Pour la question 32 vs 64 bits, j’ai pas mal galéré ces derniers mois. La stratégie de ma boîte a été de mettre 32 sur les postes win32 et 64 sur les win64.
C’était juste ce qu’il ne fallait pas faire.
Perso, j’ai un 64 et effectivement sur les gros classeurs (contenant powerpivot), on note la différence.
Par contre, j’ai pas mal de code VBA à retravailler : les déclarations d’API sont différentes; certaines références n’existent plus (pour aller taper sur du Access, il faut oublier DAO pour le remplacer par ADO => jet n’est plus supporté en VBA); parfois, des bugs apparaissent sans que je sache qui incriminer.
Bref, j’ai un avis clair : c’est soit tout en 32, soit tout en 64.
Et j’ai un avis moins clair : tout 32 ou tout 64 ? Personnellement, après des semaines de galère, je m’en suis sorti sur 64. Pas certain que ce soit les cas de tout le monde. Mais comme on va bien devoir passer à 64 (je crois que c’est le dernier office en 32), peut-être faut-il y penser dés maintenant ?
Le
26/02/2014 à
16h
22
Concernant le travail sur 900 000 lignes, j’ai testé Power pivot, un plugin excel (mais pas dispo sur toutes les versions je crois).
C’est pas trop mal. On se trouve dans un univers qui jouxte excel où on peut aspirer des bases de données, créer des relations entre tables, ajouter des colonnes calculées en DAX puis requêter le tout avec un tableau croisé dynamique pou ramener les calculs/sélection sur Excel.
Il semble que certains s’amusent avec des millions de lignes. Mon expérience personnelle n’est pas si optimiste. On note un manque de maturité mais un énorme potentiel.
En tout cas, c’est ce que MS appelle self BI et semble beaucoup miser dessus.
Si on part du postulat : une grande force de PCI est l’affection de son nombreux public: toucher plus d’un million de lecteur à 8 journalistes, le chiffre est incroyable. De plus, de nombreux lecteurs sont fidèles.
Une idée serait de travailler su cet axe :
demander régulièrement d’enlever l’adblock (je vais me mettre des lecteurs sur le dos mais j’ai d mal à comprendre qu’on fasse cela si on vient régulièrement). Je ne suis jamais gêné par les pubs ici et cela ne m’a jamais fait perdre ne serait-ce qu’une seconde.
demander de passer par PDN lors des achats. Moi le premier je n’y pense pas car ce n’est pas le comparateur habituel. N’empêche, dés mes prochains achats, si le site cible est référencé, je ferai l’effort d’acheter via PDN (en fait, je ne sais pas si cela vous rapporte au clic ou à l’acte d’achat)
une augmentation de capital où les lecteurs pourraient participer seraient à mon avis un succès.
Le
06/05/2013 à
10h
11
Bonjour,
D’abord merci pour toutes ces années de news. Commencer sa journée de boulot par des news PCI, c’est un vrai plaisir.
Je suis financier en entreprise et je suis toujours étonné quand je vois les CA des sites gratuits. Il faut une bonne dose de courage et de talent pour réussir: 600 KE / an quand on est un site au top (si, si !); et 8 journalistes à plein temps …oui, la question du modèle se pose.
En tant que lecteur, une idée m’est venue. Un abonnement, ce n’est pas tant le prix qui me fait peur, c’est surtout le fait de mettre la main dedans. Si je prends un abo PCI, il n’y aurait pas de raison que je ne prenne pas des abonnements sur des sites spécialisés que je consulte également. Et le total payé par mois risque de ne pas être maîtrisable, engendrant une véritable réticence de ma part (mon cas est-il représentatif?).
Par contre, si on me proposait à 10 E / mois pour un ensemble d’abonnements sur des sites indépendants de qualité qui traitent de choses différentes, là j’aurais la sensation de maîtriser un budget. Je pense par exemple à un site comme minimachines.net où Pierre galère pour fournir une info de qualité sans pourrir son site de pub; ou même Korben.
J’imagine avoir le choix entre 30 sites et la possibilité d’en cocher 10. Cela ferait 1 Eur / mois mais sur un nombre d’abonnements largement supérieur.
En plus, cela pourrait être l’occase de mettre en commun la partie abonnement (légale, comptable, communication et logistique) pour des gains sur les coûts.
Et les sites de qualités de news sur le net :
1/ Vous vous connaissez entre vous
2/ Vous unir avec des confrères sérieux pour mieux contrer les sites issus de groupes, je suis certain que vous y pensez déjà
Je ne nie pas leur influence je dis qu’ils ne dirigent pas le monde, très loin de là.
* Les USA ont fait une guerre en Afghanistan pour y chasser les terroristes et ceux-ci sont plus forts que jamais et apparaissent comme ceux qui chassent les américains du pays tandis que la population se sent trahie.
* Les USA ont fait une guerre en Irak pour y obtenir un pays allié qui serait un contre-pouvoir face à l’Iran et aux autres, et assurerait la promotion du modèle occidental. Et le pays est en guerre civile et n’est qu’une parodie de démocratie, cette guerre est largement alimentée par l’Iran qui y est apparue comme capable de rivaliser avec les américains, et la population y déteste les Américains et il y a fort à parier que les bases américaines ne resteront pas bien longtemps.
* Les USA ont passé les dernières années à faire pression sur la Chine pour obtenir une réévaluation du Wuan et celui-ci n’a pas bougé d’un pouce.
* Les USA ont fait pression sur l’Iran depuis plusieurs années et le programme atomique Iranien sera bientôt terminé.
* Et pendant ce temps le déficit américain n’a cessé d’exploser vu qu’ils ne sont pas foutus de s’entendre sur plan budgétaire.
C’est ça diriger le monde ?
Pas tout à fait d’accord. Premièrement, à vouloir intervenir partout, les US ont des échecs.
Par exemple, les pressions sur la Chine sont un vrai problème pour les US.
En Afghanistan, qu’ont-ils cherché à faire ? la vrai raison, je ne la connais pas; donc j’ai du mal à savoir s’ils ont réussi.
En Iran, on constate qu’aujourd’hui, on ne peut plus empêcher un pays qui y met les moyens d’avoir sa propre bombe. Ce qui était un exploit technologique dans les années 1950 se banalise aujourd’hui.
Mais aller en Irak, c’était :
reprendre le pétrole que Sadam Hussein avait nationalisé (qui a le pétrole Irakien aujourd’hui ?)
calmer l’OPEP qui allait s’entendre pour exporter du pétrole cher
Je ne pense pas que les US aient dépensé des sous pour se chercher des amis.
Aujourd’hui, le constat est clair :
les US se permettent de braquer notre impôt sur les sociétés
les US ont des bases militaires un peu partout (même en Italie)
les richesses de l’Afrique vont à l’occident, surtout aux US
Le
22/11/2012 à
10h
44
HarmattanBlow a écrit :
Les US dirigent le monde ? La bonne blague ! Tu as lu des infos dernièrement sur le Moyen Orient, l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud ? Les USA ne se gouvernent même pas eux-mêmes, alors le Monde…
Si tu avais regardé ton reportage tu saurais que la majorité des entreprises mentionnées sont européennes. Si ce reportage démontre une chose c’est avant tout que les principaux responsables européens considèrent que les intérêts des grands groupes européens et des peuples européens sont confondus, et que les visions néo-libérales y sont reines. Ce qui n’est pas vraiment une surprise ni une nouveauté.
J’ai pris le temps de regarder la vidéo (pour le moment, je n’en n’ai vu qu’une bonne partie).
La vidéo est intéressante. Comme toi, je ne vois pas en quoi cela traite de la domination américaine. Il s’agit plus d’un système de corruption masqué en lobbying généralisé.
Après, y voir là le néo-libéralisme …là je te laisse seul avec la politique. La corruption existe dans tous les systèmes.
Tant qu’il y aura des humains qui gagnent un salaire normal et qui peuvent prendre des décisions à plusieurs millions, il y aura risque de corruption. D’ailleurs, on rappelle chaque année dans un classement que la France est un pays bien corrompu par rapport au reste du monde.
Pour ceux qui s’intéressent un peu aux documentaires qui sortent des classiques, j’en ai deux à proposer :
les médicamenteurs: un zoom sur l’industrie pharmaceutique où est évoqué le lobbying sur les médicaments - c’est traité sérieusement.
Gaz et pétrole: Guerres secrètes: là, on y aborde la domination Américaine (enfin plutôt occidentale mais la part du lion est américaine)
Si d’autres ont des documentaires dans le style, je suis preneur.
Le
21/11/2012 à
10h
41
Petit conseil : lire cet article qui explique comment apple procède et comment l’administration américaie fut complice. On y évoque aussi Google qui a les mêmes intérêts.
Ben oui, au board de Google, la vision est que la société est plus rentable quand elle ne paie pas d’impôts, ce qui est évident.
Je ne pense pas que ce soit des sentimentaux - Et Google, vexé d’être obligé de respecter les règles comme les autres, se retirerait-il du marché Européen et ainsi ferait moins de bénéfice ?
Là je crois qu’on rêve en effet.
Pour une société, il est normal d’aller sur un marché si on espère du bénéfice. Ce sera toujours le cas de l’Europe après régularisation.
Le
21/11/2012 à
10h
13
HarmattanBlow a écrit :
Total & autres sont contrôlés depuis longtemps, la fixette sur l’IT étranger vient de ce que celui-ci ne paie quasiment rien en France et n’y a quasiment aucun emploi. Et, oui, sucer en priorité la moelle des société étrangères se justifie tout à fait, bon sang ! A un moment il faut quand même décider si on est du côté des actionnaires de Google ou de son pays, du côté d’une finance sans vergogne ou de celui de notre système de sécurité sociale.
totut à fait. Sans entrer dans un débat capitaliste / anti-capitaliste, là on évoque juste le fait de payer ce qui est du à l’administration Francaise. Et s’il y a un manque à gangner en France qui sera compensé par nos impôts.
Ma société (dont je suis financier) s’implante chaque année dans un nouveau pays. On tient évidemment compte de la législation fiscale du pays, ce qui semble logique. Pourquoi ces sociétés en seraient exemptées ?
Et comme tu le précises, cet argent qui ne rentre pas dans nos caisses, déséquilibre les comptes de la France. C’est pourquoi la France et bien d’autres pays s’élèvent en ce moment contre ce braquage.
D’autant que Bush a mis en place une loi pour rapatrier facilement l’argent des paradis fiscaux vers les US avec un taux d’imposition de 5%. Conclusion, l’impôt non payé en France est partagé entre les actionnaires et l’état américain.
On n’est plus dans un problème gauche-droite; là c’est juste un pur problème de gestion et de guerre économique entre pays.
Ces grosses entreprises ont tout intérêt à faire du business avec l’Europe car elles y gagnent un max d’argent. Les impôts à payer sont énormes car les marges le sont aussi. Donc la menace de ne plus fournir la France n’est pas crédible une seconde.
Et si jamais Google faisait plier un gros pays comme la France, Google prendrait tout droit le chemin du démantèlement Antitrust. Donc Google doit la jouer fine de son coté également.
Le
07/11/2012 à
22h
32
Pour information les différents taux d’imposition en Europe. Vous verrez que les gros pays ont des taux proches les uns des autres.
Google aurait pu faire un bon coup en France en déduisant un maximum de crédit d’impôt recherche de son impôt.
L’impôt aurait été optimisé et non détourné.
Le
07/11/2012 à
22h
23
Tolor a écrit :
Dans les 1,7 milliards, il y a 1milliard qui est simplement la récupération de ce que Google n’aurait pas payé depuis 5 ans.
L’amende, c’est “juste” 700 millions.
Ben c’est comme toute personne imposable.
Si on gruge et qu’on se fait avoir, on paie ce qu’on doit ainsi que les pénalités de retard.
Ce qui pourrait calmer ceux qui jouent au chat et à la souris, c’est qu’en plus ils ne récupéreront pas les taxes déjà payées dans les pays intermédiaires et leur cash est coincé dans des paradis fiscaux … et ils paieront encore pour rapatrier ce cash.
Je trouve la situation normale. Ils se seraient acquittés de l’impôt normalement, il n’y aurait pas de problème.
Ma boite va installer une filiale au Brésil. Vous savez quoi ? On respectera la loi fiscale locale. Pour Google, Apple, Total … ce devrait être différent ?
Je suis d’accord avec toi , même au niveau de l’équité, cette argent est dû, le CONtribuable est essoré, pourquoi une entreprise privée devrait pouvoir y échapper.
Là où je nuance c’est que l’Etat ne devrait pas poursuivre cette “arnaque” pour ce motif de rentré budgétaire (et donc fatallement de se dédouaner en disant, la faute est aux entreprises étrangeres,– je fais réference aux commentaires sur la Lex google) .. Elle doit poursuivre cette bataille pour le motif qu’elle entraine de la concurrence déloyale. Par exemple Archos paye 35% d’impôt… Apple 2% … Techiquement il y a de la concurrence déloyale.
C’est comme si Apple pouvait payer ses salariés en France 0,8 euro brut de l’heure ..
Pas étonnant qu’il y est peu d’innonvation en Europe, car comment faire de la R&D quand on marge pas (et que les banques pretent rien).
OK. Je suis bien d’accord qu’il faut distinguer les différents problèmes. L’embourbement de la France ne vient pas des méchants qui ne respectent pas les règles, en tout cas pas plus que divers problèmes qui se cumulent.
Aujourd’hui, je vois deux gros problèmes :
peu d’envie d’entreprendre en France (il y a des raisons)
peu d’envie d’entreprises étrangères d’investir en France
On est à la rue sur pas mal de points, par exemple :
l’environnement Français est complexe et pas clair: le droit du travail est tellement important qu’il se révèle un piège pour un petit entrepreneur. Les calculs d’allègements sont complexes à calculer.
l’image du travailleur Français à l’étranger est déplorable. Et plus je bosse à l’international, plus je me dis que nous sommes des idiots: tout le monde pense qu’on ne bosse pas alors que c’est juste faux.
le contrôle de nos dépenses est pitoyable et opaque: comment baisser les impôts dans ce cas ? La France est un pays corrompu dans les rapports internationaux. Je ne suis pas certain qu’on ait envie de cette transparence.
les Français ont peur du changement: toute tentative de changement profond se solde par une grève et une démotivation du gouvernement en place.
Le
07/11/2012 à
15h
06
tmtisfree a écrit :
Personne ne doute de la corruption des politiciens en général et US en particulier.
C’est bizarre, moi je pensais plus à celles des Français.
Du style ‘je ne savais pas’.
Parce que sur le coup, le politiciens US font leur TAF : prendre le cash des autres pays.
Après, on va nous jouer du violon sur le ‘laisser, laisser passer’ et autres manipulations sur les bienfaits de la libre concurrence.
Plus ça va, et plus je me dis que l’idéologie n’est là que pour déservir ceux qui y croient.
Le
07/11/2012 à
14h
23
tmtisfree a écrit :
1/ Il faudrait réexpliquer ce b-a-ba comptable à nos politiciens dépensiers. Quand les dépenses sont supérieures aux recettes depuis si longtemps, cela s’appelle techniquement la faillite.
2/ Compenser un manque de recettes epsilon par de l’endettement en dizaine de milliards d’€ et qui n’est pas de l’investissement pour générer un profit ultérieur, n’est pas une bonne gestion. C’est la ruine assurée.
La gestion actuelle (si on peut appeler le fait de dépenser sans compter de la gestion) de l’État consiste dépenser selon les besoins (saupoudrage généralement) et à créer, pour ce faire, des obligations (d’État donc) contre de l’argent créé à partir de rien par les banques centrales. Ces obligations ne sont rien d’autres que des bouts de papier avec des chiffres dessus, càd des promesses de rembourser (ou pas) dans le futur par les générations futures (20 à 30 ans).
En plus de créer ses papiers obligataires selon son bon vouloir, l’État spolie les citoyens d’une partie de leur richesse par l’inflation du pool monétaire qui résulte de la création de novo de l’argent du paragraphe ci-dessus (baisse du pouvoir d’achat).
Donc oui, le mode de gestion de l’État ne devrait pas être différent de celui de tout un chacun.
Attention, je ne dis pas le contraire. La gestion de ce pays m’irrite depuis de longues années. Mais ça à la limite, c’est nos affaires.
Mais quand je vois qu’il existe des manipulations des USA qui permettent :
de ne pas payer d’impôt chez nous par le biais de paradis fiscaux (allez … 1%)
la contre-partie est que l’argent est coincé dans ces paradis fiscaux
on fabrique alors des lois américaines pour rapatrier ces sommes avec une faible imposition (5%)
.. Je me dis que l’impôt du en France n’est non seulement pas payé, mais en plus il est transféré aux USA. Si cela est vrai, c’est un pur scandale.
En gros, les 33% dus en France, se transforment en :
1% payés en France
5% payés aux US
S’ils prennent 5% sur les impôts de tous les pays et qu’on trouve cela normal, je m’inquiète.
Exactement les déficits sont du la plupart du temps à des hausses de dépenses non controlé, ou à des nouvelles dépenses du à un transfert de pouvoir (par exemple de l’Etat aux collectivités) qui n’a entraîné la suppression d’anciennes unité… Si on regarde les recettes fiscales, elles sont en augmentation constantes avec le temps (de part leur nature et le fait qu’elles soient lié à la consommation) , le problème est que les dépenses augmentent beaucoup plus vite que les recettes…
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Il est faux de négliger un manque à gagner au niveau des dépenses.
pour faie simple, je prends l’exemple d’une entreprise qui produit 100, a 70% de frais variables et 20 de frais fixes en année 1.
En année 1, elle fait donc 100 - 70 - 20 = 10 de résultat
En année 2, elle ne peut facturer 5 parmi ces 100 [le parallèle est qu’on la même activité en France mais qu’on ne peut prélever le même impôt]. Elle fait donc 95 - 70 - 20 = 5 de résultat
On divise par deux un résultat pour une différence de 5% sur les recettes. Donc avancer que le manque à gagner serait négligeable dans le cadre de l’équilibre du budget n’est pas un argument recevable.
Et ton argument qu’il est souhaitable de maîtriser nos dépenses, je pense que personne ne s’y oppose. Je pense simplement que c’est un autre sujet.
Le
07/11/2012 à
13h
46
tmtisfree a écrit :
“Notre endettement” serait le même (à quelques décimales près) parce qu’il n’existe aucune limite à la possibilité de dépenser d’un État vu que c’est lui qui détermine cette limite en dernier ressort.
L’épouvantail faisant croire que les dettes souveraines sont dues à des sociétés éludant légalement l’impôt est grossier et trompeur parce qu’il masque avec commodité le caractère dispendieux et pervers du concept d’État-providence.
Schématiquement, on a (recettes - dépenses) qui font un budget. Si on est en déficit, on s’endette.
Si on ampute les recettes, on compense par de l’endettement à dépenses égales. Je ne vois pas ce que le mode de gestion du pays vient faire là ?
Le
07/11/2012 à
11h
23
Ballos a écrit :
Je suis d’accord avec toi, mais pour d’autres raison, ces grandes firmes comme apple paient moins d’impôts et elles ont une structure de couts moins élevés grâce aux ventes inter- filiales “optimisé”.. résultat on a de la concurrence déloyale.. C’est bien beau de se moquer par exemple d’Archos, mais s’ils ne payaient que 2% d’impôts ils auraient surement plus de fond pour faire de la R&D.. J’appelle ça du dumping Fiscal . L’Europe doit faire quelque chose pour harmoniser les fiscalité dans l’union car là en ce moment les 80 milliards d’Apple qui dorment dans les paradis fiscaux ne servent à rien, pire ils ne permettrons que d’ enrichir les rentiers..
J’espère qu’Obama va les taxer à 35%, ça leur servira de leçon …
Non seulement c’est du dumping fiscal mais en plus c’est du détournement de fond public.
Par exemple, une société Française paie 33% d’impôt. Elle se fait racheter par une société Américaine qui a une telle pratique.
1/ L’état Français ne récupère quasiment plus l’impôt
2/ L’administration américaine récupère une partie de l’impôt.
Donc en gros les US font un beau braquage.
Les us favoriseraient-elles cette pratique ?
La réponse semble être oui. Parce qu’Apple et certains autres se retrouvent avec de belles sommes dans des paradis fiscaux à rapatrier aux us pour en profiter.
Le retour est soumis à taxation. Bush en 2004 a fait voter une loi qui permettait de rapatrier pendant une période du cash des paradis fiscaux à 5% de taxation, en fermant les yeux.
Oui mais pour passer de 47% à 33% de prélèvements il faut réaliser 320 milliards d’économies par an. Je te laisse chercher comment y parvenir mais j’ai dans l’idée que ça va être un peu plus compliqué que de laisser des nids de poule sur les routes. ;)
Au passage les routes françaises ne sont pas si bien entretenues que ça et je ne suis de toute façon pas certain que colmater un nid de poule après cinq ans soit plus coûteux que de le faire au bout de six mois. Quant à l’idée selon laquelle nous n’avons que de super services publics, elle me paraît un peu simpliste même si, bien sûr, en comparaison du Soudan il n’y a rien à redire.
Je crois que tu fais erreur sur la personne. Je n’ai jamais écrit qu’il fallait passer de 47% à 33%. Je disais juste qu’il est toujours plus difficile de faire baisser nos dépenses que d’augmenter la fiscalité.
Et pour cela, il y a trois voies (je n’en vois pas d’autres) :
optimiser nos services : il y a de la marge quand je vois les ratios de personnes qui s’occupent de la paye par exemple dans l’administration. Mais le gain sera limité.
dégrader nos services : oui, réparer un nid de poule est plus coûteux si on le répare sans délais. Ce n’est qu’une image pour dire que nos services sont excellents et qu’on pourrait baisser ces niveaux d’excellence sans souffrir pour autant. Et je confirme que le niveau est très bon dans nos services publics : c’est toujours bon de se déplacer à l’étranger. Rien n’est parfait bien sûr en France - mais le niveau est excellent
se passer de certains services: pour de grosses coupes budgétaires => ce qui ferait trés mal et que je souhaite éviter.
Donc comme je n’ai pas l’ambition d’aller dans le même mûr que la Grèce, je fais partie des personnes qui souhaitent une légère baisse de la qualité des services publics afin d’équilibrer nos comptes. On ne peut plus continuer à considérer ces dépenses comme des éléments qu’on ne peut pas bouger alors que d’autres proposent des choses souvent moins bien mais pour moins cher.
Ce n’est pas avec plaisir que j’écris cela : je préférerais avoir de super services publics, ne pas payer d’impôts, tout cela sans s’endetter. Mais l’homme politique qui promettrait cela serait malhonnête.
Le
12/09/2012 à
17h
13
HarmattanBlow a écrit :
Tu n’as pas lu ce que j’ai écrit. C’est 47% qu’il faudrait prélever, pas 33%. C’est pour cela que ton système semble avantageux. La réalité du système actuel est déjà un taux de prélèvement très uniforme, 40% à 50% selon les salariés, tout compris (IS, IR, cotisations, etc). C’est un des problèmes de la France, les USA ont une bien meilleure progressivité par exemple (mais aussi un taux de prélèvement moyen bien plus faible bien sûr).
Rien n’interdit de regarder nos dépenses en même temps que d’étudier nos manières d’imposer (certaines sont reconnues plus efficaces que d’autres et on peut se poser des questions quant à sa progressivité comme tu le soulignes)
Aujourd’hui en France, dés qu’une route est abîmée, elle est réparée. Les éboueurs passent chez nous très souvent. Bref, on s’est habitué à une super service - et ceux qui gueulent n’ont qu’à jeter un oeil vers les pays sont réellement dans le besoin.
Ma réflexion est qu’il serait peut-être judicieux de faire des choix d’économies afin d’équilibrer nos comptes et/ou de baisser nos impôts.
De même, je trouve abérant qu’il n’existe pas de comptes publiés sur le net des collectivités locales afin qu’on puisse les benchmarker, comme dans toute entreprise.
Ainsi, une bonne gestion et des choix dirigés d’économies éviteraient de faire de grosses coupes qui nous affecteraient vraiment.
Le
12/09/2012 à
17h
04
Attention sur les niches fiscales des cadres. En regardant de prêt, il s’agit de se substituer à l’état.
ex: Il faut construire des logements pour faire baisser le coût du logement. L’état n’a pas les sous pour le faire => ils le font faire le boulot à des personnes aisées qui n’auraient pas fait cet investissement sans le rabais fiscal.
Oui, on peut réduire ses impôts mais au prix d’un investissement parfois hasardeux. Personnellement, chaque fois qu’on m’a rencontré pour me faire baisser mes impôts, j’ai refusé après analyse. Les rabais d’impôts ne sont pas importants. Les biens sont surcotés, les conditions drastiques en cas de sortie (décès, divorce, perte d’emploi, …).
Donc réduire les niches fiscales à un tour de passe-passe que les riches s’octroieraient est un peu rapide.
Ça c’est pour le commun des mortels. Aprés il y a des cas comme Bettencourt - mais là on a plus un comportement d’entreprise qu’un comportement de particulier.
Le
12/09/2012 à
15h
56
XtofChezLesTeutons a écrit :
Sans vouloir me repeter, c’est en faisant cela que l’Irlande a attiré tous les call-centers (ainsi que d’autres industries) dans les années 90. Conséquence: chomage a 0; et 10% de croissance annuelle.
Le truc c’est qu’on est dans l’échiquier mondial où tout le monde poussent ses pions.
L’Irlande fait du dumping, subventionne ses call-centers => les call-centers affluent.
L’Inde s’ouvre sur le marché Anglais du Call-Center => les call-centers partent.
[exemple vécu pour information]
Tout cela pour dire que si jamais La France se mettait à faire du dumping fiscal, les autres pays ne resteraient pas sans réponse bien longtemps.
De plus, dans ton raisonnement (comme dans beaucoup de nos réflexions macros d’ailleurs), il est bien difficile d’affirmer qu’une perte d’IS des société déjà cotisantes seraient compensées par de l’IS de futurs investisseurs étrangers.
Je ne dis pas le contraire non plus car je n’en sais rien et j’imagine qu’on a différents scénarios si on baisse le taux d’IS à 30%, 20%, 10% ou 5%.
Et là où je te rejoins, c’est que la France doit redevenir sexy. Quand un investisseur choit un pays, il regarde, le taux d’IS, le salaire moyen chargé, la puissance des syndicats, la qualité des infrastructures, la stabilité, les ressources locales, … Bref, améliorer ces leviers est important.
Objectivement dans ma boîte, on ne regarde pas le taux d’IS pour ouvrir à l’étranger. Mais c’est juste un cas d’entreprise parmi des milliers.
Le
12/09/2012 à
15h
37
CanalGuada a écrit :
+1 La seule vraie bonne idée, puisque cela garantit que les richesses soient réinvesties dans le pays qui les a produites.
J’en parlais dans un de mes posts, cette idée semble intéressante, au moins pour prélever une partie de l’impôt. Cela pourrait résoudre de nombreux cas d’entreprises qui font de l’évasion fiscale. Malheureusement, j’ai lu un autre article sur le sujet :
Et Google ne déclare que 138 millions de CA sur les 1,4 milliard estimés ! J’imagine qu’il est difficile dans l’activité de Google de localiser la prestation. Maintenant, si Google peut jouer à ce petit jeu, ce n’est pas le cas de 99% des entreprises qui ont plus de facilité à délocaliser leur bénéfices que leurs CA.
Le
12/09/2012 à
15h
29
Il y a une différence entre la chasse au gaspillage où tout le monde est d’accord et les coupes franches dans notre système.
Plus d’école ? plus d’armée? plus d’hôpitaux publics ou cliniques subventionnées ? plus de routes ? plus de ramassages de poubelles (pour moi, les différences collectivités-états sont fictives) ? plus d’éclairages publics ? plus de jardins publics ? plus de musées ? plus de festivals ? plus de politiques ? plus d’entretiens de nos monuments ?
Je pense qu’on oublie à quoi servent nos impôts. C’est bien beau de dire que tous nos problèmes se résolvent en chassant le gaspillage, mais il reste le principal à coté.
tout cela pour dire qu’on a des choix de société à faire. Et on peut imaginer privatiser un maximum de choses. Donc mettre un Impôt à un taux discount nous mènerait soit à la banqueroute, soit à un changement profond de notre pays en privatisant le pays.
Aujourd’hui, je ne vois d’ailleurs aucun parti proposer cette voie et aucun Français la réclamer.
Le
12/09/2012 à
14h
18
Si on trouve une manière de taxer google en France sans possibilité de détourner l’impôt, Google ne partira pas de France.
La raison est que tant qu’il y a du fric à faire dans un pays, une entreprise du type google ira y travailler. Ce sera certes moins rentable en payant des impôts mais ce sera suffisamment rentable pour y rester.
Le pire, c’est que google n’est même pas à blâmer: ils ont des règles du jeu et ils optimisent. Pour moi, la honte vient de ces règles, pas des entreprises qui font leur boulot d’optimisation.
Le
12/09/2012 à
14h
11
XtofChezLesTeutons a écrit :
" />
La meilleure idée jamais proposée pour améliorer le chomage. " />
Oui, enfin il ne faut pas être de mauvaise foi non plus. Celle-là, on peut la faire sur n’importe quel impôt.
Exemples:
Une taxe sur le bénéfice ? Veux-tu empêcher les entreprises de faire du bénéfice ? Donc plus personne ne voudra créer de boîtes ? et donc tu crées du chômage.
Une taxe sur les moyens de production (ex taxe pro) : veux-tu empêcher le pays de se moderniser et donc perdre en compétitivité ? et donc tu crées du chômage.
Quand on voit le passage de la TVA dans la restauration de 19.6% à 5.5% puis 7% sans changement de comportement majeur des acteurs, il ne faut pas non plus surestimer les changements de comportement par rapport à un changement de la manière d’imposer.
Le
12/09/2012 à
14h
05
Larsirion a écrit :
seigneur…
bon, ok, donc je n’ai rien loupé…
tu fais comme tout bon politicien… tu joues sur les termes pour rajouter une taxe / impôt / cotisation (appelle ça comme tu veux) qui va de toute façon finir dans les caisses de l’état…
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Non, non, pas du tout. Je distingue :
d’un coté ce qu’on met ensemble dans une caisse pour en profiter un jour ou l’autre car on est dans un pays social (si on tombe malade, on part à la retraite, on est au chômage)
d’un autre le financement des projets et des infrastructures (écoles, routes, …)
Mais je ne fais pas l’autiste et ces distinctions ne sont pas toujours claires.
Quant à la TVA considérée comme une taxe sur les ventes, c’est juste faux.
Le
12/09/2012 à
12h
56
Larsirion a écrit :
???
aux dernières nouvelles, la masse salariale est grosso modo taxée à 50% en France
et les ventes à 19.6%
tu trouves que ce sont “des proportions mineures” ???
ou alors j’ai loupé un truc…
Oui tu as loupé un truc : les 50%, ce sont des cotisations sociales qui n’ont rien à voir avec l’impôt. Ca sert à la santé, au chômage, à la retraite.
Les 19.6%, c’est la TVA (taxe sur la valeur ajoutée et non taxe sur les ventes).
L’entreprise y joue surtout le rôle de collecteur d’impôt.
Le
12/09/2012 à
12h
29
Bejarid a écrit :
Taxer la masse salariales va accélérer la délocalisation (et la mort des entreprises qui y ont recours, mais ça c’est un autre débat). Mais taxer les ventes est une vielles idée, toujours remise au placard car ça nécessiterait du boulot (faut tout remettre à plat, y comprit les procédures de contrôle, trop dur pour nos gouvernements jusqu’à maintenant…)
T’as bien raison sur la masse salariale. Et la création d’un impôt a toujours un impact. Si on taxe l’outil de production, les entreprises investissent moins et sont donc moins compétitives.
Par contre, vue l’ingéniosité de nos énarques à nous sortir des formules d’impôts complexes, je ne doute pas qu’on puisse trouver d’autres voies.
Pour moi, le problème majeur d’une taxation des ventes est qu’il existe des sociétés de négoces qui ont de grosses ventes et qui font de la perte => l’idée n’est pas de faire disparaître ces sociétés.
Mais en revanche, une société qui fait de la vente en France depuis l’étranger pourrait être taxée.
Le
12/09/2012 à
10h
42
LeTroll a écrit :
Bah, le jour ou les US refont une loi pour rappatrier l’argent, faudra acheter des actions google, car le cash va grimper en flèche… çà doit bien monter à 50 milliards depuis 2005, non ?
C’est ce qui m’a fait halluciner dans l’article. Qu’une société qui est une machine à Cash ait les moyens de créer des systèmes pour ne pas payer d’impôt, on le sait.
Mais qu’on aide les sociétés à rapatrier l’argent, c’est hallucinant. C’est juste un hold-up des US pour piquer les recettes d’impôts des autres pays.
Et forcément, pour compenser cette baisse de recette fiscale, l’état Français n’a pas d’autre choix que de taxer les personnes plus fortement.
J’aimerais bien zoomer sur ce point: par exemple, la France fait-elle de même ou ne sommes-nous pas assez puissant ?
Le
12/09/2012 à
10h
37
Zyami a écrit :
Et la TVA, elle fout le camp de la même manière ?
Il me semble que même s’il existe des fraudes à la TVA, on ne peut pas détourner la TVA.
Mais bon, le système de TVA est compliqué. C’est surtout le consommateur qui la paie.
En entreprise, on prend la TVA sur les ventes - la TVA sur les achats => on envoie la différence à l’état. La société a joué un rôle de collecteur d’impôt.
Le
12/09/2012 à
10h
33
Rappel du système de l’impôt sur les sociétés (IS) en gros :
Ventes - charges = bénéfice avant impôt. L’état prend 1⁄3 de ce bénéfice avant impôt.
Que se passe-t-il pour éviter ces impôts ?
L’astuce consiste en la création d’une société ailleurs qui charge à fond cette société (Motifs: utilisation d’une marque, aide du management, location de logiciels détenus par la société mère, …) => il n’y a pratiquement plus de bénéfice en France (donc plus d’IS) et un beau bénéfice dans un pays qui taxe peu ou pas.
Et comme il est difficile de contester de l’extérieur le montant de ces charges entre sociétés du même groupe, l’administration fiscale a du mal à contester ces pratiques. Ceci étant, les états Européens serrent la vis chaque année sur la justification de ces charges en demandant des dossiers précis sur la justification des montants de refacturation entre sociétés d’un même groupe)
Donc ok, il est difficile de combattre le transfert de l’impôt sur les bénéfices.
Mais alors pourquoi ne taxer que les bénéfices alors ? On pourrait imaginer taxer autrement : les ventes, la masse salariale, … (c’est déjà fait mais dans des proportions mineures) => ces éléments me semblent moins sujets à des détournements vers des paradis fiscaux.
35 commentaires
L’imposant Service Pack 1 d’Office 2013 fournit de nombreuses améliorations
26/02/2014
Le 26/02/2014 à 16h 31
Pour la question 32 vs 64 bits, j’ai pas mal galéré ces derniers mois. La stratégie de ma boîte a été de mettre 32 sur les postes win32 et 64 sur les win64.
C’était juste ce qu’il ne fallait pas faire.
Perso, j’ai un 64 et effectivement sur les gros classeurs (contenant powerpivot), on note la différence.
Par contre, j’ai pas mal de code VBA à retravailler : les déclarations d’API sont différentes; certaines références n’existent plus (pour aller taper sur du Access, il faut oublier DAO pour le remplacer par ADO => jet n’est plus supporté en VBA); parfois, des bugs apparaissent sans que je sache qui incriminer.
Bref, j’ai un avis clair : c’est soit tout en 32, soit tout en 64.
Et j’ai un avis moins clair : tout 32 ou tout 64 ? Personnellement, après des semaines de galère, je m’en suis sorti sur 64. Pas certain que ce soit les cas de tout le monde. Mais comme on va bien devoir passer à 64 (je crois que c’est le dernier office en 32), peut-être faut-il y penser dés maintenant ?
Le 26/02/2014 à 16h 22
Concernant le travail sur 900 000 lignes, j’ai testé Power pivot, un plugin excel (mais pas dispo sur toutes les versions je crois).
C’est pas trop mal. On se trouve dans un univers qui jouxte excel où on peut aspirer des bases de données, créer des relations entre tables, ajouter des colonnes calculées en DAX puis requêter le tout avec un tableau croisé dynamique pou ramener les calculs/sélection sur Excel.
Il semble que certains s’amusent avec des millions de lignes. Mon expérience personnelle n’est pas si optimiste. On note un manque de maturité mais un énorme potentiel.
En tout cas, c’est ce que MS appelle self BI et semble beaucoup miser dessus.
Retour sur 10 ans d’INpactitude, et sur notre avenir incertain
06/05/2013
Le 06/05/2013 à 12h 27
Si on part du postulat : une grande force de PCI est l’affection de son nombreux public: toucher plus d’un million de lecteur à 8 journalistes, le chiffre est incroyable. De plus, de nombreux lecteurs sont fidèles.
Une idée serait de travailler su cet axe :
Le 06/05/2013 à 10h 11
Bonjour,
D’abord merci pour toutes ces années de news. Commencer sa journée de boulot par des news PCI, c’est un vrai plaisir.
Je suis financier en entreprise et je suis toujours étonné quand je vois les CA des sites gratuits. Il faut une bonne dose de courage et de talent pour réussir: 600 KE / an quand on est un site au top (si, si !); et 8 journalistes à plein temps …oui, la question du modèle se pose.
En tant que lecteur, une idée m’est venue. Un abonnement, ce n’est pas tant le prix qui me fait peur, c’est surtout le fait de mettre la main dedans. Si je prends un abo PCI, il n’y aurait pas de raison que je ne prenne pas des abonnements sur des sites spécialisés que je consulte également. Et le total payé par mois risque de ne pas être maîtrisable, engendrant une véritable réticence de ma part (mon cas est-il représentatif?).
Par contre, si on me proposait à 10 E / mois pour un ensemble d’abonnements sur des sites indépendants de qualité qui traitent de choses différentes, là j’aurais la sensation de maîtriser un budget. Je pense par exemple à un site comme minimachines.net où Pierre galère pour fournir une info de qualité sans pourrir son site de pub; ou même Korben.
J’imagine avoir le choix entre 30 sites et la possibilité d’en cocher 10. Cela ferait 1 Eur / mois mais sur un nombre d’abonnements largement supérieur.
En plus, cela pourrait être l’occase de mettre en commun la partie abonnement (légale, comptable, communication et logistique) pour des gains sur les coûts.
Et les sites de qualités de news sur le net :
1/ Vous vous connaissez entre vous
2/ Vous unir avec des confrères sérieux pour mieux contrer les sites issus de groupes, je suis certain que vous y pensez déjà
Voici pour ma contribution. Longue vie à PCI.
[MàJ] Free : Fleur Pellerin veut un bloqueur de pub désactivé par défaut
04/01/2013
Le 04/01/2013 à 09h 53
Le 04/01/2013 à 09h 46
Fisc : Google doit régulariser sa situation, sinon la justice s’en mêlera
21/11/2012
Le 22/11/2012 à 11h 56
Le 22/11/2012 à 10h 44
Le 21/11/2012 à 10h 41
Petit conseil : lire cet article qui explique comment apple procède et comment l’administration américaie fut complice. On y évoque aussi Google qui a les mêmes intérêts.
Le Figaro
Le 21/11/2012 à 10h 36
Ben oui, au board de Google, la vision est que la société est plus rentable quand elle ne paie pas d’impôts, ce qui est évident.
Je ne pense pas que ce soit des sentimentaux - Et Google, vexé d’être obligé de respecter les règles comme les autres, se retirerait-il du marché Européen et ainsi ferait moins de bénéfice ?
Là je crois qu’on rêve en effet.
Pour une société, il est normal d’aller sur un marché si on espère du bénéfice. Ce sera toujours le cas de l’Europe après régularisation.
Le 21/11/2012 à 10h 13
Google France pourrait subir un redressement fiscal de 1,7 milliard d’euros
07/11/2012
Le 07/11/2012 à 22h 40
Je suis impatient de la suite de cette histoire.
Ces grosses entreprises ont tout intérêt à faire du business avec l’Europe car elles y gagnent un max d’argent. Les impôts à payer sont énormes car les marges le sont aussi. Donc la menace de ne plus fournir la France n’est pas crédible une seconde.
Et si jamais Google faisait plier un gros pays comme la France, Google prendrait tout droit le chemin du démantèlement Antitrust. Donc Google doit la jouer fine de son coté également.
Le 07/11/2012 à 22h 32
Pour information les différents taux d’imposition en Europe. Vous verrez que les gros pays ont des taux proches les uns des autres.
Wikipedia
Après, chaque pays a ses astuces légales.
Google aurait pu faire un bon coup en France en déduisant un maximum de crédit d’impôt recherche de son impôt.
L’impôt aurait été optimisé et non détourné.
Le 07/11/2012 à 22h 23
Apple France n’a payé que 6,7M d’euros d’impôts sur les bénéfices en 2011
06/11/2012
Le 07/11/2012 à 16h 21
Le 07/11/2012 à 15h 06
Le 07/11/2012 à 14h 23
Le 07/11/2012 à 14h 12
Le 07/11/2012 à 13h 46
Le 07/11/2012 à 11h 23
En 2011, Google a versé 5 millions d’euros d’impôts en France
12/09/2012
Le 14/09/2012 à 16h 50
Le 12/09/2012 à 17h 13
Le 12/09/2012 à 17h 04
Attention sur les niches fiscales des cadres. En regardant de prêt, il s’agit de se substituer à l’état.
ex: Il faut construire des logements pour faire baisser le coût du logement. L’état n’a pas les sous pour le faire => ils le font faire le boulot à des personnes aisées qui n’auraient pas fait cet investissement sans le rabais fiscal.
Oui, on peut réduire ses impôts mais au prix d’un investissement parfois hasardeux. Personnellement, chaque fois qu’on m’a rencontré pour me faire baisser mes impôts, j’ai refusé après analyse. Les rabais d’impôts ne sont pas importants. Les biens sont surcotés, les conditions drastiques en cas de sortie (décès, divorce, perte d’emploi, …).
Donc réduire les niches fiscales à un tour de passe-passe que les riches s’octroieraient est un peu rapide.
Ça c’est pour le commun des mortels. Aprés il y a des cas comme Bettencourt - mais là on a plus un comportement d’entreprise qu’un comportement de particulier.
Le 12/09/2012 à 15h 56
Le 12/09/2012 à 15h 37
Le 12/09/2012 à 15h 29
Il y a une différence entre la chasse au gaspillage où tout le monde est d’accord et les coupes franches dans notre système.
Plus d’école ? plus d’armée? plus d’hôpitaux publics ou cliniques subventionnées ? plus de routes ? plus de ramassages de poubelles (pour moi, les différences collectivités-états sont fictives) ? plus d’éclairages publics ? plus de jardins publics ? plus de musées ? plus de festivals ? plus de politiques ? plus d’entretiens de nos monuments ?
Je pense qu’on oublie à quoi servent nos impôts. C’est bien beau de dire que tous nos problèmes se résolvent en chassant le gaspillage, mais il reste le principal à coté.
tout cela pour dire qu’on a des choix de société à faire. Et on peut imaginer privatiser un maximum de choses. Donc mettre un Impôt à un taux discount nous mènerait soit à la banqueroute, soit à un changement profond de notre pays en privatisant le pays.
Aujourd’hui, je ne vois d’ailleurs aucun parti proposer cette voie et aucun Français la réclamer.
Le 12/09/2012 à 14h 18
Si on trouve une manière de taxer google en France sans possibilité de détourner l’impôt, Google ne partira pas de France.
La raison est que tant qu’il y a du fric à faire dans un pays, une entreprise du type google ira y travailler. Ce sera certes moins rentable en payant des impôts mais ce sera suffisamment rentable pour y rester.
Le pire, c’est que google n’est même pas à blâmer: ils ont des règles du jeu et ils optimisent. Pour moi, la honte vient de ces règles, pas des entreprises qui font leur boulot d’optimisation.
Le 12/09/2012 à 14h 11
Le 12/09/2012 à 14h 05
Le 12/09/2012 à 12h 56
Le 12/09/2012 à 12h 29
Le 12/09/2012 à 10h 42
Le 12/09/2012 à 10h 37
Le 12/09/2012 à 10h 33
Rappel du système de l’impôt sur les sociétés (IS) en gros :
Ventes - charges = bénéfice avant impôt. L’état prend 1⁄3 de ce bénéfice avant impôt.
Que se passe-t-il pour éviter ces impôts ?
L’astuce consiste en la création d’une société ailleurs qui charge à fond cette société (Motifs: utilisation d’une marque, aide du management, location de logiciels détenus par la société mère, …) => il n’y a pratiquement plus de bénéfice en France (donc plus d’IS) et un beau bénéfice dans un pays qui taxe peu ou pas.
Et comme il est difficile de contester de l’extérieur le montant de ces charges entre sociétés du même groupe, l’administration fiscale a du mal à contester ces pratiques. Ceci étant, les états Européens serrent la vis chaque année sur la justification de ces charges en demandant des dossiers précis sur la justification des montants de refacturation entre sociétés d’un même groupe)
Donc ok, il est difficile de combattre le transfert de l’impôt sur les bénéfices.
Mais alors pourquoi ne taxer que les bénéfices alors ? On pourrait imaginer taxer autrement : les ventes, la masse salariale, … (c’est déjà fait mais dans des proportions mineures) => ces éléments me semblent moins sujets à des détournements vers des paradis fiscaux.
Dell voit ses résultats financiers reculer, la faute au marché des PC
22/08/2012
Le 22/08/2012 à 09h 05
Quand on voit la liste des acquisitions http://content.dell.com/us/en/corp/newsroom-acquisitions) :
1/ Dell cherche à se sortir des ordinateurs car les marges sont faibles
2/ C’est bien normal que le CA de ses autres divisions augmente si on intègre le CA des sociétés achetées
IBM avait commencé le mouvement du consummer vers les services aux entreprises, HP puis Dell suivent.