J’aurais une petite pensée pour toi qui vas continuer à (1) se faire gaiement rançonner ou (2) profiter de la rançon (rayer la mention inutile).
Le
10/02/2014 à
09h
31
FunnyD a écrit :
Change de pays" />
C’est prévu.
Le
10/02/2014 à
09h
30
Quiproquo a écrit :
UberPop, au delà de la tentative de contournement des lois sur le transport, c’est aussi une grosse incitation au travail au noir. C’est tout à fait logique que ça intéresse l’état. Ce qui est inhabituel et rassurant, c’est qu’il s’y intéresse maintenant et pas dans dix ans.
Le travail au noir, c’est une simple indication que le marché libre (càd des individus mutuellement consentant qui échangent) reprend ses droits contre un adversaire malhonnête et voleur (l’État) : chassez le naturel, il revient au galop.
L’intérêt de l’État est purement financier : pour continuer à financer son (futur) électorat, tout les moyens sont bons. Et dans ce cas, à moins de fliquer voiture par voiture, ce n’est que l’esbroufe habituelle des ponctionnaires de Bercy pour caresser dans le sens du poil le quidam économiquement ignare (= l’électeur).
Le
10/02/2014 à
09h
19
mistigrite a écrit :
Commencez par avoir de l’honnêteté au moins avec vous-même : cessez d’utiliser toutes les infrastructures et tous les services payés par les impôts des autres, et on en reparlera.
On voudrait bien, mais l’État nous en empêche. On essaie de sortir du monopole illégal de la SS, mais l’État et ses sbires font du forcing judiciaire pour nous garder. On essaie d’embaucher des travailleurs moins cher pour ne pas couler, mais on nous oblige à payer l’État pour le garder.
Si tu veux que l’on n’utilise pas “toutes les infrastructures et tous les services payés par les impôts des autres”, on est d’accord : on n’a pas besoin de vous pour vivre. Mais ne venez plus nous réclamer ni impôts, ni taxes ni autres vols légalisés pour subvenir aux besoins de tous les parasites qui pullulent autour de votre système coercitif.
Ou pas, je crois que tu n’as pas compris le fond de ma pensée, je faisais de l’ironie… Je dénonce ici une totale contradiction entre ce que l’on veut nous vanter publiquement, et la réalité derrière, d’autant plus en se cachant derrière notre pseudo “exception culturelle” (ça sous entend qu’on a une culture exceptionnelle ?…)
L’ironie n’était pas apparente à la lecture de ton post, mais si tu le dit.
Le
04/02/2014 à
10h
01
bingo.crepuscule a écrit :
Cette société est profondément malade… Dès qu’un pend (sic) de l’économie périclite, on se sert des autres branches et de derniers (sic) publics pour le maintenir sous perfusion, plutôt que de la laisser se reconstruire, innover, ou mourir puis renaitre, et tour à tour, chaque secteur vieillit, devient malade et subit le même traitement. " />
Et après ça les responsables nous prônent le libre échange, la libre concurrence, le libéralisme… " />
Il faut arrêter les psychotropes, c’est mauvais pour la cohérence : ton 2nd paragraphe est à l’opposé du 1er.
Si “les responsables” prônaient effectivement “le libre échange, la libre concurrence, le libéralisme”, alors ils devraient laisser le “pend (sic) de l’économie (qui) périclite … se reconstruire, innover, ou mourir puis renaitre”, ce qu’ils ne font évidemment pas puisque tu leur reproches (§1). Il se trouve que la méthode opérationnelle du “libre échange, la libre concurrence, le libéralisme” est justement de “laisser le “pend (sic) de l’économie (qui) périclite … se reconstruire, innover, ou mourir puis renaitre” (afin d’allouer les ressources économiques de manière la plus optimale possible).
Qui oserait croire à ces sornettes tout droit sortient (sic) d’un pays de communiste!
Tout ça pour salir gratuitement l’image de la plus grande et belle démocratie libre que dieu ai créé pour vous.
Tous les États/gouvernements (ou presque) le font. Voilà ce qui arrive quand on délègue ses droits à d’autres, ils se les approprient et en abusent pour des motifs aussi abscons, creux, futiles et flous que passe-partout (sécurité nationale, intérêt général, etc).
Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.
Apparemment pas besoin de rom alternative: juste le root, xposed framework et le module qui va bien: voir ici! " />
Pas cool Samsung!
Je confirme : même sans module installé, il n’y a plus de mise à jour possible sur une Galaxy Note Edition 2014 rootée si on installe le framework Xposed.
De brun, il est passé à rouge, puis à rose, puis maintenant à vert.
On attend le bleu marine.
Puis on recommence.
La base de la doctrine fasciste est la conception de l’État. Pour le fascisme, l’État est un absolu en face duquel l’individu et les groupes sont le relatif. Sans l’État, il n’y a pas de nation. Pour le fasciste tout est dans l’État et rien d’humain et de spirituel n’existe hors de l’État, pas d’individus, pas de groupes. L’État fasciste s’attribue aussi le domaine économique. Le corporatisme dépasse le libéralisme, il crée une nouvelle synthèse où tous les intérêts sont conciliés dans l’unité de l’État.
Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique. L’État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres ; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l’État.
Ouvert, ouvert… La téléphonie mobile, tu as beau avoir des petits dont ont voit la pub à la tv, vu que la majorité du marché est tenu par les 3 petits gros cochons, si ce n’est pas un oligolope " />
D’où vient le fait, selon toi, que l’on ait si peu d’opérateurs de téléphonie mobile ? Est-ce que de vendre aux enchères des fréquences, que l’on s’est unilatéralement approprié, n’aurait pas, par hasard, tellement augmenté le coût d’accès au marché que trop peut de société pouvaient se permettre de miser ? Est-ce qu’un certain gouvernement n’aurait pas fait des pieds et des mains pour empêcher le dernier opérateur d’arriver sur le marché ?
Comme tous les monopoles, celui de la téléphonie mobile a été créé de toute pièce par l’État, les ponctionnaires du ministère de l’économie et des finances en particulier (dont pratiquement aucun n’a jamais mis les pied dans une entreprise) : adresse donc tes récriminations à Bercy.
Le
17/01/2014 à
15h
59
ActionFighter a écrit :
S’il n’y avait pas de réglementation, n’importe qui pourrait utiliser ces fréquences comme bon lui semble, ce qui pourrait générer des interférences avec les réseaux d’opérateurs.
Tu ne démontres toujours pas qu’il y a une impossibilité pratique à ce que des industriels ou qu’un consortium d’opérateurs se mettent d’accord pour exploiter en commun ces fréquences, comme il le font par ailleurs pour tout un tas d’autres choses. Cela couterait certainement moins cher pour consommateur final. Je peux vaguement comprendre la crainte, mais elle est incorrectement fondée sur la croyance bizarre, irrationnelle et contraire à la réalité que des individus ou des groupes d’individus sont incapables de coopérer pour atteindre leurs objectifs communs.
ActionFighter a écrit :
Par contre, je n’ai jamais filé un centime avant d’avoir ouvert ma boîte. Ça m’a coûté du temps, mais pas d’argent.
Si c’est en société, l’inscription au RCS n’est pas gratuite (sauf peut-être pour l’autoentreprise ?). Et puis je ne connais aucun chef d’entreprise pour qui son temps vaut 0.
Le
16/01/2014 à
21h
39
lsPCI a écrit :
Sauf que cela n’est pas valable en situation de monopole ou d’oligopole, comme c’est le cas ici.
Le marché de FAI est ouvert en France, comme indiqué plus haut. On ne peut donc pas considérer que c’est un oligopole : de tête, j’en connais au moins une dizaine.
Le
16/01/2014 à
16h
49
Oromy a écrit :
Je réitère ma phrase de toute à l’heure, un consommateur consomme ce qu’il y a à consommer.
Ce que tu veux dire, c’est que les besoins des individus sont prédéterminés par les producteurs de biens de consommation. Si c’est le cas, alors il va falloir supprimer tous les départements universitaires, la recherche et l’enseignement en science économique parce que tu viens de réaliser la percée qui démontre qu’une économie dirigée fonctionne correctement, les consommateurs n’étant que des oies qu’il suffit de gaver. " />
Oromy a écrit :
T’es un matheux toi?" />
L’intérêt général n’est pas la pour te faire plaisir il est là pour l’ensemble des habitants ou du plus grand nombre. Points.
Crois mois il y a pas mal de besoins que les individus ont en commun dans une société. Le reste ne rentre pas dans le cadre de l’intérêt générale.
Cela n’a jamais été démontré théoriquement et encore moins empiriquement. La réalité montre en fait que c’est au mieux une fiction attrayante, et au pire un instrument d’asservissement bien commode.
Le
16/01/2014 à
16h
33
ActionFighter a écrit :
Si les industriels sont capables d’exploiter correctement les fréquences, c’est justement parce que leur utilisation est réglementée.
Cela ne démontre toujours pas que la non-réglementation conduit inévitablement à la catastrophe envisagée par les Cassandre.
ActionFighter a écrit :
Effectivement, on ne peut pas encore démarrer d’activité commerciale sans courber l’échine devant une statue de Staline et y déverser une partie de l’or que l’on a gagné honnêtement en exploitant la force de travail.
C’est pire en fait : avant même d’avoir créer une société, tu as déjà dû verser cet or que tu n’as pas encore gagné. Quant à la “statue de Staline”, ce doit être une métaphore pour notre chère (lire couteuse) Administration, celle dont Lénine disait : « Tout par l’administration, rien sans l’administration. » Qui, à terme, est devenu : « Tout dans Staline, rien sans Staline. Make sens.
Le
16/01/2014 à
16h
26
Oromy a écrit :
T’aime pas beaucoup des règles mais il en faut dans une société ^^
J’aime les règles clairement définies, pas celles d’intérêts spéciaux avancées à l’aide de concepts flous et tordus qui trompent encore trop de monde, malheureusement. Quand les règles et droits sont parfaitement définis, les coûts (au sens général) sont minimaux (lire optimaux) pour tout le monde : c’est comme cela que l’on prospère dans la paix sociale.
Le
16/01/2014 à
16h
18
Oromy a écrit :
Aucun “concept” n’est parfait mais je préfère ceux-là aux tiens qui se résumerai a laisser des grands groupes écraser d’autre dans leur intérêt.
Tu peux comprendre, j’espère, que si leur intérêt n’est pas en adéquation stricte avec celui de ses clients, les groupes, grands ou petits disparaissent (cf toutes les industries obsolètes que l’Etat maintient sous perfusionsubvention). Tu peux comprendre aussi que l’“intérêt général” est rarement en phase avec l’ensemble des intérêts particuliers, comme une moyenne est rarement égale aux chiffres dont elle est issue quand leur distribution est aussi dispersée (comme le sont les besoins d’individus tous différents). Tu comprendra alors que jamais l”‘intérêt général”, aussi paré des toutes les vertus qu’on pourra faussement lui attribuer, sera à même de satisfaire l’ensemble de ces besoins.
Oromy a écrit :
Rien est parfait, mais tout peu s’améliorer il faut ce bouger (c’est un autre sujet à, mais ta solution à toi c’est de leur donner les pouvoirs au final? C’est un peu le cas donc aller hop on vous laisse faire, impressionnez nous =p
Je n’ai pas de solution, parce qu’il n’y a de problèmes que ceux qui sont artificiellement créés.
Le
16/01/2014 à
16h
05
ActionFighter a écrit :
Si tout le monde pouvait utiliser les fréquences 3G/4G, ce serait un peu le bordel…
Les industriels sont capables de formuler des standards mondiaux et de se regrouper autour pour les promouvoir. Ce n’est pas le “bordel” pour autant. Ce que je vois surtout, c’est qu’on avance cette crainte pour justifier de faire payer quelque chose qui n’appartient à personne (ou à tout le monde, c’est selon). Avec ce montage, le consommateur est doublement pénalisé.
Pas même une déclaration administrative ou une taxe cachée ? Cela ne va/peut pas durer.
Le
16/01/2014 à
15h
55
Oromy a écrit :
Dans le monde que tu imagine, c’est les plus gros moyen qui diffuseront leur trucs au détriments des autres.
Le consommateur ne consommera que ce qu’y aura à consommer.
Tu m’a fait peur, je pensais que tu décrivais le présent…
Le
16/01/2014 à
15h
54
Oromy a écrit :
Tu généralise pas un peu là…
Je n’ai pas aucun chiffre à te donner au niveau individuel, mais c’est courant pour les entreprises. Relocaliser un business pour profiter de facilités techniques par ailleurs n’a rien d’exceptionnel, même ici.
Le
16/01/2014 à
15h
48
ActionFighter a écrit :
Un supermarché ne permet pas d’accéder à toutes les marchandises du monde entier. De plus, tu payes à l’achat, tu ne payes pas un accès au supermarché.
Une analogie valide serait de dire : c’est comme si dans un musée, tu payais plus ou moins cher suivant les œuvres que tu regardes. Ou comme si dans un parc d’attractions, tu payais un supplément pour accéder à certaines attractions.
1/ L’analogie des supermarché n’est pas de moi.
2/ C’est le cas en pratique : les restrictions ne sont peut-être pas “à l’oeuvre” (la granularité est trop faible), mais à certaines parties/ailes qui ne sont accessibles qu’avec supplément. C’est aussi très courant dans les parcs d’attraction (pour ceux que j’ai visité tout du moins). Il n’y a rien de choquant la-dedans.
Le
16/01/2014 à
15h
42
NonMais a écrit :
Tu oublies la position dominante qui frise le monopole. Tu oublies la régulation (par ex: les licences mobile : tout le monde ne peut pas se déclarer fournisseur mobile -pour l’internet fixe, je ne sais pas-).
C’est précisément cette régulation qui fabrique les monopoles. Pour quelle raison n’importe qui ne pourrait-il pas devenir opérateur mobile ou ADSL ? Choisir les gagnants à la place du consommateur revient à lui refuser le choix pour des motifs qui n’ont rien d’économiques, et à aboutit à un monopole de fait. Le mercantilisme survit toujours sous les fourches caudines du pouvoir.
Pour le reste, j’ai déjà exposer ce que je pense des concepts véreux d’“intérêt général” et de “service publique”.
Le
16/01/2014 à
15h
30
Oromy a écrit :
Si ils favorisent leurs contenu voir le privilégie.
Comment le “consommateur” pourra faire son choix?
Tu supposes ici que le consommateur est trop stupide pour s’en apercevoir ? C’est difficile à croire.
Le
16/01/2014 à
15h
17
Gamble a écrit :
Sauf que quand il n’y a pas de concurrence (comme aux US), le consommateur devient juste une vache qu’il faut traire au maximum en lui donnant le minimum.
On voit pourtant apparaître de plus en plus de concurrents qui fibrent ville par ville (Google en particulier sous la pression des autres opérateurs). Maintenant, il est aussi vrai que la distribution de population aux USA n’est pas la même qu’en Europe. Donc essayer de comparer les 2 est un exercice périlleux. Cela dit, les Américains ont une culture de la mobilité qu’on n’a pas ici, et déménager pour obtenir un meilleur réseau n’est pas un problème pour eux.
Le
16/01/2014 à
14h
57
Zergy a écrit :
le concept d’Éducation National Socialiste.
Une double redondance, c’est rare.
Pas d’autres arguments (tenter de sauver la face en ricanant n’en est pas un) ?
Le
16/01/2014 à
14h
53
tybreizh a écrit :
Stop pas besoin d’aller plus loin pour voir que tu ne comprends même pas le problème de départ, on parle de FAI donc des Fournisseurs d’Accès à Internet, il n’ont aucun droit à discrimer ce que doit être Internet, ce n’est en aucun cas leurs rôles, le problème est que les FAI se transforment ou plus exactement se mutualisent aussi en fournisseurs de contenus, finalement ils deviennent “juges et partis”, et la tentation est très forte de privilégié ses propres produits, qu’ils soient bons ou mauvais d’ailleurs, au détriment des autres. Et c’est là que mon analogie prend tout son sens. Il n’y a qu’a voir dans les grandes surfaces comment leurs produits ont progressivement éliminés les autres, non pas parce qu’ils étaient mauvais mais parce qu’ils étaient plus ou peu exposés. Et comme toutes les grandes surfaces font pareil, le consommateur est coincé. C’est ca ta conception de la concurrence ?
Si les opérateurs, les FAIs ou autres veulent proposer leur contenu, le favoriser et laisser le consommateur décider si ces choix sont économiquement opportuns pour lui, je ne vois rien à redire : c’est comme cela que fonctionne le restant de l’économie. Pareil pour les grandes surfaces ; les produits d’enseigne sont généralement de la même qualité que ceux des marques (et souvent fabriqués par ces dernières) pour un coût moins élevé : c’est bénéfique pour tout le monde et le consommateur reste, en dernière analyse, seul juge. Mais bizarrement quand les régulateurs décident unilatéralement ce que le consommateur doit ou ne doit pas consommer, là, plus personne pour défendre la sacro-sainte neutralité publiquement bafouée. Il y a 2 poids 2 mesures qui font que votre discours est totalement incohérent et partial, et le pire est que vous ne vous rendez pas compte que c’est un boulevard grand ouvert pour la mise sous contrôle finale. Donc oui, à choisir, je préfère aucune neutralité et rester seul juge de ce que l’on me propose. C’est comme cela que je vois la concurrence : c’est au consommateur et à lui seul de choisir.
Le
16/01/2014 à
13h
54
Zergy a écrit :
C’est vrai quoi, c’est quand même HONTEUX que les salauds de pauvres issus de l’éducation nationale socialiste à professeur bolcheviks aient le droit d’aller sur Wikipedia, Twitter, Battle.net (et autres…)
Socialiste, bolcheviks ? Monsieur est trop spécifique, autant utiliser le vocable approprié
La transformation de l’instruction publique en éducation nationale est la plus fasciste de mes réformes.
Benito Mussolini
Le
16/01/2014 à
13h
22
NonMais a écrit :
Aujourd’hui ils se lancent que sur quelques trucs parce que la concurrence est rude, mais demain, s’ils peuvent donner priorité aux services qu’ils veulent? Tu crois qu’il va se passer quoi? Ils vont faire un clone de tous les services qui fonctionnent et donner priorité à leur clone et tueront toute concurrence.
Tu as le sens de la causalité à l’envers. S’ils font un clone de ce qui plait, c’est qu’ils répondent aux attentes de leur clients : c’est pour cela que la concurrence fonctionne. Quand je vois les ayatollahs européens reprocher à Google de mettre en avant SES services sur SON moteur de recherche, cela revient à considérer que SON moteur ne lui appartient pas, tout comme imposer une pseudo-neutralité à un opérateur revient à lui interdire d’utiliser à son bon vouloir sa propriété (càd pour la satisfaction de ses clients). C’est intellectuellement indigent et économiquement dangereux car cela ouvre la porte à toutes les régulations sur la base de critères qui ne sont pas techniques mais moraux, politiques ou autres : une voie royale pour une prise de contrôle en douceur.
NonMais a écrit :
EDIT : et des FAI y en a pas 50 mille hein…et ce n’est pas comme s’ils ne s’entendaient pas… après tu pourras toujours avoir le petit FAI dans son coin qui joue au rebelle, mais si 95% de la population est nourrie aux contenus des FAI avec la propagande qui va bien (genre, neutralité du net == hérésie)…
C’est gravement le cas en politique, et pourtant ce sont les mêmes hurluberlus qui en redemandent encore. Il faudrait un peu de cohérence. On ne peut pas imposer d’un côté (à un agent économique privé en plus) une neutralité forcée sur sa propriété, et de l’autre supporter avec enthousiasme la pensée unique rampante.
Je ne réagis que sur cela, car pour le reste, je n’ai pas de boule de cristal.
Le
16/01/2014 à
13h
01
tybreizh a écrit :
Concrètement, ce dont tu parles, est déjà en fonctionnement dans un secteur et on peut en voir tous les jours les dérives : les grandes surfaces.
cet exemple suffit à montrer que laisser les opérateurs gérer comme bon leur semble l’accès aux différents services utilisés dans leurs tuyaux rendrait le net insipide puisque que seuls les gros (Google and co) et leurs propres services auraient voit au chapitre, contrairement à leur argumentaire, cela limitera grandement l’innovation.
La seule chose que j’aurais à ‘reprocher’ aux grandes surfaces n’est même pas de leur propre fait, mais de la façon dont la soit disant politique d’aménagement du territoire les a politiquement favorisées au vu et au su de tous (et continue de le faire).
Pour le reste, ton analogie tente de reprendre l’artifice économique éculé comme quoi seul le pied vertueux du régulateur est à même de prévenir les monopoles, alors même que ton analogie démontre le contraire dans la réalité.
Ce n’est pas très persuasif.
Le
16/01/2014 à
11h
31
batoche a écrit :
Parce ce n’est pas “chez lui”, ses choix auront des incidences sur d’autres acteurs (autres FAI, fournisseurs de service …) surtout lorsqu’il s’agit de prioriser des partenaires (prioriser le protocole rtp est une chose, prioriser Youtube en est une autre).
C’est pour cela qu’il existe des accords entre les opérateurs. Personne ne dispute ce point qui renforce le fait que le réseau d’un opérateur lui appartient, sinon il ne pourrait légalement et logiquement pas s’en servir et/ou faire l’objet d’accords avec d’autres.
batoche a écrit :
Il doit certes satisfaire ses clients, mais pas que. Vérizon n’a pas la propriété exclusive d’internet et ne devrait pas avoir le droit de limiter ici ou là l’accès à des choses qui ne lui appartiennent pas. Le débit, ok, la quantité de données ok, la source, la destination, NOK.
Là aussi personne n’a dit cela et encore moins confondu Internet avec un opérateur particulier. Cependant, on voit bien que, pour l’instant, les seuls qui passent leur temps à tenter de supprimer les sources et les destinations, ce ne sont pas les opérateurs mais les régulateurs en devenir aux ordres du pouvoir central. C’est graduellement fait en plein jour.
batoche a écrit :
Sauf que si une partie de ce que pourrait vouloir le client lui est caché/dégradé, il n’aura pas l’opportunité de se manifester ou d’alerter qui que ce soit et choisira ce qu’il restera ; c’est là que le cochon devient un mouton.
Les possibilités de connections sont assez nombreuses et variées pour éviter de tomber dans le défaitisme prophétique.
Ma position, c’est que vous vous trompez de bataille et votre canasson est un cheval de Troie.
Le
16/01/2014 à
11h
06
NonMais a écrit :
Tu plaisantes?
Donc tu as le droit de regarder la TV par ADSL by Orange, les services de VOD by Orange, les forums By Orange, les blogs by Orange etc… Ben oui, vous comprenez bien mon cher monsieur, les services non by Orange congestionne notre réseau (Orange)…
Pas content? Ben tu auras la même chose mais by SFR ou By numericable ou By Free : alors c’est peut-être une position idéaliste mais tu as déjà la TV qui est contrôlée si en plus on te filtre le net…..
Et comme dit précédemment : pas de nouveaux acteurs qui proposeraient un contenu innovant : impossible, seuls les contenus fournis par les FAI eux-mêmes seraient dispo.
Rebienvenue au minitel où le seul contenu disponible sera celui fourni par ton FAI : wahou ça fait rêver!
Tu vas me dire que j’exagère?! Ben pas vraiment…
Si par TV contrôlées tu vises la TV d’État dont on nous impose coercitivement le support payant, certes oui. Mais il me semble qu’il existe des centaines d’autres possibilités libres et gratuites (ou presque).
En outre les FAI sont loin d’être les maîtres des contenus, et s’ils préfèrent perdre leur clients plutôt que de leur proposer ce que ces derniers attendent, et bien qu’ils disparaissent.
Ta position alarmiste est hors réalité.
Le
16/01/2014 à
10h
53
yeti4 a écrit :
“.. FCC n’avait pas les compétences juridiques suffisantes pour décider des pratiques d’un FAI en matière de gestion..”
salut
(je me LA question)
est-ce, AUSSI, le cas de l’ARCEP ? –> “non compétente en LA matière” ?" />
Tss, tss.
Un tel manque de confiance aveugle dans notre appareil technocratique mené par notre élite laborieuse à la compétence chevillée au corps, triée sur le volet qu’elle a été des membres démocratiquement élus par le bon peuple qui sait ce qu’il fait, est proprement affligeant. C’est un scandale national.
Le comité de soutien populaire pour la défense de l’Administration éclairée recommande le bannissement immédiat de telles pensées subversives qui mettent en péril l’équilibre harmonieusement régulé de l’expression en France, et nuisent dans ce cas présent à la bonne compréhension des faits en présence. Le but recherché est bien évidemment d’instiller le doute dans l’esprit faible.
Un autodafé volontaire sera proposé à la prochaine session extraordinaire pour cette insinuation hérétique.
Le
16/01/2014 à
10h
38
batoche a écrit :
Il est tout à fait possible pour un opérateur de faire payer l’accès à la consommation et pas au forfait (préservant ainsi la ligne des cochons gloutons, pour se caler dans la petite histoire), sans atteindre à la neutralité du réseau. Ce fût le cas pour le RTC, ou actuellement sur les forfait mobile avec conso data hors forfait.
Mais en l’occurrence, il s’agit d’analyser et de juger l’usage de l’utilisateur et de limiter ou au contraire de privilégier la performance du médium, en fonction du contenu.
En terme technique, la justice us autorise les vendeurs d’entrée/sortie de trame IP sur le réseau internet à choisir quels paquets il veut bien traiter ou non. C’est ça, l’atteinte à la neutralité du réseau.
Nul collectivisme dans cette histoire, juste une histoire de rôle.
Il n’y a pas vraiment de distinguo fondamental entre les deux. Si les usages disproportionnés (càd pas en bon père de famille) de certains aboutissent in fine à des congestions répétées sur le réseau d’un opérateur et donc nuisent à l’ensemble de ses utilisateurs, pourquoi cet opérateur n’aurait-il pas la possibilité d’arbitrer comme bon lui semble chez lui ?
Avancer un pseudo-principe de neutralité, c’est faire échec au droit qu’a l’opérateur à superviser et gérer sa propriété afin de satisfaire l’ensemble de ses clients utilisateurs. Il peut effectivement choisir de faire payer à la consommation. Il pourrait aussi laisser les vannes ouvertes et imposer une limite ici ou là, ou limiter directement en amont selon des considérations techniques dont le seul but est quand même de tenter de satisfaire tous ses clients.
Toutes les solutions devraient être possibles et laissées au choix de l’opérateur afin qu’il puisse gérer son réseau à sa guise (on suppose évidemment que l’opérateur connait son réseau et que la satisfaction de ses clients est sa priorité). Imposer une neutralité, c’est tenter de substituer à des critères techniques une position idéaliste qui n’a pas de base. Le client a toujours la possibilité d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte : c’est sa meilleure opportunité pour affirmer ses choix et aussi alerter l’opérateur sur l’adéquation au marché des siens.
Le
15/01/2014 à
23h
17
Zergy a écrit :
La théorie des net-goinfres, les mêmes arguments que les pro hadopi. C’est mignon. " />
Mais bon, réduire les libertés des gens ne gênent ceux qui braillent « liberté » à tout bout de champs, tant que c’est pour défendre la sacro-sainte « liberté d’entreprendre » de leur dogme. " />
Quoi, vous n’êtes pas content ? Mais c’est les goulags que vous voulez alors ! Cents milliards de morts monsieur, alors TINA et bouclez-la !
La liberté chez le collectiviste de base n’existe que quand il s’agit de protéger ses petits privilèges mal acquis. Ironiquement, c’est le même qui passe son temps à nous rabattre les oreilles d’égalitarisme coercitif quand il est incapable de l’obtenir par le mérite.
Quand la nourriture de la mangeoire vint à manquer, le suidé repu beugla à l’injustice, sa langue bavant encore sur sa panse bedonnante. Et accusa tous les autres des malheurs qu’il fût seul à causer par son primaire égoïsme. De la fibre, de la fibre, couinait-il, pendant que ceux-là finissaient ses miettes. Le paysan voyant le goret s’engraisser comme l’animal éponyme décida la mise au parc. Et c’est ainsi qu’en lieu de saindoux, notre pourceau au milieu des poules apprit que la quantité ne fait pas la qualité. Qui vivra verrat !
Le
15/01/2014 à
22h
38
jenkins1963 a écrit :
Je ne comprends pas votre assertion sur les biens communs qui seraient une tragédie. Vous parlez des biens publics ; collectifs ?
Je préfère toujours considérer la spoliation du légitime accès de chaque individu au partage de toute ressource (par essence limitée) comme une tragédie qui confine au crime contre l’humanité.
1/ C’est valable pour tous les biens dont les droits n’ont pas été (assez) définis.
2/ Transformer un simple problème économique (une allocation de ressource) en une pseudo-posture morale confine au comico-absurde.
3/ Voir le théorème de Coase pour la solution de 1/.
Le
15/01/2014 à
18h
57
WereWindle a écrit :
ce qui pose un pré-requis et une question :
faire disparaître toute mention à de l’illimité (de fait, l’opérateur colle une limitation d’usage)
quid de ceux déjà sous contrat ? (on se souviendra des opérateurs mobile qui proposaient de l’illimité soir et week-end dans les débuts du mobile)
1/ en pratique, la limitation existe en permanence et la méconnaitre est faire preuve d’aveuglement borné. S’il est vrai que l’homo stupidus moderne sombre facilement au chant des sirènes du marketing, le meilleur moyen pour qu’il se méfie à l’avenir est de le laisser apprendre sa leçon.
2/ un contrat n’est pas éternel, ni dans un sens ni dans l’autre. Si on estime qu’une des parties a rompu le contrat de manière qui n’est pas décrite dans les termes dudit contrat, il existe une institution (la justice) qui est justement là pour le déterminer.
Plus généralement, dans tous les problèmes de partage d’une ressource économique limitée (ce qu’on appelle la tragédie des biens communs), la manière la plus optimale de la répartir est de laisser les agents économiques arbitrer. C’est de l’économie de base.
Le
15/01/2014 à
18h
24
John Shaft a écrit :
Faut remettre dans le contexte : “si on te fait payer pour que ça fonctionne mieux, c’est qu’il y a une atteinte” (et/ou une arnaque) " />
C’est le problème trivial des cochons et de la mangeoire : les goinfres se servent en premier et ne laissent que des miettes aux autres. Pour rationaliser leur consommation, on leur colle un pendentif électronique qui commande les vannes de nourriture. Le résultat est que le volume de nourriture est optimisé suivant des critères objectifs.
PS : aucun cochon n’a été maltraité au cours de la rédaction de cette allégorie.
Ah ! le sénateur bio-incompatible qui ne paie pas ses amendes est un maître illusionniste, insérant des irréalités aussi risibles les unes que les autres dans la morne vie de ses concitoyens. Avec un plouc pareil, les ministères peuvent maintenant justifier leur existence parasite : pour le maestro, la réalité n’est pas bridée.
Après avoir reconnu et tâté le terrain, l’armée des rats grignoteurs de liberté est en marche pour s’attaquer directement aux fondations de l’édifice, leurs griffes régulatrices bien en évidence.
Où sont les soit-disant chevaliers blancs du Net, si prompts à défendre leur pré carré bien mal acquis sous couvert de pseudo-neutralité égoïste, quand la bureaucratie avide de pouvoir qu’ils soutiennent par ailleurs si enthousiastement est en passe de réglementer l’accès à leur caisse à joujoux ?
Il y a comme une dissonance cognitive servile qui s’apparente à une fêlure idéologique.
Euh si tu laisse le néo devant je prends ! Par contre obsolète je ne sais pas…
Je ne connais pas bien les arguments contre cette idée et je ne l’ai pas suffisamment pensée pour en extraire les effets pervers, mais ce qui est avancé sur Wikipédia …
Plus l’agriculture est intensive, plus le temps de travail nécessaire est grand, non seulement pour une surface donnée mais aussi pour un gain donné. En conséquence, avec l’emploi de main-d’œuvre supplémentaire, une limite est atteinte quand celle-ci ne peut plus être nourrie.
Étant agriculteur moi-même, je peux te dire que c’est complétement faux : si on l’appelle “intensive”, c’est justement pour caractériser l’augmentation de la productivité (et donc la diminution du temps de travail). Pour te citer mon exemple personnel, mon grand-père cultivait, à son apogée, 50 ha avec 20 bêtes et il occupait 4 personnes à plein temps pour ce faire. Mon père 350 ha et 100 bêtes avec 3 personnes, moi-même 420 ha et 100 bêtes avec 2 personnes. Dans le même temps les rendements moyens ont été multiplié par 2. Le gain principal n’est pas tant l’augmentation de la productivité que le confort de travail (je serais incapable de faire ce que mon père faisait par ex.) et la libération de temps (ce qui me permet d’étudier en profondeur l’Histoire, l’économie et la Science en général).
Sebdraluorg a écrit :
Ah non hein ! Ce n’était pas l’idée du tout, c’est justement une question de droit, notamment le droit au logement et à la nourriture qui ne sont pas garantis à l’heure actuelle et ce même dans les pays les plus ‘riches’.
Un modèle qui par design prévoit qu’il y aura des pauvres et des riches ne pourra jamais se justifier dans ma conception de l’évolution.
Ce n’est pas un modèle, c’est une observation. Il est impossible d’obtenir une égalité parfaite, a priori ou a posteriori, parce que cela équivaut à requérir la négation absolue des droits inaliénables qui fondent la nature humaine (je parle de vrais droits, pas des demandes du style de celles que tu avances qui ne sont rien de plus qu’une tentative de vol légalisé des travailleurs). Les systèmes politiques qui ont tenté de le réaliser ont tous échoué pour cette simple raison. L’augmentation progressive du niveau de vie mondial ne doit rien au hasard : la satisfaction des besoins des pauvres (qui passe évidemment par la reconnaissance de leur liberté à le faire) n’est que la résultante de leurs échanges (travail contre produits/service).
Sebdraluorg a écrit :
Arf ce chiffre à lui seul risque de repousser notre débat à au moins 100 pages ! :-)
Pas besoin. Consulte le site de la FAO, du WHO ou de l’UN (par ex. là).
Sebdraluorg a écrit :
Mwai… on redescend là…
Non, cela illustrait que le gâteau (de la production) est à géométrie variable suivant la demande parce que la création de richesse n’a comme limite que l’ingéniosité humaine : si tu lis assidument le 1er lien donné (Ultimate Resource II), l’auteur explique en long en large et en travers le fait que l’on peut considérer la quantité de substrats naturels disponibles (bien qu’inconnue) comme pratiquement virtuellement infinie et que la seule chose qui importe, en dernière analyse, c’est le produit de l’action humaine : les ressources économiques.
Sebdraluorg a écrit :
Aie, comment dire, ah oui, tu as vu Elysium ? Car qui va aller habiter sur des astéroïdes dans des conditions très difficiles ou l’inverse, qui va rester sur une planète ‘morte’ ?
J’évite la propagande hollywoodienne et médiatique comme la peste, c’est mauvais pour ma tension artérielle.
Sebdraluorg a écrit :
Sérieux on n’a pas trouvé mieux ? Il n’y a aucune arrivée à ce modèle, il y aura toujours une partie de l’humanité qui devra se battre contre la pauvreté, dés lors où est l’évolution ?
Il y aura toujours de la pauvreté parce que c’est quelque chose de relatif. Par exemple, l’INSEE définit la pauvreté comme étant inférieure au seuil de pauvreté lui-même défini en fonction du niveau de vie qui évolue inexorablement : la pauvreté ne sera mathématiquement jamais éradiquée en France (c’est bien commode pour les idéologues). Aux USA, où le niveau de pauvreté est calculé de manière absolue, les données du Census montrent explicitement qu’il n’y a plus de pauvres (à epsilon près, et on peut étendre la résultat à tous les pays développés), si on compare le niveau de vie US avec la définition UN de la pauvreté. C’est pour cette raison que les discours politiques sont passés subrepticement du problème de la pauvreté (bien réel par ailleurs dans le monde) à celui (fictif) de l’inégalité.
Sebdraluorg a écrit :
Bah c’est un peu ce que je tente de faire depuis le début mine de rien…
La seule institution qui siphonne les richesses est bien sûr l’État et ses sbires, les autres travaillent et produisent.
Sebdraluorg a écrit :
Le SEUL et unique moyen d’éviter qu’il y ait des pauvres c’est d’éviter qu’il y ait des riches
Et la richesse tombera du ciel. C’est beau l’utopie.
Sebdraluorg a écrit :
Malgré la culture que tu sembles avoir sur le sujet tu sembles bloqué dans un système économique, tu n’apprendras jamais de la part d’un économiste quel qu’il soit même plus intelligents que Hawking, un modèle autre que le capitalisme… Mais c’est l’inverse d’un système basé sur le partage, et partager le pouvoir dans une société du chacun pour soi… J’ai du mal à y croire.
Si je dis ça, c’est parce que tu évoques très peu voir pas du tout l’aspect social, car sans vouloir te refaire le coup du gâteau, le fait est que le capitalisme créera toujours plus de pauvres que de riches (il faut PLEINS de pauvres pour 1 riche). Et ça c’est inévitable même si on enlève toute corruption, tu es vraiment certain qu’on ne peut pas trouver mieux ?
Car je veux bien accepter que l’on ait pas trouvé mieux, mais pas qu’on ne puisse faire mieux, le problème c’est que si on se dit éternellement “regardez ce que dit l’histoire, le reste ne marche pas”, on biaise l’histoire elle même.
Il se trouve que même Marx a compris la nécessité de travailler, d’avoir des outils et des facteurs de production (main d’œuvre, capital). Tu semble être au point de réfuter tout cela pour des motifs futiles.
Je n’ai aucune raison d’aborder l’aspect social (voir tout autre aspect) pour la simple raison que quand les besoins sont satisfaits (et cela requiert la liberté de les évaluer), les problèmes sociaux, qui sont volontairement et artificiellement entretenus pour justifier l’existence perpétuelle de la caste politique et de la nébuleuse étatique, disparaissent d’eux-mêmes. La plaie du ‘social’ n’existe que pour entretenir une docile armée d’électeur (qui va mordre la main étatique qui nourrit gratuitement ?).
Pour faire court, je suis un acteur qui crée de la richesse qui est redistribuée de manière mutuellement bénéfique, ce qui augmente le niveau de vie général et favorise la paix sociale. Je contribue donc à l’émergence du système qui tu appelles ‘capitaliste’ : j’en suis fier car si je ne le faisais pas, je serais pauvre. Je suis donc moral. Le système auquel je contribue l’est donc aussi.
Le
14/01/2014 à
15h
11
geekounet85 a écrit :
et dernière chose : je suis pour la suppression de l’ENA qui ne sers plus à rien à part créer un réseau de personnes qui est plus néfaste qu’autre chose pour l’Etat.
Cela serait effectivement la première chose à faire.
Le
14/01/2014 à
15h
06
Sebdraluorg a écrit :
Certes, mais la démocratie n’est pas un système, elle ne décrit que la façon de partager/executer le pouvoir, mais ne tient pas compte du modèle économique.
Certes ma culture me fait défaut sur les différents modèles au cours de l’histoire, mais ça fait 32 ans que j’observe un système qui ne fonctionne pas et auquel on arrive malgré tout à trouver toutes les excuses du monde pour le défendre.
La description est celle d’un système politique. Le problème avec le système d’ingénierie sociale planifié par en haut, c’est que ceux qui le maitrisent pas besoin de toi ou de moi pour métastaser.
Sebdraluorg a écrit :
Quand je disais une portion, tu mets ce que tu veux derrière, territoire, argent etc…
Je pense que tu oublies un aspect important, la terre est limitée en place et en ressource, le système poussant à vouloir toujours plus de matière grise/main d’œuvre (appelons un chat un chat hein) à forcément une limite (atteinte depuis longtemps à mes yeux).
C’est un cercle vicieux dans lequel il faut toujours plus, « faites plus d’enfants pour qu’ils finances vos pensions ! » C’est clairement le serpent qui se mord la queue….
C’est une politique égoïste qui vise à mener à bien sa petite vie tranquille sans se tracasser de ce qu’on laisse derrière…
C’est une vision(néo-)malthusienne obsolète. Tu n’a simplement pas intégré le concept de ressource économique. Il existe des firmes qui actuellement envoient des robots au fond de la mer pour le cartographier et le miner, comme il y en a qui prévoient de miner des astéroïdes. Le champs des possibles se limite à ton imagination. Concernant le faux problème de pollution, l’économiste qui a démontré comment résoudre, de manière générale, le problème des externalités négatives (le coût social) de manière optimale (càd supérieure à la taxation) est décédé l’année dernière (R. Coase) : cela passe par une définition claire des droits et un arbitrage inter-agents.
Sebdraluorg a écrit :
Pas plus que l’impôt sur le travail en fait… Ce n’est pas du vol si c’est la loi…
Je pourrais presque me résoudre à ton idée si, et seulement si on plafonne la successibilité à une part de gâteau.
Tu succombes au mythe de la primauté de la Loi. La Loi ne peut se bâtir qu’à partir de principes de base qu’on appelle les droits. Quand la Loi bafoue les droits, elle est peut-être légal (les nazis étaient dans la légalité lorsqu’ils gazaient), mais elle n’est pas légitime. Il est faux de croire que la Loi est l’alpha et l’oméga de la justice.
Sebdraluorg a écrit :
J’ai l’impression que l’on ne parle pas du même monde, pendant que nous débattons bien au chaud avec un café à portée de main il y a d’innombrables personnes en train de mourir de faim et ou de froid !
Et là, c’est clairement imputable au capitalisme, tu pourrais inviter 8 personnes chez toi regarder un invité prendre ¾ du gateau et laisser les 7 autres se partager ¼.
Explique comment plus d’un milliard de personne sont sorties de la pauvreté (principalement en Asie où les gouvernements ne sont pas réputés pour subventionner le social) qui a donc diminué de 80% ces vingt dernières années de globalisation/mondialisation acharnée.
Quand j’invite un groupe de personnes chez moi, je commande assez de gâteaux au pâtissier pour ne pas avoir ce genre de soucis. Tout cela pour dire que tant que les concepts économiques fondamentaux ne sont pas assimilés, il est difficile de faire évoluer sa pensée.
En particulier, si les États arrêtaient de subventionner, protéger ou taxer les marchés (càd ceux qui produisent et ceux qui achètent, en dernier analyse), les prix de la plupart des biens courant et de première nécessité s’effondreraient : ce sont les pauvres qui en profiteraient le plus. Mais voilà, les mannes d’argent sont surtout redistribuées pour faire perdurer le système clientéliste en place, sans parler des politiques débiles de subventions à outrance, sur le dos des mêmes pauvres, d’industries obsolètes (culture), qui ne seront jamais rentables (renouvelables), etc.
Si tu veux éradiquer la pauvreté, supprime d’abord l’institution qui siphonne la richesse, pas celle qui la produit.
Le
14/01/2014 à
09h
37
geekounet85 a écrit :
sauf que tu passes 100% (hors sommeil) de ton temps à faire attentions (même inconsciemment, et même quand c’est foncièrement logique et/ou moral) à ne pas transgresser la Loi: quand tu gare ta voiture, quand tu conduis, quand tu installe un détecteur de fumée chez toi et t’assures qu’il fonctionne, quand tu ne fais pas de bordel dans les parties communes de ton immeuble ou sur la voie publique, quand tu ne voles pas une orange chez le marchand en passant, etc…
la peur de la punition fonctionne, et si l’on donne une partie de la possibilité de ne plus être puni au peuple, j’ai vraiment pas envie de savoir comment ça peut finir!
Certes, mais personne n’a jamais montré qu’en absence de police (au sens large), seul le chaos s’en suivait. Les liens que je donne plus haut (et bien d’autres exemples) montrent en fait le contraire : que l’ordre s’établit de manière naturelle parce que les agents économiques cherchent avant tout à minimiser les coûts (au sens large).
Ce n’est pas pour dire qu’il n’existera jamais plus de criminels. Simplement d’observer qu’historiquement, tous les codes (de commerce, de lois, etc) ont émergé spontanément de l’interaction des individus afin de construire des règles communes pour réduire les pertes. Ces règles ont été formalisées bien plus tard en codes publics.
La question ultime est de fait: qui doit (et comment faire pour) surveiller ceux qui sont censés te punir pour qu’ils ne profitent pas indument de la délégation de pouvoir (consentie ou non) que tu leur a accordée en acceptant (implicitement ou explicitement) le système ? Même dans le système anarchique (sans État/gouvernement), ce point fait encore débat.
Le
14/01/2014 à
09h
10
geekounet85 a écrit :
je vois comment sont les Français, je leur laisserais pas le pouvoir d’administrer directement un pays, ça serait le bordel en moins d’un an…
Et pourtant, c’est déjà le cas. 99% gens passe 99% de leur temps à faire des choses qui les regardent de manière non violente et sans que quelqu’un leur dicte, càd qu’ils utilisent leur libre arbitre et leurs droits pour définir et satisfaire leurs besoins en respectant ceux des autres. Évidemment, nous sommes tellement habitués à le faire naturellement que l’on ne s’en rend même plus compte (et le biais navrant des médias n’aide pas à prendre de la hauteur).
Le
13/01/2014 à
23h
43
Sebdraluorg a écrit :
Je ne suis que partiellement d’accord avec ce texte, il relate une constatation réelle et son analyse est très intéressante mais je ne saisi pas le caractère inévitable imputé au principe de démocratie.
Il est bon d’avoir une culture historique assez large pour espérer acquérir une vision globale, une perspective sur l’évolution des systèmes politiques. Ce qu’il veut dire, c’est que le système de démocratie est bon sur le papier, mais qu’en pratique, il conduit au même résultat que les systèmes précédant : la totalité des pouvoirs entre les mains d’une clique/élite/caste/etc.
Sebdraluorg a écrit :
Pour moi le capitalisme mènera toujours vers un échec, inévitablement.
L’Histoire démontre le contraire (et un peu de réflexion économique aussi) : tous les autres systèmes de production (dits top-down) ont disparu pour la simple raison qu’il est impossible de connaitre les besoins spécifiques de tout le monde : seul le processus de découverte par essais-erreurs et par le mécanisme de fixation de prix (ce qu’on appelle le marché), permet d’obtenir une adéquation relative (càd plus ou moins stable dans l’espace et dans le temps) de l’offre et de la demande. C’est un problème de circulation d’informations et d’allocation la moins mauvaise possible des ressources économiques. Le capitalisme est simplement la description de ce système.
Sebdraluorg a écrit :
Il est impossible de répartir de façon juste les ressources de la planète s’il est permis de posseder plus d’une portion car cela signifie forcément qu’un autre n’aura rien, ou que 3 autres n’auront qu’1⁄3 (wai je sais ça fait un peu 1+1=2), mais j’ai beau me torturer je ne vois pas d’issue avec un système capitaliste.
C’est parce que tes prémisses sont fausses :
1/ les substrats naturels n’ont qu’une importance relativement marginale dans l’établissement de modes d’échange qui perdurent (et qui sont donc décrits par le système qu’on appelle ‘capitalisme’) : même avec tout le sable du monde, tu ne pourra jamais construire seul un ordinateur, idem avec tout le capital du monde (ce qu’on résume sous le vocable de facteurs de production). Ce qu’il te faut, c’est de la matière grise, beaucoup de matière grise qui coopère : c’est cela qui permet la valorisation des substrats naturels (qui n’ont aucun intérêt par eux-mêmes). On pourrait dire qu’il n’existe pas, per se, de ressources naturelles, seulement des ressources économiques.
2/ La valorisation des substrats naturels par l’esprit humain crée des richesses, càd que le gâteau n’est pas fixe, il augmente de volume : plus il y a de matière grise, plus le volume de richesse augmente. La théorie économique moderne n’a rien inventé :
Quand la civilisation (population) augmente, le travail disponible augmente aussi. En retour, la prospérité augmente aussi relativement au profit qui s’accroit, et les usages et besoins des produits de confort augmentent. Des artisanats sont créés pour obtenir de nouveaux produits de confort. La valeur qu’ils produisent augmente, et, en conséquence, les profits sont encore multipliés … La production se développe encore plus qu’auparavant. Et cela se poursuit ainsi avec les seconde et troisième augmentations. Tout le travail additionnel sert le confort et la richesse, contrairement au travail originel qui servait les besoins nécessaires de la vie.
Ibn Khaldun, 1332–1406. Muqaddimah.
3/ Il est impossible de répartir ‘justement’ des richesses créées : l’imposer s’appelle du vol (négation du droit de propriété) ; si tu soutiens que le vol est un moyen convenable de répartir les richesses, alors tu soutiens que le droit de propriété n’existe pas, de même que la liberté de s’appartenir à soi-même : bonne chance pour bâtir un système de production pérenne (sans parler d’une société vivant en paix).
4/ Il n’y a pas de système capitaliste au sens où tu l’entends, càd un système de pensée/philosophique ou un système politique/sociétal : le capitalisme, comme dit plus haut, n’est que la description des interactions entre agents économiques. Il n’est pas parfait pour la simple raison que le processus de découverte et d’adaptation pour satisfaire des besoins différents se fait par essais-erreurs, comme la nature sélectionne les plus aptes à vivre (voir le livre “Antifragilité” de N.N. Taleb sur les avantages d’avoir un système économique imparfait).
5/ Ces interactions conduisent nécessairement (les chiffres le démontrent) à réduire les défauts de répartition de la seule manière qui ne soit pas violente (càd qui respecte les droits de chacun) : par l’échange volontaire et mutuellement bénéfique, càd, socialement acceptable pour les parties (dits bottom-up).
Sebdraluorg a écrit :
Mais peut-être suis-je trop aveuglé par mon mépris du capitalisme, tu dis que des “systèmes” ont fait leurs preuves dans l’histoire, tu peux m’en citer ou me filer un lien ?
Je parlais bien de systèmes pré-politiques, càd sans État/gouvernement ou quasi sans État/gouvernement, pas de systèmes économiques.
Je mets plus bas une réflexion trouvée sur le Web, mais dont je n’ai pas noté l’auteur :
Lorsque les premiers débats sur la nécessité d’un système républicain eurent lieu en Angleterre, en Amérique et en France, le principal argument qui revint n’était pas lié à la « moralité inhérente » du système démocratique mais à la nécessité primordiale de répartir le pouvoir entre le plus de gens possibles. En réalité, l’argument moral ne fut que tardif et souvent décrié.
Un pays démocratique voit le pouvoir politique (c’est à dire le contrôle sur les hommes en armes) divisé entre tous les citoyens, au plus équitable. Ce qui devait théoriquement réduire d’autant la capacité de concentration dans un seul organe. Mais cette concentration apparaissait, même au dix-huitième siècle, totalement inévitable. On espérait juste qu’elle s’avérerait plus lente et que laisser la possibilité au peuple de juger du « successeur du roi » par lui-même réduirait aussi le risque de guerres civiles.
Mais là, c’est la belle théorie, car maintenant il apparaît deux choses flagrantes de ce fait :
1/ Si le pouvoir est réparti de « manière égale », alors il apparaît que tous les groupes organisés auront naturellement plus de force politique que les individus : les groupes sont donc plus puissants que ces derniers et ont très logiquement plus de lois favorables.
2/ Les groupes qui servent le pouvoir ont tendance à le monopoliser rapidement à mesure qu’ils croissent. De tous ces groupes, un s’avère hautement dangereux, puisqu’il incarne le pouvoir exécutif tout entier : L’Administration. En effet, quelle que soit la loi, ce n’est pas le Président ou le Roi qui en permet l’exécution de ses seuls petits bras. Mais bel et bien « l’appareil de l’état ». C’est donc elle qui va accumuler le plus rapidement le pouvoir.
Cela à mesure qu’elle croît en nombre et en taille, elle finira inévitablement par verrouiller entièrement le système. Les groupes sont plus puissants que les individus et de plus en plus à mesure qu’ils sont grands. Quelle force dans le monde peut engager indéfiniment du personnel ? Ce fait seul explique la croissance exponentielle de la quantité de fonctionnaires dans le monde à notre époque ; ce ne sont pas les immigrés que les socialistes veulent comme nouveaux électeurs, mais les futurs employés de l’état, le véritable pouvoir exécutif.
Ces deux points mènent à une conclusion : si le pouvoir de l’administration incarne l’ensemble de la force exécutive et que son poids lui permet d’élire la majorité des représentants du pouvoir législatif, alors « l’appareil de l’état » contrôle à lui seul deux des pouvoirs qui devraient êtres, logiquement, constitutionnellement séparés. Il n’en reste alors plus qu’un, le pouvoir Judiciaire.
Mais là est le piège : l’administration publique française contrôle déjà tous les postes à responsabilité d’ordre judiciaire. Si bien que c’est désormais un fonctionnaire qui écrit les lois, qui seront exécutés par un autre, avant qu’un dernier ne juge de l’impartialité de cette application. Le pouvoir politique tout entier se retrouve ainsi cristallisé dans un seul groupe humain parmi la multitude que forme la société.
Ce n’est là que la première étape : le pouvoir continue toujours de se concentrer. Si bien qu’on peut dire que Lénine avait raison dans cette citation : « Tout par l’administration, rien sans l’administration. » Qui, à terme, deviendra : « Tout dans Staline, rien sans Staline. »
La démocratie, qui devait être théoriquement un ralentisseur de la concentration du pouvoir fut, ironiquement, l’un des plus grands accélérateurs. Permettant de faire en quelques dizaines d’année ce qu’une dynastie aurait mis des siècles à faire accepter.
Le
13/01/2014 à
19h
16
Sebdraluorg a écrit :
Je n’avais pas vu ce message !
Je suis assez d’accord avec cette analyse, on nous dit qu’il n’y a pas d’autres solutions mais ce système n’en apporte pas non plus…
Un peu comme le communisme caylemal, on a jamais vu de démocratie communiste mais caylemal et surtout “IMPOSSIBLE, n’essayez même pas malheureux !”
Reste une question, quel parti vas voter la suppression des partis " />
Il y a d’autres solutions, qui d’ailleurs été testées au cours de l’Histoire et ont fonctionné. Le principe de démocratie n’est pas mauvais en soi, il est simplement inapplicable pour le but recherché avec les moyens dont on dispose. Pratiquement, la démocratie est devenue la salle d’attente du totalitarisme.
il est urgent que l’Europe agisse simultanément dans deux directions : la définition d’une vraie politique industrielle et la reconnaissance par les instances européennes du caractère éminemment politique du développement du numérique
L’industrie, et celle du net en particulier, n’a pas eu et n’a pas besoin de l’Europe (ou de toute autre entité étatique) pour exister et se développer. Ils se fourrent le doigt dans l’œil s’ils pensent que personne n’y verra leur grossière tentative de main-basse (càd de contrôle). Vivement l’implosion.
La probabilité que les 2 disques grillent en même temps est quand même faible, non ?
Et puis si l’un grille, on rachète le même et le RAID 1 se reconstruit.
A moins que je ne saisisse pas tous les aspects “risques” qu’un NAS implique.
La probabilité d’erreur lors de la reconstruction augmente malheureusement exponentiellement à mesure que le nombre de disque dans une grappe RAID augmente. Pour 2 disques, elle n’est en protique pas vraiment différente de 0 (mais elle n’est pas nulle, c’est pour cela qu’il faut quand même faut une sauvegarde).
Le
11/01/2014 à
20h
53
Chloroplaste a écrit :
Merci pour la précision.
J’en profite pour poser une autre question technique sur les NAS.
Sur un NAS RAID 1 de 2*To, est-il utile, par sûreté, de créer différentes partitions ?
Ou cela est-il totalement superflu sachant qu’il y a déjà un RAID 1 derrière ?
Personnellement, j’ai une partition par volume RAID. Il existe peut-être un intérêt à partitionner, mais je n’ai jamais découvert lequel. Tous mes autres disques sont aussi formatés avec une seule partition, c’est plus facile pour la gestion.
Pour ton cas, c’est simple : tu ne gagnes absolument rien en sureté à partitionner. Note aussi qu’un NAS (en RAID ou non) ne dispense pas de sauvegarde(s) par ailleurs.
Le
11/01/2014 à
18h
56
Chloroplaste a écrit :
D’ailleurs question technique, je sais que via du NTFS pour un disque de 3To on ne peut utiliser en réel que du 2,7 (en gros) mais qu’en est-il du EXT4, Est-ce mieux optimisé ?
C’est surtout que les fabricants de HDD persistent à utiliser une unité décimale au lieu de l’unité octale ; en gros 1000 octets au lieu de 1024 réels. Sur un disque de 4 To par exemple, il n’y en a que 3.64 To de réels.
Note aussi qu’avec une grappe RAID5 tu perds encore une partie d’espace de disponible (typiquement 1 disque pour 5).
Édition : ah, je vois que l’apothicaire a déjà répondu. " />
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Le 16/01/2014 à 10h 38
Le 15/01/2014 à 23h 17
Le 15/01/2014 à 22h 38
Le 15/01/2014 à 18h 57
Le 15/01/2014 à 18h 24
L’exécutif remet en cause l’existence des pratiques d’IP Tracking
16/01/2014
Le 16/01/2014 à 13h 40
le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé
Ah ! le sénateur bio-incompatible qui ne paie pas ses amendes est un maître illusionniste, insérant des irréalités aussi risibles les unes que les autres dans la morne vie de ses concitoyens. Avec un plouc pareil, les ministères peuvent maintenant justifier leur existence parasite : pour le maestro, la réalité n’est pas bridée.
Le CSA, la Hadopi, la CNIL et l’ARCEP entendus ce matin au Sénat
16/01/2014
Le 16/01/2014 à 09h 09
Après avoir reconnu et tâté le terrain, l’armée des rats grignoteurs de liberté est en marche pour s’attaquer directement aux fondations de l’édifice, leurs griffes régulatrices bien en évidence.
Où sont les soit-disant chevaliers blancs du Net, si prompts à défendre leur pré carré bien mal acquis sous couvert de pseudo-neutralité égoïste, quand la bureaucratie avide de pouvoir qu’ils soutiennent par ailleurs si enthousiastement est en passe de réglementer l’accès à leur caisse à joujoux ?
Il y a comme une dissonance cognitive servile qui s’apparente à une fêlure idéologique.
[MàJ] L’Assemblée nationale met en ligne un registre de lobbyistes
10/01/2014
Le 15/01/2014 à 09h 20
Le 14/01/2014 à 15h 11
Le 14/01/2014 à 15h 06
Le 14/01/2014 à 09h 37
Le 14/01/2014 à 09h 10
Le 13/01/2014 à 23h 43
Le 13/01/2014 à 19h 17
Je mets plus bas une réflexion trouvée sur le Web, mais dont je n’ai pas noté l’auteur :
Lorsque les premiers débats sur la nécessité d’un système républicain eurent lieu en Angleterre, en Amérique et en France, le principal argument qui revint n’était pas lié à la « moralité inhérente » du système démocratique mais à la nécessité primordiale de répartir le pouvoir entre le plus de gens possibles. En réalité, l’argument moral ne fut que tardif et souvent décrié.
Un pays démocratique voit le pouvoir politique (c’est à dire le contrôle sur les hommes en armes) divisé entre tous les citoyens, au plus équitable. Ce qui devait théoriquement réduire d’autant la capacité de concentration dans un seul organe. Mais cette concentration apparaissait, même au dix-huitième siècle, totalement inévitable. On espérait juste qu’elle s’avérerait plus lente et que laisser la possibilité au peuple de juger du « successeur du roi » par lui-même réduirait aussi le risque de guerres civiles.
Mais là, c’est la belle théorie, car maintenant il apparaît deux choses flagrantes de ce fait :
1/ Si le pouvoir est réparti de « manière égale », alors il apparaît que tous les groupes organisés auront naturellement plus de force politique que les individus : les groupes sont donc plus puissants que ces derniers et ont très logiquement plus de lois favorables.
2/ Les groupes qui servent le pouvoir ont tendance à le monopoliser rapidement à mesure qu’ils croissent. De tous ces groupes, un s’avère hautement dangereux, puisqu’il incarne le pouvoir exécutif tout entier : L’Administration. En effet, quelle que soit la loi, ce n’est pas le Président ou le Roi qui en permet l’exécution de ses seuls petits bras. Mais bel et bien « l’appareil de l’état ». C’est donc elle qui va accumuler le plus rapidement le pouvoir.
Cela à mesure qu’elle croît en nombre et en taille, elle finira inévitablement par verrouiller entièrement le système. Les groupes sont plus puissants que les individus et de plus en plus à mesure qu’ils sont grands. Quelle force dans le monde peut engager indéfiniment du personnel ? Ce fait seul explique la croissance exponentielle de la quantité de fonctionnaires dans le monde à notre époque ; ce ne sont pas les immigrés que les socialistes veulent comme nouveaux électeurs, mais les futurs employés de l’état, le véritable pouvoir exécutif.
Ces deux points mènent à une conclusion : si le pouvoir de l’administration incarne l’ensemble de la force exécutive et que son poids lui permet d’élire la majorité des représentants du pouvoir législatif, alors « l’appareil de l’état » contrôle à lui seul deux des pouvoirs qui devraient êtres, logiquement, constitutionnellement séparés. Il n’en reste alors plus qu’un, le pouvoir Judiciaire.
Mais là est le piège : l’administration publique française contrôle déjà tous les postes à responsabilité d’ordre judiciaire. Si bien que c’est désormais un fonctionnaire qui écrit les lois, qui seront exécutés par un autre, avant qu’un dernier ne juge de l’impartialité de cette application. Le pouvoir politique tout entier se retrouve ainsi cristallisé dans un seul groupe humain parmi la multitude que forme la société.
Ce n’est là que la première étape : le pouvoir continue toujours de se concentrer. Si bien qu’on peut dire que Lénine avait raison dans cette citation : « Tout par l’administration, rien sans l’administration. » Qui, à terme, deviendra : « Tout dans Staline, rien sans Staline. »
La démocratie, qui devait être théoriquement un ralentisseur de la concentration du pouvoir fut, ironiquement, l’un des plus grands accélérateurs. Permettant de faire en quelques dizaines d’année ce qu’une dynastie aurait mis des siècles à faire accepter.
Le 13/01/2014 à 19h 16
Gouvernance du Net : le rapport du Conseil économique et social
14/01/2014
Le 14/01/2014 à 08h 55
il est urgent que l’Europe agisse simultanément dans deux directions : la définition d’une vraie politique industrielle et la reconnaissance par les instances européennes du caractère éminemment politique du développement du numérique
L’industrie, et celle du net en particulier, n’a pas eu et n’a pas besoin de l’Europe (ou de toute autre entité étatique) pour exister et se développer. Ils se fourrent le doigt dans l’œil s’ils pensent que personne n’y verra leur grossière tentative de main-basse (càd de contrôle). Vivement l’implosion.
Le récap’ des bons plans du moment, édition spéciale soldes d’hiver
12/01/2014
Le 12/01/2014 à 16h 41
Le 11/01/2014 à 20h 53
Le 11/01/2014 à 18h 56