Ceux qui poussent pour plus de severite legislative et plus de ponctions (…), ce sont bien plus les “producteurs” que les artistes
C’est vrai les seconds se contentent souvent d’exiger des chèques toujours plus gros tout en faisant une bouche en coeur d’enfants innocents et scandalisés par leurs majors.
Enfin, je m’amuse de voir que tu commences par “il n’y a pas de bon cote dans ce debat”… pour ensuite defendre aveuglement l’un des cotes.
Il ne s’agissait pas de défendre les premiers mais d’enfoncer les seconds, ici présents et ayant du mal à accepter ce rôle.
Le
20/09/2013 à
16h
26
Zeurf a écrit :
Qui a parlé de Licence Globale [I]gratuite[/I] ?
Personne n’a parlé de licence globale tout court. Pas aujourd’hui et dans ce sujet.
Bien sûr qu’il faut payer pour la création… et on paye déjà beaucoup même si on achète pas. On veut payer plus! Une redevance mensuelle +/- 20€, légalisant le fait de leecher ce qui est disponible, soutenant la création (et éventuellement le développement du réseau).
Vingt euros pour la musique, la vidéo, la littérature, les jeux vidéos et les logiciels ? Ce n’est pas assez pour soutenir la production actuelle dans un contexte où la télé, la radio et le cinéma disparaîtront en bonne partie. Ou alors il faut de la pub et autres en plus.
Accessoirement il y a un problème moral à faire payer ceux qui ne consomment pas. C’est du même ordre que la copie privée pour les non-pirates.
Le
20/09/2013 à
16h
22
NonMais a écrit :
s’il devient marginal…
Avant Steam il était un peu au-dessus de 90% pour le JV sur PC. Après Steam il est un peu en-dessous de 90%. Marginal ?
Parce que les profits potentiels aussi.
Quand tu vois combien rapport CoD … ils peuvent se permettre de budgeter pour le prochain des centaines de millions d’€.
Les Beatles, CoD, … C’est sûr, ils sont tout à fait représentatifs.
Le pb c’est pour les petits… mais on voit bien que les bons/originaux/créatifs/dans le coup arrivent à tirer leur épingle du jeu malgré tout (minecraft, paranormal activity, projet blair witch).
Les très gros succès tirent leur épingle du jeu. Formidable, tout va bien alors. A nouveau un choix très représentatif.
Alors après je comprends que si tu es éditeur de logiciel et que les fins de mois sont difficiles tu sois sensible sur le sujet
Mes fins de mois ne sont pas difficiles et je suis personnellement très peu affecté par le piratage (binaires dispos librement). Mon, problème est d’abord moral et ensuite il est que si l’on ne peut pas remplacer les business models actuels par d’autres aussi efficaces, les budgets de production en pâtiront.
Le
20/09/2013 à
15h
24
NonMais a écrit :
Relis mon 1er post : c’est le politique qui veut rendre l’échange non-marchand légal et l’ayant droit qui refuse.
Depuis le début tu intervertis ce que j’ai dit.
“- Bon les gars, va falloir lâcher du leste là, les con-citoyens commencent à trop gueuler, ça devient un peu trop visible votre gavage à tous les étages”
“- Non mais on ne veut pas, et puis pense à tes congés, à ton avenir.”
“- J’y pense justement et si on veut garder notre place va falloir lâcher du leste, et puis vous nous demandez l’impossible, on ne peut pas traiter plus de 50% de la population de criminels!”
“- m’en fous, c’est votre pb”
“- Bon on va faire en sorte que taxes et redevances perdurent et vous arrosent grassement, mais on va laisser tomber la criminalisation des électeurs, de toute façon c’est sans avenir.”
Ça ne ressemble pas au discours d’un politicien probe et au service de l’intérêt général. Les “con-citoyens”, la complicité évidente, la co-organisation du “gavage”, etc. On croirait des mafieux.
Donc j’ai plutôt l’impression que tu n’assumes pas ce que tu as écrit.
Le
20/09/2013 à
15h
14
NonMais a écrit :
Encore une fois, une offre de qualité et le problème est réglé de fait.
Mais non c’est de l’aveuglement, le piratage ne disparaîtrait pas avec la meilleure offre légale du monde. Il serait moins important mais il serait très loin de disparaître.
Pour l’industrie du divertissement? Ben non, le BR t’est vendu plus cher que le DVD (quelle justification? pour les restaurations encore je veux bien mais pour les nouveaux films???).
Et les budgets de production ont explosé dans le cinéma, le JV et le logiciel.
Le
20/09/2013 à
15h
11
NonMais a écrit :
Je te parle de toutes les taxes/redevances dans tous les sens!
Et je suis opposé à ces taxes mais elle sont versées en proportion des ventes. Elles ne font qu’amplifier ces dernières. Si une oeuvre n’a pas de succès elle ne rapportera ni ventes ni produit des taxes.
… tu oublies toujours ce mot si important qui va faire la différence! “QUALITE” je ne sais plus comment te le dire…
Si j’ai un système payant mais de qualité j’irai sur celui-ci plutôt que d’aller sur un service pirate soit lui aussi payant soit plein de pubs ou de virus.
D’abord tu affirmes donc que le client paiera non pas pour l’oeuvre, parce qu’il serait intrinsèquement généreux, mais pour un certain niveau de service. Merci de le reconnaître.
Sauf que soyons sérieux un instant : aujourd’hui on trouve de plus en plus de bdrip et de HD, y compris parfois pour des titres tout juste sortis au cinéma. Depuis certains sites de ddl ou sur certains torrents le téléchargement se fait à plus de 1Mo par seconde (dix minutes pour un h264 de 700Mo, soixante pour un dvd, quelques heures pour un blu-ray). Les pubs ? Avec un adblock (torrents) ou un jdownloader (ddl) tu ne les vois jamais. Et encore, tout ça c’est aujourd’hui mais imagine demain avec la fibre optique : si demain le P2P devient légal tu verras apparaître des outils P2P permettent le streaming HD avec des sites de liens extraordinaires.
Un peu comme les softs dont tu peux avoir la version gratos (fonctionnalité réduite) et la version payante : étonnamment ils arrivent à vendre de leur version payante, parce qu’elle est meilleure que la version gratos. Ben là suffit de faire pareil!
Les jeux vidéo l’ont bien compris : ils te font une édition avec un tas de bonus : ben au lieu de tipiak le jeu, tu achètes la belle boite avec le petit perso, la carte, l’art work etc…
Écoute, moi je suis dans l’édition logicielle. Je me prend la tête pour concevoir des programmes et pouvoir faire renter du fric avec ça. Toi tu débarques comme une fleur et tu m’expliques que “y a qu’à”. Y a qu’à faire de jolies boîtes, etc, et ça paiera les employés et les factures. Wouah ! Soyons un peu sérieux, ça coûte cher tout ça bon sang. Et les boîtes ne peuvent pas gentiment attendre que les pirates changent d’avis et deviennent philanthropes parce qu’au 1er du mois il faut payer les salaires, tu comprends ? Et non le shareware et les boîtes collectors que 1% des clients achètent ça ne permet pas de payer tout ça, sauf dans de rares cas. Si une boîte fait ça tout le monde va aller pointer à l’ANPE (le shareware c’est souvent un revenu d’appoint ou un machin ayant eu énormément de succès et qui n’était pas monétisé au départ).
Je ne dis pas qu’il n’y a pas de modèles viables. Regarde aujourd’hui ce qui fonctionne en logiciels grand public : pub, données persos, contenu additionnel. Mettre l’utilisateur sur le trottoir en échange d’une appli gratos, voilà ce qui marche. Mais ça c’est pour le logiciel, ce n’est pas transposable à la vidéo ou à la musique. Pour la vidéo il y avait la pub mais les tarifs sont trop bas pour des films nouvellement sortis au ciné (cannibalisation des entrées, raccourcissement de la durée de vie du produit, etc). Quant à la musique ce sera les concerts et le merchandising mais ça veut dire de sévères coupes dans les budgets.
PS : non je ne suis pas sur un secteur grand public et peu affecté par le piratage.
Mais quand j’achète un BR plus cher qu’un DVD => foutage de gueule, que je ne peux zapper leur 10 minutes de pub=> refoutage de gueule, puis que je me prends leurs mensonges en pleine tête “pirater=vol”, alors que je l’ai bien acheté leur truc , toujours pas zappable=> rerefoutage de gueule, on en est très mais alors très très loin de l’offre de qualité. Pas un bonus, une belle boîte, un truc qui fait envie, qui te ferait te dire, ben non je préfère payer que d’avoir à downloader 20Go le divx du seul film sur un site/en P2P.
Oui, on est d’accord sur se point : l’offre légale est emmerdante. Mais la conclusion à tirer ce n’est surtout pas qu’il faut légaliser la gratuité.
La bonne conclusion c’est qu’il faut pouvoir élargir le périmètre de la concurrence : que tout le monde puisse créer des copies d’oeuvres en échange d’une rémunération des ayant-droits. Autrement dit pas d’exclusivité, pas de négociation pendant des années pour obtenir le droit de diffuser, etc. Le tarif est le même pour tout le monde et tout le monde peut créer un site de VOD ou publier des CD/DVD/BR/etc.
Alors arrête de me dire que je veux tout gratos etc… ce n’est absolument pas vrai
Dans ce cas ne crie pas à la corruption quand les parlementaires refusent de tout rendre gratuit.
Le
20/09/2013 à
13h
56
NonMais a écrit :
Pardon mais quand tu montes une entreprise qui construit ceci ou cela et que tu ne vends pas ton produit, tu coules. Là parce qu’on est dans l’industrie du divertissement ça doit être différent : tu fais de la merde invendable, pas d’inquiétude tu as la rente qui va te faire vivre. " />
Mais ce n’est en rien différent des autres industries : les produits qui n’ont pas de succès ne rapportent rien. La seule différence est qu’au lieu d’avoir un faible coût en amont et un fort coût à l’unité, c’est l’inverse, ce qui fait que les succès rapportent beaucoup et que les succès coûtent beaucoup.
Toi tu travestis tout cela. Tu prends l’exemple caricatural des Beatles, tu changes le vocabulaire pour parler de rente à propos de l’amortissement des investissements réalisés, ce faisant tu insinues l’idée que tout le monde est riche dans le secteur, etc. Mais la réalité c’est qu’il faut produire, que ça coûte et qu’il faut donc bien faire payer les copies, point.
Je dis surtout qu’ils veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière parce que…. c’est bonus.
Et c’est toi, qui veut jouir gratuitement de leur travail, qui dit ça ? Oui ils veulent tout ça, tout comme toi, tout comme tout le monde. Il n’y a pas de bon côté dans ce débat, il y a des exploiteurs (les ayant-droits) et des exploiteurs (les pirates). Simplement les premiers produisent quelque chose, eux, et respectent la loi.
Mais la solution n’est ni d’un côté ni de l’autre, ni à base de gratuité, ni à base de maintien du système avec plus de flicage et de DRM.
tu oublies un mot important : une offre payante de qualité : les gens contrairement à ce que tu sembles croire ne sont pas des voleurs, criminels sans foi ni loi. Donc ils sont prêts à donner des sous pour acquérir des biens du divertissement.
Oui, les gens sont prêts à payer. Mais pas s’ils peuvent l’avoir gratos, et surtout pas s’ils peuvent légalement l’avoir gratos. Prétendre le contraire, prétendre que dans un monde où l’on pourra tout regarder gratuitement en streaming HD P2P (fibre optique, etc) avec de supers UI les gens achèteront, c’est se moquer du monde, de l’hypocrisie de première classe.
Et, oui, l’offre légale n’existe pas et cela appelle des changements. Mais elle n’existera pas davantage avec une offre légale gratuite, encore fois c’est se moquer du monde et ça te met en bien mauvaise posture pour cracher sur les majors et les accuser des pires méfaits.
Et cette hypocrisie de petit consommateur pourri-gâté me met en colère. Tu penses qu’on doit faire de tous les membres de cette industrie tes petites putes personnelles chargés de travailler gratuitement pour ta pomme ? Toi d’abord, apporte-moi la preuve que tu as renoncé à ton salaire.
Le
20/09/2013 à
13h
45
erreur.
Le
20/09/2013 à
12h
45
ActionFighter a écrit :
On est d’accord là dessus, seulement sans logs qui associe ton compte à une IP et une plage horaire de connexion, comment prouver que tu es bien le locataire du serveur en question ?
Le compte est forcément associé à l’IP pour savoir quel serveur fermer en cas de résiliation et te permettre de le gérer via leur interface web.
lossendae a écrit :
La seedbox répond à un besoin ponctuel (le ratio), pas à un service permanent. Du moins c’est comme ça que je le vois.
A mon avis ce que les ayant-droits voient, eux, c’est qu’une seedbox diffuse plusieurs To mensuels, soit l’équivalent de milliers de diffusion d’un film ou de millions de diffusion d’un morceau. Et puis difficile de regarder les téléchargeurs sans s’intéresser à ceux qui forment la colonne vertébrale de la diffusion.
Ça c’était pour l’importance. Maintenant, jusqu’à il y a peu, condamner un possesseur de seedbox n’aurait pas eu grand effet car le noyau du P2P sait se protéger et ce qu’il encourt. Mais voilà que les seedboxes se démocratisent et touchent des personnes qui ne savent pas se mettre à l’abri mais pratiquent la méthode Coué. Un public qui prêtera attention à la piqûre de rappel.
Donc oui, il me semble qu’il y a opportunité.
Ph11 a écrit :
Sais-tu au moins de quoi tu parles ? Les échanges “non-marchands”, ce n’est pas le tipiakage.
Partager le fruit du travail d’autrui avec des millions de personnes via BitTorrent ce n’est pas du piratage, c’est du bénévolat ? Pardon, de l’échange non-marchand ? Ben voyons… Et merci pour ces analogies que tu sais pertinemment être foireuses.
NonMais a écrit :
Après pour la corruption…c’est bien connu que ça n’existe pas en France.
Tu ne dis pas que la corruption existe, tu dis que tous les parlements de la Roumanie aux USA en passant par la France et l’Espagne sont arrosés par les majors et que c’est la seule raison possible pour expliquer l’interdiction du piratage. Ce n’est même plus de la corruption, c’est la dictature mondiale du complot judéo-maçonno-islamo-artistique.
Le travail de qui? Non parce que celui qui a racheté les droits sur les Beattles par ex, je ne vois pas trop où est son travail à part faire fructifier son argent.
En citant cet exemple tu savais parfaitement qu’il y en avait des milliers d’autres qui ne collent pas du tout. La production n’est pas gratuite, donc il faut payer, point. Pas la peine de louvoyer avec ça en me sortant les exemples de Ravel ou des Beatles. Et merci de ne pas penser qu’à la musique (le cas “facile”) mais aussi au cinéma, au jeu vidéo et à l’industrie logicielle dont les coûts de production sont forcément lourds.
Et enfin, la production d’une oeuvre ne rapporte rien, c’est sa vente qui rapporte : donc si on produit et que ça n’intéresse personne, ben on ne gagne rien. Le pb est aujourd’hui que ces messieurs ont une rente issue d’un domaine qui n’a pas vraiment grand chose à voir avec leur production.
Oui, la conception coûte et ne rapporte pas, donc la copie doit rapporter (même si elle ne coûte rien). Et effectivement un produit qui marche rapporte beaucoup mais la contrepartie est qu’en cas d’échec il y a perte de l’argent, donc c’est juste.
Bravo, tu viens d’expliquer pourquoi il fallait conserver la rétribution des copies. Ou alors voulais-tu dire qu’il faudrait une autre économie, auquel cas il faudrait nous dire comment car pour l’instant tout ce que je vois c’est que tu veux télécharger gratos le travail des autres. Je vois bien la colonne dépenses pour eux, pas leur colonne recettes.
On serait mieux qu’aujourd’hui car les majors réactionnaires ne perdraient plus ni énergie ni argent pour criminaliser les internautes mais se bougeraient peut-être le cul pour faire une offre payante de qualité.
Tu penses qu’une offre légale gratuite favorisera l’émergence d’une offre légale payante ?! Tu ne vois pas une petite contradiction ?
Le
20/09/2013 à
10h
49
NonMais a écrit :
Où tu vois que je dis que tout doit être gratuit ?
Tu es en train d’expliquer que si les types refusent de nous autoriser à tout télécharger gratos c’est qu’ils sont corrompus par les majors ! Donc oui tu prônes la gratuité.
tu verras que je ne suis pas aussi basique
Vraiment ?! Tu sembles ne même pas envisager un instant qu’ils sont peut-être contre le piratage parce qu’ils estiment que tout travail mérite salaire et que le financement de la production de ces œuvres en dépend.
Et au cas où il te viendrait à l’esprit de nier le second point en mettant en avant une étude ou une autre, je t’invite à essayer de te projet à dix ou vingt ans et à imaginer comment évoluerait ces “partages non-marchands” s’ils devenaient légaux et le nombre de services commerciaux qu’ils remplaceraient.
Le
20/09/2013 à
09h
51
NonMais a écrit :
Je sens les grosses négos en coulisse :
“- Bon les gars, va falloir lâcher du leste là, les con-citoyens commencent à trop gueuler, ça devient un peu trop visible votre gavage à tous les étages”
“- Non mais on ne veut pas, et puis pense à tes congés, à ton avenir.”
“- J’y pense justement et si on veut garder notre place va falloir lâcher du leste, et puis vous nous demandez l’impossible, on ne peut pas traiter plus de 50% de la population de criminels!”
“- m’en fous, c’est votre pb”
“- Bon on va faire en sorte que taxes et redevances perdurent et vous arrosent grassement, mais on va laisser tomber la criminalisation des électeurs, de toute façon c’est sans avenir.”
J’adore : c’est très simple à comprendre avec les gentils citoyens et les méchants politiciens, et si tout n’est pas gratuit c’est juste à cause des méchants qui font rien qu’à nous embêter.
Quelle pertinence ! Quelle nuance ! Bravo pour tant d’intelligence, sincèrement, ça vient du coeur.
C’est en substance ce que dit Serge Tisserond. (va lire l’article dans libé, il est intéressant).
Mouais. Tisserond plaide surtout contre le droit à l’effacement de notre propre production. Il n’aborde que peu le cas de ce qui est produit pas les autres sur nous.
Concernant le paiement, cela peut juste prouver que tu es client du service, mais sans logs de connexion, ces infos sont difficilement exploitables.
Ton paiement est forcément associé à un compte au moment où tu le réalises et cette association persiste souvent dans la DB, par exemple à des fins de lutte contre les paiements frauduleux qui affectent le vendeur du service : si la banque revient te voir trois jours plus tard en annulant la transaction, tu veux savoir quel compte est responsable.
Et même si ce paiement n’était pas persisté, il suffit que l’heure du paiement ait été conservée à la seconde près (pour déterminer la fin de l’abonnement) pour que cela puisse permettre de prouver que tu es bien l’auteur du paiement en comparant avec les infos de la banque. Même si cela ne permet pas initialement d’obtenir ton identité.
Le
20/09/2013 à
10h
57
ActionFighter a écrit :
Comment retrouver l’identité (de manière légale) lorsqu’il n’y a pas de logs de connexion, comme c’est le cas dans certains européen comme la Suède ?
D’abord la Suède est une exception en Europe, la seule à ne pas avoir transposé la directive imposant ces logs de connexion. Ensuite le fait qu’ils ne soient pas imposés ne veut pas dire qu’ils n’existent pas et ils ont d’ailleurs un intérêt pour le prestataire lui-même afin de lutter contre des actes malveillants à leur encontre. Enfin il n’y a pas que les connexions, il y a aussi le paiement, l’éventuel numéro de portable ou mail associé au mot de passe, le filigrane sur les copies avant sortie en salle, etcétéra.
Maintenant, effectivement, si tu as trouvé un fournisseur de seedbox sans logs (ou que tu passes par un tel VPN), que tu paies par bitcoins, que as pris soin de couvrir les autres traces éventuelles et que le tracker enregistrant tes crédits répond aussi à toutes ces conditions, alors tu es à l’abri.
Pas facile quand même.
Le
20/09/2013 à
10h
33
Commentaire_supprime a écrit :
Avec la bonne infrastructure en serveurs locale, c’est un endroit à ne pas négliger…
Le piratage ne rapporte pas. MU avait gagné sur les cinq dernières années seulement 175 millions de dollars alors qu’il pesait 4% du trafic mondial ! Soit 3 millionièmes du PIB mondial. Même pour les pays les plus pauvres ce n’est rien. Alors tu parles qu’ils vont aller s’emmerder à devenir les rois du piratage et à se fâcher avec tout le monde riche ! S’il y a des paradis fiscaux et bancaires c’est parce que ça rapporte. Le paradis du pirate, ça ne rapporte pas.
Serait-ce au moins rentable pour qu’une entreprise se colle au bord de la mer et tire ses propres câbles ? Le dernier câble transatlantique dont j’ai entendu parler coûtait 300 millions, bonne chance. Et je doute que de l’autre côté les opérateurs soient très enthousiastes pour se relier.
Enfin quand bien même j’aurais tort sur tous les plans et que demain le Panama n’était plus seulement le paradis des mafias mais aussi celui du piratage, que crois-tu qu’il arriverait quand les majors se rendraient compte que tout le piratage mondial passe par ce petit pays dont tout le monde se fout ? Ce pays se retrouverait vite privé d’accès Internet.
lossendae a écrit :
Pourquoi aller au Panama quand on de bonnes seedboxes en Europe ?
Parce que le jour où le procureur s’intéresse à ta seedbox européenne il n’aura aucun mal à obtenir ton identité. Et quand tu passeras devant le juge et que tu lui expliqueras que ton serveur émettant plusieurs téraoctets par mois de données devrait relever de la copie privée, il va rigoler bien fort et t’appliquer la loi sur la contrefaçon (3 ans et amende de une à deux fois les biens contrefaits).
Et ne crois pas qu’ils ignorent l’existence de ces seedboxes des sites que toi-même fréquente, je suis certain qu’ils ont un ou deux dossiers prêts à transmettre à un procureur depuis longtemps. Simplement pour l’instant ils ont d’autres priorités.
Le
20/09/2013 à
07h
58
carbier a écrit :
Donc quand le fichier est un fichier compressé avec un mot de passe, ils font comment pour savoir ce qu’il y a dedans ? Juste le nom ?
Vraisemblablement mais ça ne me semble pas poser de problème (en sciences humaines l’exactitude est impossible et pas requise) et être anecdotique.
D’ailleurs concernant les contenus porno par exemple, ils ont une BDD qui recense la totalité des titres ? " />
La catégorisation est manuelle. Basée sur le nom vraisemblablement.
Plus sérieusement, on peut s’apercevoir du biais de l’étude en regardant la taille des fichiers concernés (speedyshare est très inférieure aux 2 autres alors que la proportion de vidéo est sensiblement la même).
J’ai du mal à voir où il y aurait un biais ni d’où tu tires cette affirmation.
Enfin comme le précise la méthodologie décrite dans le document, les résultats ne tiennent pas compte du téléchargement desdits fichiers: i.e. avec 1200 fichiers (comparativement aux nombres de fichiers réellement hébergés) ils ont pu tomber sur des liens peu ou pas utilisés du tout…
Oui, ils soulignent eux-mêmes cette limitation.
Le
20/09/2013 à
07h
33
trshbn a écrit :
Ou alors ils ont peut-être fait encore plus simple : ils se sont inscrits à un board de méchants tipiakeurs et ont pompé aléatoirement des liens… Du coup ça me semble plus simple de trouver une " />
Non, ce n’est pas ce qu’ils ont fait d’après leur pdf. Si tu mets en doute ce qu’ils ont écrit à propos de leur méthodologie, pourquoi ne pas carrément mettre en doute l’authenticité des chiffres ?
Le
20/09/2013 à
07h
05
Chloroplaste a écrit :
Merci bien pour cette explication claire. " />
Je t’en prie. " />
Le
20/09/2013 à
06h
59
Chloroplaste a écrit :
Merci de l’info mais je ne vois pas trop comment en pratique, ça fonctionne leur truc.
Explication bienvenue avec des termes simples. Merci.
Sur 1fichier.com les url ressemblent à ceci:
www.itk456ktk.1fichier.com/
Le préfixe identifie le fichier. Donc tu génères de tels préfixes aléatoirement et tu testes ces url. Beaucoup ne seront pas valides et ne désigneront aucun fichier mais peu importe: il suffit de retenter avec un autre identifiant, ça ne fait que limiter ta vitesse de collecte. Et concernant 1fichier en particulier, ces identifiants sont assez courts pour qu’il y ait une bonne proportion d’url valides parmi celles testées Je soupçonne même que ces identifiants soient séquentiels.
Le
20/09/2013 à
06h
53
Stargateur a écrit :
mes films et mes séries de vacances sur 1fichier…. faudrait que j’arrête d’en mettre autant désoler je fausse l’étude
s01e01 tonton est a la plage
Si vraiment ces sites étaient utilisés comme espace personnels de stockage on y verrait à mon avis beaucoup plus de documents bureautiques et d’images que de vidéos. Or ces documents sont plutôt très minoritaires.
Soyons honnêtes : quand je vais sur nezo-téléchargement.org, ce sont des liens 1fiichier.com Autant dire que je ne suis pas du tout surpris par le résultat.
Le
20/09/2013 à
06h
43
Leur méthodologie:
La méthodologie utilisée pour nos travaux a consisté à générer aléatoirement des liens vers des plateformes de téléchargement direct prédéterminées afin de constituer un échantillonnage uniforme et représentatif de ces plateformes.
Les liens des plateformes de téléchargement direct générés sont ensuite testés, comme si un utilisateur souhaitait y accéder, afin de découvrir ceux qui sont associés à des fichiers, et dans ce cas les métadonnées (nom, taille, etc.) des fichiers associés sont collectées. L’analyse porte sur les métadonnées collectées de cette façon et ainsi aucun fichier n’est effectivement téléchargé.
Celle-ci garantit a priori un bon rendu du contenu des sites sélectionnés. En revanche, comme le souligne PCI, hormis le format on ne sait rien de ces fichiers et notamment de leur légalité.
Non il se trouve que j’ai des besoins assez modestes : gestion de plusieurs boîtes email, pop/imap, et voilà. J’affiche tout en plain text, je n’ai pas besoin d’un éditeur html, je n’ai pas besoin d’une interopérabilité avec Exchange, je n’ai pas besoin d’indexation (toujours trop lent), j’ai déjà un calendrier séparé (même si une fusion des aurait été bienvenue - mais accessoire), etc.
Je ne dis pas que c’est le client mail de mes rêves, non, mais je n’ai jamais rencontré ce dernier et au moins celui-ci fait son boulot. Finalement c’est l’essentiel.
Le
20/09/2013 à
06h
33
En même temps que voulez -vous faire évoluer sous Thunderbird ? C’est un client email et il fait son boulot. Certaines applis n’ont pas de raison de continuer à évoluer, un jour elles sont finies. Et personnellement je ne pense pas qu’il fasse en faire un client pour réseaux sociaux.
Le problème c’est que les employer ne feront pas de connerie quand ils se savent surveiller, par contre si tu leurs laissent le champs libre il y a des abus (encore la preuve ici). Et impossible de prouver ces abus pour un employeur car il doit avertir l’employer qui ne fera pas de conneries à cette occasion…
Mais quel est le but du patron ? Empêcher que ses employés fassent des conneries ou choper ses employés à faire des conneries ? Si c’est la première réponse la vidéosurveillance y répond parfaitement. Si c’est la seconde réponse l’Etat n’est pas tenu de satisfaire les instincts sadiques de certains.
Tehar a écrit :
Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale).
Pas sans l’accord de mon employeur ni en faisant ça en douce.
Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.
Je n’en suis pas adepte mais quand un type dont la présence est requise quitte son boulot inopinément sans le dire à personne et apparemment sans aucune raison (il a été sur un autre site de la société, pas chez le médecin ou voir sa femme accoucher ou son gamin malade), c’est un fumiste.
Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.
Le problème c’est que cette fois-là il a été attrapé. Mais du coup l’employeur se demande combien de fois il l’a fait en quatre ans. Et je te rappelle qu’en s’absentant deux heures ce type de la sécurité met en péril la tâche qu’on lui a confié et donc tout le contrat avec le client. Moi si je m’absente deux heures le projet prend deux heures de retard, il suffira de rattraper. Si lui s’absente deux heures la sécurité n’est plus assurée, ça passe ou ça casse.
Le
19/09/2013 à
16h
11
Tim-timmy a écrit :
donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?
Non, ça j’en doute : une caméra de surveillance est faîte pour surveiller ce qui se passe dans le magasin et les employés sont conscients d’être surveillés, même si ça n’a pas été explicitement notifié. Le cas est différent du journal GPS qui a priori ne faisait pas l’objet d’un examen individualisé mais seulement statistique. Par ailleurs je présume que cet examen n’était pas anecdotique mais résultait d’une nouvelle démarche systématique de l’entreprise.
Tehar a écrit :
Après dans ce cas précis de l’article, le mec ce fait licencier après 4 ans, car c’est éclipsé 2heures. C’est insignifiant et surtout totalement isolé. C’est visiblement plus un prétexte pour le dégager.
Pardon ? Un salarié qui se barre deux heures pour aller faire on ne sait quoi au lieu de son boulot c’est insignifiant ? Ben voyons ! Non, c’est une faute grave justifiant un licenciement, n’importe quel juge le reconnaîtra et heureusement.
Le
19/09/2013 à
15h
20
AlphaBeta a écrit :
Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…
Ouais, s’il y avait une justice les patrons pourraient fliquer les salariés comme ils le veulent et les bijoutiers pourraient exercer leur légitime vengeance en profitant de la fuite des braqueurs pour sortir dans la rue et leur tirer dans le dos.
Bing dispose également d’un nouvel outil : Page Zero qui, d’après Microsoft, permet de « trouver sans chercher ».
Vive le big data : désormais MS sait ce que vous pensez avant que vous-mêmes ne le sachiez !
A part ça je déteste cette tendance des moteurs de recherche aujourd’hui à mettre en avant les contenus sociaux, les vidéos, les machins people et autres pollutions à mes yeux. Une raison de plus pour ne pas utiliser bing avec le fait qu’ils collectent et exploitent tous nos faits et gestes, et que la NSA et d’autres se servent copieusement. Comme Google, la qualité et l’efficacité en moins.
Petite question c’est quoi les conditions pour avoir acces a icloud en mode gratuit ?
Les termes du service sont on ne peut plus commun : tu dois abandonner ton âme, réciter trois fois n’yargh n’yargyh stevo ftaghn, céder à Apple les droits sur l’ensemble de ta production intellectuelle pour le restant de tes jours, leur céder les droits d’exploitation de ton visage, de ta voix, de tes amis, de tes enfants, de ta femme et de tes chiens, leur accorder un droit de cuissage, leur proposer une association avant la création de toute entreprise - les parts seront fixées au prorata du captal investi - et un droit de préemption sur tout bien immobilier, t’engager à ne jamais créer de produits ou services pour des plateformes concurrentes, à renoncer à ta liberté d’expression quand celle-ci pourrait nuire à Apple, t’engager à ne jamais visionner de pornographie et à ne pas utiliser tes périphériques Apple pour des usages considérés comme immoraux par le conseil d’administration d’Apple, etc.
L’intégralité des conditions est disponible par colis postal contre l’envoi d’un chèque de 453€ pour couvrir les frais d’envoi.
Normal, la carrière d’une chanteuse japonaise dure à peu près cinq semaines : elle est repérée comme “étoile formidable millénaire” parmi les gamines de quinze ans du pays, puis elle sort un disque et un clip en semaine 1, passe à 92 émissions de TV hystériques en semaine 2, donne 65 concerts en semaine 3, double un anime, tourne un drame romantique et prête son visage à un jeu vidéo en semaine 4 et enfin en semaine 5 on révèle qu’elle a couché avec son producteur et que sa culotte est en vente sur ebay.
Le
19/09/2013 à
10h
36
Cacao a écrit :
Donc Activision-Blizzard, qui appartient à Vivendi gère ses sous tout seul ? Donc, si Activision-Blizzard a plein d’argent en caisse et que Vivendi fait banqueroute, ils ne peuvent pas les forcer à leur donner de l’argent ?
J’y comprends pas grand chose mais là, c’est pire :)
Vivendi n’est que copropriétaire (il ne détient que X% des actions). Vivendi est majoritaire en termes d’actions mais ça ne veut pas forcément dire que Vivendi peut tout décider seul. Tout dépend des statuts de l’entreprise ; ce sont eux qui définissent les règles.
Le
19/09/2013 à
09h
59
WereWindle a écrit :
NAAAAASDAAAAAQ ton univers impitoyaâââableuuuh " />
Bon, déjà dit la dernière fois mais c’est vrai que le combo membres du conseil d’administration + 10% de rabais peut paraître louche :s
Si on ne peut même plus utiliser son pouvoir pour s’en foutre plein les poches, où va le monde ?!
Plus sérieusement, il est vrai que c’est scandaleux : le rôle du conseil d’administration n’est pas de s’en mettre plein les poches mais de permettre aux actionnaires de s’en mettre plein les poches. Liguons-nous pour mater ces petits arrivistes de PDG et d’administrateurs qui spolient les actionnaires et rétablissons la justice au service du patrimoine, camarades !
À l’appui de ces travaux, l’organisation affirme qu’entre 2010 et 2012, 19,2 % des visites vers des contenus illicites l’ont été suite à une recherche via un site tel que celui de Google. Soit près d’une sur cinq.
D’où sortent ces chiffres ? La MPAA/RIAA a accès aux logs des serveurs en question ? " /> " />
Hypothèse : tu achètes à ces sites des espaces publicitaires et tu y places un joli petit script qui envoie à tes serveurs l’url référente (la page sur laquelle se trouvait le lien vers la page actuelle).
Le
19/09/2013 à
09h
35
Ils font donc des études pour prouver que ceux qui ne savent pas mais veulent savoir cherchent. Ma foi tant qu’ils ont les moyens de faire des études bidons c’est que tout ne va pas si mal.
Petite précision : on trouvera toujours des VPN partout dans dix ans. C’est de VPN non-coopératifs avec la justice dont je voulais parler.
Le
19/09/2013 à
06h
58
Obelixator a écrit :
Mais elle permet uniquement de contourner l’utilisation de PeerBlock, pas celle d’un VPN " />
Oui, aujourd’hui un VPN est sûr face à un système superficiel comme Hadopi. Mais encore une fois ce n’est pas Hadopi ou 2013 qui m’intéressent. Le moment venu il leur suffira de contraindre les VPN de la même façon qu’ils le font avec les FAI et puisque les coopérations internationales en la matière progressent à un rythme rarement vu… Il sera sans doute toujours possible de trouver un VPN dans un pays obscur d’ici dix ans mais les débits seront moisis du fait d’infrastructures insuffisantes, ça s’adressera à une poignée de personnes et cela aura aussi bonne réputation que ces places financières tropicales à l’odeur de poudre.
De plus, elle a un coût supplémentaire " />
Je doute que la location de cent lignes chez Orange soit perceptible. ;)
Et même si les serveurs sont externalisés ça ne veut pas forcément dire surcoût, au contraire.
L’affectation de blocks d’adresses IP sont des données publiques, et accessibles et/ou consultables directement depuis l’IANA, les RIR comme RIPE, ou leurs Mirrors officiels …
C’est à partir de ces listes brutes que sont sélectionnées les plages à bloquer " />
Je connais l’existence de ce genre de base de données (pas en détail mais le principe) sauf que…
* Ces listes contiennent des entrées de haut niveau. Autrement dit il n’est pas dit que Hadopi ou la police y figurent, on n’y trouve peut-être que leurs hébergeurs/opérateurs. Le terme “autorité” n’a d’ailleurs rien renvoyé sur la db du RIPE.
* Quand bien même la granularité serait toujours suffisante, tu ne vas pas directement trouver des entrées “Hadopi”. Parce que les personnes morales en charge des lignes ne sont pas forcément les mêmes, parce qu’il peut y avoir des groupements de moyens, parce qu’il peut y avoir externalisation, etc. Tu auras des entrées que tu ne trouveras pas, d’autres qui seront ambigues, d’autres qui seront des faux positifs, etc.
* Donc tout ça n’est pas trivial ou automatique et pourtant je n’ai jamais vu nulle part de forum ou de chat sur lequel on discuterait de l’ajout ou non de telle plage en utilisant les savoirs et accès des uns et des autres.
Bref la fiabilité de ces IPFilter.dat semble très douteuse.
Le
18/09/2013 à
23h
33
Obelixator a écrit :
L’affectation des adresses IP y est organisée de manière relativement “publique”, et pyramidale, avec tout en haut, l’IANA/ICANN, les RIR en dessous … en bout de chaine, il y a les FAI, qui piochent dans la plage IP qui leur est attribuée pour affecter celle(s) de chacun de leur client.
Quand je t’ai répondu je pensais aux adresses fantômes utilisées par la NSA : officiellement non-attribuées mais en fait utilisées par des services américains sans qu’on sache exactement qui et pour quoi (et la galaxie de la défense US est vaste), leur usage étant secret (leurs plages sont par contre connues je crois, ou peut-être seulement en partie). Pas besoin d’enregistrement DNS (pas de service http), et le routage ne pose pas de difficultés (IP sans doute enregistrées Verizon, les noeuds principaux ne s’occupent pas de savoir s’il y a un client de Verizon derrière ou non).
Cela dit j’ai été naïf car il y a beaucoup plus simple : louer à Orange et compagne des IP dynamiques. Pas besoin de loi et pour ce qu’on en sait ça se fait sans doute depuis des années. Au passage j’ai toujours trouvé louches ces IPfilter.dat sortis de nulle part et ébauchées on ne sait comment. Perso, si j’étais employé pour créer un truc comme Hadopi et officines privées de ce genre, cela fait longtemps que j’aurais infiltré (par ingénierie sociale) ce système.
Le
18/09/2013 à
15h
39
Obelixator a écrit :
Depuis HADOPI 1 & 2, la situation a légèrement évoluée, puisque le téléchargement d’un chunk (segment) du fichier hébergé par le suspect, suffit maintenant comme preuve pour en faire un coupable (mais uniquement dans le cadre de compétence de la recherche automatisée HADOPI / CPD / TMG).
Merci pour cette précision. Cela dit à la base je ne voulais pas parler d’Hadopi, je ne l’ai fait entrer sur le tapis que pour illustrer le problème quand on m’a parlé de trackers. A la base je discutais de l’avenir des moyens d’anonymisation (ou leur manque d’avenir selon moi) et dans une cadre allant au-delà du P2P.
le chiffrement permet juste la non-interception des données par une machine tierce, c’est tout.
Malheureusement beaucoup pensent qu’il fait davantage, tout comme certains voient en Tor une formule magique répondant à leurs besoins de protection de la vie privée. ;)
Pour TMG, une solution technique de contournement d’un blocage des ses plages d’adresses IP pourrait consister à utiliser aussi un VPN pour le téléchargement de ses chunks … oui mais voilà … TECHNIQUEMENT … pas JURIDIQUEMENT … puisqu’à ma connaissance, la certification du système de radar de TMG n’inclu pas l’utilisation d’un VPN tiers " />
Et c’est pourquoi vraisemblablement à l’avenir les plages IP concernées seront tenues secrètes et que les VPN seront à terme inclus dans le système de requête automatisée de l’identification de l’internaute par son IP (on les a déjà contraint à garder les logs, ne reste qu’à faciliter leur accès). Encore une fois c’est l’avenir qui m’intéresse, je souhaitais montrer qu’il serait en fait assez facile aux gouvernements de déployer de puissantes mesures contre l’anonymat, ce qu’à mon avis ils feront.
Le
18/09/2013 à
15h
33
Commentaire_supprime a écrit :
Solution : système trackerless.
On s’en cogne c’est la même chose, un putain de réseau public que Hadopi sait fouiller depuis des années maintenant. Au lieu d’avoir un fournisseur centralisé d’annuaire tu démarres avec une petite partie de celui-ci et chaque membre de l’annuaire peut te fournir des parties de celui-ci.
Solution : peers impossibles à localiser en dur dans le système.
Et par quel tour de magie ? Quand je communique sur Internet il me faut l’adresse IP du mec. TOUJOURS. Donc si les réseaux anonymes sont interdits demain, dès qu’un flic se connectera à ceux-ci ce sera en communiquant avec une IP violant la loi. Peu importe que tu te caches derrière l’IP d’un autre, on ne te cherche pas toi (trop difficile), on cherche tous ceux ceux qui aident autrui à être anonyme (trivial).
Maintenant, écoute, je veux pas être désagréable, hautain, etc, mais bordel, je te le dis très gentiment, sur les aspects techniques tu pédales dans la semoule. Si tu n’as pas envie de me croire dis-le et on reste là mais là je n’ai pas l’impression que tu cherches à comprendre, j’ai l’impression que tu cherches simplement à avoir le dernier mot en me balançant ce que tu peux. En plus nous étions au départ dans la suppression de l’anonymat dans cinq à dix ans et là je me retrouve à expliquer comment Hadopi et consoeurs procèdent depuis des années et à parler trackers.
Commentaire_supprime a écrit :
Ils utilisent tout simplement des moyens basiques et non technologiques, le plus simple étant le messager humain qui fait la navette entre la base et les exécutants sur le terrain. C’est extrêmement simple, le coût est dérisoire, et
C’est extrêmement simple mais aussi lent, peu transparent (nombreuses occasions de se faire repérer), peu sûr (intermédiaires = failles), et à petite échelle. Il y a une raison à ce que les darknets aient eu tant de succès.
Hors sujet.
Non, la question est de savoir s’il y a un sens a empêcher un moyen très efficace de violer la loi sous prétexte qu’un autre moins efficace le remplacerait. et la réponse est oui.
Je récapitule ; le protocole est indétectable, et la localisation des connectés aussi. Donc, tu fais comment pour avoir des IP ?
Réseau public : je me connecte, le tracker m’envoie les IP des coupables. Où est le problème ? Soit c’est privé et petit, soit c’est grand, public, et un vrai cadeau pour les flics. Tout ce que les flics ont à faire c’est ce que fait n’importe quel usager pour entrer en contact avec les autres membres du réseau. Dès lors qu’il y a contact, il y a identification d’un coupable.
Et ne parle pas de localisation : si l’IP commence par X.Y on sait que c’est une IP Neuf ou Vodafone ou… Les flics les contactent et demandent l’identité du mec. Depuis une IP tu peux toujours obtenir le propriétaire (sauf si IP hors UE - mais ça changera)
Tu peux interdire l’anonymisation tant que tu voudras, si la demande est là, il y aura toujours une offre en face, peu importe sa légalité.
Il y a une demande pour des bagnoles plaquées or à deux euros, pourquoi n’y en a t-il pas ?
Tu t’acharnes à tenter de plaquer une solution exclusivement technologique et administrative à un problème humain autrement plus complexe. Cela ne marchera pas, cela n’a jamais marché et cela ne marchera jamais.
Suis la discussion ! Je n’ai jamais dit que la solution au piratage c’était le fliquage généralisé. Tout est parti du fait que j’ai annoncé que les gouvernements allaient interdire l’anonymat et y parvenir en substance. C’est tout ce que j’ai dit. Je n’ai pas dit que ce serait la réincarnation du Christ ou le sauvetage de la culture ou je ne sais quelle connerie de ce genre ! Une simple prédiction neutre.
Le
18/09/2013 à
14h
31
Commentaire_supprime a écrit :
La Chine par exemple.
Et le P2P étant décentralisé, ce n’est pas un problème de capacité réseau, seulement de diffusion des binaires permettant de
Pour bien insister quand même, pour que tu voies l’absurdité de cette approche : un tracker c’est un annuaire de ceux qui partagent le fichier. Donc si des Français se connectent à un tracker Chinois pour s’échanger des données entre eux, alors chaque fois que Hadopi se connecte au tracker ce dernier lui renvoie la liste des coupables. De leur point de vue la fonction d’un tracker c’est de tenir à jour la liste des coupables.
Et si on ajoute du chiffrement ? Et bien Hadopi va pourvoir demander en crypté à chacun de ces coupables de lui envoyer la preuve qu’il partage bien le fichier en question, ce qu’il fera en crypté. Autrement dit tu discutes en crypté avec les flics pour éviter qu’un tiers ne vous écoute. Malin !
Le
18/09/2013 à
14h
14
Commentaire_supprime a écrit :
Et traiter le recouvrement des amendes ?
Et le contentieux derrière ?
Et les coûts non prévus au départ ?
Et l’indemnisation des FAI ?
Rien d’extraordinaire par rapport à toutes les autres amendes existantes.
Parce que tu crois que les criminels sont assez naïfs pour aller sur un réseau public qu’ils savent surveillé pour planifier la date du prochain 11 septembre ?
ils utiliseront d’autres moyens plus compliqués pour eux. A ce compte-là, autant militer pour les paradis fiscaux au motif que même sans eux la fraude fiscale se ferait toujours. Ou légaliser la vente d’armes au motif que les criminels trouveront toujours des armes. Ou l’esclavagisme au motif que le trafic humain existe toujours.
La Chine par exemple.
Non, la Chine était laxiste sur la propriété intellectuelle parce qu’elle pillait celle des autres. Désormais elle est en train de créer la sienne et c’est un objectif autrement plus ambitieux que de devenir le pays du piratage (ce ne qui rapporte pas grand chose du tout).
Et le P2P étant décentralisé, ce n’est pas un problème de capacité réseau, seulement de diffusion des binaires permettant de
Non, si les communications se font entre Français alors on retombe sur le réseau public auquel il suffit de se connecter pour trouver des IP françaises. Pour que ton système fonctionne il faudra que toutes tes communications soient avec ce pays exclusivement.
Et si le protocole rend la localisation des participants impossible, ainsi que la détection des paquets qu’il utilise, ça t’avancera pas à grand-chose…
On se cogne de leur localisation et de ce qu’ils font sur le réseau, la présence de leur IP sur le réseau suffit si l’anonymisation elle-même a été interdite.
Et internet est loin d’être surveillable sous toutes les coutures, du fait même de la masse d’information qui y circulent.
Mais on peut y surveiller des millions de communications pour pas cher, on peut y systématiser la traque de tout ce qui entre et sort d’un noeud pour pas cher et rapidement. Pour dix millions annuels Hadopi surveille dix millions de P2Pistes, tu imagines la même chose pour fliquer la consommation de dix millions de consommateurs de cannabis ?
Le
18/09/2013 à
13h
19
Commentaire_supprime a écrit :
Travaillant dans l’administration, le nombre de mesures sensées être “rentables” que j’ai vu passer dans ma carrière et qui se sont avérées ne pas l’être est conséquent…
Soyons sérieux un instant, en vitesse de croisière ce sont vingt bonhommes et autant d’ordinateurs qui sont nécessaires.
Au passage je rappelle que la question est celle de la loi, pas celle de la profitabilité, et que la capacité à empêcher des individus de se cacher des autorités dépasse de loin le seul cadre du piratage. Et dix millions pour ça ne serait pas un gros prix à payer dans un pays avec des budgets publics de mille milliards.
Et tu auras toujours des pays qui seront des “paradis numériques” et permettront d’échapper à ces lois.
Non, de tels paradis existent pour le fric parce que ça rapporte et qu’il y a une tolérance sur la délinquance en col blanc. Aucun pays ne voudra en revanche devenir le numéro un mondial des réseaux anonymes qui seront fréquemment associés (et pas à tort) à la pédopornographie. Et surtout le piratage représente aujourd’hui 10% à 20% du trafic mondial alors je serais curieux de savoir quel pays aura les capacités techniques et le cadre juridique pour ça.
Ou alors, des systèmes comparables à TOR, mais intétectables, seront mis en place et la loi sera inutile…
Puisqu’il suffit de se connecter à un tel réseau pour en détecter des participants, un réseau ne peut être indétectable que s’il est privé et petit.
Une réponse purement technique et administrative à un problème humain et commercial est vouée à l’échec. La prohibition aux USA n’a rien réglé aux problèmes liés à l’alcoolisme dans ce pays.
Tu ne peux pas comparer : Internet est surveillé sous toutes les coutures, ce n’était pas le cas des USA en 1920. L’avenir du piratage est dans le passé, quand des disquettes circulaient d’une main à l’autre. C’est ce vers quoi le piratage reviendra, plus des micro-réseaux privés (“je te le mets ce soir sur mon nuage”).
Le
18/09/2013 à
13h
01
Commentaire_supprime a écrit :
J’en doute. Je demande à voir un compte de résultat correspondant.
Hadopi est encore en phase de développement et repère et notifie plus d’un million de personnes par an pour dix millions de budget (et encore ils couvrent d’autres “missions”). Il est facile de voir que la distribution d’amendes sera rentable.
Connexion à TOR interdite ? On crée un nouveau protocole, et ainsi de suite.
La loi ne précisera pas “TOR”, elle donnera une description formelle qui sera applicable à une batterie de protocoles. Les policiers s’adapteront plus vite que toi.
Le
18/09/2013 à
12h
18
Commentaire_supprime a écrit :
A voir… Un bot collectant les IP, ça a un coût, il faut des gens derrière pour collecter et traiter les données, et d’autres gens pour y donner une suite légale… Toutes choses qui n’ont pas un coût nul. Qui va payer ? Pour quel bénéfice ? Avec quels effets positifs, et pour qui ?
En vitesse de croisière ce sera vite rentable avec les amendes.
J’ai confondu réseau genre TOR et chiffrement sui generis. Mais comment faire la différence entre un chiffrement utilisé de façon légitime et un chiffrement à des fins criminelles ?
Je ne parle pas d’interdire le chiffrement, ce serait inutile et néfaste pour l’économie. Je parle d’interdire les moyens de s’anonymiser ou de masquer des communications aux yeux des autorités, ce qui est déjà en marche depuis quelques années avec les instaurations de logs sur les VPN, les procédures simplifiées pour requérir les IP, etc. Et demain l’interdiction de se connecter à un réseau Tor dans tous les pays occidentaux.
Cette ministre est la preuve que rien de bon ne peut sortir des quotas de femmes au gouvernement.
Ne vous déplacez pas, je connais le chemin de la prison. " />
Le
18/09/2013 à
12h
58
yeagermach1 a écrit :
Ouais enfin c’est plutot le contraire qui se passe d’habitude, tu plaides coupable pour Y et on laisse passer X.
Oui, j’illustrais comment en réalité un accord pouvait aboutir à ne pas passer devant le juge, un cas de figure que tu avais abordé.
C’est une vision particulièrement biaisé par les séries tv de la réalité judiciaire américaine.(/quote]
Oh ! Tu sais je n’ai plus de télé depuis quinze ans et ce que je sais des différents systèmes judiciaires existants ne vient pas des séries…
[quote]La plupart des accords ne sont pris que lorsque que les deux parties ne sont pas sur du résultat final et qu’il vaut mieux pour les deux camps une solution intermediaire qu’un fiasco ou une lourde peine.
Les accords sont signés lorsque les deux parties y trouvent leur intérêt, ce qui recouvre une foule de situations.
Le
18/09/2013 à
12h
14
yeagermach1 a écrit :
Il a pris 35 pour vol, pour divulgation de donnée top secret, pour parjure sans doute aussi, ..
Régulièrement des voleurs débarquent dans les cours américaines avec autant de chefs d’inculpation et repartent avec dix fois moins d’années. Donc… ?
Il a pas pris 35 ans pour publication, vu qu’il a rien publié lui même.
Je ne prétends pas qu’il a publié ou a été condamné pour ça. J’affirme en revanche que c’est le contexte qui a fait passer sa peine de cinq à trente-cinq ans. Et ce contexte c’est la publication des documents.
yeagermach1 a écrit :
Non, si tu plaides coupable, c’est le juge qui décide de ta sanction (et comme tu l’as moins fait chier que celui qui plaide non coupable), il peut être plus sympa avec toi.
Si tu plaides non coupable, c’est le jury qui décide de ta culpabilité, voir meme de ta sanction. Et la tu peux prendre très cher comme rien prendre.
D’abord je parlais du concept de marchandage judiciaire en général et pas du système ricain en particulier. Mais concernant ce dernier voilà ce qu’il en est réellement :
* Tu es accusé de X (pas grave) et Y (très grave). Exemple bidon pas forcément réaliste : un vol de téléphone est soit un vol à la sauvette, soit un vol avec agression.
* Tu signes un accord avec le procureur : tu plaides coupable pour X et il abandonne les charges pour Y.
* Dans certains cas (pas toujours) seul Y aurait nécessité un jury, donc ce dernier ne sera pas nécessaire.
Et c’est du foutage de gueule parce dans système judiciaire digne de ce nom soit on te soupçonne de faits graves et alors on te poursuit, soit on ne te soupçonne pas de ces faits et alors on n’utilise pas cette menace pour te faire chanter à accepter une condamnation bidon afin de faire reluir le procureur avant sa réélection. Sans parler du fait que le procureur te proposera un marché d’autant plus généreux que tu auras les moyens financiers de t’en tirer et de faire durer le procès s’il te poursuit pour Y.
Règle du web français : quand tu entends parler d’un Français qui réussit dans les NTIC, c’est soit un site de vente en ligne, soit un fournisseur de services marketing ou publicitaires.
" />
Bon, il y a heureusement quelques exceptions. Quelques. Au moins nous sommes vachement doués dans un secteur, simplement ce n’est pas celui que j’aurais voulu.
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Leur méthodologie:
La méthodologie utilisée pour nos travaux a consisté à générer aléatoirement des liens vers des plateformes de téléchargement direct prédéterminées afin de constituer un échantillonnage uniforme et représentatif de ces plateformes.
Les liens des plateformes de téléchargement direct générés sont ensuite testés, comme si un utilisateur souhaitait y accéder, afin de découvrir ceux qui sont associés à des fichiers, et dans ce cas les métadonnées (nom, taille, etc.) des fichiers associés sont collectées. L’analyse porte sur les métadonnées collectées de cette façon et ainsi aucun fichier n’est effectivement téléchargé.
Celle-ci garantit a priori un bon rendu du contenu des sites sélectionnés. En revanche, comme le souligne PCI, hormis le format on ne sait rien de ces fichiers et notamment de leur légalité.
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Le 18/09/2013 à 14h 14
Le 18/09/2013 à 13h 19
Le 18/09/2013 à 13h 01
Le 18/09/2013 à 12h 18
Le Sénat accentue l’obligation de dénonciation des FAI et des hébergeurs
18/09/2013
Le 18/09/2013 à 16h 00
Cette ministre est la preuve que rien de bon ne peut sortir des quotas de femmes au gouvernement.
Ne vous déplacez pas, je connais le chemin de la prison. " />
Le 18/09/2013 à 12h 58
Le 18/09/2013 à 12h 14
C’est officiel, le Français Criteo entrera bien en bourse aux États-Unis
18/09/2013
Le 18/09/2013 à 15h 46