Alors oui, y’a souvent une gestion correcte du 2 coeurs, et parfois des 4 coeurs depuis quelques temps, mais des programmes qui sont capables de gérer du 8, 6, 4 ou 2 à la volée, y’en a très peu. Compatibilité et utilisation ne veut pas dire la même chose (Cf Charly32 ci-dessus).
Donc non tout moteur récent n’utilise pas massivement le MT, c’est faux, balance tes sources. De mon côté j’ai tout les benchs pour te prouver le contraire.
Je dis pas ça de gaité de cœur, en 2016, on y est pas, que le marketing te le fasse penser ou non.
Si tu conçoit un jeu pour tirer partie de 8 coeurs, il n’y a aucun problème technique pour le faire tourner sur 2 coeurs. C’est juste que ça va ramer.
Avec les cartes graphiques, on peut diminuer la qualité du rendu. Mais le CPU, ça touche au gameplay. Pas évident de trouver moyen de faire des options pour gagner un facteur aussi important.
Les éditeurs ne vont logiquement pas concevoir leurs jeux pour tirer partie d’un matériel que seul une très petite minorité d’utilisateurs peuvent se payer…
Le
16/12/2016 à
04h
33
IMPulsion a écrit :
DEC à sorti le premier processeur Alpha 64 bits en 1991 !
Intel à sorti le premier processeur 64 bits professionnel en 2001, l’itanium.
AMD a sorti en 2003 le premier processeur 64 bits grand public, l’Athlon 64.
Intel sort en 2005 son premier processeur 64 bits grand public, le P4 506.
L’histoire, c’est juste que AMD et Intel avaient une vision complètement différente du 64 bits.
Intel voulait faire table rase du passé et enterrer le x86 au profit d’un processeur complètement nouveau.
AMD pensait à sortir une version 64 bits du x86. Une stratégie qui jouait la sécurité alors qu’Intel prenait un gros risque.
Donc c’est AMD qui a créé l’architecture 64 bits du x86.
Intel, réalisant que l’Itanium ne marchait pas comme ils le pensaient, aussi bien d’un point de vue technique que commercial… ils ont fait machine arrière. Et contre toute attente, Intel a repris ce qu’avait conçu AMD.
Pour le reste, savoir qui a proposé un processeur 64 bit en premier n’a pas grand intéret, ce n’est pas une prouesse. C’est juste une évolution qui découle d’un nombre de transistors suffisants et d’une quantité de mémoire qui commençait à rendre cette option intéressante.
Le
16/12/2016 à
04h
13
Charly32 a écrit :
…
…
Je suis assez d’accord, j’ai bien envie d’être optimiste, mais quand on cache les fps des jeux et la fréquence du 6900 (HFR parle de 3,5GHz sur les 8 cœurs, mais ça n’a pas l’air d’être confirmé par leurs confrères) et que les scenarii sont plutôt en faveur du multithread, ça laisse planer des doutes sur la performances pures. D’ailleurs les demo 4k sont plus un bon point pour Vega que Zen, la charge CPU n’augmentant pas autant que la charge GPU pour le 4k. Il reste aussi le prix comme variable d’ajustement mais j’ai un peu peur qu’AMD se retrouve dans la situation de Bulldozer à sa sortie : un placement tarifaire qui rendait les CPU intéressant que pour ceux qui avaient des besoins en multithread.
…
Vous ne réalisez pas que Bulldozer et Zen ont été conçu avec des objectifs complètement différents.
L’architecture Bulldozer avait pour but de maximiser le nombre de cores quitte à sacrifier l’IPC.
On peut supposer qu’ils étaient parti du la supposition (très)naïve qu’avoir un nombre de coeurs supérieur au concurrent serait un atout commercial sur le marché grand public.
Mais Intel a su répondre à cela par une stratégie marketing adéquate faisant disparaitre la notion de nombre coeur et de fréquence par une référence de gamme (i3,i5,i7, etc…). Un peu comme AMD avait fait en son temps pour contrer intel dans la guerre à la fréquence.
L’architecture ZEN a été réalisée avec un but complètement inverse : revenir à l’objectif de maximiser l’IPC comme au temps du K7 et K8.
Dépasser les produits concurrents dès la première mouture serait un très beau coup, mais se rapprocher serait déjà une belle victoire. D’autant que toute architecture nouvelle dispose toujours d’une marge d’amélioration.
Et je doute franchement que ce boitier soit en mesure de détecter quel appareil fonctionne à quel moment.
Mais peut être vaudrait t’il mieux se méfier des déductions naïves et simplistes.
Il y a des exemples en crypto qui montrent tout ce qu’une analyse poussée d’une consommation instantanée peut permettre de déduire. Et c’est carrément fou…
EDF sera peut-être en mesure d’estimer la présence de qqn ou non en fonction de l’évolution de la conso globale dans la journée mais je doute que ça aille plus loin.
Quand bien même cela n’irait pas plus loin, ça permet déjà de contrôler la présence ou l’absence d’une personne. C’est déjà trop…
En tout cas, rien de plus qu’ils ne soient déjà capables de savoir aujourd’hui.
Non, aujourd’hui, ils ne peuvent pas connaitre la consommation instantanée individuelle.
Ils connaissent la consommation instantanée d’un groupe plus ou moins important de foyers. Au niveau individuel, ils n’ont que le total de la consommation sur une période de temps relativement longue.
Le
15/12/2016 à
23h
42
cygnusx a écrit :
les illuminatis c’est vraiment des salauds
Contrairement à vous, je pense qu’il a raison.
Il suffit de voire les idées qui ont été exprimées par certains élus pour exploiter les données des fournisseurs TV en ligne pour contrôler les chômeurs pour comprendre que la réalité pourrait très rapidement dépasser la fiction. " />
A ceci près que l’immense majorité des utilisateurs n’a ni le besoin ni l’envie de plus de contrôle ou de fonctionnalités avancée. Le succès d’Apple est d’avoir compris ça et d’avoir poussé au maximum la logique du user friendly,
Ah cette vision ou des gens “super intelligents” décident du haut de leur tour ce dont “la majorité des utilisateurs ont besoin”… et surtout ce qu’ils ont le droit de faire sur leur propre appareil.
On verra ce que les gens penseront des appareils “super simplifiés” comme les tablettes dans quelques années quand ils auront réalisé qu’ils ne permettent pas réellement à leurs enfants d’acquérir de vraies connaissances en informatique. " />
l’échec de Linux comme OS grand-public est à attribuer à la croyance que tout le monde est un geek en puissance et rêve de taper des lignes de commande, comme s’il n’y avait que ça comme plaisir dans la vie.
D’abord Linux n’a jamais été vraiment proposé au grand public.
Ensuite, ça serait vraiment une bonne idée d’essayer Linux avant d’en parler. Parce que ça fait très longtemps que l’histoire de la ligne de commande est une énorme légende urbaine.
D’ailleurs, en matière de simplicité, ce n’est pas parce que Linux est un Os très puissant qui permet à ceux qui veulent aller plus loin de s’exprimer qu’il serait pour autant compliqué pour les débutants. De nombreux progrès en matière de simplicité viennent d’ailleurs du monde du libre, comme par exemple, le concept de store centralisé qui permet d’installer un logiciel d’un seul clic à partir d’un catalogue. Linux a eu cela très longtemps avant Apple.
Et tout ceux qui ont installé Linux à des grands débutants vous diront qu’ils en sont très contents.
Le
14/12/2016 à
19h
08
geeklitant a écrit :
Le libre est aujourd’hui un combat d’arrière garde. Le libre existe, et c’est très bien ainsi. Le libre n’est pas menacé dans son existence. Il n’y a aucun soucis, après c’est le jeu de l’offre et de la demande.
Le libre est bel et bien menacé dans son existence par le fait même que les tablettes et smartphones qui constituent la nouvelle générations d’appareils ont été conçus pour booter uniquement l’Os qui est livré avec.
On rappellera pour les plus jeunes que pendant longtemps le credo des libristes a été que GNU/Linux ce n’est pas un “clickodorme à la Windows”, et les utilisateurs de Windows étaient moqués parce qu’ils ne voulaient pas faire de la ligne de commande mais préféraient utiliser une souris pour cliquer. Pendant ce temps se développaient les smartphones et tablettes avec leur interface hyper user-friandly. Bref, les raisons de l’échec du libre sont à rechercher du côté des libristes qui, dans le fond, ne veulent rien d’autre que développer un entre-soi élitiste.
Ce n’est pas du tout cela. C’est même tout le contraire.
L’idée du logiciel libre, c’est d’éviter de rendre l’utilisateur assisté, dépendant et prisonnier de ce qu’il utilise. Donc de faciliter son évolution vers plus de contrôle et de maîtrise plutôt que de l’enfermer dans une illusion de facilité qui n’est qu’un mirage marketing.
Quand aux Os des tablettes et smartphones, ils sont surtout hyper limités dans leurs possibilités. Pas difficile de faire “plus simple” quand les 3⁄4 des fonctionnalités des logiciels ont été purement et simplement supprimés par rapport à leurs équivalents “desktop”. Si ce type d’os a l’avantage de faciliter les débuts des “hyper débutants”, ils ont l’inconvénient de brider leur évolution vers des usages avancés et de faire d’eux des éternels débutants qui n’évolueront jamais.
Non, aujourd’hui le vrai enjeu ce sont les formats ouverts. Peu importe le matériel et le logiciel que j’utilise, je devrais être en mesure de pouvoir échanger des documents avec n’importe qui sans être enfermé dans des produits d’une entreprise particulière.
Il faut être lucide, ça ne fonctionnera jamais pour des formats complexes.
D’abord parce que deux logiciels n’auront jamais exactement les mêmes fonctionnalités, cela produira toujours forcément des incompatibilités.
Ensuite parce que les entreprises qui vendent un produit auront toujours intérêt à produire de l’incompatibilité.
Pour ces raisons, la vraie réalité, c’est qu’on ne choisit pas un format, on choisit un logiciel. " />
Puis, concernant les positions des chefs d’Etat, leur enjeu serait surtout de favoriser le développement d’entreprises dans NTIC, que ce soit pour le matériel ou le logiciel, parce que pour l’heure en Europe on est obligé de tout importer dans ce domaine (sauf quelques exceptions).
Il y a tout ce qu’il faut pour peu qu’on se donne la peine de chercher.
Le
14/12/2016 à
18h
27
trekker92 a écrit :
… tous les memes pour répandre leur idéologie intégriste communistes…
Au passage, le côté “communiste” que certains voudraient prêter au logiciel libre me parait assez surfait.
Contrairement aux idées reçues, la majorité des contributeurs du libre sont des entreprises tout ce qu’il y a de plus capitalistes.
Dans le libre, l’idée de mise mise en commun du code découle plus d’un pragmatisme tirant partie de l’aspect immatériel et “non rivaux” des logiciels que d’une idéologie marxiste.
Le
14/12/2016 à
17h
51
trekker92 a écrit :
…
des que ca parle logiciel libre, je regarde plus les commentaires, mais les commentateurs..
patch, ricard, actionfighter… tous les memes pour répandre leur idéologie intégriste communistes pour imposer le logiciel libre aux autres, et non seulement laisser ceux qui le souhaitent s’y aventurer…
Avant d’accuser le libre de vouloir imposer quoi que ce soit, il serait bon de réaliser que ceux qui imposent leurs choix aux utilisateurs, c’est d’abord les intérêts financiers du logiciel propriétaire. " />
Le
14/12/2016 à
17h
04
Ce sujet montre comme tant d’autres les graves incohérence stratégiques des pays qui composent l’Europe.
Nous voudrions avoir une économie prospère, mais nous continuons pourtant de privilégier les produits de la concurrence américaine dans tous les domaines.
Dans le domaine de la défense, de nombreux pays d’Europe achètent des F18 malgré l’existence d’une offre européenne de qualité. Dans le domaine de l’informatique, le constat est le même.
Depuis que la France est entrée dans l’Euro, nous avons perdu une grande partie de notre industrie. De grandes entreprises ont été vendues, aboutissant au démantèlement massif de l’activité sur le sol français.
Mais visiblement tout cela n’empêche pas nos “élites” de dormir…
Quelle naïveté, mais quelle naïveté…. tu connais encore une boite européenne à l’action vraiment importante sur linux ???? NON !
Linux a été privatisé par IBM, Google, Apple, HP et quelques autres…. Microsoft compris.
Red Hat n’est indépendant qu’en apparence….
Bref, ils ont lentement mais surement privatisé Linux…. ils en font ce qu’ils veulent…
Oh le beau troll.
Par définition un logiciel libre sous licence GPL comme Linux ne peut pas être “privatisé” pour la bonne et simple raison que sa licence l’interdit.
Si une entreprise diffuse une version modifiée du noyau Linux, elle est obligée de diffuser le code source des modifications avec la même licence : ce système ne permet aucune forme d’appropriation ni d’hégémonie.
Et pour ceux qui ne le savent pas, le monde du logiciel libre compte de très nombreux contributeurs français.
Comme dans tout le reste, ce que personne ne nie. Et donc on devrait rester bien sagement sur ses fesses à attendre que les explications tombent du ciel en priant le bon dieu ou l’effigie de Marx de nous donner les réponses, faire semblant de ne pas reconnaître les motifs, les cycles, les lois générales et empiriques ou toutes autres informations disponibles pour répondre aux questions qu’on se pose légitimement parce qu’un sectaire du relativisme soutient contre toute rationalité qu’il n’y a que réponse que ce qu’il/on croit ?
Non. On se sert des outils à notre disposition qui ont prouvé leur utilité dans leur domaine de validité pour comprendre le fonctionnement et la beauté de la Nature (Homme inclus). Si tu veux rester sourd à tout ceci, soit, mais ton prosélytisme anti-science est malvenu quand tu te poses en moraliste au paternalisme et nihilisme abjecte.
Rien à voir avec le fait d’être pro ou anti-science. C’est juste que LA méthode scientifique ça ne fonctionne pas avec du vent.
En économie, tout ce dont on dispose, ce sont de vagues croyances empiriques qui sont loin de faire l’unanimité. Rien de comparable avec la solidité incontestée et démontrée des loi de la science fondamentale.
Tu veut faire de la méthode scientifique sur quoi ? Sur des dogmes chancelants et controversés qui ne fonctionnent déjà plus depuis longtemps ? Sur des données manifestement peu rigoureuses en provenance des états ?
Faire de la méthode scientifique sur des bases empiriques peut parfaitement aboutir à “prouver” des conclusions fausses.
D’ailleurs l’une des premières règles de la méthode scientifique, c’est le doute : douter sur la méthode, douter de ses données. Ne pas avoir de certitudes faciles. Confronter ses résultats. Il est tellement facile de se tromper, même en croyant faire preuve de la plus extrême rigueur.
Au passage, le fait de constater qu’un outil semble “fonctionner” un temps n’a jamais constitué une preuve scientifique de sa validité.
Le problème, c’est qu’en économie, le temps à finir par transformer de vagues constatations empiriques en croyances, puis en dogmes qui sont appris par les étudiants comme si cela était de vrais loi “scientifiques”.
Heureusement pour nous tous, on commence à trouver une nouvelle vague de chercheurs en économie qui partent du constat d’échec des croyances actuelles et qui tentent de reprendre la compréhension de tous les phénomènes à la base. Ils travaillent avec de nouvelles formes d’expériences technologiques et de simulations à grande échelle pour tirer de nouveaux enseignements.
Le
03/12/2016 à
22h
57
tmtisfree a écrit :
Tu m’as vu utiliser des équations ou des éprouvettes ? Je n’ai utilisé que l’observation, des mesures, le raisonnement et la logique qui sont valables en permanence. Ma démarche est objective alors que ton « ressenti » ne te permet que de confirmer tes préconceptions qui sont elles-mêmes à la base de ton « ressenti », dans un biais de confirmation à faire envie aux propagandistes modernes.
Sauf que l’objectivité en économie, c’est juste une utopie.
Tout le monde pars du principe qu’il a observé et raisonné le plus logiquement du monde…
C’est un domaine ou tout le monde croit avoir découvert la vérité…
Sauf que… bon courage pour savoir qui dit vrai " />
Comment peux-tu déterminer si ton « ressenti » a une quelconque relation avec le réel si tu ne le confronte pas avec les bons outils pour le savoir ?
Sauf qu’en économie, il n’existe pas d’outil capable de modéliser les choses de manière prouvée.
L’économie, c’est l’humain. Et il n’existera jamais de formule capable de modéliser précisément l’humain.
C’est pour cela qu’en économie, c’est comme en politique : on ne prouvera jamais quoi que ce soit.
C’est d’ailleurs bien parce qu’en économie il n’y a pas d’absolu qu’une multitude d’écoles de pensée s’affrontent et se contredisent depuis la nuit des temps. Qui dit vrai ?
L’économie n’est pas comparable aux sciences fondamentales pour la simple raison que les grandes lois qui régissent la physique de l’univers se résument à quelques formules simples avec lesquelles il est facile de mettre tout le monde d’accord.
L’erreur, c’est donc d’appliquer des modes de pensée issus des sciences fondamentales à un domaine comme l’économie qui repose essentiellement sur des sciences humaines ou cette démarche scientifique basée sur la logique, les maths et la preuve n’aboutit pas à grand chose.
Homme de paille. L’entrepreneur et l’investisseur prennent des risques parce que le futur n’est pas certain (établir un nouveau marché est un processus de découverte, prospectif),
Rien à voir avec un problème de futur incertain.
C’est un problème de passage d’un plan théorique à la réalité pratique…
Cela illustre ce que je disait plus haut. Personne ne peut démontrer par A+B sur le papier qu’un produit marchera.
Même les plus grand fond de capital risque avec les meilleurs experts du monde n’arrivent pas à prédire de manière certaine si un produit va marcher.
alors que celui qui observe, mesure et établit des relations/lois/principes (économiques ou autres) se « contente » de regarder le passé et d’observer le présent qui eux sont certains (aux erreurs de mesures près) : une telle démarche est scientifique et appropriée pour répondre à des questions.
Ce qui permet objectivement de comprendre pourquoi de telles méthodes empiriques déraillent complètement face a un changement rapide.
L’automatisation change le monde, mais les économies sont resté bloqués sur un logiciel du passé basé sur les constatations du passé et les dogmes périmés et incomplets qui en ont résulté.
C’est désolant d’avoir encore des adultes qui n’ont pas compris tout l’intérêt ou refuse la méthode scientifique pour conserver leurs idées toutes faites dans leur bocal à formol.
Attention à ne pas tomber dans le biais de la vénération d’une méthode et d’un angle de vision unique.
Pour avoir étudié les sciences, la méthode scientifique est parfaite pour calculer le comportement d’un circuit électronique ou la résistance d’une poutre.
Mais dans les domaines basés sur le comportement humain ou rien n’est prouvable, il y existe bien d’autres outils intellectuels qui fonctionnent objectivement beaucoup mieux dans ces cas la.
Le problème c’est que les disciples d’une école de pensée apprennent à mépriser les autres. Le matheux méprise le philosophe, l’intellectuel méprise le manuel. Mais la vérité, c’est qu’ils sont tous incomplets sur le plan intellectuel.
L’économie est par essence un domaine aux multiples facettes qui ne peut être compris que par ceux qui ont su dépasser les limites de chacune des écoles de pensée.
Le
02/12/2016 à
16h
52
hansi a écrit :
@Js2082
…
On ne pourra régler nos problèmes de liberté en informatique si on ne commence pas par la base qui est la sortie logique de l’europe, de l’euro et de l’otan, afin de reprendre le contrôle sur notre pays, et d’arrêter le massacre que l’on observe dans tous les domaines, informatique compris.
…
De toute façon, je crois qu’on ne réglera aucun de nos problèmes en restant dans l’Europe et l’euro.
L’Europe, c’est une sorte de système super bureaucratique qui ne fait que figer en l’état des choses qui ne fonctionnent pas et interdire toute initiative. Sur le long terme, on voit se dessiner un système technocratique complètement anti démocratique proche de l’URSS.
Quand à l’Otan, si l’Europe avait voulu avoir la moindre crédibilité sur le plan internationale, elle ne se serait pas inscrite dans une démarche de pure vassalisation par rapport aux USA.
Le
02/12/2016 à
16h
36
tmtisfree a écrit :
Comme je ne cherche pas le moins du monde à avoir raison ou de convaincre quiconque, je peux donc me servir de ces outils comme il me plaît.
Effectivement, le but de la discussion n’est pas d’avoir raison ni de convaincre, mais juste d’échanger.
Cela dit, je te donne mon ressenti, la science, ça fonctionne très bien dans les domaine scientifiques.
Mais l’économie dépends principalement d’intangibles comportements humains.
Et de ce fait, c’est un domaine ou la sociologie, la philosophie et la connaissance des réalités de la vie sont souvent plus utiles que le raisonnement scientifique du physicien.
Ton relativisme absolutiste ne te mènera nulle part.
Ce n’est pas du relativisme. C’est juste que certains angles de vision sont très approprié dans un labo de physique, beaucoup moins quand on parle d’économie.
Penses tu sincèrement qu’un entrepreneur qui lance un produit innovant le fait en disposant de la preuve absolue qu’il marchera ?
Penses tu qu’un investisseur qui met son argent dans une entreprise le fait en ayant la preuve absolue que ça fonctionnera ?
Le
01/12/2016 à
18h
09
tmtisfree a écrit :
Sophisme et scientisme.
Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le mot « réaliste » et dans la démarche scientifique ? Je regarde la nature (les relations entre humains ici), je me pose une question, je recherche des élément pour l’expliquer, je confronte ma tentative d’explication avec les outils de la logique et de la raison, je recommence si elle n’est pas bonne ou je continue à vérifier l’explication.
Ton problème, est à toi particulièrement, est d’attribuer aux autres tes préconceptions et la superficialité d’une application de recettes toutes faites sans utiliser d’autres formes d’explications ou d’outils que le relativisme constructiviste qui se contente de poser un des moules prévus sur le réel pour essayer de l’y adapter. Ça ne marche pas (comme cela).
Sauf qu’il ne suffit pas d’invoquer les mots “science” et “réalisme” pour avoir raison.
D’abord, l’économie est tout sauf une science. Et chacun donnera du réalisme la définition qui correspond juste à son opinion personnelle.
Tu ne prouves rien de ce qui tu avances. Démontres qu’il n’existe aucun feedback négatif ou mécanisme stabilisateur dans le système capitalisme, et on pourra commencer à discuter. (Note : les inégalités de répartition ne prouvent pas qu’il n’y en a pas, de même qu’une augmentation de température ne prouve pas que le climat n’est pas stable.)
L’économie dépends de tellement de micro phénomènes intangible et humains que la preuve “scientifique” n’existera jamais dans ce domaine.
Tu peux toujours faire des calculs, compulser des statistiques. Tu peux prouver que tes calculs sont mathématiquement justes. Mais sauf à vouloir poser ton opinion personnelle comme étant l’absolu, tu ne prouvera jamais que ton raisonnement est le bon…
Même si avec le temps un modèle montre une certaine corrélation avec la réalité, personne ne pourra prouver qu’il ne se révélera pas incomplet incomplet un jour face à des phénomènes qui induisent des changements… comme par exemple l’automatisation.
Pour être franche, je pense que tu n’es jamais sorti de ta banlieue. Prends un billet pour l’Inde, ou plus près pour le Maroc, et tu observeras dès ton arrivée et à peu près n’importe où dans le pays, des ultra-pauvres qui côtoient en permanence des ultra-riches, sans violence.
Je ne suis pas étonné qu’avec ton approche occidentale cartésienne jusqu’au bout des ongles tu ait du mal à comprendre.
Pour ma part, je n’ai pas fait que voyager, j’ai vécu des années à l’étranger.
Nous en revenons à ce que je t’ai déjà maintes fois expliqué. Ta perception de la richesse et de la pauvreté est liée à tes critères cartésiens et une vision occidentale uniquement basée sur le chiffre.
Ce n’est pas un outil suffisant pour tout comprendre en économie. Et c’est encore plus vrai dans les économies des cultures non occidentales qui sont bien plus complexe que l’occidental ne l’imagine.
Le reste du monde n’a heureusement pas tes préjugés arriérés d’occidental élevé à la cuillère en argent.
Un de mes ami a vécu sa jeunesse dans une hutte dans un village tribal dans endroit que l’on peut qualifier de “pays émergent”. Un autre de mes ami passe ses vacances dans un village tribal au fin fond de l’Afrique.
Ils ont tous les deux compris pourquoi de fait de nombreux occidentaux sont VRAIMENT malheureux.
Notre civilisation occidentale qui s’est tant focalisée sur les critères matériels est en réalité remplie de violence psychologique, d’exploitation et de culture de l’esclavage à tous les niveaux.
Et ce n’est justement pas les cuillères en argent qui changent quoi que ce soit.
Les pays où les gens doivent se protéger de la violence sont les mêmes où que ceux où l’État est corrompu et n’assure pas son rôle (régalien). Personne avec toute sa tête reprocherait aux individus, qui forment la base du système d’échange volontaire de biens/services qu’on appelle « système capitaliste » je te le rappelle, de se protéger des déficiences étatiques en faisant appel au marché de la sécurité et protection privées. Il est d’ailleurs symptomatique et facile de démontrer que le niveau des « inégalités sociales » dépend exclusivement du niveau d’étatisme ambiant.
Comme si le système capitaliste n’y était absolument pour rien dans la corruption des états.
Tu pose que ce qui viens des individus est forcément toujours bon. Mais la corruption elle même est une tentation humaine.
L’état est tout autant l’émanation des individus que les capitalistes qui ont réussi.
Et dans la vraie réalité, on retrouve exactement les mêmes structures pyramidales dans un état communiste et dans une grande entreprise.
Le
30/11/2016 à
22h
03
Borny a écrit :
Parfaitement, alors pourquoi ces mêmes politiciens interdissent le port de signes religieux à certains de nos concitoyens ?
Pour moi, le soucis est là, tu ne peux pas d’un côté interdire à quelqu’un de porter des signes religieux, tout en ayant des gars dans ton parti qui vont à l’encontre de ce principe…
Surtout, la fixation sur les signes religieux ne concerne qu’une religion, même si l’on va sortir une loi très large (Loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public) pour légiférer sur un symbole qui n’est même pas issu de cette religion à la base (burka/voile…).
Grosso-modo : “Bouh c’est pas bien de montrer qu’on est musulman”
Pourquoi faire une fixation sur le voile alors que l’on en fait pas contre la kippa, le col romain, le voile des religieuses… ? L’on va me dire que la femme musulmane est contrainte par son mari, son frère ou son père… Et si c’est son choix ? Pourquoi présumer que ce choix est contraint, que c’est une violence faite aux femmes ? N’y a-t-il pas présomption d’une culpabilité ?
Etant totalement athée, pour moi les gens peuvent croire en ce qu’ils veulent du moment qu’ils ne l’imposent à personne. Moi, je crois en la science. Et je n’ai pas absolument pas envie que les croyances religieuses viennent nous imposer quoi que ce soit.
En même temps, ce n’est pas aussi simple, il y a des quartiers ou les filles se font insulter dans la rue et même parfois agresser si elles ne portent pas le voile.
Le prosélytisme agressif est une réalité qu’on ne peut pas nier. Les gens qui portent le voile par peur, c’est un vrai fascisme rampant.
C’est pour cela que je pense qu’il est une question de bon sens d’interdire les signes religieux ostensibles, particulièrement quand il sont de nature à enfermer les gens d’un point de vue social.
Mais il est évident que pour des raisons de cohérence et d’égalité cela doit être valable pour toutes les religions, y compris pour les religieuses Catholiques, les Juifs et les Témoins de Jehovah…
Le
30/11/2016 à
21h
40
tmtisfree a écrit :
Et bien moi je suis du côté du réalisme, celui qui est le résultat de l’interaction mutuelle et bénéfique de la multitudes d’agents qui le composent, qui a comme propriété émergente des institutions qui leur conviennent, et qui m’indique sans erreur possible que les idéologies, quelles qu’elles soient, ne sont que des interprétations, partiales, illusoires et sujettes au relativisme spécieux dont tu t’es fait une spécialité. (Note que le libéralisme est une philosophie globale cohérente se suffisant à elle-même, à la différence des idéologies en -isme :
Le problème, c’est que penser que la stabilité mathématique naturelle d’une économie irait forcément de soi dans tous les cas de figure, c’est bien une utopie idéologique idéaliste et non pas du réalisme.
N’importe qui ayant travaillé sur des systèmes de régulation dans le monde de la technique te dira que la stabilité, ça ne coule pas de source par miracle. Par exemple, en électronique on ajoute de nombreux composants pour l’obtenir. Et vu que ça coûte de l’argent, ce n’est certainement pas par utopisme communiste que les entreprises les mettent. De la même manière, pour qu’une économie soit stable, il est logique de devoir réguler un minimum.
Donc en matière d’idéologie et d’utopie, le libéralisme a bien son lot de rêveurs qui n’ont rien à envier aux communistes.
un libéral « communiste », c’est par définition anti-nomique/non-sensique/oxymoresque.)
Si on prends le problème d’un point de vue purement idéologique, c’est certain.
Mais si on est pragmatique, on sait qu’un bon plat n’est jamais constitué que d’un seul ingrédient. Il y a parfois du sel dans un dessert et du sucre dans un plat de résistance.
La vraie vie n’est jamais affaire d’idéologies pures, mais toujours de bons compromis. En garantissant un strict minimum inaliénable pour tous, on fait disparaître tous les blocages idéologiques et sociaux à la libre entreprise pour rendre possible de manière pratique un système bien plus libéral que celle d’une utopie de papier dont personne ne voudra jamais. Et c’est bien ce qu’ont compris les mouvements du libéralisme moderne.
Tout à fait et pour être allée à maintes reprises en Afrique, on ne l’entend pas geindre en permanence sur de prétendues inégalités entre lui et son semblable comme les couineuses gauchistes occidentales jalouses et envieuses qui mériteraient plutôt quelques séances de rattrapage dans son milieu naturel pour leur rappeler leur bonne fortune.
Pour être franc, je ne connait aucun pays au monde ou l’on arrive à faire cohabiter des situations d’inégalités sociales extrêmes.
Un peu de bon sens suffit à comprendre que si tu met un pauvre qui meurs de faim à côté d’un riche qui étale ses richesses, il y a de grandes chances que la cohabitation soit difficile.
La réalité des pays ou les inégalités sociales sont fortes, c’est que les personnes les plus riches dépensent des sommes colossales pour se protéger et leurs enfants doivent vivre cloîtrés en permanence car le risque d’enlèvement est très fort.
Savoir ce qui est le plus important est une appréciation individuelle. J’ai énoncé la mienne plus haut et mes commentaires sont là pour la matérialiser/préciser.
Certes, mais il faut réaliser qu’un monde équilibré, c’est un monde qui donne un peu à tous.
Pour ma part, si je trouve naturel qu’un entrepreneur doué puisse s’exprimer avec un minimum d’entrave, je pense aussi que le gars de base sans diplôme a tout autant le droit de vivre décemment.
Le
29/11/2016 à
22h
36
tmtisfree a écrit :
Je ne vois pas où je discute de la santé aux USA Je discute d’accès aux biens et services qui comptent pour les individus plutôt que d’en comptabiliser les quantités.
Sinon, comme le smicard a l’obligation de cotiser pour une SS qui ne rembourse par ou peu, rien d’étonnant. De plus les prix étant administrés (en prix et en nombre), peu de baisse à attendre. Mais cela n’empêche personne ni de vivre ni de travailler.
Certes les héritiers existent encore mais disparaissent dans la masse de riches qui fournit d’autant plus de richesses à bas coûts. D’où mon point.
Celui que tu visais par « capitaine » (et cf le texte souligné). Tu devrais te relire :)
Il y a une chose que tu perds de vue dans ton raisonnement.
Qu’est ce qui prouve qu’un système qui aurait de bons chiffres économiques produirait pour autant du bonheur humain ?
Quand tu voyage un peu, tu apprends à relativiser les choses. Par exemple, un africain dans sa brousse, il n’a pas d’écran plat, mais il a du temps pour s’occuper de ses proches.
Qu’est ce qui est le plus important ?
N’a tu pas l’impression que cette espèce de vision mathématique et comptable oublie le plus important ?
Le
29/11/2016 à
22h
23
tmtisfree a écrit :
Sophisme. On dispose de chiffres que tu te contentes d’affirmer sans preuve qu’ils ne sont pas fiables. Donc non.
Pour qui sait chercher, c’est un vrai secret de polichinelle.
D’ailleurs, il faut être logique, d’un côté tu dénonce les états comme étant la source de toute les corruptions, mais de l’autre tu accepte comme pure vérité toutes les statistiques qui émanent de ces systèmes.
L’analyse est vite faite : le PIB ne suffit pas à payer.
Objectivement si, puisque moins de 2% de la population suffisent à nourrir tout le monde.
Avec la robotisation, une faible partie de la population suffira à fournir l’essentiel des biens matériels à toute la population.
Donc ceux qui prétendent qu’il n’y a “pas assez d’argent”, c’est qu’ils font un mauvais calcul basé sur des raisonnement mathématiques faux.
Il ne faut pas oublier que l’argent n’est qu’une abstraction inventée pour répartir la richesse. Ce n’est pas l’argent qui conditionne ce qu’on peut partager, mais ce que l’on produit. Or, la mécanisation et la robotisation permettent de produire beaucoup avec très peu de gens. C’est la raison pour laquelle un revenu citoyen devient économiquement possible.
Pas du tout. Le revenu de base/universel est une idée de certains libéraux. Note l’emphase. Ce n’est pas une idée libérale au sens classique du terme.
Il faut réaliser que par définition, l’automatisation ne pouvait pas être prise en compte par des idées libérales “classiques” qui sont apparues bien avant son avènement.
On avait aussi eu ces peurs quand le monde agricole a perdu ses emplois : ils ont juste été transférés ailleurs, mieux payé, avec un travail moins pénible (création destructive de Schumpeter).
Ce qui est objectivement faux.
D’abord, les emplois créés par la révolution industrielle étaient objectivement bien plus pénible et dangereux que le travail agricole. Et les conditions de vie des ouvriers de l’industrie bien plus miséreuses que celles dans les campagnes.
Et certains avancent la théorie selon laquelle les précédentes guerres mondiales auraient été engendrées par des instabilités économiques causées par la mécanisation.
Personne ne peut prévoir quand ou si l’économie à 100% robotisée sera possible. C’est un processus, une transition qui prendra beaucoup de temps.
Peu importe.
Les troubles économiques commencent dès lors que la fourniture de biens “indispensables” ne repose que sur une petite partie de la population. Donc bien avant de se rapprocher des 100%…
La théorie selon laquelle les autres personnes trouveraient forcément du travail dans d’autres secteurs se heurte à une réalité simple à comprendre : au premier cycle de récession, les gens n’achètent plus le superflu, ce qui entraîne forcément un effet “domino”.
Il est facile de comprendre pourquoi mathématiquement parlant un tel système est instable.
Le revenu citoyen est un mécanisme stabilisateur sans lequel un système basé sur une économie moderne ne pourra plus fonctionner.
Les crétins qui nous gouvernent, en siphonnant l’économie de main d’œuvre, et ceux qui les élisent en permettant de le faire, ne font rien que l’accélérer le processus d(automatisation cf l’ex. récent médiatique de Foxconn en Chine qui remplace ses employés par des robots après les couinements occidentaux relatifs aux conditions de travail du sous-traitant d’Apple. J’ai aussi l’ex. du secteur retail où la robotisation est en marche (robot en pharmacie, caisse automatique, supermarché 100% auto., etc), . En agriculture, John Deere vient d’annoncer que plus de 200000 tracteurs sont complètement autonomes.
La vraie raison pour laquelle les industriels achètent des robots n’a rien à voir avec les états d’âmes de quelques ONG qui sont vite désamorcées par quelques mesures de façade et de communication.
La vraie raison, c’est simplement qu’un robot est plus rentable et plus fiable que l’homme le moins cher du monde.
Et la grave erreur viens justement du fait que les états veulent ralentir la transition en bradant l’humain au lieu de réaliser que le monde ne sera plus jamais comme avant et qu’il faut accélérer la transition vers les robots en décourageant économiquement l’usage de l’humain.
Les contraintes que fait peser la parasitocratie sur le système économique tant en terme de siphonnage de ressources qu’en élévation de barrières normatives et réglementaires accélère la transition en créant du chômage massif, structurel difficile à résorber tout en enclenchant un cercle vicieux, alors qu’un système capitaliste peu régulé adapte lentement mais sûrement son capital humain avec un résiduel dynamique de typiquement 3%-5% (UK, USA, D, HK, etc).
Tant qu’on persistera à traiter socialement un problème de nature économique, on fabriquera structurellement du chômage et des pauvres.
Mauvais raisonnement.
Le chomage est le résultat de deux causes.
La première, c’est le cours des monnaies. Un Chinois est beaucoup moins cher qu’un Français. N’importe quel entrepreneur te dira qu’on ne peut pas produire en France quand le concurrent produit en Chine.
La seconde, c’est l’automatisation qui a augmenté la productivité des entreprises et réduit de manière drastique le nombre d’hommes nécessaires. Il suffit de voir les photos d’une usine des années 50 et une usine moderne pour comprendre.
Cette valorisation est strictement individuelle, variable, et donc inquantifiable. Personne ne devrait payer sous la forme d’un revenu universelle ce qui relève de la pure préférence personnelle.
Donc pour toi, on devrait enlever la liberté à l’homme de décider de la valeur ajoutée qu’il doit produire quand celle ci n’est pas quantifiable ?
Ma vision du libéralisme à moi n’est pas de vivre sous le joug d’une sorte de dictature administrative et comptable.
Je me contente d’observer ce qui fonctionne, de trouver pourquoi théoriquement et comment pratiquement, en déblayant les scories de la désinformation permanente qui nous entoure. Cela demande un effort intellectuel, du temps, de la patience pour pouvoir recouper les diverses explications a priori valables qui expliquent un même phénomène, mais dont une seule est en définitive correct. De manière peu surprenante, on ne trouve pas ces réponses dans les médias.
L’ennui, c’est que l’économie dépends d’une telle quantité de facteurs qu’il ne sera jamais possible de prouver sur le papier qu’on a suivi le bon raisonnement.
Quand à ceux qui prétendent se baser sur “ce qui fonctionne”, ils font autant d’erreur de raisonnement que les autres : Entre ce qui parait fonctionner en façade mais pas réellement sur le terrain. Ce qui fonctionne un temps (on vit à crédit, objectivement on peut dire que ça marche). Sans compter ce qui fonctionne dans un contexte précis mais ne fonctionnerait plus du tout si on le généralise.
Enron est un pur produit du capitalisme d’État, de connivence et de la subvention (comme le renouvelable aujourd’hui). Le cas Madoff est typiquement l’ex. d’un régulateur qui n’a pas fait son travail parce que soit incompétent soit capturé par le système. 2 jolis contre-exemples tout à fait symptomatique des problèmes d’un économie dirigée et à l’opposé du capitalisme de marché où les conditions et les règles de conduite sont choisies et dictées (propriétés émergentes) par le système lui-même (bottom-up) plutôt que par en haut (top-down).
En même temps, il ne faut pas être naïf, de nos jours ce sont substantiellement les industriels qui fixent les règles. Donc ce que l’on subit, ce sont bien les affres du système que tu recommande.
Mais si j’avais cité ces exemples, c’est pour montrer à quel point il est facile de tromper les gens avec des chiffres pour la simple raison qu’il y a des gens qui les prennent sans esprit critique.
Le terme « ultra libéralisme » n’a aucune école de pensée philosophique ou économique qui s’en réclame. C’est juste un néologisme creux, un terme en carton, une espèce de variété Potemkine sans définition opérationnelle.
Je peux en donner une autre définition si tu préfère. Ce sont les gens qui à force d’apprécier les théories libérales les ont érigés en dogme. Et ces dogmes finissent par devenir une sorte de religion.
Dans une religion, on ne réfléchit plus, on applique. Il n’y a plus de compromis pour s’adapter aux réalités, on veut à tout prix faire coller la réalité à la théorie la plus “pure”. Et cet idéalisme de papier prends le pas sur les considérations pragmatiques.
Pour ma part, j’aime certaines idées du libéralisme parce qu’elles apportent objectivement de bonnes choses.
Mais le monde n’est pas manichéen. Le meilleur système sera toujours affaire de bons compromis. Ceux qui fonctionnent le mieux à un instant T. Et cet idéal peut parfaitement être un mélange de beaucoup d’idées.
Pour dire les choses simplement, je suis du côté des mouvements de pensée libéraux moderne, ceux qui ont compris que pour que le libéralisme fonctionne bien, il faut y mettre un peu de communisme. " />
Le
29/11/2016 à
00h
52
Liam a écrit :
Même ça, c’est super exagéré. Dans la pratique, même des mecs qui ont pas une âme de chef d’entreprise à la base, qui montent leur boîte, arrivent à embaucher sans avoir à potasser la réglementation pendant 6 mois, arrivent à rester à peu près dans les clous, et arrivent le plus souvent à peu près à réduire leur personnel en cas de coup dur, surtout dans les petites entreprises où tout le monde comprend très bien que ça sert à rien de s’accrocher à son poste si c’est pour que ça fasse couler la boîte 6 mois plus tard et qu’il perde son poste quand-même.
Et même quand on n’est pas pile-poil dans la légalité… de toute façon les contrôles sont tellement rares, et les redressement rarement insurmontables…
C’est super excessif de dire que c’est horriiiiiiiiiiiiiiiiiiible d’embaucher en France et que c’est encore plus horriiiiiiiiiiiiiiiiiiible de licencier si besoin est. Ça pourraît sans doute être simplifié, amélioré, rationnalisé, “streamliné”, mais faut pas en faire des caisses non-plus, la plupart des chefs d’entreprise qui ont besoin d’embaucher y arrivent très bien, et les problèmes suite à une erreur de bonne foi sont rarissimes à l’échelle du nombre d’emplois en France. Et faut voir la masse d’abus commis quotidiennement par des patrons de façon totalement assumée, sans que ça entraîne la moindre conséquence…
Je ne suis pas du tout de ton avis.
En France, les entrepreneurs perdent trop de temps et de productivité à faire de la paperasse inutile, à étudier des réglementations inutiles. Et c’est particulièrement vrai pendant les premières années ou l’entrepreneur devrait pouvoir se concentrer pleinement sur son entreprise.
Les chiffres de faillite pendant les premières années sont la pour en témoigner.
Quand aux contrôles, ils sont peut être rares, mais quand ça tombe ça peut faire très mal. Et je ne parle même pas en cas d’accident.
Le
29/11/2016 à
00h
33
trekker92 a écrit :
bah pour l’instant la création infinie d’obligation a le vent treeessss en poupe pour des décennies, et en 2050⁄2100 faut surtout pas imaginer que ca aura changé :
les élites qui vous gouvernent font tout pour rien changer, c’est pas pour rien si on dit que les conservateurs seront encore la pour treeees longtemps : les habitudes ont (auront) la vie dure…
Avec autant de gens dans la misère, ne rien changer pendant longtemps sera quand même un exploit.
Le
28/11/2016 à
23h
56
tmtisfree a écrit :
Une invention des communistes pour cacher la misère de leur régime.
Un peu comme toi qui hérisse des écrans de fumée pour compenser la vacuité du fond.
Malheureusement, il n’y a pas que les pays communistes qui ont besoin d’enjoliver la misère de leur régime. C’est à peu près le cas de tous les pays du monde.
Et puisque tu aime le libéralisme, demande à ton comptable, il te citera Enron ou Madoff comme exemple de ce qui arrive quand des gens croient un peu trop naïvement dans les chiffres.
Ps : Ce n’est pas parce qu’on ne croit pas à l’ultra libéralisme forcené qu’on est pour autant communiste.
Le
28/11/2016 à
23h
41
trekker92 a écrit :
cette image est la depuis le siecle dernier, ca va aller en s’approfondissant encore et encore, pas régresser
Objectivement, il y a quand même le baby boom même si ça ne fait pas tout.
faux, sinon on y serait déjà
c’est comme ceux qui voient la chute de sfr avant 2020 (alors que c’est a peine crédible) ou encore le démantellement de byg, pour rapprocher la situation à des entités technologiques industrielles :
pourquoi?
parce que si il “viendra un moment” ou on “sera au pied du mur”, alors soit il ne viendra pas, soit on l’a déjà franchi depuis des décennies (le plus probable) et ca n’a rien changé au contraire, ca s’accentue
la faillite est déjà la depuis longtemps, ou n’arrivera pas avant longtemps.
C’est comme la chute de drahi, ou la fibre free, tous les geeks en revent, les economistes savent que c’est qu’un fantasme (donc ca n’arrivera pas)
La faillite est déjà la depuis longtemps. Cela fait des années que l’on démantèle l’industrie française.
J’ai encore chez moi d’excellents produits “made in France” d’un autre temps, aujourd’hui, tout est importé de chine.
mais personne, aucun politique ne veut rembourser la dette :
en IEP, on apprend aux etudiants qu’il ne faut pas changer le syst économique actuel, c’est pas pour des bananes si on nous apprend ca..
la dette est devenue dans la société actuelle le porte-monnaie des états, et dans le long terme, il s’agit de le remplir pour financer la société :
les services que tu utilises tous les jours, sociaux (retraites, aides sociales), ou memes fonctionnelles (educ’nat, sncf, institutions) nécessitent un tel investissement obligatoire (par le budget de l’etat) que l’etat meme ne peut pas se payer:
en conséquence, l’état ne peut pas exercer sans dette, et comme il est dans l’obligation d’exercer (le flic qui met une contravention a l’automobiliste est payé par.. la dette), alors cette dette se légitimise comme obligatoire sur le tres long terme.
un proche ayant fait HEC puis expert comptable aujourd’hui, a lourdement expliqué à quelqu’un que c’est pas parce qu’on a pas d’argent qu’on ne peut pas en dépenser :
l’idée morale de tout citoyen lambda est de rembourser l’emprunt qui lui est du, normal.
l’idée ordinaire de tout politique ordinaire est qu’il est inévitable de creuser la dette qui est inremboursable, parce qu’on ne peut pas effectuer l’exercice d’état dans sa culture endogene (= qui se suffit de lui/elle meme), cce qui montre donc que si t’as pas de dette permanente pour les années à venir, tu ne pourras plus financer les budgets de l’état :
soit la faillite sera dans quelques centaines d’années, soit elle est bien au quotidien depuis que l’état est endetté… donc depuis tres longtemps, donc le “MUR” ou autre barriere de retournement qui renversera le systeme n’est qu’imaginaire, et heureusement.
mais l’objjectif, encore une fois, n’est pas de ne pas avoir de dette :
dette il y a, dette il doit y avoir, dette il doit rester.
l’état vivra pas sans dette, c’est sa perfusion, et comme l’état est pas endogene, si tu le débranche il creve : les politiques ont tout interet à conserver la dette, à vie.
Je suis d’accord avec toi sur le fond. Cela étant dit, la dette est quand même contractée sur les marchés. Une perte de confiance engendrant une crise aboutissant à une faillite est de l’ordre du possible comme le montre l’exemple de l’argentine. Et puis la dette n’est pas gratuite, le payement des intérêts, c’est une servitude.
Pour ma part, je pense que le futur est à l’émission monétaire continue plutôt qu’a la création infinie d’obligations. Reste que quel que soit le moyen, il s’agira toujours d’un impôt déguisé.
Mais pour cela, encore faudrait t’il récupérer le contrôle de la monnaie et se débarrasser de ce putain d’euro-deutchmark…
Le
28/11/2016 à
23h
22
tmtisfree a écrit :
C’est pareil pour toi : le fait de penser connaître la situation n’implique pas forcément d’avoir un regard juste sur celle-ci.
J’ai été au RMI il y a 20 ans suite à un incident de carrière. La merde, la survie, le regard des autres et leurs idées préconçues des gens aisés, je connait personnellement. Et je vomit…
Je ne dit pas cela spécialement pour toi, mais d’une manière générale pour tous les gens aisés qui se permettent de penser que les exclus ont la vie facile et profiteraient de tout, ils sont complètement à côté de la plaque. Sincèrement, je crois que tant qu’on ne l’a pas vécu, il est impossible de comprendre.
Ça l’est encore plus quand on refuse les chiffres pour pouvoir comparer parce qu’il n’y a plus d’analyse possible, juste du vent.
Quand les chiffres ne sont pas fiables, il vaudra toujours mieux baser son analyse sur des critères d’observation que sur des données manifestement fantaisistes.
Dans la vie, il faut savoir continuer de raisonner dans des situation ou l’on ne dispose pas de chiffres.
Il y a du travail, mais un entrepreneur fera tout pour éviter d’embaucher parce qu’il doit se farcir les ~3150 pages du Code du travail plus les ~400 nouvelles page du l’annexe qui concerne la Loi Travail 2016 (Dalloz 2016), ou payer un cabinet comptable et ses juristes pour ce faire, plus la soumission au dictat de l’administration s’il lui prend l’envie de tenter de le débaucher pour quelque motif que ce soit, même en cas de rupture conventionnelle, plus le coût exorbitant d’une telle folie, etc. En Suisse, il n’ont pas de chômage (ou si peu) et leur Code du travail fait 150 pages.
Si tu veux m’expliquer que la diarrhée réglementaire française est un obstacle à tout et ne protège de rien, tu prêches un convaincu.
A part faire le plaisir des juristes, le code du travail n’a jamais aidé personne à s’en sortir.
Tu étais d’accord avec le paradigme mais tu soutiens l’idée d’un revenu de base qui n’est rien d’autre qu’un assistanat officialisé. Quelle cohérence intellectuelle. " />
Rien que le mot assistanat, c’est de la pure propagande idéologique. Un mot à consonance péjorative pour amener au refus d’une idée sans la moindre réflexion ni analyse.
Si on analysait la source idéologique de ce refus, on comprendrait qu’elle est plus religieuse (pour la religion catholique, la paresse, c’est le mal) qu’économique.
Parce que l’incohérence, c’est de vouloir maintenir une économie de main d’oeuvre quand un robot travaille 100 fois plus vite, en consommant moins d’énergie.
La vérité, c’est que ceux qui prétendent nous sauver par le travail nous amènent tout droit vers le maintient d’un système industriel obsolète et donc économiquement voué à un faillite inéluctable.
Enfin, quand certains réaliseront que la non activité, ça n’existe pas, on aura fait un grand pas. Quand on s’occupe de soi, de sa famille, de ses amis, c’est aussi de la valeur ajoutée.
Le
28/11/2016 à
22h
45
trekker92 a écrit :
SR17, je vais t’annoncer une nouvelle :
la politique n’est pas la pour améliorer le monde
la politique est la pour ralentir la chute de la croissance, de l’économie toussa…
la politique ne doit surtout pas redresser la france, c’est un peu comme la cgt face à des patrons communistes, ils se sentiraient génés.
la politique a pour objectif de laisser le monde, la société, l’hexagone, aller dans la direction déjà empruntée.
quoi? t’imaginais que le PR allait s’amuser à réduire la dette, à la rembourser peut etre? à réduire vraiment le chomage? à rendre la france croissante?
le PR sera élu notamment par des retraités, pour des retraités…
maintenant mets toi une seconde à leur place…
penses tu vraiment, si t’etais retraité, que tu voterais pour quelqu’un de progressiste, qui risque de suspendre tes avantages financiers, et autres bénéfices de toute ta vie de travail?
la réponse est non, les retraités ne sont pas plus cons que toi, ils ont des interets personnels majeurs à défendre (leur assurance, leur santé, leur richesse, légitimement acquis) et c’est largement compréhensif de leur part, ils ont 60 ans minimum d’expérience pour te le prouver..
capische?
Je suis totalement d’accord avec ton analyse.
Cependant, même si les vieux sont très nombreux (et surtout très nombreux à voter) et que les jeunes sont très naïfs et bien éduqués avec une mentalité d’exploités, il viendra un moment ou l’on sera au pied du mur et qu’il ne suffira plus de paupériser les jeunes pour assurer les avantages des vieux. Quand l’inévitable faillite sera la, Il deviendra évident que le seul moyen de rembourser la dette sera de préempter le patrimoine et les avantages de ceux qui en ont.
D’ailleurs, si on réfléchit un instant, d’un point de vue comptable, l’accumulation de patrimoine d’un côté et l’accroissement de la dette sont indéniablement liés. Si les charges sociales et impôts nécessaire au maintient à l’équilibre des finances de l’état avaient été payées à leur juste mesure par le passé, il n’y aurait pas de dette.
Le
28/11/2016 à
22h
19
tmtisfree a écrit :
Ce sont des personnes que je connais, elles vivent très bien des aides et refusent de travailler autrement qu’au noir. Donc les idées notoirement reçues et fausses sont de ton côté. J’ai l’exemple très récent d’une préparatrice, enceinte, célibataire qui a préféré démissionner car le montant des aides spécifiques à sa situation étaient plus élevé que si elle était simplement partie en congés maternité. J’ai des dizaines d’ex. similaires. Tant que ces aides seront aussi élevées, pourquoi travailler ? On a tout fait pour dévaloriser le travail en France en faisant du social-électoral, et maintenant on vient se plaindre qu’il n’y en a plus ? Soyons sérieux.
Le fait de connaitre des gens n’implique pas forcément d’avoir un regard juste sur leur situation.
C’est même très facile de se fourvoyer dans les préjugés et les fausses analyses.
Quasiment, la plupart des gens aisés ne peuvent pas comprendre et se trompent à 95% quand ils jugent ces personnes.
La dose de collectivisme et de restriction des libertés et des droits qui l’accompagne toujours est actuellement si élevée qu’on frise l’empoisonnement et la suffocation. Le seul curatif connu est de laisser les gens avoir la responsabilité de vivre leur vie, et non pas de les assister continuellement, et de laisser l’économie vivre la sienne, et non pas de l’étrangler en la siphonnant pour des motifs bassement idéologiques/politiques.
Je suis totalement d’accord avec ce paradigme.
Mais il faut réaliser qu’on y arrivera plus sûrement en créant un revenu citoyen qu’en laissant l’anarchie économique créer une nouvelle forme d’esclavage en profitant de la raréfaction du besoin de main d’oeuvre induite par l’économie robotisée.
L’ultra libéralisme ne produira pas de miracle parce qu’il est illusoire de croire qu’il suffit de mettre des boulons dans une boite et de secouer pour en faire sortir une automobile…
Le
28/11/2016 à
21h
59
tmtisfree a écrit :
Objectivement parlant, c’est leur objet même que de refléter la réalité. Et elles crucifient la position collectiviste. Les refuser sous un prétexte illogique indique un refus d’utiliser la raison.
Certains ont capitulé depuis longtemps sur leur capacité à modifier leur schémas mentaux. Cette sclérose est difficilement réversible sans efforts sur soi pour dépasser le confort sournois que procure l’autosatisfaction de l’artificialité, de la superficialité et des idéologies simplistes : ce ne sont que des mirages destinés à maquiller sa misère intellectuelle et camoufler son rejet de la raison.
Il n’y a rien à ajouter face à une telle absurdité.
Tu ne connait pas le syndrome du village potemkine ?
C’est simple à comprendre, il en va de l’intérêt même des états que tu dénonce de produire des statistiques favorables " />
Regarde simplement comment on joue avec les statistiques du chômage. J’ai sur mon étagère un livre écrit par un ancien employé de l’ANPE qui explique tous les détails.
Les statistiques sont un moyen de propagande comme un autre pour les politiciens.
Si tu crois dans les statistiques, alors saches que tu ne peut tout simplement pas construire un raisonnement qui est juste.
Le
28/11/2016 à
21h
15
tmtisfree a écrit :
J’en connais qui vivent très bien des aides, sans travailler (ou un peu au noir). Donc non.
Ce sont des idées reçues.
Non, on ne vit pas “très bien” des aides. Elles sont notoirement insuffisantes compte tenue du niveau de la vie.
L’économie va mal parce que les escrocs que vous élisez siphonne sa plus-value et font semblant de la redistribuer en saupoudrage social et électoraliste.
Le serpent collectiviste se mord la queue et ne survivra pas.
Ce que vous n’avez pas compris, c’est qu’une certaine dose de collectivisme est nécessaire pour que l’humanité puisse progresser en passant à une économie robotisée.
D’ailleurs, les premiers à l’avoir compris sont bien les libéraux.
Le
28/11/2016 à
20h
52
Ramaloke a écrit :
Navré de te casser dans ton élan, mais en France, ça fait depuis la loi 1973 de Gisgard que l’Etat ne contrôle plus du tout l’argent et se finance sur les marchés comme n’importe quelle entreprise, ce qui mène aux dettes aberrantes qu’on observe actuellement d’ailleurs.
Et si on revient aux banques centrales, la BCE est la pire absurdité libéraliste de l’univers qui fait plonger l’Europe depuis qu’elle existe sur le modèle allemand totalement déconnecté de la réalité des sociétés de service qui compose l’Europe. Là où toutes ces comparses non tenus par des traités de non inflation ont pris les mesures appropriées lors des crises bancaires précédentes pour limiter la casse.
Comparativement aux USA, Japon et Chine, l’Europe, et donc la France, sont de très loin les plus libéraux quant-au protectionnisme et à l’import/Export.
Tu devrais pourtant adorer y vivre.
Très juste.
Le problème d’avoir copié l’Euro sur le Deutchmark, c’est qu’on n’a pas réalisé que les spécificités de la monnaie allemande au cours très élevé avait cantonné leur économie à des niches de marché de produits coûteux. Malheureusement, on ne peut pas faire vivre un continent tout entier sur ce type de production parce qu’il n’y a pas de débouchés suffisants.
L’autre problème avec l’Allemagne, c’est le modèle social qu’ils ont mis en place pour relever leur économie : des classes sociales pauvres qui produisent sans aucun droit de consommer.
Outre le fait que ce modèle est purement et simplement un retour vers l’esclavagisme, si on l’étendait à l’Europe toute entière, il n’y aurait plus de consommateurs et l’économie toute entière du continent s’écroulerait.
Quand je vois des politiques dire “copions le modèle Allemand”, on mesure toute leur naïveté sur le plan économique et commerciale.
Le
28/11/2016 à
20h
07
Ami-Kuns a écrit :
Plus de 300 coms pour une news politique (mon micro-onde à cramé à force de faire du pop-corn " />), bon, cela sera pistache pour la news sur les ayant- droits qui risque de bientôt sortir." />
Fait gaffe, c’est que le début. Faut économiser, sinon au mois de mai tu va finir par sucer du gravier… " />
Objectivement parlant, les statistiques ne reflètent pas les vraies réalités que vivent les peuples.
Et il suffit de constater cela en France pour comprendre cette évidence.
Le
28/11/2016 à
20h
01
tmtisfree a écrit :
Ils ont les moyens de se payer le moins cher, et le moins cher est ce que le capitalisme leur fournit, en faisant un profit pour ce service. Le profit est d’ailleurs la mesure de la durabilité du mod(èl)e de spécialisation choisi. Quand une entreprise, qui participe à tel ou tel mod(èl)e, fait un profit, on peut en déduire que les biens/services produits ont une valeur plus élevée que les coûts pour les produire. Ce résultat indique que l’entreprise a réalisé une contribution positive pour le bien des consommateurs, et globalement, pour la société tout entière.
Tel est le cheminement de l’enrichissement global (trickle-up economics). Il est évident qu’à cette aune, l’État est un irrémédiable et formidable loser patenté qui s’assume pleinement sur le dos des enrichisseurs. Ce n’est d’ailleurs pas innocent qu’il ait la main-mise sur la banque et la finance pour siphonner le pouvoir d’achat pour son intérêt propre (électoraliste essentiellement).
Mais en France quand on raisonne économiquement on est soupçonné de conspirer soci(ét)alement. Pas étonnant qu’on retourne à l’âge de pierre.
Quelqu’un qui est au RSA n’a absolument pas les moyens d’acheter quoi que ce soit.
Et si notre économie périclite, c’est aussi parce qu’il y a de moins en moins de consommateurs qui ont le moyens de se payer les produits fabriqués sur notre sol.
Tous les pays qui se sont lancés dans la mondialisation font la même chose, ils poussent les classes populaires à produire sans consommer (modèle des travailleurs pauvres allemands), réservant le droit de consommer à l’élite.
Il est facile de comprendre que ce modèle économique va directement au crash.
Le
28/11/2016 à
19h
36
tmtisfree a écrit :
Tout à fait, très belle image. Le système capitaliste fait baisser la barrière, càd l’accès aux biens/services toujours moins coûteux, en dépit des inégalités.
Avec 6 millions de chômeurs qui n’ont plus de salaire, ça leur fait une belle jambe que les produits chinois/indiens soient moins coûteux, ils n’ont de toute façon plus les moyens de se les payer.
Ce système avantage uniquement ceux qui ont de l’argent en renforçant leur pouvoir d’achat.
Pour les autres, c’est misère, chômage et exclusion…
Le
28/11/2016 à
19h
22
letter a écrit :
Du coup, découpons ton propos:
Au lieu de regarder les inégalités, sujet utopique, je regarde l’extrème pauvreté et elle ne cesse de reculer. Si tu veux des sources, la fondation Gates publie pas mal à ce sujet.
Montrée, oui, pour la faire reculer. Présente? Elle ne fait que reculer. Etre homo en 2016 c’est bien plus facile qu’il y a une génération. Ce n’est plus interdit, c’est même trendy par moment. Et forcément certains ont du mal avec cela et se plaignent, mais l’homophobie n’est pas plus présente, il faut arrêter le délire.
Ce sont des raisonnements purement Marxistes de lutte des classes qui font que les gens ont peur les uns des autres. Sors de France, va au Canada, en Australie, même en Chine. Les gens n’ont pas peur les uns des autres, car ils n’ont pas une société Marxiste qui essaie de monter les classes les unes contre les autres. Seule la gauche française pousse à cela. Et encore, on serait plus ferme avec les délinquants jugés coupables, on n’aurait pas peur de les retrouver dans la rue le lendemain pour comettre le même larcin.
Il n’y a pas de marché là où il n’y a pas de demande. Combien mangent des fruits de saisons, veulent les derniers téléphones et à bas prix. Rien n’interdit les gens de vivre 100% local et 100% ecoresponasbles, à pat le prix que cela coûte…
Et du coup ton discours si beau et moralisateur se résume à ce qu’on voit sur TF1. La bonne pensée distilée par nos chers médias mais ne fait avancer en rien le débat. C’est un travail de longue halène qu’il faut mener à commencer par arrêter de vouloir vivre au dessus de nos moyens, de se concentrer sur ce qui peut améliorer petit à petit les choses à long terme et non distiler quelques hausses de revenus démagogiques qui iront de toute façon dans la consommation de tout ce que tu dénonces…
Objectivement parlant, la mondialisation capitaliste a fortement avantagé le pouvoir d’achat des couches sociales les plus élevées au détriment des classes sociales populaires qui sont mises en concurrence sauvage.
Ceux qui parlent de mondialisation heureuse en Allemagne, en Angleterre ou aux USA n’ont visiblement jamais voyagé ni discuté avec le peuple de base.
A l’heure ou le peuple du pays le plus libéral du monde, les USA ont décidé de se mettre en retrait de la mondialisation, les français veulent aller vers ce système qui ne fonctionne pas et qui a causé une catastrophe sociale prouvée dans de nombreux pays du monde.
Et le plus pitoyable, c’est de vouloir privatiser le système de santé alors qu’aux USA, ce système était une véritable catastrophe qui a rendu la santé inaccessible pour une large part de la population.
Pour le Dulmont Magnum, la ram est soudé à la carte mère, seulement de la ROM soudée aussi et aucun disque et les média amovibles sont quant eu dans un format propriétaire. Bon point, les batteries sont amovible.
Il y a 35 ans, la RAM soudée, c’était plutôt courant. Mais en même temps, c’était très facile à dessouder en cas de panne (a l’époque c’était rare). Tu pouvait faire ça avec un simple fer à souder et de la tresse…
En comparaison, remplacer les RAM “Ball Grid Array” sur les circuits imprimés d’aujourd’hui c’est vraiment une autre paire de manche.
Quand aux supports de stockage propriétaires, la encore à cette époque c’était plutôt courant. Il y avait de tout et rien n’était compatible. Même chose pour les autres périphériques.
Un mec qui te vend un médicament sans explication, il fait un travail de caissier, pas de pharmacien…
Oui à Paris c’est plutôt spécial… le problème c’est qu’après les gens croient que les pharmaciens sont tous comme ça alors que non.
En plein hiver, quand ils ont une une file énorme de clients grippés et fatigués devant eux, je comprends que la réglementation ne soit pas leur première obsession.
Mais même en province, j’ai encore pas vu une pharmacie m’informer de quoi que ce soit en achetant du paracetamol.
Pour le paracétamol c’est simple à comprendre, en gros tu respectes la posologie et c’est bon, par contre de nombreux médicaments en vente libre ont des contre-indications, des interactions, des effets indésirables que même toi, “consommateur” éduqué et éclairé, n’imagine pas.
Un consommateur éclairé peut aussi avoir une idée de l’étendue du savoir qu’il ne maîtrise pas. Rien que la lecture attentive des notices des médicaments montre que ce n’est pas simple.
Quand on se renseigne un peu sur le web concernant les controverses au sujet d’un médicament, on en ressort avec l’idée que c’est… encore moins simple.
Quand aux interactions, j’ai bien conscience de ne pas les connaitre. Et donc logiquement, si je suis amené à avoir une prescription, je signale au médecin les médicaments qu’il peut m’arriver de consommer.
Mais comme globalement, je suis plutôt sportif et attentif à ma santé, je consomme rarement d’autres médicaments que ceux que j’utilise en automédication… et qui étaient déjà connu et utilisés couramment il y a plusieurs décennies.
Par exemple:
" />
Pour ma part, j’évite de consommer tout ce qui n’est pas nécessaire. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais pris ce genre de produit.
Je pars du principe que la prise d’un médicament est toujours un risque et qu’on ne consomme pas un médicament sans une bonne raison.
Le
02/12/2016 à
19h
03
Drepanocytose a écrit :
Techniquement, on ne soigne pas le rhume, mais ses symptomes " />
Crois moi si tu veux, mais quand tu as choppé une bonne crève, ce n’est pas tellement un détail qui t’obsède " />
Et d’alleurs on le fait avec des trucs qui sont considérés de plus en plus comme assez dangereux par rapport à ce que ca soigne. Renseigne toi sur la pseudoephedrine, ce que tu saurais si tu etais aussi bien informé que tu le crois
Détrompe toi, c’est précisément le genre de truc que je ne consomme pas.
D’ailleurs, pour être franc, je pense que ni les médecins ni pharmaciens n’ont jamais cherché à informer les consommateurs sur les dangers potentiels de certains médicaments.
Le
02/12/2016 à
18h
40
Drepanocytose a écrit :
Tu es un consommateur informé, parce que les gens autour de toi sont sensibilisés et informés.
Si l’info etait moins dispo autour de toi, tu aurais moins de chances d’etre bien informé.
Et cette info tu la dois aux pharmaciens, qui efuquent patiemment les gens.
C’est bien pour cela que je pense que l’information sur les principaux médicaments en vente libre, ceux que tout le monde utilise depuis des décennies pour soigner les rhumes doit être dispensée à tous à l’école.
Et il ne s’agit pas de dire “seuls les personnes ayant étudié”, il s’agit de ne pas ouvrir ca a n’importe qui sans distinction (ce qui est le cas d’une vente dérégulé e sur le net)
Sincèrement, sur le web je ne vois pas ce que les compétences du vendeur changent à l’affaire. Un produit dangereux doit logiquement être clairement annoncé comme tel et être accompagné d’une notice adéquate.
C’est exactement le même problème que pour un nettoyant ménager ou n’importe quel produit dangereux dans un magasin de bricolage.
Le
02/12/2016 à
18h
34
Drepanocytose a écrit :
Voilà.
Mais bon, les gens qui ne sont pas du metier le savent mieux que les pharmaciens… Mais par contre, les procès pleuvent, curieusement, quand les idiots s’intoxiquent ou intoxiquent leurs enfants… Là c’est la faute du pharmacien, du medecin, du fabricant, de la mère michel. Mais jamais la leur.
En même temps, ça fait quand même des décennies qu’on soigne les Rhumes avec les mêmes médicaments en vente libre.
Je ne vois pas l’intérêt d’emmerder celui qui veut acheter son stock pour l’année (pour le payer moins cher, pour gagner du temps ou parce qu’il habite loin) sous prétexte qu’il y a quelques décérébrés qui s’intoxiquent.
Le
02/12/2016 à
18h
26
picatrix a écrit :
Non, la première cause de la greffe de foie est la présence de donneurs.
La preuve : s’il n’y avait aucun donneur, il n’y aurait plus une seule greffe de foie. cqfd. " />
Ca me rappelle un ami médecin.
Quand je lui disait que tout ces scooters et motards à Paris, c’était accidentogène, il m’a répondu qu’il fallait voir le bon côté des choses, que sans eux, on aurait beaucoup moins d’organes à greffer.
Le
02/12/2016 à
18h
17
loser a écrit :
A chaque délivrance de paracétamol (ou d’un autre médicament en vente libre) le pharmacien est sensé rappeler les posologies à ne pas dépasser. Perso je le fais systématiquement.
Et je trouve que c’est une démarche intelligente. Mais pour être franc, je ne l’ai quasiment jamais constaté.
Il faut dire qu’en région parisienne, tout le monde est plutôt pressé. A l’heure de la sortie du travail, vu les files d’attente les pharmaciens n’ont pas le temps de discuter.
A partir de là si quelqu’un s’intoxique c’est qu’il l’a voulu (suicide) ou qu’il est délibérément passé outre/n’a pas écouté les conseils du pharmacien.
Tout à fait. Et de toute façon, quelqu’un qui veut se suicider trouvera toujours un moyen.
Or on constate qu’en France les accidents sont rares…
Aux USA, où le paracétamol est vendu n’importe où, le surdosage en paracétamol est la 1ere cause de greffe du foie… En Suède, ils avaient pris le même chemin il y a quelques années et ont remis le paracétamol en pharmacie.
Faut voir le niveau d’éducation des masses aux USA…
Pour ma part, je pars du principe que ce qui m’empêche de faire des erreurs avec le Paracetamol, ce n’est pas la restriction de vente (parce qu’une seule boite peut suffire à faire des bêtises) ni l’information des pharmaciens (qui n’est pas systématique), mais bien parce que je suis un consommateur informé des dangers de ce médicament. A savoir qu’il faut éviter tout surdosage, qu’il soit ponctuel ou cumulatif.
Donc je pense qu’une meilleure logique serait d’informer à l’école du bon usage et des dangers des principaux médicaments en vente libre. Penser que seuls des personnes “qui ont fait des études pour” peuvent comprendre, c’est une logique d’infantilisation des masses qui mène tout droit aux accidents.
Le
02/12/2016 à
17h
37
wanou2 a écrit :
…
Après pour les conseils en pharmacie je ne peux pas dire j’ai pas fais les x années d’études nécessaires pour donner un avis sérieux.
Pour ceux qui ne vont pas chez le médecin au moindre rhume, il y a aussi des cas ou l’on veut juste acheter nos médicaments et vitamines a un prix décent et ne pas payer inutilement pour de très coûteuses compétences que l’on n’utilise jamais quand on va en officine.
Nos élus ne font rien pour rendre la santé abordable.
Le
02/12/2016 à
17h
25
Drepanocytose a écrit :
Lol, ca ne merite pas mieux.
Les gens “qui savent se rensigner” meurent par milliers par intoxication hepatique a coup de paracetamol dans les pays trop liberalisés, nous ont créé des multiresistances aux antibio en ayant voulu soigner des rhumes, etc.
Si les pharmaciens ont fait des etudes, c’est pas pour rien. C’est comme si moi je venais te dire que je suis aussi bon que toi dans ton taf, parce que j’ai internet.
Comme si nos médecins à nous n’avaient pas prescrit des antibiotiques à gogo pendant des décennies pour le moindre rhume. Donc les pays “libéralisés” ont bon dos…
Et pour le Paracétamol, désolé mais les pharmacies n’empêchent en rien un usage dangereux. Il serait bien plus efficace d’imprimer en gros et en rouge “ATTENTION, SURDOSAGE OU ABUS = MORT CERTAINE” sur les boites.
Et je pense qu’il devrait y avoir à l’école un minimum d’information pour tous sur le bon usage et les dangers des médicaments.
Le
02/12/2016 à
15h
45
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’a chaque nouvelle réglementation, ça demande des travaux qui coûtent de l’argent. Et il faut bien que quelqu’un paye. Et celui qui paye c’est le consommateur.
loser a écrit :
Disons que le contrôle était un peu ”léger” parfois: il était possible d’acheter des médicaments susceptibles de mésusage en trop grandes quantités.
Sur certains sites aussi certains médicaments étaient en promotion, ce qui est interdit.
Sur Amazon et en parapharmacie, tu ne trouves pas de médicaments.
Et comment tu fait la différence entre un consommateur qui “abuse” et un consommateur qui commande pour plusieurs mois pour économiser des frais de port ?
Vu que le commerce en ligne suppose des frais de port relativement élevés, ces mesures enlèvent tout intérêt a l’achat de médicament en ligne.
D’ailleurs, nos élus devraient cesser de prendre les consommateurs pour des enfants. Le marché du médicament en France est déjà l’un des plus réglementé au monde.
Et si j’était à leur place, je m’inquiéterait plutôt du prix de certains médicament qui ont augmenté dans des proportions hallucinantes en quelques années.
La seule que je connaisse qui a un ISO X86 c’est lakka.
Retropie peut être compilé et installé sur une ubuntu…mais c’est plus laborieux qu’un iso…
Le souci de lakka x86 c’est qu’elle ne propose pas dolphin (gamecube) et PCSX2(ps2)…ce que propose retropie…
Bref le choix est maigre et c’est bien dommage: un simple nuc core i3 pourrait être une super machine d’émulation qui permettrait de faire tourner jusqu’à la gamecube/wii sans toucher à un clavier et une souris…" />
Dans le rétro gaming, il n’y a pas que des consoles…
Le
30/11/2016 à
19h
51
jadawin_2 a écrit :
Autant j’applaudis à deux mains toutes ces initiatives (recalbox, lakka, retropie, happi etc…), autant je peste contre le fait qu’il a fallu attendre la version 4 pour prendre en charge les clés USB pour pouvoir rouler les roms et sauvegarder dessus.
Come on les gars sur windows les émus font ça depuis 15ans ? Pourquoi ne pas l’avoir fait dès le début, il me semble que c’est le genre de choses indispensable.
Peut être parce que tout ça demande du travail et que c’est des passionnés volontaires qui s’en occupent ?
L’agence ajoute que ce comportement en réponse aux fausses informations récupérées par l’ordinateur de bord a été « clairement reproduit dans des simulations informatiques ». Reste maintenant à connaitre les raisons du bug dans la récupération des données de l’IMU.
Je m’étonne qu’il n’aient pas réalisé ces simulations avant.
OlivierJ a écrit :
Disons que pour ton commentaire j’avais perçu l’ironie et souri, mais il y en a capable de poster ça sérieusement, sans parler des champions du monde de programmation qui viennent se vanter de faire mieux que ceux qui se sont occupé de la sonde…
Je suis d’accord qu’il est toujours plus facile de penser qu’on est meilleur que les autres que de l’être véritablement.
Cela étant dit, un bug dans le code ou des infos erronées d’un capteur, c’est un problème de base qui doit être anticipé.
Normalement, de bonnes méthodologies de validation devraient permettre de déverminer 99% de ces problèmes.
Reste à savoir s’il y a un problème de méthodologie ou si on se trouve dans les 1% d’impondérables que personne n’aurait pu prévoir.
Le revenu net de quelqu’un qui sort d’école dans mon entreprise est entre 42k et 45K (selon le bonus), et les exigences que l’on a sont sont relativement basique : savoir coder (manipuler des listes, des chaines de caractères), parler anglais, savoir s’exprimer.
Pour ce qui est de l’age limite, il est vrai que les personnes qui ont de l’age sont mal vu en France, mais au final, même ce type de profil est difficile à trouver.
Il suffit de se rendre sur n’importe quelle plateforme de travail en ligne pour comprendre que des codeurs disponibles, on en trouve par millier… et avec des tarifs extrêmement bas et des gens compétents.
Quand à l’embauche à la sortie des meilleures école, oui, les entreprises en veulent bien. Et s’ils bossent bien, ils auront du travail pendant 15 ou 20 ans… sur les 40 (ou plus) qu’il faudra aligner pour partir en retraite. Vous avez dit arnaque ?
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Ce sujet montre comme tant d’autres les graves incohérence stratégiques des pays qui composent l’Europe.
Nous voudrions avoir une économie prospère, mais nous continuons pourtant de privilégier les produits de la concurrence américaine dans tous les domaines.
Dans le domaine de la défense, de nombreux pays d’Europe achètent des F18 malgré l’existence d’une offre européenne de qualité. Dans le domaine de l’informatique, le constat est le même.
Depuis que la France est entrée dans l’Euro, nous avons perdu une grande partie de notre industrie. De grandes entreprises ont été vendues, aboutissant au démantèlement massif de l’activité sur le sol français.
Mais visiblement tout cela n’empêche pas nos “élites” de dormir…
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