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Sythuzuma-Ka

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129 commentaires

Le 24/03/2013 à 20h 10







Maxouille-la-fripouille a écrit :



Les mecs ont étés faibles, et aujourd’hui ils en paient les pots cassés…







C’est une pas une question orientée, je veux juste comprendre : ca aurait été quoi pour les mecs d’etre fort?


Le 24/03/2013 à 12h 42







Cenwen a écrit :



Kino est mort depuis 2009.







mais est suivi par un autre projet de la part du meme auteur :http://www.shotcutapp.com







Cenwen a écrit :



Cinellera est un logiciel professionnel qui ne s’adresse pas au même publique auquel s’adresse Openshot qui, lui est plutot debut et intermédiaire. CAD que vous pouvez le prendre en main en 5 minutes.







Mais il est buggué au possible, et la gestion du projet est chaotique depuis longtemps..







Cenwen a écrit :



Blender Video est très compliqué à utiliser.







Bah le séquenceur se présente comme un logiciel de montage plutôt habituel, surtout depuis qu’ils ont intégré le camera tracking, ca n’est plus si abscons, meme si ca reste différent d’un logiciel dédié à la vidéo.







Cenwen a écrit :



D’autres fonctionnalités du framework n’ont pas été évoquées (erreur de ma part <img data-src=" /> ) tel qu’un puissant systeme d’animation et un time re-mapping puissant et facile à mettre en place.







il y a celui-ci pour le remapping :http://slowmovideo.granjow.net/index.html





Le 13/03/2013 à 17h 49







Pochi a écrit :



Comme ton avatar <img data-src=" />







Ah… euh oui <img data-src=" />

Bon ben en fait je suis pour Sony dans cette histoire <img data-src=" />



Sinon merci pour les précisions tous. Je connais les problématiques dans la musique, mais beaucoup moins chez les indies du jeu vidéo, c’est assez éclairant.



Ca mériterait un dossier PCI sur le sujet, développement projet, comment aujourd’hui ca marche les financements, toussa..


Le 13/03/2013 à 12h 00







divide a écrit :



Comme quoi l’autofinancement low-cost reste malgré tout la voie royale au final… J’ai toujours trouvé vachement risqué de faire reposer le développement d’un produit sur une avance sur recette (surtout quand elle est aussi conséquente), que ce soit en terme de revenu ou de propriété intellectuelle.

Alors oui on galère plus en autofinancement, et ça met peut-être plus de temps, mais au final on s’y retrouve quand même mieux une fois le produit finis.

(NB: je suis moi même dev indé distribué par Sony, mais mon contrat n’a visiblement rien en commun avec celui de thatgamecompany… Donc c’est vraiment du cas par cas j’imagine)







Ah ben c’est intéressant. Donc le mauvais deal de leur part, ça a été de céder tous ces droits? Ou bien tu fonctionnes en autonome, donc sony n’as pas moyen d’abuser à ce point je suppose?


Le 13/03/2013 à 11h 34



« SONY possède tous les droits sur nos jeux, et ils en récupèrent la majorité des profits », explique Jenova Chen





C’est pas un peu violent? Ils produisent un chef d’oeuvre reconnu, et ils en perdent même les “droits d’auteurs”?

Je peux comprendre le fait que l’investissement consenti par Sony passe en premier, mais de là à perdre le droit sur la licence elle-même, et donc ses futurs développements, c’est dingue (ouiiii je sais que sony est en position de force, mais ça en pose des questions pour des ptits gars comme eux.. et les prochains qui feront un carton).



D’un autre côté, je suppose qu’après la reconnaissance qu’ils ont obtenu, ils seront suivi par les joueurs, Sony ou pas derrière.

Le 11/03/2013 à 13h 15



En connectant une paire de baskets sur le web, nous créons des occasions uniques entre les objets physiques et les espaces publicitaires numériques.





<img data-src=" />

C’est pas possible d’avoir que ça en tête…

Le 18/02/2013 à 12h 47







RaYz a écrit :



Je sais pas si on doit rire ou pleurer…







Les deux, alternativement toutes les 3 secondes, en croisant les doigts pour que ce soit pas soumis à droit d’auteur <img data-src=" />


Le 06/02/2013 à 15h 24

C’est quasiment de l’ordre du mariage, sans divorce, comme si le marché des jeux ET consoles d’occase n’existait pas : t’en fais quoi de ta boite si tu n’en veux plus? Tu trouves quelqu’un qui l’acheterait avec comme par hasard exactement les jeux que tu auras liés à cette console? Qui acheterait ca meme d’occase?

Sont cinglés.

La seule chose que ca fera, et bien vite, c’est activer le hack, avec pour le coup une raison quasi légale.

Le 06/02/2013 à 13h 58







khertan a écrit :



Pour bricoler soit même un cable GPIO pour raspberrypi :http://faitmain.org/volume-1/cable-gpio.html



Y’a surement moyen de recycler d’autre connecteur pour ce cable aussi :)







Chouette adresse dis donc.


Le 05/02/2013 à 12h 12







yeagermach1 a écrit :



RSF, l’organisation ultra partie pris pour la liberté de la presse ? Faudrait surtout qu’elle meure et laisse la place a des organisations plus sérieuses et moins tendancieuses.





Ils ont quels travers? je connais peu, je faisais confiance jusqu’ici.


Le 05/02/2013 à 10h 25







pti_pingu a écrit :



Et Amesys, non, toujours rien, des fois que, même pas un petit quel…? Ah ok … RSF, avec F pour Frontière ou France? <img data-src=" />





+10 000…


Le 02/02/2013 à 10h 11







josagama a écrit :



Dire que les artistes soutiennent encore les producteurs……..<img data-src=" />





C’est plutôt que pour t’en passer, ca demande un implication personnelle supplémentaire. Comme pour gérer tes droits sans signer à la Sacem (on est quelques uns a établir des contrats type dans ce sens), ou bien être impliqué dans ton enregistrement jusqu’au bout.



En fait, le vrai truc c’est l’absence de concertation/coopération des artistes, et là je parle pas des happy few, mais de la grande majorité qui se débrouille tant bien que mal. Donc en attendant, un mec qui se pointe et te dit tout gérer rafle la mise s’il le peut.


Le 01/02/2013 à 18h 31







Malesendou a écrit :



Je crois alors qu’on s’est mal compris. Avant tout, y a rien de mal à être l’employé de quelqu’un. Bref. ^^



Sinon, je dis juste qu’il normal que tu sois payé en fonction de ton investissement. Autrement dit, il est normal qu’une personne qui compose, écrit et joue, gagne une plus grosse part que quelqu’un qui se contente d’interpréter. Musique ou chant.







Le problème n’est pas d’être l’employé de quelqu’un, c’est surtout que meme quand je n’en suis pas à l’origine, ces morceaux sont aussi mes bébés.



Ensuite, l’auteur touche tout, l’interprete touche un peu, et visiblement personne ne s’est dit que le système devrait être plus granuleux pour gérer d’autres situations. Y’a des solutions, mais c’est compliqué.


Le 01/02/2013 à 17h 04







Malesendou a écrit :



Mais ça, ça relève de la jalousie. Ils gagnent plus que toi (ou inversement), parce qu’ils fournissent plus d’effort que toi. Sinon, ben tu te met comme les autres, à l’écriture.



Il est tout a fait normal qu’un mec qui prend par à la création, gagne une plus grosse part. Et ceux qui sont pas d’accord, s’y mettent et puis c’est tout.



Et le probleme, c’est que tout le monde n’en a pas les capacités… Et la encore, normal que celui qui les a, gagne plus…





Houla….

Bon, je me répète : joue dans un groupe (fais tout plein d’efforts), et on verra ce que tu en penseras. Je joue dans un trio, t’en vire un de nous (compositeur ou pas), et ca se casse la gueule, c’est très simple. Ca va au delà de qui a pondu l’idée originale. Et si l’envie prenait à l’un d’entre eux de s’adresser à moi comme à un employé, ce serait vite réglé. Je fais partie prenante de la musique qu’on pond, et c’est à mi-chemin entre l’interprétation et la composition.



Mon propos est simplement que les 2 cases dont tu as l’air de te satisfaire pour décrire la situation sont loin d’être suffisantes pour appréhender la création en général.


Le 01/02/2013 à 13h 46







psn00ps a écrit :



Oui, ce serait plus juste.

Ce modèle fonctionne dans de nombreuses professions, pourquoi serait-ce différent pour la culture ?







Parce qu’un bien culturel n’est pas un produit habituel. Il finit dans les mains du public, qu’on le veuille ou non. Et finit par lui appartenir, que la loi soit contre ou pas, que le délai soit de 50 ans dans les textes, ou bien de 5 ou 10 ans dans la réalité.

Je ne parle que de la diffusion publique, pas d’exploitation commerciale des morceaux. Mais un bien culturel est fondamentalement autre chose qu’un produit d’ingénierie, ou bien un objet de consommation courante.


Le 01/02/2013 à 12h 24







Ordo a écrit :



Au final, dans cette configuration, l’artiste ne prend pas de risque, il est payé peu importe si il devient populaire ou non.

Évidemment, le montant est assez faible… mais pour une prise de risque égale à zéro (ou presque*), on comprend vite pourquoi la majorité souhaitent signer avec un producteur qui, en plus de leur assurer un revenu fixe, leur fourni souvent une place pour enregistrer, leur paye tout ce qui est com’, etc.







Tout dépend. Certains musiciens seront simple exécutants, d’autres seront partie prenante du projet artistique (parce que faudrait pas oublier qu’il y en a un au départ <img data-src=" /> ). Il devrait surtout y avoir des degrés d’implication qui soient reflétés dans les degrés de rémunération.



Au fond, ce que tu dis pour les interprètes est aussi vrai pour le compositeur. Par contre pour lui c’est full banco : si jamais en plus ça marche, il sera le seul à toucher le jackpot.


Le 01/02/2013 à 12h 17







loic_1715 a écrit :



Ce que tu appelles un “cachet”, c’est une avance sur les ventes ?







Disons que c’est un salaire forfaitaire pour sa prestation à l’enregistrement. Après ça, le morceau est diffusé et génère des revenus, c’est là que l’interprète peut magiquement “disparaître” des comptes.


Le 01/02/2013 à 12h 07







Malesendou a écrit :



Un interprète, c’est un employé. Il touche un salaire comme n’importe qui, et basta.



Il veut toucher plus, il participe à la production et injecte son argent, il aura un retour sur investissement en cas de succès.



Mais bon, apparemment sur PCI, tous les gens qui travaillent semble toucher un intéressement au bénéfice de leur société en plus de leur salaire, c’est formidable.







Ce que ça peut être pénible de lire “oh voleur” et autre “mafia”… Un peu de réflexion des fois, ça fait pas de mal…









Mouais…. joue dans un groupe, développez vous et on en reparle.

Quand tu seras parfois compositeur, parfois interprète d’un morceau que ton pote a composé. On verra combien de temps tu prendras ton pied à être “l’employé” des zicos avec qui tu joues, ou bien quand tu leur expliqueras qu’ils le sont sur tes compos….



Le 01/02/2013 à 13h 42







Faith a écrit :



Je me suis essayé à “l’abondance naturelle” de sites comme Jamendo ou Magnatune… Et bien, c’est pas demain la veille que ce genre de lien sera abordable au tout public.

J’ai passé des heures à trouver un groupe dont j’aimais une chanson (et pas les autres)… super !







L’abondance c’est une chose. Il faut qu’ensuite des gens se penchent dessus pour y faire un tri, comme c’est le cas dans les grands médias qui accompagnent la frange visible de la création musicale. Je pense que c’est ce qui manque, même si on trouve quelques blogs et autres radios qui font de belles compils de découvertes.







Faith a écrit :



Déjà, j’ai parlé de 70 albums. Ensuite crois tu que les labels en question n’auront jamais envie de grossir et de devenir des “majors” à la place des majors disparues ?

Tuer le calife n’apporte pas la démocratie. Ca apporte un autre calife. rarement meilleur que le précédent.







Je suis justement pour que ces boulots gardent une proportion raisonnable : on ne cherche pas tous à devenir millionnaire, juste avoir un salaire correct pour le boulot (et le plaisir) qu’on fournit. Et le débat oublie ceux-là.







Faith a écrit :



C’est ta vision de la musique.

Je pourrais dire la même chose de l’informatique. Mais il se trouve que ce n’est pas forcément la vision majoritaire.

Et les musiciens ne doivent pas tous avoir la même vision des choses: le statut d’intermittent du spectacle les aide beaucoup. sans ça, combien tenteraient-ils seulement l’expérience ?







On a une chance assez inouïe par chez moi : je peux quasiment sortir voir un live tous les jours, dans une ville active mais pas si grande. Ce qui alimente ce flux, c’est bien plus le RSA que l’intermittence, crois-moi. Les européens hallucinent de la vivacité de notre scène, et c’est très lié. D’ailleurs si je voulais tuer la scène émergente, je m’attaquerais directement à ca.



L’intermittence, elle comporte de plus en plus la petite aliénation qui tue la création, et qui fait des musiciens ouvriers/chercheurs de cachets pour boucler leur statut plutôt que des créateurs de la musique à venir… Faire de la musique de balloche chaque été parce que c’est là que les cachets se trouvent, c’est pas ce que j’entends par création qui se voulait promue sous le statut d’intermittent (disposer de temps pour celle-ci avant de la montrer au public).

On a un vrai problème d’étirement dans tous les sens de ce boulot, et tout le monde en souffre d’une manière ou d’une autre.


Le 01/02/2013 à 11h 51







Faith a écrit :



Merci pour les détails ;)

Si je considère 10.000 ou 20.000 euros pour un enregistrement vraiment pro, ça doit être à peu près ça, je pense (corrige moi si je suis excessif)



10.000 euros à rembourser sur 4 ans, ça fait dans les 230 euros par mois. En prenant une publicité à 1 euro les 1000 vues et 90% de revenu aux artistes, ça fait 250.000 vues nécessaires par mois pendant 4 ans…

Sans budget pub, ça parait mal barré pour le tout venant !







Je suis d’accord, si on part du principe que vendre une copie c’est pertinent. Or comme dit plus haut, je crois que c’est bien ce principe qui prend cher et qui va finir par mourir.



On peut considérer que c’est la rareté artificielle créée par les majors qui fait que les plateformes de vente existent encore. C’est voué à disparaitre (car la copie est inhérente au net), et je pense que c’est un autre genre de lien qui va se nouer entre artistes et public.



Du reste, on commence à avoir quelques groupes qui émergent (sans être des stars au sens traditionnel), et ils atteignent doucement un rythme qui assure le minimum vital, sans cette force de communication. Mais je te l’accorde, on n’a pas encore d’exemple éclatant.









Faith a écrit :



Juste un point:



Même avec tes chiffres, 1 million d’euros permet à peine de financer 6070 albums. Sans pub, sans aucun revenu pour les artistes, ni pour leurs managers.







Première chose, un label, c’est aussi et surtout une ligne éditoriale. On parle de financer 70 groupes si le but est d’être énorme. C’est peut-être aussi une question de masse critique pour ces structures qui pousse à courir dans tous les sens, et donc d’augmenter la portée des productions (maximiser la rentabilité, donc uniformiser davantage). Sans parler du fait qu’un budget com énorme = matraquage = ventes, juste parce que même si j’aime pas, je finis par accepter cette musique en l’ayant tous les jours dans les oreilles. Je crois que ce calcul est non négligeable.



Ensuite, la pub n’est pas la seule source de “communication”, la première étant les concerts. Pour faire de la musique, on accepte d’en chier (désolé, c’est le mot) pendant des années avant de voir quelque chose se passer. Sauf que cette période est précisément celle où l’on se fait un nom. Et commencer à entendre parler spontanément de soi au bout d’un certain temps, ca prouve que les concerts parfois devant 2 personnes valaient tous le coup.



Alors oui, on est dans l’exemple inverse, (pas de com), d’autres ont signé chez des labels indé. Mais jette par exemple un oeil au travail d’African Tape, label composé d’une seule personne, qui se dégage a peine un salaire, et qui pourtant fait un travail impressionnant, sans ces moyens.



Dernier point, comme d’habitude, on attend souvent que les groupes aient fait ce boulot dans la galère, avant de les aider. C’est une manière de profiter de ce qu’ils ont fait sans moyens pendant leur développement. Le reste du taf n’est que confirmation.


Le 31/01/2013 à 14h 24







Faith a écrit :



Vu que tu t’y connais un peu, saurais-tu nous donner des ordres de grandeur pour la production d’une dizaine de chansons de bonne qualité pour un groupe de 45 personnes ?







Ca dépend de pas mal de choses, dont le temps que le groupe prendra a enregistrer. Tu peux, pour environ 200 à 400 euros par jour d’enregistrement (selon la complexité et la compétence des musiciens, la moyenne étant une petite semaine), t’en tirer avec un enregistrement de qualité. Reste le boulot de mixage pour équilibrer les morceaux, puis de mastering qui donne le son final, puis le pressage.



Dans notre réseau, on a quelques potes qui jouent le jeu, du coup c’est sans mesure : on y a passé une semaine d’enregistrement, plus quelques jours de mixage, pour le prix d’une journée… Et la scène française fait bosser un gars aux USA qui fait des mastering de qualité pour 300 euros <img data-src=" /> C’est assez dingue, ce mec connaît une grande partie des groupes noise/expérimentaux de chez nous sans avoir mis les pieds ici.



Ensuite tu presses, le plus simple en CD c’est chez les anglais (notre musique est libre, on s’encombre pas des déclarations sdrm), et pour les vinyl, on a aussi un gars francais qui presse pour pas mal de groupe (par la force des choses, ces 2 gars se connaissent bien maintenant :)

A titre d’info, on en a eu pour quelques 3000 euros (de mémoire) pour 500 double vinyls et 1000 cd. C’est beaucoup moins cher si tu t’en tiens au cd.





Bref, on parle de quelques milliers d’euros au total, pas de centaines de millions. Ca reste semi pro, faut pas se leurrer, tu peux aller péter plus loin si tu veux le top du top du top. Mais on est nombreux à s’équiper et s’entraider, donc on casse nous meme ces prix, on se fait bosser les uns les autres, et ca avance…

Et puis je suis fier de pas mal d’enregistrements de potes, ca claque et y’a pas de quoi en rougir face aux machines-majors.



Le 30/01/2013 à 17h 44







izi_o a écrit :



Hello à tous,

Maintenant avoir une plateforme pour vendre, c’est génial ! Qui en plus te reverse 90% des ventes, c’est méga top, mais si personne te connait ça sert à rien !

Pour ceux qui pense que le fait d’avoir une vidéo sur Youtube et un petit site dans un coin avec 3 sons à télécharger .. ça fait “bien vivre” son homme, bin désolé les gars, mais c’est pas le cas. Si t’as pas une promo derrière béton, il n’y a pas de raisons pour que les gens viennent te voir toi. Tu n’es en gros que le 1 parmis des millions à avoir ses sons sur le net…. C’est la où le rôle des majors est important, c’est eux qui mettent le pognon et qui ont le réseau et la puissance commerciale pour faire en sorte que ça fonctionne et que l’artiste qui jusque la fait 3 concerts dans son département puisse, un jour, faire une tournée nationale.







Oui, sauf si on met de côté cette idée dingue de vouloir gagner des millions et juste vivre honnetement de sa musique. les millions générés vont de toute facons aux majors (à part pour les 50 les plus connus, dont le gateau est tellement immense que chez eux ca se compte en milllions.



On n’a pas besoin d’une telle force de frappe pour avoir un salaire correct, j’en suis convaincu. Et ça, ça remet en question leurs manières, aux majors.







izi_o a écrit :



@hellmut : Ce que tu dis est vrai, les gens pensent qu’une copie ne coute rien, ce qui en soit est quelque part vrai : copier un morceau ne prend pas beaucoup de ressources.

Simple les coûts de productions à la base, eux, sont bien réels, et c’est la où est tout le probleme…







Je ne compte plus les studios (et labels derrière eux) de taille moyenne qui sortent du bon boulot sans étrangler ton portefeuille, je pense qu’ici aussi ça a changé. Ensuite la copie, c’est un peu de jus.


Le 30/01/2013 à 17h 39







jun a écrit :



Je trouve ça profondément triste.



A la base le goodies c’est là pour promouvoir un groupe… Là le groupe n’est que le support de com’ pour vendre des t-shirt et des boules à neiges… Qu’un musicien en vienne à penser que son boulot c’est de vendre des t-shirt, ça m’attriste très sincèrement…



Dans mon jargon, des mecs qui sont prêt à te payer un t-shirt fabriqué par des chinois, mais pas ton skeud, j’appelle ça des connards… Mais ça n’engage que moi…







Ils font comme toi, finalement. Ils répondent à l’offre et la demande de leur clientèle.



La clientèle des groupes que tu décris n’a pas la même demande que celle des majors.







Ah mais on est bien d’accord hein, un public de ce genre, ca me fout les boules. D’ailleurs on ne fait pas ce genre de trucs, on ne vend que notre musique, en cd ou vinyl et sérigraphié (par nos soins).



Mais le constat est amer, c’est vrai…


Le 29/01/2013 à 18h 00







hellmut a écrit :



non je pense qu’il faut arrêter de vouloir vendre des copies à prix d’or, puisqu’elles ne coûtent rien, et se trouver d’autres modes de financement.

a mon avis le public est psychologiquement plus amené à payer lors d’un concert, il faudrait réussir à faire du pognon PENDANT qu’on joue, ou juste après.

et peut-être avoir d’autres sources de revenus que la musique, c’est sans doute le seul moyen d’être réellement indépendant si on est pas produits.



mais une chose est claire pour moi: il faut arrêter de baser tout le business model de l’industrie sur la vente de copies: ça ne marchera plus.







Je valide a 100%, on se trompe de problème.

Mettons de côté la vente de copie, ce qui met de coté la question de la com pour la vendre, cette copie. Ca permet d’oublier les majors qui de toute manière surgavent tous les médias avec seulement l’écume de la production musicale (normalisée par leurs soins). Je doute qu’ils soient la solution pour la “promo” d’un tas de groupes qui valent pourtant le coup.



Ensuite, eh ben on cherche tous un mode qui assure un minimum à tous ceux qui font réellement la création… Sans s’empêcher de créer et montrer ce qu’on fait en live.


Le 29/01/2013 à 16h 49







jinge a écrit :



Je ne suis pas tout à fait d’accord, les concerts etc c’est très bien, mais c’est bien de pouvoir avoir des revenus complémentaires (et même pour se faire connaitre) en vendant sur internet (moyen le plus simple).

Prenons le cas où par exemple, tu enregistres ton concert et tu veux le vendre.

Mega sera le site qui offrira le meilleur rendement: Tu peux mettre sur youtube/etc, mais à moins d’avoir une audience énorme tu ne gagneras pas gd chose, tu peux mettre sur itunes, mais tu perds 30%, ou tu mets sur mega et tu ne laisses que 10% (qui sont encore beaucoup, mais bien plus raisonnable).

Et donc pendant ton concert tu diras :

“Allez acheter mon album sur mega*”

* Disponible également sur iTunes etc…

(d’ici qqes années, les CDs n’existeront plus, sinon il faudra distribuer des clés usb…)







On a déjà fait (organisé) des concerts dont l’enregistrement était disponible directement à la sortie, c’est une piste, mais je doute que ça constitue une source durable. Et puis on a choisi de l’offrir, parce que notre licence CC le permet.

[EDIT] Dispo sur clef usb apportée par le public



Le truc connu chez nous (une scène qui bouge mais qui reste émergeante), c’est que c’est les T-shirts et autre goodies qui fait des thunes. Les CD et vinyls parce qu’on y met beaucoup (autoprod, serigraphie, etc) et qu’on le fait a des prix corrects, mais à part ces objets, je ne crois plus tellement au fait de vendre de l’enregistrement.

Par nature sur internet, ça peut/doit circuler, sans passer par la case portefeuille.

Je vois plus une solution pour soutenir une forme de soutien régulier au groupe qu’un système par vente unitaire d’un enregistrement. Avec diffusion sous licence libre. Une forme d’abonnement mensuel qui peut se faire à très bas prix : si on avait 2000 personnes qui nous soutenaient à 50cts chacun, ca changerait déjà nos vies.



Un système d’achat d’ “objet unique mais virtuel”, je crois ça a déjà perdu son sens sur le net.


Le 29/01/2013 à 16h 22







jinge a écrit :



Au final ça revient au même qu’avant, mais avec une visibilité mondiale potentiellement plus importante (bah oui, forcément Mega devrait devenir connu assez rapidement) et un revenu supérieur.

Si les artistes sont prêts à prendre le risque et à se donner les moyens de la comm initiale, ils peuvent gagner beaucoup plus, mais les maisons de disque aussi!







Justement, un vrai changement serait de remettre les artistes au centre.

D’autre part, la com c’est une chose, mais il faut arrêter de viser les happy few qui obtiennent une renommée énorme et rapide : aujourd’hui, dans la musique, tu prends tes morceaux et tu vas les jouer partout, elle est là la vraie com… Ils sont nombreux les groupes dont on n’entend jamais parler dans les médias et qui pourtant ont une vie honnête avec leur musique, le plus souvent sur les routes. C’est certes plus lent dans l’esprit de cette époque où tout devrait se faire du jour au lendemain, mais plus solide à tout point de vue.



C’est en partie pourquoi je crois pas trop en Mega, ou un autre sytème proche, si ca doit être utilisé par des créateurs qui restent chez eux en attendant le buzz.


Le 29/01/2013 à 16h 02







Malesendou a écrit :



Tu n’en vis pas aujourd’hui et tu pense que Mega va changer ça ? Sérieusement ?



Ton probleme aujourd’hui (corrige moi si je me trompe), c’est de ne pas avoir les moyen de te produire. Donc comment tu fais pour vivre de ta musique si tu n’arrive pas a fabriquer un produit ?



Ton probleme, c’est bien le financement de ton projet n’est-ce pas ?







Ah non non, je ne compte pas sur Mega <img data-src=" />



Pour l’instant, on est aux minima sociaux comme énormément de groupes en France (et en europe) qui tournent pourtant beaucoup et ont un public. On se débrouille de toute manière, avec des résultats parfois géniaux.



Par contre sur la question des revenus en ligne, je pense qu’il faut remettre les choses dans le bon sens : il faut faire revenir les revenus (oui je sais…) aux artistes qui de toute façon les redirigeront vers ceux qui travaillent avec eux, ca peut marcher.



Que Mega soit la bonne réponse pour faire ça, j’en suis moins sûr… Que ce système soit la bonne réponse tout court d’ailleurs (Flattr par exemple ne fait pas trop de vague depuis qu’il a été ouvert, ni le crowdfunding).


Le 29/01/2013 à 15h 53







Malesendou a écrit :



Les créateurs, autrement dit les auteurs… ^^” En fait, tous les techniciens, interprètes, et cie, devrons travailler gratuitement ! :o







Je suis musicien, et je serai ravi quand je pourrai payer honnetement les potes qui nous enregistrent, et nous accompagnent en concert. Pour ceux qui bossent dans une salle, c’est elle qui les paye, je vois pas vraiment le problème au final.


Le 31/01/2013 à 12h 42







bombo a écrit :



Je comprend comment ils vendent à perte, c’est pas interdit ?





RE-vendre à perte est interdit (en boutique), mais être constructeur et vendre moins cher que ce que ça coûte à fabriquer, personne ne t’en empêche.