins honnĂŞte Ă  redire ?





Il ne faut pas confondre des impératifs de sécurité avec le complotisme.



L’Ă©volution, ce n’est pas de faire des choses dangereuses de manière irresponsables.



De manière objective, l’informatique actuelle ne permet pas encore de garantir le niveau de sĂ©curitĂ© nĂ©cessaire pour garantir la sincĂ©ritĂ© d’un scrutin.



Et je le dit d’autant plus que l’informatique est mon domaine professionnel.


Le 10/11/2016 Ă  18h 59







numerid a Ă©crit :



Un bourrage d’urne est plus facile Ă  dĂ©celer et contrĂ´ler. Il y a une procĂ©dure stricte en matière de dĂ©pouillement avec des comptes et recomptes en prĂ©sence de plusieurs personnes notamment des reprĂ©sentants des divers partis.



Par ailleurs, la confidentialité du vote matériel est garantie.

 

Et c’est plutĂ´t drĂ´lement difficile de faire ça Ă  grande Ă©chelle. On reste sur des Ă©lections locales. Avec des machines Ă  voter truquĂ©es ou mal paramĂ©trĂ©es, non seulement la confidentialitĂ© du vote risque de ne plus ĂŞtre garanties, mais on peut frauder Ă  grande Ă©chelle plus facilement.







Sincèrement, je crois que les gens n’ont mĂŞme pas idĂ©e de tous les moyens qu’un hacker expĂ©rimentĂ© pourrait utiliser pour truquer ces engins. Tout particulièrement quand l’importance des enjeux peut engendrer potentiellement des moyens financiers importants.



Pour ma part, je suis convaincu que certains moyens avancĂ©s pourraient rĂ©sister Ă  la plupart des expertises : par exemple, un processeur customisĂ© intĂ©grant des circuits “pirates” qui ne s’activent par un signal que le jour de l’élection et changeraient son comportement de manière indĂ©tectable. C’est cher Ă  rĂ©aliser, mais c’est possible…



D’ailleurs, il faut rĂ©aliser qu’il n’existe aucun moyen pour le peuple de s’assurer qu’une expertise est valable. Le fait que seule une minoritĂ© puisse controler est une faiblesse terrible. Parce qu’il pourrait ĂŞtre beaucoup plus facile d’intimider quelques techniciens que de truquer les urnes dans chacun des bureaux de votes.



Donc oui, ce député à raison. Il faut interdire les machines à voter.


Le 09/11/2016 Ă  00h 25







joma74fr a Ă©crit :



Tu es sur un site d’information, pas sur une plateforme de travail collaboratif. Je ne comprends pas ton raisonnement. Pourquoi ça ne fonctionnerait pas ? Je pense qu’on ne parle pas de la mĂŞme chose.







Justement, c’est une erreur de voir les choses ainsi.



Le travail d’un journaliste, c’est d’aller chercher l’information et la structurer.



Mais dans les commentaires, on trouve une diversitĂ© de spĂ©cialistes travaillant dans divers domaines qui vont apporter des avis beaucoup plus spĂ©cialisĂ©s et d’autres angles de vision intĂ©ressants.



La meilleure qualitĂ© d’information de nos jours, on l’obtient en lisant les news, mais surtout, leurs commentaires.



Les commentaires, c’est donc le nerf de la guerre pour un site d’information moderne qui devient effectivement une espèce de plateforme de travail collaborative. Le journalisme Ă  grand papa, c’est fini.



Tout ce qui ne favorise pas le collaboratif, c’est dĂ©passĂ©. Faire du payant qui ne peut ĂŞtre commentĂ© que par un petit nombre, c’est de nature Ă  amoindrir l’aspect collaboratif, c’est mauvais.



Pour moi, ce qui marchera Ă  long terme, c’est les modèles qui sauront le mieux attirer Ă  eux cette valeur de travail collaboratif.



J’ai conscience que l’abonnement, ça apporte de l’argent, c’est une facilitĂ© Ă  court terme. Mais je pense que c’est une très mauvaise idĂ©e sur le long terme.


Le 08/11/2016 Ă  23h 02







HoNoRgAtE a Ă©crit :



La vraie question serait plutôt : si tu sais comment faire un métier sans être rémunéré, attend toi à un prix Nobel et une volée de tomates.



Désolé, mais même avec une bonne dose de LSD dans le sang, tes propos ne sont pas audibles dans le fracas du monde.







Je vais peut ĂŞtre t’Ă©tonner en te disant qu’il y a de nombreuses rĂ©flexions sur le sujet en ce moment. Et cela n’a rien de farfelu au vu de l’Ă©volution actuelle.



Et pourquoi prendre du LSD quand il suffit d’aller visiter l’une des nombreuses boites qui ne prennent que des stagiaires <img data-src=" />



Le 08/11/2016 Ă  18h 13







Vanilys a Ă©crit :



Dites, vous vous ĂŞtes donnĂ©s le mot avec “sr17” pour ĂŞtre aussi ressemblants ? Tant du point de vue des lacunes orthographiques/etc qu’Ă  celui de votre opinion ? On croirait les mĂŞmes dites-donc !







Et pourtant, je te garantit qu’il n’est pas moi. Je n’utilise pas de multi, je n’en ai jamais utilisĂ©.



Ceux qui me connaissent savent que je n’ai absolument aucun complexe a dĂ©fendre un avis isolĂ©.



Parce qu’ĂŞtre plusieurs Ă  avoir tort n’a jamais donnĂ© raison…


Le 08/11/2016 Ă  18h 03







LeJediGris a Ă©crit :



Salut,

Sinon, ça va les chevilles ?

Longue vie à NXI !! <img data-src=" /> <img data-src=" />







Tu te sens manifestement très bien dans ton “mode fan” et je suis sincèrement dĂ©solĂ© d’avoir troublĂ© ta bĂ©atitude. <img data-src=" />







joma74fr a Ă©crit :



On dit par ici « Si tu ne sais pas : demande. Si tu sais : partage ! ». Ce qui autorise également la démarche : Si tu ne souhaites pas partager des informations, ne partage pas !







Il faut rĂ©aliser que c’est une logique qui ne peut pas fonctionner dans un seul sens.

Soit tu est dans le nouveau modèle collaboratif ou tout le monde donne, soit tu est dans l’ancien modèle et tout le monde vends.



Vouloir se situer Ă  mi chemin, c’est prendre le risque de n’utiliser correctement aucun des deux business modèle.





D’abord tout n’est pas payant sur Next inpact, il n’y a que la consultation et les commentaires desarticles d’analyses et d’investigations qui sont payant pendant 1 mois maximum – oui il faut payer pour commenter ces articles-lĂ  <img data-src=" />





Parce qu’il faudrait payer pour commenter des articles ? C’est Ă  dire payer pour… apporter gratuitement de la valeur ajoutĂ©e basĂ©e sur l’expertise de nos mĂ©tiers que nous vendons IRL très cher pour subvenir Ă  nos besoins ?



Sur le long terme, je dit que ça ne fonctionnera pas.





Ensuite, il est utile de rappeler que tout ce qu’on Ă©crit sur le web 2.0 est partagĂ© Ă  jamais. D’ailleurs comment les rĂ©zo socio comme Facebook gagnent-t-ils des millions, voire des milliards de dollars actuellement ?

Les rĂ©seaux sociaux font prĂ©cisĂ©ment de l’argent avec le contenu de la communautĂ©.





Ă€ savoir avant de se confier Ă  un journaliste : le mĂ©tier d’un journaliste consiste Ă  agrĂ©ger et recouper des sources d’informations (et la grande majoritĂ© des sources journalistiques ne sont jamais rĂ©munĂ©rĂ©es).





Tu essayera de dĂ©crocher ton tĂ©lĂ©phone et de demander Ă  n’importe quel professionnel de travailler sans contrepartie en disant que tu est journaliste.







lain a Ă©crit :



j’avoue, et puis en plus ils sont un des seuls site d’actu a proposer des article exclusivement payant (enfin en tout cas c’est les seul qui font ça dans tout les sites de mon flux rss)







Et pour cause, la plupart des sites de la nouvelle économie ont bien compris que la valeur ajoutée viens pour la plus grande partie de la communauté, de leur données, de leur contenu, de leur temps de cerveau.



L’actualitĂ© est largement diffusĂ©e et disponible partout. Dans ce contexte, la valeur ajoutĂ©e n’est plus fournie par le journaliste, mais par la communautĂ©. Il suffit de comparer la quantitĂ© de contenu fourni par le journaliste et de le comparer au temps-homme cumulĂ© des commentaires.



C’est dans les commentaires plus que dans les articles eux mĂŞme que je trouve le plus gros du contenu qui m’intĂ©resse…



Vouloir faire payer ceux qui apportent gratuitement leur travail, c’est se tirer une balle dans le pied. Cela rĂ©duit fortement les commentaires, donc le contenu intĂ©ressant. C’est pour cela que c’est un modèle obsolète.



J’irais mĂŞme plus loin, la gratuitĂ© ne sera pas suffisante. Ceux qui voudront attirer la meilleure expertise devront trouver moyen de donner le maximum de services et de contreparties Ă  ceux qui investissent du temps.


Le 08/11/2016 Ă  02h 58

Pour ma part, j’ai passĂ© l’age d’ĂŞtre un Fanboy et je vois les dĂ©fauts de votre business model.



Mais au fond, si vous voulez faire payer le contenu, pourquoi est ce que moi je passerait 2 heures Ă  vous donner gratuitement le fruit de plusieurs dĂ©cennies d’expĂ©rience (en passant de surcroit pour un vieux grincheux) ?



MĂ©ditez la dessus, c’est dĂ©jĂ  beaucoup…

Le 07/11/2016 Ă  15h 09







CryoGen a Ă©crit :



J’imagine les commentaires ici, si demain il y a un attentat et qu’on apprend que les mecs utilisaient un wifi qu’ils avaient nommĂ©s DAESH.



Genre:

-Mais que fait la police ?

-Lol mĂŞme avec un Ă©criteau qui clignote la police ne trouve pas les terroristes etc.

etc.



Le mec a jouĂ© au con, il a “perdu”. Il a refusĂ© les heures de travail ? Peine avec sursis. Je ne vois pas oĂą est le problème en fait. Il a inquiĂ©tĂ© ses voisins inutilement (on a autant le droit d’ĂŞtre con que parano hein) , ainsi que la justice et la police.



Je vous rappelle qu’on vit en sociĂ©tĂ©, et le but de vivre en sociĂ©tĂ© n’est pas de narguer l’Ă©tat avec des provocations inutiles ou d’emmerder ses voisins… et en cas de conflit, c’est la justice qui prend le relais, quelque soit le niveau du problème…



Vous imaginez s’il n’avait rien eu ? Tout le monde s’amuserait Ă  emmerder la police et la justice, qui n’a dĂ©jĂ  pas assez de temps pour tout faire correctement. LibertĂ© d’expression != de libertĂ© de faire n’importe quoi.



Si on a des lois dans tous les sens (et pas seulement rĂ©cemment), ce n’est pas uniquement dĂ» au terrorisme, mais aussi parce que le bon sens semble disparaitre peu Ă  peu de nos sociĂ©tĂ©s…







En mĂŞme temps, si on avait foutu en taule tous les jeunes qui ont sorti un jour un truc idiot pour faire de la provoc, la plupart des français y seraient passĂ©s…


Le 07/11/2016 Ă  12h 10







luxian a Ă©crit :



Tu te souviens de ce pilote d’Air France qui, devant le temps passĂ© Ă  la vĂ©rification de sa valise au contrĂ´le d’un aĂ©roport amĂ©ricain peu de temps après le 11 septembre 2001, avait cru spirituel de dire en blaguant qu’il fallait bien vĂ©rifier sa valise car il avait cachĂ© une arme pour faire un attentat terroriste ?



C’Ă©tait aussi fin que crĂ©tin … sauf qu’il s’est retrouvĂ© au gnouf.

Ensuite, on peut dire que les policiers amĂ©ricains sont des coins_ sans_i … ou ne le sont qu’Ă  moitiĂ©.







Ca fait un moment qu’on sait que les amĂ©ricains on un Ă©norme problème avec le sens de l’humour…



Un Français comprendrait tout de suite que c’est forcĂ©ment de l’humour au second degrĂ© parce que primo, il serait improbable qu’un vrai terroriste s’affiche en tant que tel et que secundo, si on fait une vĂ©rification c’est bien parce que de toute façon, on ne se fie pas Ă  la parole des personnes…



Ca me fait penser Ă  leurs formulaires d’entrĂ©e et les questions qu’ils posent sur vos projets en matière de terrorisme ou de gĂ©nocides. <img data-src=" />


Le 07/11/2016 Ă  09h 41







BTCKnight a Ă©crit :



22 pages : sĂ©rieux???…. vous perdez votre temps.

allez plutĂ´t vous promener.







T’as pas d’ordinateur ?


Le 07/11/2016 Ă  05h 00







TheKillerOfComputer a Ă©crit :



Comparaison n’est pas toujours raison, or ces deux cas ne sont clairement pas comparables.




    Une caricature a une nature aisément identifiable. Ce sont des dessins ou alors un texte dont le style d'écriture ne laisse pas de place au doute. Donc faire de l'humour noir par ce moyen n'est pas génant (enfin... sauf pour les zealots) et même j'adore :D  






    Ici, on a juste un SSID. Que je sache, ce n'est pas par nature un moyen de faire des farces. Ici dans "Daesch 21", rien ne permet de réperer que c'est une « blague », tout au plus on se demanderait ce que ça fout là et pourquoi le "21"... C'est juste un pauvre con qui voulait faire paniquer toute personne qui se connecterait en wifi dans le coin, d'où le manque d'excuses. Il aura mal calculé les conséquences (et ça veut faire du droit ?).         






    Donc je réitère : Le bon sens, c'est plutôt de ne pas faire ce type de « blague ».          






    Si vous voulez blaguer sur Daesch, sortez une vraie blague, faites un sketch, dessinez... Mais pas deux pauvres mots dans un SSID pour ensuite travestir la définition du mot « blague » afin de tenter de se sauver d'une situation inattendue bien que prévisible.









Toutes les formes d’humour ne sont pas forcĂ©ment explicites.



Par exemple, l’humour au second degrĂ© joue bien souvent sur une forme d’ambiguĂŻtĂ©.



D’un autre cĂ´tĂ©, il est aussi normal dans le contexte actuel qu’un voisin ait pu ĂŞtre effrayĂ©. Et je partage ton avis qu’il faut faire très attention avec ce genre d’humour.



Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un jeune et qu’un jeune ne maĂ®trise pas toujours très bien la notion de limite. En matière d’humour, la limite entre la bonne blague et le “trop loin” est parfois tenue. Qui n’a jamais fait de blague “limite” quand il Ă©tait jeune ?



Si je trouve la sanction très dure, c’est parce que dans “l’Ă©chelle des conneries”, cette faute n’a pas causĂ©e de dĂ©gât rĂ©els ou de mise en danger d’autrui effective. On voit de simples “rappels Ă  la loi” pour des choses autrement plus graves.



A la question de savoir si c’Ă©tait vraiment une blague ou pas, je te rĂ©pondrait que dans la vie, tout est possible. Mais il ne faut pas nĂ©gliger le fait que l’humour dans les noms de SSID est quelque chose de très courant.



D’ailleurs, le problème avec cette condamnation, c’est aussi que dans le cas ou il y aurait autre chose qu’une blague, la rĂ©ponse apportĂ©e ne me parait nullement en mesure d’apporter une solution au problème. S’il y a des gens qui sont radicalisĂ©s, ils ne pourront ĂŞtre dĂ©-radicalisĂ©s qu’en leur faisant comprendre qu’ils se trompent.


Le 05/11/2016 Ă  21h 32







TheKillerOfComputer a Ă©crit :



Le bon sens, c’est plutĂ´t de ne pas faire ce type de « blague ».







En mĂŞme temps, n’est ce pas prĂ©cisĂ©ment ce que disaient les islamistes au sujet de Charlie hebdo ?



C’est amusant de constater comment cette hystĂ©rie collective dĂ©truit rapidement nos valeurs : notre humour, notre tolĂ©rance, nos droits de l’homme.



Dire qu’il n’y a pas longtemps, on pensait que les amĂ©ricains Ă©taient devenu complètement cinglĂ©s :http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-prison-pour-une-mauvaise-blague-18-01-2…



Je pense que le but des islamistes radicaux, c’est justement de dĂ©truire notre civilisation occidentale en dĂ©truisant le noyau dur de notre culture, notre humour et de nos valeurs morales. Et quand ils nous auront poussĂ© Ă  dĂ©truire nous mĂŞme nos propres valeurs sous le coup de la peur, ils n’auront plus aucun mal Ă  “vendre” leur charia aux esprits faibles.


Le 05/11/2016 Ă  18h 49







carbier a Ă©crit :



Il va falloir arrĂŞter 2s de fantasmer sur les terroristes “prĂ©parĂ©s” et ressemblant plus Ă  une cinquième colonne.

Les Ă©vĂ©nements rĂ©cents en France et en Allemagne ont montrĂ© que c’Ă©tait surtout de jeunes hommes qui n’ont jamais mis les pieds en Syrie mais dont la bĂŞtise (pour ĂŞtre poli) a Ă©tĂ© jusqu’Ă  passer Ă  l’acte.



On peut parfaitement commencer par soutenir les terros par bĂŞtise en renommant un SSID puis aller plus loin, comme on peut parfaitement renommer un SSID par pure connerie tout court.

Mais personne ne peut le savoir Ă  l’avance.







De deux choses l’une, soit c’est une simple blague et la, clairement, nous sommes face Ă  une rĂ©ponse disproportionnĂ©e : Un simple rappel Ă  la loi aurait Ă©tĂ© largement suffisant.



Soit ça n’Ă©tait pas une blague, mais une sympathie douteuse d’adolescence. Dans ce cas, j’ai bien peur que la “solution” appliquĂ©e ne soit pas très “pĂ©dagogique” et aggrave le problème plutĂ´t qu’autre chose.



Le problème, c’est qu’on ne peut pas savoir rĂ©ellement ce qui se passe dans la tĂŞte de quelqu’un.



Pour ma part, je verrais une rĂ©ponse plus intelligente et pĂ©dagogique dans ce genre de cas qui serait d’envoyer la personne suivre une courte formation Ă©laborĂ©e pour les convaincre que l’islamisme radical est une mauvaise voie.



Une réponse culturelle qui me semblerait à la fois plus efficace, humaine et instructive.


Le 03/11/2016 Ă  23h 30







macadoum a Ă©crit :



Toujours la mĂŞme histoire avec Mozilla… Attendez Servi, ça va ĂŞtre gĂ©nial. Ha non, en fait on change de plan, attendez Quantum, c’est rĂ©volutionnaire… Du vent sur du vent, et ça s’Ă©tonne de tomber Ă  9% de pdm.







Je ne suis pas d’accord.



Objectivement, Firefox a fait de gros progrès en rapiditĂ©. Et ce qu’ils annoncent pour Quantum a le potentiel d’apporter de jolies amĂ©liorations.



Il faut prendre conscience que le dĂ©veloppement c’est long. RĂ©Ă©crire un moteur, c’est un Ă©norme boulot. Les normes du web ne sont pas simples…


Le 03/11/2016 Ă  18h 17







KP2 a Ă©crit :



J’ai hâte de voir ce que ça va donner…



Je suis un peu triste de voir que Mozilla a lentement mais surement perdu de sa superbe ces dernières annĂ©es avec pas mal de projets qui partaient un peu dans tous les sens et un manque cruel d’idĂ©es (syndrĂ´me des gens riches ?)

Mais il ne faut pas oublier que c’est quand mĂŞme grâce Ă  Mozilla qu’on a Ă©tĂ© “libĂ©rĂ©” d’IE6 et tout le monde devrait lui en ĂŞtre reconnaissant. Les gens qui ont lancĂ© ce projet Ă  la mort de Netscape/AOL Ă©taient des fous fourieux. Bravo Ă  eux… que leur vie soit longue et douce.







Clairement, Mozilla a pris d’excellentes dĂ©cisions ces derniers temps en cessant de se disperser.



N’avoir que quelques projets mais les travailler Ă  fond, c’est cela la clĂ© du succès.



J’attends avec impatience leur nouveau moteur.





Le 03/11/2016 Ă  17h 55



Parmi les points noirs, il est question des vis propriĂ©taires, d’une batterie « entièrement et solidement » collĂ©e au châssis, de la mĂ©moire vive soudĂ©e sur la carte mère (ce qui empĂŞche toute Ă©volution future) et enfin d’un SSD PCI Express qui n’est pas dans un format standard.





Lol, rien que ça…



Je pense que nos élus devraient légiférer pour interdire ce genre de pratique.

Le 03/11/2016 Ă  17h 36







Athropos a Ă©crit :



En mĂŞme temps je ne pense pas que le business model d’Apple inclut la rĂ©paration de ses appareils par les utilisateurs, donc la note n’est pas Ă©tonnante.







La difficultĂ© de rĂ©paration d’un appareil a Ă©galement des rĂ©percussions sur les tarifs des rĂ©parateurs.



Donc tout le monde est concerné par le problème.


Le 03/11/2016 Ă  16h 03

Pour ce qui est des alternatives libres Ă  Minecraft pour l’Ă©ducation, j’aurais plutĂ´t pensĂ© Ă  Blackvoxel qui est un jeu basĂ© sur les robots et la programmation.



Pour moi, le gros point fort de ce jeu, c’est qu’il sors du cĂ´tĂ© “clone de Minecraft” avec une identitĂ© graphique qui lui est propre et des mĂ©canismes de jeu originaux qui apportent une innovation par rapport Ă  Minecraft :http://www.blackvoxel.com/view.php?node=1569

Le 02/11/2016 Ă  16h 11







KP2 a Ă©crit :



Franchement, le coup des vis, c’est du flan… quel rĂ©parateur ou amateur Ă©clairĂ© n’est pas Ă©quipĂ© en tournevis suffisamment variĂ©s pour rĂ©pondre Ă  tous ces besoins ?







Malheureusement, certains outils ne se trouvent pas chez le marchand du coin. Ca n’est pas un problème pour un professionnel et ça n’est pas insurmontable pour un amateur motivĂ©. Mais c’est un obstacle de plus sur une route dĂ©jĂ  longue pour le bricoleur occasionnel.

Car la visserie n’est qu’un Ă©lĂ©ment parmi d’autres dans les stratĂ©gies destinĂ©es Ă  compliquer le dĂ©montage.

Pour un nombre croissant d’objets, il est difficile de les dĂ©monter sans les endommager…





Il ne faut surtout pas imaginer que Tata Jeannine qui sait Ă  peine changer une ampoule va chercher Ă  remplacer la batterie de son smartphone ou le programmateur Ă©lectronique de sa machine Ă  laver.





Quand on rends des Ă©lĂ©ments presque impossibles Ă  remplacer, on peut affirmer par la suite que les gens ne les changent jamais… et prĂ©tendre que puis qu’ils ne le font pas c’est qu’ils n’en ont pas besoin.



Avec le temps, on est passĂ© de la culture de la rĂ©paration Ă  la culture du jetable et les industriels n’y sont pas pour rien.



La rĂ©paration est difficile, donc les gens n’apprennent pas Ă  le faire. C’est un cercle vicieux.



Le fait que les constructeurs s’ingĂ©nient Ă  rendre les objets de plus en plus difficiles Ă  rĂ©parer a une part de responsabilitĂ© dans ce phĂ©nomène.



MĂŞme les professionnels sont affectĂ©s. Quand une rĂ©paration est trop compliquĂ©e, trop longue ou que les pièces sont trop coĂ»teuses, la rĂ©paration n’est plus viable Ă©conomiquement. C’est tout le secteur qui pĂ©riclite…





Donc Ă  partir de lĂ , que les vis soient un peu exotiques ou pas, on s’en fout car les gens concernĂ©s par ce problème (professionnels ou amateurs) sont dĂ©jĂ  Ă©quipĂ©s et ceux qui veulent s’y confronter peuvent s’Ă©quiper pour 10€ dans n’importe quel mag de bricolage.

[quote]Et puis bon, les vis ont beau ĂŞtre “exotiques”, ça reste des vis normalisĂ©es et ça n’est en rien condamnable…





Il est quand mĂŞme loin le temps ou quelques tournevis permettaient de faire beaucoup.



En additionnant les outils nĂ©cessaire, l’addition peut grimper très vite…



Pour ma part, je possède pour plusieurs milliers d’euros d’outillage et je doit en acheter sans cesse.



Avec quelques normes obligatoires, on pourrait diminuer dans des proportions importantes la quantitĂ© d’outils diffĂ©rents qui sont nĂ©cessaire Ă  la rĂ©paration des biens.





Tout Ă  fait mais ça dĂ©passe de très loin ce dĂ©bat… LĂ , tu parles de changer de système Ă©conomique et ça ne se fera ni rapidement ni facilement.





Le système économique changera forcément. Et peut être plus tôt que certains le pensent.



Aujourd’hui nous vivons Ă  crĂ©dit et au dessus de nos moyens. Notre monnaie surcotĂ©e nous permet d’acheter Ă  bas coĂ»t mais provoque la mort de notre industrie et un chĂ´mage massif.



Dans quelques annĂ©es, nous achèterons les biens de consommation 5 ou 6 fois plus cher qu’actuellement.



Alors ceux qui n’ont appris qu’a “acheter et jeter” vivront des moments sombres…



Pour certaines catĂ©gories de la population, ça a dĂ©jĂ  commencĂ©…





Et quand bien même ça se fait de notre vivant, les équipements (et à fortiori les appareils électroniques) auront toujours une durée de vie et/ou une obsolescence fonctionnelle qui sera trop courte pour beaucoup de gens. Alors comment on équilibre le problème ?





Que les objets finissent par devenir obsolète ou arriver en fin de vie pour de bonne raisons, c’est parfois inĂ©luctable.



Mais ne laissons pas les constructeurs nous pousser à renouveler nos biens de consommation 3 ou 4 fois plus souvent que nécessaire par des stratégies que nous pourrions facilement leur interdire.





OK mais dans tout le topic, j’ai encore vu personne donner une quelconque preuve





La culture de la preuve et de la dĂ©monstration formelle s’applique très bien au domaine scientifique.



Mais il est des domaines de la vie ou ce type de dĂ©marche fonctionne très mal…





… ni mĂŞme un exemple convaincant





Des exemples convaincants, j’en ai rencontrĂ© Ă  la pelle…



Mais ce n’est pas trivial Ă  expliquer d’une façon convaincante.





dont on ne peut pas l’expliquer par d’autres Ă©lĂ©ments purement rationnels sans invoquer un complot…





Moi je ne vois aucun complot.



Mettre au point des stratĂ©gies pour gagner de l’argent, c’est juste le travail pour lequel sont payĂ©s tous les dirigeants d’entreprise de la planète.





J’ai presque envie de dire que l’exemple le plus convaincant, c’est moi qui l’ai donnĂ© avec les fabricants d’imprimantes mais d’autres ont trouvĂ© le moyen de me contredire en disant que c’Ă©tait loin d’ĂŞtre rĂ©pandu donc ça ne prouvait pas que l’obsolescence Ă©tait une pratique dĂ©libĂ©rĂ©e dans ce secteur…





Bien qu’il revienne très souvent dans les discussions, je dirais pour ma part que le cas des imprimantes me parait controversĂ©. Le fait est que leurs constructeurs vivent plutĂ´t des consommables hors de prix que du renouvellement des machines.



D’ailleurs on devrait plutĂ´t se focaliser sur la pratique qui consiste Ă  “pucer” les consommables.





Ben ouais mais la limite entre un phĂ©nomène systĂ©mique liĂ© Ă  des dizaines ou des centaines de facteurs dont l’optimisation des couts de production ou encore les critères de choix des consommateurs et une pratique dĂ©libĂ©rĂ©e, calculĂ©e et rĂ©prĂ©hensible devrait ĂŞtre nette, non ?

Or, plus on avance dans le dĂ©bat et plus c’est vague, j’ai l’impression…





Au contraire, cette foultitude de facteurs sont autant de moyens derrière lesquels l’obsolescence programmĂ©e peut se cacher et rendre ainsi l’intentionnalitĂ© totalement improuvable.



Mais au fait, comment acquiert t’on la certitude que l’obsolescence programmĂ©e existe bien ?



Je te rĂ©pondrai que c’est en analysant la façon dont les objets sont conçus et tombent en panne, mais aussi et surtout l’Ă©volution de ces Ă©lĂ©ments avec le temps.



Globalement, pour beaucoup d’objets, ce n’est pas du tout un problème de qualitĂ© globale et donc de coĂ»t de fabrication. Il y a souvent une faiblesse ponctuelle et une difficultĂ© de dĂ©montage.



C’est en observant et en recoupant les indices qu’on finit par Ă©carter les autres facteurs et comprendre que l’obsolescence programmĂ©e est bien une rĂ©alitĂ© qui surpasse tous les autres facteurs.





Problème de compétence pour qui ?





La rĂ©alitĂ©, c’est que personne en France n’est formĂ© avec l’ensemble des savoir nĂ©cessaire Ă  la comprĂ©hension de l’obsolescence programmĂ©e.



Il faut disposer Ă  la fois de compĂ©tences qui sont Ă  la fois intellectuelle et manuelle, ce qui est dĂ©jĂ  très rare dans un pays ou l’intellectuel apprends Ă  mĂ©priser tout ce qui est manuel. Mais il faut en plus avoir une bonne comprĂ©hension du commerce, du marketing, de l’industrie, de l’Ă©lectronique, informatique, rĂ©sistance des matĂ©riaux…



D’ailleurs, c’est facile de constater que tout ceux qui voudraient Ă©tudier ce phĂ©nomène ne savent mĂŞme pas dans quelle direction il faut regarder…





La loi contre l’obsolescence programmĂ©e est passĂ©e et personne n’a encore portĂ© plainte Ă  ce sujet… mĂŞme une assoc comme 60M de consommateurs n’a rien fait depuis 1 an. Pourtant, c’est pas les derniers Ă  “dĂ©noncer” le problème Ă  longueur de page…





Tout le monde savait d’avance que cette loi Ă©tait purement symbolique.



A moins d’ĂŞtre assez naĂŻf pour croire qu’on trouverait des industriel suffisamment idiots pour se dĂ©noncer, on ne pourra jamais prouver une intentionnalitĂ©.





Cette histoire va bientĂ´t devenir le sujet de l’Ă©tĂ© chez eux. “dossier spĂ©cial de l’Ă©tĂ© 12e Ă©dition : le scandale de l’obsolescence programmĂ©e - cette annĂ©e, on parle des aspirateurs, des brosses Ă  dents Ă©lectrique et des boules Ă  poisson rouge”





Il en faut, mais je trouve ces dossiers pas suffisamment détaillés.





OK mais y’a toujours pleins de constructeurs diffĂ©rents quand mĂŞme, non ? Donc la concurrence existe toujours, non ?

Alors ca change quoi ce que tu racontes ?





Ce que ça change ? Mais cela change tout.



Avant, quand chaque constructeur avait sa marque, un consommateur mécontent allait vraiment à la concurrence et pouvait exercer un véritable choix et une sanction directe.



Aujourd’hui, certains industriels possèdent des dizaines de marques. Le consommateur qui quittera une marque sera de toute manière condamnĂ© Ă  retomber inĂ©luctablement dans une case selon les parts de marchĂ© de chaque industriel.



Donc au final, les mĂ©contents peuvent changer de marque, les PDM changeront très peu…



Ce qui fait les PDM de nos jours, c’est bien la puissance commerciale et marketing, plus l’avis des consommateurs.



Il faudrait une loi pour indiquer le fabricant rĂ©el d’un objet et une vraie rĂ©fĂ©rence unique quand la mĂŞme “plateforme” est utilisĂ©e pour des objets de marque diffĂ©rent. Ainsi le consommateur saurait quand il achète un objet issu d’une fabrication similaire.





OK mais pleins de restaus font ça aussi et ça n’empĂŞche pas que les bons marchent globalement mieux que les pas bons Ă  l’Ă©chelle d’un marchĂ©.





Ce n’est pas du tout comparable.



Dans une grande partie des cas, on trouve une entreprise distincte derrière chaque restaurant. Ce sont des petites entreprises, quand elles perdent un client, elle le perdent. La logique n’est pas la mĂŞme.



Et prendre un repas, ce n’est pas comme investir dans un bien censĂ© durer des annĂ©es.





Le “marketing lobotomiseur de consommateur”, c’est aussi une autre grosse connerie, pour moi… Que le marketing mette de l’huile pour faciliter “inconsciemment” une vente, OK. Qu’il transforme une citrouille en carrosse, j’y crois pas une seule seconde…





Alors tu n’a pas conscience de ce qu’est le marketing moderne.



C’est devenu une vĂ©ritable science avec des recherches de très haut niveau.



On peut aller jusqu’à dĂ©clencher des rĂ©actions liĂ©es Ă  des instincts primaires enfouis dans l’inconscient juste avec les images adĂ©quates. Comme des clĂ©s qui ouvrent des serrures.



Et toute la communication moderne est basée la dessus.



Je sais que cela fait sourire les non initiés, mais les industriels et les financiers sont des gens très pragmatiques. Ils ne mettraient pas des sommes astronomiques dans ce domaine si cela ne fonctionnait pas.





Qu’il y ait des manques d’information du consommateur, je veux bien l’entendre mais bon Ă  un moment, on peut pas noyer les gens sous les informations techniques. Et puis, ca n’empechera pas ceux qui s’en foutent de continuer Ă  s’en foutre et se plaindre dans les forums “que c’etait mieux aaaavaaaannt”)



D’oĂą le fait que le plus efficace c’est de prendre des mesures concrètes pour interdire certaines pratiques prĂ©cises et identifiĂ©es dans la fabrication des objets.



Dit autrement, que l’on prouve l’existence de l’obsolescence programmĂ©e, on s’en fout. Mais il faut interdire concrètement les objets non dĂ©montables, l’absence de pièces dĂ©tachĂ©es, etc…



Bref, interdisons les mauvaises pratiques qui ne sont pas Ă  prouver.



[quote]Il manque quoi comme information aujourd’hui ?

La durée de vie des pièces mécaniques ? Mais à quoi sert à la garantie alors ?

Et pour les appareils sans pièces mécaniques ?





Il manque quoi comme information ? Pour faire simple, tout ce qu’un initiĂ© dĂ©montant un objet va tirer comme analyse.



Pas vraiment simple de faire passer ce genre d’info au grand public sans augmenter leur niveau de formation.





Donc, si je comprends bien : les trucs haut de gamme tiennent pas plus longtemps que les trucs bas de gamme ?





Sorti de l’ultra bas de gamme, les gains en fiabilitĂ© dĂ©coulant de la montĂ©e en gamme tendent Ă  disparaĂ®tre.





OK mais ce qui fait la diffĂ©rence entre le haut de gamme et le bas de gamme, c’est pas seulement la durĂ©e de vie. Y’a plein d’autres critères Ă  prendre en compte.





Certes.





La durĂ©e de vie, c’est une chose mais c’est pas un Ă©lĂ©ment que tout le monde recherche absolument.





Tout Ă  fait. On a rendu l’acte d’achat fun et captivant et fait oublier au consommateur l’importance de la fiabilitĂ©.



Beaucoup de gens n’ont pas encore pris conscience de l’inutilitĂ© de travailler Ă  racheter sans cesse les mĂŞmes objets au lieu d’en acheter d’autres que l’on ne possède pas encore…





Et puis au dela de ça, il est Ă©vident qu’un truc 2x plus cher qu’un autre va pas forcĂ©ment tenir 2x plus longtemps mais globalement le haut de gamme tend Ă  ĂŞtre plus durable que le bas de gamme gĂ©nĂ©ralement





Il faut savoir que les industriels travaillent le plus la fiabilitĂ© sur les produits les plus vendus. Parce qu’en cas de retour sous garantie ça leur coĂ»terait très cher de rĂ©parer rien que du fait du nombre.



Il n’est pas rare de nos jours de voir du haut de gamme qui est moins fiable que le moyenne gamme parce que c’est souvent de la petite sĂ©rie dont la principale raison d’existence est de faire de l’image.



Mais l’obsolescence programmĂ©e n’est pas un problème de fiabilitĂ© “primaire”. Car il est Ă©vident que pour l’industriel, le bien ne doit pas tomber en panne sous garantie.





sinon personne n’en acheterait depuis le temps, les gens s’en seraient bien rendu compte non





Certains le savent. Mais les prĂ©jugĂ©s d’un autre temps ont la vie dure.



Peut ĂŞtre aussi que celui qui achète un bien qui coĂ»te le prix d’un rein n’a pas envie de s’avouer qu’il s’est fait avoir.





Ou alors tu considères vraiment que tous les consommateurs sont des débiles mentaux ?





Non, mais objectivement entre le peuple de base et des spĂ©cialistes de haut niveau, le jeu n’est pas du tout Ă©quilibrĂ©.



Il parait Ă©vident que “Tata Janine” ne battra pas le champion du monde de boxe. Pourquoi penser qu’elle pourrait le faire avec les champions du monde en marketing ?



Face aux vrais spĂ©cialistes de très haut niveau embauchĂ©es par les multinationales, il n’est pas Ă©tonnant que le grand public se fasse bouffer tout cru.



Protéger les populations de ces agissements est du ressort des pouvoirs publics.





Le problème dans cette histoire est que la diffĂ©rence entre concevoir un produit avec des matĂ©riaux bas de gamme pour atteindre un prix donnĂ© et concevoir un produit pour une durĂ©e de vie spĂ©cifique pour enfler les consommateurs, la diffĂ©rence est assez tĂ©nue en fait… la diffĂ©rence se joue juste sur l’intention…





Ce qui Ă©tonne dans les produits modernes, c’est que contrairement aux idĂ©es reçues la qualitĂ© globale est souvent excellente, les matĂ©riaux sont bons. Et les faiblesses très circonscrites.



Ce n’est pas un hasard si l’on en ressort de l’analyse de ces objets avec l’idĂ©e que l’obsolescence programmĂ©e est bien rĂ©elle.





Le reste comme l’arrĂŞt du support au bout d’un certain temps, le temps limitĂ© de conservation des pièces de rechange, etc sont parfaitement explicables quand il s’agit de respecter un cout donnĂ©, non ?





L’intĂ©rĂŞt de l’industriel n’est pas forcĂ©ment celui du public.



Payer un objet un peu moins cher (et mĂŞme pas toujours) pour le changer 3 ou 4 fois plus souvent n’est pas une affaire.





Après, chercher Ă  prĂŞter des intentions Ă  des entreprises, je crois qu’il y a une bonne part de subjectivitĂ© la-dedans…





Il n’y a rien de subjectif au fait que les entreprises mettent en oeuvre toutes les stratĂ©gies qui permettent de faire de l’argent.





Donc au final, l’obsolescence programmĂ©e, c’est quoi Ă  part un problème de ressenti complètement subjectif ?





Tu n’as pas compris. Pour moi, ça n’est pas subjectif, c’est vraiment du concret.



Si je peut parler de ce sujet, ce n’est pas pour rien.



J’ai appris concrètement Ă  dĂ©busquer l’obsolescence programmĂ©e dans un objet, a bien choisir ce que j’achètes, a corriger les pièces faiblardes et autres “erreurs de conception”, a connaitre par coeur les “pièces tueuses”.



Je multiplie souvent la durĂ©e de vie de mes objets d’une manière très importante, ce qui reprĂ©sente Ă©videment un gain d’argent et de pouvoir d’achat non nĂ©gligeable.


Le 02/11/2016 Ă  01h 18







StéphaneLeChat a écrit :



Bon OK, j’oublie l’obsolescence programmĂ©e. Qui pourtant existe de fait. Les constructeurs auto conçoivent leurs voitures pour quelles tiennent 150000, 200000 voire 300000 km, les fabriquants de machines Ă  laver dimentionnent les pièces pour quelles durent 5, 8 ou 12 ans … tout est l’obsolescence programmĂ©e, le problème est en fait ou est positionnĂ© le curseur …

J’oublie donc l’obsolescence. Moi, ce que je veux, c’est par exemple un PC portable qui dure 5 ans minimum, avec une durĂ©e de garantie de 5 ans, prise en charge par le fabriquant, pas par le vendeur, ça change tout.

Si aujourd’hui l’obsolescence programmĂ©e n’existe pas, quel constructeur de PC peut garantir son produit 5 ans ?







D’ailleurs, personne pour se demander pourquoi malgrĂ© les progrès de la technique certains biens n’ont pas vu leur durĂ©e de vie effective augmenter.


Le 01/11/2016 Ă  15h 28







KP2 a Ă©crit :



….

Je dis pas qu’il faut pas combattre l’obsolescence programmĂ©e, je dis que ca sert a rien de la combattre etant donnĂ© que ca n’existe pas.









Je ne suis pas d’accord.



Non seulement l’obsolescence programmĂ©e existe, mais elle connait une accĂ©lĂ©ration sans prĂ©cĂ©dent.





Pour moi, le dĂ©bat sur l’obsolescence programmĂ©e, c’est une Ă©nième resucĂ©e de complot mondial contre le gentil peuple sauf que cette fois-ci, ce sont les constructeurs qui se sont associĂ©s pour rĂ©duire la durĂ©e de vie des appareils contre la volontĂ© des consommateurs (forcement sans aucun tords).





Sauf qu’il n’y a nul besoin de complot. Les entreprises font juste leur intĂ©rĂŞt…



Je disais plus haut qu’il y avait un problème de compĂ©tence pour analyser les problĂ©matiques d’obsolescence programmĂ©e. Il faut (entre autres) avoir une très bonne connaissance du commerce et de l’industrie.



Le raisonnement selon lequel l’obsolescence programmĂ©e ne pourrait exister que si les constructeurs Ă©taient tous d’accord pourrait paraĂ®tre logique… mais c’est une vision naĂŻve qui se base sur un des idĂ©es reçues erronĂ©es.



Selon ce raisonnement, si un constructeur isolĂ© se mettait Ă  faire de l’obsolescence programmĂ©e sans se concerter avec d’autres, les consommateurs changeraient simplement de marque, tuant le phĂ©nomène. D’oĂą l’idĂ©e reçue que sans complot mondial organisĂ© par les illuminati/francs maçons/chinois du FBI, il serait impossible de faire de l’obsolescence programmĂ©e.



Le problème, c’est que le monde de la distribution de produits est beaucoup plus compliquĂ© que la majoritĂ© des gens ne l’imaginent. Ce raisonnement aurait pu ĂŞtre vrai il y a 50 ans, mais plus aujourd’hui.



De nos jours, dans de nombreuses catĂ©gories de produit, la corrĂ©lation entre le fabricant et la marque n’existe plus du tout.



Ce qui a changĂ©, c’est que de nos jours, un constructeur peut distribuer des produits sous plusieurs dizaines de marques diffĂ©rentes. Et selon le business model, une mĂŞme marque peut parfois distribuer des produits de plusieurs constructeurs.



Le client est mĂ©content d’une marque ? Il change ? Pas de bol, il a de grande chance de retomber sur les produits du mĂŞme constructeur sous une marque diffĂ©rente.

Le jeu aujourd’hui, c’est le pourcentage d’occupation du marchĂ© avec le maximum de marques diffĂ©rentes. Ce qui crĂ©e l’image de marque aujourd’hui n’est plus l’avis du consommateur, mais le marketing.



C’est mĂŞme devenu encore plus simple avec le web de forger une image de marque de toute pièce parce qu’il est très facile d’acheter des faux avis ou d’envoyer une Ă©quipe de commerciaux se faire passe pour des clients satisfaits sur les forums et les commentaires.



L’autre grande raison, je la dĂ©taille plus bas.





Or, c’est bien plus compliquĂ© que ça et les “gentils” consommateurs ont leur part de responsabilitĂ© dans cette situation en cherchent systĂ©matiquement des prix toujours plus faibles. Mais ça, c’est un peu plus dur Ă  avaler et un peu plus dur Ă  accepter, non ?





Le problème, c’est que la très grande majoritĂ© des consommateurs n’ont pas le degrĂ© de connaissances nĂ©cessaire pour comprendre Ă  quel point ils se font empapaouter et surtout, comment.



Dans ces conditions, comment pourraient t’ils choisir les bons produits s’ils ne peuvent pas faire la diffĂ©rence ?



Acheter un produit hors de prix n’est mĂŞme pas une bonne stratĂ©gie pour Ă©chapper Ă  l’obsolescence programmĂ©e. C’est mĂŞme souvent bien pire qu’en entrĂ©e de gamme, les stratèges industriels ayant parfaitement analysĂ© ce qui caractĂ©rise ce marchĂ© : D’abord, les consommateurs fortunĂ©s sont ceux qui se prĂ©occupent le moins de la pĂ©rennitĂ© de leurs achats. Et enfin, il est plus facile de tondre la ou il y a le plus de blĂ© parce que l’argument de la facilitĂ© y fait mouche.



Le fait que la majoritĂ© des stratĂ©gies d’obsolescence programmĂ©e sont trop sophistiquĂ©es pour ĂŞtre perçues par le consommateur est l’autre grande raison pour laquelle elles ont pu se dĂ©velopper sans ĂŞtre sanctionnĂ©es par le consommateur.


Le 31/10/2016 Ă  13h 18







SebGF a Ă©crit :





Rien que savoir la frĂ©quence de renouvellement de matĂ©riel et la cause rĂ©elle est un indicateur suffisant. Il est inutile de partir dans le dĂ©tail technique ou conceptuel de l’engin.







Il faut rĂ©aliser que, c’est impossible. MĂŞme la presse spĂ©cialisĂ©e n’arrive mĂŞme plus Ă  tester la myriade de dĂ©clinaisons de produits de chaque constructeur. Il n’existe aucun système de suivi global.

Et il y a autant de cas de figure particuliers que d’objets sur le marchĂ©.



Ensuite, contrairement aux idĂ©es reçues, la frĂ©quence de renouvellement ainsi que le taux de panne ne sont pas des indicateurs très instructifs concernant l’obsolescence programmĂ©e.



Par exemple, un progrès fonctionnel ou technique dans un domaine peut inciter au renouvellement prĂ©coce sans que l’obsolescence programmĂ©e en soit responsable… mais cela peut permettre aussi en retour aux constructeurs de limiter la durĂ©e de vie effective quand l’habitude s’installe progressivement chez le consommateur de changer plus souvent.



De l’autre cĂ´tĂ©, les progrès technique qui permettent une bien meilleures maĂ®trise des procĂ©dĂ©s de fabrication que par le passĂ© et de gains de qualitĂ© qui pourraient se traduire par une augmentation des durĂ©es de vie. Comment estimer par cette mĂ©thode si des constructeurs cherchent Ă  la limiter ?



De simples chiffres ne disent pas si un produit tombe en panne parce qu’il est arrivĂ© Ă  la fin de la durĂ©e de vie de tout ses composants ou s’il est globalement peu usĂ© et qu’il pars Ă  la poubelle Ă  cause d’une petite pièce qui casse ou d’un entretien trop coĂ»teux parce que l’objet est trop difficile Ă  dĂ©monter.





Pas besoin d’avoir un “profil adaptĂ©” pour rĂ©aliser une Ă©tude d’usage.





C’est un sujet complexe ou il ne suffit pas de savoir brasser quelques chiffres pour pouvoir tirer des conclusions.



Pour tirer des conclusions valables, il faudrait avoir la capacitĂ© d’enquĂŞter dans des domaines multiples et très Ă©loignĂ©s les uns des autres.



On ne produit pas de profils suffisamment polyvalents pour convenir à cette tâche.





Si l’Ă©tude dit “75% des mĂ©nages changent parce qu’ils en voulaient un en rouge”, c’est pas de l’obsolescence programmĂ©e, mais un simple caprice.





Dans la vie, il y a beaucoup de “non dits”.



Demande toi si un employeur te verra de la mĂŞme façon si tu te pointes avec un vieux survĂŞt, un tĂ©lĂ©phone de 15 ans d’age, une voiture mangĂ©e par la rouille et des chaussures trouĂ©es…



Et au delĂ  de ton employeur, tes amis, ta famille, tes conquĂŞtes…



Les raisons qui poussent beaucoup de gens Ă  “avoir la dernière” sont en rĂ©alitĂ© beaucoup moins futiles qu’on ne l’imagine…



L’obsolescence programmĂ©e, c’est aussi des faiblesses culturelles et sociĂ©tales que les spĂ©cialistes en marketing et psychologie de masse ont su exploiter pour en tirer partie…



Cela montre toute la complexitĂ© du sujet…





Si par contre ça dit “75% des mĂ©nages remplacent leur frigo après 5 ans parce qu’il tombe en panne”, lĂ  il peut y avoir anguille sous roche…





Pas si simple la encore…



Sachant que beaucoup de marques d’Ă©lectromĂ©nager appartiennent aux mĂŞmes fabricants, un seul modèle de compresseur peut ĂŞtre montĂ© sur de nombreux frigo du marchĂ©.



Une simple erreur de conception ou de fabrication peut avoir de grandes consĂ©quences sur les chiffres… sans pour autant ĂŞtre de l’obsolescence programmĂ©e.



C’est une des raisons pour laquelle une simple analyse des chiffres ne permet pas de tirer des conclusions pertinentes sur l’obsolescence programmĂ©e.





Il faut juste Ă©viter de se faire avoir par les renouvellement de mode, de caprice ou d’envie. Ces cas lĂ  n’ont pas Ă  ĂŞtre couverts par une quelconque lĂ©gislation, ce n’est que du consumĂ©risme basique.





Une erreur courante est de croire qu’en matière de consommation, les personnes jouissent de leur libre arbitre.



Mais qui peut croire sérieusement que le citoyen de base peut lutter contre les sommités mondiales en psychologie de la consommation employés par les multinationales et des agences de communication aux méthodes toujours plus sophistiquées ?



Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faudrait tout lĂ©gifĂ©rer. Mais en matière de consommation, si on n’agit pas pour rĂ©Ă©quilibrer un minimum le jeu en faveur du consommateur, nous allons au devant de graves problèmes Ă©conomiques et sociĂ©taux.





Dans un autre registre, tu as par exemple des magazines auto qui ont des rubriques du genre “quelle est la fiabilitĂ© de tel modèle” pour l’occasion. Des infos factuelles du type : annĂ©e de mise en circulation, les diffĂ©rentes rĂ©visions constructeur avec les dĂ©fauts qu’elles avaient et si ça a Ă©tĂ© corrigĂ© sur la version n+1, etc.





Il y aurait beaucoup de choses Ă  dire sur l’automobile.



Par exemple, le fait que beaucoup de voitures partent Ă  la casse principalement Ă  cause de quelques pièces “tueuses” comme le thermostat ou les courroies de distribution.



Ou parce que de plus en plus d’interventions sont subordonnĂ©es Ă  l’usage de “la malette”.



Et que dire des voitures sur lequel il faut dĂ©sormais dĂ©monter le pare choc pour changer une ampoule…



Mais comment espĂ©rer que quelqu’un remĂ©die Ă  la situation ? La rĂ©alitĂ© c’est que les “Ă©lites” ne mettent jamais les mains sous un capot…





Ce genre de rubrique est toujours intĂ©ressant car ça Ă©gorge très vite les prĂ©jugĂ©s. (genre ceux qui disent qu’une allemande est infaillible)





Clairement. Mais mettre les mains dans le cambouis et comparer les détails de fabrication des différents constructeurs se révèle encore bien plus instructifs.



HĂ©las, nous sommes en France, un pays ou l’intellectuel a appris Ă  mĂ©priser ce qui est manuel, ce qui prive la plupart des gens de la capacitĂ© de comprendre les phĂ©nomènes qui demandent Ă  la fois des compĂ©tences thĂ©oriques et pratiques.





Et ça permet aussi de dĂ©couvrir des cas d’usure prĂ©maturĂ©e de pièces sur certains modèles, genre liĂ© Ă  des dĂ©fauts de conception. Par exemple des pneus qui s’usent plus vite parce que le train roulant a une gĂ©omĂ©trie qui provoque cette dĂ©gradation (constatĂ© sur une bagnole de fonction, l’usure les dĂ©formait littĂ©ralement). Peut-on considĂ©rer que ce type de dĂ©faut est de l’obsolescence programmĂ©e ?





C’est un bon exemple qui montre bien les limites de l’analyse thĂ©orique.



Est ce un dĂ©faut de conception, un choix technique assumĂ© (gommes tendres, règlages de trains) ou une vraie stratĂ©gie d’obsolescence programmĂ©e ?



Pour répondre à cette question, il faudrait une enquête très approfondie et des compétences très diverses pour analyser tous les aspect du problème : technique, financier, marketing, commerciaux.



Pas simple…


Le 31/10/2016 Ă  11h 53







SebGF a Ă©crit :



Tout d’abord dĂ©finir “marge très confortable”.







Dans certains domaines, on trouve des produits qui sont vendus plus de 100 fois leur coût de fabrication.



Les marges des diffĂ©rents distributeurs, le transport et le marketing reprĂ©sentent dans beaucoup de cas bien plus d’argent que le coĂ»t de production des objets en chine.



Le fait que le coĂ»t de fabrication reprĂ©sente une part plus faible dans le prix de vente qu’avant aboutit au fait que la qualitĂ© et la durabilitĂ© ne sont plus autant corrĂ©lĂ©s au prix de vente que par le passĂ©.


Le 31/10/2016 Ă  11h 38







SebGF a Ă©crit :



Tout d’abord dĂ©finir “marge très confortable”.



Ensuite, je vais te poser un cas très simple vécu :

J’ai remplacĂ© il y a quelques mois un grill achetĂ© il y a 6 ans. La cause ? Le connecteur du câble d’alim avait les broches qui ne tenaient plus. Accessoirement, les plaques Ă©taient fatiguĂ©es et l’anti adhĂ©rant n’Ă©tait plus efficace.



Qu’est-ce que j’aurais du faire ?




  • Me dĂ©merder pour trouver la pièce dĂ©tachĂ©e pour rĂ©parer moi-mĂŞme le connecteur au risque de foutre le feu Ă  l’appart parce que j’y connais que dalle et que j’aurai fait ça comme un con ?

  • Le faire rĂ©parer par un pro qui m’aurait coĂ»tĂ© 5x son prix d’origine ? (et racheter des nouvelles plaques tant qu’Ă  faire)



    Bah non, je l’ai changĂ© pour un nouveau qui de plus est mieux efficient en conso d’Ă©nergie que le prĂ©cĂ©dent.







    Dans ce cas, tu Ă©tait devant un appareil usĂ© de manière uniforme et globale. Je suis d’accord avec ta conclusion.



    Ce qui est anormal, c’est quand un appareil en très bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral se retrouve Ă  la poubelle pour une petite pièce cassĂ©e qui pourrait ĂŞtre remplacĂ©e. Et c’est un cas qui arrive bien plus souvent qu’on ne le pense.






Le 30/10/2016 Ă  21h 56







Commentaire_supprime a Ă©crit :



+1. Surtout qu’il y a Ă  boire et Ă  manger… D’oĂą le fait que Que Choisir et autres font des tests en labo pour voir ce qu’il en est vraiment, et qu’on a parfois des surprises.



Mais une chose est sĂ»re, si on achète du pas cher de chez pas cher, faut pas en attendre beaucoup Ă  tous points de vue. Quand je me suis payĂ© une machine Ă  pain Ă  50 € chez Darty, je savais qu’elle ne tiendrait pas dix ans en usage intensif (elle en a fait trois en utilisation quotidienne, ce qui est dĂ©jĂ  bien pour le tarif).







Moi, je verrais les choses autrement.



50€, ce n’est peut ĂŞtre pas cher. Mais c’est bien plus que le salaire mensuel dans certains pays du monde, il y a donc de quoi faire. MĂŞme sur des objets vendus Ă  bas prix, ceux qui les importent font des marges très confortables.



Quel que soit le cas, il faut se demander pourquoi l’objet est tombĂ© en panne, si cette panne Ă©tait Ă©vitable, Ă  combien de % l’objet Ă©tait usĂ© dans sa globalitĂ© en dehors de la pièce en panne.



Bien sĂ»r, il est Ă©vident que certaines pièces subissent une usure inĂ©vitable. C’est par exemple le cas des rĂ©sistances chauffantes. Mais dans ce cas, elles doivent ĂŞtre disponibles en pièces dĂ©tachĂ©e.



On ne devrait jamais changer un objet par la faute d’une seule pièce. C’est particulièrement vrai dans les cas ou la pièce ne reprĂ©sente qu’une faible partie du prix de l’objet.



Vous me direz que la plupart des gens n’ont pas envie de se poser ces questions.



Mais dans quelques annĂ©es, quand l’endettement et le chĂ´mage de masse feront exploser l’Europe et sa monnaie surcotĂ©e, nous reviendront inĂ©luctablement Ă  une monnaie plus faible et plus en adĂ©quation avec notre situation Ă©conomique.



Quand les Français achèteront leurs biens de consommation 5 ou 6 fois le prix actuel et que par la force des choses, beaucoup seront contraints d’essayer de les rĂ©parer, il est possible que certains changent de philosophie d’achat.


Le 30/10/2016 Ă  20h 33







SebGF a Ă©crit :



A titre personnel j’aimerais bien voir une rĂ©elle Ă©tude sur la durĂ©e de vie des matĂ©riels du quotidien par rapport Ă  il y a 20 ans.

Mais qui mettrait en avant la raison du remplacement.



Parce que pour l’instant, tout ce que je lis Ă  ce sujet, c’est l’Ă©ternel “biais du survivant” (“le frigo de ma grand mère a tenu 20 ans”, sur combien de frigos en circulation dans le monde ?) et le classique “c’Ă©tait mieux avant, aujourd’hui on fait que de la merde”.



S’il y a bien eu des cas avĂ©rĂ©s de pannes programmĂ©es de matĂ©riels, ou encore l’obsolescence via le software qui est un vrai problème (‘pourquoi mon smartphone rame depuis la dernière mise Ă  jour”), le reste me donne toujours l’impression de voir un ressenti plutĂ´t qu’un constat.







Je pense qu’il ne faudra pas compter sur des Ă©tudes pour nous Ă©clairer sur le sujet dans un proche avenir.



La difficultĂ© du sujet de l’obsolescence programmĂ©e, c’est qu’il demande d’importantes compĂ©tences trans-disciplinaires.



Or, notre système Ă©ducatif ne produit pas les profils de compĂ©tences adaptĂ©s pour rĂ©aliser ce type d’Ă©tude.



Au passage, si certains pensent que c’est une fatalitĂ© technique de voire une machine ramer au bout d’un certain temps, on devrait leur montrer des machines qui ont 10 ans d’age configurĂ©es avec un Os et des logiciels libres…


Le 30/10/2016 Ă  10h 56







Commentaire_supprime a Ă©crit :



T’as toujours des frigos qui tiennent 20 ans, mais ils coĂ»tent deux Ă  trois fois plus cher que les modèles “jetables”.







Sauf qu’en rĂ©alitĂ©, la relation prix-durĂ©e de vie est une pure idĂ©e reçue.



Il y a du matos “premier prix” qui dure Ă©tonnamment longtemps et du matos “premium” qui est de la vraie camelote. Du frigo “Ă  pas cher” qui dure plus de 20 ans, cela existe.



Parce que dans le “pas cher”, il y a aussi du matĂ©riel robuste mais “basique” construit pour les pays Ă  bas cout. Pas de chichi, pas de marketing, mais du fonctionnel qui est parfois robuste.



Et d’un autre cĂ´tĂ©, beaucoup d’industriels se remplissent les poches en “marketant” des produits de basse qualitĂ©. Beaux emballages, prĂ©sentation soignĂ©e, esthĂ©tique lĂ©chĂ©e… mais “mĂ©canique” low cost…


Le 28/10/2016 Ă  22h 26







KP2 a Ă©crit :



Oui et on a deja une loi contre l’obsolescence programmĂ©e mais elle ne sert Ă  rien… Et les associations en question n’ont mĂŞme pas encore dĂ©posĂ© un seul dossier.

Donc elles sont a 2 doigts de que dalle en fait…



Pourtant, cotĂ© obsolescence programmĂ©, y’a un seul exemple que je veux bien entendre : les imprimantes domestiques.

C’est le seul cas ou ca a Ă©tĂ© prouvĂ© techniquement que les constructeurs avaient des pratiques d’enculs et y’a du dossier sur le sujet.

Mais personne n’a encore fait la moindre dĂ©marche contre eux alors que c’est probablement le dossier le plus “facile” (note les guillemets) Ă  gagner.







Le problème de l’obsolescence programmĂ©e, c’est qu’elle suppose de prouver une intentionnalitĂ©, ce qui par dĂ©finition est quasiment impossible. MĂŞme dans des cas Ă©vident, c’est quasiment improuvable.



Pour lutter contre l’obsolescence programmĂ©e, il faut surtout interdire certaines pratiques:



-Obliger les constructeurs à fournir des pièces détachées à tarif décent et pendant une durée longue.

-Interdire certaines pratiques anti dĂ©montage : assemblages collĂ©s, visses Ă  empreintes non standard, clips plastiques, etc…

-Luter contre le regroupement de fonctions quand cela n’apporte pas un gain financier Ă©vident pour le consommateur. Exemple carte mère avec processeur et Ram soudĂ©e : le prix de la connectique fait t’elle gagner au consommateur ce qu’elle lui fait perdre en “rĂ©parabilitĂ©” ?

-Augmenter les durées de garantie pour mieux correspondre à la durée de vie réelle longue des objets.

-Obliger les constructeurs à fournir de la documentation technique de réparation accessible sur leur site web.

-Interdire le “puçage” des consommables.



Mais aussi : Système de bonus malus pour les produits électroniques :



-privilégier les produits à durée de vie longue et défavoriser les constructeurs qui renouvellent souvent leurs gammes.

-Privilégier les produits les plus réparables.

-Privilégier les produits dont la durée de support logiciel est la plus longue.

-Privilégier les constructeurs qui ont le taux de panne le plus bas.


Le 28/10/2016 Ă  21h 18







Lyaume a Ă©crit :



Je n’ai pas dit le contraire…



…Cependant, et ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit, …







Ne t’inquiète pas, je cherchait surtout Ă  rebondir sur ton propos plus qu’a le mettre en cause.





Mais dans l’industrie, aucune entreprise ne va lancer la fabrication d’une pièce fonctionnelle Ă  partir de FDM. Ils vont largement lui prĂ©fĂ©rer le frittage laser qui rend des pièces beaucoup plus propres.



Cependant, et ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit, certains industriels s’Ă©quipent en FDM pour faire des “consommables” sur mesure rapidement.





Effectivement, tous les scĂ©narios existent en fonction de l’usage. L’avantage du FDM, c’est d’ĂŞtre peu onĂ©reux et facilement disponible.





Pour moi, la FDM sera une immense rĂ©volution le jour ou tout le monde pourra fabriquer ce qu’il veut chez lui depuis n’importe quel machine.





J’ai bien peur que ce jour n’arrivera pas pour la technologie FDM.



Certes, on peut encore améliorer les machines pour les fiabiliser au maximum.



Mais ce sont les caractĂ©ristiques intrinsèques des plastique combinĂ©s Ă  la mĂ©thode de dĂ©position qui rendent l’usage de ce matĂ©riau compliquĂ©.



Pour obtenir de bonnes pièces, il faut de l’expĂ©rience. Et comme “le bon règlage” ne dĂ©pends pas d’un absolu quantifiable, mais des caractĂ©ristiques prĂ©cises que l’on veut donner Ă  une pièce particulière, ça ne changera pas…





Mais j’ai bien peur que diffĂ©rentes lois viennent castrer ce potentiel bien en amont…





Sauf qu’il y a fort peu de chance qu’ils y parviennent, mĂŞme s’ils se lèvent de bonne heure.



Difficile de lĂ©gifĂ©rer sur des technologies qui reposent sur des logiciels entièrement libres, des machines qu’un bon bricoleur sait fabriquer dans sa cave et des consommables qui peuvent ĂŞtre dĂ©rivĂ©s de nombreuses sources impossibles Ă  contrĂ´ler (granulĂ©s plastique, fil pour dĂ©broussailleuse, plastique de rĂ©cupĂ©ration, etc…).



Donc sauf Ă  vouloir crĂ©er une vraie “police des objets” qui fouillerait chez les gens, contrĂ´ler l’impression 3D, c’est mort.



Par contre, le vrai problème, c’est que de mauvaises loi pourraient retarder l’adoption de l’impression 3D et que cela pourrait nuire gravement Ă  la crĂ©ativitĂ© dans notre pays et par consĂ©quence Ă  notre avenir industriel.



Mais nous savons hĂ©las qu’il existe des “Ă©lites” qui sont capable de cela…





Le problème de la formation en France en est effectivement un. Le CAP/BEP c’est pour les losers. Par contre, si tu es en S spĂ© math, lĂ  tu deviendras l’Ă©lite future de la France. Pour les autres, ben ils n’Ă©taient pas assez bons ni assez mauvais pour faire partie de ces deux catĂ©gories. Ils n’ont plus qu’Ă  pay to win leur Ă©cole de commerce. (Je grossis le trait hein <img data-src=" /> ).





C’est exactement ça.



Et non, tu ne grossit pas le trait. Notre système est réellement une vraie caricature dans les faits.


Le 27/10/2016 Ă  20h 05







Lyaume a Ă©crit :



Euh… tu sais vraiment de quoi tu parles lĂ ?

Ok la communautĂ© Makerbot s’est faite enflĂ©e en beautĂ©, mais pour le reste c’est un peu gros.



Tu iras demander Ă  EOS s’il n’ont eu qu’Ă  se baisser pour concevoir leur machine et leur techno.

Et quand on parle de rĂ©volution industrielle, je ne pense pas qu’on puisse faire rĂ©fĂ©rence Ă  la FDM. <img data-src=" />







Pas d’accord. Pour ceux qui savent s’en servir, mĂŞme l’impression FDM est une immense rĂ©volution.



Le problème, c’est qu’en France, les formations supĂ©rieures fabriquent des gens qui ne savent pas se servir de leurs mains et qui ont un mĂ©pris profond pour les tâches manuelles.



Donc forcément, quand ils arrivent devant une machine qui nécessite un peu de doigté et de savoir faire pratique, ils sont paumés.


Le 27/10/2016 Ă  20h 17

Ce que l’on observe n’est que la rĂ©pĂ©tition de ce qui s’est passĂ© dans les annĂ©es qui ont suivi la sortie du premier mac. Les mĂŞme problèmes avec les mĂŞmes causes.



Lorsque le potentiel d’innovation d’un secteur diminue, Apple se fait inĂ©luctablement rattraper par les concurrents.



Leur stratĂ©gie d’affaire est extrĂŞmement fermĂ©e. Pas de partenariats forts, pas d’alliance, pas d’ouverture, pas de clones compatibles sous licence. A court terme, ça fait plus de bĂ©nĂ©fices. A long terme, ça fait trop de concurrents puissants dans le camp opposĂ©.