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Rozgann

est avec nous depuis le 16 janvier 2008 ❤️

1106 commentaires

Le 11/08/2020 à 13h 19

ça peut être le cas si tu as visité une actu avec un tweet intégré




Rozgann a dit:


Je constate un comportement bizarre que je me rappelle pas avoir vu hier, c’est probablement lié à ce fix : si je clique sur le pseudo d’un commentateur, ça ouvre son profil dans un nouvel onglet. J’ai d’abord un onglet de la couleur du fond de la page (thème sombre), puis rapidement ça passe à une page blanche qui reste bien 5 secondes, et enfin le profil apparaît (de nouveau avec le thème sombre).


Oui et non. Disons que le navigateur affiche un élément vide en attendant le chargement mais la couleur dépend plus du navigateur/système que de nous (on va voir si on peut y faire quelque chose). Pour le délai, à voir si la page INpactien n’a pas un souci spécifique, on va regarder aussi :chinois:

Pour info, j’ai mis 50 commentaires par pages dans mes paramètres, et il affiche 50 commentaires par profil. Si je réduis à 10 commentaires comme par défaut, le profil se charge bien plus rapidement.

Le 11/08/2020 à 12h 19


David_L a dit:


Le problème a été corrigé, le fix va se déployer progressivement chez tout le monde :chinois:


Je constate un comportement bizarre que je me rappelle pas avoir vu hier, c’est probablement lié à ce fix : si je clique sur le pseudo d’un commentateur, ça ouvre son profil dans un nouvel onglet. J’ai d’abord un onglet de la couleur du fond de la page (thème sombre), puis rapidement ça passe à une page blanche qui reste bien 5 secondes, et enfin le profil apparaît (de nouveau avec le thème sombre). Les premières fois j’ai fermé l’onglet pendant ces 5 secondes parce que je pensais à une erreur. Si ce n’est pas possible d’accélérer ce chargement, un indicateur de chargement en cours serait un plus. Comportement constaté avec Firefox et Opera.



Par contre, le chargement complet d’une page d’actualité dans un nouvel onglet semble beaucoup plus rapide qu’hier.

Le 11/08/2020 à 09h 30

Je n’ai jamais dit que le contenu n’est pas lisible lorsqu’on zoome.
J’ai même dit le contraire dans le commentaire que tu cites…

Autant pour moi. J’avais compris que tu disais que la v7 était moins accessible aux personnes malvoyantes que la v6 parce qu’elle ne proposait pas de paramètre pour modifier la taille des polices. Donc mon cerveau a rajouté un “pas” dans ton spoiler (crétin de cerveau !).

Le 11/08/2020 à 09h 02

J’ai donné cet exemple pour montrer que la fonctionnalité ne nécessitait pas d’enregistrement dans un compte. Elle n’est pas similaire avec la même fonctionnalité directement disponible sur un site, car le mode lecture supprime tous les éléments de navigation, il n’est donc pas fait pour un internaute ayant un handicap, qui a besoin d’agrandir la police sans supprimer ces éléments.
Mais en général, la fonctionnalité disparaît peu à peu, même les sites devant être accessibles (sites officiels, etc) la retirent. Ce n’est pas très grave si le site est bien conçu, car elle peut être remplacée par le zoom, à condition que le contenu reste lisible.
spoiler : c’est le cas de NI, de justesse en 1080 :)

En quoi le contenu n’est pas lisible lorsqu’on zoome ? Pour moi, même en zoom x3, c’est tout à fait lisible : le site bascule en affichage mobile automatiquement.

Le 10/08/2020 à 16h 39

Quelques bugs détectés avec le mode Incognito :




  • Les articles IH s’ouvrent dans un nouvel onglet hors du mode incognito.

  • Le lien direct vers les commentaires depuis la page d’accueil en mode incognito renvoie une erreur 404

  • Le lien sur “6 ans de bons et loyaux services” dans l’article en mode incognito renvoie une erreur 404. Idem pour tous les liens internes dans l’article d’ailleurs.

  • Les badges avec les pseudos dans les réponses à un commentaire précédent n’affichent pas le contenu du commentaire au survol, et la page se recharge en haut de l’article quand on clique dessus

  • Les émojis sont affichés mais pas les smileys historiques Next INpact (pas sûr qu’il y ait quelque chose à faire pour celui-là).

  • Lorsqu’on survole la date d’un commentaire, le curseur passe en mode main comme s’il s’agissait d’un lien, mais rien ne se passe en cliquant. Le pseudo renvoie bien vers le profil (hors mode incognito), et le numéro du commentaire renvoie vers ce commentaire en mode normal.

Le 10/08/2020 à 11h 02

:inpactitude:
Bravo à toute l’équipe, c’est vraiment très propre et donne une impression de grande réactivité. Et on garde l’âme de NXi ! :bravo:
J’aurais bien aimé un thème avec la police Ubuntu, je l’aimais bien, mais c’est du détail !

Le 10/08/2020 à 10h 31

Bravo pour le passage en prod ! Petit bug détecté avec le mode incognito : seules les news Next INpact s’ouvrent dans le mode, les news INpact Hardware s’ouvrent en mode normal dans un nouvel onglet.

Le 05/08/2020 à 14h 39

Passe ton curseur dessus, l’étiquette t’indique ce que ça veut dire. Rouge foncé pour les articles réservés aux abonnés, rouge et blanc pour les articles en libre accès.

Le 03/08/2020 à 09h 03

<img data-src=" /> Belle excuse le smiley low data ! <img data-src=" />



Mais pour le coup un emoji on envoit qu’un code unicode qui est interprété côté client, alors que les smileys NXi sont des gifs… <img data-src=" /> (celui-là, je pense pas que tout le monde ait la référence…)



Vu que vous avez un sélecteur de smiley personnalisé, il serait pas possible de simplement ajouter les emoji dedans ? Ca demanderait de faire des onglets dedans, mais c’est pas non plus super compliqué. L’onglet qui s’affiche par défaut serait dédié aux smileys historiques.

Le 01/08/2020 à 07h 50

Bug sur la bêta remarquée ce matin. Je suis sur smartphone android avec Firefox bêta ou Chrome.

Sur la page d’accueil, si on scrolle vers le bas puis qu’on remonte tout en haut, le 1er article est mangé par les titres de colonnes “En continu” et “Le Brief”. On peut pas voir la 1ère ligne du 1er titre.

Le 23/07/2020 à 12h 04

J’aime beaucoup le nouveau site ! Félicitation pour le beau boulot ! J’aimais bien la police actuelle, dommage que vous passiez à une police plus classique sur le V7 ;-)



Personnellement, j’aurais bien aimé un système de vote pour les commentaires utiles, comme on peut trouver sur pas mal de systèmes de commentaires modernes. Quand on veut parcourir rapidement les commentaires, ça aide souvent à identifier les plus pertinents. Pour la V8 peut-être !

Le 10/07/2020 à 16h 10







sscrit a écrit :



salut, très bonne remarque, mais le niveau d’eau va monter a cause de la dilatation des oceans, pas parce qu’il y aurais plus d’eau :).



au debut de l’ere industriel dans les année 1850, il s’en cognait grave de l’effet de serre, ce n’est pas le peu d’activité qui allait changer le monde, finalement si …



le pb de vos remarque qui sont très pertinente et qui montre un petit egoisme sur la planete, c’est le fameux de toute facon je serais mort. Cela ne peut pas arriver, c’est absurde.  Dans 100 ans il ne faudra peut etre plus que 1kw/h pour transformer 1m3 d’eau en hydrogène.  2000 ans ce n’est vraiment pas long a l’echelle humaine, l’homme moderne (cro magon quand même) date de 27 000 ans avant jc



il y aura des fuite d’hydrogene qui vont se barrer de la terre est un vrai probleme si c’est fait à partir de l’eau même si on sera mort depuis longtemps





Quand tu utilises l’hydrogène dans une pile à combustible, ça forme de l’eau, qui retourne au cycle de l’eau. Même s’il part dans l’air avant de passer par la pile, le dihydrogène est très peu stable (sinon on en trouverait à l’état naturel, mais ce n’est pas le cas). Donc s’il s’échappe dans l’air, il sera assez rapidement oxydé, pour former… de l’eau. Pas de risque d’épuisement a priori, même à long terme. On utilise juste l’eau comme vecteur énergétique au final.



On aura des problèmes d’épuisement des ressources à bien plus court terme sur les ressources fossiles (on a déjà passé le pic de production de pétrole conventionnel au milieu de la décennie dernière d’après l’AIE), sur les métaux qui servent dans les batteries et la plupart des EnR, etc… Donc l’épuisement de l’eau de mer, si un jour ça devient une question, ce serait plutôt une bonne nouvelle parce que ça voudrait dire qu’on aura réussi à maintenir une civilisation prospère pendant longtemps !


Le 09/07/2020 à 10h 49

Pour stocker de l’électricité sur des durées de la minute jusqu’à la semaine, il existe des solutions avec des rendements énergétiques beaucoup plus intéressants que l’hydrogène : les batteries, les stockages gravitaires, etc.. Cette vidéo est assez intéressante sur le sujet :youtube.com YouTube

Le 09/07/2020 à 10h 37







Faith a écrit :



Et j’ajouterai que l’essence (ou l’éthanol, le biogaz, ou un équivalent), ça peut se fabriquer sans matière fossile, c’est juste une question de rendement.

Il faudrait donc aussi comparer la fabrication de l’hydrogène avec la fabrication des vecteurs d’énergie précédents (souvent plus pratiques)





Les carburants de synthèse, ça se fabrique soit à base de biomasse (et on a pas assez de surfaces cultivables pour produire la quantité d’énergie nécessaire, même en faisant ça à base d’algues marines), soit à partir… d’hydrogène, qu’on recombine avec du CO2 pour faire du méthane de synthèse. On lui ferait donc subir une transformation supplémentaire, avec des pertes associées. Donc à mon avis, les carburants de synthèse, c’est pas une solution intéressante.







Faith a écrit :



C’est bien d’évoquer le sujet, mais encore faut-il le chiffrer !

De ce que j’ai trouvé:

En autonomie et poids, pour 500 km d’autonomie, il faut :







  • 5 kg d’H2 dans un réservoir de 125 l pesant 130 kg (+ 100 kg de PAC) ;

  • 500 kg de batteries (occupant la place de 5 personnes).



    Bref, rien à voir avec les fusées: on parle ici d’une différence de 250kg sur des voitures qui en pèsent 1500 à 2000 (1850 pour la Mirai)





    Je parle d’applications lourdes, le transport de marchandises par exemple. L’exemple de la fusée, c’est juste une illustration pour faire comprendre le principe. Je pense pas que l’hydrogène sera une solution pour le véhicule personnel léger. Par le transport individuel, on va déjà commencer par réduire le besoin de se déplacer quotidiennement en repensant l’urbanisme et en tirant partie du numérique, ensuite à développer des véhicules qui font moins de 1 tonne pour déplacer une seule personne de moins de 100 kg, et enfin on pourra réfléchir au vecteur énergétique le plus approprié. Et pour cette usage, la batterie a clairement une longueur d’avance.


Le 09/07/2020 à 10h 34

Je partage juste les applications envisagées pour l’hydrogène et les avantages qu’il a. Je suis assez d’accord avec la plupart de tes critiques, il n’empêche que les pistes de recherche actuelles sont principalement autour de ces applications là, y compris le Power-to-Gas(-to-Power).



Je partage aussi l’analyse que le rendement énergétique global d’une économie bas carbone sans énergie fossile sera beaucoup plus faible que celui de l’économie actuelle, ce qui veut dire une baisse de notre capacité à transformer les ressources naturelles en objets et services utiles : penser sortir des énergies fossiles à court terme sans décroissance, c’est illusoire.



Ca n’empêche pas qu’investir dans l’hydrogène reste intéressant, parce qu’on aura toujours besoin de transport de marchandises et d’acier dans le futur, et qu’il faudra aussi décarboner ces secteurs là.

Le 09/07/2020 à 09h 25

L’hydrogène n’est pas une solution miracle qui va remplacer toutes les applications des énergies fossiles, mais sur certaines applications, elle peut être très utile :





  • Pour faire du stockage inter-saisonnier d’électricité : on produit de l’hydrogène l’été quand on consomme peu d’électricité et qu’il y a du soleil, pour en reproduire l’hiver quand on en a besoin de beaucoup. Le rendement énergétique est pas terrible, mais on peut en stocker des grandes quantités assez facilement.

  • Pour alimenter des moteurs électriques de forte puissance avec une autonomie importante : poids lourds, engins de chantier, engins agricoles, trains sur voies non électrifiées, bateaux, avions : avec des batteries, plus tu as besoin de puissance et d’autonomie, plus la masse de batteries (qui doivent être déplacées avec l’engin et donc consomment de l’énergie) est importante. Au bout d’un moment, tu déplaces autant de poids de batterie que de charge utile (le meilleur exemple, c’est les fusées, où tu as besoin d’une énorme quantité d’énergie pour mettre ta charge utile en orbite, et dont l’essentiel du poids est le carburant). Avec une solution à base d’hydrogène, la pile à combustible est assez lourde mais le réservoir n’a pas besoin d’être aussi gros vu que la densité énergétique est plus élevée.

  • Pour des applications industrielles où on utilise aujourd’hui des énergies fossiles comme réactifs. C’est par exemple le cas pour la production d’acier, aujourd’hui majoritairement à base de coke (produit à base de charbon). Le coke est utilisé pour la réaction de réduction de l’oxyde de fer en fer, on peut faire la même chose à partir d’hydrogène. On utilise déjà un procédé proche à base de gaz naturel.





    Donc c’est une bonne chose qu’on choisisse d’investir là-dedans. Après, je suis curieux de savoir ce que 10 millions de tonnes d’hydrogènes représentent par rapport à la consommation d’énergies fossiles en Europe pour ces 3 applications. A mon avis, c’est à peine quelques pourcents…

Le 04/07/2020 à 11h 56







David_L a écrit :



Attention quand même, le brief c’est tout de même un exercice particulier, pas de l’enquête ;)





Oui bien sûr. J’ai pris cet exemple parce que c’est le dernier sur lequel j’ai réagi. Ceci dit, même dans le brief, quand vous relayez la communication d’une entreprise sur un sujet que vous maîtrisez (vie privée, sécurité, etc.), vous prenez souvent un peu de recul sur ce qu’ils disent, en ajoutant un peu de contexte. Vous utilisez pas le même ton pour une entreprise qui va vraiment dans le bon sens et une autre qui fait simplement de la com’ sans démontrer que ça se traduit par des engagements concrets, parce que vous avez les compétences pour faire la différence. C’est moins le cas quand il s’agit d’allégations environnementales. Mais vous êtes loin d’être les seuls, la plupart des médias généralistes ont le même problème.


Le 04/07/2020 à 06h 57

Vous faites de plus en plus d’articles sur le thème de la décarbonisation du numérique, sur la communication environnementale des entreprises, etc. C’est bien, mais de mon point de vue, ça manque encore souvent d’analyse et de regard critique (c’est normal, c’est un sujet assez nouveau sur lequel il est pas toujours facile de s’y retrouver). Un exemple ici dernièrement :nextinpact.com Next INpact



Il se trouve que je travaille dans le domaine de l’évaluation environnementale, et qu’à titre personnel, je m’intéresse particulierment aux impacts environnementaux du numérique et des produits électriques et électroniques. Je n’ai clairement pas le temps de vous soumettre des articles, mais si vous souhaitez un regard critique sur une info, pour vous orienter vers des documents à lire sur le sujet, ou une relecture critique d’un article avant publication, ça peut s’envisager. Selon les périodes, je peux être plus ou moins réactif. Donc ce serait qqch sans rémunération et sans engagement de ma part. Hésitez pas à me contacter si ça vous intéresse.

Le 02/07/2020 à 16h 33

Visiblement, le Raspebrry Pi 4 dispose d’un port PCI Express interne, qui permet de connecter des cartes externes (type cartes réseau) en jouant un peu du fer à souder. Par contre, connecter une carte graphique ne fonctionne pas parce qu’il n’y a pas les interface nécessaires pour permettre à la carte d’accéder à la mémoire :https://www.techrepublic.com/article/want-your-raspberry-pi-4-to-run-a-modern-gr…



Donc confirmation que c’est tout à fait possible, même si ça nécessite d’être prévu. Pour info, il semble que chaque vendeur de carte graphique a son propre jeu d’instruction (comparable à x86 ou ARM pour les CPU). Le pilote graphique expose des interfaces standardisées (OpenGL, Vulkan, DirectX, etc…) et utilise en interne les bons jeux d’instruction :https://stackoverflow.com/questions/1697842/do-graphic-cards-have-instruction-se…

Le 01/07/2020 à 17h 05







misterB a écrit :



Les Powermac avaient les même Carte que les PC, juste un firmware different parfois, mais on pouvait installer une CG faite pour win bien souvent.









hurd a écrit :



Un début de réponse probablement avec l’usage d’un carte graphique “standard” sur du RISC-Vyoutu.be YouTubeMerci pour vos réponses. Du coup, oui, vu que macOS est quand même pas mal utilisé pour certains usages professionnels intensifs en GPU (genre le montage vidéo), ce serait étonnant qu’ils choisissent de se priver d’un GPU dédié AMD ou Nvidia. Et donc les (rares) joueurs mac devraient en profiter au passage.


Le 01/07/2020 à 16h 07

J’avoue que j’y connais pas grand chose en matériel. Il y a rien techniquement qui empêcherait d’utiliser une carte graphique “classique” sur une carte mère avec un CPU ARM ? On branche et ça fonctionne pour peu qu’il y ait des pilotes adaptés pour l’OS en question ? Ou ça demanderait des nouveaux standards différents de ceux qui sont utilisés dans le monde x86 ?

Le 01/07/2020 à 13h 09

J’ai pas trop suivi ce que propose Apple en terme de carte graphique ces derniers temps. Mais j’avais pas pensé au fait que la transition concerne à la fois le CPU et le GPU en fait. Adieu les cartes graphiques AMD et Nvidia. Je me demande comment se comporte un GPU intégré à une puce Apple par rapport à un GPU dédié ou à un GPU intégré Intel. La différence de performance est du même ordre de grandeur qu’entre x86 et ARM ?

Le 29/06/2020 à 18h 26

La neutralité carbone au niveau d’une entreprise, ça ne veut rien dire ! Pour calculer leurs émissions nettes, ils calculent les émissions dont ils sont responsables avec un bilan carbone, puis ils achètent des bonds pour compenser ces émissions. Ils font la somme des 2, ça fait zéro, ils sont contents et ils le crient sur tous les toits.



Première question : quelles émissions comptent-ils dans leur bilan carbone ? Ils ne le précisent pas dans leur communiqué ! Les seules émissions qui ont lieu chez eux (Scope 1) ? Ca comprends quelques émissions de chaudière dans les bâtiments qu’ils occupent, éventuellement celles des voitures de fonction. C’est rien du tout. Les émissions liées à l’électricité qu’ils consomment (Scope 2) ? Ce serait le minimum. Les émissions “grises” qui ont lieu indirectement par leurs achats (Scope 3 amont) ? Dans le numérique, on sait que plus de 40% des émissions sont liées à la fabrication des équipements électroniques. S’ils veulent être un minimum crédible, il faut les inclure, et c’est déjà plus compliqué. Les émissions de leurs clients qui utilisent leurs services (Scope 3 aval) ? S’ils vendent des solutions qui permettent d’optimiser l’extraction d’énergies fossiles, on peut considérer qu’ils sont en partie responsables de cette extraction et des émissions associées. Selon ce qu’on inclut, la quantité à compenser peut-être très différente.



Deuxième question : comment est-ce qu’ils compensent ? Dans beaucoup de cas, ces bonds sont achetés à des organismes qui investissent dans des trucs comme les énergies renouvelables et qui font des calculs foireux en disant que s’ils avaient pas investi, l’électricité aurait été produite par du gaz / du charbon / du fioul, et donc que ça évite du CO2). Çà n’a aucun sens d’aller additionner ça avec les émissions du bilan carbone, aucun ! Ca veut simplement dire que leurs activités de l’année n’ont pas contribué à faire augmenter les émissions annuelles, mais il faut pas qu’elles se maintiennent, il faut qu’elles diminuent (de beaucoup).



Dans d’autres cas, les bonds qu’ils achètent correspondent à des émissions réellement captées dans l’atmosphère, qu’ils achètent à des gestionnaires de forêts par exemple. Déjà, on peut se demander si ces émissions n’auraient pas été captées dans tous les cas, même sans vente de bonds. Mais admettons que ce soit vraiment le cas, ça ne tient pas quand même de faire la somme des deux : les vrais puits carbone sont limités, on ne pourra jamais compenser toutes les émissions qui ont lieu au rythme actuel. Il faudra maximiser ces puits, et réduire au maximum nos émissions pour rester sous les 2°C. Donc en achetant ces bonds, ils s’approprient une part des puits carbones qu’il faudra dans tous les cas développer. Comparons à une autre entreprise, qui aurait investit la même quantité d’argent dans un appareil productif performant, plutôt que de compenser. Cette action va réellement faire baisser les émissions dont elle est responsable, mais évidement pas au point de baisser son empreinte carbone à zéro (c’est impossible). Donc il aura fait quelque chose de plus utile pour faire baisser les émissions mondiales, mais l’entreprise qui compense pourra dire qu’elle est neutre pour le climat. Ça n’a aucun sens.



De toute façon, la neutralité carbone n’a de sens qu’à l’échelle planétaire, si la quantité de carbone émise dans l’atmosphère est égale à la quantité absorbée depuis l’atmosphère. Éventuellement, ça peut avoir du sens à une échelle géographique donnée : un territoire émet autant qu’il absorbe (et encore, un territoire n’est jamais en autarcie, l’activité humaine sur ce territoire dépend toujours d’imports depuis un autre territoire). Tout le reste, c’est du greenwashing.

Le 22/06/2020 à 08h 51

Très bonne initiative ! Ceci dit, la compensation carbone ne permet pas du tout de se réclamer “neutre en carbone”, c’est même mensonger de dire ça. La neutralité carbone, ça ne peut se décréter qu’au niveau d’une zone géographique donnée, mais pas au niveau d’une entreprise et encore moins au niveau d’un produit.



Mais bon, c’est déjà un bon début, en espérant que les concurrents emboîteront le pas.

Le 18/06/2020 à 07h 39

Donc si on résume, c’est une plateforme qui permet de garantir l’interopérabilité entre les fournisseurs de services cloud : comme on a pas en Europe des géants qui peuvent concurrencer Amazon ou Microsoft, mais des entreprises de taille plus modestes spécialisées sur un secteur, on met en place qqch qui permet qu’elles puissent travailler ensemble : tu as des données hébergées chez X, tu as besoin de faire tourner un algorithme d’IA dessus, mais seul Y sait le faire : pas la peine de tout passer chez Y, il y aura une passerelle pour permettre à X et Y de travailler ensemble.

Et comme tout le monde travaille de la même manière, ça facilite la transition quand tu veux changer de fournisseur. J’ai bien compris ? Ça me semble assez intéressant comme approche, pour éviter d’être piégé dans une situation de monopole.

Le 17/06/2020 à 06h 23

Merci pour ta réponse. Je comprends mieux votre angle. Je maintiens que l’article mériterait d’être plus complet, en intégrant davantage de contexte, en rappelant de manière synthétique qui est Leandri, ses liens passés et actuels avec Qwant, etc. Mettre un lien vers une enquête qui se lit en 30 min sans en résumer le contenu, c’est pas suffisant. Vous prenez pour acquises un certain nombre d’infos, essentielles à la compréhension selon moi, et c’est dommage. Tu aurais ajouté ton paragraphe “Pourquoi en parler ?” dans l’article, ça m’aurait certainement fait moins réagir. Et le dernier rappel sur les menaces de Leandri est aussi utile à la compréhension.



En tout cas, j’apprécie le retour constructif à mes commentaires. Bonne continuation à vous.

Le 16/06/2020 à 21h 49







David_L a écrit :



Pour des exemples récents, Shadow (sur les levées de fond, le départ du boss, le deal foiré avec OVHCloud…). Là aussi on avait pas eu toutes les réponses à nos questions (et certaines nous prenant pour des neuneus) même si on a sorti le gros de l’affaire. Mais on a pas eu un mur non plus. Et on l’a dit publiquement.



Après on ne le fait pas forcément sur l’actionnariat , mais on est plutôt connus pour faire chier le monde (voir les papiers SPF/DKIM & co sur le terrain du mail, la critique sur Hey, les papiers réguliers côté IH sur les grosses boites US, les FAI, etc.). Donc non, on ne fait pas une analyse relou sur Qwant en particulier.







Merci pour ta réponse David. Je ne lis pas INpact Hardware, donc j’ai peut-être loupé les papiers sur les entreprises US. Et maintenant que tu le dis, je me rappelle avoir lu des articles pas tendre sur certains FAI français.



On pourrait discuter du fond et de la stratégie de Qwant de ne pas communiquer. J’ai pas la même lecture que toi sur le sujet, mais au final, ce n’est pas ça qui me pose problème. En fait, comme je l’avais déjà dit sur un article précédent sur Qwant, le ton “à charge” des articles de Jean-Marc fait que je ressens le besoin d’aller voir comment d’autres sites d’actualité ont traité le sujet, pour avoir un regard différent. Et je trouve que c’est dommage, parce que j’aimerais que Next INpact soit pour moi une source de référence d’information sur les sujets numériques. C’est pas le cas pour ces articles là, et je pense pas que ce soit parce que je serais un “fanboy Qwant”.



Soyons constructif, et essayons de comprendre pourquoi en analysant un peu votre article. On a :




  • un chapeau au champ lexical négatif (“n’a toujours pas détaillé”, comme si c’était dû, “refusant de répondre”).

  • l’info que Qwant supprime des bureaux, qui tient sur un petit paragraphe, sans aucune info sur la taille des sites en question.

  • la réaction de Qwant, introduite par une champ lexical négatif (“se borne désormais à”, “plus ou moins adapté à la situation”) et suivie d’un autre paragraphe pour dire qu’ils ne se gène pas pour communiquer quand ça les arrange.

  • la seconde partie de l’article (quasiment la moitié), qui parle principalement de Léandri, ancien dirigeant de Qwant (mais toujours actionnaire je suppose, je sais pas dire, j’ai pas l’info dans l’article). Ca parle de plusieurs choses qu’il a fait ces dernières semaines, sans que personnellement je comprenne le lien qu’il y a avec l’actualité principale qui a justifié la publication de cet article (les fermetures de sites chez Qwant).

  • le sous-titre (que j’avais manqué), qui fait un jeu de mot sur le nom de la boite de Léandri, sans aucun rapport avec Qwant.







    Maintenant, regardons la même info traitée dans l’article de France Info. On a :

  • L’introduction qui donne l’info que Qwant a informé ses salariés de la fermeture du site (avec votre article, on savait que c’était une fuite, mais on savait pas si c’était déjà annoncé en interne ou pas), le nombre de salariés concernés (25 postes supprimés, 16 embauches) et les projets en cours dans les sites à fermer (Qwant Music, équipe de Xilopix).

  • La réponse officielle du dirigeant actuel de Qwant.

  • Un rappel factuel et synthétique des épisodes précédents, avec le départ de Léandri du poste de président (en précisant qu’il est encore actionnaire), celui d’autres personnes importantes, les dernières décisions de réorientation stratégiques prises.





    Je suis désolé de vous le dire, mais je trouve que l’article de France Info donne bien plus d’informations sur le sujet principal, de manière plus synthétique, et sans champ lexical qui vient polluer le message. Et j’ai pas l’impression qu’il peigne un tableau beaucoup plus favorable de Qwant. Alors c’est vrai, votre article a été publié à 8h30 et celui de France Info à 15h, donc ils ont eu le temps d’avoir davantage d’infos pour faire un article plus complet. Mais ce qu’on attend de vous c’est de l’analyse, pas de la réactivité.



    Et pourquoi parler de Léandri dans la moitié de l’article ? Ca n’a pas de lien direct avec l’info du jour (à moins que j’ai mal compris ?). C’est comme si, dans un article sur les licenciements chez Renault aujourd’hui, on avait la moitié de l’article sur l’affaire Carlos Ghosn : c’est 2 infos différentes, faites 2 articles si vous voulez traiter les 2 ! Ca donne juste l’impression que vous aviez ces critiques là sous le coude, et que vous attendiez une occasion pour les publier.


Le 16/06/2020 à 12h 56







Trit’ a écrit :



Le bénéfice du doute, ça marche la première fois, éventuellement la deuxième ; mais au bout d’un moment, à force d’accumuler les « dérapages », il faut arrêter de se voiler la face et voir les choses telles qu’elles sont : des actions pleinement conscientes.



« Toute action suffisamment stupide pour ne plus être distinguable de la malveillance doit être considérée comme telle, car il n’y a plus de différence ».    



(Et oui, je suis sans pitié pour ceux qui trahissent ma confiance ; ne me demandez pas d’en avoir envers eux)





Pour moi, ton raisonnement tient quand il s’agit d’un individu, pas d’une organisation. Je te suis sur le fait que je fais pas confiance à Léandri. Mais Qwant, c’est plus Léandri. Il y a une nouvelle équipe à sa tête, qui n’est pas responsable des décisions de la direction précédente. Et surtout, il y a toute une équipe d’ingénieurs et de techniciens, qui font au mieux pour faire du bon travail. Je trouve que c’est dommage de jeter tout ce projet (et les gens qu’il y a derrière) parce que l’ancienne direction a fait de la merde. C’est pour ça que je donne le bénéfice du doute à la nouvelle direction.


Le 16/06/2020 à 12h 51

Je vous lis régulièrement, et j’apprécie votre travail, qui va davantage dans l’analyse qu’ailleurs, c’est pour ça que je suis abonné et globalement satisfait. Pour clarifier les choses, je ne suis pas de ceux qui disent que vous cherchez volontairement à descendre Qwant. Je pense simplement que, sans forcément le faire de manière consciente, vous analysez toutes leurs actions avec un regard critique, ce que vous faites pas de manière aussi appuyée pour la plupart des autres entreprises.



Tu dis que c’est rare de ne pas avoir de réponses à vos questions. J’en doute pas, mais est-ce que vous posez le même genre de question aux autres entreprises ? Concrètement, tu as un exemple d’une autre entreprise à laquelle vous auriez posé des “questions qui grattent” sur leurs investissements ou sur leur gestion des ressources humaines, et pour lesquelles vous auriez obtenu des réponses ?



Là ils ont annoncé une restructuration, c’est en cours, ils sont en train de discuter avec leurs salariés pour des mutations et des licenciements, toutes les décisions ne sont peut-être pas encore prises, et vous attendez à ce qu’ils communiquent publiquement dessus ?

Le 16/06/2020 à 07h 45

Et si on leur donnait le bénéfice du doute ? C’est une nouvelle équipe dirigeante, leurs actionnaires (la CDC principalement) leur a demandé de revoir leur fonctionnement, ils choisissent de se concentrer sur le moteur de recherche plutôt que de se disperser dans tous les projets annexes que Leandri avait présenté, c’est plutôt une bonne chose je trouve.



Personnellement, je pense que c’est un enjeu fort d’indépendance technologique français et européen d’avoir au moins une entreprise qui sait faire de la recherche sur internet en Europe. Donc je suis pour une part d’investissements publics (parce qu’impossible qu’une entreprise privée vienne faire concurrence à Google et Microsoft maintenant sans soutien). S’ils doivent se séparer des sites qui travaillaient sur des projets annexes, c’est dommage pour les salariés, mais c’est la vie d’une entreprise privée. Je préfère ça plutôt que de les maintenir sous perfusion, surtout vu qu’ils sont subventionnés par nous impôts.



Je comprends aussi qu’ils aient plus trop envie de communiquer, et je trouve la petite pique dans l’article un peu déplacée. C’est loin d’être la seule entreprise à communiquer comme ça, c’est même plutôt la norme. Renault, dont l’État est aussi actionnaire (avec des montants en jeu bien plus importants), qui emploie plusieurs centaines de milliers de personnes en France, est pas beaucoup plus loquace sur sa stratégie de sortie de crise par exemple. Vous pourriez vous permettre ce genre de remarque si vous le faisiez aussi quand il s’agit d’une entreprise américaine, chinoise ou coréenne, mais j’ai pas l’impression que ce soit le cas. Pas plus tard qu’hier, vous vous faisiez le relai du greenwashing de Samsung dans Le Brief, sans aucun recul sur leur communication. On aimerait autant d’exigence vis-à-vis de tous les acteurs privés qui sont pas réglos que celles que vous avez vis-à-vis de Qwant…

Le 15/06/2020 à 17h 20

Samsung pourra communiquer tant qu’il veut sur ma performance environnementale, il pourra pas être crédible tant qu’il aura pas un support logiciel étendu pour améliorer la durée de vie de ses smartphones : le Galaxy S8, sorti en 2017, n’a pas eu de mise à jour vers Android 10. Il ne reçoit plus que des mises à jour de sécurité tous les 3 mois. Allonger la durée de vie des produits, c’est le premier levier des fabricants d’équipements pour réduire leurs impacts sur l’environnement, bien avant le recyclage.

Le 07/06/2020 à 08h 01

Ça peut être intéressant pour les professionnels, si le gestionnaire est intégré à l’abonnement business et permet une gestion des droits entre utilisateurs. Dans une de mes anciennes boîtes (petite PME), des mots de passe importants étaient laissés en clair dans des fichiers texte dans un dossier Dropbox partagé. Je suppose que c’est le cas dans pas mal d’entreprises où la sécurité informatique est pas une priorité.

Le 04/06/2020 à 17h 15







KP2 a écrit :





  • l’industrie ne communique pas. J’en doute sérieusement au vu de la comm’ incessante que font les constructeurs, les DC, opérateurs réseau, etc sur la conso d’énergie depuis 15 ans facile…

    Cette problématique est centrale depuis un paquet d’années… Et je vois des boites comme OVH, Amazon, Netflix, etc qui communiquent régulièrement mais ils sont considérés comme des maychants alors tout le monde préfère relayer TSP…





    Les équipementiers communiquent sur la performance de leurs produits, pour permettre à leurs clients de les comparer avec leurs concurrents. Éventuellement, les gestionnaires de data center peuvent communiquer sur leur consommation énergétique globale de leur site et leurs émissions de CO2 pour dire qu’elle baisse et qu’ils font des efforts “pour la planète”. C’est pas de ça que je parle.



    Je parle des entreprises qui proposent des services numériques : Google, Amazon, Netlix, Microsoft, etc… Le service rendu par le site marchand d’Amazon, c’est de distribuer un produit que tu achètes depuis son fabricant jusqu’à chez toi, et en gros, ça demande des serveurs web, des entrepôts et des livreurs. Tu peux comparer ça à un mode de distribution différent qui repose sur des magasins et du transport individuel. Il faut ramener ces émissions au service rendu.



    Ils communiquent jamais sur les émissions à cette échelle. Par exemple, Google te met des statistiques sur ta consommation d’espace de stockage. Tu pourrais très bien avoir à côté une estimation des émissions de CO2 que ton utilisation du service a engendré sur l’année passée (il suffit de répartir les émissions de tous les datacenters dédiés à Gmail entre les différents utilisateurs du service). De cette manière, tu pourras déterminer combien les emails que tu as envoyé cette année ont causés d’émissions de CO2. Ca permettrait de comparer Gmail à Hotmail, ou Amazon Prime Video à Netflix, MyCanal ou Disney+. Voire même de comparer 1h de divertissement sur Netflix à 1h de divertissement par un autre moyen. Ca permettrait de voir si Stadia de Google c’est mieux que d’acheter un PC pour faire tourner son jeu en local. Ils sont tout à fait capables de faire ces calculs s’ils le souhaitent, c’est pas plus compliqué que de calculer les émissions associés à ton voyage en train. C’est en ça que je dis qu’ils communiquent pas : sur les impacts des services qu’ils rendent, à comparer à des services comparables rendus par d’autres moyens technologiques.



    Le numérique a un gros potentiel pour réduire les émissions de CO2 (par le télétravail par exemple, par l’optimisation de beaucoup de choses), mais il crée aussi de nouveaux besoins. Dans un monde où on a un quota global d’émissions carbone à ne pas dépasser, on va devoir se poser la question de la balance bénéfice apporté par le service / émissions générées. Et un certain nombre de services numériques ont pas vraiment intérêt à ce qu’on puisse faire ce genre de calcul.







    KP2 a écrit :



  • l’Ademe dispose d’études moisies et vieilles, le sait, n’a rien de mieux que des torchons mais pond des rapports comme si de rien n’était et communique à longueur d’années sur le fameux “20g de CO2 par mail” qui est tellement con et absurde qu’il faut être né avant la honte pour oser le dire ?



    Je veux bien entendre qu’on ne dispose pas d’assez d’études dans le numérique mais ça n’autorise pas à faire du mauvais travail qui aura un impact non négligeable sur l’avenir. Quand on sait pas, on le dit. On fait pas semblant de savoir pour justifier son existence.

    Elle est là la malhonnêteté pour moi.





    Tu as une étude qui montre que c’est faux 20g de CO2 par mail ? C’est quoi la bonne valeur ? Comment elle a été calculée ? J’ai pas vérifié, mais j’ai aucun doute sur le fait que le chiffre de l’ADEME, il est sourcé, et je suis même quasi certain que l’étude de laquelle il sort indique aussi que ce résultat est pas hyper fiable.


Le 04/06/2020 à 15h 46

Je vois pas en quoi les reproches que tu fais sur l’étude montrent que l’ADEME est “malhonnête”. Tu fais d’autres affirmations sur leur supposée idéologie, sans apporter la moindre preuve. Oui l’ADEME fait des scénarios où on se passe de nucléaire (en plus d’autres scénarios où on garde du nucléaire), je vois pas en quoi ça les rend anti-nucléaire. Le but de la prospective, c’est d’explorer les avenirs possibles pour voir celui qui est préférable, ce serait stupide de ne pas envisager plusieurs options. Bref, tant que tu n’auras pas présenté des faits, tout ton raisonnement sera basé uniquement sur ton ressenti et tu ne pourras convaincre personne.



Pour les 2 reproches que tu fais à l’étude, ils sont pas vraiment justifiés :







KP2 a écrit :



Y’a pas une seule étude ou une seule personne provenant de l’industrie concernée qui y participe. Je trouve ça assez étonnant… Ça pue la consanguinité.





En même temps, le principe d’une analyse de la littérature, c’est pas de produire de la nouvelle connaissance, c’est de faire l’état des lieux des études qui ont été faites. La participation de l’industrie à l’étude est pas indispensable pour ça. Et je te conseille d’aller regarder quel est le business principal et qui sont les clients de Deloitte, le principal auteur. Pas tout à fait des écolos anticapitalistes…







KP2 a écrit :



C’est globalement une méta-étude et la plupart des études analysées sont vieilles de 8 à 10 ans voir plus parfois. Cette étude elle-même date de 2016 d’ailleurs.

On parle de numérique quoi… tout ce qui a plus de 2 ans n’a plus de valeur, hein…





Je suis tout à fait d’accord avec cette critique. Mais c’est pas la faute de l’ADEME s’il existe si peu d’études sur le sujet ! C’est à l’industrie du numérique qui est totalement opaque sur la manière dont elle fonctionne, et qui refuse de communiquer les données nécessaires pour pouvoir faire des calculs transparents ! Encore une fois, trouve moi une seule étude de qualité sur le sujet, je suis preneur, vraiment. Moi je n’en ai pas trouvé. On ne peut faire des études fiables qu’à partir de données de première main vérifiées de manière indépendante, et ça, ça peut pas se faire sans le soutien des entreprises en question. Mais quelque chose me dit que si elles étaient si vertueuses que ça, elles hésiteraient pas à communiquer de manière transparente sur le sujet, surtout quand elles sont attaquées par des organisations comme le Shift Project. L’industrie du train, elle hésite pas à communiquer sur ses émissions de CO2 pour se mettre en valeur par rapport à l’avion. L’industrie du e-commerce pourrait tout aussi bien se comparer aux hyper marchés ou aux commerces de proximité pour se mettre en valeur. Or, ils le font pas, et ils refusent même de transmettre des données pour que d’autres le fassent…


Le 04/06/2020 à 13h 05







KP2 a écrit :



Plus j’entends parler de l’Ademe, plus je trouve que ce n’est qu’un repaire d’ecolos aussi militants et malhonnetes qu’EELV.

C’est vrai qu’avoir UN camion qui livre 40 ou 50 clients dans la journée est forcément pire que 40 ou 50 voitures sur la route pour aller acheter une merde dans un magasin physique. Avant de vouloir combattre qqch, il faut réfléchir aux alternatives. Et en l’occurence, je ne suis pas convaincu que l’alternative soit préférable.

Ces conneries me rendent de plus en plus dingue…





Et tu te bases sur quoi pour dire ça ? Parce que l’ADEME réalise de nombreuses études pour réaliser ce type d’évaluation d’impacts environnementaux. Souvent des Analyses du Cycle de Vie (ACV), qui suivent des normes internationales pour s’assurer qu’on prends bien tout en compte, qui sont revues par des experts indépendants et soumises à consultation des parties prenantes.



Les conclusions qui sont citées par Cyril8, elles sont pas sortis d’un trac d’une ONG, elles viennent d’un rapport détaillé qui traitait de l’intérêt du numérique en général, très instructif. Tu peux le trouver ici.

Je veux bien que tu m’indiques où tu trouves quelque chose de malhonnête dans cette étude. Personnellement ça me semble très factuel et plutôt nuancé. Et si tu as une étude aussi détaillée qui montre l’intérêt environnementaux du e-commerce, je suis curieux de la voir. En attendant, je me fie à ce que j’ai trouvé de plus fiable sur le sujet, et c’est cette étude de l’ADEME.


Le 02/06/2020 à 11h 49

Anéfé, bonne question ! <img data-src=" />

Le 02/06/2020 à 07h 15

De la même manière qu’on pourra jamais savoir ce qu’il y a au-delà de l’univers observable, on ne pourra jamais savoir ce qui se passe avant le big bang. Mais ça veut pas pour autant dire que le temps n’existait pas avant le big bang. Il y a plusieurs théories qui postulent des choses avant le big bang. Mais là encore, on pourra probablement jamais les valider grâce à des observations.

Le 01/06/2020 à 15h 46







Mihashi a écrit :



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Ou alors préciser qu’il s’agit uniquement de l’univers observable <img data-src=" />.





A priori on en sait rien ! On peut faire des modèles, qui nous dirons que l’univers est fini ou non. Mais on ne pourra jamais valider ces modèles en dehors de l’univers observable (qui lui est fini) puisque par définition on ne peut pas voir au-delà de l’univers observable. Donc on ne pourra jamais faire que des conjectures là-dessus, et c’est une question à laquelle on aura jamais de réponse. Mais concrètement, infini ou pas, ça ne change pas grand chose à notre échelle : notre système solaire est une part infime de l’univers, et la race humaine n’est qu’un détail à l’échelle spatiale et temporelle de cet univers.


Le 08/05/2020 à 09h 57

Déjà, ça veut dire quoi “être criminel” ? Si on a commis un crime une fois dans sa vie, on est toute sa vie un criminel ? Autant leur faire porter un tatouage sur le front à ce moment là…



Et puis, ça veut dire quoi une précision de 80% ? Qu’il y a 20 % de faux positifs (non-criminels identifiés comme criminels) ou de faux négatifs (criminels identifiés comme non-criminels) ? C’est juste énorme 20% d’erreur ! Faisons un peu de maths (c’est le confinement, je m’ennuie !) : admettons qu’il y a 10% de criminels dans la population, et que les 2 taux sont de 20%. Tu vas avoir différents cas :





  • Criminel identifié comme criminel : 8%

  • Criminel identifié comme non-criminel : 2%

  • Non criminel identifié comme criminel : 18%

  • Non criminel identifié comme non-criminel: 72%





    Donc si tu fais passer le test au hasard à n’importe qui dans la rue, tu vas avoir 26% de gens identifiés comme criminels, mais dans le lot, il y en aura qu’environ un tiers (826 = 31%) qui seront vraiment des criminels ! Autant dire que ce test ne sert à rien avec un taux de détection à ce niveau !



    Et on peut être sûr qu’un policier de base, il va pas prendre en compte tout ça, si la machine lui dit que c’est un criminel, c’est un criminel ! Ils feraient mieux de dépenser de l’argent dans les trucs qui permettent vraiment de faire baisser la criminalité : au hasard, donner des perspectives de vies (emploi, formation, prestations sociales, etc…).

Le 26/04/2020 à 15h 26

J’avais critiqué l’angle de l’article précédent, qui semblait rejeter en bloc toute forme d’application de tracking. Je trouve celui là beaucoup plus mesuré et beaucoup plus intéressant. La technologie est un outil qui peut permettre à des humains de faire leur travail plus efficacement. Pour moi, ça semble évident qu’il faut une cohorte importante de gens pour analyser dans les contacts des personnes infectées, et le rôle de l’application est de leur faciliter la vie. C’est un élément d’un réponse bien plus large, mais la partie centrale, ça reste la capacité de pouvoir tester massivement, et celle d’avoir un suivi efficace par des humains.

Le 19/04/2020 à 12h 59







OlivierJ a écrit :



Je pense qu’il décroîtra de lui-même avec le renchérissement à long terme du prix du carburant (a priori on est sur un plateau de production mondial depuis quelques années).





Les prix reflètent l’équilibre offre demande sur le court terme, pas sur le long terme. En ce moment, le prix du pétrole est extrêmement bas parce que la demande s’est effondrée. Si on laisse le marché décider, on va faire une relance économique à coup d’énergie fossile, tout le contraire de ce qu’on devrait faire. On va investir dans des infrastructures qui sont pensées pour fonctionner aux énergies fossiles, ce qui est un non-sens.







OlivierJ a écrit :



Mais dans l’immédiat ça fait vivre un sacré paquet de monde le transport aérien (et parfois ça sert à nous approvisionner rapidement en denrées utiles, genre des masques ;-) ). Je comprends qu’on cherche à sauver Air France dans l’immédiat. Car dans l’immédiat les gens ont toujours besoin de manger, j’ai des connaissances en chômage technique à Air France.





Je dis pas qu’il faut laisser couler ces entreprises et mettre tout le monde au chômage. Je dis qu’il faut conditionner leur sauvetage au fait qu’elles s’engagent dans la transition écologique et qu’elles fassent pas d’investissements qui ne prennent pas en compte le long terme. Il faut une économie résiliente capable de mieux résister au genre de choc qu’on vit actuellement, notamment avec des chaînes d’approvisionnement plus courtes. Si on doit importer des masques de Chine par avion, c’est avant tout parce qu’on a pas gardé en Europe les usines qui les produisaient.







OlivierJ a écrit :



Par ailleurs, quand je vois tous ceux qui prennent l’avion pour aller en vacances… Pas gagné la décrue du transport aérien en temps normal.





On va pas en avoir fini avec le coronavirus à la fin du confinement. On sait déjà que la crise économique qui se profile sera bien pire que celle de 2008. Pour le moment, tout se passe relativement bien, le gouvernement va payer les chômages partiels avec de la dette. Mais ça va pas durer éternellement, et ça va se traduire par une baisse du pouvoir d’achat, au moins d’une partie de la population. Donc les vacances à l’étranger, même si les frontières sont rouvertes, ça risque d’être plus compliqué pour pas mal de monde.

Et il y a une chance pour que l’économie reste partiellement au ralenti jusqu’à l’arrivée d’un vaccin dans minimum 1 an et demi (ce qui veut pas dire que ce sera effectivement le cas, mais c’est une possibilité). Et dans ce cas là, les conséquences seront encore plus importantes, et c’est peut-être la définition du “temps normal” qu’il va falloir revoir…


Le 18/04/2020 à 12h 31

Malheureusement, j’ai bien peur que votre appel ne soit pas entendu par le gouvernement. Pour l’instant, leur priorité, c’est de sauver des emplois sur le court terme, sans aucune réflexion sur les conséquences à long terme de ce sauvetage.



La libre concurrence dans le domaine de l’information est un sujet important, mais je considère personnellement que le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité sont encore plus prioritaires. Et on voit que le gouvernement va dépenser des milliards pour nationaliser des entreprises, sans exiger aucun type de contrepartie. C’est le cas pour Air France par exemple, alors qu’on sait que le transport aérien est un des secteur qui va devoir se réinventer en profondeur dans un monde bas carbone. Pour moi, c’est typiquement un secteur pour lequel il va falloir décroitre. Plusieurs députés ont tenté de faire passer un amendement, porté par Matthieu Orphelin, qui exige des contreparties environnementales aux 20 milliards d’euros qui doivent permettre de prendre des participants dans les entreprises en difficulté. L’amendement a été rejeté hier soir.



On est donc dans la gestion dans l’urgence, sans réfléchir sur le long terme, malgré les beaux discours. Et la transition écologique est un sujet qui commence à intéresser le grand public, alors que l’indépendance de la presse, malheureusement pas vraiment. Donc ça m’étonnerait malheureusement que votre appel à prendre le temps de réfléchir à la meilleure solution pour aider la presse en difficulté soit entendu. On va faire au plus simple…

Le 15/04/2020 à 12h 38

Je trouve ça étonnant le fait que cette loi s’applique aussi à la filiale européenne d’une entreprise américaine. La RGPD en Europe n’imposerait-elle donc pas que dans toutes les conditions générales, il soit précisé que l’entreprise est soumise au Cloud Act américain et que les données peuvent donc être communiqués à l’administration américaine ?



Il me semblait aussi avoir vu qu’un des grands fournisseurs de services (de mémoire Microsoft, mais pas sûr) communiquait sur le fait que ces services à destination des entreprises sur le sol européen étaient hébergées sur le sol européen et donc non soumis à la législation américaine.



Dans mon environnement professionnel, j’ai l’impression que de plus en plus d’entreprises passent sur Office365, en utilisant Skype for Entreprise, Teams et du stockage Onedrive, y compris pour des projets avec un niveau de confidentialité assez élevé. Je suis preneur si tu as des sources qui détaillent un peu ce que tu expliques.

Le 12/04/2020 à 06h 41







dtb06 a écrit :



C’est aussi exactement ce que j’allais dire sur l’obéissance de la population. Je suis confiné dans un pays étranger en ce moment, et je suis impressionné par le respect des règles comparé à la France.





Je suis curieux de savoir sur quoi vous vous basez pour dire que les règles de confinement sont moins respectées en France qu’ailleurs. Sur des données concrètes ou sur ce que vous pouvez lire sur les réseaux sociaux pour la France par rapport à votre expérience personnelle dans votre pays de résidence ? Je viens justement d’écouter une émission radio où un des intervenants dit que contrairement à ce qu’on pourrait croire, on est plutôt parmi les plus pays où c’est le mieux respecté si on en crois les quelques données objectives qu’on a (à 10:50 de https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-1… ).


Le 11/04/2020 à 11h 45

Merci pour ce complètement d’information. Pour le fait que seuls 22% de la population l’ait installée à Singapour, pour moi ce n’est pas transposable en France : à Singapour l’application a été mise en place avant un confinement, et il y a eu peu de morts encore si je ne dis pas de bêtises. Beaucoup (moi le premier) prenaient un peu cette épidémie à la légère avant que la situation ne dégénère, ca peut expliquer ce faible tôt. En France, la population aura été confinée depuis des semaines, tout le monde suit les infos religieusement pour savoir quand on pourra sortir, et une grande majorité de la population a compris la gravité de la situation puisque le confinement est approuvé par plus de 90% des français. Donc si on met en place une application du genre, même sur une base volontaire, je pense qu’on peut compter sur une part bien plus importante. Dans tous les cas ça peut s’estimer par des sondages d’opinion ce genre de chose.



Après effectivement, l’application ne servira à rien si on est pas en mesure de tester très rapidement le moindre cas suspect avec suffisamment de tests qui eux sont fiables. Personnellement, je suis prêt à accepter de rester confiné 1 semaine en attente d’un test si l’appli me dit à risque, même si je suis certain de pas avoir été contaminé. Donc ce serait quelque chose qui facilite le deconfinemement, mais en aucun cas une solution à l’épidémie. Ce n’est qu’avec une capacité de test suffisante, dans un premier temps, et un vaccin sur le long terme, qu’on aura réglé le problème. On est loin d’en avoir fini avec ce virus donc…

Le 11/04/2020 à 07h 31

A la lecture de cet article, un peu long je trouve, on ne peut que trouver cette idée d’application stupide. Du coup on se demande bien pourquoi rares sont les autres médias à critiquer cette idée, et pourquoi il semble qu’il y ait plusieurs équipes de chercheurs qui travaillent sur le sujet.



Je rejoins l’autre commentaire qui dit que l’article relève davantage de l’éditorial que de l’information, car en tant que lecteur lambda, si on comprends bien tous les risques et les inconvénients de l’appli, on ne comprends pas bien les avantages et les opportunités. Pour se faire une opinion, il faut avoir une image complète, et malheureusement j’ai l’impression d’avoir un unique son de cloche dans cet article.



C’est pas une critique du fond, c’est le seul article critique du concept que j’ai lu sur le sujet, donc il est important (les autres peuvent remettre en cause une approche possible, sans dire que le principe est à jeter). Mais je ressens le besoin d’aller m’informer ailleurs sur les bénéfices que ça apporterait, parce que je n’achète pas le fait qu’absolument tous les promoteurs de cette approches soient des “solutionnistes technologiques” manquant d’esprit critique. Je pense simplement qu’il y a une analyse bénéfice risque à faire, et que selon l’importance qu’on accorde à chaque sujet (ce qui n’est pas qu’une question totalement objective et scientifique, mais qui contient une part de subjectivité), la balance penche plutôt dans un sens ou dans l’autre.





Je n’ai rien contre le journalisme d’opinion, mais je préfère qu’il avance à découvert. Ca vaut pour Next INpact comme pour les éditorialistes de BFM TV…

Le 21/03/2020 à 10h 38

En recopiant l’attestation ce matin, je me rends compte qu’ils ont même pas été capables de mettre le nom correct sur virus sur le document officiel ! Covid-19 c’est pas le virus, c’est la maladie. Le virus c’est SARS-Cov2 ! (Comme le SIDA est la maladie provoquée par le VIH). Ca dispense d’attestation si on dit qu’on veut pas signer qqch qui serait incorrect ? ^^

Le 29/02/2020 à 12h 11

C’est plus ou moins le principe de l’hybride rechargeable, sauf que tu as pas à déplacer le poids du moteur thermique et du réservoir quand tu fais des petits trajets. En gros, c’est un stock d’énergie supplémentaire quand tu dois faire un trajet plus long que ce que permet la batterie électrique. Je crois avoir aussi vu ce principe avec une batterie lithium et une pile à combustible hydrogène. C’est proposé à la location, pour faire les 10% de trajets dans l’année qui font plus de 100 km aller/retour pour un français moyen. Je trouve le principe pas si bête.

Le 28/02/2020 à 08h 15

Ça m’intéresse déjà plus que la Twizzy de Renault. Moins de 500 kg à déplacer pour 2 personnes, ça va dans la bonne direction.



Mais la recharge sur prise classique, ça veut dire qu’on peut pas se brancher sur les chargeurs qui ont poussés sur tous les parkings de supermarché ? Comment on fait pour se recharger hors domicile ?

Le 19/02/2020 à 09h 54

Oui je connais. GreenIT a développé un guide de bonnes pratiques de l’éco-conception web, et met en ligne l’éco-index, qui permet d’analyser si une page web respecte ces bonnes pratiques :http://www.ecoindex.fr/resultats/?id=64422

C’est un peu le même principe que le score de nutrition ou le score Yuka sur l’alimentation, tout le monde pourra pas avoir le score le plus élevé, mais ça donne des résultats à la grosse maille et ça permet d’identifier quelles pistes d’amélioration.