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tmtisfree

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Le 27/11/2017 à 14h 01







yvan a écrit :



Les “contre exemples locaux” concernent un quart peu ou prou des humains vu le poid démographique de l’asie du sud est…



La mondialisation (années 2000) est arrivée 20 ans après la politique de l’enfant unique et 40 ans après la révolution verte indienne. Aucun lien -direct en tous cas- n’est possible entre les deux. Ce n’est pas la libéralisation qui a sorti ces zones de la difficultés mais des politiques fortes de leurs états respectifs.





La Chine a embrassé le capitalisme et la mondialisation à la fin des années 70 alors que l’Inde a libéralisé moins vite : on voit d’ailleurs très bien les 2 bulles qui grimpent en diagonale avec l’Inde à la traîne. Comme presque toutes les autres bulles grimpent elles-aussi de la même manière, l’explication la plus simple, plausible, rationnelle et logique est un même facteur explicatif commun : capitalisme et mondialisation. Ce sont donc effectivement des politiques fortes de leurs états respectifs qui les ont sorti de la misère : des politiques de libéralisation.







yvan a écrit :



Concernant les liens que tu as posté, j’ai lu en diagonale, c’est surtout eux qui me semblent relever la doxa croissantiste. Ce n’est pas parce qu’un écolo s’est planté dans les 70’s qu’on peut en tirer des généralités sur l’ensemble des démarches néo mathusiennes ou “alarmistes” comme tu dis, c’est un argument fallacieux et hors de la réalité quand on voir les Mariannes disparaitre sous les eaux et la banquise fondre on n’est pas dans l’idéologie alarmiste.





Tous les écolos se sont planté depuis 1950. ~70 ans d’échec et ils continuent toujours à prophétiser leurs inepties catastrophistes. Avec tes 2 derniers exemples on est de retour en plein dans la pseudoscience chérie des alarmistes et de leur argumentation circulaire : je crois donc cela est, donc je crois donc cela est, donc…, etc.


Le 22/11/2017 à 13h 17







2show7 a écrit :



Dis plutôt que les multinationales font bien leur travail de sape aux dépends de nos producteurs





Tout à fait : on ne peut que remercier ces multinationales de fournir de meilleures semences, engrais, etc. afin de diminuer le coût du consommateur final. Les producteurs (j’en fait partie) n’ont qu’à s’adapter ou périr.


Le 22/11/2017 à 13h 06







yvan a écrit :



Tes bubbles (gapminder) confortent plus ou moins (pour chine et inde au moins) ce qu’ils disent. C’est à partir de la politique de l’enfant unique et des incitations à la contraception en inde que leur revenu et leur durée de vie explose.





L’avantage de raisonner à un niveau global, c’est qu’on s’évite les affres des contre-exemples locaux qui ne changent rien au résultat final.









yvan a écrit :



Et sinon concernant les prédictions apocalyptiques, le fait qu’elles ne se soient pas réalisées signifie soit qu’elles étaient farfelues soit qu’elles ont été un partie des solutions de limitation des naissances citées plus haut… c’est compliqué à évaluer.





L’analyse globale montre que les prédictions ont été farfelues, surtout quand dans le même temps le capitalisme et la mondialisation des échanges se sont généralisés.









yvan a écrit :



Et dans tous les cas ça n’en invalide pas d’autres prédictions actuelles sur le climat, la fin des ressources en terres rares, en engrais chimiques, la raréfaction de l’énergie fossile “à pas cher”, la salinisation des sols etc. qui ne sont pas sur les mêmes prémices (et sont un peu moins de la “littérature”, le socle universitaire derrière est relativement crédible et elles sont prises au sérieux par les mêmes pays qui ont réagi au pb de croissance de leur population en asie).





Il faudrait 10 pages pour réfuter tout cette récitation de la doxa alarmiste point par point, mais une seule ligne suffira ici : les expériences passées montrent que les prédictions sont systématiquement fausses parce que leurs auteurs alarmistes ont une vision figée et ne savent généralement pas de quoi ils parlent (exemple).


Le 22/11/2017 à 12h 51







2show7 a écrit :



En tout cas les réserves mondiales de denrées alimentaires s’amenuisent d’année en année et elles sont très basses, il paraît





Les prix mondiaux qui sont très bas depuis quelques années reflètent plutôt une abondance de la production/offre.


Le 22/11/2017 à 08h 21







2show7 a écrit :



Pour ça, il reste encore un peu de temps, mais la démographie galopante, n’arrangera rien à brève échéance.





Les données montrent que l’augmentation de la population n’a été suivie d’aucunes des prédictions apocalyptiques proférées. Bien au contraire. Certains chercheurs suggèrent que l’ignorance en la matière est un facteur essentiel dans cet état de fait auquel tout en chacun peut facilement remédier, encore faut-il le vouloir…


Le 21/11/2017 à 16h 10







2show7 a écrit :



L’argent fictif, c’est en arriver à utiliser de l’argent d’une dette que la Terre est en train de payer aujourd’hui.

Ce sera très dur de rembourser sa dégradation





L’option suicide est toute indiquée.


Le 27/11/2017 à 13h 07







wpayen a écrit :



Je ne pense malheureusement pas que cela tienne d’une politique précise, sauf peut-être un ou deux hurluberlus.

C’est plus souvent lié au principe très connu :

Un fait divers = Une réaction politique (pour, contre, neutre, on s’en fout. Faut dire quelque chose = Une loi (qui fera sûrement doublon et dont on ne regardera jamais les effets à long terme).



La politique joue malheureusement dans l’instantanée alors que son rôle est de jouer majoritairement dans le long terme. Donc on fait n’importe quoi.







Le constitutionnaliste Guy Carcassonne avait parfaitement résumé la chose :



“Tout sujet d’un ’vingt heures’ est virtuellement une loi, … il suffit, qu’il soit suffisamment excitant, qu’il s’agisse d’exciter la compassion, la passion, ou l’indignation, pour qu’instantanément se mette à l’œuvre un processus, tantôt dans les rangs gouvernementaux, tantôt dans les rangs parlementaires, qui va immanquablement aboutir au dépôt d’un projet ou d’une proposition (de loi).”


Le 27/11/2017 à 10h 52

Les français ont voté en masse pour élire et se faire punir par un bourreau dont ils savaient qu’il était au courant de tous les supplices qu’il pouvait leur infliger. Ces veaux méritent leur peine.



Le choc des réalités a toujours raison des illusionnistes.

Le 25/11/2017 à 14h 56







Bejarid a écrit :



Domestication != Domiciliation. La racine d’un mot ne fait pas tout (voir, le temps passant, de moins en moins, et le latin n’est plus vraiment vivant depuis 2000 ans…), une langage c’est bien plus compliqué que de la simple étymologie.



Domestication a un ensemble de sens, et déjà son utilisation dans “L’Homme a domestiquer la nature” est une vulgarisation (qui sans son contexte, devient falacieuse), alors jouer avec pour l’inverser, ça devient tiré par les cheveux et difficilement compréhensible/trompeur ;)



Après c’est sans doute une très bonne figure de style pour conclure un chapitre !





Définition de « domestication ».


Le 25/11/2017 à 09h 16







Bejarid a écrit :



A force de vouloir faire du style, on en perd le sens.



Non seulement dans la forme (aucun des deux cas ne s’inscrivent dans les définitions de domestication), mais également dans la forme car la relation homme/nature ne peut syntaxiquement être opposé, l’une englobant l’autre, là encore par définition (théories créationniste ou extraterrestre mises à part).





Je ne vois aucune opposition dans sa position. Certes l’auteur prend un contre-pied amusant de la théorie classique, mais il explique pourquoi sur plusieurs pages dans le livre. En autre le terme « domestication » provient du latin domus, la « maison » : ce n’est pas la Nature qui est à la maison mais bien l’Homme ! Donc formellement il a raison. Mais sur le fond, l’auteur semble oublier, et c’est vrai tout au long du livre, que ce qui différencie l’Homme du reste de la Nature, c’est son cerveau et ses capacité à s’adapter et à adapter la Nature. En cela je te rejoins.


Le 24/11/2017 à 21h 45



la transition du chasseur-cueilleur à l’agriculteur



Comme l’explique délicieusement Y. N. Harari dans Sapiens, cette transition (la Révolution Agricole) fut la plus grande escroquerie de l’Histoire : ce n’est pas nous qui avons domestiqué la Nature, c’est la Nature qui nous a domestiqué !

Le 24/11/2017 à 11h 20







guildem a écrit :



Tu t’es tapé le pied contre un pied de table ce matin ? Ça met de mauvaise humeur pour le reste la journée en général.





Impossible, mes tables sont toutes rondes avec un pied central.


Le 24/11/2017 à 10h 45







Jarodd a écrit :



Mais ils les brûlent littéralement ? C’est une phrase au 1er degré ? (<img data-src=" />)



Comment font-ils pout dépenser autant en si peu de temps ?





Musk n’a pas les compétences pour bâtir un outil industriel, alors il achète deci une boîte qui fabrique des robots qui assemblent des bouts de voitures, delà un hangar où produire des batteries, etc. pensant sans doute qu’empiler ces éléments disparates fournit magiquement une usine qui produit des voitures à la chaîne. GM et Ford doivent bien rire.


Le 24/11/2017 à 08h 47

Musk n’aura aucun mal à trouver 1000 croyants pour surpayer sa pile à roulettes, mais à la vitesse où le cash est brûlé, 250 millions ne permettent de tenir que 3 semaines… 2020 est loin.

Le 24/11/2017 à 08h 41

Une Arlésienne de plus.

Le 22/11/2017 à 20h 47

Il n’y a pas de problème qu’une interdiction, obligation ou taxe ne pourrait régler.



On est en France quand même.

Le 20/11/2017 à 10h 58







WereWindle a écrit :



Altice possède des pylônes (servant à porter du matos télécom, notamment des antennes) qui valent du frics (au pif pour un autre opérateur qui voudrait étendre sa zone de couverture…) et souhaite les vendre pour obtenir des liquidités.



On peut supposer que leur location coute moins que leur possession (en particulier leur entretien).





Un classique exemple de rationalisation des coûts (la location est une charge) tout en récupérant du cash. Altice n’est d’ailleurs pas obligée de se séparer complètement des pylônes et on pourrait très bien imaginer un rachat par une filiale créée spécialement avec tout l’arsenal des facilités fiscales que l’on peut trouver dans le monde de nos jours.


Le 19/11/2017 à 10h 13







gavroche69 a écrit :



<img data-src=" />



Lire ça de la part de quelqu’un qui traite systématiquement d’ignares, d’abrutis et d’escrocs tous ceux qui ne partagent pas ses idées, c’est assez comique voire carrément pathétique. <img data-src=" />



Il semble que certains bagages soient un peu lourds à porter pour certains, c’est un peu comme quelqu’un qui se trimbalerait avec une malle de 1 M3 pour transporter sa brosse à dents… <img data-src=" />





Je me fiche qu’on partage ou pas mes idées, je n’ai rien à vendre. Ton ad hominem tombe donc une fois de plus comme une crotte sur le tas des précédentes.



Ce qui m’intéresse par contre de pointer, ce sont tous les ces « ignares, abrutis et d’escrocs » qui essaient de se faire passer pour autre chose que ce qu’ils sont, en vendant leur ignorance comme la seule vérité, en déclamant leur inconnaissance, incompétence et relativisme comme la seul voie possible et en dévoyant l’outil qui s’appelle Science, respectivement, pour avancer leur idéologie et/ou croyance personnelle.



Il y en a même qui sont les trois à la fois, mais ceux-là on les reconnaît facilement à leur manière si typique d’empiler étron sur étron.


Le 18/11/2017 à 14h 33







joma74fr a écrit :



S’informer, ça prend du temps. Je suis bien d’accord et si tu trouves une solution pour que ça se fasse instantanément, tu auras rendu service à l’humanité. Et si tu te dis zététicien, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi : tu ne seras jamais sûr de ce que tu penses, car tu es incapable de croire sans voir (tu es comme Saint Thomas).





Notre certitude varie dynamiquement selon une probabilité située entre 0 et 100% suivant notre niveau d’informations. Effectivement, nous (ceux qui ont une formation/bagage scientifique) n’avons pas de certitude, mais cela est une force plutôt qu’une faiblesse. J’ai de la peine pour tous ceux qui croient savoir alors que la seule chose qu’ils savent vraiment faire, c’est croire.


Le 18/11/2017 à 14h 24







joma74fr a écrit :



Vous êtes vraiment rabas-joie les scientifiques, cartésiens, zététiciens ou je ne sais comment vous voulez qu’on vous appelle :





  • Non seulement, vous n’êtes pas d’accord entre vous (dans le documentaire, ce sont des scientifiques qui témoignent de leurs travaux), nonobstant le fait que vous partagiez les mêmes valeurs et les mêmes méthodes de raisonnement.

  • Mais en plus, vous vous bornez à chercher la petite bête, le petit détail qui cloche dans tout propos que vous entendez.



     C’est un documentaire (un film qui sert à élargir ses connaissances à d’autres sphères que celles qu’on connaît déjà), avec des témoins qu’on écoute étaler leur opinion, leur expérience, leur connaissance d’un sujet, ce n’est pas un rapport scientifique exhaustif. En l’occurrence, vous pouvez dire tout ce que vous voulez à propos de ce documentaire (et vous avez raison et le droit de le dire), mais vous ne pouvez pas dire que ce documentaire est dangereux ou qu’il raconte des “salades”. D’ailleurs, il y a un biais dans tout discours, même dans le discours ou l’étude (qui se veut exhaustive et exacte) d’un scientifique ou d’un zététicien, car tout propos ne peut refléter une Vérité absolue, ça fait partie des limites du langage. Aucun discours ne renferme l’entièreté d’une Vérité absolue.



    Donc, vous pourrez toujours, à l’infini remettre en question le raisonnement d’autrui, mais si vous mettiez en même temps vos propres convictions en question, ce serait déjà plus correct et INtéressant.





    Merci pour ce torrent de truismes, de fadaises, de sophismes et d’arguments spécieux.



    Qui ne remettent pas en cause le caractère partiel et partial du documentaire.



    Dont personne n’a réclamé que le niveau soit digne d’un papier scientifique.



    Mais dont on aurait pu attendre de la part de soit disant journaliste et scientifique un traitement plus objectif (incertitude, inconnaissance, limites des méthodologies, etc.)



    Ce ne sont pas des « convictions » ou un « raisonnement » que tu demandes à ce qu’on remettent en cause, mais la raison et la logique, les fondements de la démarche et de la méthode scientifique, celle qui permet justement de séparer le vrai du faux, le certain de l’incertain, et plus généralement d’augmenter le niveau de savoir plutôt que celui de l’ignorance.



    Cela ne requiert pas d’être scientifique, cela requiert juste de l’honnêteté intellectuelle.


Le 18/11/2017 à 09h 43







joma74fr a écrit :



ça s’appelle une hypothèse de départ, un postulat. On se pose une question et on interroge des chercheurs, des témoins du sujet qui livrent leurs conclusions. Chacun est libre de se faire sa propre opinion et de faire ses propres recherches sur le sujet, on appelle cela communément le sens critique. C’est clair que ça change des émissions TV qu’on consomme pour se vider la tête.





Le problème de tous ces documentaires d’infotainement, c’est que l’orientation du sujet va toujours dans le même sens : négative/alarmiste. La thèse est alarmiste, les informations sont alarmistes, la manière dont c’est rapporté est alarmiste, les liens supposés sont alarmistes, les scientifiques sélectionnés sont alarmistes, les conséquences sont toutes et toujours alarmistes, etc.



Le traitement est toujours à charge, il n’y a pas de réflexion globale hors du cadre prédéfini, les corrélations statistiques sont systématiquement upgradées en causalité sans interrogation sur les éventuels facteurs confondants et/ou explicatifs existants et/ou inconnus par ailleurs, bref le sujet est traité de manière partielle et partiale : il est traité de manière non scientifique. Il est pas crédible, décrédibilise ceux qui en sont à l’origine, et décrédibilise le sujet lui-même en amenant une fatigue bien compréhensible dans le public.



Il faut aussi dire que certains politiciens ignares mais en conflit d’intérêt idéologique (Hulot) aident bien en la matière pour décrédibiliser un sujet potentiellement important.



Mais c’est exactement la même situation avec tous les autres sujets (climatisme en autres) où la science n’est pas prête à rendre ses conclusions (qui seront de toute manière non définitives).



Ce qui manque en réalité est du scepticisme à haute dose.


Le 16/11/2017 à 10h 47







LePoulpe a écrit :



Donc pour toi, tous les cadres, ingénieurs, manageurs etc n’utilisent pas leur cerveau ?

Comment expliques tu que les entreprises (dont les banques par exemple) tournent sans que les employés utilisent leur cerveau ?





J’ai tracé un gros trait parce qu’on a présenté le problème de manière caricaturale (càd dichotomique, figée et confrontationnelle « riches » contre « pauvres », à l’habituelle sauce marxiste de « lutte des classes »). L’idée de base n’en reste pas moins correcte.


Le 15/11/2017 à 20h 22







CounterFragger a écrit :



Sans doute l’octroi forcé de prêts à des ménages peu solvables a été un déclencheur dans cette crise. Mais le catalyseur a été la revente à la chaîne des titres toxiques portant ces risques, se répandant comme un cancer. Les dégâts auraient sûrement été davantage localisés sans cela.

 

Si chacun s’est renvoyé la balle, la responsabilité est partagée. D’autre part, les banques qui ont été renflouées par le gouvernement US n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’accorder des primes énormes à leurs dirigeants. Rien de mieux pour attiser la vindicte populaire, surtout quand il s’agit de ses impôts.





Il est un peu trop facile de vouloir partager la responsabilité de la crise quand l’origine du problème est clairement identifié dans le forçage immobilier étatique pour cause d’idéologie et/ou de manœuvres politiciennes et que les coupables réels, les politiques, n’ont pas du tout été inquiétés 10 ans plus tard et propagent les mêmes mensonges en toute connaissance de cause. Mieux, on découvre en lisant qu’un obscur community organizer and civil-rights lawyer dénommé B. Obama a même été élu POTUS grâce à son action judiciaire à l’encontre de la banque Citibank pour discrimination raciale dans les prêts qu’on a qualifié de « NINJA » (no income, no job, no assets).



Cela ressemble à une parodie de justice.


Le 15/11/2017 à 20h 01







maestro321 a écrit :



Il n’existe pas de systèmes économiques sans notion de droit de propriété en socle de ce système.

Et comme son nom l’indique le “droit de propriété” est un droit (très particuliers cela dit, à tel point qu’on pourrait facilement le qualifier de privilège), c’est donc bien une question politique et sociale qui mérite discussion et justification.

Donc l’économie est et restera un sujet politique et social, a moins que l’on puisse en inventer une qui ne soit pas dépendant de ce droit pour fonctionner.





Ni politique ni sociale. Morale. Il n’est pas moral de ne pas se posséder soi-même (sinon = esclave) pas plus qu’il n’est moral de ne pas posséder le fruit de son travail (sinon = vol). Tout le reste en découle. Il n’y a pas plus moral que la propriété dont découle le système économique (pas d’échange sans propriété).









maestro321 a écrit :



Quelle blague !! La richesse serait donc au mérite? La richesse des riches ne vient pas uniquement d’eux-même mais bien d’avantage des spoliations du travail des classes moyenne et pauvre (classe moyenne qui spolie a son tour allègrement les plus pauvres).

Sinon, encore une fois, pourquoi les classes moyenne et pauvre travailleraient autant s’il produisent si peu de richesse comparé aux riches? Quel est le secret des riches pour être aussi productif et travailleur au point qu’eux-seul puissent s’offrir du luxe (du vrai)???

A mois que ce ne soit pas une question de travail ou de productivité individuelle mais qu’une autre mécanique d’enrichissement soit a l’œuvre..





Les riches se servent du seul véritable capital existant, leur cerveau. Les autres ne se servent que de leur bras.


Le 15/11/2017 à 19h 39







OlivierJ a écrit :



Je me demande toujours comment les gens comme tmtisfree et leur discours radical occultent le fait que les hommes se sont regroupés et ont créé des structures “étatiques” (même à petite échelle comme à Athènes dans l’antiquité) avec un impôt et des services collectifs (idem à Rome) et cela pas pour rien, et que cela a permis l’émergence de civilisations et d’une certaine prospérité, par rapport à si chacun reste dans son coin à cultiver son champ et élever sa vache.



PS : C’est un peu pareil avec une entreprise, en atteignant une certaine taille elle peut se permettre plus de chose du point de vue budgétaire, un CE, des organismes de formation internes, une infirmerie, etc.



(évidemment on peut toujours débattre du juste niveau d’imposition et des prérogatives de l’État, mais peu de gens remettent vraiment en cause l’existence d’un État avec quelques pouvoirs régaliens)





Je n’ai rien contre les regroupements, coopération et autres rassemblements collectifs quand ils sont pacifiques, et je n’ai d’ailleurs pas encore vu d’entreprise recourir à la force et à la violence armée pour asseoir son « autorité ». Au contraire des États à qui on attribue trop benoîtement des avantages non démontrés sans tenir compte des inconvénients évidents.


Le 15/11/2017 à 17h 14







LePoulpe a écrit :



Je vais essayer de retrouver les sources, mais de ce que j’en avait lu, des acteurs du monde financiers étaient aussi moteurs dans cette politique de financement immobilier à partir des années 1950-60, l’achat par le plus grand nombre étant pendant un temps profitable aussi au marché financier en forçant l’accélération du marché et les profits à moyen terme sur un produit à la longue durée de vie (et donc cela ne résulte pas seulement d’un aspect purement social).





En effet, et ce phénomène est si classique qu’il porte un nom : rent-seeking (ou capitalisme de connivence comme traduction approximative). Le truc est d’inciter (par le lobbyisme) le politique généralement économiquement ignare à légiférer pour favoriser tel ou tel secteur, puis en cas de problème de garantir ou protéger ce secteur avec des justifications d’intérêt national ou autres fadaises. Le secteur bancaire est un spécialiste de ces méthodes.



Mais ce n’était pas le cas dans la crise de 2008 où les banques n’était pas d’accord pour assouplir les conditions d’accès aux prêts immobiliers. L’administration Clinton a tout simplement menacé les banques de procès pour les forcer à céder. C’est raconté de manière accessible ici par un des plus grand économiste noir actuel (T. Sowell).


Le 15/11/2017 à 16h 44







fred42 a écrit :



Le fait de vivre à l’intérieur de cette délimitation que tu réfutes vaut acceptation. Mais comme je te l’ai dit, tu peux aller vivre dans un lieu où l’on ne t’imposera pas une contribution à la communauté. Tu n’es pas retenu de force ici.





Je ne la réfute pas, parce que logiquement je devrais d’abord l’accepter auparavant pour ce faire. Cette aire géographique arbitrairement définie n’a pas de sens pour moi. Elle n’a simplement pas d’existence. Je ne peux réfuter ce qui n’existe pas.









fred42 a écrit :



Tu peux aussi essayer de refuser de payer en restant ici, mais je ne suis pas sûr que tu sortes gagnant. L’exercice serait par contre intéressant pour voir ce que vaut ton argument d’absence de contrat et donc d’acceptation de ta part. Si tu es si sûr de toi, vas-y et raconte nous.





C’est bien le cas : je refuse de payer. Plus précisément j’optimise à mort, je travaille le moins possible et vit de rentes défiscalisées. Je ne vais pas te donner d’exemple, là maintenant, parce que ce travail demande des heures de recherche avec des juristes et des fiscalistes (mais si tu cherches dans mes archives j’en ai donné un il y a longtemps).


Le 15/11/2017 à 16h 33







maestro321 a écrit :



Intéressant cette définition de “pour tous” qui dévie vers “pour tous les privilégiés”





Dévoiement du sens du mot : de nos jours les « privilégiés » sont ceux à qui des (faux) droits sont accordés contre des faveurs (électorales) pendant que les autres qui travaillent et produisent ont des devoirs.



En corollaire, ceux qui travaillent et produisent s’octroient leurs propres faveurs et s’accordent des droits à eux-mêmes sans création de devoirs à quiconque sauf eux : ce ne sont donc pas des « privilégiés ».


Le 15/11/2017 à 16h 19







fred42 a écrit :



Le fait de vivre dans le pays dont le bloc de constitutionnalité indique :



“ Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.” (article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789),



vaut acceptation du paiement de l’impôt.



Et comme dit dans cet article, une des justifications du paiement de cet impôt est l’entretien de la force publique dont tu te plains qu’elle puisse te contraindre à payer.



Si tu n’es pas d’accord avec ce principe, c’est très simple, tu trouves un pays où cela ne s’applique pas et tu vas y vivre.





Je n’ai pas signé de contrat avec quiconque et cette constitution n’en est évidemment pas un. Ton « pays » n’est qu’une délimitation arbitraire maintenue par les mêmes moyens (la force et la violence) qui te volent : difficile de faire moins cohérent comme justification.


Le 15/11/2017 à 16h 15







CounterFragger a écrit :



Sauf erreur, la crise des subprimes est justement due à une absence de règlementation sur des produits financiers à risque. Si les États avaient justement laissé faire le marché, nombre de banques auraient disparu aujourd’hui.





Ce que tu décris ne sont que les causes proximales, celles que l’on voit, celles qu’on nous rapporte. Mais celles à l’origine sont essentiellement les interventions du gouvernement US (et la Fed comme catalyseur de la crise 2008 mais que je laisse de côté pour simplifier) dans le secteur immobilier (financement bancaire et para-étatique) pour favoriser l’accès à la propriété des minorités raciales à faible pouvoir d’achat, en forçant sous peine de sanctions financières et pénales (racisme) les banques et organismes de crédit à accepter des dossiers de financement immobilier qui ne seraient jamais passés sans cette intervention (administration Clinton). Le résultat, qui avait été prévu dès 2002-03 par des personnalités politiques et économiques non orthodoxes, a été un nombre croissant de défauts de remboursement, qui a conduit les organismes de crédit à camoufler les pertes par la titrisation et la mise sur le marché de ces dérivés (pourris).



Résumé vidéo en 6 minutes.



Sinon plus exhaustif et en français.



La crise de 2008 est un très bon exemple d’une idéologie socialiste (favoriser les minorités) qui finit en désastre.


Le 15/11/2017 à 15h 42







maestro321 a écrit :



Et? La question centrale c’est de savoir si la rémunération du capital est justifiée.





Ce n’est pas une question économique, aucun intérêt (haha).


Le 15/11/2017 à 14h 15







maestro321 a écrit :



Faire croire que la redistribution serait “idéologique” pour faire oublier que la non-redistribution forcée ne le serait pas?<img data-src=" />





Tu peux toujours tenter d’évacuer les arguments empiriques de la distribution de valeur avec un peu de poussière, on n’est pas dupes. <img data-src=" />









maestro321 a écrit :



Non, ça démontre uniquement qu’ils produisent pour vendre. Le marché du luxe est un excellent exemple pour démontrer qu’il n’en on rien a faire de produire “pour tous” tant que ça se vend.





Le marché du luxe produit évidemment pour tous, il suffit d’observer les boutiques de luxe où sont exposés à la vue de tous des biens dont l’acquisition n’est pas non économiquement restreinte à une catégorie de clients en particulier. Je doute que tu puisses trouver un seul capitaliste qui refuse de vendre ses biens/services. Que des clients n’aient pas les moyens de s’acheter ces produits est simplement dû au fait déjà mentionné plus haut qu’ils ne produisent pas assez de valeur pour se faire.


Le 15/11/2017 à 14h 03







Ramaloke a écrit :



Je ne crois pas qu’il y ait de raccourci, fournir de l’argent gratuit aux banques, puis que ces dernière ne prêtent pas (ou à ceux sans risques) revient bien à bloquer l’économie, fut-ce telle microéconomique. L’artisan qui n’a pas son prêt pour investir dans ses outils de production est bel et bien bloqué.





La faute en revient malheureusement à ceux qui refusent que les principes de marché soient appliqués au secteur bancaire. Ce secteur est tellement concentré pour payer les coûts de l’hyperréglementation et des absurdités politiques qu’on lui impose (crise des subprimes par ex.) que c’est un quasi monopole maintenant. Donc il ne faut pas s’étonner que le château de cartes s’écroule quand une des cartes a des difficulté.

Surtout qu’en ce moment, les fonds des banques sont payés avec intérêt par les banques centrales pour les laisser en réserve, et donc ils ne participent effectivement pas au développement économique. Tant que les politiques interviendront pour dévoyer à ce secteur on aura droit à des booms et des crises et pas de reprise entre les 2.







Ramaloke a écrit :



Reste à prouver que l’argent fiduciaire qui est dans des comptes offshore et/ou dans le matelas des multinationale est effectivement investi dans quelque chose, ce qui reste à démontrer. (et dans quel cas, Apple est probablement un des  “pays” les plus puissant du monde avec tout ce qu’il doit posséder avec son trésor de guerre)





Si cet argent produit des intérêts (ce qui est nécessairement le cas, sinon ce ne serait pas de l’épargne), alors il faut forcément qu’il soit investit dans une activité qui produit de la valeur pour générer ces intérêts. Cela peut être indirectement par les marchés financiers (la bourse) ou directement par l’acquisition d’entreprises.









Ramaloke a écrit :



Si tu as des informations ou des retours sur le fait que le HFT participent effectivement à l’économie, je suis preneur. Pour tout ce que j’ai pu en lire, c’est surtout une déconnexion complète et total du financement de l’économie réel, donc basé sur rien de physique, seulement des algorithmes de comportement des autres algorithmes et des “humains” pour mieux les tromper/arnaquer. Cela s’apparente plus à du vol selon moi (générer de fausse panic, anticiper les biais humains pour mieux les tromper etc). C’est du déli d’initié également (le HFT passe ses ordres en quelques ns, là où un humain mettra plusieurs minutes, l’information n’est pas obtenu au même moment)



Dans l’absolu on peut aussi dire que c’est de l’offre et de la demande et que c’est OK, on touche ici encore une fois à la moral (est-ce juste/équitable d’affronter un char d’assaut avec un pistolet à eau).





Ton passage souligné résume ce qu’est le HFT : il remplit une fonction économique utile à la microstructure du marché en permettant de lui fournir de la liquidité par la réduction de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat des valeurs échangées, ainsi que des coûts de transactions. Il n’y a rien de différent avec le fait de le faire à la main, que du temps de gagné et de l’argent économisé.









Ramaloke a écrit :



Cela correspond surtout à dire que l’Etat = Les citoyens (ce qui est de moins en moins vrai mais passons), donc que ce sont les citoyens qui payent pour eux-même des services qu’ils ne pourraient pas avoir sans se regrouper (l’énergie, la santé, l’armée etc). Donc voler l’argent de l’Etat revient à voler les citoyens.



Le raisonnement consistant à dire que les multinationalent “volent” les citoyens se tient dans l’absolu…si ce n’est que ces optimisations sont permises par les gouvernements…éluent par les citoyens…



Les citoyens permettent donc à ce qu’on les volent eux-même, il n’y a donc pas vol.

 

Sont volés ceux qui votent contre ces optimisations, pour une raison ou pour une autre (on tombe dans la philosophie où on peut être volé ou non en fonction de son orientation politique).





Plus exactement, les individus sont contraints par la force à devoir permettre de se faire voler : il y a donc bien vol puisque il est fait usage de la force et de la violence pour y parvenir. J’attends aussi toujours qu’on me démontre à quel moment de ma vie j’ai volontairement consenti à se qu’on me détrousse.



Les services rendus par un collectif de personnes le sont bien mieux et pour bien moins cher quand le groupe coopère avec une motivation suffisante (pour le profit). Quand on se contente de distribuer l’argent volé à d’autres, les contraintes de rentabilité, d’efficacité, etc. sont beaucoup plus relâchées (euphémisme inside).


Le 15/11/2017 à 13h 30







maestro321 a écrit :



Si c’était correctement redistribué il n’y aurait pas un écart de richesse toujours grandissant entre les propriétaires du capital et les travailleurs.





C’est hors sujet ici : la redistribution forcée est un sujet idéologico-politique, pas économique.









maestro321 a écrit :



De plus la valeur est crée par les travailleurs, et non par le capital (seul). Ce dernier n’a donc aucune raison d’être rémunéré (ce n’est rien d’autre qu’une mécanique de spoliation de la valeur crée par le travail).





L’un (travail) est l’autre (capital) sont nécessaires mais jamais suffisant. Ce n’est pas avec du sable que des salariés pourraientt construire un ordinateur : il faut du capital pour cela. Mais même si on suppose que tu disposes de tout l’argent nécessaire, ces salariés seront toujours incapables de construire un ordinateur. Il manque une donnée essentielle. Et puis plus prosaïquement, ce n’est pas comme si le dogme marxiste de la valeur du travail n’avait pas été réfuté depuis belle lurette.









maestro321 a écrit :



Ils ne produisent pas “pour tous” mais bien “pour eux” car le but premiers d’un entrepreneur (sauf exceptions) c’est bien de faire fructifier le capital investi.

Jusqu’à preuve du contraire les entrepreneurs vendent ce qu’il produisent.. il ne les redistribuent pas gratuitement.





S’ils vendent ce qu’ils produisent, c’est donc qu’ils produisent pour tous. Ou comment se contredire en 2 lignes. Les données historiques de la répartition des profits au cours du temps entre 1948 et 2001 aux USA montrent qu’en moyenne ~97% de la valeur sociétalement utile crée par les firmes n’est pas captées par elles, mais par la société, càd tous. Les firmes redistribuent naturellement ce qu’elles produisent, et à coût nul puisqu’intégré au prix de vente.


Le 15/11/2017 à 09h 48







Ramaloke a écrit :



Il y a une nuance dans la mesure où l’économie tourne avec de la dette, la dette “porte” la croissance. Epargner veut dire ne pas consommer, ne pas s’endéter voire se désendéter, donc réduire la croissance et bloquer l’économie.





Tes raccourcis te trompent parce que tu raisonnes directement à un niveau macroéconomique (ou orthodoxe si tu préfères). Ce niveau décrit des statistiques (moyennes, agrégats et au mieux des flux) qui ne disent rien sur les facteurs de production sous-jacents. Il faut que tu t’interroges sur la manière dont la valeur est créée, càd raisonner à un niveau microéconomique à partir duquel tu pourras ensuite généraliser sans peine et, si tu persévères, en déduire quelques principes économiques fondamentaux qui t’éclaireront sur les mécanismes économiques de base (et qui sont impossibles à déduire à ton niveau de raisonnement macro actuel).









Ramaloke a écrit :



De l’épargne qui dort sur un livret de banque ou un compte en banque ne fait que permettre d’augmenter le ratio argent en propre/dette possible pour la banque, qui peut donc prêter plus et créer plus d’argent qu’une autre, qui ressortira en dividende et ne créa rien à la fin que d’enrichir encore des individu/holding dans un paradis fiscal.



OK pour l’épargne dans un produit fiscal qui serait réinvesti dans de l’économie réel (prêt aux entreprises), les investissements dans des produits financier ne rapportent rien à la société. (Ils ont déjà été produit et sont juste échangés, l’extrême étant le High Frequency Trading qui en est le pinacle)





Si cela ne produit pas d’intérêts, cela n’est pas de l’épargne par définition.



L’épargne finance effectivement les investissements.



« L’échange de ce qui été déjà été produit » est justement l’objet fondamental, le point essentiel, de toute l’économie. Tu as donc réfuté ta propre position. Le HFT n’est que de l’investissement plus complexe et plus rapide qui profite des avancées de la technologie comme dans bien d’autres domaines. Je n’ai jamais compris pourquoi on en faisait un mouton noir (à part exciter les sots, bien entendu).









Ramaloke a écrit :



Après si je te suis et qu’on considère que les Etats ne servent à rien, les spoiler n’est pas gênant et donc tout le monde devrait pouvoir rapatrier son argent caché sans frais donc le seul problème est la taxation originelle.





Protéger le fruit du travail des travailleurs, salariés ou autres est la base même de l’État de droit, il me semble. L’inversion du paradigme de la protection contre le voleur est symptomatique du mal qui ronge la société.


Le 15/11/2017 à 09h 03







ProFesseur Onizuka a écrit :



Et pourquoi leurs enfants auraient le droit d’avoir une entreprise gratuitement? Pourquoi ils ne devraient pas l’acheter comme tout le monde? Quel mérite des enfants la dedans? Les assistés sont bien là <img data-src=" />





C’est vrai mais pour les mauvaises raisons. Dans bien des domaines de l’entreprise, les donations et l’héritage sont la seule façon de transmettre une activité productive, parce que le niveau d’imposition/taxation au cours de la vie de cette activité et des individus qui seraient susceptibles de la faire prospérer est bien trop élevé pour pouvoir l’acheter « normalement », surtout que l’activité de production est celle qui présente le plus de risque au niveau bancaire (beaucoup d’aléas).



Cette façon détournée de transmettre a aussi, souvent, comme avantage relatif de laisser les activités dans un cadre « familial » plutôt que de les voir racheter par un « méchant capitaliste spéculateur à tendance monopolistique ».


Le 15/11/2017 à 08h 50







maestro321 a écrit :



Ça me ferra toujours marrer les justification vaseuse pour prouver que les riches créer de la richesse. (et donc qu’il faut leur laisser pour qu’il y en ai plus..)

(En simplifiant) Si 90% des richesses sont détenue par 1% des gens c’est donc que ces 1% sont extrêmement productifs ! On se demande donc bien pourquoi les autres 99% sont au turbin toute la semaine s’ils ne produisent que 10% des richesses.<img data-src=" />





Les 99% n’ont pas besoin d’en produire beaucoup (ou autant) parce qu’ils ne les produisent que pour eux, alors que les entrepreneurs (ceux qualifiés de 1% ou « riches ») produisent pour tous et redistribuent plus de 95 % de la valeur sociétale produite. La rencontre des 2 est ce qu’on appelle trivialement un marché.



Le terme « richesse » est mal choisi d’ailleurs, on devrait parler de « valeur ».


Le 15/11/2017 à 08h 44







Z-os a écrit :



<img data-src=" /> Et en France la proportion des héritiers parmi les plus riches est plus importante qu’ailleurs.





Rien d’étonnant dans un pays dont les institutions (et les politiques) ne sont là que pour protéger et faire perdurer le statut de rentier.


Le 14/11/2017 à 17h 53







CounterFragger a écrit :



Attention aux chiffres du chômage, on leur fait dire ce qu’on veut, d’autant plus qu’aucun pays ne le calcule de la même manière : une personne ayant un seul boulot précaire à 10h/semaine ne sera pas comptabilisée parmi les chômeurs. Avoir un boulot ne te permettant pas de subsister, ça te fait une belle jambe.





Si tu ne veux pas les comparer, analyse leur évolution : aux USA les chiffres diminuent, en fRance ils augmentent alors que l’héritage y est beaucoup plus favorable. Le point était que l’héritage n’est pas (ou plus) un facteur économique significatif. On voit d’ailleurs bien dans le classement des plus riches (Forbes par ex.) que les héritiers sont une minorité maintenant.







CounterFragger a écrit :



Quant à la dette étudiante, c’est devenu une bulle inquiétante. Il n’est pas rare de devoir rembourser son prêt jusqu’à ses 50 ans… pour ceux qui le peuvent. Est-ce que c’est vraiment bon pour l’économie ?





Les généralisations abusives sont mauvaises pour la discussion. Si cette bulle t’inquiète, considère ces « dettes » comme des investissements (ce qu’elles sont), une sorte d’auto-spéculation sur l’avenir à court terme de ces étudiants au sortir de l’université. Ou compare leur sort avec un africain du même âge qui doit travailler pour aider sa famille plutôt que de s’endetter en étudiant pour espérer avoir un avenir meilleur. Et pose-toi la question : in fine, quel est celui qui a le plus de probabilité de s’en sortir ?


Le 14/11/2017 à 16h 53







letter a écrit :



En donnant aux jeunes, on leur permettrait de prendre des risques et pas se chercher un boulot uniquement pour survivre tout de suite. Et du coup ceux qui veulent monter leur propre projet pourront le faire. Et si cela ne marche pas une fois le capital consommé ils iront chercher un boulot de salarié. On réinjecterait du coup la manne accumulée par les génération précédentes dans la création de valeur.

C’est beaucoup plus facile de prendre ce genre de risque qu’une fois qu’on a une famille.





En plus d’être très taxés, aux USA les droits de succession/d’héritage sont très défavorables aux enfants par rapport à ici où ils sont des privilégiés. En plus les étudiants US empruntent souvent de grosses sommes pour payer leurs études. Toutes ces contraintes n’empêchent pas l’économie US de tourner à plein régime, de créer des start-ups à la pelle, avec un taux de chômage au ras des pâquerettes.



Ceci indique que l’héritage n’est pas un facteur pour créer de la valeur. Ce qui importe est le cadre institutionnel et culturel : liberté d’entreprendre, banque et finance développées et disponibles, cadre normatif et réglementaire souple, pas de stigmatisation après un échec, etc.



Le statut de l’héritage en France n’est que le résultat ultime de la croyance que l’argent a de la valeur. En le taxant à mort, les USA sont économiquement bien plus cohérents même si je suis totalement opposée à la spoliation qui en découle.


Le 14/11/2017 à 16h 11







OlivierJ a écrit :



Je souscris en partie à ton propos, à la nuance près qu’il y a plus de 200 ans, la plupart des paysans payaient en nature (via leur travail) à leur seigneur (pour résumer et globaliser), qui possédait les terres ou tout comme. De fait, ça revenait à un impôt payé par pas mal de monde.





Ce que tu décris s’apparente à une location ou une mise à disposition à titre onéreux, pas à un impôt.


Le 14/11/2017 à 15h 37







Ramaloke a écrit :



Comme acheté un MAC book, ça rapport rien à la France





Ton problème vient de là : ce sont les individus qui vivent, ont des besoins, produisent, investissent, etc. La « société », la « France », l’« État » ne sont que des fictions arbitraires destinées à masquer (voire à dévoyer dans le pire des cas) le principe économique de base souligné ci-dessus.



Tant que tu raisonneras sur des fictions, ton raisonnement et ses conséquences seront eux-mêmes des fictions.


Le 14/11/2017 à 15h 25







Ramaloke a écrit :



Ce qui ext le fond du problème : Tu es bien obligé d’avoir des gens qui dépenses et des gens qui “investissent”, l’épargne n’a rien à voir la dedans, c’est juste une “étape” avant l’investissement.



Une épargne qui dort (comme BEAUCOUP d’épargne : Fond bloqué dans les paradis fiscaux, sur des comptes en banques, planqué sous le lit etc) ne sert à rien.



Potentiellement les personnes qui dépensent tout participent plus à l’économie que les riches qui épargnent, tant bien même ces derniers réinvestiré ensuite le capital par la suite. Mais le plus souvent c’est dans de la spéculation et l’économie secondaire (finance…) qui au final n’apporte rien à la société.



C’est bien beau de croire que les investisseurs vont investir dans les PME, les artisans ou autre, après qu’ils le fassent…alors que la spéculation rapporte plus, je crois pas au père Noël, moi-même je le ferais pas. J’irais optimisé fiscalement mon investissement par un Holding puisque c’est “permis”.





Il est impossible de dépenser si ce pour quoi on veut dépenser n’a pas d’abord été pensé, financé et produit, ce qui nécessite du temps et de l’argent, c’est à dire de l’épargne. Cette simple logique causale rend tout ton discours insoutenable.



L’épargne qui dort (= thésaurisation) est celle sous le matelas : toutes les autres financent l’activité économique pour payer les intérêts à l’épargnant (par définition là encore, sinon ce n’est pas de l’épargne). L’épargne n’est pas « une étape », elle est le centre : ses modalités sont les signaux qui indiquent aux entrepreneurs dans quoi et quand investir et produire.



Il n’y a pas de différence entre investissement et spéculation : les 2 sont des processus économiques d’ajustement de l’offre et de la demande par l’acquisition d’actifs dans le but d’en tirer des revenus futurs.


Le 14/11/2017 à 14h 58







Ramaloke a écrit :



C’est toujours le même problème : Faire tourner l’économie.



Il est beaucoup plus rentable pour la société d’avoir des gens qui dépensent tout ce qu’ils gagnent (SMICARD ou flambeur) que des riches/classes moyennes qui en épargne entre 30 et 95%.





Dans mon monde, ce n’est pas en dépensant qu’on s’enrichit. Si personne ne s’enrichit (si tout le monde dépense), alors la société dans son ensemble s’appauvrit. Note que c’est exactement la même incompréhension avec les exportations et le faux problème de la balance du commerce : les exportations sont des coûts encourus pour recevoir les bénéfices qu’on appelle importations.



D’un autre côté l’épargne est le meilleur moyen de financer les investissements en outils de production : l’horizon temporel de l’épargne (matérialisé entre autres par le taux et la durée de l’épargne) signale aux producteurs le type de moyens de production, de produits et services qu’ils doivent développer et à quelle échéance. C’est ce mécanisme qui permet l’adéquation entre les demandes et les besoins non formulés des consommateurs-épargnants et les investissement anticipés des entrepreneurs.



Tout cela pour dire que si tu veux faire réellement tourner l’économie, ne dépense pas tout, épargne plutôt.


Le 14/11/2017 à 14h 19







CounterFragger a écrit :



Les riches qui payent la majorité de l’impôt et créent la richesse, ça reste à prouver par des chiffres, là on n’est que sur des “on dit”.





Le prouver par l’absurde est bien plus simple.

Les pauvres, par définition, n’ont rien, ils ne peuvent donc payer des impôts et ne peuvent pas créer de richesses à partir de rien quand ils n’arrivent déjà pas à survivre : c’était le stade de presque toute l’humanité jusqu’à il y a moins de 200 ans.

Les moins pauvres n’ont pas grand chose, ils ne payent donc pas non plus d’impôts et ne peuvent pas créer de richesses (ou très peu).

Etc.

On en arrive logiquement aux riches qui, étant riches, payent les impôts et ont les moyens de créer la richesse parce qu’ils possèdent les moyens de production, les capitaux, le savoir-faire, etc. qui représentent d’ailleurs l’essentiel de leur richesse.



Si on ne prête qu’aux riches, c’est pour une bonne raison : ils ont les moyens de créer de la richesse pour rembourser. Donc à moins de croire aux miracles, la démonstration est inévitable.









CounterFragger a écrit :



La théorie selon laquelle les riches ne laissent pas dormir leur fortune mais l’injectent dans la création d’emplois prend aussi un coup dans l’aile…



Sauf que cette « théorie » n’est qu’un homme de paille et une escroquerie : le seul objectif du riche est de faire du profit et de le conserver. Le reste n’est que pantalonnade des désabusés du collectivisme ou des jaloux de leur propre incompétence à s’élever.


Le 16/11/2017 à 08h 33

C’est dur la vie.



On n’arrive pas à s’adapter, donc on se plaint. Puis une main secourable vient vous aider à passer le cap en contrepartie d’un travail … pour venir se plaindre un peu plus tard que vous êtes maintenant sous sa dépendance (car vous ne l’étiez évidemment pas quand vous étiez payés/subventionnés à fournir un travail inadapté au marché).



Ah ! si tout pouvait tomber du ciel, ce serait si simple

Le 15/11/2017 à 10h 22

Toute cette agitation à vouloir saper défendre nos libertés fait plaisir à voir : nos impôts et taxes sont utilisés de manière rationnelle par un législateur aguerri et du politique compétent. Tout cela fleure bon une technostructure efficace, sereine et sure de ses droits et des spécialistes de la dépense de l’argent des autres hontectomisés.



C’est rassurant de se savoir protégé par de tels pros.

Le 11/11/2017 à 16h 12







wanou2 a écrit :



Fais la démarche et parles après ! La demande en ligne fait que tu as un système de suivi en ligne. A chaque étape de la démarche tu as la bonne réception du dossier, la fabrication, l’envoi, la réception en préfecture avec un mail systématique et même doublé d’un sms pour te prévenir que tu peux retirer ton titre en préfecture.





Mon propos n’était pas spécifiquement relié à une demande de permis. J’ai fais récemment une demande en ligne pour une affaire en cours. Après 7 jours sans retour je relance (en ligne), puis encore une fois après 15 jours, et 3 semaines plus tard (hier) j’attends toujours (traitement en cours) avec aucun moyen pour joindre le responsable qui n’a évidemment pas donné son nom. Pour exactement la même demande par téléphone dans le même service d’un autre département, j’ai eu la réponse par courrier en 5 jours WE compris.



Ce que j’observe c’est que les administrations sont maintenant planquées derrière leur informatique avec aucun moyen pour les harceler relancer directement quand elles ne font pas leur boulot, et n’ont aucun délai à respecter pour vous répondre.



N’importe quelle boîte qui traite ses clients de cette façon ne fait pas l’année.


Le 11/11/2017 à 12h 01



En principe, l’administration vous invite à laisser votre adresse email ou votre numéro de téléphone afin de vous tenir informé de l’avancement de la procédure



Le groupe de mots importants ici est « en principe », qui dans le jargon bureaucratique est complètement équivalent à « en théorie » et qu’il faut traduire normalement par « si j’ai le temps » mais habituellement comprendre par « jamais » (fidèle à la caricature qu’on s’en fait, notre administration que le monde nous envie mais ne copie pas est toujours débordée).



Dans la réalité (càd « en pratique »), l’administration n’est aucunement tenue de vous informer de quoi que ce soit sur toute demande que vous lui imposez, n’a pas de délai à respecter pour vous répondre mais s’autorise à les dépasser sans vergogne et pénalités quand ils existent, alors que vous simple cochon de contribuable vous avez toutes ces obligations à respecter dans des délais courts, dont la prolongation même inscrite dans le marbre de la loi est laissée au bon vouloir de ladite administration, avec tout l’assortiment des pénalités associées s’il vous prenait l’envie d’un dépassement, histoire de bien vous faire sentir qui est le client et qui est le roi.

Le 03/11/2017 à 08h 21

Le sous-titre aurait aussi pu être : « Aux fonds la forme, sus à la dette ! ».