Pour ma part, je n’ai que 35 ans d’informatique, du coup mon message peut sembler immature…
Il y a plein de choses que je ne pardonne pas à Microsoft: la vente liée, l’attitude monopoliste, la mise en place de licences ultra-privatrice, l’affaiblissement des standards du web, la culture d’entreprise (surtout les années Ballmer), la perversion de l’ISO pour faire passer l’ooxml en dépit des procédures et du bon sens, le noyautage de l’enseignement, le massacre de Nokia, le soutien financier à SCO pour mener une guerre de brevets contre le noyau…
Mais sérieusement, je ne pense pas que se focaliser sur ces points ait de l’importance, ce qui est fait est fait, je vois plus le passé est un avertissement (et pas qu’envers Microsoft) de ce qui se passe quand un acteur en position de toute-puissance décide de nuire.
Par contre ce qui change, c’est l’attitude de Microsoft face au marché. L’attitude de Microsoft face à son jardin emmuré a changé. Je vois pour le moment Microsoft comme une société en profonde lutte pour se restructurer et qui ne considère plus sa plateforme et ses logiciels comme des finalités, mais plutôt comme des moyens pour rester un leader sur le marché. Cette attitude plus pragmatique a un avantage immense pour le monde FOSS car Microsoft peut selon les cas se positionner comme consommateur, voir comme contributeur, plutôt que comme adversaire ou ennemi, et ça, ça ouvre la porte à pas mal de possibilités.
Personnellement, j’espère que Microsoft continuera sa transformation et que l’entreprise pourra être profitable en accompagnant le FOSS plutôt qu’en le combattant.
Il y a 10 ans, quand on parlait d’utiliser des solutions Open Source en entreprise, on se faisait regarder de travers. Le monde a changé, et maintenant, c’est de plus en plus en proposant des solutions fermées qu’on se fait regarder de travers, et Microsoft a bien compris la tendance.
Le
12/12/2018 à
16h
53
Moi je trouve cela plutôt positif… à terme les bonnes pratiques du FOSS vont envahir Windows…
Nous vivons une période intéressante au niveau technologique: il y a encore 5 ans, quand tu venais avec une solution opensource, tu te faisais regarder de travers dans pas mal d’entreprises. Maintenant, tu commence à sérieusement te faire regarder de travers si tu viens avec un logiciel privateur.
Microsoft sait que ce changement est en cours, ils ne vont pas jouer la carte du propriétaire face à ça… ils vont juste évoluer pour devenir petit à petit une boîte de plus en plus orientée open-source. C’est primordial pour les stratégies “cloud” de Microsoft.
J’imagine que d’ici une dizaine d’années, côté offre professionnelle, Microsoft n’aura quasi plus de logiciel propriétaire sauf éventuellement quelques produits à super haute valeur ajoutée.
Le
12/12/2018 à
12h
57
J’aime bien aussi la nouvelle version de Notepad qui supporte les retours à la ligne UNIX et l’UTF-8
A mon avis, ça va saigner pour Bloomberg vu les dégâts infligés à SuperMicro.
Ou alors Bloomberg est capable de démontrer ses dires, mais je n’y crois pas trop: depuis le temps que Bloomberg a fait son show sur le sujet, on devrait avoir un retour de la communauté sur le sujet: on aurait eu des articles, des vidéos sur youtube avec des cartes mères incriminées disséquées par des spécialistes reconnus.
Au final, ça ressemble plus à une manipulation du cours de l’action.
Si on se contente des USA comme point de comparaison, on finira bien par les rejoindre… d’ailleurs on en est pas si loin idéologiquement.
Le
12/12/2018 à
12h
12
wagaf a écrit :
Si il y a des abus on peut porter plainte, d’ailleurs 22 plaintes contre la police sont en cours d’examen (sur des milliers d’arrestations).
En France, les violences policières c’est un peu comme le viol, il y a une culture, une tradition, et les victimes qui osent porter plainte ont peu de chances de prévaloir.
La culture de la violence policière se remarque particulièrement quand on compare la police française à la police allemande par exemple: chez nos voisins, la désescalade est la première mesure avec une approche préventive pour empêcher les manifs de dégénérer là où en France, la phase analyse/profilage de la manif sert plutôt à prévoir où taper quand ça dégénère.
La culture de la violence se voit aussi avec l’arsenal… La police française est la seule force de police d’EU à balancer des explosifs sur les manifestants (avec les mutilations qu’on connaît). Les policiers français sont aussi demandeurs en ce qui concerne la violence: il suffit de voir le lobbying syndical pour remplacer les flashballs par les lbd plus puissants et plus précis à un moment où les flashballs étaient pointés du doigt pour les mutilations et les morts engendrées.
Les policiers qui pour le moment s’amusent à viser la tête des lycéens avec leur lbds sont indignes d’une force de police dans un état de droit, et les pouvoirs publics qui créent ce contexte d’avilissement d’une force supposée protéger le citoyen ont une responsabilité écrasante.
Entrée XLR, mais pas de sorties symétriques… encore un produit en crise identitaire. Sérieusement, je me demande qui achètera une telle carte… pas le musicien bien informé, pas le gamer, pas le nomade, pas l’audiophile confirmé, … Quand on pense au prix et à la versatilité d’une interface pro genre Scarlett i2i.
Après vérification, le Royaume-Uni a conclu qu’une fois extradé aux USA, en vertu de son sexe, de son ethnie, sa relation avec un des fils du POTUS, son rôle dans la défaite d’Hillary Clinton et les accusations de viol à son encontre, Assange avait de grande chances de finir avec un poste élevé dans l’administration Trump. L’Équateur a vérifié ces affirmations.
D’autres analystes pensent toutefois que la garantie serait plutôt qu’Assange ne serait effectivement pas condamné à mort directement à sa sortie mais bien après avoir été jugé afin de respecter l’ordre chronologique.
Ben, dans certains pays, ça équivaudra à n’avoir aucune assurance ou payer des primes ridiculement élevées si on accepte pas une sonde de l’assureur.
En Europe, il paraît que l’on est encore protégé contre ça, mais pour combien de temps…
Le
04/12/2018 à
15h
21
Il faut dire qu’avec les compagnies d’assurance (p.ex John Hancock) qui commencent à encourager voir à obliger l’usage de ce type de matos, les ventes ne peuvent que décoller.
En tout cas, ils ne l’ont même pas repeinte entre les vols. Il me semble qu’en version Block 5, l’idée est de ne rien remplacer tout en ayant la possibilité de démonter/remonter rapidement si un problème est constaté (moins de soudures, plus de boulons)
Le contexte entreprise est différent de celui ici évoqué… et même pour les entreprises il y a des différences fondamentales.
Dans le cas d’un labo virtualisé, ESXi gratuit est à la fois trop et trop peu…
Trop car beaucoup de gui, de concepts propres, de coûts pour passer à la vitesse supérieure.
Trop peu car API non exposées en écriture, donc pas automatisable.
Je dirais que dans l’ensemble, ESXi gratuit est un bon moyen de se familiariser avec le produit, mais ne devrait pas être utilisé comme plateforme permanente sans passer à la version payante.
Maintenant, pour les personnes visant l’“Infrastructure as Code”, il existe plein de solutions plus intéressantes dans le monde Libre, et ce n’est pas du temps et de l’énergie investis à mauvais escient vu l’écosystème IAAS dans le cloud.
Le
30/11/2018 à
06h
07
C’est bien joli le de s’attacher à une marque, mais les fonctionnalités c’est important aussi.
De nos jours, une solution de virtualisation sans API et intégration avec des outils de déploiement moderne genre Terraform, Salt-cloud, Ansible, … c’est un peu une perte de temps, surtout pour une config de labo.
En outre, dès qu’on, rentre dans le vif du sujet avec l’IAAS, VMware devient vite un acteur mineur. par rapport à l’écosystème opensource (Xen, KVM, …)
Le
26/11/2018 à
11h
09
Ok, bonne nouvelle donc. Plus besoin de plugins d’intégration pour monter des isos locales au client?
Le
26/11/2018 à
11h
04
Intéressant… surtout si l’objectif est de se familiariser avec VMware (qui reste un incontournable en entreprise)
Perso, pour une solution à serveur physique unique, je préfère utiliser libvirt/qemu sur du fedora/redhat/centos : plus pratique pour gérer des serveurs virtuels sous GNU/linux, plus sécurisé avec selinux qui réduit le risque de fuite de vm vers l’hyperviseur, et en prime ça marche avec toutes les commandes et composants logiciel qu’un admin gnu/linux utilise habituellement (lvm, cgroups, pile réseau, …)
Le truc qui m’avais le plus refroidi avec vsphere 5.x, c’était l’interface web qui n’était totalement compatible avec aucun navigateur sur les plateformes gnu/linux (flash plus plugins d’intégration incompatibles avec les navigateurs modernes), est-ce qu’en version 6 le tir est un peu rectifié de ce côté là?
En passant, j’utilise l’alpha depuis quelques semaines et franchement, au niveau ergonomie et réactivité, c’est un véritable plaisir. La nouvelle interface est bien conçue, eevee permet de faire des prévisualisations beaucoup plus ambitieuses, les outils de modélisation sont plus accessibles, la gestion des collections d’objets dans une scène permet une gestion moins bordélique des objets…
C’est en quelques années passé d’un outil moyen à un incontournable du domaine, de plus en plus utilisé par les pros.
Le
30/11/2018 à
10h
38
Sérieusement, ça fait longtemps que ce n’est plus vrai… Cycles et le système nodes ont pas mal changé le jeu.
C’est aussi un outil très prisé pour la composition et l’édition vidéo.
Faut pas s’inquiéter… ils sont tous égaux quand on parle de vulnérabilités liées aux évaluations spéculatives …
Sérieusement, des processeurs modernes conçus avec la sécurité comme critère de base, c’est pour quand?
Le
27/11/2018 à
10h
56
Ah, ça me rappelle la belle époque des VIA et leurs #!$ de “filtres” usb… pas foutus d’implémenter la norme correctement et après, galère abominable pour bosser avec certains périphériques.
Oui, je trouve que l’eugénisme est une pensée saine, et je recommande la lecture du grand Alexis Carrel.
C’est ce mode de pensée qui a amené la Shoah, et citer un collabo pro nazi notoire en référence montre bien pourquoi ces idées n’ont rien de bon à apporter à l’humanité.
Les lois actuelles ne conviennent pas quand on désire mettre un système arbitraire dénué de recours activables.
Nous vivons une transition de nos états vers une nouvelle forme de totalitarisme où le renversement de la charge de la preuve est systématique: on te censure, on te séquestre, on envahi ta vie privée, on te sanctionne,… bref on piétine tes droits fondamentaux sans passer par la case tribunal et débat contradictoire. Et si tu trouves qu’on t’a traité injustement, ce sera à toi de prouver ton innocence devant un tribunal.
Le
28/11/2018 à
10h
17
Toujours l’arme à double tranchant, d’un côté, pour la bonne cause, on empêche des discours réellement haineux et dangereux pour la sécurité des individus, de l’autre on crée une nième censure expéditive pouvant être instrumentalisée à des fins politiques (par exemple, l’amendement Ciotti qui promeut la censure des propos incitant à la haine de la patrie).
Il vaudrait mieux se concentrer sur la sanction des propos dans le cadre d’une procédure pénale, lorsqu’il y a de graves débordements (incitation à la haine, au meurtre, harcèlement visant à pousser au suicide, …)
Les lois Mickey Mouse, c’est pour garder l’exclusivité sur les contenus… la marque commerciale, c’est pour garder l’exclusivité sur le symbole.
Sous certaines conditions, même avec Steamboat Willie passé dans le domaine public, Disney pourrait toujours poursuivre ceux distribuant le film légalement au regard du droit d’auteur si un tribunal trouve que la distribution du film porte atteinte à la marque commerciale Mickey Mouse.
Ça peut sembler capilotracté, mais il y a une base juridique réelle pouvant bloquer les usages commerciaux en conflit avec le droit sur la marque.
Le
27/11/2018 à
11h
55
Mickey Mouse est aussi une marque commerciale, si le film Steamboat Willie peut tomber dans le domaine public en 2024 (sauf si extension du copyright par voie législative), la marque commerciale “Mickey Mouse” reste tout à fait d’actualité.
Le
27/11/2018 à
10h
32
Certes, mais peu de monde isi a connu une telle époque, alors que pour la censure de masse à la solde des ayants droits, je pense qu’ peu de personnes prenant part au débat n’ont pas connu ce qu’il y avait avant
Maintenant, si ce texte continue à avancer, si le nouveau règlement antiterroriste fait aussi son chemin, il faudra mettre sur la table de nouveaux outils et concepts pour préserver la liberté d’expression, et il y a fort à parier que ces outils rendront les choses encore moins contrôlables pour les gouvernements. Si l’ancien monde d’internet ne convient plus face aux lois abusives, un nouveau viendra, mais ça ne fera pas que des heureux.
Le
27/11/2018 à
09h
48
Ce qui est intéressant, c’est que le “c’était mieux avant” est le moteur principal des ayants droits. Chaque nouvelle loi insufflée par leur lobby a un et un seul but: ramener le reste du monde dans le cadre du droit d’auteur instauré par les majors à partir des années 60.
Cette directive ne fait que cela: nier l’évolution de la liberté d’expression et de l’expression artistique tels qu’ils ont évolué via internet.
A l’heure actuelle, les sociétés de gestion collective de droits d’auteur devraient commencer à disparaître car la technologie offre la possibilité d’une relation artiste/producteur/éditeur très différente. Une fois de plus Chronos dévore ses enfants pour ne pas être renversé. Les moyens du potentiel sont sacrifiés pour préserver la vieille race de prédateur passéistes.
Sauf que fondamentalement, l’article 13 ne porte pas vraiment sur la lutte contre le piratage, contre ceux qui partagent illégalement des oeuvres, mais concerne plutôt la maximisation des revenus des ayants droits en conditionnant systématiquement l’exercice de la liberté d’expression à un processus de filtrage pour établir s’il y a lieu de bloquer ou monétiser cet exercice de la liberté d’expression.
Un des effets des impératifs techniques de l’article 13, vraisemblablement intentionnel si on regarde les débats au JURI, c’est d’appauvrir effectivement l’écosystème des plateformes afin de faciliter la mise en place de grands accords entre ces dernières et les différentes sociétés de gestion collective de droits.
Ce qui est demandé par l’article 13 est intenable pour à peu près tout le monde sauf éventuellement Google qui dispose éventuellement d’une technologie capable d’être adaptée à grands frais pour rejoindre les objectifs de l’article 13.
L’aricle 13 c’est l’assurance d’un appauvrissement des plateformes et d’une systématisation du contrôle à priori de la liberté d’expression.
C’est aussi, de par l’appauvrissement de l’offre, une mauvaise nouvelle pour la vie privée puisque seuls les pires des pires en la matière resteront
Le but de l'injonction c'est de faire cesser la diffusion d'informations jugées illégales.
Jugées par qui, dans quel contexte, c’est bien la question…
On ne peut pas parler d’une procédure contradictoire où la présomption d’innocence existe. On parle juste d’une censure perpétrée indirectement par les pouvoirs exécutifs, qui se contentent de mettre un revolver sur la tempe d’un intermédiaire technique pour mettre fin à un exercice de liberté d’expression.
Dans un contexte de montée du fascisme, cela sera utilisé pour faire du révisionnisme et empêcher le débat.
Le terrorisme est souvent une question de point de perspective politique: par exemple, on pourrait dire que les résistants français de la seconde guerre mondiale étaient des terroristes: ils perpétraient des attentats, tuaient des dépositaires de l’autorité publique, des fonctionnaires, de simples citoyens français ainsi que des étrangers en raison de leurs origines.
Ou sur un ton plus léger: Starwars, qui fait l’apologie du terrorisme en nous montrant le parcours d’un jeune homme influençable vivant à la ferme et qui se fait recruter par un vieil illuminé pour rejoindre une secte, le film se terminant par un attentat contre une installation gouvernementale qui provoque des centaines de milliers de morts chez les forces de l’ordre.
Maintenant, prenons tout ce qui peut être qualifié comme apologie du terrorisme par les fachos, les républicains espagnols, l’AKP, le PIS, le lobby Israélien, les fans de Pétain, …
Et rappelons-nous le cas de cette espagnole condamnée à deux ans de prisons début 2017 pour avoir fait une blague en comparant un attentat ayant coûté la vie au successeur désigné de franco à un programme spatial à cause de la puissance des explosifs utilisés.
La liberté d’expression ne doit pas servir à tout et n’importe quoi, mais la restreindre ou la punir arbitrairement, sans droit à la défense ni proportionnalité n’est pas acceptable en démocratie.
Le
22/11/2018 à
17h
55
kzwix a écrit :
Parce que nous sommes dans un système où on exige de chacun de travailler pour avoir de quoi vivre. Il est normal que ceux qui produisent des biens immatériels obtiennent une rémunération pour ces biens.
Yep, mais de nos jours, c’est aussi leurs enfants, petits enfants, arrière petits enfants, arrière-arrière petits enfants… Un droit d’auteur durant 70 ans après la mort de l’artiste, c’est n’importe quoi.
Si les enjeux n’étaient pas aussi gonflés, on aurait pas autant de violence de la part des parasites des sociétés de gestion collective qui sont les premiers bénéficiaires du droit d’auteur. On a littéralement créé des monstres qui tuent le dialogue et spolient les auteurs de bien plus grandes sommes que le piratage.
Le
22/11/2018 à
14h
20
Meptalon a écrit :
Mettre en place ce genre de système, c’est aussi ouvrir la porte à une utilisation en douce par n’importe quelle autorité qui vouvrq se débarasser d’un contenu génant d’une manière globale et rapide. On parie combien qu’il n’y aurait pas eu d’affaire Bénala avec ce genre de systèmes. “ 1er mai ? pas vu ! ”
En douce ou pas en douce. Terrorisme est un terme trop vague, trop malléable politiquement. Censurer l’expression dite terroriste arbitrairement, c’est empêcher le débat, l’échange d’idées, et c’est faire une forme de révisionnisme historique.
Avec la nouvelle montée du fascisme un peu partout en Europe, la censure va pleuvoir dans le but d’adapter le narratif de nos pays aux visions des pires idéologies. Terrorisme est un terme avant tout politique, cette loi sera utilisée à des fins politiques.
Le
22/11/2018 à
14h
12
Qui publierait un livre ou diffuserait un film si tu ne touches rien dessus ?
Quelqu’un qui a un truc à dire? L’humanité n’a pas attendu qu’on invente le droit d’auteur pour inventer l’art, bien heureusement.
Le droit d’auteur était une bonne idée qui a rapidement été convertie en absolu, en dogme, rallongeant sans cesses sa durée de validité, détruisant le domaine public.
Avec les évolutions des mécanismes de défense du droit d’auteur, la sacralisation de ce dernier a atteint un niveau grotesque et méprisable, mais reste supporté par une classe politique à qui les lobbys de l’industrie culturelle a bien lavé le cerveau.
Des taxes sur les supports de copie privée dans un environnement dématérialisé, et sur des supports qui ne verront jamais une oeuvre protégée.
L’interdit d’étudier les protections des DRM et d’en faire une critique technique
L’interdiction de créer et distribuer des outils pour exercer le droit à la copie privée.
Et maintenant: un renfort de la culture de la censure arbitraire, une redéfinition du secteur technologique autour des intérêts d’un petit groupe. Le bien de quelques primant sure les droits de tous.
L’industrie du droit d’auteur, de par ses actions et son influence, est immorale et dangereuse pour la société.
Le
22/11/2018 à
11h
24
Quand la liberté d’expression est utilisée à mauvais escient, c’est à un juge de la restreindre et de sanctionner.
Ici, avec cette directive, on a une liberté fondamentale piétinée (un peu plus), sans juge, sans responsabilité, sans droit d’exercice puisque le contrôle s’effectue a priori et sans droit opposable puisqu’on laisse tout dans le domaine contractuel entre les individus et les palteformes sans encadrement.
Un sony music devrait être condamné lourdement quand il ment et revendique les droits d’auteurs sur J.S. Bach. Toute déclaration inexacte devrait être traitée comme fraude.
Le
22/11/2018 à
11h
17
Faut pas confondre valeur et droit. La liberté d’expression est un droit.
Vouloir agir pour une meilleure société, partager le savoir, assurer le droit de chacun de s’exprimer, souhaiter un avenir meilleur pour ses enfants, ce sont des valeurs, et il faut bien constater que les lobbys du droit d’auteur vont de à l’encontre des à l’encontre de ces valeurs.
On ne construit pas une société avec ce que cette directive (et les précédentes) ont mis sur la table, on la détruit.
Le
22/11/2018 à
00h
43
Le droit d’auteur est devenu une hydre qui détruit la société. Les valeurs fondamentales comme le partage, l’entraide et la liberté d’expression sont au bord du gouffre pour assouvir l’appétit sans fin de cette industrie décidée à cannibaliser la société qui l’a vu naître. Les 3 dernières décennies son quasi exclusivement pavées de lois scélérates en la matière.
Autrefois je me moquais du discours des pirates qui justifiaient le fait de pirater des œuvres comme étant une manière de protester, maintenant je me demande si ce discours, à force de lois injustes et disproportionnées, n’est pas celui qui convient à notre époque.
Faut tenir bon. Ne pas implémenter de portes dérobées, laisser le gouvernement australien bannir les produits tout seul comme un grand et perdre en popularité.
C’est vraiment un jeu de con où il faut serrer les fesses et attendre soit un retour au bon sens, soit la sélection naturelle.
Si les australiens n’ont plus sur le marché que des smartphones chinois avec des portes dérobées sauce république populaire, ils changeront peut-être d’avis.
Aucune limite, aucune proportionnalité quand il s’agit de défendre l’argent contre les citoyens.
Ce que la société concède à laisser passer le lundi au nom de la lutte contre le terrorisme se retrouvera à chaque fois le jeudi élargi à tout et n’importe quoi avec de nouvelles propositions d’abus à cogiter avent le week-end.
“Un logiciel libre, c’est un logiciel qui respecte nos libertés. Utiliser du
logiciel libre, c’est faire le choix politique et éthique d’affirmer nos droits
et de partager avec les autres ce que nous apprenons.”
L’OSI n’appose pas un tel vocabulaire de ce genre et se contente de placer des balises contre la discrimination envers les utilisateurs de logiciels opensource.
Bref, la traduction est toujours correcte, car open source et libre sont synonymes malgré ce que certains
veulent faire croire avec une arrière pensée idéologique : "uber supporte le libre" ne veut pas du tout dire que Ubur supporte ceux qui veulent que le libre soit militant, Uber supporte juste le libre, ses 4 libertés.
C’est maladif, si c’était synonyme, l’OSI n’aurait pas été créé et n’aurait pas substitué le terme OpenSource au terme Libre. Renseigne toi sur la genèse de l’OSI, avant de continuer à écrire des âneries. C’est l’idéologie que le schisme entre Libre et Open Source s’est produit.
Reste que si les objectifs diffèrent, les moyens mis en œuvre sont proches et compatibles et qu’on soit d’un groupe ou de l’autre, on peut œuvrer ensemble.
Pour ceux que ça intéresse d’aller plus loin, cherchez les 4 libertés du libre (vous serez choqué :) de ne constater absolument rien sur des attributs militants ou que sais-je pas synonyme d’open source).
Les 4 libertés sont des moyens, des critères qualitatifs pour atteindre un objectif. Si ta lecture n’a pas dépassé ce stade, il est normal que tu ne comprennes pas qu’il y a une différence.
J’avoue je t’ai un peu charié, mais franchement, tu l’as cherché…
En plus, ton message est un archétype de la structure fake news qui va bien:
un mélange de points sur lesquels il y a consensus scientifique (homéopathie, vaccins, …) et d’éléments plus polémiques, moins évidents ou étayés…
Par exemple, Greenpeace, est connu pour sa lutte pour la prise de conscience concernant le réchauffement climatique. Il est aussi connu comme fortement opposé au nucléaire ( et depuis plus longtemps que le réchauffement climatique).
On voit bien entendu qu’il peut y avoir un conflit entre ces deux objectifs sur le très court terme (surtout si on rejette le renouvelable).
Un de ses fondateurs (ayant quitté le mouvement il y a bien longtemps) est passé en mode “Claude Allègre” depuis un certain temps.
Il est même tout à fait possible que des climatosceptiques ou des agents des industries fossiles trainent dans l’organisation (la pratique du noyautage ne date pas d’hier), mais cela semble peu probable que ce soit la règle générale.
L’insinuation que Greenpeace vire sa cuti et passe dans le camp climatosceptique est du coup aisée à placer, même si c’est une énormité.
On peut aussi considérer le fait que tu ais pris un cas extrême d’anti-ondes avec les anti linky pour décrédibiliser un questionnement par rapport à l’impact des émissions électromagnétiques => prendre l’anecdote la plus grotesque pour redéfinir le débat auxw forceps et le clore
On a eu des décennies de désinformation sur différent sujets comme le réchauffement climatique, la cigarette, les pesticides, l’alcool, le sucre, … pour s’en sortir il va falloir prêcher l’intelligence en évitant de tomber dans les lieux communs de la désinformation.
Libre ou privateur? (parceque tu peux être privé de carte si le constructeur arrête le support), Wayland?, OpenGl?, OpenCL?, Vulkan?
Dans l’ensemble les cartes Vega sont bien supportées et leurs pilotes libres dépassent les non-libres dans pas mal de cas. Si AMD tient la cadence, ma prochaine carte sera une Vega ou une architecture plus moderne.
Et la loi borne justement le stockage et l’utilisation.
Il ne faut jamais faire confiance aux états pour conserver ce type de bornes… il suffit de voir les limitations à la prise d’empreinte adn au cours des 15 dernières années.
Le
21/11/2018 à
13h
45
En fait, ce qu’il faut, c’est polluer la collecte de données…
Changer la géolocalisation de toutes les photos pour que toute la France ait l’air de faire des croisières dans le sud pacifique…
Que chaque passage chez le buraliste soit noté comme voyage en suisse ou au luxembourg…
Bref, pourrir le signal-bruit…
… bien sûr l’autre alternative est de ne pas étaler sa vie devant la terre entière et faire un peu attention à sa vie privée …
3767 commentaires
OpenSSH (client et serveur) intégré à Windows Server 2019
12/12/2018
Le 13/12/2018 à 09h 22
Pour ma part, je n’ai que 35 ans d’informatique, du coup mon message peut sembler immature…
Il y a plein de choses que je ne pardonne pas à Microsoft: la vente liée, l’attitude monopoliste, la mise en place de licences ultra-privatrice, l’affaiblissement des standards du web, la culture d’entreprise (surtout les années Ballmer), la perversion de l’ISO pour faire passer l’ooxml en dépit des procédures et du bon sens, le noyautage de l’enseignement, le massacre de Nokia, le soutien financier à SCO pour mener une guerre de brevets contre le noyau…
Mais sérieusement, je ne pense pas que se focaliser sur ces points ait de l’importance, ce qui est fait est fait, je vois plus le passé est un avertissement (et pas qu’envers Microsoft) de ce qui se passe quand un acteur en position de toute-puissance décide de nuire.
Par contre ce qui change, c’est l’attitude de Microsoft face au marché. L’attitude de Microsoft face à son jardin emmuré a changé. Je vois pour le moment Microsoft comme une société en profonde lutte pour se restructurer et qui ne considère plus sa plateforme et ses logiciels comme des finalités, mais plutôt comme des moyens pour rester un leader sur le marché. Cette attitude plus pragmatique a un avantage immense pour le monde FOSS car Microsoft peut selon les cas se positionner comme consommateur, voir comme contributeur, plutôt que comme adversaire ou ennemi, et ça, ça ouvre la porte à pas mal de possibilités.
Personnellement, j’espère que Microsoft continuera sa transformation et que l’entreprise pourra être profitable en accompagnant le FOSS plutôt qu’en le combattant.
Il y a 10 ans, quand on parlait d’utiliser des solutions Open Source en entreprise, on se faisait regarder de travers. Le monde a changé, et maintenant, c’est de plus en plus en proposant des solutions fermées qu’on se fait regarder de travers, et Microsoft a bien compris la tendance.
Le 12/12/2018 à 16h 53
Moi je trouve cela plutôt positif… à terme les bonnes pratiques du FOSS vont envahir Windows…
Nous vivons une période intéressante au niveau technologique: il y a encore 5 ans, quand tu venais avec une solution opensource, tu te faisais regarder de travers dans pas mal d’entreprises. Maintenant, tu commence à sérieusement te faire regarder de travers si tu viens avec un logiciel privateur.
Microsoft sait que ce changement est en cours, ils ne vont pas jouer la carte du propriétaire face à ça… ils vont juste évoluer pour devenir petit à petit une boîte de plus en plus orientée open-source. C’est primordial pour les stratégies “cloud” de Microsoft.
J’imagine que d’ici une dizaine d’années, côté offre professionnelle, Microsoft n’aura quasi plus de logiciel propriétaire sauf éventuellement quelques produits à super haute valeur ajoutée.
Le 12/12/2018 à 12h 57
J’aime bien aussi la nouvelle version de Notepad qui supporte les retours à la ligne UNIX et l’UTF-8
Un rapport parlementaire demande 500 millions d’euros d’investissements publics dans la blockchain en 3 ans
12/12/2018
Le 12/12/2018 à 16h 47
C’est juste pour financer des amis qui sont déçus de ne pas avoir surfé sur le hype quand il était encore fort.
La nation startup
Après une enquête indépendante, Supermicro affirme n’avoir trouvé aucune trace de puce espionne
12/12/2018
Le 12/12/2018 à 14h 57
A mon avis, ça va saigner pour Bloomberg vu les dégâts infligés à SuperMicro.
Ou alors Bloomberg est capable de démontrer ses dires, mais je n’y crois pas trop: depuis le temps que Bloomberg a fait son show sur le sujet, on devrait avoir un retour de la communauté sur le sujet: on aurait eu des articles, des vidéos sur youtube avec des cartes mères incriminées disséquées par des spécialistes reconnus.
Au final, ça ressemble plus à une manipulation du cours de l’action.
Pourquoi la directive Droit d’auteur peut aboutir à un filtrage de l’upload
11/12/2018
Le 12/12/2018 à 12h 47
Si on se contente des USA comme point de comparaison, on finira bien par les rejoindre… d’ailleurs on en est pas si loin idéologiquement.
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Sound BlasterX AE-9 : une nouvelle carte son Creative Labs haut de gamme arrive pour 300 dollars
12/12/2018
Le 12/12/2018 à 10h 29
Entrée XLR, mais pas de sorties symétriques… encore un produit en crise identitaire. Sérieusement, je me demande qui achètera une telle carte… pas le musicien bien informé, pas le gamer, pas le nomade, pas l’audiophile confirmé, … Quand on pense au prix et à la versatilité d’une interface pro genre Scarlett i2i.
Firefox 64 apporte la gestion multi-onglets, clap de fin pour les marque-pages dynamiques
12/12/2018
Le 12/12/2018 à 10h 01
Avec la sortie de Firefox 64, des centaines de retrogamers ont dû aller compulsivement vérifier s’ils n’ont pas déjà la rom.
question subsidiaire, peut-on faire tourner Starfox64 dans un émulateur tournant sur Firefox64
L’Équateur aurait assez de garanties pour laisser Julian Assange au Royaume-Uni
07/12/2018
Le 07/12/2018 à 16h 01
Après vérification, le Royaume-Uni a conclu qu’une fois extradé aux USA, en vertu de son sexe, de son ethnie, sa relation avec un des fils du POTUS, son rôle dans la défaite d’Hillary Clinton et les accusations de viol à son encontre, Assange avait de grande chances de finir avec un poste élevé dans l’administration Trump. L’Équateur a vérifié ces affirmations.
D’autres analystes pensent toutefois que la garantie serait plutôt qu’Assange ne serait effectivement pas condamné à mort directement à sa sortie mais bien après avoir été jugé afin de respecter l’ordre chronologique.
Pour IDC, les montres et bracelets connectés ont enfin la côte
04/12/2018
Le 04/12/2018 à 16h 14
Ben, dans certains pays, ça équivaudra à n’avoir aucune assurance ou payer des primes ridiculement élevées si on accepte pas une sonde de l’assureur.
En Europe, il paraît que l’on est encore protégé contre ça, mais pour combien de temps…
Le 04/12/2018 à 15h 21
Il faut dire qu’avec les compagnies d’assurance (p.ex John Hancock) qui commencent à encourager voir à obliger l’usage de ce type de matos, les ventes ne peuvent que décoller.
Spaceflight SSO-A : SpaceX utilise et récupère pour la troisième fois un premier étage
04/12/2018
Le 04/12/2018 à 13h 43
En tout cas, ils ne l’ont même pas repeinte entre les vols. Il me semble qu’en version Block 5, l’idée est de ne rien remplacer tout en ayant la possibilité de démonter/remonter rapidement si un problème est constaté (moins de soudures, plus de boulons)
VMware vSphere Hypervisor 6.x (ESXi): la virtualisation simple et gratuite pour serveur
26/11/2018
Le 30/11/2018 à 15h 36
C’était un pari, j’ai perdu…
Le 30/11/2018 à 09h 20
Le contexte entreprise est différent de celui ici évoqué… et même pour les entreprises il y a des différences fondamentales.
Dans le cas d’un labo virtualisé, ESXi gratuit est à la fois trop et trop peu…
Je dirais que dans l’ensemble, ESXi gratuit est un bon moyen de se familiariser avec le produit, mais ne devrait pas être utilisé comme plateforme permanente sans passer à la version payante.
Maintenant, pour les personnes visant l’“Infrastructure as Code”, il existe plein de solutions plus intéressantes dans le monde Libre, et ce n’est pas du temps et de l’énergie investis à mauvais escient vu l’écosystème IAAS dans le cloud.
Le 30/11/2018 à 06h 07
C’est bien joli le de s’attacher à une marque, mais les fonctionnalités c’est important aussi.
De nos jours, une solution de virtualisation sans API et intégration avec des outils de déploiement moderne genre Terraform, Salt-cloud, Ansible, … c’est un peu une perte de temps, surtout pour une config de labo.
En outre, dès qu’on, rentre dans le vif du sujet avec l’IAAS, VMware devient vite un acteur mineur. par rapport à l’écosystème opensource (Xen, KVM, …)
Le 26/11/2018 à 11h 09
Ok, bonne nouvelle donc. Plus besoin de plugins d’intégration pour monter des isos locales au client?
Le 26/11/2018 à 11h 04
Intéressant… surtout si l’objectif est de se familiariser avec VMware (qui reste un incontournable en entreprise)
Perso, pour une solution à serveur physique unique, je préfère utiliser libvirt/qemu sur du fedora/redhat/centos : plus pratique pour gérer des serveurs virtuels sous GNU/linux, plus sécurisé avec selinux qui réduit le risque de fuite de vm vers l’hyperviseur, et en prime ça marche avec toutes les commandes et composants logiciel qu’un admin gnu/linux utilise habituellement (lvm, cgroups, pile réseau, …)
Le truc qui m’avais le plus refroidi avec vsphere 5.x, c’était l’interface web qui n’était totalement compatible avec aucun navigateur sur les plateformes gnu/linux (flash plus plugins d’intégration incompatibles avec les navigateurs modernes), est-ce qu’en version 6 le tir est un peu rectifié de ce côté là?
Blender 2.8 est (enfin) disponible en bêta
30/11/2018
Le 30/11/2018 à 12h 05
seulement dans le sens chronologique.
Le 30/11/2018 à 12h 04
En passant, j’utilise l’alpha depuis quelques semaines et franchement, au niveau ergonomie et réactivité, c’est un véritable plaisir. La nouvelle interface est bien conçue, eevee permet de faire des prévisualisations beaucoup plus ambitieuses, les outils de modélisation sont plus accessibles, la gestion des collections d’objets dans une scène permet une gestion moins bordélique des objets…
C’est en quelques années passé d’un outil moyen à un incontournable du domaine, de plus en plus utilisé par les pros.
Le 30/11/2018 à 10h 38
Sérieusement, ça fait longtemps que ce n’est plus vrai… Cycles et le système nodes ont pas mal changé le jeu.
C’est aussi un outil très prisé pour la composition et l’édition vidéo.
Comment bien choisir son processeur ?
27/11/2018
Le 30/11/2018 à 10h 28
https://xkcd.com/927/
Le 27/11/2018 à 13h 45
Faut pas s’inquiéter… ils sont tous égaux quand on parle de vulnérabilités liées aux évaluations spéculatives …
Sérieusement, des processeurs modernes conçus avec la sécurité comme critère de base, c’est pour quand?
Le 27/11/2018 à 10h 56
Ah, ça me rappelle la belle époque des VIA et leurs #!$ de “filtres” usb… pas foutus d’implémenter la norme correctement et après, galère abominable pour bosser avec certains périphériques.
Netflix va adapter Cowboy Bebop en série « live action »
29/11/2018
Le 29/11/2018 à 13h 08
Mais pourquoi! N’y a t’il pas d’autres idées de scénario?
Le jugement de blocage du site raciste et homophobe DemocratieParticipative.biz
28/11/2018
Le 28/11/2018 à 16h 15
Haine sur Internet : le gouvernement promet une loi pour 2019
28/11/2018
Le 28/11/2018 à 10h 27
Les lois actuelles ne conviennent pas quand on désire mettre un système arbitraire dénué de recours activables.
Nous vivons une transition de nos états vers une nouvelle forme de totalitarisme où le renversement de la charge de la preuve est systématique: on te censure, on te séquestre, on envahi ta vie privée, on te sanctionne,… bref on piétine tes droits fondamentaux sans passer par la case tribunal et débat contradictoire. Et si tu trouves qu’on t’a traité injustement, ce sera à toi de prouver ton innocence devant un tribunal.
Le 28/11/2018 à 10h 17
Toujours l’arme à double tranchant, d’un côté, pour la bonne cause, on empêche des discours réellement haineux et dangereux pour la sécurité des individus, de l’autre on crée une nième censure expéditive pouvant être instrumentalisée à des fins politiques (par exemple, l’amendement Ciotti qui promeut la censure des propos incitant à la haine de la patrie).
Il vaudrait mieux se concentrer sur la sanction des propos dans le cadre d’une procédure pénale, lorsqu’il y a de graves débordements (incitation à la haine, au meurtre, harcèlement visant à pousser au suicide, …)
Droit d’auteur : le point sur l’article 13, entre lobbying et désinformation
26/11/2018
Le 27/11/2018 à 15h 49
Les lois Mickey Mouse, c’est pour garder l’exclusivité sur les contenus… la marque commerciale, c’est pour garder l’exclusivité sur le symbole.
Sous certaines conditions, même avec Steamboat Willie passé dans le domaine public, Disney pourrait toujours poursuivre ceux distribuant le film légalement au regard du droit d’auteur si un tribunal trouve que la distribution du film porte atteinte à la marque commerciale Mickey Mouse.
Ça peut sembler capilotracté, mais il y a une base juridique réelle pouvant bloquer les usages commerciaux en conflit avec le droit sur la marque.
Le 27/11/2018 à 11h 55
Mickey Mouse est aussi une marque commerciale, si le film Steamboat Willie peut tomber dans le domaine public en 2024 (sauf si extension du copyright par voie législative), la marque commerciale “Mickey Mouse” reste tout à fait d’actualité.
Le 27/11/2018 à 10h 32
Certes, mais peu de monde isi a connu une telle époque, alors que pour la censure de masse à la solde des ayants droits, je pense qu’ peu de personnes prenant part au débat n’ont pas connu ce qu’il y avait avant
Maintenant, si ce texte continue à avancer, si le nouveau règlement antiterroriste fait aussi son chemin, il faudra mettre sur la table de nouveaux outils et concepts pour préserver la liberté d’expression, et il y a fort à parier que ces outils rendront les choses encore moins contrôlables pour les gouvernements. Si l’ancien monde d’internet ne convient plus face aux lois abusives, un nouveau viendra, mais ça ne fera pas que des heureux.
Le 27/11/2018 à 09h 48
Ce qui est intéressant, c’est que le “c’était mieux avant” est le moteur principal des ayants droits. Chaque nouvelle loi insufflée par leur lobby a un et un seul but: ramener le reste du monde dans le cadre du droit d’auteur instauré par les majors à partir des années 60.
Cette directive ne fait que cela: nier l’évolution de la liberté d’expression et de l’expression artistique tels qu’ils ont évolué via internet.
A l’heure actuelle, les sociétés de gestion collective de droits d’auteur devraient commencer à disparaître car la technologie offre la possibilité d’une relation artiste/producteur/éditeur très différente. Une fois de plus Chronos dévore ses enfants pour ne pas être renversé. Les moyens du potentiel sont sacrifiés pour préserver la vieille race de prédateur passéistes.
Stallman vante Taler, le système de paiement du projet GNU, comme meilleur que Bitcoin
27/11/2018
Le 27/11/2018 à 12h 11
Vu les objections de RMS à tous les moyens de paiement électroniques, il est intéressant de le voir pousser une technologie en la matière.
Reste à voir l’adoption par les banques.
Quand le droit d’auteur devient plus vigoureux que la lutte contre les contenus terroristes
21/11/2018
Le 26/11/2018 à 10h 07
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Le 23/11/2018 à 13h 08
Sauf que fondamentalement, l’article 13 ne porte pas vraiment sur la lutte contre le piratage, contre ceux qui partagent illégalement des oeuvres, mais concerne plutôt la maximisation des revenus des ayants droits en conditionnant systématiquement l’exercice de la liberté d’expression à un processus de filtrage pour établir s’il y a lieu de bloquer ou monétiser cet exercice de la liberté d’expression.
Un des effets des impératifs techniques de l’article 13, vraisemblablement intentionnel si on regarde les débats au JURI, c’est d’appauvrir effectivement l’écosystème des plateformes afin de faciliter la mise en place de grands accords entre ces dernières et les différentes sociétés de gestion collective de droits.
Ce qui est demandé par l’article 13 est intenable pour à peu près tout le monde sauf éventuellement Google qui dispose éventuellement d’une technologie capable d’être adaptée à grands frais pour rejoindre les objectifs de l’article 13.
L’aricle 13 c’est l’assurance d’un appauvrissement des plateformes et d’une systématisation du contrôle à priori de la liberté d’expression.
C’est aussi, de par l’appauvrissement de l’offre, une mauvaise nouvelle pour la vie privée puisque seuls les pires des pires en la matière resteront
Le 23/11/2018 à 09h 50
Mihashi a écrit :
Jugées par qui, dans quel contexte, c’est bien la question…
On ne peut pas parler d’une procédure contradictoire où la présomption d’innocence existe. On parle juste d’une censure perpétrée indirectement par les pouvoirs exécutifs, qui se contentent de mettre un revolver sur la tempe d’un intermédiaire technique pour mettre fin à un exercice de liberté d’expression.
Dans un contexte de montée du fascisme, cela sera utilisé pour faire du révisionnisme et empêcher le débat.
Le terrorisme est souvent une question de point de perspective politique: par exemple, on pourrait dire que les résistants français de la seconde guerre mondiale étaient des terroristes: ils perpétraient des attentats, tuaient des dépositaires de l’autorité publique, des fonctionnaires, de simples citoyens français ainsi que des étrangers en raison de leurs origines.
Ou sur un ton plus léger: Starwars, qui fait l’apologie du terrorisme en nous montrant le parcours d’un jeune homme influençable vivant à la ferme et qui se fait recruter par un vieil illuminé pour rejoindre une secte, le film se terminant par un attentat contre une installation gouvernementale qui provoque des centaines de milliers de morts chez les forces de l’ordre.
Maintenant, prenons tout ce qui peut être qualifié comme apologie du terrorisme par les fachos, les républicains espagnols, l’AKP, le PIS, le lobby Israélien, les fans de Pétain, …
Et rappelons-nous le cas de cette espagnole condamnée à deux ans de prisons début 2017 pour avoir fait une blague en comparant un attentat ayant coûté la vie au successeur désigné de franco à un programme spatial à cause de la puissance des explosifs utilisés.
La liberté d’expression ne doit pas servir à tout et n’importe quoi, mais la restreindre ou la punir arbitrairement, sans droit à la défense ni proportionnalité n’est pas acceptable en démocratie.
Le 22/11/2018 à 17h 55
Le 22/11/2018 à 14h 20
Le 22/11/2018 à 14h 12
Qui publierait un livre ou diffuserait un film si tu ne touches rien dessus ?
Quelqu’un qui a un truc à dire? L’humanité n’a pas attendu qu’on invente le droit d’auteur pour inventer l’art, bien heureusement.
Le droit d’auteur était une bonne idée qui a rapidement été convertie en absolu, en dogme, rallongeant sans cesses sa durée de validité, détruisant le domaine public.
Avec les évolutions des mécanismes de défense du droit d’auteur, la sacralisation de ce dernier a atteint un niveau grotesque et méprisable, mais reste supporté par une classe politique à qui les lobbys de l’industrie culturelle a bien lavé le cerveau.
Des taxes sur les supports de copie privée dans un environnement dématérialisé, et sur des supports qui ne verront jamais une oeuvre protégée.
L’interdit d’étudier les protections des DRM et d’en faire une critique technique
L’interdiction de créer et distribuer des outils pour exercer le droit à la copie privée.
Et maintenant: un renfort de la culture de la censure arbitraire, une redéfinition du secteur technologique autour des intérêts d’un petit groupe. Le bien de quelques primant sure les droits de tous.
L’industrie du droit d’auteur, de par ses actions et son influence, est immorale et dangereuse pour la société.
Le 22/11/2018 à 11h 24
Quand la liberté d’expression est utilisée à mauvais escient, c’est à un juge de la restreindre et de sanctionner.
Ici, avec cette directive, on a une liberté fondamentale piétinée (un peu plus), sans juge, sans responsabilité, sans droit d’exercice puisque le contrôle s’effectue a priori et sans droit opposable puisqu’on laisse tout dans le domaine contractuel entre les individus et les palteformes sans encadrement.
Un sony music devrait être condamné lourdement quand il ment et revendique les droits d’auteurs sur J.S. Bach. Toute déclaration inexacte devrait être traitée comme fraude.
Le 22/11/2018 à 11h 17
Faut pas confondre valeur et droit. La liberté d’expression est un droit.
Vouloir agir pour une meilleure société, partager le savoir, assurer le droit de chacun de s’exprimer, souhaiter un avenir meilleur pour ses enfants, ce sont des valeurs, et il faut bien constater que les lobbys du droit d’auteur vont de à l’encontre des à l’encontre de ces valeurs.
On ne construit pas une société avec ce que cette directive (et les précédentes) ont mis sur la table, on la détruit.
Le 22/11/2018 à 00h 43
Le droit d’auteur est devenu une hydre qui détruit la société. Les valeurs fondamentales comme le partage, l’entraide et la liberté d’expression sont au bord du gouffre pour assouvir l’appétit sans fin de cette industrie décidée à cannibaliser la société qui l’a vu naître. Les 3 dernières décennies son quasi exclusivement pavées de lois scélérates en la matière.
Autrefois je me moquais du discours des pirates qui justifiaient le fait de pirater des œuvres comme étant une manière de protester, maintenant je me demande si ce discours, à force de lois injustes et disproportionnées, n’est pas celui qui convient à notre époque.
En Australie, le gouvernement veut accélérer l’adoption de sa loi sur le chiffrement
23/11/2018
Le 23/11/2018 à 10h 16
Faut tenir bon. Ne pas implémenter de portes dérobées, laisser le gouvernement australien bannir les produits tout seul comme un grand et perdre en popularité.
C’est vraiment un jeu de con où il faut serrer les fesses et attendre soit un retour au bon sens, soit la sélection naturelle.
Si les australiens n’ont plus sur le marché que des smartphones chinois avec des portes dérobées sauce république populaire, ils changeront peut-être d’avis.
Vers une extension des procédures exceptionnelles à la lutte contre la contrefaçon, notamment
22/11/2018
Le 23/11/2018 à 08h 42
Aucune limite, aucune proportionnalité quand il s’agit de défendre l’argent contre les citoyens.
Ce que la société concède à laisser passer le lundi au nom de la lutte contre le terrorisme se retrouvera à chaque fois le jeudi élargi à tout et n’importe quoi avec de nouvelles propositions d’abus à cogiter avent le week-end.
Pertes colossales pour Uber, qui rejoint la Linux foundation
19/11/2018
Le 21/11/2018 à 20h 18
Au passage: extrait du site de la FSF:
“Un logiciel libre, c’est un logiciel qui respecte nos libertés. Utiliser du
logiciel libre, c’est faire le choix politique et éthique d’affirmer nos droits
et de partager avec les autres ce que nous apprenons.”
L’OSI n’appose pas un tel vocabulaire de ce genre et se contente de placer des balises contre la discrimination envers les utilisateurs de logiciels opensource.
Le 21/11/2018 à 16h 17
Jerome7573 a écrit :
Bref, la traduction est toujours correcte, car open source et libre sont synonymes malgré ce que certains
C’est maladif, si c’était synonyme, l’OSI n’aurait pas été créé et n’aurait pas substitué le terme OpenSource au terme Libre. Renseigne toi sur la genèse de l’OSI, avant de continuer à écrire des âneries. C’est l’idéologie que le schisme entre Libre et Open Source s’est produit.
Reste que si les objectifs diffèrent, les moyens mis en œuvre sont proches et compatibles et qu’on soit d’un groupe ou de l’autre, on peut œuvrer ensemble.
Pour ceux que ça intéresse d’aller plus loin, cherchez les 4 libertés du libre (vous serez choqué :) de ne constater absolument rien sur des attributs militants ou que sais-je pas synonyme d’open source).
Les 4 libertés sont des moyens, des critères qualitatifs pour atteindre un objectif. Si ta lecture n’a pas dépassé ce stade, il est normal que tu ne comprennes pas qu’il y a une différence.
Loi contre les « fake news » : à peine votée, déjà attaquée devant le Conseil constitutionnel
21/11/2018
Le 21/11/2018 à 19h 35
J’avoue je t’ai un peu charié, mais franchement, tu l’as cherché…
En plus, ton message est un archétype de la structure fake news qui va bien:
un mélange de points sur lesquels il y a consensus scientifique (homéopathie, vaccins, …) et d’éléments plus polémiques, moins évidents ou étayés…
Par exemple, Greenpeace, est connu pour sa lutte pour la prise de conscience concernant le réchauffement climatique. Il est aussi connu comme fortement opposé au nucléaire ( et depuis plus longtemps que le réchauffement climatique).
On voit bien entendu qu’il peut y avoir un conflit entre ces deux objectifs sur le très court terme (surtout si on rejette le renouvelable).
Un de ses fondateurs (ayant quitté le mouvement il y a bien longtemps) est passé en mode “Claude Allègre” depuis un certain temps.
Il est même tout à fait possible que des climatosceptiques ou des agents des industries fossiles trainent dans l’organisation (la pratique du noyautage ne date pas d’hier), mais cela semble peu probable que ce soit la règle générale.
L’insinuation que Greenpeace vire sa cuti et passe dans le camp climatosceptique est du coup aisée à placer, même si c’est une énormité.
On peut aussi considérer le fait que tu ais pris un cas extrême d’anti-ondes avec les anti linky pour décrédibiliser un questionnement par rapport à l’impact des émissions électromagnétiques => prendre l’anecdote la plus grotesque pour redéfinir le débat auxw forceps et le clore
On a eu des décennies de désinformation sur différent sujets comme le réchauffement climatique, la cigarette, les pesticides, l’alcool, le sucre, … pour s’en sortir il va falloir prêcher l’intelligence en évitant de tomber dans les lieux communs de la désinformation.
Quelle carte graphique choisir ?
19/12/2019
Le 21/11/2018 à 15h 52
Faut voir les paramètres:
Libre ou privateur? (parceque tu peux être privé de carte si le constructeur arrête le support), Wayland?, OpenGl?, OpenCL?, Vulkan?
Dans l’ensemble les cartes Vega sont bien supportées et leurs pilotes libres dépassent les non-libres dans pas mal de cas. Si AMD tient la cadence, ma prochaine carte sera une Vega ou une architecture plus moderne.
Fisc : non, le logiciel de traque des réseaux sociaux n’a pas coûté 20 millions d’euros
21/11/2018
Le 21/11/2018 à 13h 53
Le 21/11/2018 à 13h 45
En fait, ce qu’il faut, c’est polluer la collecte de données…
Changer la géolocalisation de toutes les photos pour que toute la France ait l’air de faire des croisières dans le sud pacifique…
Que chaque passage chez le buraliste soit noté comme voyage en suisse ou au luxembourg…
Bref, pourrir le signal-bruit…
… bien sûr l’autre alternative est de ne pas étaler sa vie devant la terre entière et faire un peu attention à sa vie privée …