“Cette vulnérabilité très fréquente aurait pu être évitée si par exemple, l’association avait mis en œuvre un moyen d’authentification permettant de s’assurer que les personnes accédant aux documents étaient bien celles etc…”
Air connu maintenant. Néanmoins, est-ce qu’une authentification sans token est suffisante ? Et si non, quel système de token (passant mon temps à lire qu’ils sont tous bidons…).
La transaction pénale (douane, fisc etc…), était redoutablement efficace en terme de rentrée d’argent, totalement sans garantie des droits (défense, impartialité etc…) et paradoxalement très peu dissuasive (notamment en matière fiscale).
Mais c’est sans compter le fait que le Conseil d’Etat a mis fin à la fête en indiquant que bien qu’étant une transaction, la procédure qui la gouverne doit respecter le droit au procès équitable (24 mai 2017, Nos 395321, 395509).
Donc la volonté d’automatiser la sanction pénale par l’HADOPI est déjà mourue à mon avis ^^
Et oui, ils vont peut-être finir par l’intégrer que rendre Justice ça veut dire un débat contradictoire, un juge impartial, des procédures équitables et des droits pour le mis en cause en plus d’une individualisation de la peine en cas de sanction, et pas un imprimé cerfa complété en ligne examiné à la vite par une administration dont ce n’est pas le rôle ou pire par un algo à la c ^^
Vu le titre du groupe facebook, on voit clairement quelle était la communauté d’intérêt ici " />
C’est un des apports (et en même temps la limite) des dernières décisions sur le sujet et notamment l’arrêt cité de 2013 qui vise le fait que les personnes étaient “agréées par le titulaire du compte ” pour retenir le caractère privé (y ajoutant, le fait qu’en outre il y a avait un très petit nombre de personnes, ce qui je pense ne doit pas être vu comme des conditions cumulatives au regard de la jurisprudence antérieure, mais simplement le constat objectif que de fait la conversation concernait peu d’individus).
L’apport est donc que le fait d’agréer expressément qui a accès ou non serait suffisant pour dire que c’est privé ou non.
Néanmoins, je pense que la chambre sociale sera obligée à un moment ou un autre d’adopter les éléments déjà définis bien avant par les civiles, à savoir que la communauté d’intérêt recouvre le fait que des personnes sont liées par une appartenance commune, des aspirations, des objectifs partagés ou des affinités amicales ou sociales réels.
A défaut, il deviendra facile de faire des groupes où n’importe qui est accepté sans contrôle véritable et s’abriter en disant tout ce qui est dit ici est privé.
C’est d’ailleurs le sens d’un arrêt précédent dans un domaine différent (5 janvier 2017 n°16-12.394), mais qui indique clairement qu’un ami Facebook n’est pas forcément l’expression d’affinités amicales réelles et donc devrait logiquement permettre de déduire, en particulière en matière de délit de presse, qu’il n’y a pas de communauté d’intérêt et que le propos est donc public.
Le
26/09/2018 à
08h
33
octopilami a écrit :
Merci pour l’info !
Avec plaiz :)
Le
25/09/2018 à
16h
42
“Il faudra toutefois attendre de nouveaux recours pour savoir quel pourrait être le nombre maximum d’amis Facebook ”
Il ne faut pas prendre la question du nombre comme déterminante; la Cour de cass. a toujours indiqué qu’un échange à plusieurs était public ou non si le groupe est lié par une communauté d’intérêt(s) ou non.
Par exemple des propos injurieux tenus à l’occasion d’une AG de copro sont nécessairement privés car toutes les personnes sont liées par une communauté d’intérêts. Pourtant une copro de 100 personnes ou même bien plus ce n’est pas rare.
Par conséquent, il n’y aura jamais un effet de seuil du genre à 99 c’est privé, à 100 c’est public.
Voila qui est parfait, après mon 5° raspberry (des 2 et 3 b et b+ ^^ ), je viens d’investir dans un mini pc fanless à 100 € pour en avoir un peu plus sous la pédale.
Je vais suivre vos dossiers avec plaisir et merci pour le boulot ! :)
Tu veux dire que les journalistes sont plus respectables parce qu’ils sont plus chers (moins « faciles » à acheter) ?
;)
Ce que je veux dire est très clair; je préfère m’informer auprès de quelques journalistes loyaux et intègres (sans que cela empêche de tenter de recouper les infos et de rester critique), plutôt qu’à des “influenceurs” sur leurs chaines youtube qui pourraient vendre père et mère pour faire le buzz ou se font graisser la patte en échange d’une pub déguisée.
Le
25/09/2018 à
10h
29
golgoth17 a écrit :
Heu, vérification de l’information, neutralité, déontologie, etc ? ça te parle ?
Les motivations et financements des blogueurs et youtubeurs sont encore plus troubles et suspects que ceux connus des maisons de presse.
Surtout qu’il suffit de voir le petit monde des “influenceurs” sur youtube pour constater à quel point il est facile d’acheter certains d’entre eux (sans même aborder d’autres sujets plus graves encore).
Le
24/09/2018 à
17h
07
the_frogkiller a écrit :
oui bon enfin pas avec les mêmes armes. Entre les journaux TV et la radio… Je me souviens d’une émission sur France Inter… Cela m’a mis en colère car aucuns contradicteurs et c’était comme si les gafams egorgeaient les bébés. Brefs de la bonne vieille propagande
Ca va dépendre des sujets et des émissions, faut pas oublier que radio france est vue par certains du pouvoir comme une cible à éliminer dans un regroupement avec France TV.
Le
24/09/2018 à
17h
04
“Et pour cause, les journalistes disposent seulement d’un droit d’auteur, sûrement pas d’un droit voisin. ”
Ben oui enfin le but c’est d’arroser un peu quelques journalistes, un peu plus quelques grands groupes de presse, puis et surtout ceux qui géreront la société de gestion des droits.
Lorsque les quelques élus seront enfin repus, les GAFAM ne seront plus les grands méchants loups mais “des partenaires privilégiés soutenant l’indépendance de la presse” (ou autre élément de langage du moment).
Même si je suis perplexe sur le fait de dissimuler les infos des whois, c’est l’état de la règlementation donc on l’accepte.
En revanche, ça serait sympa que l’INPI fasse de même, car lorsqu’on dépose une marque (ou autres) on reçoit des kilomètres de publicités papiers, dont des courriers d’escrocs notoires, l’INPI devant se fendre d’un courrier d’information (lequel arrive après celui des escrocs…).
Bref, je vous suggère de prendre un poil de recul et de vous servir de ces difficultés pour mettre en avant un réel problème. La critique de cette article est simplement déplacée.
Je comprends ta remarque.
La critique adressée par NX est réelle au sens pratique, l’administration a du mal à se conformer à ces nouvelles obligations, et si je pense qu’il y a aussi une certaine inertie de l’administration elle même.
En revanche, je te rejoins sur le vrai problème; le gouvernement sur la question de la communication en opendata s’affiche et impose de nouvelles obligations aux administrations (et pas que), mais dans le même temps a une politique perpétuelle du moins disant en terme d’effectif et de moyens.
Aussi et même si les administrations avaient toutes la volonté de jouer le jeu, je doute que l’opendata fonctionne en l’état des moyens et effectif.
Le
21/09/2018 à
15h
29
Mimoza a écrit :
/dev/random ?
Non c'est pas random du tout, ils ont un peu à la tracfin des signaux d'alerte sur certaines opérations qui ne vont pas systématiquement déclencher un contrôle mais permettent de faire un premier tri, genre changement de forme de société suivie d'une cession parts pour un associé à un tarif x par suite à un autre à un tarif y etc... là ça clignote
Le
21/09/2018 à
15h
22
Beau boulot, par contre si vous voulez vraiment avoir un large soutien citoyen faudrait obtenir le code source de l’algo qui détecte qui doit faire l’objet d’un contrôle fiscal, là vous allez faire exploser le nombre d’abonnés " />
Entre la recommandation par “précaution” de retirer un contenu possiblement illicite mais pas manifestement et surtout pas tranchée comme tel par un magistrat, et le risque de publier/héberger un contenu sans avoir la licence avec les nayantsdroits (dont éditeurs de presse), va pas rester grand chose sur le net.
Va falloir sérieusement booster les performances du réseau TOR pour garder un semblant de liberté d'expression... Et bon courage aux acteurs du net français, en particulier les hébergeurs.
Au passage, heureusement qu’on est à l’ère de la tarteupnation, c’est vraiment la fête du net, bon on avait pas compris dans quel sens…
Amendement intéressant (et même “révolutionnaire” au regard des supers pouvoirs des douanes) mais qui concrètement n’indique pas le niveau d’authentification exigé pour garantir que seules les personnes habilitées accèdent aux informations.
Par exemple, la consultation par la Police de certains fichiers est elle aussi encadrée (alors je ne sais plus si c’est par la Loi, le Règlement ou tout simplement une circulaire) réservant cette possibilité aux commissaires et au personnel habilité.
Néanmoins, entre l’encadrement exigé et la pratique réelle il semble y avoir un monde, certains policiers ayant pu m’indiquer que les codes étaient faciles à obtenir car non strictement conservés par les personnes habilitées.
Il faut arrêter avec la petite moralité de bas étage et plutôt que de taper et interdire (le législateur n’a toujours pas compris que fermer les yeux n’éteint pas un incendie), il faut encadrer et aider. Les femmes et les hommes qui pratiquent ne méritent pas d’être considérés comme un bout de viande par un mac qui les traite en esclaves. Sans parler de l’aspect sanitaire derrière.
Et il plus il suffirait de le taxer comme le tabac et l’alcool (deux drogues dures parfaitement légales, alors que le cannabis est une drogue douce …. " /> ) aujourd’hui pour financer l’aide sociale qui va avec.
Même si je suis nettement plus réticent s agissant de la légalisation de la prostitution (sans doute un reste inconscient d une vision un peu catho, le corps sacré etc…), si un jour cela doit se faire, il ne faudra surtout pas reproduire le modèle espagnol ou allemand, où les bordels sont entre les mains des mafias.
Le
19/09/2018 à
15h
53
skankhunt42 a écrit :
Pas gênant donc pour un “petit criminel de carrière”… Pour le commun des mortel c’est sur que c’est pas la joie on est bien d’accord mais c’est pas vraiment le profil “type”, non ?
Pour ceux de carrière, ils n’ont généralement pas le bracelet; disponibles en sous nombre, les bracelets sont plutôt réservés à ceux qui ont un job ou une formation (ou étude), histoire d’éviter qu’ils perdent tout (sous réserve de ma remarque précédente).
Et le problème n’est pas vraiment là, c’est qu’une certaine délinquance prospère dans des quartiers très défavorisés (ce qui n’est pas une excuse mais un constat), au point les divers trafics sont vus comme un job comme un autre avec le passage en case prison comme étape “diplômante”.
Lorsque tu discutes dans le cadre des entretiens avec ces petits délinquants, ils t’expliquent leurs journées comme toi ta journée de travail, sauf qu’eux ils dealent.
Tant qu’on ne fait pas tomber la manne financière que représente l’illégalité de la vente de marijuana (c’est mal voyez!), la situation restera inchangée (le tout avec un problème d’emploi plus significatif que partout ailleurs dans ces zones).
Le
19/09/2018 à
14h
03
skankhunt42 a écrit :
Un bracelet je n’appelle pas vraiment ça une peine qui tombe surtout si tu t’en est pris physiquement à une personne… Il vaudrait bien mieux une peine d’intérêt générale en rapport avec la crime, par exemple prendre des déposition de gens qui ce sont fait agressés, au passage ça désengorgera un peu la “police”.sonne rentre alors une personne doit sortir…
Malgré tout c’est bien une peine et c’est très handicapant car tu es mort professionnellement si tu as un emploi en relation avec le public notamment.
Pour ce qui est de la peine de travaux d’intérêt général, dans les cas où elle est prévue, il faut encore que le prévenu l’accepte, ce qui est loin d’être toujours le cas, à défaut elle ne peut pas être prononcée (et c’est logique).
Je pense surtout que l’on demande au système pénal de tenter d’endiguer des problèmes systémiques de notre Société et précisément c’est pas son rôle. Et c’est pour ça que tu as raison sur le cannabis.
Le
19/09/2018 à
13h
37
skankhunt42 a écrit :
T’aura beau avoir toute les caméra du monde que ça changera rien si une fois inculpé un criminel ne risque pas grand chose car prisons surpeuplées… Il est peut être temps de trouver un entre deux ou un mec condamné 15 fois est toujours dehors et ou au états unis 3 condamnation c’est la prison à vie.
Je le dis souvent mais il suffit d’aller à une audience correctionnelle pour voir que la clémence des tribunaux relève d’une légende urbaine.
Sauf situation des mineurs, les peines tombent, certes souvent aménageables avec un bracelet pour la petite délinquance mais ça tombe. De fait on a jamais autant mis en prison et même ordonné de la détention provisoire, avec la procédure qui se traduit bien souvent par une condamnation définitive ne faisant que couvrir la période de détention.
La chaine police-justice pénale-application des peines est exsangue et ça se traduit bien souvent pas de l’abatage.
skankhunt42 a écrit :
En tout cas il est clair que nous pouvons
remercier les 50 ans de prohibition du cannabis qui à la longue à créer
une nouvelle vague de criminel de plus en plus jeune et violent ainsi
que des zones de non droit qui peut à peu passe des banlieues au centre
villes.
Ca en revanche, c’est totalement exact.
Le
19/09/2018 à
10h
06
“l’attention des responsables politiques, la Cnil lance que « le cadre juridique actuel, précis sur certaines technologies […], n’apporte en revanche pas nécessairement de réponse appropriée à l’ensemble des techniques et usages nouveaux ».”
Les textes sont là, les infractions aussi, en revanche le contrôle exercé par les comités est inexistant et les poursuites quasiment jamais exercées. Le problème n’est pas d’ajouter encore et encore des textes, mais simplement qu’ils sont totalement inappliqués.
« pourrait raviver les critiques portant sur l’efficacité de la vidéosurveillance, rapportée notamment à son coût. “Les caméras n’aident à élucider que 1 % à 3 % des infractions commises sur la voie publique” »
Oui mais maintenant ça redevient rentable puisque les mairies, notamment, peuvent s’en servir pour verbaliser…
Si on demande l’application du droit à l’oubli sur un article on se retrouve avec une réversion compensatrice obligatoire à payer pour le manque à gagner ? " />
Z-os a écrit :
Si on demande l’application du droit à l’oubli sur un article on se retrouve avec une réversion compensatrice obligatoire à payer pour le manque à gagner ? " />
Pas con ^^
Le
19/09/2018 à
16h
57
alex.d. a écrit :
Comment les moteurs de recherche vont faire la différence entre un site web écrit par un journaliste, donc soumis à rémunération, s’un site web normal à indexation gratuite ?
Enfin! C’est pas compliqué ! Tout est calqué sur le modèle de la copie privée donc les modalités pratiques seront renvoyées à un décret d’application qui ne sera jamais pris, permettant de faire n’importe quoi sur les critères d’application, notamment les barèmes pendant des années !
Dans 10 ans quelqu’un s’en émouvra et un décret vague sera pris, lequel imposera de faire des sondages bidons de pratique de lecture d’articles pour déterminer l’assiette et le montant de la dime sans aucune contrepartie garantie.
Voila voila…
Le
19/09/2018 à
16h
48
Arcy a écrit :
‘tain, c’est toujours aussi hilarant.
Mais si la musique ou l'image se prête à ce style de "système", c'est parce qu'on écoute/regarde même longtemps après l'achat, voir racheter la même oeuvre sous un autre format.
Par contre, pour la presse, je me vois mal aller à la FNAC pour demander le journal "Le Parisien" de 1962 pour regarder le fameux article sur Ginette qui a la maitrise de la tartiflette dans son pays de Plouc-les-Oies.
Mettre une rémunération sur ça alors qu'à la base, le journalisme consiste à répandre sur tous les toits une information ...
A quand le DLC "Journal TV" ?
A mon sens la contradiction n’est pas que le but du journalisme est de “répandre sur tous les toits une information” tout en demandant une contribution pour être référencé.
La contradiction est que les éditeurs de presse ont le choix d’être référencé ou non et eux-seuls:
. ils décident que le résumé de l’article ou tout l’article est référencé et est plus ou moins visible sur les moteurs,
. ou ils estiment qu’ils ne sont pas gagnant dans ce système et ils n’autorisent que le référencement du titre à charge pour le visiteur d’aller sur le site de l’éditeur systématiquement pour lire.
Donc la contradiction est plutôt de dire que certains éditeurs de presse font sciemment le choix d’utiliser un service qui est pour eux gratuit, et de faire payer à l’éditeur de ce service une indemnité pour un prétendu “préjudice” qu’ils ont décidé eux-mêmes de provoquer.
Et surtout au passage, afin de s’assurer le paiement de cette contribution, on conditionne ce qui est publiable ou non sur le net. Que les GAFAM et grands éditeurs de presse règlent leurs problèmes entre eux no problemo, qu’en revanche ils en profitent pour reprendre en mains le net là niet !
Le
19/09/2018 à
16h
14
“« Le barème et les modalités de versement de cette rémunération sont fixés par voie de convention entre les sociétés agréées pour la gestion des droits (…) et les organisations représentant les exploitants des services automatisés de référencement d’images ». Cet accord prendrait donc la forme d’une convention d’une durée de cinq ans.”
Et après on va chouiner parce que trump met en l’air la neutralité du net, nous on va tronçonner les infos entre moteurs de recherche qui ont une licence et les autres…
Au fait ils font comment les agrégateurs de moteurs ?
Le
19/09/2018 à
16h
10
David_L a écrit :
Je rappelle que le statut d’AE est illégal pour un journaliste (qui ne doit être payé qu’en salaire). C’est d’ailleurs pour ça que pas mal de sites sont en fait des boites de dev en convention Syntec qui paient au lance-pierre mais n’hésitent pas à parler de rédacteurs en chef et de journalistes pour le prestige (en toute illégalité, donc).
SAV de la Tarte-up nation allo oui j’écoute ?
Le
19/09/2018 à
15h
55
Petit joueur, avec l’homme augmenté on peut tabler sur la rémunération jusqu’à la fin des temps !
A cette époque le méchant de service permettant de justifier de bafouer nos principes et libertés était la criminalité organisée, on a vu une série d’experts (souvent plus en dentifrice qu’autre chose) nous seriner que le chaos était à nos portes du fait du caractère international de cette délinquance.
Il a fallu 10 ans et via la peur on a tous adopté petit à petit des textes partant du postulat qu’il fallait restreindre les libertés pour lutter contre de fléau, en France ça sera via les Lois Perben I et II.
Nos libertés ont été piétinées, tandis que les criminalités organisées a pu prospérer comme si de rien et s’alliant par la suite avec le terrorisme.
A compter de 2001 et toujours en jouant les Cassandres, peu importe que la mesure envisagée soit efficace ou non, on a instigué l’idée que pour se défendre contre le terrorisme on devait partir du postulat que tout le monde est suspect et doit pouvoir être surveillé.
Et de fait, la CEDH valide ce principe comme étant en accord avec le Convention. Ce qui est plus étonnant c’est la résistance de la CJUE dont la défense des libertés fondamentales n’est pourtant pas le cœur de métier.
Fondamentalement les organisations délinquantes ou terroristes restent hors de notre champ d’action mais c’est sur notre sol que l’on entrave les libertés de tous et indistinctement.
Le problème étant que c’est hélas largement accepté par les citoyens.
“« Xavier Berne, vous êtes à une conférence de presse sur l’inclusion numérique, le jour du plan pauvreté, et vous parlez de l’organisation de la Dinsic ? » nous a sèchement lancé le secrétaire d’État au Numérique.”
Non mais ça va pas aussi, t’es un journaliste et tu poses des questions qui conviennent pas à Iznogoud, non mais Hulot quoi ? " />
J’ai pas le temps de lire l’article, elle veut la coupler avec les mezzanines c’est ça ? Ca doit être pour ça que les siennes étaient pas déclarées, c’était pour échapper à la redevance TV en fait " />
Le
14/09/2018 à
10h
31
“Journaux quotidiens, magazines hebdomadaires ou mensuels généralistes ou spécialisés, et sites internet d’information tombent dans ce champ, mais pas « les publications périodiques qui sont diffusées à des fins scientifiques ou universitaires, telles que les revues scientifiques ». Même exclusion pour les autres sites, les blogs, les pages personnelles hébergées sur un réseau social, quand bien même fourniraient-ils des éléments de première main. En face, les éditeurs, eux, percevront une rémunération même s’ils reprenaient ces informations.”.
Et ça c'est beau...
Prétendre que la mesure a été adoptée pour protéger le travail journalistique et avec lui la liberté d'expression ainsi que le droit à l'information, mais dans le même temps estimer que l'exercice de ces droits doit être plus garanti à certains qu'à d'autres, fallait oser. Même la SACEM n'a pas un mode de fonctionnement excluant ceux qui ne sont pas des majors (même si elles se taillent nécessairement la part du lion).
Ca pourra être le moment venu un beau sujet de saisine du Conseil Constitutionnel; n'y a t il pas rupture d'égalité entre la presse institutionnelle et tout autre citoyen qui exerce le droit à la liberté d'expression et d'information, lorsque seule la première se voit accorder le versement d'une redevance pour l'exercer et pas tous les autres ? ...
Je ne suis pas sûr que les GAFM (pas de S à un acronyme. Et Apple n’a toujours rien à voir dans l’histoire, contrairement à MS qui joue pas mal sur les données utilisateurs et la pub) soient si gagnants que ca dans l’histoire. Sinon, ils ne gueuleraient pas comme ca contre cette directive.
Oui le terme GAFAM S ne correspond pas en réalité aux entreprises vraiment touchées par la directive, on va dire FB, Google, Mircrosoft.
Qu’ils gueulent c’est logique, mais les nayantdroits et en particulier la presse n’ont pas non plus intérêt à demander une contribution excessive et sans une contrepartie véritable; contrairement à la copie privée où on est tous dispersé, les 3 géants cités ont le moyen de dire “on vous déréférence et tchao” s’ils n’ont rien de concret en retour, notamment pour alimenter leurs services.
Donc, avis qu’ils vont trouver un terrain d’entente entre eux malgré les réticences, et que les lésés seront tous les autres.
Le
13/09/2018 à
12h
54
Tandhruil a écrit :
Concernant l’article 13, j’ai peur d’une escalade de la part des acteurs concernés.
Grosso modo, les grands acteurs du web vont trouver des solutions de contournements et du coup les nations vont durcir d’avantage la régulation, etc…
Au bout du compte ce seront les petits acteurs qui seront de plus en plus bloqués.
C’est vraiment dommage qu’un consensus ne soit pas envisageable avec une vraie bonne volonté des 2 côtés..
Le dommage collatéral sera bien celui-ci, les GAFAS auront toute la marge de manœuvre souhaitée:
. si la contribution est raisonnable, ils accepteront pour avoir la paix,
. si c’est excessif pour eux, ils contourneront ou suspendront le référencement.
Et s’agissant du filtrage, ils mettront un mode automatique plein tube à spectre large car la pertinence du filtrage sera le cadet de leurs soucis.
En revanche, les artistes, journalistes et acteurs du numérique (dont les intermédiaires techniques et avec eux le citoyen lambda) qui ne seront pas au sein des grands nayants-droits ou des mastodontes du net seront totalement écrasés ;
. les artistes qui ne sont pas propulsés par des majors n’auront aucun moyen de nouer des partenariats avec les GAFAS pour se faire connaître et seront même à la merci d’un déréférencement préventif puisque l’œuvre ne sera pas dans les œuvres licenciées (ou à l’inverse parce que l’œuvre sera identifiée comme propriété d’une major par erreur comme bien des cas remontent actuellement),
. les journalistes qui ne relèvent pas de la presse institutionnelle n’aura rien du magot qui se dessine ou les miettes, et si les GAFAS jouent le jeu de la redevance (chose probable je pense) seuls les grands groupes de presse seront mis en avant,
. le simple citoyen, qui n’est pas moins doté du droit de liberté d’expression dont celle artistique, sera totalement vulnérable, d’abord car échappant des radars de la protection voulue par les majors, mais surtout sera un risque de poursuite pour les GAFAS faute de licence, lesquels vont préférer virer la moindre publication identifiée comme problématique par un robot AI débile,
. les autres intermédiaires techniques plus modestes n’auront pas les moyens de mettre en place le filtrage voulu et probablement pas la contribution au lien envisagée; croulant sous les procédures, les indépendants disparaitront et avec eux le seul îlot de liberté d’expression (dont artistique) non calibré par les majors et les éditeurs institutionnels de presse.
Au final, les seuls gagnants seront les GAFAS, la presse institutionnelle et les majors qui décideront de ce qui est visible ou non sur le net.
Le
13/09/2018 à
09h
04
bloossom a écrit :
si 95% des gens sont satisfaits du résumé d’une info (souvent non traitée de manière journalistique à sa source d’ailleurs), je crois que le problème des médias est un peu plus important que comment tirer une redevance des moteurs de recherche…
Si ces résumés existent c’est uniquement parce que les responsables des sites l’autorisent, il suffit qu’ils utilisent les balises adéquates et même très probablement utilisent juste l’interface de leurs CMS en cochant les cases, pour en interdire l’affichage.
Le
13/09/2018 à
09h
00
plurialfat a écrit :
Euh… s’adapter?
Selon les anarchistes ici présents, s’adapter c’est donner son travail gratis sans rien en attendre en retour sauf de la soi-disant “visibilité”
donc à partir de là , le débat n’est pas possible.
Personne ici n’a dit qu’il ne fallait pas être rémunéré pour son travail. Encore un qui a du mal avec la pensée rationnelle.
Le
13/09/2018 à
08h
12
WereWindle a écrit :
Sinon on va présenter Google en chevalier blanc qui va aller dans la plus hôôôte salle de la plus hôôte tour pour les délivrer " />
Oui c’est mieux " />
Le
12/09/2018 à
16h
20
laurader a écrit :
Personne ici ne comprend que les journalistes doivent aussi vivre…. Les journalistes sont les garante des libertés en dénonçant le scandales politiques et les scandales humanitaires. Les droits humains n’existeraient pas sans les journalistes, mais vous vous adorez les voir sous payer et aux mains des grands patrons.
Tu fais une confusion, la presse actuelle (du moins dans une large majorité) est en péril et les moyens de garantir son existence est un impératif.
En revanche, le jeu de la directive ne s’attaque à aucune des difficultés qui touchent la presse; sa concentration entre quelques mains, sa dépendance à la publicité et aux subventions d’Etat, sa fragilité à l’égard des procédures judiciaires (à modérer car en pratique les Juges se révèlent souvent protecteurs), parfois aussi son absence de plus-value en terme d’information.
Bref, la nécessité de garantir un modèle économique viable et garantissant l’existence d’un des piliers de la démocratie, n’est absolument pas l’objet de la directive votée, c’est par une immense œuvre de lobbying qu’il est prétendu qu’il y a dans ce texte un moyen de garantir une presse viable et indépendante.
A l’inverse et laissant la presse dans ses tourments, le directive ne fait qu’arroser des sociétés de gestion collective des droits en plumant les GAFAS (qui sont très loin d’avoir le soutien et la sympathie de la très large majorité des commentateurs ici), et par ailleurs, en soumettant l’exercice de la liberté d’expression (qui passe aussi par les intermédiaires techniques) au bon vouloir des ayants-droits lesquels détiendront les reines du filtrage préventif.
Le
12/09/2018 à
15h
08
Bill2 a écrit :
Euh … ça veut dire que pour faire un simple lien depuis un blog vers un article de presse, il faudra payer ?
Ils sont sérieux ?
Le cadre strict est pas connu, d’ailleurs il pourrait être envisagé un seuil d’audience ou de CA pour en être redevable, c’est notamment comme ça que le lobbying a repris.
On a eu aussi droit à les GAFAS ne payent pas leurs impôts en France, donc faut imposer cette redevance. Naturellement, la plus part des lobbyistes oublient de préciser que les sommes vont aux nayantdroits, non au bien commun via l’Etat…
Le
12/09/2018 à
14h
31
momal a écrit :
Si je comprends bien, le lien seul ne sera pas impacté par cette decision, du coup mettre un titre different a partir de la generation d’un resumé, en extrayant les mots-clés, etc, sera une maniere de passer a travers ?
A ce stade, difficile de te répondre, on a que le projet de directive qui ne permet pas de dire où est la limite. Y aussi la possibilité que le texte futur ne donne pas plus de précision, à charge de découvrir la bonne pratique lorsque le Juge condamnera ou non.
Le
12/09/2018 à
14h
22
Tandhruil a écrit :
D’autant que de mémoire dans les paramètre SEO tu peux préciser le comportement de facebook vis à vis des URL.
Je confirme et la majorité des CMS permet de le faire sans mettre les mains dans le cambouis.
Tandhruil a écrit :
Comme si ça pouvait poser un problème… La redevance sur Copie Privée
montre bien qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des données fiables pour
déterminer le montant d’une redevance.
De toute façon, soit le
service Google News rapporte effectivement de l’argent à Google et
Facebook et ils trouveront un accord soit ça ne rapporte rien (ou pas
assez) et Google et fb supprimeront le service.
Le Conseil d’Etat a malgré tout ouvert une brèche sur le sujet du mode de calcul, ou c’était la CJUE je sais plus. Marc doit en avoir la mémoire.
Le
12/09/2018 à
14h
08
hellmut a écrit :
pour les RS, chiffrer un réseau public, je vois pas trop l’intérêt. Si tu parles de la liaison terminal - serveur, c’est déjà le cas.
pour les moteurs de recherche décentralisés… jamais entendu parler.
L’idée est que la redevance future ne puisse pas être calculée sur un prétendu nombre de vues.
Pour les moteurs sous tor il me semble que cela existe (ça fait un moment que je l’ai pas lancé).
Bref, le but est qu’il n’y ai pas une entreprise centralisant le service à qui demander des ronds et que par ailleurs les études de calcul de la redevance soient impossibles faute de pouvoir quantifier.
1er amendement de l’information : multiplier les sources. C’est essentiel, pour avoir un maximum d’éléments en sa possession et limiter les risques d’info tronquée (volontairement ou non).
Moi je commence toujours par topito, et il a très souvent raison, généralement la 5° du classement m’étonne vraiment !
2757 commentaires
Cnil : 413 144 documents personnels librement accessibles, 30 000 euros d’amende
27/09/2018
Le 27/09/2018 à 17h 06
“Cette vulnérabilité très fréquente aurait pu être évitée si par exemple, l’association avait mis en œuvre un moyen d’authentification permettant de s’assurer que les personnes accédant aux documents étaient bien celles etc…”
Air connu maintenant. Néanmoins, est-ce qu’une authentification sans token est suffisante ? Et si non, quel système de token (passant mon temps à lire qu’ils sont tous bidons…).
Hadopi : la transaction pénale couplée à la riposte graduée, une piste privilégiée
27/09/2018
Le 27/09/2018 à 13h 14
La transaction pénale (douane, fisc etc…), était redoutablement efficace en terme de rentrée d’argent, totalement sans garantie des droits (défense, impartialité etc…) et paradoxalement très peu dissuasive (notamment en matière fiscale).
Mais c’est sans compter le fait que le Conseil d’Etat a mis fin à la fête en indiquant que bien qu’étant une transaction, la procédure qui la gouverne doit respecter le droit au procès équitable (24 mai 2017, Nos 395321, 395509).
Donc la volonté d’automatiser la sanction pénale par l’HADOPI est déjà mourue à mon avis ^^
Et oui, ils vont peut-être finir par l’intégrer que rendre Justice ça veut dire un débat contradictoire, un juge impartial, des procédures équitables et des droits pour le mis en cause en plus d’une individualisation de la peine en cas de sanction, et pas un imprimé cerfa complété en ligne examiné à la vite par une administration dont ce n’est pas le rôle ou pire par un algo à la c ^^
Une faille dans les noyaux Linux sortis pendant l’été 2017
27/09/2018
Le 27/09/2018 à 08h 58
” principalement des machines embarquant au moins 32 Go de mémoire vive”
Bon du coup ma seule raspbian encore sous jessie ne risque rien ^^
Pour la Cour de cassation, les propos tenus sur un groupe Facebook de 14 membres sont privés
25/09/2018
Le 26/09/2018 à 10h 09
Le 26/09/2018 à 08h 33
Le 25/09/2018 à 16h 42
“Il faudra toutefois attendre de nouveaux recours pour savoir quel pourrait être le nombre maximum d’amis Facebook ”
Il ne faut pas prendre la question du nombre comme déterminante; la Cour de cass. a toujours indiqué qu’un échange à plusieurs était public ou non si le groupe est lié par une communauté d’intérêt(s) ou non.
Par exemple des propos injurieux tenus à l’occasion d’une AG de copro sont nécessairement privés car toutes les personnes sont liées par une communauté d’intérêts. Pourtant une copro de 100 personnes ou même bien plus ce n’est pas rare.
Par conséquent, il n’y aura jamais un effet de seuil du genre à 99 c’est privé, à 100 c’est public.
Projet Headless Master Race : monter et utiliser un PC pour en faire un serveur puissant… à la maison
24/09/2018
Le 25/09/2018 à 19h 03
Voila qui est parfait, après mon 5° raspberry (des 2 et 3 b et b+ ^^ ), je viens d’investir dans un mini pc fanless à 100 € pour en avoir un peu plus sous la pédale.
Je vais suivre vos dossiers avec plaisir et merci pour le boulot ! :)
Directive droit d’auteur : comment une partie de la presse a voulu convaincre les eurodéputés
24/09/2018
Le 25/09/2018 à 16h 33
Le 25/09/2018 à 10h 29
Le 24/09/2018 à 17h 07
Le 24/09/2018 à 17h 04
“Et pour cause, les journalistes disposent seulement d’un droit d’auteur, sûrement pas d’un droit voisin. ”
Ben oui enfin le but c’est d’arroser un peu quelques journalistes, un peu plus quelques grands groupes de presse, puis et surtout ceux qui géreront la société de gestion des droits.
Lorsque les quelques élus seront enfin repus, les GAFAM ne seront plus les grands méchants loups mais “des partenaires privilégiés soutenant l’indépendance de la presse” (ou autre élément de langage du moment).
Europol pleure la disparition du « whois » public, sur un air connu
24/09/2018
Le 24/09/2018 à 10h 40
Même si je suis perplexe sur le fait de dissimuler les infos des whois, c’est l’état de la règlementation donc on l’accepte.
En revanche, ça serait sympa que l’INPI fasse de même, car lorsqu’on dépose une marque (ou autres) on reçoit des kilomètres de publicités papiers, dont des courriers d’escrocs notoires, l’INPI devant se fendre d’un courrier d’information (lequel arrive après celui des escrocs…).
Bercy ouvre le code source de la taxe d’habitation
21/09/2018
Le 21/09/2018 à 15h 53
Le 21/09/2018 à 15h 29
Le 21/09/2018 à 15h 22
Beau boulot, par contre si vous voulez vraiment avoir un large soutien citoyen faudrait obtenir le code source de l’algo qui détecte qui doit faire l’objet d’un contrôle fiscal, là vous allez faire exploser le nombre d’abonnés " />
Les 20 propositions du rapport contre la haine sur Internet
20/09/2018
Le 21/09/2018 à 15h 14
Entre la recommandation par “précaution” de retirer un contenu possiblement illicite mais pas manifestement et surtout pas tranchée comme tel par un magistrat, et le risque de publier/héberger un contenu sans avoir la licence avec les nayantsdroits (dont éditeurs de presse), va pas rester grand chose sur le net.
Au passage, heureusement qu’on est à l’ère de la tarteupnation, c’est vraiment la fête du net, bon on avait pas compris dans quel sens…
Clip OS : l’Anssi ouvre son système sécurisé à tous les contributeurs
20/09/2018
Le 20/09/2018 à 15h 23
J’aime tout ce durcissement !
Données de connexion : les députés encadrent le droit de communication des douanes et du fisc
20/09/2018
Le 20/09/2018 à 09h 42
Amendement intéressant (et même “révolutionnaire” au regard des supers pouvoirs des douanes) mais qui concrètement n’indique pas le niveau d’authentification exigé pour garantir que seules les personnes habilitées accèdent aux informations.
Par exemple, la consultation par la Police de certains fichiers est elle aussi encadrée (alors je ne sais plus si c’est par la Loi, le Règlement ou tout simplement une circulaire) réservant cette possibilité aux commissaires et au personnel habilité.
Néanmoins, entre l’encadrement exigé et la pratique réelle il semble y avoir un monde, certains policiers ayant pu m’indiquer que les codes étaient faciles à obtenir car non strictement conservés par les personnes habilitées.
Vidéosurveillance : la Cnil « appelle d’urgence » le législateur à un débat
19/09/2018
Le 19/09/2018 à 18h 54
Le 19/09/2018 à 15h 53
Le 19/09/2018 à 14h 03
Le 19/09/2018 à 13h 37
Le 19/09/2018 à 10h 06
“l’attention des responsables politiques, la Cnil lance que « le cadre juridique actuel, précis sur certaines technologies […], n’apporte en revanche pas nécessairement de réponse appropriée à l’ensemble des techniques et usages nouveaux ».”
Les textes sont là, les infractions aussi, en revanche le contrôle exercé par les comités est inexistant et les poursuites quasiment jamais exercées. Le problème n’est pas d’ajouter encore et encore des textes, mais simplement qu’ils sont totalement inappliqués.
« pourrait raviver les critiques portant sur l’efficacité de la vidéosurveillance, rapportée notamment à son coût. “Les caméras n’aident à élucider que 1 % à 3 % des infractions commises sur la voie publique” »
Oui mais maintenant ça redevient rentable puisque les mairies, notamment, peuvent s’en servir pour verbaliser…
Droit voisin des éditeurs de presse en ligne : les sénateurs PS rêvent de 50 ans de rémunération
19/09/2018
Le 19/09/2018 à 18h 49
Le 19/09/2018 à 16h 57
Le 19/09/2018 à 16h 48
Le 19/09/2018 à 16h 14
“« Le barème et les modalités de versement de cette rémunération sont fixés par voie de convention entre les sociétés agréées pour la gestion des droits (…) et les organisations représentant les exploitants des services automatisés de référencement d’images ». Cet accord prendrait donc la forme d’une convention d’une durée de cinq ans.”
Et après on va chouiner parce que trump met en l’air la neutralité du net, nous on va tronçonner les infos entre moteurs de recherche qui ont une licence et les autres…
Au fait ils font comment les agrégateurs de moteurs ?
Le 19/09/2018 à 16h 10
Le 19/09/2018 à 15h 55
Petit joueur, avec l’homme augmenté on peut tabler sur la rémunération jusqu’à la fin des temps !
Indice de performances : Free se désiste de son procès contre Netflix
19/09/2018
Le 19/09/2018 à 10h 13
” Le problème est que cette mesure ne distingue pas les opérateurs raccordés et ceux qui ne le sont pas ».”
Ah oui ça me semble un élément pertinent pour l’abonné final:
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Surveillance de masse et CEDH : interview de Théodore Christakis
19/09/2018
Le 19/09/2018 à 09h 48
On est comme dans les années 90 à un tournant.
A cette époque le méchant de service permettant de justifier de bafouer nos principes et libertés était la criminalité organisée, on a vu une série d’experts (souvent plus en dentifrice qu’autre chose) nous seriner que le chaos était à nos portes du fait du caractère international de cette délinquance.
Il a fallu 10 ans et via la peur on a tous adopté petit à petit des textes partant du postulat qu’il fallait restreindre les libertés pour lutter contre de fléau, en France ça sera via les Lois Perben I et II.
Nos libertés ont été piétinées, tandis que les criminalités organisées a pu prospérer comme si de rien et s’alliant par la suite avec le terrorisme.
A compter de 2001 et toujours en jouant les Cassandres, peu importe que la mesure envisagée soit efficace ou non, on a instigué l’idée que pour se défendre contre le terrorisme on devait partir du postulat que tout le monde est suspect et doit pouvoir être surveillé.
Et de fait, la CEDH valide ce principe comme étant en accord avec le Convention. Ce qui est plus étonnant c’est la résistance de la CJUE dont la défense des libertés fondamentales n’est pourtant pas le cœur de métier.
Fondamentalement les organisations délinquantes ou terroristes restent hors de notre champ d’action mais c’est sur notre sol que l’on entrave les libertés de tous et indistinctement.
Le problème étant que c’est hélas largement accepté par les citoyens.
Changements en vue à la Dinsic
18/09/2018
Le 18/09/2018 à 14h 22
“« Xavier Berne, vous êtes à une conférence de presse sur l’inclusion numérique, le jour du plan pauvreté, et vous parlez de l’organisation de la Dinsic ? » nous a sèchement lancé le secrétaire d’État au Numérique.”
Non mais ça va pas aussi, t’es un journaliste et tu poses des questions qui conviennent pas à Iznogoud, non mais Hulot quoi ? " />
Hadopi : les regrets de Christine Albanel sur la suspension de l’accès à Internet
17/09/2018
Le 17/09/2018 à 16h 31
Le 17/09/2018 à 15h 50
Le 17/09/2018 à 12h 54
Ah hahahaha ça fait flipper de la revoir !!!
Boutique de l’Élysée : pourquoi Next INpact saisit la Cnil
17/09/2018
Le 17/09/2018 à 15h 53
Le 17/09/2018 à 15h 53
Marc je t’aime !!!! " />
Directive Droit d’auteur : mais qu’ont voté les eurodéputés ?
14/09/2018
Le 14/09/2018 à 13h 03
Le 14/09/2018 à 10h 31
“Journaux quotidiens, magazines hebdomadaires ou mensuels généralistes ou spécialisés, et sites internet d’information tombent dans ce champ, mais pas « les publications périodiques qui sont diffusées à des fins scientifiques ou universitaires, telles que les revues scientifiques ». Même exclusion pour les autres sites, les blogs, les pages personnelles hébergées sur un réseau social, quand bien même fourniraient-ils des éléments de première main. En face, les éditeurs, eux, percevront une rémunération même s’ils reprenaient ces informations.”.
Le Parlement européen adopte la proposition de directive sur le droit d’auteur
12/09/2018
Le 13/09/2018 à 13h 07
Le 13/09/2018 à 12h 54
Le 13/09/2018 à 09h 04
Le 13/09/2018 à 09h 00
Le 13/09/2018 à 08h 12
Le 12/09/2018 à 16h 20
Le 12/09/2018 à 15h 08
Le 12/09/2018 à 14h 31
Le 12/09/2018 à 14h 22
Le 12/09/2018 à 14h 08
Affaire Benalla et Disinfo Lab : 250 plaintes reçues par la Cnil
12/09/2018
Le 12/09/2018 à 16h 29